- Le Royaume d'Arendelle -
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Lhysender
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 5 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Dim 21 Juin 2015, 23:47
Heureux que tu es apprécié ce chapitre Swetty, et merci pour tout ces compliments  En adoration

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Lhysender
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 5 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Jeu 25 Juin 2015, 16:31
Voici le chapitre 7 ! Oui il arrive en avance par rapport à d'habitude, parce que je vais partir quelques jours pour raison familiale, et que je n'aurais plus que mon téléphone.
Par contre, j'ai un peu peur que étends écrit en partit pendant ma période de révision de bac et l'ayant terminé depuis peu, il soit moins bon que les autres.

Bref, bonne lecture  Very Happy


Chapitre 7: délivrance


La lumière de l’aube traversa le verre du cadran de l’horloge, illuminant l’intérieur du clocher plongé dans l’obscurité. Les premiers timides rayons du soleil vinrent caresser le visage paisible d’Elsa. Les veines noires commencèrent à disparaître, sa peau prenant des teintes plus chaudes, plus vivantes, tandis que ses cheveux reprirent leur teinte blond platine et que sa robe retrouva son bleu turquoise éclatant. De plus, les blessures qui lui avaient été infligées cicatrisèrent de telle sorte qu’on les voyait même plus. Jonathan ne le remarqua pas tout de suite. Il fut interpellé par le fait que ses larmes produisaient un bruit de verre en tombant : en passant à côté du corps d’Elsa, elles gelaient.


La reine ouvrit peu à peu les yeux. Elle tourna son regard vers le cadran baigné de la lumière de l’astre du jour, et vit son "elle" maléfique disparaître en hurlant, comme brûlée par les rayons du soleil. A ce moment, elle pensait qu’elle aussi avait succombée, elle ne se rendait pas du tout compte qu’elle était encore vivante, et cette certitude fut renforcée lorsqu’elle vit le visage de Jonathan penché sur elle. Elle caressa sa joue, laissant au passage sur sa barbe une mince pellicule de neige, ce qui fit rire le rôdeur, et elle aussi par la même occasion.
« Je suis…morte ?...Si c’est ça le paradis, alors ce sera peut-être pas une éternité si longue et ennuyeuse que ça après tout…
Jonathan se souvint qu’elle le pensait encore mort. De plus, il se rendait bien compte qu’elle était exténuée, et qu’elle ne comprenait pas qu’elle était parmi les vivants. Il la cajola un peu pour l’endormir.
— Chut, vous  êtes déjà assez fatigué comme ça, vous devez vous reposer…à votre réveil, je vous promets de tout vous expliquer. »
Elsa ferma de nouveau les yeux, mais cette fois pour s’endormir paisiblement, pour la première fois depuis plusieurs semaines.


Des bruits de course se firent entendre dans l’escalier : les soldats avaient forcement dû être alertés par le vacarme provoqué par le combat. Lorsqu’ils entrèrent et qu’ils virent Jonathan à coté de leur reine, ils s’empressèrent de le mettre en garde :
« Attention, éloignez-vous vite ! Vous pourriez être blessé !
Jonathan éclata de rire, sous l’incompréhension général des soldats qui le regardèrent d’un air hébété.
— Vous trouvez que sa majesté a l’air dangereuse ? demanda-t-il en montrant Elsa qui avait repris son apparence normal, ne faisant qu’augmenter encore plus la stupeur des gardes.
— Mais…comment…
— Arrêtez de poser des questions inutiles, elle a besoin de se reposer et je pense que sa chambre sera beaucoup plus adaptée à cette tâche que le parquet où elle se trouve à l’heure actuelle, non ? »
Reprenant leur esprit, les soldats acquiescèrent et transportèrent délicatement Elsa jusqu’au château, suivi de Jonathan qui avait récupéré le haut-de-forme de Selden, car le trouvant de très bonne facture. Au moins il y mettait le prix cet assassin quand il voulait un déguisement !


Dans le château royal, tout le monde avait déjà commencé le deuil de la reine. Mais lorsque les gardes revinrent en portant Elsa endormie, et en apprenant qu'elle n'était pas morte, ce fut un brouhaha de cris de joie, de hourras et de danses improvisées, qui se répandit comme une traînée de poudre jusque dans les rues de la ville lorsque la nouvelle se répandit, jusqu’à devenir une véritable explosion de joie collective. Corsam s’empressa d’interroger les gardes sur ce véritable miracle, et ces derniers lui expliquèrent qu’ils avaient trouvés la reine ainsi, avec ce mystérieux personnage à ses côtés, sans nul doute son sauveur. D’ailleurs, ce dernier attendait dans le salon, car il voulait apparemment le voir. A la fois avide de le remercier et d’en apprendre plus, Corsam alla donc à la rencontre de ce héros sortit d’on ne sait où, suivit bien vite de Raiponce et Flynn ainsi que de Grand-Père, Kristoff préférant rester avec Anna le temps qu’elle se réveille mais assurant qu’il viendrait avec elle en personne le remercier chaleureusement pour avoir sauvé la vie de sa belle-sœur.


C’est dans cet était d’esprit à la fois joyeux et curieux que le petit groupe entra dans le salon. Celui qu’ils étaient venus saluer se tenait devant la fenêtre, son haut de forme et son manteau de cuir noir étant accroché à un fauteuil. D’une main, il tenait sa canne, de l’autre une tasse de thé qu’il semblait dégustée avec un plaisir non dissimulé. En tout cas, il portait des gants de cuir noir. La lumière du soleil de cette matinée maintenant bien entamée empêchait de voir distinctement son visage. Corsam fut le premier à prendre la parole :
« Monseigneur, je ne sais pas qui vous êtes, mais…
— Corsam, enfin, depuis quand utilisez-vous de telle formule de politesse envers moi ?  le coupa l’inconnu. Si j’avais des titres de noblesse qui expliquait cela, je crois que je le saurais. Je crois que c’est le changement de tenue qui fait ça…
Il se tourna vers le groupe, sourire au lèvre, levant sa tasse à leur santé. Il se retint de rire quand il vit le visage surpris de Corsam, ébahis en se rendant compte de la personne qui se tenait en face de lui. A l’inverse, Raiponce et Flynn ne comprenait pas ce qui provoquait chez le souverain de Fonlmosse une telle émotion devant cet étrange personnage, qui leur étaient totalement inconnue.
— Jo…Jonathan ? balbutia le vieil homme. Mais…comment ? Tu devrais être…
—…mort ? Eh bien, je pensais que vous aviez des sources bien plus fiables, mon bon ami. Même si il est bien vrai que j’ai eu une période assez difficile, ironisa le maraudeur. Mais j’aurais tout le temps de tout vous expliquer, après que vous m’ayez présenté à ceux qui  vous accompagnent.
— Heu…oui oui, bien sûr, où avais-je la tête… dit Corsam comme si il se réveillait, apparemment chamboulé par la réapparition soudaine de Jonathan.
Décidément, deux miracles en si peu de temps, c’est était peut-être trop pour son vieux cœur fragile ! 


Il n’eut pas le temps de continuer que Raiponce parla à sa place.
— Princesse Raiponce, de Corona, et voici mon mari, Flynn Rider…ou Eugène pour les intimes, dit la jeune femme en riant devant l’agacement de Flynn.
— Votre majesté, c’est un honneur, répondit Jonathan en s’inclinant et en baisant la main de Raiponce, ce qui la fit fortement rougir sur le coup.
— Cet honneur est partagé, monsieur…
— Valdix, Jonathan Valdix. Quand à vous monsieur Rider, votre réputation vous précède.
— Au grand damne de mes beaux-parents…soupira Flynn.
— Je comprends…la réputation, une fois que vous l’avez, elle vous colle à la peau comme une sangsue…enfin, pour certain c’est en bien, pour d’autre en mal. En tout cas je suis heureux de vous voir, car je suppose que votre père n’est pas loin, princesse ?
— En effet, répondit Raiponce, pourquoi donc ?
— Car je suis dans le regret de vous dire que Corona va bientôt subir une attaque de grande envergure. 
Tous écarquillèrent les yeux devant le calme que gardait Jonathan après une annonce d’une telle gravité, alors qu’il finissait sa tasse de thé,  la déposant sur une table basse avant de reprendre ses affaires du fauteuil où il les avaient déposés.
— Mais…comment êtes-vous au courant ?! s’exclama Raiponce, essayant de s’assurer qu’elle avait bien compris ce que Jonathan avait dit.
— Disons que j’ai mes sources. Mais je vais tout vous expliquer, car il y a eu du changement : les vieilles règles ne s’appliquent plus. »


Après cette phrase plus qu’énigmatique, il leur demanda de le retrouver dans quelques instants, il devait préparer les cartes nécessaires à ses explications. Tous sortirent, Corsam allant voir comment se portait Elsa et Anna, Raiponce et Flynn allant chercher Durek Calridor. Seul Grand-Père resta quelques instants de plus, fixant Jonathan d’un regard interrogateur, comme si il avait l’impression que le jeune homme cachait quelque chose. Un doute l’envahissant, il décida d’aller examiner  les lieux où le combat avait eu lieu.


Pendant ce temps, Anna commençait doucement à se réveiller, sous le regard bienveillant de son mari, qui s’empressa de lui annoncer la bonne nouvelle :
« Ça va mon cœur ?
— Oh mon dieu Kristoff…quelle heure est-il ?
— L’heure n’a aucune importance, il faut absolument que…
— Comment ça l’heure n’a aucune importance ! s’emporta-t-elle. Tu te rends compte de ce que tu dis ?! Elsa est…est…
— Vivante, Anna. Elsa est vivante et en parfaite santé. Mais pour l’instant tu ne peux pas la voir, elle doit se reposer, elle en a bien besoin.
Anna resta figée. Elle ne savait pas si elle était en train de rêver, ou si justement au contraire elle s’éveillait d’un cauchemar enfin finit.
— Elsa va bien ? Mais comment ?! Oh et puis peu importe, c’est merveilleux ! s’exclama telle en serrant le montagnard contre elle.
— Ah mon avis si tu veux des réponses, tu devras aller directement aller à celui qui l’a sauvé, expliqua Kristoff.
— Et comment, allons s’y ! dit Anna en se levant.
— Pas si vite, habille toi au moins, tu es encore en pyjama »  fit remarquer le montagnard en éclatant de rire.


Kristoff appliqua lui-même le conseil qu’il venait de donner à son épouse, et en peu de temps ils furent prêt. Sortant de la chambre, Gerda leur indiqua l’endroit où se trouvait celui qui avait sauvé sa sœur. En entrant, Anna fut accueillie par un câlin de Raiponce, trop contente de la revoir. Corsam lui adressa un petit sourire gêné, à cause du fait qu’il lui avait administré le somnifère sans même la prévenir, mais elle lui rendit son sourire, d’un air qui signifiait qu’elle ne lui en voulait pas. Une table avait été dressée, où des cartes avaient été déposées en nombre. Penché dessus de manière grave, Calridor discutait avec un autre homme qu’Anna supposa être celui dont tout le monde parlait comme le sauveur de sa sœur. L’entendant approcher, le souverain de Corona releva la tête :
« Princesse Anna, vous êtes de retour parmi nous ! dit-il enjoué, essayant de dissimuler la crainte sur son visage.
— C’est un plaisir pour moi aussi de vous voir votre altesse. Tout comme cette prodigieuse personne…je ne sais quoi dire, vous avez sauvé Elsa…comment vous remercier ?
— Venant de vous Anna, un simple merci et un sourire feront amplement l’affaire.
Jonathan releva à son tour son visage des cartes, permettant enfin à Anna de le reconnaître. Elle resta bouche bée devant lui, se demandant si c’était une hallucination ou si il était bien là devant elle.
— Mais…comment…vous…
— Je crois que je vais l’entendre souvent celle-là, ironisa Jonathan en revenant à ses observations cartographiques.
— On a organisé des funérailles, Elsa a même créé un mémorial à votre effigie…et vous réapparaissez comme ça, en sortant de nulle part ! C’est miraculeux ! s’enthousiasma-t-elle. Mais si vous aviez survécu, pourquoi ne pas être arrivé plus tôt ?
— J’aurais pu, mais il y a eu quelques…contretemps.
Il souleva un peu le bas de son pantalon, laissant voir une partie de la cicatrice qui serpentait sur son mollet. Sur le coup, Anna se sentit un peu gênée.
— Je suis désolé, je ne voulais pas…enfin ce n’étais pas un reproche, c’était…
— Allons, je le sais bien Anna, vous croyez que moi j’aurais eu quelle réaction si une personne que je connaissais bien était déclarée comme morte, et d’un coup revenait comme si de rien n’était ?
— Vous je ne sais pas, mais moi je sais ce que je ferais sans hésiter !
Anna fit un petit câlin à Jonathan, trop contente de le revoir, le prenant par surprise, ne s’attendant pas du tout à un tel geste, et provoquant l’hilarité général lorsqu’il se mit à rougir en regardant Kristoff avec un air un peu gêné. Celui-ci haussa les épaules en riant. Lorsqu’Anna s’écarta, le montagnard vint lui aussi saluer le revenant.
— Tu sais que tu as nous a manquer ?
— Je m’en doutais, mais pas à ce point pour ne pas te mentir…
— Jonathan, après tout ce que tu as fait, pour moi c’est comme si tu faisais partit de la famille. Et je pense pouvoir t’assurer que je ne suis pas le seul à partager ce sentiment.
Le maraudeur fut pris de court par cette révélation, au point que des larmes de reconnaissance commencèrent à perler.
— Je…je sais pas quoi dire…
— En tout cas ça fait plaisir de te revoir mon vieux !
— Moi aussi je suis content de te revoir le montagnard ! le taquina Jonathan.
— Et au fait…c’est pourquoi tout ça ? demanda Anna, curieuse, en désignant amoncellement de plans de Corona et de Madargue déposée sur la table.
— C’est une affaire bien sombre…déclara Calridor…à croire que lorsque l’on réussit à sortir la tête de l’eau, c’est pour mieux replonger.
— Que voulez-vous dire ? l’interrogea Kristoff.
— Les explications viendront quand tout le monde sera là, je préfère ne pas me répéter mille fois, un seul discours bien construit sera plus bénéfique que plusieurs trop court pour tout raconter » expliqua Jonathan.


Alors qu’il terminait sa phrase, une voix qui n’avait pas donné signe de vie depuis bien longtemps se fit entendre :
« Et bien il y a du monde, ça fait plaisir de tous vous voir ! Par contre je sais pas pourquoi, mais je me sens tout chose…j’ai raté quoi ?
Tous les yeux se tournèrent vers  la porte, et les visages s’illuminèrent d’une joie non dissimulée en reconnaissant celui qui venait  apparaître, ou plutôt de réapparaître.
— Olaf ! s’écria Anna.
Elle prit le bonhomme de neige dans ses bras, vite rejointe par Raiponce dans un gros câlin collectif qui ne manqua pas d’attendrir toutes les autres personnes présentes. Soudain, le visage de Corsam s’illumina d’un sourire malicieux.
— Une minute, Olaf possède un lien très fort avec Elsa, si j’ai bien tout compris ?
— En effet, lui répondit Kristoff, puisque c’est elle qui l’a créée…et c’est pour ça que lorsqu’elle fut au plus mal, il redevint un simple bonhomme de neige.
— Donc, si Olaf est redevenu lui-même, cela veut dire que…
—…Elsa va bientôt se réveiller ! s’exclama Anna, ne pouvant plus contenir sa joie.
— Vous devriez-vous dépêcher, il ne faudrait pas manquer ça, fit remarquer Jonathan.
— Attendez, vous ne venez pas ? lui demanda Anna, légèrement inquiète de cette réaction assez inattendue, en connaissant les sentiments qu’il avait pour sa sœur.
— Ne prenez pas un air aussi attristée, j’ai juste encore deux-trois petites choses à régler, expliqua le rôdeur en croisant ses mains dans son dos. Mais je vous assure que j’irais la voir le plus tôt possible.
— Vous avez intérêt ! Vous n’imaginez pas à quel point cela lui fera plaisir de vous voir !
— Laissons-lui déjà le temps de se remettre de ses émotions, vous ne croyez pas ? Parce que après l’expérience assez traumatisante qu’elle vient de subir, je ne sais pas si l’arrivé d’un revenant lui sera si bénéfique que ça.
— C’est vrai que vu sous cette angle…
— Allez, filée, je ne voudrais pas que vous ratiez son réveil ! » termina Jonathan en souriant, regardant tout le monde se hâter vers la chambre de la reine.


Une fois qu’il fut sûr que tout le monde était bien partit et assez loin, son visage passa de la joie à l’anxiété. Il enleva ses gants et regarda ses mains, qu’il avait délibérément cachées dans son dos : en effet, des arcs électriques apparaissaient du bout de ses doigts. Il essaya de se concentrer, mais plus il y pensait, moins il y arrivait, et plus l’intensité de l’électricité augmentait.
« Je ne vous connaissais pas ces capacités, Jonathan. Il semblerait que votre séjour dans les cellules de Guzbad est eu des effets...inattendus.
Le maraudeur sursauta en entendant cette voix sortit de nulle part. Il se retourna vivement, et aperçu sur le pas de la porte Grand-Père, qui l’observait, intrigué.
— Oh, je pensais que vous étiez allé avec les autres voir la reine pour son réveil…
— J’aurais tout le temps d’allé la saluer. Je me suis rendu au clocher, pour examiner le cadavre de votre adversaire. Je dois bien vous avouer que j’ai été surpris de reconnaître sur son corps les marques caractéristiques que laissent les éclairs. Mais maintenant, après ce que je viens de voir, je comprends mieux.
Jonathan serra les poings, essayant de contenir les petits éclairs bleutés crépitants qui jaillissaient. Peu à peu, il finit par en reprendre le contrôle, mais non sans mal.
— Je comptais en parler, mais seulement quand…
—…quand vous auriez parfaitement réussi à les maîtriser ?
— Comment avez-vous deviné ?
— Allons, je ne suis pas né de la dernière pluie, répondit le vieux troll en souriant. Dites-moi, depuis combien de temps possédez-vous ces nouveaux pouvoirs ?
— Depuis quelques jours, tout au plus. J’ai à peine eu le temps d’en apprendre le fonctionnement…au début, j’ai eu quelques problèmes pour les maîtriser, mais lorsque je suis revenu à Arendelle, ils avaient disparus, et je pensais en être totalement maître. Malheureusement, il semblerait que je sois encore bien loin de les contrôler parfaitement…quand j'ai cru qu'Elsa était morte, j'ai...
Grand-Père s’approcha de Jonathan, et lui adressa un regard compatissant pour essayer de le rassurer.
— Mon ami, allons, je sais que la situation était urgente, mais à quoi vous vous entendiez ? Elsa possède ce genre de pouvoir depuis sa naissance, et il lui fallut toutes ces années  pour apprendre à parfaitement les contrôler. Je sais bien les progrès remarquable qu’elle a fait en votre compagnie et grâce à votre enseignement, mais pensez-vous vraiment que vous alliez y arriver en quelques jours ?
— Je sais…mais le pire, c’est que mes précieux conseils, mes méthodes de contrôle que je lui ai appris, bref tout ce que j’ai pu lui apprendre…je n’arrive pas à l’appliquer sur ma propre personne. Je ne pensais pas que ce serais aussi difficile, c’était vraiment une attitude…
—…égocentrique ? Non, car vous avez été pressé par le temps, il vous fallait une solution rapide et efficace, vous n’aviez pas tellement le choix. Dans d’autres circonstances, cela aurait relevé d’un acte stupide, mais ici je peux affirmer que nous pouvons parler de bravoure.
—Vous ne comprenez pas…vous avez vu les ravages sur le corps de Selden…imaginez que je perde le contrôle, et que je blesse quelqu’un…
—C’est donc pour ça que vous n’êtes pas allez assister au réveil d’Elsa...et que vous portez des gants. C’est étrange, mais vous avez exactement le même comportement qu’elle quand elle ne maîtrisait pas ses pouvoirs. Elle aussi avait peur, et je dois bien avouer que je ne partageais pas la solution de ses parents, même si ils voulaient le meilleur pour elle. Alors croyez-moi : la solitude que vous êtes en train de chercher n’est pas la solution, au contraire, elle ne fera qu’empirer votre état. Et puis d’un côté, elle est la mieux placée pour vous aider. Après tout, vous lui avez bien apprit à contrôler ses pouvoirs, pourquoi ne pourrait-elle pas réussir avec vous ?
— Vous avez surement raison, répondit le rôdeur en soupirant.
Jonathan se sentit rassuré par les paroles du sage être de pierre.  Cependant, le vieux troll ne put contenir sa curiosité.
— Je suis par contre très intrigué, car quand vous évoqués de vos nouveaux pouvoirs, vous en parlez comme si c’était une machine…
— Ecoutez avec tout le respect que je vous dois, j’appliquerais tous vos conseils…mais laissez-moi au moins allez à mon rythme. Il y a des choses qui sont plus ou moins facile à dire que d’autres.
— Je comprends Jonathan. Prenez votre temps. Mais n’oubliez pas : la peur sera votre plus grand ennemi, comme la solitude. Bien, nous y allons ? demanda Grand-Père en indiquant la direction du couloir.
— J’irais…plus tard. Je vous le promets.
— Comme vous voudrez. Mais n’oubliez pas ce que je vous ai dit. Oh mais avant, juste une toute dernière chose : comment avez-vous guérit Esla ?
— Un pétale de fleur de soleil.
— Vraiment ? Je croyais qu’elles avaient disparues…
—C’est une longue histoire…
— Oui, vous nous raconterez tout ça plus tard » termina Grand-Père en sortant de la pièce.


Jonathan resta un instant à observer son reflet dans la vitre de la fenêtre ensoleillée. Il se recoiffa un peu, ajusta le col de sa chemise…et finalement, ne put résister au besoin de regarder l’objet de ses craintes. Il déboutonna un peu sa chemise et son gilet, pour laisser nu son pectoraux gauche. A l’endroit où se situe normalement le cœur, il y avait désormais une pièce de métal ronde, comme soudé à sa peau, formant un cercle autour d’un assemblement de rouages, cliquetant comme une horloge, protégé par un morceau de verre, et dont l’intérieur diffusait une légère lumière bleuté. Jonathan caressa la surface polie, et une question lui trottina dans la tête : Hans lui avait dit qu’il ne pouvait rien faire, car ce n’étais qu’un simple humain. Mais jusqu’à quel point pourrait-il aller à perdre son humanité pour pouvoir agir ?


Pendant ce temps, Elsa sortait lentement de sa torpeur. Elle ouvrit les yeux, sa vision d’abord trouble s'éclaircissant, lui permettant de distinguer peu à peu les nombreux visages qui la scrutaient d’un air bienveillants. Et entre tous, elle n’eut aucun mal à voir celui d’Anna, penchée sur elle, tellement heureuse qu’elle en avait les larmes aux yeux. Elle ne savait pas quoi dire, mais au final elle n’avait pas besoin de mot, et se jeta au cou d’Elsa. Elles sanglotèrent ensemble, submergées par le bonheur de se retrouver, à la fois comme si elles ne c’étaient pas vu depuis des années et comme si elles c’étaient quittées la veille.
« Anna, laisse là un peu respirer enfin ! pouffa Kristoff, dont les yeux  s’embuaient de larmes.
Mais Anna ne l’écoutait pas, et Elsa enlaça encore plus sa sœur contre elle. Un silence paisible s’installa, tout le monde ayant les larmes aux yeux  jusqu’au moment où Anna réussit à articuler quelques paroles :
— Oh Elsa…je croyais que…enfin, tu…
Elsa posa un doigt sur les lèvres de sa sœur.
— Je sais Anna, moi aussi j’ai cru que c’était finit…bien que je ne me souvienne pas de grand-chose de ce qui s’est passé là-haut, dit-elle en désignant le clocher d’Arendelle à travers la fenêtre. Il y avait Jack Forester, qui en réalité était une espèce de monstre, une goule horrible…et puis il y a eu cet homme encapuchonné, il a combattu la goule…et puis après c’est beaucoup trop flou, tout s’embrouille dans ma tête.
— Ce n’est pas grave Elsa, le plus important c’est que tu sois en vie, répondit doucement Anna.
— Anna, je suis tellement désolé…comment est-ce que j’ai pu oser essayée de…
— Ah non, je t’interdis de dire ça ! Ce n’était pas toi, tu étais comme possédée, je sais que jamais tu ne me ferais le moindre mal.
— Oh Anna…répondit Elsa en essuyant tendrement les larmes de bonheur qui coulaient sur les joues de sa sœur.
Pendant ce temps, Olaf essayait deseperement de monter sur le lit, trop haut pour lui. Riant en le voyant ainsi, Elsa le souleva et l'assit à coté d'elle.
— Mon pauvre Olaf, je suis désolé que tu es eu à subir un tel état pendant si longtemps.
— C'est surtout pour toi que ça eu du être dur, moi je ne sentais rien, c'est comme si je dormais...
— C’est  impressionnant la vitesse à laquelle vous avez récupéré, fit remarquer Corsam. Je me demande bien ce que Jonathan vous a fait boire pour…
Il eut envie de se donner une gifle quand il se rendit compte de ce qu’il venait de dire, surtout en voyant Elsa soulever un sourcille intrigué.
— Enfin Corsam, qu’est-ce que vous nous racontez là ? Jonathan est…
— Allons Elsa, tu es encore un peu faible, tu as surement mal compris, répliqua Anna. Elle tenait à ce que l'annonce du fait que Jonathan soit encore vivant soit faite par l’intéressé. 
— Tu as surement raison, répondit Elsa en baillant. Je me sens de mieux en mieux en tout cas.
— Le pouvoir de guérison des fleurs de soleil est vraiment surprenant, dit Grand-Père en entrant dans la chambre.
— Je croyais que la dernière existante était celle qui avait sauvé ma mère ? répondit Raiponce, surprise de la remarque du troll.
— Et bien il semblerait que le sauveur de notre chère Elsa est plus d’un tour dans son sac. En tout cas, au vu de votre rétablissement si prompt, vous serez en pleine forme dès cet après-midi mon enfant. »


Et le vieux troll avait vu juste : Elsa fut complètement rétablie à la fin de la journée. Elle fit une brève apparition au balcon du palais, pour confirmer la rumeur de son état : elle y reçut une véritable ovation de tous les habitants, qui organisèrent une grande fête pour fêter le retour de leur reine. On essaya tant bien que mal de lui résumer la situation, mais il y avait de nombreuses zones d’ombres dans le récit des derniers événements que seule la personne qui l’avait sauvée pouvait connaître. Et elle avait l’étrange impression qu’on essayait justement de lui cacher son identité. Même Anna restait assez évasive sur le sujet. Le soir tomba sur Arendelle, alors que les festivités semblaient de pas vouloir cesser. Elsa avait remarquée que Calridor, Raiponce et Flynn semblaient très préoccupés. Mais c’était peut-être une affaire de nature personnelle, qui ne la regardait pas. S’ils avaient besoin de son aide, ils savaient qu’ils pouvaient venir la trouver quand ils le voulaient.


Le soleil d’été commençait doucement à tomber, et une à une les première étoiles s’allumaient telles des bougies de lumière blanche. Elsa rencontra Kai au détour d’un couloir, qui tout, en s’inclinant lui dit avec un immense sourire :
« Majesté, je suis heureux de vous voir enfin sur pied.
— Je vous remercie Kai, répondit la reine en lui souriant.
— Ecoutez, je sais que vous venez de vous remettre d’une épreuve assez difficile…mais pourriez-vous allée toucher deux mots à monsieur Valdix ? Voilà que depuis son arrivé, je retrouve dans sa chambre des traces de brûlures, surement laissé par des cigares. Il a peut-être adopté une tenue de gentleman, mais il n’en a toujours pas les manières.
— Kai, est-ce que j’ai bien entendu le nom que vous avez prononcé ? lui demanda Elsa avec un air surpris.
— Et bien… oui votre majesté, je parle bien de monsieur Valdix, répondit Kai, quelque peu surpris à son tour par la question de la jeune femme. Je pensais que vous étiez au courant de sa présence, c’est quand même lui qui vous a sauvé.
Elsa n’en revenait toujours pas de ce que le fidèle majordome était en train de lui raconter. Jonathan était vivant ? Pourquoi diable ne lui avait-on rien ?! Et qui plus est, pourquoi lui n’était pas venu la voir ?
— Votre majesté ? Quelque chose ne va pas ?
— Heu non, non, merci Kai, tout va très bien. Je vais…aller immédiatement voir Jona…heu je veux dire monsieur Valdix pour résoudre ce problème.
— Merci beaucoup votre majesté. »


Alors qu’il n’avait pas fini sa révérence, Elsa se dirigea d’un pas rapide vers la chambre que Kai lui avait désignée comme étant celle qui avait été attribuée au Jonathan. Elle croisa Grand-Père, qui fut intrigué par son allure si pressé. Voyant Kai, il alla lui demander ce qui la mettait dans un tel état. Lorsque le majordome lui expliqua ce qu’il venait de révéler sans le vouloir à la reine, Grand-Père s’empressa d’essayer de la rattraper de ses courtes jambes.


Elsa quant à elle était arrivée devant la porte de la chambre de Jonathan. Elle hésita un instant à frapper : peut-être avait-il une bonne raison de rester aussi distant avec elle pour l‘instant ? Alors qu’elle allait prendre la décision de partir, elle remarqua que la porte était entrouverte. Sa curiosité fut piquée au vif. Non, enfin, une personne de son rang ne devait pas faire ça…oh et puis après tout, il n’y avait personne alentour, elle pouvait bien se permettre de jeter un coup d’œil à l’intérieur. Pourvu qu’Anna ne l’apprenne pas, sinon elle en entendrait parler jusqu’à la fin de ses jours. Elle poussa donc doucement la porte, et entra dans la chambre. Des bougies avaient été allumées et posées sur une table juste devant la fenêtre, ou étaient placés d’étranges outils, du même style que ceux qu’utilisent  les horlogers. Elle eut tôt fait de remarquer aussi les fameuses traces de brûlures dont Kai lui avait parlé. Mais lorsqu’elle les observa de plus près, elle comprit vite que ce n’était pas à cause d’un cigare ou d’une pipe, la trace étant bien trop étendue.


Plongé dans ses pensées, elle n’entendit pas Jonathan qui était revenu.
« Majesté ?
Elsa sursauta, rougissant d’avoir été ainsi prit sur le fait. Mais rapidement, ce fut la joie et la surprise qui prirent le relais. Était-ce la réalité ou un rêve ? Non, c’était bien la réalité,  il était bien là, celui qu’elle avait tant pleuré. Elle ne savait pas quoi faire, si elle devait lui sauter au cou ou juste lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, ou faire les deux en même temps. La situation était tellement inattendue et inespérée qu’elle n’arriva pas à trouver ses mots.
— Jonathan, combien de fois faudra-il que je vous répète de m’appeler Elsa ? lui dit-elle en souriant.

Il avait quelque chose de changer. Pas seulement ses habits, qui comme l’avait fait si bien remarqué Kai, lui donnait un air un peu plus distingué, moins baroudeur.  Ce n’était pas non plus sa barbe ou ses cheveux…ou ses yeux couleur de brume, toujours aussi magnifiques. Non c’était autre chose, dans son attitude, sur l’expression de son visage, une espèce d’anxiété palpable qu’il essayait de dissimuler tant bien que mal. En tout cas, il semblait aussi gêné qu’elle de cette situation embarrassante, et lui non plus ne savait pas quoi dire ou faire.
— Au moins une fois de plus, se contenta-t-il de répondre en lui rendant son sourire.
— Je suis tellement heureuse de vous revoir, après tout ce temps…c’est un véritable miracle.
— Pour moi aussi, c’est un réel plaisir que de vous voir ainsi remise et en pleine forme.
— D’après ce que j’ai compris, vous y avez beaucoup contribué. Et je dois dire que je ressens la même chose à votre égard…
— C’est-à-dire ?
— Je vous croyais mort…comment avez-vous réussi à survivre ?
— Disons que j’ai eu une aide… inespérée. Je savais que quelque part, une personne m’attendait.
Il baissa soudain les yeux, comme si il regrettait ce qu’il venait de dire.
— Jonathan ? Il y a un problème ?
— Je…je crois que, cependant, nous devrions garder une relation strictement amicale, bafouilla-t-il, comme si on avait dû lui arracher ces mots de la bouche.
— Que voulez-vous dire ?
— Elsa, vous savez très bien de quoi je veux parlez. Notre relation…n’aboutira à rien de bon. Je l’ai compris il y a peu de temps, alors que j’étais enfermé dans le plus sombre cachot qu’il m’est été permis de voir.
— Comment ? Mais enfin expliquez-vous, je peux faire quelque chose pour vous aider ?
— C’est…compliqué. Je ne dis ça que dans votre intérêt et le mien…
— Vous n’êtes absolument pas un problème pour moi, le coupa-t-elle, s'inquiétant pour lui. Qu’est-ce que vous essayez de me cacher ?
— Rien du tout. Maintenant je vous demanderais de sortir de cette chambre, je vous pensais plus adulte que votre sœur, pour farfouiller de la sorte dans les affaires des gens, répondit-il sèchement.
— Jonathan attendez !


Alors que le jeune homme se dirigeait d’un air contrarié vers la sortie, Elsa tenta de le retenir en lui attrapant la main. Seulement, elle ne réussit qu’à lui arraché son gant, provoquant chez le maraudeur une peur indescriptible.
— Elsa…s’il vous plait…rendez-moi mon gant.
La reine se rappela avoir déjà vécue cette situation, sauf que cette fois elle était à la place d’Anna à l’époque, et Jonathan à sa place.
— Dites-moi ce qui se passe. Si ce n’est pas en tant qu’amie que je vous le demande, considérez que je vous le demande en tant que reine. Et donc que c’est un ordre.
— Je l’ai déjà dit au vieux troll, et je vous le dis à vous aussi, je ne veux pas en parler maintenant. Mon gant, maintenant !
— Je ne sais pas ce qui vous met dans un tel état, mais vous ne devez pas garder ça pour vous…
— J’ai dit plus tard !


Un éclair jaillit de la main de Jonathan, certes pas assez puissant pour détruire le mur, mais au moins assez pour y laisser une belle trace cramoisie. Son visage devint pale, et il recula lentement, tenant sa main, comme si il voulait contenir ainsi les arcs électriques crépitants qui apparaissaient. Elsa comprenait enfin tout : son attitude distante, les éclairs dans le clocher, tout prenait enfin un sens. Il était en train d’avoir exactement le même comportement qu’elle envers Anna, il avait simplement peur de la blesser. Et bien qu’elle ne savait pas du tout d’où il sortait ses nouveaux pouvoirs, elle devait l’empêcher de faire les mêmes erreurs qu’elle. Il l’avait aidé, c’était à son tour de lui rendre la pareil. Elle gela ses pieds afin de l’empêcher de s’enfuir, et s’approcha doucement pour essayer de le calmer.
— Ecoutez, je sais ce que vous ressentez, mais la peur ne fera qu’aggraver les choses.
— Non, n’avancez pas ! Je ne veux pas vous faire de mal !
— Je sais que vous ne m’en ferez pas. J’ai confiance en vous, alors ayez confiance en moi.
Elsa se rapprocha de plus en plus, et finit par saisir la main ganté de Jonathan. Voyant le courage dont elle faisait preuve face à lui, Jonathan commença peu à peu à se calmer. Les arcs électriques finirent par s'estomper. Une fois qu’elle fut sûre qu’il n’y avait plus de danger qu'il ne fuit, la jeune femme fit disparaître la glace qui le retenait, et l’aida à s’asseoir sur le bord de son lit. Elle se plaça à côté de lui, essayant de le réconforter alors que Jonathan fondait en larme, vidant toute l’anxiété et la peur qu’il avait accumulé jusque-là. Il avait besoin qu’on l’aide, et au fond d’elle-même, Elsa se jura qu’elle n’allait pas le laisser tout seul. Il était comme un enfant à qui il manquait une oreille attentive pour l'écouter et le comprendre.
— Je…je suis…
— Chut, vous n’avez pas besoin de vous excuser.  Je connais ce sentiment d’impuissance, j’ai vécu pendant des années avec, sans pouvoir rien faire. Mais ce n’est pas en rejetant les autres que vous réussirez à vous en sortir ou les protéger, j’ai cru que c’était la seule solution, mais au final cela ne fait qu’aggraver la situation. Vous m’avez aidé à maîtriser mes pouvoirs, c’est à mon tour de vous aider à contrôler les vôtres. »


Elle posa une main rassurante sur son épaule, avant de sortir de la chambre, certaine  que Jonathan n’essaierait plus de s’enfuir. Elle y veillerait personnellement. En sortant, elle ne remarqua pas Grand-Père qui c’était caché, observant la scène en soupirant de soulagement en voyant que la situation c’était arrangée. Elsa sentait monter en elle un doute après ce que Jonathan lui avait dit, à propos du fait qu’il voulait juste qu’il reste en bonne entente, mais sans plus. Il ne ressentait vraiment  rien de plus pour elle ? Et elle finalement, était-ce réellement de l’amour qu’elle ressentait pour lui, ou juste une amitié sincère ? Peut-être avait-elle agit comme Anna, et c’était laissé emporter par ses sentiments, au point de ne pas en voir la vraie nature. Mais après tout, c’était aussi bien comme ça. A ce niveau, elle se suffisait à elle-même. Et puis elle avait sa sœur, sa chère Anna, et si elle était heureuse, elle l’était aussi. C’était tout ce qui importait à ses yeux. Et même si au fond d’elle, elle ressentait une légère déception, elle se dit qu’avec le temps, cela passerait, et qu’elle finirait par ne plus y penser…ou du moins elle essayait de s’en convaincre.


Dernière édition par Lhysender le Ven 03 Juil 2015, 11:16, édité 3 fois

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Jeu 25 Juin 2015, 17:01
AAAAAH ! IL A OSE !!! :tronçonneuse:

*tousse*

C'était un très bon chapitre, j'ai adoré lire les réactions des gens lorsqu'ils ont découvert que Jonathan était en vie ! Pareil pour ses parents d'ailleurs. Very Happy
Par contre, j'ai trouvé ta description d'Elsa un peu étrange dans ce chapitre.
Déjà pour le coup des baffes alors qu'il lui a dit de s'endormir, je ne vois pas où est le problème. Et puis, cela faisait plusieurs mois qu'il ne s'étaient pas vus, pourtant cela ne se voit pas dans leurs retrouvailles, les premières paroles d'Elsa ont été de le rappeler à l'ordre. Avec ses gants, Jonathan ne pouvait pas la blesser, non ?

Enfin, ce n'est qu'un détail. C'était un très bon chapitre comme toujours, donc comme on dit : vivement la suite Razz
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Jeu 25 Juin 2015, 18:39
Je verrais ce que dise les autres,  mais je pense de toute façon qu'il faudra que je modifie un peu ce chapitre. 

Après,  ce sera sûrement en même temps que le chapitre 8, parce que vu ce qui m'attend ce weekend,  j'aurais sûrement pas l'esprit à écrire...

En tout cas merci de ton commentaire Katopriss, je prend bien note de tes remarques Very Happy.

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Jeu 25 Juin 2015, 22:35
Chapitre lu!^^
Alors: il y a vraiment plein de super trucs.
C'est déjà plus joyeux que le précédent chapitre (il faut le souligner Razz ).
Donc si j'ai bien compris, Jonathan s'est implanté cette machine pour pouvoir affronter les créatures de Guzbad, et du coup il commence à perdre le contrôle de ses pouvoirs? Mais c'est une super idée ça! Le coup de l'inversion des rôles entre lui et Elsa est vraiment génial! cheers
Hâte de voir ce que ça va donner par la suite.^^
Je suis vraiment heureux pour Jonathan quand il est avec Elsa, Anna, Kristoff, Corsam et tout ce petit monde car pour la première fois dans sa vie, il a des amis.
Toute sa vie il a vécu seul, rejeté, incompris des autres, rôdant à travers les terres seul avec ses pensées noires... Donc, je ne sais pas, ça me fait vraiment chaud au cœur de le voir avec des gens avec lesquels il se sent vraiment bien. En adoration
Et puis j'attends aussi avec impatience le moment où il leur expliquera tout sur l'attaque de Coronna. Je sens bien venir un truc à la Gouffre de Helm où ils vont tous partir là bas sauf l'un d'entre eux qui va partir chercher du secours et arriver au moment le plus désespéré pour sauver la situation en lançant une charge de cavaliers de lumière!!!...... Ou alors je m'emballe complètement là. Razz
Mais par contre, il y a quand même quelque chose d'un peu dommage dans ce chapitre: les réactions des personnages. Elles ne sont pas assez développées: Elsa vient quand même de réchapper de justesse à la mort, donc je pense que les retrouvailles avec Anna pourraient être encore plus poignantes. Et de même pour celles avec Jonathan. J'ai trouvé qu'ils réagissaient à peine en apprenant qu'il était toujours en vie.
Il faudrait peut-être que tu approfondisses un peu plus leurs réactions.^^
Mais à part ça, c'était vraiment un super chapitre et je boue vraiment d'impatience de voir la suite! bravo
Dommage, puisqu'apparemment tu vas mettre du temps à la poster.:/

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You no longer live as cattle:
Will you rise and join the battle?
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But wolves will never lose their freedom.
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Piercing the sky with scarlet vengeance,
Bloody the bow and arrow in crimson,
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Ven 26 Juin 2015, 09:26
Merci de ton commentaire M.B Very Happy .

Je prend bien tout en note et je vais modifier le chapitre le plus vite possible pour l'améliorer, parce que là c'est un peu...difficile à la maison, donc je ne sais pas quand je pourrais poster la version améliorée, ainsi que le chapitre 8.

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Sam 27 Juin 2015, 14:19
J'ai lu ton chapitre. Very Happy

Alors, pour commencer, j'ai bien aimé le coup de la machine implanté à la place du cœur. Très bien trouvé ! bravo
Après, l'inversion des rôles est juste géniale, il faut le reconnaître. C'est vraiment une super idée. Smile

Par contre, nom d'un chien c'est ma toute première critique négative !

Le rythme est trop rapide, je trouve. La réaction des personnages est à mon avis pas très réaliste. D'ailleurs, mais ça je m'en rends compte seulement maintenant. Je trouve au final que la relation Elsa-Jonhatan est allée trop rapidement. Je vois mal Elsa tomber si facilement amoureuse en fait.

Bres, malgré cela c'est tout de même un excellent chapitre. J'attends la suite de pied ferme ! bravo
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Sam 27 Juin 2015, 14:50
Merci de ton commentaire Micky, je vais essayer de le reposter au plus vite.

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Ven 03 Juil 2015, 11:15
Voilà le chapitre 8. J'en profite aussi, j'ai reposter le chapitre 7 auquel j'ai changé deux-trois petites choses, j'espère donc qu'il sera un peu mieux.

Bonne lecture  Very Happy

Chapitre 8 : le contrebandier

Darzhar et Ulryn montaient les imposantes marches de pierres qui menaient aux gigantesques appartements de Guzbad, anciennement ceux du roi de Madrague. Deux ur-ghuls en tenue de combat gardaient les lourdes portes de fer. Lorsqu’ils virent arrivés les deux généraux, ils s’inclinèrent et les laissèrent entrer. La pièce était plongée dans une semi-obscurité pesante, et l’air était empli d’une atmosphère étouffante. Devant la fenêtre, dont filtraient quelques pâles rayons de lumière à travers les rideaux en lambeaux, Guzbad était assis en tailleur, en pleine méditation. Malgré le silence le plus total qui  accompagnait les pas de Darzhar et Ulryn, il prit la parole, toujours en leur tournant le dos :
« Ils sont morts.
Les deux ur-ghuls ne comprenaient pas de qui parlait leur maître.
— Qui donc, excellence ? demanda Ulryn, alors que le masque de fer de Darzhar restait impassible et silencieux.
— Guldor et Selden…ils ont été vaincus. Je l’ai senti, comme j’ai senti votre arrivé dans les couloirs labyrinthiques de ce château. Vous êtes le sang de mon sang,  je vous ais créés, vous êtes liés à moi. Alors cela ne fait aucun doute possible : ils ont été vaincus…
Le roi goule resta étrangement calme, du moins jusqu’au moment où il entendit un petit rire provenant du fond de la salle. Il tourna lentement sa tête vers la personne à l’origine du bruit, et se souvint de la présence du vieux roi Paltine, désormais à moitié fou à cause du traitement horrible qu’on lui infligeait jour après jour. Et apparemment, il venait de perdre le peu de raison qui lui restait.
— Alors, c’est ça, vos « êtres supérieurs » ? ricana-t-il. Je pensais que ce serait plus impressionnant.
Guzbad se leva lentement, et se dirigea vers Locus Paltine avec un air menaçant.
— Qu’est-ce que tu es en train de dire, vieillard ?
— Vous ne comprenez donc rien à rien ? La souveraine d’Arendelle est encore en vie. C’était la seule personne qui pouvait vous nuire, tout comme le prisonnier que vous n’avez toujours pas rattrapé d'ailleurs. Si ça trouve, c’est même lui qui s’est occupé de votre assassin…
— Valdix…lui et la reine Elsa vont surement se rendre à Corona excellence, dit Darzhar en sortant de son mutisme. Notre plan initial est désormais défaillant, car une force d’attaque réduite ne pourra de toute façon percer ni la défense de Corona, ni celle de Talmont.
— Qu’est-ce que tu proposes ?
— Nous n’avons pas le choix : il faut frapper Corona avec toutes nos forces disponibles, afin de percer ce "cercle protecteur" formé par les grandes villes des royaumes  autour de la capitale, et marcher directement vers Riveroyale.
— Nous abandonnons donc l’attaque en parallèle de Talmont ?
— C’est la meilleure solution au vu des paramètres actuels, argumenta le stratège. Je sais que cela peut sembler suicidaire, car l’assaut nous fera perdre nombre de soldats. Mais nous en produisons toujours plus, grâce aux efforts d’Ulryn. Et il faut prendre d’autres détails en compte, qui nous assurent déjà un sérieux avantage.
Joignant le geste à la parole, Darzhar prit un plan de la ville de Corona, sous le regard attentif de Guzbad et d’Ulryn.
— Je t’écoute, dit le roi goule, explique-moi ta nouvelle stratégie.
— Nous allons les prendre entre deux fronts : nos forces terrestres attaqueront les murs d‘enceintes de la ville, tandis que nos forces navales, initialement prévues pour l’attaque de Talmont, les prendront à revers par la mer. La ville sera écrasée tel un morceau de métal entre le marteau et l’enclume d'un forgeron
— Parfait. Ulryn, tu resteras ici, je sais que tu préfères coordonner loin du front.  Quand à toi Darzhar, tu m’accompagneras. Je tiens moi-même à tuer ces deux êtres insignifiants qui pensent pouvoir s’opposer à ma puissance.
— Votre puissance…vous vous bercez d’illusion ! lança Locus Platine.
Guzbad se tourna à peine vers lui, préférant ne plus prêter attention à ses insultes idiotes et sans fondements. Mais le simple coup d’œil qu’il porta à son égard lui fit voir une chose qui provoqua chez lui une rage incontrôlable : d’une petite meurtrière, le vieux souverain venait de lancer quelque chose, et au vu de la plume et de ses doigts tachés d’encre, il s’agissait surement d’un message adressé à ses ennemis.
— C’était toi…la petite fouine qui informait  mes opposants de mes agissements ?!
— Dans votre orgueil, vous avez cru que je n’étais plus qu’un homme brisé, moralement et physiquement. Je suis heureux de voir que mes talents de comédiens sont toujours aussi efficaces, et arrivent encore à berner même un être soit disant supérieur comme vous.
Guzbad, fou de rage, le saisit à la gorge et le souleva du sol d’une seule main. Ensuite, il enfonça les doigts de son autre main dans la poitrine de Locus Paltine, et les serra autour de son cœur, non pas pour lui arracher, mais pour l’arrêter manuellement. Le vieux roi suffoqua, ses yeux se révulsèrent, et déjà très faible, de par les mauvais traitements qu’on lui avait infligé, succomba rapidement. Une fois qu’il fut bel et bien mort, Guzbad arracha le cœur de la poitrine ensanglantée et le broya, le transformant en une pulpe sanguinolente qu’il dévora pour calmer sa rage. Une fois sa colère un peu apaisée, il ordonna d’une voix ferme :
— Dites à tous nos soldats de se préparer,et de lancer les bateaux à l’eau. Nous partons dans l’heure. Nous ne pouvons perdre une minute de plus.
— Bien excellence », répondirent en chœur Darzhar et Ulryn, avant qu’ils ne sortent de la chambre.


En quelques minutes, tout le château s’emplit du bruits des des ur-ghuls réveillées de leur siestes journalières, maugréant alors qu’elles allaient s’équipées : longues bures noires maintenues par une armure en forme de corset faits de plaques de métal noires, casques noirs eux aussi, à la surface parfaitement lisse avec juste une fente pour les yeux...telle était leur seule panoplie, mais elle était amplement suffisante. Les épées furent distribuées, des lames à un seul bord tranchant, tantôt longue et légèrement recourbée comme des sabres, tantôt courte et semblable à des hachoirs. Point de bouclier, mais ce fut au tour des maléfices qu’Ulryn avaient concoctés, plus terrifiants les uns que le autres, d’être sortis du sombre abri qu’était le laboratoire de l’alchimiste ur-ghul. Puis ce furent les colosses de chair qui furent équipés, ur-ghuls à la musculature décuplée fruit d'expérimentations démoniaques, du haut de leur trois mètres, portant des haches et des masses d’armes gigantesques. En à peine une heure de temps, une armée formée de milliers de créatures identique c’était rassemblée, et prit la grand route vers le royaume de Corona, portant avec elle les machines génératrices de fumé crées par Ulryn, tandis qu’une autre somme toute moins importante, mais tout aussi redoutable, embarquait à bord de bateaux recouverts de plaques de fer, à la forme et aux voiles semblables à celle des jonques.


Les ur-ghuls ne connaitraient ni la faim, ni la fatigue, tant que les yeux de leur roi seraient braqués sur eux. Car ainsi il en avait décidé : Guzbad mènerait lui-même le siège de Corona. Il n’avait pas enfilé d’armure, du moins rien de plus que ce qu’il portait déjà. Darzhar quand à lui était monté à  bord du navire commandant de la petite flotte. A la fin de la nuit, le château avait presque été complètement déserté. Seul restaient Ulryn et quelques soldats pour maintenir l’ordre auprès des esclaves et éviter une rébellion.


Pendant ce temps, haut dans le ciel, le corbeau que Paltine avait lâché avant de mourir volait le plus vite possible vers le destinateur du message, planant au-dessus de la masse grouillante des ur-ghuls aux pas cadencés sous un brouillard noir, comme une ombre s’étendant et dévorant toute forme de lumière et de vie. L'oiseau survola pendant des heures et des heures l’immense forêt qui s’étendait à perte de vue sur une grande partie du royaume de Corona, après avoir passé le fleuve qui formait une frontière naturelle entre les royaumes de Corona et de Madargue. Enfin, en début d’après-midi, il perçut à travers la canopée ce qu’il cherchait : une espèce de caravane de chevaux supportant des hommes en armures, portant l’emblème de Madargue. Il plongea vers les arbres, virevoltant avec aisance entre les branches. Il sentait la présence de celui qu’il cherchait, c’était étrange, mais il savait que c’était à lui qu’il devait porter le message.


En tête de file de ce convoi, Hans fit signe à ses hommes de s’arrêter. Un croassement sourd avait retenti, et un corbeau aux plumes noires de jais c’était posé sur son épaule, un message attaché à la patte. Le prince déplia le papier tâché d’encre, et plus il en déchiffrait le contenu, plus son visage prenait un air grave.
« Il y a un problème ? demanda le commandant madargien.
— Nous allons devoir changer nos plans : Guzbad a décidé de lancer toutes ses forces sur Corona. Ils vont être prit entre deux feux, par la terre et par la mer. Même avec toute l’aide disponible, un ur-ghul vaut bien deux voir trois soldats humains, et je n’ose imaginer ce que ce monstre a bien pu préparer comme créations démoniaques. Même avec les pouvoirs de la reine Elsa, ils ne tiendront pas.
— Je ne vois pas en quoi cela change ce que nous avions prévu de faire, c’est-à-dire aider Corona à repousser l’attaque.
— Sauf que jusque-là, nous ne devions combattre que sur un front, si nous les repoussons par la terre, ils nous écraseront par la mer.
— Que proposez-vous donc ?
— Nous avons assez d’hommes maintenant pour aider autant sur les remparts que sur les quais, car grâce au ciel après l’attaque nous avons recruté encore plus d’hommes que je n’aurais pu l’espérer, mais seulement si nous les prévenons à temps. Préparez un message pour Arendelle, Corona, Fonlmosse… plus le nombre de royaume à qui nous envoyons ces informations sera important, plus nous aurons de renforts, et plus nous aurons de chance de stopper l’invasion. »


Quelques minutes plus tard, des oiseaux s’envolaient, chacun dans des directions différentes, portant les informations cruciales qui pouvaient bien changer le cours des événements si elles arrivaient à temps.  La troupe reprit sa route entre les arbres de la forêt verdoyante. Enfin, alors que le soleil était au zénith, les accablant d’une chaleur étouffante, comme si on leur avait ajouté une chape de plomb en plus de leurs cottes de maille, il fut décidé de faire une halte pour se reposer et manger un peu. Hans décida de partir un peu en éclaireur, pour essayer de voir à peu près où il se trouvait, enfin de déterminer combien de temps ils leur restaient à continuer leur périple avant d'arriver à destination. Il s’enfonça plus profondément dans la forêt, ou le feuillage était plus dense, et où il régnait une certaine fraîcheur. Un petit ruisseau serpentait entre les arbres, alors que les pas du prince s’enfonçaient dans la couche de mousse humide qui tapissait le sol. Cette marche était particulièrement épuisante pour Hans, sa nature de vampire l’affaiblissant fortement sous ce soleil ardent. Et il avait beau porter un manteau à capuche le couvrant entièrement pour le protéger du moindre rayon qui viendrait toucher sa peau, l’atmosphère était pour lui éreintante, et cette marche était pour lui un vrai calvère. Il s’arrêta donc un moment, profitant de la fraîcheur de l’endroit, écoutant chaque bruit alentour : la course rapide d’un écureuil montant dans un arbre avec quelques glands, le chant amoureux d’oiseaux voletant au sommet des arbres…et un son qui attira toute son attention, celui de ce qui semblait être une cascade. Intrigué, et malgré le danger permanent qu’il courait de par son exposition à ce moment de la journée beaucoup trop ensoleillé, il décida de suivre le petit cours d’eau. Celui-ci s’élargissait de plus en plus, jusqu’à mener à une petite cascade, comme Hans l’avait pressenti, mais d’une taille beaucoup plus modeste que ce qu’il avait imaginé : surement à cause de l’atmosphère qui brouillait ses sens surdéveloppés. Mais surtout, cela débouchait sur un immense lac, au milieu du quel trônait une petite île où se situait un village de pêcheurs. Autrement dit, l’endroit parfait pour prendre se ravitailler en eau et nourritures.


Mais un détail immanquable lui sauta aux yeux : un navire à deux mats de taille moyenne, amarré aux quais, surement un brick. Sur le coup, ce n’est pas tant le fait que son capitaine devait être sacrement adroit pour avoir amené son bâtiment jusqu’à cet endroit en passant par les fleuves étroits qui se rejoignaient en ce lieu, c’était plutôt l’aspect de ce bateau qui remua en lui des souvenirs lointains, à l’époque où il était encore prince des Iles du Sud. Il avait déjà vu ce navire, la proue en forme de tête de loup ne faisant que confirmer ses doutes. Il aurait tout le temps d’en reparler avec ses hommes, mais c’était l’occasion ou jamais de prendre un avantage sur Guzbad. Du moins, si le commandant du bâtiment acceptait de l’aider, ce qui d’après les souvenirs qui lui revenait peu à peu, n’allait pas être chose aisée.


Hans attendit que le soir tombe pour se rendre dans le village. Trouvant une barque sur la berge, il embarqua avec le commandant et deux de ses meilleurs soldats. Plus le soleil déclinait, plus il se sentait revivre de nouveau, comme si on lui avait enlevé un poids colossal des épaules, ainsi qu’une migraine affreuse. Une fois à quai, il scinda le groupe en deux: le commandant et ses hommes iraient chercher des provisions, tandis que lui irait trouver le capitaine du navire qui l’intéressait. Leur chemin se séparant donc un pour un court moment, il se dirigea vers le centre névralgique de la bourgade : sa taverne. Somme toute assez simple, elle arborait son titre sur un simple écriteau fait d’une vieillie planche de la coque d’une barque usagée : « A la chope frétillante ». Gardant toujours sa capuche baissé, le prince entra dans  la bâtisse en bois, sous le regard méfiant des habitués du coin. Certains étaient en pleine partie de carte, d’autres échangeaient les potins du moment sur la femme de l’un qui couchait le mari d’une autre, ou peut-être même son frère.


Le prince s’accouda au bar, et le barman le regarda avec un air morne et fatigué :
« Qu’est-ce que je vous sers étranger ?
— Une bière blonde mon brave.
— C’est partit.
Le tavernier saisit une choppe de bois grossière, qu’il emplit du liquide doré recouvert d’une légère mousse blanche comme l’écume. Il tendit le breuvage à Hans, qui le remercia d’un signe de tête, et se mit à déguster la boisson.
— Délicieuse.
— Bah, c’est pas non plus de celle qu’on sert dans les grandes villes…m’enfin, qu’est-ce qui vous amène d’un le coin étranger ?
—Je recherche quelqu’un.
— Ah oui ? Et qui donc vous cherchez comme ça ?
— Le propriétaire du brick amarré au port.
Certain se tournèrent immédiatement vers Hans, le fixant avec un air apeuré. Le barman baissa les yeux, essuyant frénétiquement le verre qu’il tenait dans sa main.
— Désolé, je vois pas de qui vous causez.
— Peut-être alors que son nom vous dira quelque chose : Edrik Tharn ? »


Cette fois en entendant le nom, ce furent toutes les personnes présentes qui le regardèrent, effrayés. Et il se seraient presque enfuis si une voix n’avait pas retentit d’une table à l’angle de la taverne, plongé dans la pénombre, seulement éclairé par une bougie à la flamme vacillante.
« C’est capitaine Edrik Tharn, gamin. Ramène ton postérieur ici, qu’on cause un peu.
Soulagés, les clients reprirent leurs discussions et autres activités. Hans quant à lui se saisit de sa choppe et se dirigea vers son interlocuteur. Il s’assit à la table, et fixa le capitaine. Malgré son âge vieillissant, il avait toujours les mêmes traits qui l’avaient marqué lorsque ce singulier personnage avait été engagé par son père, il y a très longtemps : proche de la cinquantaine, des cheveux mi long poivre et sel, une barbe broussailleuse encadrant son visage aux rides naissantes et à l’air dur, marqué par la vie rude de marin. Mais surtout, il avait toujours ses étranges yeux d’un orange vif, qui lui donnait un regard tenant plus de l’animal que de l’humain, et qui avait fait fleurir nombre de rumeur à son sujet.
— Capitaine, c’est un honneur de vous…
— Epargne moi tes flatteries, gamin, j’ai pas toute la nuit. Soit bref et concis : dis-moi pourquoi tu me cherches.
— C’est pour un contrat.
— Un contrat ? Hum…de quel genre de contrat on parle ?
— Il s’agit de faire passer une grande quantité de personne sans se faire repérer, et…
— Minute, je veux bien être un contrebandier qui fait passer de la marchandise en douce, mais je ne fais pas du transport de personne. Et puis quoi encore ?
— Peut-être utilisé votre notoriété pour rassembler une petite force navale afin de contrer une attaque sur Corona ?
En entendant le contrebandier ricaner, Hans se demanda s’il n’avait pas été trop direct.
— J’aime pas qu’on se fiche de moi, gamin. Dégage de ma vue avant que je décide de te faire passer un sale quart d’heure.
— Puisque vous semblez ne pas vouloir coopérer de manière pacifique, alors je vais devoir passer à des arguments plus percutants.
Hans releva sa capuche, laissant voir son visage.
— Tiens donc, ce serait pas le treizième des îlots du sud…t’as grandi gamin, depuis le temps où…
—…où vous avez contracté une dette considérable envers ma famille.
— Tu me prends vraiment pour un imbécile, hein ? Tu as été renié de cette famille, alors tu n’as rien à me réclamer.
— C’était une dette de sang, alors j’ai peut-être été renié, mais j’ai toujours le même sang que mon père et mes douze frères. Et puis, si vous apportez votre aide, je peux vous assurer que vous serez défendue par nombre de personne, qui feront pression sur ma famille pour que votre dette soit effacée.
— Vraiment ? Et de qui vous parlez?
— Hum, laissez-moi réfléchir…déjà le souverain de Madrague, celui de Fonlmosse…voir même le Haut-Roi, si vous faites preuve de bonne volonté.
— Vous vous moquez de moi, et j’ai horreur de ça.
— Si je me moquais de vous, vous pensez vraiment que je prendrais le risque de venir jusqu’ici ?
Edrik observa Hans, se grattant le menton, semblant réfléchir. Le prince  ne devait pas céder maintenant, les négociations commençaient à aller dans son sens. Il ne restait pas grand-chose pour que le contrebandier cède.
— Hum…vous marquez un point. Cependant, je me pose tout de même une question : si autant de grands seigneurs de ce monde me seraient reconnaissants d’avoir pris part à ce fameux combat, c’est qu’ils seront tous impliqués, et que par conséquent, la menace est gigantesque. Alors je vous le demande : si j’accepte votre offre, à quoi je dois m’attendre ?
Hans n’avait pas vu venir cette question, et pourtant dieu sait qu’il aurait dû s’y attendre. Lui qui habituellement était un maître de la manipulation, la chaleur avait du tellement le fatiguer que ses capacités étaient très amoindries.
— Vous…n’avez pas envie de savoir.
— Oh, mais si je veux savoir dans quoi je m’embarque quand on me propose un contrat.
— Eh bien…
Le vampire ne savait pas quoi répondre. Il devait absolument trouver une parade à ça, une excuse ou un mensonge, n’importe quoi qui pourrait le tirer de cette mauvaise passe, il ne pouvait pas laisser tomber si près du but.
— C’est en rapport avec l’immense armée qui est sorti du château de Madrague, hum ?
— Mais…comment vous êtes au courant ?
— Tu me prends vraiment pour un débutant, hein ? Tout le b.a.-ba de mon job, c’est de me tenir informé de tout ce qui se passe. Je me disais bien que Madargue restait silencieux en ce moment, mais d’après ce que mes informateurs m’ont rapportés ce matin, il y a du mouvement. Beaucoup de mouvement, une armée assez grande pour prendre Corona en quelques jours, puis s’attaquer à tous les autres royaumes. Même Riveroyale pourrait pas tenir. Et je suppose donc que vous allez essayer de me convaincre de vous aider, parce que aussi mon petit fonds de commerce se verrait fortement menacé, n’est-ce pas ?
— C’est à croire que vous lisez dans les pensées…mais vous avez vu juste, si vous m’aidez, c’est vous aussi que vous aidez. Et puis je ne vous demande pas nécessairement de vous battre, juste de réussir à nous fournir assez de navire pour transporter une partie de mes troupes afin de contrer la puissance navale de cette fameuse armée que vos informateurs vous ont décrit.
— Admettons que j’accepte. Votre réputation de manipulateur et de menteur vous précède. Et moi je ne suis pas une petite princesse naïve approchant la vingtaine. Alors qu’est-ce qui me garantit que vous pouvez tenir, et surtout que vous tiendrez votre part du marché ?
— Une personne ayant beaucoup d’influence me doit un service. Et au vu de ce que j’ai fait pour lui, il ne pourra pas refuser, expliqua Hans en pensant à Jonathan. Et quant à savoir si je tiendrais ma part du marché, je n’ai aucun intérêt à ne pas le faire.
Le contrebandier scruta Hans, comme si il essayait de lire dans son regard si il lui mentait ou pas. Il sortit une pipe en bois de sa poche, y enfonça quelques feuilles de tabac et craqua une allumette, tirant quelques coups pour faire brûler le tabac, avant de reprendre sa méditation. Après quelques minutes, il finit par prendre un semblant de décision.
— Je me laisse jusqu’à demain matin pour prendre ma décision.
— Comme il vous plaira.
— Fichez le camp tout de suite » termina sèchement Edrik.


Hans se retint de lui trancher la gorge, il avait besoin de son aide, et il ne voulait provoquer trop de grabuge dans le coin, ce qui pourrait révéler sa présence auprès de Guzbad. Il se contenta de sortir en serrant le poing, rejoignant le commandant.
«Alors ? demanda celui-ci.
— Nous serons fixés demain.
— Si je puis me permettre, ce personnage est égoïste au possible, vous connaissez sa réputation. Si ça ne peut rien apporter à sa petite personne, ou ne peut servir à remplir sa bourse, il ne lèvera pas le petit doigt pour nous, ou même pour qui que ce soit.
— J’espère lui avoir fait comprendre que c’était dans son intérêt » répondit Hans en soupirant.


La nuit se passa sans encombre. Au petit matin, Hans fut réveillé par un messager : Edrik Tharn en personne était venu lui donner sa réponse. Il portait des habits somme toute simples, mais qui lui donnaient une certaine prestance, surtout avec sa lourde cape brune de marin en cuir posée sur ses épaules. Il fit craquer les os de ses mains, avant de se tourner vers Hans et de déclarer solennellement :

« C’est d’accord. J’accepte le contrat. »

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Ven 03 Juil 2015, 12:02
Lu !
Alors, pas grand-chose à dire sur le chapitre 7, les petites modifications sont très biens.
Pour le 8, même s'il y avait moins d'action que dans les précédents (en même temps vu ce qui se prépare on va pas en redemander bravo ), c'en reste néanmoins un très bon chapitre.
Le capitaine a vraiment l'air d'un capitaine, on sent qu'il n'est pas là pour rigoler.
Par contre, la mort de Paltine... euh... Shocked
Les deux Lhys se sont concertés pour trouver la mort la plus glauque possible ou bien ? xD

Bref, tout s'accélère, ça donne encore plus envie de lire la suite. Very Happy
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Ven 03 Juil 2015, 12:34
Ca y'est, j'ai lu!^^
Bon, les modification sud chapitre 7 sont très bien: voilà, là c'est vraiment parfait à mes yeux. biendit
Et le chapitre 8... C'est dans un style différent, mais je l'ai adoré aussi. Depuis le temps que j'attendais la suite!^^
C'est vraiment superbe: quand je disais qu'on retrouverait sûrement une ambiance à la gouffre de Helm (même si le capitaine me fait plus penser au chef de l'armée des Morts dans le retour du roi... Hum, ok j'arrête. Razz ).
Non, vraiment tout est très bien trouvé: Hans a eu un sacré coup de bol de tomber sur ce capitaine.^^ Et puis tous les arguments qu'il avance pour le convaincre tiennent parfaitement la route, c'est parfait.
En tout cas, au vu de l'armée qui est en marche, la suite promet d'être croustillante.^^
Donc vivement le prochain chapitre! cheers
Ah et aussi, la mort de Paltine m'a fait penser à Once Upon A Time. C'était cool! Razz

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Ven 03 Juil 2015, 16:28
J'ai lu ton chapitre.

Alors, malgré le fait qu'il ne se passe pas grand chose, j'ai tout de même adoré.
La mort de platine m'a bien fait rire, mine de rien. Razz Je ne sais pas pourquoi, mais cela m'a fait marrer. D'ailleurs, j'ai pensé au film "Indiana Jones et le temple maudit" à ce moment-là ! bravo

Bref, c'est un bon chapitre. J'attends donc la suite.  Smile
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Ven 03 Juil 2015, 18:10
Merci à tous pour vos commentaires, heureux que vous ayez appréciés les modifications du chapitre 7 et que vous ayez aimés le chapitre 8 Very Happy

Bon je ne sais pas quand arrivera la suite, peut-être une semaine, peut-être deux jours, ça dépendra du niveau de chaleur bravo

En tout cas je vois que la mort de Paltine vous a tous marquée, mais hélas aucun de vous n'a trouvés la référence ^^





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Ven 03 Juil 2015, 18:17
C'était pas Once Upon A Time? Sad Sad Sad
Bon ben tant pis, mais c'était quoi alors? En adoration
En tout cas moi je l'attends cette suite: je l'attends, je l'attends, je l'attends!^^

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Ven 03 Juil 2015, 18:40
La référence était JoJo's Bizarre Adventure, dans l'arc Stardust Crusader, épisode 47, quand Jotaro arrête son cœur à l'aide de son stand pour faire croire à Dio qu'il est mort.

Sauf que dans son cas, lui il survit. Paltine non bravo

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Sam 04 Juil 2015, 14:46
Ah OK.^^
Je ne connaissais pas, je n'aurais pas pu trouver. Razz

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Mer 15 Juil 2015, 21:01
Voilà, après une longue période, j'ai enfin terminé ce chapitre ! Entre le bac, la période de grosse chaleur, et après les résultats du bac toute la partie administrative pour ma future école, je n'ai pas eu le temps de beaucoup écrire ces derniers temps, mais je me suis juré de le sortir avant mon départ  bravo

Et voilà, je l'ai enfin finis ! Certes c'est un chapitre où techniquement il ne se passe pas grand chose, mais c'est le dernier avant la grosse bataille...qui arrivera dans au moins quatre semaine, car je pars en vacance, donc je ne pourrais pas écrire de nouveau chapitre d'ici là Razz
Alors certes ici le rythme est assez rapide, mais c'est aussi parce que ils doivent se dépêcher, le temps joue contre eux, l'ennemi peut attaquer à tout instant.

Bref, bonne lecture  Very Happy

Chapitre 9 : ils arrivent...

Elle faisait toujours le même cauchemar, même éveillée. Elle voyait toujours la même scène repasser dans son esprit chaque fois qu’elle fermait les yeux. Elle se souvenait comme si c'était hier de ce moment dans le château de Madargue, alors que le soleil se couchait. 


Soudain, en une fraction de seconde, au moment où l'astre avait complètement disparu derrière les montagnes lointaines, des cris de terreur avaient retentis dans toute la ville. Une nuée grouillante de créature à la peau sombre envahissait chaque maison, chaque ruelle, jusqu’à atteindre la citadelle. Les gardes, pourtant aguerris, ployaient sous le nombre croissant des goules qui lacéraient et mordaient à tout va. Elle avait dégainée son épée, et commencée à trancher les têtes des créatures abominables qui se déversaient par la porte principale. Pendant quelques instants, il y eu une lueur d’espoir, les goules se fracassant contre la muraille de bouclier comme une vague s’écrasant contre les parois d’une falaise. Elle crut qu’ils pouvaient tenir, les monstres s’embrochant sur les lances dressées, et les carreaux d’arbalètes à répétitions les stoppant dans leur course effrénée. 


Puis une ombre ailée apparut dans le ciel, avant de fondre sur les rangs des soldats madargiens. A chaque coup, au moins deux hommes tombaient à terre, et à elle seule la créature parvint aisément à massacrer le quart des soldats présent. Elle appela donc les survivants, et ensemble ils profitèrent du bref moment de répit offert par les goules festoyant des cadavres sanglants pour gagner les derniers étages afin d’organiser l’ultime résistance dans la salle du trône. Un silence de mort s’installa, alors que les gardes de fers, soldats d’élites et caste presque religieuse chargés de la protection personnelle du roi, formaient un cercle protecteur autour de celui-ci. Mais Locus Paltine n’était pas encore un vieillard sénile, et lui-même avait tiré l’épée, prêt à mourir pour défendre son royaume. Un premier coup ébranla les lourdes portes de fer. Puis un second, qui provoqua des fissures dans les poutres en bois, placées là pour la verrouiller. Un troisième à la seconde d’après, qui manqua de la faire céder. Puis plus rien, à croire que les goules avaient abandonnées l’idée d’entrer, alors qu’elles étaient si près du but…c’était totalement insensé. Ces créatures maudites préparaient autre chose, elle en était certaine, mais quoi ?
La réponse arriva sous la forme d’une ombre qui s’étendit dans leur dos. 


Elle se tourna avec horreur pour voir le monstre volant fracasser les vitraux derrière eux, rapidement accompagné par une nouvelle vague de goules surexcitées par l’odeur du sang et de la peur. Et alors que les gardes de fer se retournaient pour faire face, la porte céda, les piégeant entre deux fronts, comme les mâchoires d’un loup se refermant sur le cou tendre d’une biche. Ne pouvant lutter contre autant d’ennemis, les soldats tombèrent les uns après les autres, alors qu’ils étaient dévorés vivants.  Étrangement, elles ne semblaient pas essayer de tuer le roi, juste de le maîtriser. Mais elles avaient bien du mal, le fier souverain se défendant comme un beau diable, découpant les goules une par une, leur sang noir se mêlant à celui rouge des hommes dans une mare poisseuse, glissante sur le sol de marbre. Au milieu de la mêlée, dépassant d’une bonne tête ses congénères, la goule ailée, surement celle qui dirigeait l’assaut, écrasait ses ennemis sans aucune difficulté. Se disant que si le meneur mourait, le reste des goules fuiraient, elle prit son épée à deux mains, et avait chargée sans réfléchir, prête à la décapiter. Elle allait réussir, quand la créature se retourna soudainement vers elle et saisit la lame d'une main, la serrant tellement fort entre ses doigts qu’elle se brisa en mille morceau. Paralysée par la peur et la surprise, elle regarda la goule à la puissance inimaginable lui lancé un regard dédaigneux, avant de la balancer contre le mur à l’autre bout de la pièce. Juste avant de s’évanouir, elle avait juste eu le temps de voir la créature inhumaine stoppée les goules qui allaient la dévorer. Puis c’était le néant…

 
« Princesse Victoria ?


Victoria Platine fut sortie de ses sombres et douloureux souvenirs par la voix du majordome en chef du château d’Arendelle, un dénommé Kai. Elle l’observa avec mépris, avant de daigner lui répondre.
— Je vous saurais gré de m’appeler par mon nom, question de respect. Je ne laisse que très rarement des gens de mon rang utiliser mon prénom, alors il est hors de question que ce soit le cas pour un simple domestique.
— Veuillez me pardonner, cela ne se reproduira pas je peux vous l’assurer, s’excusa Kai en inclinant la tête.
— Je l’espère pour vous. Pourquoi venez-vous ainsi me déranger ?
— Et bien je venais vous prévenir que les bateaux vont bientôt quitter le port, si vous voulez assister à leur départ, il faudra vous hâter.
— J’ai une magnifique vue de cette fenêtre, je n’ai pas besoin de sortir.
— Comme vous voudrez votre altesse » répondit Kai en fermant la porte en sortant.


Victoria soupira, agacée. Elle n’aimait pas Arendelle, tout le monde la regardait avec un œil mauvais. Les habitants pouvaient lui être un tant soit peu reconnaissante, elle avait tout de même sauvée leur reine ! Certes en lui faisant ingurgité du sang de vampire à la place d’un poison à l’effet fatalement foudroyant, mais c’était la seule solution. Et de plus, c’était l’idée du prince Hans à la base. Enfin, au moins on l’avait libérée de son cachot, car tous furent bien obligés de reconnaître qu’elle avait été forcée de faire ce qu’elle avait dû faire. Et heureusement qu’elle avait en partie bénéficié du soutien de Jonathan Valdix, car apparemment il avait influencé l’avis de la reine Elsa. Mais il n’en restait pas moins qu’il gardait lui aussi une grande méfiance envers elle, et il avait entièrement approuvé qu’elle ne participerait pas au conflit imminent. Surement à cause de l’évidence même que Hans les trahirait une fois Guzbad vaincu, et qu’étant sa plus fidèle allié elle n’aurait pas manquée de l’aider. En somme, elle était à la fois libre et sous surveillance. Sans aucun doute à l’heure qu’il est, c’est avec un grand plaisir qu’on l’aurait renvoyé  Madargue. Mais il est vrai que ce n’était pas possible du fait que sa demeure était infestée de goules assoiffées de sang.


Fatiguée, elle détourna le regard et préféra ne pas s’intéresser à ce qui se passait dehors et aux adieux larmoyants qui avaient le don de lui donner la nausée. Dire que le royaume allait devoir être gouverné par la princesse Anna durant l’absence de la reine…elle était bien trop naïve, trop idiote, et une véritable honte pour sa famille d’avoir épousé un simple roturier, un pauvre vendeur de glaçon…heureusement que ses parents étaient morts avant d’avoir vécu cet affront. Et pour ne rien arranger, elle allait bientôt enfanter de ce que Victoria aurait plus appelée un bâtard qu’un véritable héritier au trône. Et dire qu’elle allait devoir en plus subir la compagnie de la princesse Raiponce…un autre exemple d'ailleurs de la décadence de la noblesse, mais là c’était d’un autre niveau, on avait affaire à un mariage avec un voleur renommé, affublé d’un nom ridicule…vivement le moment où il finirait tous morts ou enchaînés, une fois que le prince Hans aura pris le pouvoir.
 
 
Alors que Victoria Paltine complotait dans l’ombre, sur les quais c’étaient un véritable défilé de soldats, d’armes et de canons chargés sur les imposants navires en partance pour Corona. Elsa ne pouvait pas refuser des renforts à Calridor, et c’était empressée, après l’arrivée du message alarmant de Hans et malgré le peu de confiance qu’elle lui portait, de réunir des troupes. Jonathan l’avait assuré qu’il n’y avait aucun coup fourré derrière tout ça, alors finalement elle avait décidé de le croire. De plus, ce n’était pas comme si il était inconscient du fait que Hans était prompt à la traîtrise. Et il avait fallu prendre une décision rapidement, les forces de Guzbad étant déjà en marche.


Mais le moment le plus difficile et douloureux fut celui du départ. Ce fut d’abord Raiponce et son père, qui eurent une violente dispute :
« Je veux venir avec vous père, c’est mon royaume aussi je vous rappelle !
— Raiponce, je t’ai déjà dit non. Tu resteras ici en sécurité avec Eugène, un point c’est tout.
— Attendez, je ne viens pas non plus ?! s’étonna Eugène. Mais…pourquoi ?
— Parce qu’il faut quelqu’un pour veiller sur ma fille, qui est depuis quelques temps je vous le rappelle tout de même, votre femme, au cas où nous serions vaincus. Bien que ce soit plus qu’improbable.
— Alors pourquoi refuser que je vienne, si la victoire est assurée et donc que je ne risque rien en vous accompagnant ?!
— Ne discute pas mes ordres, je suis ton père et je suis ton roi, tu me dois obéissance ! »
Furieuse et frustrée, Raiponce coupa court à la discussion, préférant retourner au château avant de mettre une gifle monumentale à son père. Elle n’était plus une enfant, son comportement hyper protecteur  envers elle commençait à fortement l’agacer. Et puis cette excuse du "je suis ton roi"…


Elle croisa Anna qui allait dire au revoir à tout le monde. La pauvre savait qu’Elsa et Jonathan devait impérativement prêter main forte à Calridor, mais elle venait de les retrouver, la peur de les perdre définitivement l’avait empêcher de dormir depuis l'annonce du départ. Il y avait déjà eu deux miracles, peut-être qu’il n’y en aurait pas de troisième. Elle voulait faire bonne figure, mais elle craqua et tomba en pleurs dans les bras de sa sœur :
« Oh Elsa n’y vas pas, je t’en supplie ! On m’a déjà annoncé ta mort une fois, je ne supporterais de l’entendre de nouveau !
— Je sais Anna, je sais…répondit Elsa en serrant sa sœur en sanglotant. Mais je dois y aller, avec moi ils auront beaucoup plus de chance d’arrêter ce monstre. C’est ainsi, c’est le destin…
— Non, c’est ton choix, pas le destin ! Tu n’es pas obliger, si ça se trouve avec tous ces renforts et Jonathan, ils n’auront pas besoin que tu y ailles…
— Anna, je n’ai pas le choix. Si on ne l’arrête pas maintenant, ils finiront tôt ou tard par arriver à Arendelle…et c’est toi qui seras directement en danger. Et je ne peux pas imaginer une seule seconde n’avoir rien essayé pour te protéger.
— Mais qui te protégeras toi ? Si tes pouvoirs ne suffisent pas ?
— Jonathan sera là, je lui fais confiance. Mais je te promets qu’une fois que tout seras terminé, je ne resterais avec toi à Arendelle et je n'en partirais plus.
— Tu…tu me le jures ?
— Tu as ma parole. Qu’est-ce qui m’obligerai à partir de nouveau d’Arendelle après ça de toute façon, mise à part d’inoffensives missions diplomatiques ? Et encore, je pourrais toujours y envoyer un conseiller. »


Anna retrouva un peu le sourire, et regarda monter sa sœur sur le bateau qui allait l’emmener à Corona, après l’avoir câlinée tendrement une dernière fois .Elle tourna ensuite son regard vers Kristoff qui discutait avec Jonathan :
« Tout ira bien ? demanda le montagnard, un peu anxieux.
— De toute façon, c’est un potentiel allé simple, alors je préfère ne pas me poser la question, répondit le maraudeur.
Leur conversation fut stoppée par Olaf qui se dandinait vers eux, un long bâton presque plus grand que lui à la main.
— Je suis prêt à partir ! s’exclama-t-il.
— Désolé Olaf, mais…pas cette fois, lui répondit Jonathan en ébouriffant les brindilles servant de cheveux au bonhomme de neige.
— Mais…pourquoi ? Je me suis entraîné depuis tu sais, regarde ça ! rétorqua Olaf en agitant frénétiquement dans tout le sens le bâton qu’il tenait.
— Je vois ça, et c’est pour ça qu’Elsa m’a dit qu’elle avait une mission très spéciale à te confier.
— Ah oui ?! Dis-moi ce que c’est, dis-moi ce que c’est ! s’enthousiasma Olaf en sautillant.
— Pendant son départ, tu devras protéger Anna, avec l’aide de Kristoff. Tu es en capable ?
— Bien sûr que je peux le faire !
— Alors nous comptons sur toi, mon petit bonhomme, répondit Jonathan en souriant.


Anna se dirigea vers eux, les yeux encore embués de larmes, et interpella le rôdeur.
— Jonathan, je dois vous dire que…
— Anna, je sais que c’est dur pour vous, mais c’est nécessaire. Avec Elsa à nos côtés, nous aurons une chance de vaincre.
— Je le sais, et je crois que je dois m’y faire une raison, sa présence est indispensable…mais promettez-moi de veiller sur ma sœur, dit la princesse en prenant ses mains dans le siennes.
— Elsa n’a pas besoin de moi pour assurer sa protection, ni d'aucun preux chevalier servant, croyez moi. Ce serait plutôt elle qui me protégera si vous voulez mon avis » lui répondit-t-il en souriant pour essayer de la rassurer.


Le signal du départ retentit. Après un dernier signe de la main, Jonathan rejoignit Elsa sur le pont, et les navires quittèrent l’enclave protectrice du fjord pour se diriger, toute voile dehors, vers Corona, sous le regard inquiet d’Anna blottit contre Kristoff.


Le voyage se déroula dans une atmosphère plutôt sereine, seulement perturbée par quelques événements marquants, le premier étant la réunion entre Calridor, Corsam, Elsa et Jonathan dans la cabine du capitaine pour préparer d’avance leur défense face à l’immense armée qu’ils allaient devoir affronter. Penché sur une carte de la ville et de ses environs, Calridor commença à expliquer le plan auquel il avait pensé :
« D’après toutes les informations recueilles, il semble évident que Guzbad va utiliser à grande échelle la tactique qu’il a déjà utilisé sur Madargue, c’est-à-dire nous prendre en tenaille pour mieux diviser nos forces et nous anéantir plus facilement. Nous avons des renforts d’Arendelle, et je vous en remercie encore Elsa, mais aussi de Fonlmosse, qui devrais arriver peu de temps après nous. Riveroyale a aussi assuré que nous aurons ses meilleurs hommes sur le coup: la garde personnelle du Haut-Roi nous prêtera main forte !
— Je ne sais pas si c’est une si bonne nouvelle…maugréa Jonathan.
— Pourquoi donc ? lui demanda Elsa, intriguée par son attitude soudain si maussade.
— Vous verrez en arrivant…désolé de vous avoir interrompu Calridor, continuez je vous en prie.
— Nous savons qu’il y a en réalité deux armées : une attaquant par la terre, l’autre par la mer. Pour la première, ils devront d’abord franchir le mur d’enceinte pour espérer rejoindre le pont reliant la ville à la berge du lac. Jonathan, vous soutiendrez les troupes sur ce point, votre position en hauteur vous permettra d’utiliser votre pouvoir de la manière la plus efficace possible. Pour ce qui est de la mer, nous mettrons en place une série de navire de guerre armé jusqu’aux dents de canons et autres mortiers, qui mettra l’ennemi en pièce. Elsa, vous devrez geler l’eau pour stopper leur progression, et les laisser à notre merci.
— Et si jamais ils entrent dans la ville ? demanda Corsam.
— Ils n’entreront pas, affirma fermement Calridor.
— Je serais d’accord avec vous si jamais nous avions affaire à des êtres humains, mais nous parlons ici d’ur-ghuls, des montres sanguinaires qui valent bien deux à trois hommes entraînés. Et qui sait ce que Guzbad aura concocté comme maléfice, avec ses talents d’alchimistes…
— Vous ne prenez pas en compte les renforts de Hans ?
— Je n’ai aucune confiance en lui. Si je n’avais reçu confirmation de ses dires par mes propres éclaireurs, je crois bien que je n’aurais pas bougé d’un poil. En tout cas, je peux vous assurer qu’humain ou non, ils ne passeront pas. »


Bien évidemment, au fil des jours, la stratégie s’affina peu à peu. Le reste du périple fut rythmé par l’apprentissage de Jonathan par Elsa, chose rendue assez difficile à cause du caractère du maraudeur, partant désormais souvent au quart de tour. Il restait ainsi assis en tailleur sur le pont du bateau, à méditer, essayant de trouver un état d'esprit où il gardait la parfaite maîtrise de ses pouvoirs.. Elsa restait avec lui, essayant au mieux d’appliquer sa propre expérience aux méthodes et enseignements que Jonathan lui avait prodigué quelques mois auparavant.
« Lorsque vous vous laissez envahir par la peur, la colère, ou tout autres sentiments négatifs, vous pouvez être sûr que vous allez perdre le contrôle de vos pouvoir, expliquait-elle. Vous devez…ah, comment dire…trouver un état serein. Point de colère, point de calme total non plus, mais quelque chose qui se situe juste entre les deux.
— Et comment faites-vous pour atteindre un tel état?
— Et bien, c’est simple, le fait d’être avec Anna suffit, sa présence, l'amour que j'ai pour elle et qu'elle a réciproquement pour moi, est le meilleur des remèdes. Et quand je suis loin d’elle, je n’ai qu’à me remémorer un souvenir heureux passé en sa compagnie.


Jonathan ferma les yeux, cherchant au plus profond de sa mémoire. Il fallait quelque chose de lointain, du temps où il ne se posait pas de question, du temps où la vie était simple, sans souci…avant qu’il ne décide d’entamer le long voyage semé d’embûches qui l’avait conduit jusqu’ici. Et finalement, il se remémora quelque chose qui était enfoui au plus profond de sa mémoire : le jour où, avec son père, il avait forgé sa première épée. Elle n’était pas parfaite, mais il se souvient encore du visage fier de son père, lui ébouriffant les cheveux en le félicitant, et la tarte aux pommes que sa mère avait préparée pour le récompenser.


Elsa ne savait pas à quoi il pensait, mais elle se rendit rapidement compte qu’il devait avoir trouvé: son visage c’était détendu, ses traits étaient moins crispés, et une petite larme coula le long de sa joue. Mais ce n’était pas une larme de tristesse, mais une larme de bonheur nostalgique. Jonathan se releva, essuyant rapidement de sa manche la larme avant qu’elle ne tombe sur le sol, apparemment devenu parfaitement serein.
— Vous croyez que je suis prêt ?
— A première vue, je dirais bien que oui, mais c’est vous qui devez le sentir.
— Il faudra bien que j’essaye un jour ou l’autre, et le plus tôt sera le mieux.
— Très bien, alors allons s’y.
Elsa créa une boule de neige, et la jeta le plus loin et le haut possible. Jonathan essaya tant bien que mal de la toucher avec ses éclairs, mais il la rata à chaque fois, et elle alla plonger au milieu des vagues. Il encastra furieusement son poing sur le premier mur qui lui tomba sous la main.
— Pourquoi ?! Dans le clocher, c’était presque naturel, pourquoi maintenant je n’arrive plus à rien ?! s’énerva-t-il en se laissant tomber par terre, dépité.
— Jonathan, reprenez votre calme. Je comprends votre frustration : après m’être enfuis d’Arendelle, je croyais contrôler mes pouvoirs, j’ai même créé un immense palais de glace. Mais quand Anna est revenue, elle m’a vite fait comprendre que ce n’était pas le cas, et j’ai perdue confiance en moi. Et je pense que votre problème vient aussi de là, répondit doucement Elsa en s’agenouillant à côté de lui.
— Vraiment ?
— J’en sais quelque chose. Et j’ai aussi remarqué  comme…une espèce de panique qui vous envahit à chaque fois, ça se lit sur votre visage comme dans un livre ouvert. On a l’impression que c’est comme si vous vouliez expulser au plus vite la foudre que vous veniez de créer, de peur qu’elle vous consume, ou que vous n’arriviez pas à la canaliser et la maîtriser. Vous devez absolument vous rendre compte que c’est vous qui contrôlez vos pouvoirs, pas l’inverse. Vous me l’avez répéter tant de fois lors de nos entraînements, c’est à mon tour de vous le dire. Certes, moi je les ai depuis ma naissance, et vous ils sont générés par une machine des plus étranges, mais le principe reste le même : c’est vous qui avez ces pouvoirs, pas les pouvoirs qui vous ont vous, lui expliqua calmement Elsa en enlevant une à une les grosses échardes enfoncées dans la main de Jonathan après la grande histoire d’amour entre son poing et le mur.
— Je sais, mais…je ne saurais pas comment l’expliquer, c’est…une espèce de blocage…
— Ayez confiance en vous, comme moi j’ai confiance en vous » la coupa Elsa en appliquant une légère couche de neige sur la main endolorie du maraudeur pour apaiser la douleur, qui ne c’était incroyablement  pas cassée malgré la violence du choc.


Elsa se révéla et s’accouda à la rambarde en bois. Ils arriveraient surement dans la soirée, les falaises de la cote devenant de moins en moins abruptes. Une légère brise aux senteurs marines commença doucement à souffler sous les cris aigus de quelques mouettes rieuses voletant entre les voiles blanches. La jeune femme respira à plein poumon cet air pur, profitant de ce moment de calme avant le déchaînement de violence qui s’annonçait.


Jonathan, qui frottait sa main engourdie par la violence du choc, la regardait d’un œil discret. Elle avait détachée ses cheveux, et les laissaient onduler au rythme du vent. Elle était absolument magnifique, mais il ne devait plus laisser paraître de son amour pour elle. Pourtant, l’envie de lui avouer ses sentiments le brûlait à l’intérieur…et ce n’est pas qu’il ne pouvait pas: c’est qu’il ne devait pas. Il avait fait ce choix car il ne voulait pas lui briser le cœur à cause d’une vie qui ce serait résumé à ses allers et retours incessants à cause des missions que Corsam, entre autre, lui donnait au quatre coin de ce monde. Depuis le jour où il avait choisi cette vie, il c’était condamné sans le savoir à rester seul, changeant sans cesse de toit au gré des contrats. Il ne pouvait se permettre de choisir un port d’attache.


Les navires accostèrent alors que le soleil descendait lentement derrière la ligne d’horizon. Corsam fut le premier à débarquer, et se rendit immédiatement à la demeure royale. Calridor, second à descendre, fut accueilli par la fameuse garde personnelle du Haut-Roi, arrivée quelques heures plus tôt. Elle avait pourtant plus l’air de mercenaire que d’autre chose : pas de symbole, pas d’emblème, juste des longs manteaux de cuirs marrons clairs et des armes à feu à l’aspect plus avancés que celle dont ils disposaient dans les autres royaumes en général. Celui qui était apparemment leur chef s’avança vers Calridor. Il avait une fine moustache accompagnée de favoris assez important se rejoignant presque au niveau de son menton, qui lui donnait un air aristocratique assez étrange, surtout avec ses cheveux noirs coupés courts coiffés en arrière et ses yeux marron. Il était difficile de dire si ses habits étaient nobles ou militaire, c’était un étrange mixte entre les deux.
« Excusez-moi votre majesté, mais c’est quoi votre problème ? Quand on nous a envoyé ici, on n’avait pas dit à moi et mes hommes qu’on devrait faire avec des armes aussi archaïques ! Vous savez au moins que depuis l’arbalète, on a inventé les armes à feu, la poudre, ce genre de chose ? Non parce que je veux bien que vous soyez le royaume le plus ancien, le plus traditionaliste et tout ce charabia, mais là c’est à la limite du réaliste.  Heureusement que nous avons ramené notre propre matériel…
— Veuillez surveiller votre langage, c’est peut-être le Haut-Roi qui vous envoi, mais vous êtes sur mon royaume, donc sous ma juridiction, et je ne tolérais pas une telle insubordination de votre part ! » s’offusqua Calridor, à la fois surpris du ton et de la personne en elle-même, et surtout d’une remarque aussi désobligeante.


Alors que l’inconnu ricanait, Elsa et Jonathan débarquaient du bateau, et le rôdeur ne put s’empêcher de maugréer en voyant l’odieux personnage, ce qui n’échappa pas à Elsa :
« Qui est-ce ?
— Karsh Ravenius…le chef d’une bande de mercenaires d’élites, employée depuis des années par le Haut-Roi pour des missions délicates.
— Vous les avez déjà rencontrés ? demanda Elsa, surprise.
— A plusieurs reprises… soupira le maraudeur.
Voyant les deux jeunes gens débarquer, Ravenius se désintéressa soudainement de Calridor, et s’approcha en ricanant.
— Tiens donc, je te pensais jeune, tu te fais si vieux que ça ? railla-t-il en désignant la canne de Jonathan.
— C’est sûr que vu ta manière de combattre, tu n’as que peu de cicatrices, répondit le maraudeur du tac au tac.
— Et je suppose que c’est la reine Elsa d’Arendelle qui t’accompagnes ? Moi qui pensais que tu n’étais pas du genre à t’attacher aux femmes que tu rencontres… surtout avec une femme d'un si haut rang, si raffinée, et d'une beauté si éblouissante...mais dis-moi, tu te gèles pas trop quand tu la…


Le sang de Jonathan ne fit qu’un tour, et ne laissa pas le mercenaire finir sa phrase lorsqu'il lui décocha un direct du droit magistral en pleine mâchoire. Elsa fut obligée de le retenir pour qu’il n’aille pas le rouer de coup.
— Jonathan ça n’en vaut pas la peine. Gardez vos forces pour la bataille à venir, lui dit-elle en retenant fermement son poing levé.
— Voilà des paroles très sages…pas pour rien que c’est une reine…dit Ravenius en se massant la mâchoire.
— Avise-toi encore de lui manquer de respect comme ça encore une fois, et je peux t’assurer que à côté de ce que je te ferais subir, les goules te sembleront être des créatures d'une agréable compagnie, menaça Jonathan avant de partir, accompagné d’Elsa et Calridor, vers le château, sous les moqueries des hommes de Ravenius.
Elsa n’avait jamais vu Jonathan autant en colère. Il l’aurait tué si elle ne l’avait pas stoppé dans son élan.
— C'est adorable de votre part Jonathan, dit-elle pour essayer de calmer la colère qui était palpable dans tout son être, mais il ne fallait pas vous mettre dans un état pareil, je m’en serais occupé moi-même.
— Pour qui il se prend ?! Non mais sans rire, n’importe qui aurait eu la même réaction que moi, je vous le garantis…quand je disais que ce n’était pas une bonne nouvelle qu’il soit ici…il ne respecte rien ni personne, sauf lui-même...» grommela le maraudeur comme un enfant mécontent, ce qui aurait presque fait rire Elsa sur le coup, car la mine bougonne de Jonathan qui lui aurait presque fait penser à celle d’Anna quand elle était petite, lors des rares fois où elle boudait.

Une fois arrivé au château, Elsa prit le temps de s'installer dans la chambre spacieuse qu'on lui avait réservée dans le palais de Corona. Un bon matelas n'était pas de refus, ou du moins un lit qui ne tanguait pas tout le temps. Ce n'est pas comme si elle avait le mal de mer, mais elle préférait tout de même dormir sur la terre ferme plutôt qu'en mer. Elle savoura la douceur de l'oreiller moelleux contre sa peau, et malgré l'anxiété qui la rongeait depuis son départ d'Arendelle, elle finit par s'endormir, emmitouflée dans les draps. Ses dernières pensées avant de plonger la tête la première dans un sommeil calme et paisible furent pour Anna, espérant de tout cœur qu'elle arriverait à s'en sortir avec la gestion du royaume le temps de son absence. Elle laissa donc couler les larmes qu'elle n'avait pas oser verser le jour du départ afin de ne pas l'inquiéter plus qu'elle ne l'était déjà, pour ne pas avoir à lui infliger la peur qui envahissait son esprit, pour la rassurer du mieux qu'elle avait pu.

Les lumières du palais et de la ville s'éteignirent une à une, ne laissant plus que la lueur argenté de la lune. L'ennemi était à leur porte, et il pouvait désormais frapper à n'importe quel moment.


Dernière édition par Lhysender le Ven 17 Juil 2015, 15:14, édité 1 fois

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Mer 15 Juil 2015, 22:39
Wouhouuuuuu!!!!!!!!! Enfin le nouveau chapitre!! bravo
C'était génial: vraiment tout! biendit
Je surkiffe ta fic en ce moment, un truc de dingue. Razz
Le cauchemar de Victoria au début était vraiment bien décrit, la scène des adieux était parfaite: l'échange entre Anna et Elsa... Waouh, parfait aussi.^^ Et puis le petit moment avec Olaf tellement touchant. En adoration
Puis la partie sur le bateau où Elsa devient le prof de Jonathan: excellent aussi.^^ (vous voyez les enfants, ça c'est l'objectivité ça! XD)
Non vraiment, je ne vois pas quoi dire à part que j'adore! Vivement la suite maintenant! Very Happy
Mais bon, profite quand-même de tes vacances. Wink

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 5 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Jeu 16 Juil 2015, 13:46
Chapitre lu ! (ah non, déjà pris)

Eh bien, je n'ai pas grand chose à ajouter, j'ai beaucoup aimé ce chapitre que je n'ai pas trouvé si rapide que tu le disais.
Victoria c'est une vraie tête à claque en fait, j'espère qu'elle subira le même sort que son père.
Par contre la guerre je la sens pas... Tu as un peu trop vanté les forces des goules, donc ça laisse présager qu'il y aura des pertes  :fouet: Et elles semblent très nombreuses par rapport aux soldats présents, Elsa ne peut pas faire une armée de Marshmallow ?
Si je devais chipoter sur un point, ce serait sur les adieux entre Elsa et Anna : elle est plus forte qu'elle et pourtant elle est en larmes, alors qu'Elsa est : "non mais t'inquiètes, je vais à Corona, veni vidi vici oklm et je reviens, je te rapporte un souvenir si tu veux". Enfin c'est l'impression que j'ai eue bravo

Bon par contre je suis pas d'accord pour la suite dans 4 semaines. Si besoin, j'arrive, je te sors de l'eau en te tirant les oreilles, et tu sortiras pas tant que la suite ne sera pas postée.








Elsa qui gèle l'eau du lac ? Y'en a un qui va hurler au plagiat
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Jeu 16 Juil 2015, 14:48
Katoptriss a écrit:elle est plus forte qu'elle

Que veux-tu dire par là Kate? De qui parles-tu? scratch
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 5 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Jeu 16 Juil 2015, 23:11
Je parlais d'Anna. Elle est plus forte que sa sœur de par son caractère et sa force, c'est pour ça que j'ai trouvé étrange le fait qu'elle soit effondrée, en pleurs, alors qu'Elsa sanglote juste.
Mais ce n'est qu'un détail, pas besoin d'enlever le chapitre pour le modifier comme le dernier Razz
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 5 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Jeu 16 Juil 2015, 23:32
Disons que je voyais les choses comme ça en écrivant ce passage: Anna est très fatiguée, car dans les derniers mois de grossesse, et en plus on lui apprend que sa soeur, qui vient tout juste de passer à deux doigts de l'au delà (oui c'était juste pour la rime bravo ) va encore risquer sa vie. Donc je sais pas, à sa place j'aurais les nerfs à vif. Et Elsa essaye justement de ne pas tomber dans le même état pour la rassurer le plus possible. 

Sinon encore merci pour vos commentaires et compliments, je suis content que vous ayez aimés ce chapitre.Very Happy

Et sinon Kat', dis-toi que j'aurais bien le temps pendant mes vacances de réfléchir aux prochains chapitres et donc qu'une fois rentré je les écrirai plus rapidement. Et sinon quoi, tu vas venir geler l'eau de la piscine et plonger toute la région dans un hiver qui sera éternel jusqu'à ce que la suite arrive ?Razz

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 5 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Jeu 16 Juil 2015, 23:58
Je ne suis pas d'accord Kate: allez, je vais argumenter un petit coup. bravo
Bon, je ne vais pas argumenter en faveur d'Anna car il n'y en a pas besoin, tout le monde semble déjà la considérer comme badass. Et je suis d'accord elle l'est! Mais par contre je ne comprends pas pourquoi tout le monde semble penser qu'Elsa est une petit fille fragile.
Elle n'a pas moins de force de caractère que sa sœur: pendant tout le film elle est repliée sur elle-même car elle craint de faire du mal à ceux qu'elle aime. C'est cette crainte qui la fait paraître toute timide, mais elle s'en libère quand elle part dans les montagnes, on le voit bien. Et puis à ce moment de la fic de Lhys, elle ne craint justement plus rien puisqu'elle méprise ses pouvoirs: donc elle n'a plus de raison d'être toute repliée sur elle-même.
Et puis avez-vous oublié la scène des gardes? On voit très bien qu'Elsa botte des culs sans problème quand il le faut: elle est d'une froideur et d'une détermination dans cette scène...
Vraiment, je ne comprends pas pourquoi un peu partout sur Internet on semble considérer Anna comme une warrior et Elsa comme toute fragile. Parce que c'est faux nom d'un chien! (Oui, j'ai dit nom d'un chien, je suis très énervé! Razz )

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 5 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Ven 17 Juil 2015, 13:11
Ah oui, j'ai complètement oublié qu'elle était enceinte ! J'ai l'impression que son mariage et sa grossesse remontent à plusieurs mois en même temps  Shocked

MB, je ne voulais pas dire qu'Elsa est fragile, loin de là, mais elle part quand même en guerre contre des créatures répugnantes, donc sensible ou pas sensible, en voyant sa sœur en pleurs elle aurait quand même pu verser quelques larmes.

Et sinon quoi, tu vas venir geler l'eau de la piscine et plonger toute la région dans un hiver qui sera éternel jusqu'à ce que la suite arrive ? Razz

Euh... Très honnêtement, si j'avais les pouvoirs d'Elsa, ce serait déjà fait depuis... février ? xD
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 5 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Ven 17 Juil 2015, 13:14
Ah, au temps pour moi Kate, j'ai mal interprété ce que tu disais. :sorry:
Excuse-moi d'avoir dit nom d'un chien, je ne voulais pas dire ça, vraiment je ne le pensais pas... Razz
Oui, c'est vrai qu'elle ne réagit pas beaucoup, mais comme l'a dit Lhys, elle essaie peut-être justement de ne pas craquer pour ne pas affoler sa sœur davantage (même si au fond elle a très peur...)^^.

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