- Le Royaume d'Arendelle -
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Lhysender
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 6 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Ven 17 Juil 2015, 15:16
Voilà,  j'ai juste rajouté une petite phrase à la fin, j'espère que ce sera mieux avec ça bravo

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Micky93
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Ven 17 Juil 2015, 17:29
M.B ! Le "nom d'un chien" est mon terme à moi, d'accord ?  :ahnon: C'est mon mien ! bravo

Sinon, j'ai trouvé ce chapitre excellent Lhys !  biendit Tout était nickel.  Very Happy
Mise à part le fait que ce pauvre misérable a osé manquer de respect à la reine quoi ! Nan mais... Pour qui il se prend ce sale type !
Bref, je n'ai pas grand chose à rajouter si ce n'est que c'est vraiment dommage de devoir attendre ton retour des vacances pour lire la suite. Mais bon, il faut se montrer patient. bravo
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 6 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Ven 17 Juil 2015, 17:54
Merci Micky Very Happy

Et oui, il faudra attendre, mais au moins j'aurais le temps de bien y réfléchir pour sortir la suite le plus rapidement possible une fois rentré Razz

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Lhysender
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 6 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Mar 21 Juil 2015, 23:58
Surprise ! Enfin je suis le premier étonné, on m'avait pas prévenu à la base qu'on emmènerait un ordinateur, et comme par moment il fait vraiment trop chaud pour bouger...et bien j'en profite  bravo
Il est vrai qu'un passage ressemble à une autre grosse bataille d'un autre livre, mais c'est juste que j'adore ce moment.
Bref, bonne lecture  Very Happy

Chapitre 10: une nuit sans fin


Elsa fut réveillée en sursaut le lendemain matin par le chant des cors, leur complainte alarmante prévenant de l’imminence du combat. Elle se leva d’un bond, et après s’être habillée d’un claquement de doigt, troquant sa robe de chambre pour sa longue robe bleue, elle sortit de la pièce et se retrouva au milieu du couloir, prise dans une foule de serviteurs paniqués et de soldats se préparant au combat. Cherchant un visage familier pour essayer de comprendre exactement ce qui se passait, elle finit par apercevoir Corsam au loin. Elle fut obligée de l’appeler plusieurs fois avant qu’il ne remarque sa présence, le vacarme environnant masquant le son de sa voix. Elle se faufila tant bien que mal jusqu’à lui, un peu essoufflée car n’étant pas encore totalement réveillée.

« Corsam, que se passe-t-il ? demanda-t-elle, anxieuse.
— L’aube n’est pas venue ce matin. Enfin ce que je veux dire, c’est que nous n’avons pas vu le soleil se lever, une espèce de nuage noir en masque totalement la lumière. Suivez-moi, vous allez voir.
L’invitant à le suivre, il la conduisit jusqu’à un point d’observation en haut d’une des tours, d’où elle put avoir la terrible confirmation de ses dires: toute la région était plongée dans une obscurité inquiétante, et le ciel recouvert d’un étrange brouillard. Des torches avaient été allumées un peu partout, maigres sources de lumière dans cet abîme de ténèbres.
— Cela veut dire…qu’ils sont là, comprit-elle.
— J’en ai bien peur, mais ce jour devait arriver à un moment ou un autre. J’aurais juste préféré que nous ayons ne serait-ce qu’un jour de plus…mais c’est ainsi, nous ne pouvons plus reculer » répondit le vieil homme d’un air décidé.
Alors qu’Elsa scrutait les alentours, essayant tant bien que mal de distinguer quelque chose, une clameur retentit, se diffusant en écho dans toute la ville :
« Le mur ! Ils arrivent ! Tous au mur ! Défendez la cité ! »
Dans la minute qui suivit, une imposante force armée sortait du château et de la ville pour traverser le pont de pierre les reliant à la berge pour se rendre à l’imposante muraille afin de prêter main forte à ceux qui y étaient déjà présent. Corsam se tourna vers Elsa, la mine grave :
« Vous devriez vous rendre sur les quais, les navires ennemis ne devraient plus tarder, et vous devez les ralentir au maximum pour nous faire gagner le plus de temps possible.
— Et vous, qu’allez-vous faire ?
— Je vais préparer mes troupes à défendre le palais. J’admire l’optimisme de Calridor, et sa détermination, mais je crains que ce ne soit pas suffisant face à tant de haine. »

Elsa acquiesça, et descendit prestement les escaliers. Mais plus elle marchait, plus elle sentait peu à peu la peur l’envahir, la paralysant de plus en plus. Elle lutta, pensant à Anna, au fait qu’elle comptait sur elle, à la promesse qu’elle lui avait faite. Mais plus elle y pensait, plus les images se déformaient, devenant des visions d’horreurs de mort et de désolations. Finalement, ce n’est plus le visage souriant de sa sœur qu’elle voyait, mais son corps inerte, car elle n’avait pas réussie à la sauver. Elle sentait presque qu’elle allait s’évanouir, assaillit par de telles abominations, quand une main réconfortante la soutint et l’aida à avancer.
« Vous n’allez pas faillir maintenant Elsa, je sais ce que vous êtes en train de voir. Tout le monde est dans le même cauchemar, c’est ce brouillard, il diffuse je ne sais quel sort qui nous montre ce que nous redoutons le plus. Mais ce n’est qu’une illusion, resté calme et ça finira par passer. Ils tentent de nous déstabiliser, mais je sais que vous êtes plus forte que ça.
Elsa secoua la tête comme si elle se réveillait, et regarda celui qui venait de lui parler. Jonathan semblait aussi exténué qu’elle, mais continuait d’avancer comme si de rien n’était. Après être certain qu’elle était bien remise et qu’elle pouvait continuer seule, il se dirigea dans la direction opposé à la sienne.
— Où allez-vous ?
— Au mur, comme nous l’avions convenu lors de l'élaboration du plan.
Alors qu'il allait partir, elle retint son bras un instant et le regarda droit dans les yeux.
— Jonathan…soyez prudent, d’accord ?
— Vous aussi. Vous avez promis à Anna de revenir saine et sauve à Arendelle, et je compte bien faire en sorte que cette promesse soit tenue. Et surtout, dites-vous bien une chose: vous n’avez pas besoin de vous battre, vous êtes la reine Elsa d’Arendelle, celle qui commande à l’hiver, qui manipule neige et glace comme bon lui semble ! Votre simple présence suffit à donner du courage dans le cœur de tous ceux qui vous entoureront, car pour eux, vous êtes une lueur d’espoir face aux monstres qui approchent. Alors faites de votre mieux, et même si vous avez peur, ne le montrez pas. Je sais bien que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais croyez-moi, c’est la meilleure chose que vous puissiez faire, pour vous comme pour tous ceux qui vont se battre aujourd’hui. Et je sais que vous pouvez le faire. Mais je vous en supplie, si jamais la situation dégénères, ne vous mettez pas en danger inutilement. »
Le discours encourageant et réconfortant du maraudeur effaça les images horribles qui accablaient l’esprit d’Elsa. Elle acquiesça, mais il ne lui laissa aucunement le temps de répondre, et elle ne put que le regarder s’éloigner, rejoignant les derniers combattants qui se dirigeaient vers le dernier rempart contre l’invasion des ur-ghuls.

Jonathan arriva rapidement au haut de la muraille, les soldats armés étant alignés devant les créneaux, arme au poing, prêt à faire feu sur la première créature hostile qui apparaîtrait. Calridor avait endossé une lourde armure d’or, arborant le soleil qui servait de blason à son royaume. Après de longue minute d’attente sous un silence pesant, une forme se détacha dans l’obscurité. Elle s’approcha de plus en plus, jusqu’à être à peu près reconnaissable: c’était Guzbad, se tenant les mains croisées dans le dos, un sourire mauvais sur le visage:
« Calridor, d’ordinaire j’aurais déjà commencé à envoyer mes troupes réduire à néant votre pathétique ville. Mais, je ne sais pour quelle raison, j’ai eu une soudaine envie de montrer un soupçon de clémence : rendez-vous maintenant, et nous pourrons peut-être éviter un massacre qui ne serait bénéfique à personne, déclara le roi goule.
— Me prends-tu vraiment pour un idiot ? rétorqua le souverain de Corona. Tu me demandes de choisir entre livrer mon peuple à l’esclavage ou à la mort. Et bien je crois qu’il n’y a pas à réfléchir, car vivre sous ton règne serait pire que la mort. Alors saches que nous nous battrons jusqu’à la fin, et lorsque le soleil illuminera le champ de bataille, c’est toi qui seras vaincu !
Tous les hommes présents acclamèrent le roi, sentant monté en eux une véritable poussé d’adrénaline. Cependant, en bas, Guzbad ricanait, apparemment content de la tournure des événements.
— Pourquoi cette réaction ne m’étonne pas ? Vous avez donc choisi votre destin. Qu’il en soit ainsi. »

Il leva le bras, et des bruits de marche au pas commencèrent à monter dans son dos, devenant de plus en plus fort. Et elle apparut, sa terrible armée, marchant en cadence à un rythme parfaitement coordonné, bien loin d’une charge désordonnée de goules normales. Les ur-ghuls étaient en rang, parfaitement alignés, ne laissant rien paraître de la rage meurtrière qui bouillonnait en eux. Ils n’attendaient qu’une chose: le signal de leur maître pour commencer l’assaut. La tension resta ainsi en suspens pendant quelques secondes, avant que d’un seul coup sans crier gare, Guzbad déploie ses ailes et s’envola dans le ciel, sonnant  pour son armée le début de la curée.

Les créatures s’élancèrent, commençant à grimper sur la paroi de pierre à la manière de lézards. Ils reçurent en réponse une pluie de carreaux et de plombs, qui mit rapidement à terre cette première vague d’assaut. Mais ce n’était qu’une diversion, car entre-temps des balises imposantes se terminant par un embout de métal en forme de tête de gargouille menaçante avaient été déployées et chargées. D’immenses grappins volèrent alors dans le ciel, avant de s'écraser sur les créneaux, obligeant les soldats à se jeter à terre ou à se baisser pour éviter les éclats de pierre projetés par les impacts. Mais le but n’était pas de tuer, mais de permettre à des échelles  d’être ainsi tractées directement en haut du rempart, des ur-ghuls s’y accrochant directement afin d'arriver en haut le plus vite possible, levant leur arme en hurlant de bonheur en pensant déjà à comment il allait tuer leur proies. Voyant avec horreur ce qui les attendaient, les soldats humains reprirent leur position et continuèrent de tirer slaves après salves au milieu des rangs ennemis, si dense que chaque volée de tirs fauchait au moins une ligne complète de créatures, qui s’effondrait dans un bruit sourd, leurs camarades monstrueux sautant par-dessus les corps sans même avoir un seul remord, certain bondissant sur les échelles qui s’élevaient lentement du sol tandis que d’autres continuant inlassablement de grimper directement la paroi abrupte de la muraille.

Jonathan décida alors de passer à l’action: se concentrant au maximum, il envoya à son tour plusieurs éclairs au  milieu des rangs ennemis, illuminant un instant leur troupe de flashs bleutés et ne laissant sur leur passage que des corps calcinés. Le voyant ainsi se débarrasser des ur-ghul avec une telle facilité, les soldats reprirent courage et essayèrent de couper les cordes qui montaient lentement et inexorablement les échelles vers eux. Malheureusement, Guzbad avait prévu ce geste d’une prévisibilité certaine, et avait ainsi fait en sorte d’entremêler avec la corde de base de long fils de fer, empêchant ainsi qu’elle soit coupée. Remarquant ce terrible détail, Jonathan eu une idée, et l’utilisa à son avantage : il saisit le câble le plus proche, et libéra une violente décharge. L’éclair suivit le chemin du fil de fer, embrasant la corde d’une part et atteignant l’échelle, grillant les ur-ghuls qui y étaient accrochées pour finalement laissé l’échelle imposante s’écrasée sur les monstres en contrebas, dans un craquement d’os et de chair broyée.
Mais les acclamations face à cette petite victoire furent de courte durée, car encore plus de grappins s’accrochèrent aux créneaux, et la horde ur-ghul ne semblait pas avoir de fin. Et alors que Jonathan s’apprêtait à infliger de nouveau le courroux de la foudre à ses ennemis, quelque chose fondit du ciel sur lui et le plaqua au sol. Guzbad le souleva, et le jeta avec violence quelques mètres plus loin.  Des soldats tentèrent tant bien que mal de l’arrêter, mais ce fut peine perdue, l’imposante goule les repoussant avec une facilité déconcertante. Alors qu’il s’avançait pour donner le coup de grâce, Jonathan réussit à reprendre ses esprits à temps pour riposter en créant un flash aveuglant, sans même savoir comment il avait fait, ayant totalement agi par instinct. Sa nature bestiale reprenant le dessus, Guzbad s’envola immédiatement.

Encore un peu sonné par le choc de sa tête contre la pierre, Jonathan se releva tant bien que mal, mais pour constater avec horreur que les ur-ghuls étaient finalement arrivés à destination, et déjà les échelles déversaient leur monstrueuse cargaison sur le mur. Calridor chargea, rapidement rejoint par le maraudeur qui dégaina son épée. Pour deux hommes qui succombaient, seul un ur-ghul tombait, et les troupes humaines commencèrent peu à peu à être débordées. Ils se battaient pourtant avec acharnement, essayant du mieux qu’ils pouvaient de résister aux coups brutaux qui brisaient les boucliers et tranchaient les chairs avec une aisance terrifiante. Mais malgré leur effort, il semblait évident que la situation leur échappait peu à peu. Jonathan se fraya un chemin sanglant jusqu’à Calridor qui se battait comme un beau diable malgré son âge, esquivant les lames des ur-ghuls et répondant avec une hargne qui forçait le respect. A quelques mètres, deux des mercenaires de Ravenius luttaient avec violence,, utilisant leur arme à feu d’une conception révolutionnaire, car pouvant tirer plusieurs coups d’affilée. L’un se servait de deux pistolets, un dans chaque main, et l’autre d’un fusil modifié aux munitions destructrices, explosant les corps des ur-ghuls dans des gerbes étincelantes de chair grise et de sang noir. Mais malgré leur avancement technologique, leurs armes si exceptionnelles devaient tout de même être rechargées, opération extrêmement longue et les rendant très vulnérables. Celui aux deux pistolets tomba à terre sur le dos, les jambes fauchées par un coup bien placé, avant d’être achevé d’une lame plantée dans l’abdomen. Le second lutta vaillamment, mais son arme s’enraya, le laissant à la merci d’un ur-ghul qui lui trancha la gorge d’une geste vif et quasi chirurgicale tant la coupure était nette et précise.

Dans les deux camps, les corps commençaient lentement à s’amonceler, mais il était clair que les hommes perdaient rapidement l’avantage, la protection offerte par l’imposante muraille étant désormais totalement compromise. Jonathan se retrouva dos à dos avec Calridor, luttant chacun d’un côté du chemin de ronde avec le reste des soldats.
« Nous ne tiendrons plus très longtemps, il faut battre en retraite ! hurla Jonathan pour essayer d’être entendu du souverain malgré le vacarme du fer contre le fer et des râles d’agonie ambiant.
— Non, je sais que nous pouvons encore tenir, répondit Calridor tout en parant la lame d’un ur-ghul avant de lui trancher le bras et de lui enfoncer son épée dans le ventre, la retirant en donnant un coup de pied magistral.
— Regardez autour de vous, ils sont en train de nous prendre en tenaille, nous devons partir avant que les escaliers nous soient inaccessibles, rétorqua le maraudeur en plantant sa fine lame en plein dans la fente pour les yeux du casque de l’ur-ghul qui lui bondissait dessus, le stoppant net dans son élan et le tuant sur le coup.
— Je ne peux m’y résoudre, ce serait avouer notre défaite !
— Tant qu’ils ne sont pas dans la ville, nous n’avons pas encore perdus. Nous pouvons encore les stopper sur le pont, mais pour cela vous devez sonner la retraite, sinon nous serons définitivement vaincus ! »
Jonathan lança une série d’éclairs continus sur le petit groupe d’ur-ghul qui bloquait la sortie salvatrice des escaliers. C’était le moment ou jamais. Dans un soupir de rage, Calridor se tourna vers les soldats survivants, et ordonna :
« On bat en retraite ! Au pont ! Ralliez-vous au pont ! »
Tous descendirent donc prestement les marches, et coururent en direction du pont. Étrangement, les ur-ghuls ne les poursuivaient pas, mais restaient sur le mur en poussant des cris rauques victorieux. Guzbad se percha sur un tas de cadavres, observant le ciel, attendant apparemment quelque chose avant de donner l’assaut final.

Pendant ce temps, Elsa était arrivée sur les quais, et montait à bord du navire commandant la ligne de défense navale. En effet, les bateaux avaient été disposés de manière à former une ligne protectrice afin d’empêcher toute entrer dans la cité par cette voie, et le positionnement permettait de réduire en miette quiconque arriverait à porter.
Au bout d’une attente interminable, l’ennemi fut en vue : une rangé de jonques effilées remplis à ras bord d’ur-ghuls vociférants, fonçant à toute allure vers la ligne de navires. Le capitaine attendit qu’ils soient à portée, et fit signe à Elsa. Immédiatement, elle libéra un rayon de glace sur la surface de l’eau, qui gela rapidement et se dirigea vers les navires ennemis pour les stopper dans leur avancée.
Mais sur l’une des jonques, Darzhar observait avec attention, son esprit de stratège constamment en alerte. A l’instant où il vit l’eau commencée à geler, il fit un geste de la main, et les ur-ghuls présentes lancèrent d’étranges sphères de métal sur la couche de glace qui se rapprochait rapidement, libérant un étrange liquide vert-jaune, qui au contact de l’eau gelée produisit de la vapeur nauséabonde, comme si elle rongeait la glace et la fragilisait petit à petit, alors qu'elle était pourtant de nature magique. Et c’est avec horreur qu’Elsa constata que cette étrange substance rendait son action inefficace, car combinée à la forme profilée des jonques, l’avancée ennemie ne fut absolument pas stoppée, les coques recouverte de métal brisant la couche de glace et s'y frayant aisément un chemin. Elle tenta tant bien que mal de les ralentir le plus possible, mais ce fut peine perdue.

Les navires libérèrent alors un torrent de boulet de canon sur les jonques, réussissant à en couler plusieurs, mais pas assez pour que la menace soit vraiment réduite. Et pour ne rien arranger, les ur-ghuls avaient installés de petits canons, placés comme des tourelles à l’avant de leurs embarcations, et répondirent au boulet ennemis par une pluie de projectiles qui ne manquèrent pas d’ôter la vie à nombre de marins. Et finalement, malgré tous les efforts déployés, ce fut le moment fatidique: les jonques harponnèrent le flanc des navires dans un choc qui en fit tomber plus d’un à terre et en sonna le reste. Les ur-ghuls bondirent hors de leurs embarcations, engageant le combat avec les soldats et les marins. Elsa allait s’enfuir, comme Jonathan lui avait dit si la situation devenait trop dangereuse, mais quelque chose en elle lui dit qu’elle ne pouvait pas abandonner ces hommes ainsi. Et de plus, le temps où elle fuyait n'était plus que du passé. Elle ferma un instant les yeux, pensant à Anna qui lui en voudrait jusqu’à la fin de ses jours si elle ne revenait pas, mais qui finirait surement tôt ou tard par comprendre pourquoi elle avait fait ça. Alors, marchant d’un pas décidé, elle laissa exploser ses pouvoirs sur les rangs ur-ghuls, faisant apparaître des pics de glace où les créatures, surprises, vinrent s’empaler sans demander leur reste. Ragaillardis devant la puissance de la reine, les soldats se mirent en ligne, et tirèrent sur le flot de créature, éclaircissant leur rang. Peu à peu, Elsa commença à se dire qu’il allait tenir, et que Jonathan avait raison: le fait qu'elle se batte à leur coté leur donnait comme une nouvelle force. Surement et simplement de l'espoir, mais c'était déjà beaucoup dans cette situation. Elle fit apparaître un pic de glace gigantesque qui transperça une des jonques, écrasant les ur-ghuls qui se trouvaient encore à l’intérieur.

Soudain, elle vit que quelque chose était monté en haut du pic qu’elle venait de créer: Darzhar, impassible derrière son masque de fer, bondit au milieu des soldats humains. Maniant une mortelle épée à double lame, il commença à virevolter dans une espèce de danse macabre, tuant avec une efficacité et une précision terrifiante, et sans verser une seule goutte de sang. Alors que le combat faisait rage autour d’elle, Elsa envoya plusieurs pointes tranchantes de glace sur Darzhar, qui les para toutes d’un mouvement vif, réussissant même à en dévié certain sur des humains alentour. Il tourna lentement la tête vers la reine, pétrifiée de peur devant ce qu’elle venait de voir, et fonça dans sa direction. Elsa voulut l’arrêter, mais il esquivait chacune de ses tentatives, que ce soit en gelant le sol ou en essayant de le transpercer. Mais finalement, elle réussit à le déstabiliser pendant une fraction de seconde lorsqu’elle réussit à l’atteindre à la jambe. Pourtant, l’ur-ghul réussit tout de même à contre-attaquer, sa double lame se scindant en deux pour former deux épées. Il envoya l’une des deux sur Elsa, qui la stoppa in extremis en créant un mur de glace devant elle. Darzhar bondit alors par-dessus tout en récupérant l'arme encastrée dedans, et sans même regarder planta son épée dans la première personne qu’il trouva derrière. Lorsqu’il regarda qui il venait de tuer, il vit que c’était Elsa, l’épée planté dans le cœur. Et à sa plus grande surprise, il semblait que la mort l’avait changé en statue de glace. Trop content de sa victoire, il perdit un instant son esprit stratégique pourtant si brillant, devant ce piège vieux comme le monde: sortant rapidement de sa cachette Elsa fit exploser sa copie glacée d’un geste de la main, projetant de mortels éclats sur Darzhar, qui n’eut pas le temps de réagir tant il ne s’attendait pas à ça. Il recula un peu, le corps constellé de débris de glace, sentant une furie meurtrière monter en lui. Il commença à s’élancer vers Elsa, mais elle l’enferma dans un bloc de glace, le figeant en pleine course.

Un sentiment de victoire l’envahit, mais qui fut de courte durée quand elle se rendit compte qu’autour d’elle, la situation était beaucoup moins avantageuses: elle avait tellement concentrée son attention sur Darzhar qu’elle en avait oublié la horde d’ur-ghul qu’il menait, et qui était en train de décimer les soldats, malgré le fait qu’ils tenaient bon. Elle essaya de leur faire gagner du temps en créant un immense mur de glace, séparant en deux les troupes ur-ghul. Ainsi, ce furent les humains qui purent profités de la surprise provoquée chez les monstres par cet événement inattendu pour prendre l’avantage, tirant à bout portant et finissant par les éliminer. Pendant ce temps, les ur-ghuls bloqués derrière le mur de glace essayaient désespérément de l’escalader, mais ne parvenaient pas à s’agripper à la surface lisse et glissante. Ceci laissa un moment de répit à tout le monde, et Elsa se laissa tomber sur le sol, le combat l’ayant passablement exténuée.

Mais alors qu’elle reprenait son souffle, les hurlements de rages des ur-ghuls derrière le mur se transformèrent en ce qui ressemblait plus à de la joie. Intriguée, Elsa regarda autour d’elle, essayant de comprendre ce qui se passait. Elle remarqua que les soldats autour d’elle montrait quelque chose dans le ciel. Elle regarda à son tour, et vit dans le ciel une flamme verte, allumée là où se trouvait le mur. Elle comprit avec horreur ce que cela signifiait : la muraille était tombée, ce qui expliquait la joie des abominations. Des larmes embuèrent son champ de vision : Jonathan était-il encore en vie ? Et Calridor ? Comment pourrait-elle expliqué à Raiponce que son père était mort et qu’elle n’avait rien put faire pour empêcher cela ?

Cependant, Elsa ne resta pas bien longtemps dans ses lamentations, car un craquement sourd se fit entendre de la prison gelée de Darzhar. En effet, des fissures commençaient lentement à apparaître, et elle arrivait à voir que ses doigtes bougeaient un peu. Il ne devait pas sortir, sinon ce serait la fin ! Elle essaya donc de l’écraser à l’intérieur, compressant le bloc de glace au maximum sur le corps de l’ur-ghul. Mais la fatigue, autant physique que morale, l’avait vidée de ses forces. Finalement, Darzhar s’extirpa du bloc de glace en le faisant voler en éclat. Elsa reçut un morceau en pleine tête, l’assommant pendant quelques instants. 

Quand elle se réveilla, elle était attachée les mains dans le dos, face au reste des soldats qui avaient étrangement été fait prisonniers, ce qui étaient assez inhabituelle. Ils étaient maintenus tête baissée par les ur-ghuls, qui attendaient quelque chose, et apparemment c’était son réveil, car au moment où elle releva la tête, ils commencèrent à trépigner d’impatience. C’est à cet instant qu’elle remarqua qu’à côté d’elle, Darzhar se tenait droit comme un i, dans une position presque impériale:
« Humains, commença-t-il, je pourrais vous tuer tout de suite. Mais il se trouve que j'aime faire durer le plaisir, et que votre chère reine des neiges c’est réveillé beaucoup plus tôt que je ne le pensais, ce qui m’arrange, car je ne voudrais pas être en retard pour mon rendez-vous avec notre maître Guzbad pour mettre à sac cette ville. Mais avant, j’ai décidé de vous briser, autant votre corps que votre esprit. »
Il fit signe à un ur-ghul qui se tenait devant une espèce de mortier, qui l’alluma, projetant une flamme verte dans le ciel, comme celle qu’ils avaient vus sur le mur.

Guzbad, posé sur son perchoir de cadavres, poussa un hurlement triomphant, reprit en cœur par tous les ur-ghuls autour de lui. Alors, les portes de l’immense rempart cédèrent, réduites en miette par six colosses de muscles ur-ghuls, qui furent rapidement rejoint par le reste de l’armée encore à l’extérieur, convergeant tous vers le pont de pierre, où Jonathan et Calridor avaient installés leur ultime résistance, et qui en voyant cette horde abominable s’avancer vers eux, à la fois anxieux et déterminés, se préparèrent à ce qui pouvait bien être la fin.
Elsa assistait impuissante à la scène. Darzhar la saisit par les cheveux et montra son visage aux prisonniers.
« Et maintenant, pitoyables vermines, avant de succomber, vous allez assister à la mort de celle qui représentait vos plus grand espoirs, la personne soit disant la plus puissante d’entre vous…mais ce soir signera la mort de la reine Elsa d’Arendelle. Que vos dernières lueurs d’espoir s’éteignent avec elle. »
Il lâcha les cheveux d’Elsa, tandis qu’il dégageait sa nuque et prit son épée avec ses deux mains. Elsa était totalement vidée de ses forces, mais avec toute la meilleure volonté du monde, elle n’arrivait plus à bouger. Elle ferma les yeux, éclatant en pleurs, et murmura :
« Je suis désolé Anna…tellement désolé… »

Darzhar leva son épée au-dessus de sa tête, s’apprêtant à assener le coup fatidique, sous les encouragements des ur-ghuls qui frappaient en cadence sur le sol, de plus en plus vite au fur et à mesure que leur chef faisait sadiquement durer l’exécution. Mais d’un coup, le vacarme cessa pour une inexplicable raison. Elsa pensait que c’est parce qu’elle venait de mourir, mais étrangement elle se sentait bien vivante.

Elle se risqua à ouvrir les yeux : devant elle, les expressions des visages c’étaient inversées, c’étaient les ur-ghuls qui reculaient, apeurés, et les soldats qui avaient l’air heureux. Elsa se retourna vers Darzhar, qui était bloqué avec son épée en l’air, une lame lui transperçant le torse de part en part. C’est alors qu’Elsa entendit une voix qui lui était désagréable et familière :
« J’ai beau haïr Elsa de chaque fibre de mon corps, je ne peux pas vous laisser la tuer. Car c’est moi qui me ferais ce plaisir. »


Dernière édition par Lhysender le Mer 22 Juil 2015, 07:25, édité 1 fois

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 6 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Mer 22 Juil 2015, 00:41
TROP COOOOOL!!!!!!! cheers cheers cheers
Alors, alors, alors, alors.... C'était génial! (on reconnaît vraiment le Gouffre de Helm par moments)mais c'était génial quand-même!!^^
Les descriptions sont superbes, les combats épiques, le désespoir croissant... Bref, un parfait chapitre de bataille titanesque comme on les aime. XD
J'ai adoré le combat Darzhar/Elsa (le coup de la statue de glace qui lui explose à la gueule était vraiment super bien trouvé: j'imagine totalement cette scène en film, ce serait trop classe putain! bravo ).
Et puis la fin... C'est horrible, mais vraiment horrible jusqu'au bout!Sad
Dat chliffanger quoi!! X) Je parie que c'est Hans qui a tué Darzhar! Bref, j'ai adoré et vivement, vivement, VIVEMENT le prochain chapitre!!! cheers

_________________
Flowers with their names forgotten
Trampled into dust they're fallen,
Birds with broken wings are crying:
Wind can never take them flying.
Scream and cry but none will hear you,
Plead and beg but none will help you.
You no longer live as cattle:
Will you rise and join the battle?
Pigs will sneer at the steadfast
As we climb o'er the dead, keep advancing ahead!
Live your life in peace like you're just a sheep
But wolves will never lose their freedom.
Channel the anger swelling inside you,
Fighting the boundary 'till you break through.
Deep in your soul there's no hesitation
So make yourself the one - the Hunter!
Hungry to kill, you'll never forget this.
Piercing the sky with scarlet vengeance,
Bloody the bow and arrow in crimson,
Rally the hunters to war.
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Mer 22 Juil 2015, 01:07
Euh... Tu sais... j'ai jamais frappé personne hein ? Ce n'était pas nécessaire d'emporter, de peur, ton ordinateur pour apaiser ma colère impatiente. bravo

Bon alors que dire, à part : alors ça c'était du chapitre qui envoie !
On s'ennuie pas une seule seconde vu qu'il y a de l'action à chaque ligne, c'était génial ! Et également rempli d'ingéniosité, entre la conductivité des fils de fer, le leurre d'Elsa...
Un bon point aussi pour l'orthographe, tu t'es largement amélioré par rapport aux premiers chapitres, je n'ai trouvé qu'une seule faute dans celui-là.
Par contre cette fin...  Shocked
Je ne sais pas qui a parlé, mais la suggestion de Hans par MB est très cohérente (car oui après tout, tu décris la voix comme "désagréable", ça correspond bien à Hans, pour Abaddius ç'aurait plutôt été "terrifiante")

Par contre, tu râleras pas mais... comme d'habitude, j'ai une toute petite remarque à faire bravo
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 6 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Mer 22 Juil 2015, 17:56
Je suis bien heureux que vous ayez aimés ce chapitre Very Happy

Et Kat', en fait c'est l'ordinateur de mes parents et je ne savais pas du tout qu'ils l'emmenaient, donc c'est pour ça à la base que je ne pensais pas pouvoir écrire pendant plusieurs semaines bravo
 
Encore merci pour vos compliments, et la suite arrivera...je ne sais pas quand Razz

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 6 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Mar 28 Juil 2015, 11:59
Voici le chapitre 11, avant dernier chapitre de la partie 2 de cette fan-fic !

Bonne lecture  Very Happy

Chapitre 11 : l’aube victorieuse


Darzhar se retourna lentement vers celui qui venait de l’arrêter dans son élan meurtrier :
« Le sudilien…
— Lui-même, répondit Hans avec un sourire satisfait. Vous pensiez vraiment que j’allais vous laisser faire sans rien dire ? Ce monde est destiné à une seule personne: moi. Et j’éliminerais quiconque se mettra en travers de mon chemin. »
Le prince extirpa son arme du torse de l’ur-ghul dans une gerbe de sang noir. Elsa, voyant la scène, en profita, et d’un geste vif créa une dague de glace pour couper les liens qui l’entravait, avant de la lancer  en plein dans le visage de Darzhar. La lame gelée trancha en deux le masque de fer qui cachait son visage, le déstabilisant, avant que Hans ne le fasse passer par-dessus bord d’un violent coup de pied. Le stratège ur-ghul tomba dans les eaux sombres, au milieu des corps de ceux à qui il avait pris la vie quelques instants plus tôt.

Elsa se releva, et s’empressa d’aller libérer les soldats emprisonnés, les créatures commençant lentement à reculer après l’arrivé de Hans, qui c’était faufilé sous leur nez à la faveur de l’obscurité ambiante, et qui venait de terrasser leur chef avec une facilité déconcertante. La jeune femme se tourna vers le prince déchu, qui venait tout de même de lui sauver la vie. Elle dû faire un effort plus que surhumain, avec toute l’amertume et le dégoût qu’elle lui portait, pour réussir à articuler péniblement :
« Merci.
— Ne me remerciez pas, ce n’est pas encore terminé, il reste maintenant Guzbad à abattre.» répondit Hans sur un ton empli de haine, lui aussi luttant mais pour ne pas en profiter pour la tuer tout de suite, alors qu’elle était à bout de force.
Mais des cris de rage retentirent : le reste des ur-ghuls embarqués à bord des jonques commencèrent à sortir, formant un cercle de lame tranchante prête à frapper. Et au vu du nombre de survivants humains, même avec Elsa et Hans obligé de combattre côte à côte, il semblait évident que l’issue de combat ne leur était pas favorable.

Mais soudain, à travers les ténèbres, des voiles blanches apparurent sur le flanc des jonques encastrées dans les bateaux formant la ligne de défense. A bord des navires apportant des renforts, le capitaine Edrik Tharn motivait ses marins:
« Mes amis, aujourd’hui nous nous battons peut-être pour les nobliaux qui créent les lois volant notre liberté. Mais ils se rendront ainsi compte qu’ils ne sont rien sans nous. Soyez fiers, camarades ! Nous mourrons peut-être, mais nous mourrons libres ! »

A son signal, les canons de proue libérèrent une pluie de boulets sur les ur-ghuls regroupés, qui volèrent dans tous les sens lorsque la slave réduisit en miette une partie des jonques, leurs flancs étant beaucoup moins protégés que l’avant. Les pirates bondirent à l’abordage, presque de manière aussi sauvage que leurs adversaires. Lorsque le capitaine descendit, il se dirigea immédiatement vers Hans et Elsa.
« Vous arrivez pile au bon moment, lui dit le prince. Et quelle arrivée !
— Faire une bonne entrée est tout un art. Vous devez être la reine Elsa je suppose ? demanda Edriks en se tournant vers la jeune femme.
— C’est exact capitaine…capitaine ?
— Edrik Tharn. On m’avait bien conté que vous étiez belle, mais les rumeurs ne m’avaient pas préparées à une personne aussi ravissante, répondit le capitaine en baisant la main d’Elsa comme si le déferlement de violence autour de lui ne lui faisait ni chaud ni froid.
— Bon, trêve de contemplation voulez-vous ? maugréa Hans.
— Désolé, je ne sais pas où j’avais la tête gamin. Bon vous devriez pouvoir y aller, moi et mes gars on devrait pas avoir trop de mal à s’occuper de…

Il s’arrêta de parler quand il vit une main dégoulinante d’une espèce de mélange poisseux de sang et d’eau s’agripper à la rambarde, hissant avec difficulté mais détermination la personne détentrice de cette appendice à bord. Et c’est ainsi que tous virent Darzhar, chancelant et mourant, mais encore vivant, arracher ce qui restait de son masque endommagé, laissant voir son horrible visage défiguré.
— C’est impossible…balbutia Hans…je vous ai transpercé le torse, comment pouvez-être être encore en vie ?!
— Tout simplement car je n’avais pas utilisé tous mes atouts, répondit l’ur-ghul en jetant par terre une petite bouteille en métal, qui devait être caché sous sa  bure depuis tout ce temps.

En effet, Elsa constata avec horreur que la blessure béante qu’avait laissée l’épée de Hans venait de disparaître. Mais ce n’était pas tout : Darzhar fut pris de violentes convulsions, ses muscles commençant à gonfler, triplant de volume. Son armure se brisa, ne laissant au final qu’un pagne déchiré, tandis que ses vertèbres se transformaient en véritables épines dorsales. Ses phalanges devinrent des pointes osseuses mortelles, tout comme les articulations de ses coudes et de ses genoux. Il était passé d’un être vif et agile à une abominable montagne de muscle destructrice dotée d’une force herculéenne.
— En fait, ça va peut-être pas être aussi facile que prévu… » constata Edrik en sortant son sabre de son fourreau.
Darzhar se leva de toute sa nouvelle masse, et poussant un cri de rage guttural tout en prenant son élan, fonça en direction des humains.

Au même moment, juste devant le pont, Jonathan et Calridor attendaient l’arrivée de Guzbad et du reste de son armée, dévalant la colline depuis le mur. Plus les ur-ghuls s’approchaient, plus les hommes avaient l’impression que la mort les accueillait déjà dans ses bras.
« Ce fut un honneur de se battre à vos côtés, dit le souverain au maraudeur.
— Pour moi aussi. Mais je compte bien ne pas leur faciliter la tâche. »
Alors qu’ils se préparaient à encaisser le choc de cette déferlante de monstres avides de carnage, un son de cors retentit dans toute la vallée. De la porte du mur d'où l'armée ur-ghul était passée, des cavaliers portant les couleurs de Madargue étaient arrivés, et parfaitement alignés, chargèrent l’armée abominables par derrière, les prenants à leur propre jeu, car désormais coincés entre eux et les survivants du mur bloquant le passage du pont menant à la ville. Les ur-ghuls furent passablement désordonnés, ne s’attendant absolument pas à ça et n’ayant jamais dû faire face à une telle situation, ne sachant pas comment faire, si il devait faire face aux cavaliers ou continuer vers le pont. Même Guzbad, observant toute la scène depuis les airs, était surement le plus étonné de tous de cette arrivée soudaine de renfort inatendu. Mais il se reprit rapidement, et d’un sifflement strident, attira toute l’attention de ses soldats sur lui. Il fit une série de gestes précis, et l’armée se scinda en deux, les imposants ur-ghuls faisant face aux cavaliers avec une petite portion de soldat dit "normaux", et le reste continuant d’avancé vers leur objectif initial qui était de traverser le pont pour déferler dans la cité.

Les lances des madargiens chevauchant fièrement leurs rapides destriers embrochèrent rapidement les ur-ghuls, transperçant avec aisance les casques ou les coulant au sol, mais se heurtèrent rapidement aux colosses maniant leur gigantesque masse d’arme, qui firent voler homme et monture dans les airs avant de s’écraser lourdement sur le sol, littéralement cassés par la puissance des abominations alchimiquement modifiées par les soins d’Ulryn. Et une fois sur le sol, les os brisés et ne pouvant plus faire un sol mouvement, les ur-ghuls venaient les achever dans des cris strident sadiques.
Mais tandis que le reste de l’armée s’apprêtait à attaquer le pont, une pluie de feu et de plomb s’abattit sur eux : Ravenius et ses hommes arrivaient enfin.
« Désolé d’être en retard, mais la préparation fut plus longue que prévu, ironisa t’il en éclatant la tête d’une créature d’un tir bien placé et d'une précision qui forçait le respect.
— Il était temps ! fustigea Calridor, nous avions bien crut que vous aviez fuis comme des lâches !
— Du calme le vieux, mieux vaut tard que jamais, non ? »
Jonathan soupira, préférant ne plus faire attention aux remarques désobligeantes de ce mercenaire sans respect pour rien ni personne. Du moment qu’il faisait son boulot, c’était le principal, on aurait tout le temps de lui éclater la face contre le mur après la bataille si il recommençait à être aussi irrespectueux. Surtout qu’il lui devait quelques côtes cassées de leur dernières rencontres…

Au moins, la puissance de feu des mercenaires avaient redonnés espoirs aux soldats survivants devant les ravages qu’ils provoquaient, qui eux aussi commencèrent à faire feux, qui ce soit avec des fusils, des arcs ou des arbalètes, le tout était de stopper les ur-ghuls avant qu’ils n’arrivent au corps-à-corps, domaine dans lequel il fallait bien l'avouer, ils excellaient. Les tirs des soldats, de Revanius et des mercenaires ainsi que la foudre de Jonathan combinés eurent un effet dévastateur sur les créatures, qui tombèrent par paquets entiers au point de former de véritable barrière de corps troués, calcinés ou déchiquetés, obligeant leur congénère à sauter par-dessus, finissant même par s’en servir comme tremplin pour bondir sur les humains. Inévitablement, ils finirent bien par y arriver, mais leur nombre avait été tellement drastiquement réduit qu’ils finirent par être vaincus peu à peu même dans leur domaine de prédilection, lorsque Calridor chargea avec Jonathan et de nombreux épéistes dans une ultime charge héroïque, soutenus par les salves continus des arquebusiers, arbalétriers, archers et mercenaires. Leur percée implacable eu finalement raison du courage des ur-ghuls, qui se rallièrent à leurs compagnons combattant les renforts madargiens.

Guzbad lui-même se rendit compte que la situation lui échappait. Il n’avait ni prévu la présence des mercenaires, ni celle des madargiens. Et bon sang, pourquoi Darzhar n’arrivait-il pas ?! Il avait pourtant envoyé le signal il y a déjà un bon moment, il devrait déjà être là ! Ah moins qu’il n’est lui aussi eu affaire à une résistance inattendue, ce qui mettait à mal toute sa stratégie et l’issue de la bataille elle-même, qui était pourtant en sa faveur depuis le début et qui lentement se transformait en une humiliante défaite, avec toutes les forces qu’il avaient pourtant déployées. Mais après tout, ces idiots d’humains allaient de jeter tout droit au milieu de ses monstres les plus puissants, ils ne tiendraient pas longtemps. Il tournoya donc au-dessus de la zone de combat, attendant le bon moment pour descendre en piquée et faire le maximum de victimes.

Pendant ce temps, Darzhar semait le chaos et la destruction, totalement incontrôlable, broyant les corps entre ses énormes mains et explosant tout ce qui pouvait lui faire obstacle. Elsa essayait tant bien que mal de faire quelque chose, mais chaque coups de l’abomination envoyaient dans l’air nombre de débris en tout genre, l’obligeant à se protéger la tête et le visage. Hans bondissait, assénant succinctement des coups à Darzhar et aux ur-ghuls alentours, à la seule différence que le titan de chair ne sentait pas la douleur. Le prince sauta en l’air pour tenter de lui planter son épée dans sa œil, mais Darzhar l’expédia dans un mur d’un puissant revers de la main. Hans traversa la paroi, se retrouvant à l’intérieur d’une cabine où étaient suspendus de nombreux hamacs. Il s’apprêtait à retourner à l’assaut quand un léger craquement lui fit tendre l’oreille. Un filet de bave passa juste sous son nez, et il eut à peine le temps  de lever sa lame qui s’enfonça dans la créature qui avait tenté de le prendre par surprise, alors que ses congénères arrivèrent de tout côté, l’encerclant totalement. Quant au capitaine Edrik, il bataillait ferme, faisant tournoyer rapidement son sabre, tranchant aisément membres et têtes.
Darzhar finit d’écraser un autre malheureux, avant de se tourner lentement vers Elsa. La jeune femme lança plusieurs pics de glace, qui vinrent s’éclater contre la peau épaisse du monstre. Elle tenta de le stopper en créant un mur de glace, mais il le brisa sans difficulté. Elle trébucha et tomba par terre, alors que la créature se rapprochait inexorablement.

Soudain, quelque chose fit tanguer les navires, quelque chose qui se déplaçait sous l’eau. Darzhar n’y prêta pas attention, et continua de s’avancer vers Elsa, faisant craquer ses imposantes phalanges avec un rictus mauvais sur le visage. C’est alors qu’une masse de neige et de glace aussi grande que lui bondit hors de l’eau et atterrit entre lui et Elsa. L’ur-ghul gigantesque recula, essayant de comprendre qui venait de lui barrer la route : c’était Guimauve, qui  malgré le danger pour lui, avait suivi de loin le navire qui avait conduit Elsa jusqu’à Corona. Il avait réussi à ne pas fondre en restant immergé le plus longtemps possible, ou en passant dans les endroits les plus frais et humides tels des cavernes ou des tunnels souterrains, suivant toujours la jeune femme grâce au lien qui les unissaient. Il se dressa de toute sa hauteur, faisant face sans peur à Darzhar, et d’une voix forte et ferme tonna :
« LAISSE…LA…TRANQUILLE !
De sa bouche jaillit un flot de neige, qui atterrit en plein dans la face de Darzhar, qui l’essuya d’un revers de la main en ricanant de sa voix grave.
— Enfin quelque chose d’intéressant.»

Les deux colosses s’élancèrent l’un vers l’autre et se percutèrent dans un choc d’une force inouïe. Leurs poings étaient comme soudés, et aucun des deux ne semblaient vouloir céder. Les veines des muscles de l’ur-ghul gonflaient fortement à cause de toute la puissance qu’il mettait à l’œuvre, tandis que pour l’immense bonhomme de neige c’était des pics de glaces qui se formaient. Finalement, Darzhar prit Guimauve au dépourvu et lui décocha un crochet du droit magistral, qui fit le fit un peu titubé, avant d’enchainer avec une série de coups dans la tête, qui fut stopper net quand le corps de neige fut couvert de pics de glaces, déclenchant un hurlement de douleur de Darzhar lorsque son poing s’enfonça dedans. Le bonhomme de neige en profita pour riposter, arrachant ce qu’il restait d’un mât coupé net par un boulet de canon et l’utilisant comme une masse pour frapper le monstre. Les échanges de coup durèrent ainsi pendant plusieurs minutes, jusqu’au moment où le colosse de chair saisit le mât servant d’arme à Guimauve et lui attrapa la tête, le projetant à terre. Alors qu’il prenait l’énorme morceau de bois pour clouer le bonhomme de neige à terre, Elsa créa une couche de givre juste sous ses pieds, le faisant glisser et permettant à Guimauve d’avoir le temps de se relever et de revenir à la charge. En effet, Darzhar s’apprêtait à se ruer de rage sur Elsa quand des doigts de glace s’enfoncèrent dans ses épaules et le projetèrent sur une des jonques, réduisant le pont en miette dans une pluie d'échardes et de morceaux de métal. Guimauve fonça alors, prêt à donner le coup de grâce.

Malheureusement, alors qu’il secouait sa tête en reprenant ses esprits, Darzhar remarqua une caisse remplie de quelque une des étranges sphères métalliques contenant le liquide pouvant faire fondre la glace créée par Elsa. Il la prit discrètement dans sa main, attendant que Guimauve soit assez près. Elsa, qui avait vu son geste, ne put pourtant pas prévenir son protecteur à temps:
« Guimauve ! Attention ! »
Il était trop tard. Darzhar appliqua une légère pression sur la caisse, brisant les sphères à l'intérieur, avant de l’enfoncer profondément dans le corps de neige de son adversaire, déversant directement le terrible liquide à l’intérieur. Guimauve recula, une étrange sensation l’envahissant, comme si on venait de le mettre sous un soleil ardent. Il mit un genou à terre respirant difficilement, alors que l’ur-ghul recommença à lui asséner coup de poing sur coup de poing, des gerbes de neige volant à chaque fois, sous le regard désespéré d’Elsa. Finalement, Guimauve s’effondra sur le sol, et Darzhar le repoussa d’un coup de pied en riant, tendant sa main monstrueuse pour saisir la reine.

Mais le cri de terreur que poussa Elsa fut ce qui donna à Guimauve la force de saisir le mât tombé à terre et de le planter dans le corps de Darzhar, transperçant son cœur. L’ur-ghul suffoqua, un filet de sang noir coulant de sa bouche, avant de tomber et de sombrer pour de bon dans les eaux troubles, emporté par le poids du morceau de bois immense enfoncé dans son corps. Pendant quelques instants, on vit des bulles remontés à la surface, puis plus rien. Darzhar était définitivement mort, et aucune potion d'Ulryn ne pourrait de nouveau le ramener d'entre les morts.

Guimauve regarda Elsa, avant de se laisser tomber d’épuisement. La jeune femme se précipita vers lui, alors qu’autour d’elle la vue de leur chef mort avait définitivement provoqué la fuite des ur-ghul. Elle s’agenouilla, et prit dans ses bras la tête du bonhomme de neige, dont le corps laissait échapper un étrange fumée verdâtre, dû aux ravages que provoquait l’horrible substance qui se diffusait dans son corps comme un poison à l’effet foudroyant.
« Ça va aller, lui répétait-elle en pleurant, tu vas t’en sortir, je vais trouver un moyen d’arrêter ça. »
Elle posa sa main sur lui, essayant de combattre l’infection en recréant la neige le constituant plus vite qu’elle ne disparaissait. Mais c’était peine perdue. Guimauve prit sa main dans la sienne, qui paraissait alors minuscule entre ses doigts de glace immenses.
« Je n’ai pas peur de ce qui m’arrives. Je pars en sachant que j’ai réussi à faire ceux pourquoi je suis venu en ce monde : vous protéger. C’est tout ce qui m’importe. »
Il mit quelque chose dans la main d’Elsa, et referma délicatement ses doigts avec son autre main.
« Nous nous reverrons de toute façon, car jamais je ne vous abandonnerais, quoi qu’il arrive. Je serais toujours avec vous…maman. »

La lumière bleue dans ses yeux s’éteignit, et son corps se désagrégea dans un nuage de neige voletant dans l’obscurité. Elsa ouvrit sa main, et serra contre elle ce que le brave bonhomme de neige lui avait donné en se rendant compte de ce que c’était, soulagée de savoir qu’il disait vrai et qu’il n’avait pas totalement disparu. Mais ensuite, une fureur dévastatrice l’envahit, la colère et la rage prenant le dessus sur toutes ses autres émotions quand elle entendit le bruit des combats au loin. Des flocons de neige commencèrent à voleter autour d’elle, de plus en plus vite, jusqu’à devenir une véritable tempête. Elle marcha lentement mais d’un pas décidé, les ur-ghuls fuyant de terreur devant elle alors qu’elle s’avançait en direction du lieu où se jouait le dernier combat de cette terrible bataille.

Et justement, à cet endroit, la situation restait stagnante, les colosses de chair ur-ghuls faisant peut-être beaucoup de dégâts, mais n’était pas si résistant que ça, et il suffisait de bien viser la tête pour les mettre hors d’état de nuire. Pour ce qui était des humains, ils donnaient le maximum pour résister aux derniers assauts des créatures. Soudain, une ombre passa au-dessus d’eux, et plongea sur deux soldats, les tuant sur le coup en atterrissant, écrasant leur crane contre le sol. Guzbad se releva lentement, un cercle de visage effrayé se formant autour de lui, les hommes n’osant même pas attaquer tant il leur inspirait de la terreur. Le roi goule bondit, tranchant et broyant tout ce qui passait à sa portée, jusqu’au moment où il aperçut Calridor au loin. Il allait s’envoler pour l’attaquer, mais un éclair le frappa de plein fouet et l’envoya rouler sur quelques mètres. Se relevant en chancelant un peu, alors que ses blessures commençaient déjà à cicatriser, il vit Jonathan qui lui faisait face.
« C’est ici et maintenant que ça va se terminer, lança le maraudeur.
— Tu ne pourras pas échapper deux fois à l’étreinte de la mort ! »
Jonathan libéra un torrent d’arcs électrique que Guzbad évita en virevoltant. Il le saisit par le col et le souleva  avec violence. Il le jeta à terre avec une telle force qu’il lui brisa le bras dans un craquement sourd, provoquant un cri de douleur de la part de Jonathan qui sonna comme une douce mélodie aux oreilles du roi goule.

Guzbad marcha vers le maraudeur, un sourire sadique sur le visage, près à terminer son œuvre de mort et de destruction. Mais alors qu’il s’avançait, un flocon de neige passa juste sous son nez. Puis deux, puis trois, puis c’est toute une tempête qui s’abattit sur le champ de bataille. De la buée sortait de la bouche de toute personne présente, alors que l’atmosphère c’était fortement refroidie d’un seul coup. Des cris de terreur des ur-ghuls s’élevèrent du pont, fuyant apparemment quelque chose, ou quelqu’un. Puis Elsa apparut, le visage aussi dur et froid que la glace qu’elle créait, totalement submergée par sa rage. Dès qu’un ur-ghul passait à sa portée, il était transpercé d’un pic de glace, ou gelé sur place. Cependant, lorsqu’il s’agissait d’un homme, il avait juste droit à une couche de neige, mais aucune blessure.

Lorsqu’elle arriva au milieu de la mêlée, les monstres n’avaient même pas le temps de s’approcher qu’ils étaient déjà morts sans même le savoir. Devant ce spectacle d’une beauté terrifiante, Guzbad hurla de rage devant cette simple humaine qui était en train de réduire à néant ses derniers effectifs. Il s’élança, prêt à lui arracher la tête d’un seul coup. Mais lorsque sa main ne fit que seulement frôler la peau d’Elsa, elle se gela instantanément. Il recula, effrayé, car une telle blessure ne pouvait se régénérer. Pourtant, sa haine lui fit perdre la raison, et il essaya avec l’autre bras, qui subit le même sort. La reine leva sa main, et referma son poing, faisant éclater les membres gelées du roi goule dans un hurlement de douleur perçant. Il tomba à terre, regardant avec horreur les moignons sanglants recouverts d’une fine couche de givre qui avait remplacés ses mains qui avaient ôtés tant de vies innocentes. Il ne remarqua pas qu’autour de lui, la vitesse des flocons c’était intensifié, et allait crescendo, le soulevant peu à peu du sol. Petit à petit, son corps tout entier gela et se désagrégea lentement, le figeant dans un rictus de rage et de terreur, alors qu’Elsa, d’un simple mouvement de main, ample et gracieux, réduisit son corps à l’état d’un simple amas de flocons de neige qui s’envola avec les autres dans la tempête.

Le silence tomba sur le champ de bataille, alors que peu à peu la tempête disparaissait, et qu’Elsa semblait reprendre ses esprits, exténuée par toute la puissance qu’elle venait de déployer. Elle s’allongea dans l’herbe, alors que les derniers ur-ghuls, dénués désormais de chef pour les mener, fuyaient dans toutes les directions, mais surement dans tous les cas pour rentrer à Madargue. Une légère brise souffla, balayant les corps inertes des hommes comme des ur-ghuls, unis dans la mort. Calridor planta son épée dans le sol, aidant Jonathan à se relever alors qu’il tenait son bras brisé.
« C’est finis, dit le souverain. Nous avons vaincus. Le règne des goules a pris fin avant même d’avoir commencé.»

Des cris de victoires et de liesses retentirent partout, alors que les soldats détruisaient les étranges machines créant le brouillard noir au-dessus de leur tête, le dissipant peu à peu et laissant enfin revenir les rayons du soleil, qui transforma en poussière les corps des ur-ghuls morts, métaphore vivante de leur menace qui disparaissait définitivement.

Du haut de la tour où il observait tout le déroulement des événements, Corsam poussa un sourire de soulagement, observant le soleil éclairer les dégâts que la bataille avait provoquée, mais en sachant qu’il n’avait plus qu’à reconstruire, et que la menace que représentait Guzbad n'était plus que du passé. Il crut cependant voir au loin une étrange lueur, perdue dans une zone encore plongée dans l’obscurité. Mais il pensa que c’était son imagination, l’émotion étant très forte après cette victoire inespérée, et il s'empressa de rejoindre tout le monde pour partager la joie qui les submergeait tous.

Hélas, si seulement il avait suivi son instinct et regardé plus attentivement, il aurait compris que ce n’était pas une illusion : un personnage voûté, encapuchonné et drapé de noir, se tenant grâce à un solide bâton noueux, tendait de sa main cadavérique un étrange pendentif luisant d’une lumière verte, qui semblait attiré d’étranges fumées elles aussi vertes, et qui une fois à l’intérieur devenaient autant de visages hurlants, humains comme ur-ghuls. La personne releva un peu la tête, ne laissant voir que sa bouche aux deux canines pointues, formant un sourire heureux et fourbe à la fois.
« Profitez bien, susurra-t-il, fêtez votre victoire, buvez, mangez à satiété, oubliez mon existence. Je ne serais que plus au calme pour me préparer. Vous n’êtes pas prêt à ce qui vous attend. »
Il fit volte-face, un portail crée grâce à de la magie noir s’ouvrant, où il s’engouffra pour se rendre dans un lieu seulement connu de lui et de lui seul.

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Mar 28 Juil 2015, 12:53
Chapitre lu ! (Ahah, je t'ai ninja MB !)

Eh bien, comment dire... Pour avoir fait passer Elsa pour une incarnation de l'hiver, marchant lentement, en colère, une tempête de flocons tourbillonnant autour d'elle, pour ensuite, de manière très calme, déchainer toute sa puissance sur Guzbad qui est mort en 30s, dans la classe la plus absolue... Tu mérites un siège à l'Olympe ! Voilà.
Comme pour le chapitre précédent, tout était excellent, les combats, les descriptions... Tu vois que tu te fais du soucis pour rien !
Je ne m'attendais vraiment pas à voir Guimauve, qu'Elsa en crée un nouveau peut-être mais pas qu'il la suive pendant tout ce temps. C'est mignon  En adoration

Pour la fin, personnellement je m'y attendais, Abaddius fait bien plus méchant que Guzbad, de part ses origines déjà. Hâte de voir comment cela va se terminer.

Ah, et la petite remarque habituelle... pourquoi Elsa défonce complètement Guzbad et toute une armée, mais ne parvient pas à sauver Marshmallow ? C'est triste :'(
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Ven 31 Juil 2015, 20:52
J'ai rattrapé mon retard ! bravo

Alors que dire, que dire... Non mais franchement c'était tout bonnement génial !  cheers C'était épique !  Very Happy C'était titanesque !  Smile C'est sans aucun doute les deux meilleurs chapitres de toute ta fic ! Bravo !biendit
Je ne sais pas quoi dire de plus, car tout a déjà été dis.

Je dis donc VIVEMENT LA SUITE !!! Very Happy

Sinon, ta fic comportera une troisième partie si j'ai bien compris... Ce sera la dernière ?

Ah et j'oubliais ! Voici un petit cadeau pour toi... bravo

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Sam 01 Aoû 2015, 13:36
Merci à tous pour vos compliments ! En adoration
Je suis très content que vous ayez aimés ce récit de bataille !

Pour répondre à ta question Micky, il y aura en effet une troisième et dernière partie. Cependant, pour l'instant je dois encore finir de trier toutes les idées que j'ai pour savoir lesquelles j'utilise maintenant et celle que je garde pour une autre future fic dont j'ai eu l'idée en entendant une phrase dans un film, phrase qui m'a beaucoup inspirée et fait marcher ma boîte à idées.:hum:

Mais déjà que pour le prochain chapitre, je suis face à un terrible dilemme, je ne sais pas quand il arrivera bravo

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Légende du Royaume
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 6 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Dim 09 Aoû 2015, 00:45
Bon! Comme tu le sais j'ai enchaîné toutes les régions de France où le réseau Internet est aussi rare qu'une phrase sans gros-mot dans un clip de Kaaris, et en plus je passais du temps avec ma famille et tout donc disons que je n'ai pas été très ^résent ces deux ou trois dernières semaines. X)
Mais ça y'est! Je l'ai enfin lu ton chapitre. Et comment dire que... PUTAIN JE NE LE REGRETTE PAS!!!!!!!!!!
Waïe! Ce chapitre c'est très simple: je vois parfaitement chaque scène adaptée au cinéma.^^ Darzhar qui ressurgit de l'eau, je vois bien un truc un peu à la film d'horreur, Darzhar contre Marshmallow c'est clairement un combat à la Marvel,^^ puis Elsa qui pleure et qui soudain revient à elle en entendant les bruits de la bataille avant de se relever dignement, je vois vraiment un truc du genre Pochaontas qui pleure devant grand-mère feuillage et qui soudain voit l'aiguille de la boussole qui lui indique le droit-chemin et tout (en plus les flocons qui se mettent à tourner autour d'Elsa ça m'a fait penser aux feuilles qui volent dans le vent autour de notre belle Pocha!^^)... Bref, c'était tellement classe que je visualisais parfaitement chaque scène comme dans un film.
Mais le best du best du BEST! C'est biensûrévidemmentincontestablementcatégoriquementindubitablement... Ok j'arrête Razz . Elsa en mode: je deviens une tempête de l'hiver invincible en personne MOTHERFUCKER!!!!!!! XDXDXD
Bref, un chapitre devant lequel j'ai bien plus pris mon pied que devant beaucoup de blockbuster d'action qui sortent en ce moment.^^ C'était génial et vivement la suite!
Par contre j'ai dû beaucoup réfléchir pour comprendre que le mec à la fin c'est Abaddius. X)
Ah et aussi, la mort de Guimauve est juste hyper triste et touchante. Crying or Very sad

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Flowers with their names forgotten
Trampled into dust they're fallen,
Birds with broken wings are crying:
Wind can never take them flying.
Scream and cry but none will hear you,
Plead and beg but none will help you.
You no longer live as cattle:
Will you rise and join the battle?
Pigs will sneer at the steadfast
As we climb o'er the dead, keep advancing ahead!
Live your life in peace like you're just a sheep
But wolves will never lose their freedom.
Channel the anger swelling inside you,
Fighting the boundary 'till you break through.
Deep in your soul there's no hesitation
So make yourself the one - the Hunter!
Hungry to kill, you'll never forget this.
Piercing the sky with scarlet vengeance,
Bloody the bow and arrow in crimson,
Rally the hunters to war.
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 6 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Dim 09 Aoû 2015, 15:20
Merci beaucoup M.B, je suis content que tu es autant apprécié !

J'en profite, voici le chapitre 12, dernier de cette seconde partie. Il est assez court, et disons le, il est plus là pour amener nombre d'éléments qui seront développer dans la troisième et dernière partie, qui est encore en préparation, mais en bonne voie, surtout depuis que le scénario de ma future autre fan-fic, "A Prophecy of Fire and Ice", est presque terminé et que donc j'ai bien délimité les éléments pour chacun, ce qui éviteras de m'embrouiller  bravo .

Bref, bonne lecture !  Very Happy


Chapitre 12 : fantôme du passé et repos mérité


Plusieurs jours passèrent après la terrible bataille, et chacun c’était mis à la tâche pour effacer les stigmates que les combats avaient laissés un peu partout. La première chose que fit Elsa fut d’envoyer une lettre à Anna pour la rassurer, et lui dire que tout était enfin finit, et qu’elle rentrerait bientôt. Le bras de Jonathan se remettait doucement, sa nature robuste et les soins prodigués par Corsam ayant vite fait de réparer la fracture. Les soldats tombés furent dignement honorés comme ils se devaient, et les festivités qui célébrèrent la fin d’une ère de terreur durèrent plusieurs jours et nuits, ou même Elsa se surprit à s’amuser comme elle l’avait fait peu de fois, avec une étrange impression de redevenir une petite fille malicieuse, comme du temps où elle jouait sans crainte avec sa sœur.

Mais même le tableau le plus coloré comporte des zones d’ombres : profitant que plus personne ne faisait attention à lui, Hans tenta de s’éclipser discrètement à la faveur de la nuit. Il fut cependant stoppé par une voix qui l’appela alors qu’il traversait les quais à pas de loup :
« Nous avions un marché il me semble, prince Hans. J’ai rempli ma part du contrat, il est temps que vous honoriez la vôtre.
Hans sursauta, ne s’attendant pas à avoir été suivit et observé. Il se tourna vers son interlocuteur, qui n’était autre qu’Edrik Tharn, adossé à un mur de pierre, le visage éclairé par les braises de sa pipe qu’il fumait lentement.
— Capitaine, vous savez que jamais je…
— Épargnes-moi tes discours inutiles, gamins. Tu ne comptais pas tenir ta promesse, hum ?
— Décidément, vous êtes surprenant…et qu’est-ce que vous pouvez faire pour m’arrêter de toute faç…
Il ne vit rien venir, et fut violemment plaqué contre le mur, le souffle coupé. Et ce qu’il vit était des plus surprenant : le bras du vieux loup de mer était devenu beaucoup plus poilu, ses ongles ressemblaient plus maintenant à des griffes, et sa barbe étaient beaucoup plus hirsutes qu’à l’ordinaire. Il continuait machinalement de fumer alors qu’Hans se débattait comme un beau diable.
— Maintenant que t’es mieux disposé à m’écouter, commença Edrik entre deux bouffées de tabac, je vais être le plus clair possible : je n’en ai rien à faire de savoir si oui ou non tu allais tenir ta parole, car de toute façon tu n’en as aucune. Et puis on m’a déjà beaucoup récompensé, moi et mon équipage, que ce soit par le roi Calridor, le vieux Corsam ou la reine Elsa. Et étrangement, je commence à apprécier ces personnes, ils sont bien différents des souverains que j’ai connu il y a plusieurs siècles.
Hans écarquilla les yeux, se demandant s’il avait bien entendu : il avait bien dit plusieurs siècles ? Mais comment pouvait-il être aussi vieux, c’était totalement insensé !
— Vous perdez la tête, vous ne pouvez pas être aussi vieux…
L’étreinte se resserra de plus belle sur sa gorge, alors que le capitaine secouait la tête d’un air las.
— Là n’est pas la question, gamin. Et ne m’interrompt pas quand je parle. Donc, comme je le disais, je commence finalement à apprécier les gens qui nous gouvernent, pour la simple et bonne raison que je n’avais pas vue depuis longtemps des personnes prêtes à se sacrifier ainsi pour leur peuple, sauf exception bien entendu. Et Guzbad est mort, mais toi, tu es toujours une menace. Alors je ne sais pas ce qui me retient de te tuer sur le champ.
Il relâcha Hans, qui s’écrasa lourdement sur le sol en se massant sa gorge endolorie. Lorsqu’il regarda de nouveau Edrik, celui-ci avait repris une apparence normale. Le prince se demanda s’il n’avait pas rêvé. Il se releva en fixant avec stupeur ce personnage que les rumeurs sur son compte rendaient déjà étrange, mais qui n’était rien à côté de ce qui venait de lui arriver.
— Alors pourquoi me laisser partir ?
— Pour avoir la seconde chance que moi et d’autres n’avons jamais eu. Trouves-toi un coin tranquille, nourris-toi seulement du sang d’animaux,  et ne fais rien qui pourrait montrer que tu prépares un mauvais coup. Car au moindre faux pas, je te traquerais, je te trouverais, et je te tuerais. »


Même Hans, pourtant vampire de son état, sentit un frisson courir le long de son échine tant la voix du capitaine était effrayante à ce moment, le genre de voix ferme, rude et grave qui prouve bien quand des menaces ne sont pas juste des paroles en l’air, et qu’il irait jusqu’au bout. Cet homme, il ne savait pas pourquoi, avait quelque chose qui l’effrayait au plus haut point, qui comme par instinct lui dictait qu’il ne fallait pas s’éterniser au risque qu’il change d’avis.  Le prince acquiesça donc timidement avant de s’enfuir dans l’obscurité.


Edrik Tharn le regarda partir la queue entre les jambes avec un sourire satisfait. Derrière lui, une forme apparut : c’était son second, Kal’beal, surnommé Kael pour faciliter la prononciation, un grand homme à la peau mat et aux larges épaules, qui possédait un rire aussi contagieux que sa facilité à gagner n’importe quelle bagarre de taverne. Il s’approcha du capitaine, ses dents blanches se détachant dans la nuit. Depuis les nombreuses années où ils avaient navigués ensemble, c’était une véritable relation de confiance et d’amitié qui les liaient, surtout depuis le jour où Kael l’avait sauvé d’une mutinerie.
« Il est tombé dans le panneau ? demanda Kael.
— Il a couru dedans, oui ! Je crois que mon petit numéro l’a bien déstabilisé. C’est un manipulateur hors-pair, mais il perd tous ses moyens dès qu’il se sent dans une position d’infériorité ou lorsqu’il se retrouve face à une situation inattendue. Et je lui ai sorti le grand jeu, donc il avait les deux.
— Et vous croyez vraiment qu’il va se tenir à carreau ?
— Pas le moins du monde, sa soif de pouvoir et son désir insatiable de vengeance le feront tôt ou tard basculer de nouveau. Mais au moins, il va nous conduire tout droit à son maître.
— Alors c’est décidé ? Vous allez le tuer ?
— Oui Kael, je lui ai laissé une chance il y a bien longtemps, et regarde maintenant autour de nous : même au plus bas, ces créations continue de perpétuer son héritage de mort et de désolation. Non, je ne peux pas prendre le risque de le laisser continuer, il doit disparaitre, pour notre bien à tous.
— Vous savez que vous pouvez compter sur moi capitaine.
— Je n’en doute pas une seconde mon ami. Bien, et si nous allions à l’intérieur, toute cette histoire m’a donnée une de ces soifs !
— Pas besoin de me le demander deux fois ! » répondit Kael en riant.
Les deux hommes se dirigèrent ainsi vers l’intérieur du palais, où régnait encore une atmosphère festive et joyeuse.


Quelques jours plus tard, le temps pour Elsa de repartir à Arendelle était venue. Cependant, elle avait l’impression que Jonathan essayait de l’éviter, et pour cause : le rôdeur savait que tôt ou tard, il devrait lui annoncer qu’il ne pouvait rentrer avec elle, car Corsam allait sans aucun doute lui remettre sous peu un nouvel ordre de mission, ou de toute façon quelque chose dans ce genre-là. Pourtant, l’impensable, du moins du point de vue du maraudeur et pour son plus grand bonheur, se produisit. Il se promenait dans les jardins du palais de Corona surplombant le port, où les navires étaient chargés de diverses marchandises en prévision de l’imminent départ. C’est alors que Corsam l’interpella, et l’invita à marcher un peu à l’écart des regards ou des oreilles indiscrètes :
« Mon garçon, ces dernières années ont surement dû être pour toi un calvaire, personne ne peut le nier, surtout que tout ce qui t’es arrivé c’est déroulé dans une période de ta vie qui est normalement pavé de fêtes, de joies, de premiers amours…énuméra le souverain d’un ton presque mélancolique.
— Où voulez-vous en venir ? demanda Jonathan.
— C’est très simple : il est temps pour toi de prendre le repos que tu as amplement mérité après tout ce temps passé à t’occuper des choses dont les gens ne pouvaient ou surtout ne voulaient pas s’occuper.
— Mais enfin Corsam, il…commença le maraudeur avant de baisser la voix, il y a toujours Hans qui court dans la nature, et maître qui doit préparer je ne sais quoi. Malgré qu’il soit très affaibli, je ne pense pas qu’il restera longtemps les bras croisés, il est du genre tenace comme l’histoire nous l’a prouvé à mainte reprise.
— Fais-moi confiance, j’ai trouvé une personne parfaitement qualifiée pour s’occuper de cette affaire.
— Mais dans ce cas, où voulez-vous que j’aille ?
— Et bien, il me semble que la reine Elsa a gardée une place spécialement pour toi sur son navire qui va bientôt partir pour la ramener à Arendelle.
— Corsam, commença Jonathan, ému de cette nouvelle qui l’envahissait d’une joie immense, je…
— Je préfère te savoir à ses côtés, bien qu’elle nous a montré qu’elle pouvait très bien se débrouiller toute seule. Mais on ne sait jamais, deux personne valent mieux qu’une si jamais Hans ou Abaddius décide de pointer le bout de leur nez. Tu devrais par contre te dépêcher d’aller préparer tes affaires, le départ est pour bientôt et il serait dommage que tu le rates ! »
Corsam  regarda le jeune homme se dépêcher de rejoindre le navire, avant  d’aller préparer ses bagages, son travail à Corona étant terminé, et devant maintenant s’occuper d’une menace tout ici dangereuse, peut-être plus que la précédente si elle n’était pas stoppée à temps.


Quelques semaines plus tard, Elsa était de retour à Arendelle, accueillie en héroïne par les habitants, la foule l’ovationnant et l’acclamant comme jamais auparavant. Elle les salua chaleureusement d’un signe de la main, en profitant par la même occasion d’apercevoir Anna, Olaf ou Kristoff. Jonathan la suivait de près, un sac en toile contenant ses maigres affaires posé sur son épaule. Se frayant un chemin dans l’attroupement joyeux, Kai arriva finalement devant Elsa, s’inclinant avec un grand sourire :
« Majesté, vous n’imaginez pas à quel point nous sommes heureux et rassuré de vous revoir saine et sauve.
— Je n’en doute pas une seule seconde mon cher Kai, répondit la reine en lui rendant son sourire ; Mais je ne vois ni Anna, ni Olaf, ni même Kristoff…
— Oh ne vous inquiétez pas, le rassura le majordome, Kristoff et Olaf sont allés chez Oaken, ils ne pensaient pas que vous alliez rentrés si tôt, mais ils seront de retour ce soir. Et votre sœur vous attend à l’intérieur du château. »
Les deux jeunes gens suivirent Kai jusqu’au château, et à peine furent-ils entrés qu’Anna déboula du haut de l’escalier, descendant les marches quatre à quatre et sauta au cou d’Elsa, manquant presque de la faire tomber.
« Oh Elsa, tu es revenue, tu es enfin revenue ! s’exclama Anna en serrant sa sœur contre elle.
— Oui Anna, et pour ne plus te quitter, je tiendrais ma promesse, répondit la jeune femme en pleurant de bonheur et étreignant sa sœur. C’est fini, ce monstre ne causera plus de tort à personne, il ne nous fera plus de mal.
— J’ai entendu tellement d’histoire sur ce qui s’est passé, tu sais…d’après ce que j’ai compris, tu as été vraiment héroïque ! On a même écrit des chansons sur ton combat contre Guzbad, tu te rends compte !
— Je n’en demandai pas temps…mais peu importe, le principal c’est que nous pouvons enfin dormir tranquille.
— Tu as raison, et…Jonathan ! appela Anna en l’apercevant. Vous êtes revenu vous aussi ?!
— Et oui, vous êtes condamné à me supporter encore pendant longtemps, vu que je suis maintenant au chômage, taquina le maraudeur.
— Bien sûr, il n’y a que ça, dit Anna en regardant Elsa avec un petit sourire malicieux, ce qui lui fit lever les yeux au ciel. Mais vous avez bien fait, tout le monde sera content de vous savoir de retour.
— Une minute Anna…ton ventre est…comment dire…plat, fit remarquer Elsa.
— Où avais-je la tête ?! C’est vrai, il se trouve que pendant ton absence, il y a deux heureux évènements…
— Anna, je…c’est merveilleux ! s’exclama Elsa, comprenant ce qu’elle voulait dire. Dire que j’ai raté ça…
— Ah ne commence pas à te faire du souci comme ça, tu étais bien trop occupé à combattre d’affreuses bestioles, taquina Anna. Mais j’y pense, la sieste va bientôt être finit, suis moi ! »


Anna prit Elsa par le bras et l’entraina jusqu’à la chambre mitoyenne à la sienne, qu’occupait Jonathan quelques temps auparavant. Celui-ci était d’ailleurs partit avec Kai pour s’installer dans ce qui allait devenir sa nouvelle résidence, tandis qu’Elsa admirait la pièce dont la décoration avait été totalement refaite pour accueillir des enfants.  Et justement, deux petits berceaux trônaient près de la fenêtre. La jeune femme regarda les deux bébés qui y dormaient paisiblement : le premier était sans doute une fille et ressemblait beaucoup à sa mère, le second un garçon qui était le portrait craché de son père. Elsa regarda avec tendresse  les deux petits bouts de chou, tandis qu’Anna relevait délicatement un peu les draps pour éviter qu’ils n’attrapent froid.
« Je te présente Lucas et Leïa, murmura Anna pour ne pas les réveiller.
— Oh Anna, ils sont absolument adorables…je suis si heureuse pour toi » répondit Elsa en souriant.
Elles restèrent ainsi encore quelques minutes avant d’entendre le traîneau de Kristoff tiré par Sven revenir de son petit voyage chez Oaken. Elles descendirent donc pour l’accueillir sous un ciel d’un bleu azur éclatant, sans aucune trace d’un nuage, comme si aucun malheur ne semblait pouvoir revenir.


Pendant ce temps, à Corona, alors que Corsam refermait une nouvelle valise, il sentit une légère odeur de tabac dans son dos. Il se retourna, et vit le capitaine Tharn, accoudé adossé au mur, sa pipe à la bouche.
« Vous savez que ce poison finira par vous tuer ? lui dit le souverain.
— Je préfère mourir en mauvaise santé, mais en sachant de quoi, plutôt que de mourir en bonne santé sans savoir pourquoi, rétorqua le capitaine. En tout cas, je suis content de voir que vous m’avez écouté, et laissez le petit partir avec celle qu’il aime.
— Et comment vous savez cela ?
— Je vous en prie, tout le monde l’a remarqué, cette manière toujours émerveillé de la regarder, cette espèce de petite gêne maladroite en sa présence pour essayer de cacher ses sentiments…c’est tout de même cocasse pour une personne affrontant des créatures de cauchemar de se retrouver démunie face à une femme dont il est amoureux.
— Je reste sceptique quant au fait qu’il n’y a que ça qui vous motive. Vous avez montré un intérêt assez étrange pour cette histoire, du moins pour un contrebandier à l’égoïsme légendaire. J’espère pour vous qu’il n’y a aucune magouille là-dessous.
— Dans ce cas, pourquoi me laisser le champ libre si vous ne m’accordez que si peu de confiance ?
— Car c’était l’occasion ou jamais de permettre à Jonathan de vivre une vie paisible, au côté de personnes qui l’apprécient et le respectent. Et c’est aussi pour la reine, qui pourra désormais compter non seulement sur sa chère sœur, mais aussi sur quelqu’un qui comprend parfaitement ce qu’elle a endurée.
— C’est si noble de votre part…ricana Edrik en soufflant un peu de fumée.
— Ah, cessez donc vos railleries de bas étages…et puis vous n’avez pas répondu à ma question : pourquoi soudain vouloir vous lancer dans la traque d’un être machiavélique qui vous conduira à une mort certaine et qui pourra durer des années entières ?
— Si je vous donnais la réponse directement, il n’y aurait aucun intérêt. Je vais me contenter de vous aiguiller : comment un homme peut-il vivre plusieurs siècles sans être un vampire ou utiliser la fontaine de jouvence ?
— Mais  ce que vous dites n’a aucun sens ! Et enfin, comment connaissez-vous tout…
— Disons que j’ai du flair » termina le capitaine en tournant les talons et se dirigeant vers les quais afin de rejoindre son bâtiment amarré au quai le plus éloigné.


Corsam maugréa gravement. Fichu malandrin, toujours à rire, heureusement qu’il avait été d’une grande aide lors de la bataille, sinon sans nul doute il serait déjà au bout d’une corde ! Et puis avec ses fichus énigmes…qu’est-ce qu’il voulait dire ?
Le vieil homme réfléchit quelques instants, et un doute commença à émerger dans son esprit…il s’empressa de se rendre à l’immense bibliothèque du palais de Corona, se rendant immédiatement à la partie traitant des affaires juridiques. Il se rendit vite compte que le nom d’Edrik Tharn apparaissait depuis longtemps dans diverses affaires de contrebandes ou de pirateries… du moins trop longtemps pour un être humain normalement composé, car si il ne se trompait, alors il devrait déjà être six pieds sous terre, ne serait-ce qu’à cause de la vieillesse.. Son doute augmentant de plus en plus, il se dirigea  vers la section traitant des différents types de maladies qui pouvaient exister. En effet, il préférait le terme maladie à malédiction, qu’il trouvait mille fois plus approprié. C’était la dernière phrase du contrebandier qui lui avait mis la puce à l’oreille, surtout le mot flair. Après une heure de recherche dans les différents ouvrages, il trouva finalement ce qu’il cherchait :


Lycanthropie, dont les malades sont plus communément appelé loups garous, sont des êtres humains qui lors des soirs de pleines se changent en loups monstrueux. Il existe cependant plusieurs formes de cette maladie, la première étant celle que nous venons d’énoncer, où le sujet ne se contrôle pas et ne souvient plus de ce qui s’est passé lors de la métamorphose. Mais il existe des cas plus rares mais plus complexe, et donc bien plus intéressant : certain patients réussissent à dompter leur côté bestial, et peuvent ainsi se transformer quand bon leur semble et garde totalement la maitrise de leur esprit, sauf dans le cas où il serait envahis par la colère par exemple. De plus, il semblerait que suivant les personnes affectées, cette lycanthropie au stade avancée auraient des effets secondaires des plus étranges : certains peuvent réussir à partiellement se transformer, ou encore ralentit considérablement le vieillissement du sujet. Mais un tel cas rassemblant tous ces éléments n’a été observé qu’une seule fois dans l’histoire.


Corsam s’essuya le front. Il commençait à cerner un peu plus l’énigmatique personnage qu’était le capitaine Edrik Tharn, mais cela n’éclaircissait toujours pas la zone d’ombre qu’était ses motivations face à cette affaire. Il continua donc  sa lecture, se disant qu’il trouverait peut-être une autre piste.


La lycanthropie peux s’expliquer de différentes manières : elle peut-être héréditaire, mais le plus communément c’est à la suite de la morsure d’un autre lycan ou d’un loup porteur de la maladie. La première transformation s’effectuera alors à la pleine lune suivante, et c’est cette première transformation qui déterminera le niveau de maîtrise du patient face à la lycanthropie.


Le souverain referma le livre. Il avait maintenant bien assez d’éléments, mais il sentait qu’il passait à côté de quelque chose, pourtant évidant, mais qu’est-ce que ça pouvait bien être…à part Jonathan, qui voudrait autant s’occuper personnellement d’Abaddius, à part peut-être…


La réponse arriva comme une claque dans la figure de Corsam, tant elle était à la fois invraisemblable et d’une logique implacable. Il courut chercher le registre mortuaire regroupant les morts des personnes considérés comme criminelles, et si c’était bien celui auquel il pensait alors il le trouverait surement dans les premières pages. Et il avait vu juste lorsqu’il tomba sur la copie de la missive qui était parue ce jour-là, il y a de ça plusieurs siècles :


Le frère du chef de guerre Abaddius est mort ! Il a été tué par un grand loup blanc, fier animal ayant succombé au combat contre celui qui porte le nom et le sang du traître, mais nous ayant enfin débarrassé de sa néfaste personne, au point que nous n’avons retrouvé que des vêtements ensanglantés lui appartenant, et un corps méconnaissable tant la bête c’est acharnée sur lui.


Corsam n’eut pas besoin d’en lire plus, et se laissa s'effondrer dans le fauteuil le plus proche. Tout était clair maintenant : l’intérêt pour la mort d’Abaddius, l’envie de faire en sorte que Jonathan soit heureux, le fait qu’il soit autant informé sur la fontaine de jouvence, et surtout le fait qu’il est vécu aussi longtemps…il n’y avait qu’une seule explication possible : Edrik Tharn n’était qu’une couverture, un nom purement inventé pour dissimuler sa véritable identité, celle d’un homme que l’on nommait dans le passé: Victor Valdix.


Dernière édition par Lhysender le Dim 16 Aoû 2015, 22:57, édité 1 fois

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Lun 10 Aoû 2015, 00:33
Alors je m'incruste que maintenant, mais je suis ta fic depuis le début mais la je m'attendais pas du tout à ça, je suis sidérée... Y a aucuns mots pour décrire tout ça, voilà.
Encore désolé de m'incruster comme ça.
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Lun 10 Aoû 2015, 07:32
Mais tu n'as en aucun cas à t'excuser, et je suis heureux d'apprendre que tu suis ma fic depuis le début Very Happy
Par contre quand tu dis être sidéré, c'est dans quel sens et par rapport à quoi ?
Non parce que "sidéré" c'est utilisé pour exprimer quelque chose de négatif  habituellement ^^

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Lun 10 Aoû 2015, 12:50
Bah en fait, je suis sidérée par tout, ta capacité à écrire me fascine, de savoir que Victor Valdix est en fait Edrik Tharn wow!! Et puis Jonathan et Elsa forment un beau couple <3. Tout est wow!!! J'aimerais bien écrire comme toi.
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Lun 10 Aoû 2015, 15:28
Ah bah...c'est moi maintenant qui ne sais plus trop quoi dire, si ce n'est un grand merci pour toutes ces éloges En adoration

Si tu as besoin de conseil pour écrire ta fan-fic, n'hésites surtout pas à demander à moi ou d'autres écrivains du fofo, il y a un grand nombre d'excellentes plumes dans notre beau royaume d'Arendelle Very Happy

Et tu sais chaque personne à sa propre manière d'écrire, son propre style d'écriture, même si il y a des styles d'écritures qui se resemblent, bien entendu, il y aura toujours des nuances entre chaques personnes, le tout est de trouver ta propre manière d'écrire biendit

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Lun 10 Aoû 2015, 20:46
Eh j'aimerais bien quelques uns de tes conseils sur ma fanfic que tu peux aller voir si ce n'ai pas déjà fait Smile
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Lun 10 Aoû 2015, 22:45
Promis j'irai voir et je te donnerai mon ressenti Wink

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Mer 12 Aoû 2015, 15:02
En attendant le premier chapitre de la troisième et dernière partie, voici un petit montage/ "trailer" !

Et au fait à part R Sage, personne de ceux qui commentent d'habitude n'ont dit mot sur mon chapitre 12...vous me faites la tête les copains :'( ?
Oui c'est vrai le troll c'est mal...

jesuisdehors

Ah mais oui avant d'aller me cacher au fin fond d'Arendelle, j'espère qu'il vous plaira:

Maintenant je peux aller me cacher bravo

jesuisdehors

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Jeu 13 Aoû 2015, 09:51
Oula ça fait longtemps que j'ai pas commenté ici moi Smile
Tout comme R Sage je trouve que tu écris vraiment bien en tout cas j'adore ton style il est... parfait :bonnenote:
J'attends la troisième partie avec impatience Very Happy
Lhysender
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Jeu 13 Aoû 2015, 09:59
Merci beaucoup Warmlce Very Happy

Le premier chapitre de la troisième partie devrait arriver dans quelques jours biendit

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Dim 16 Aoû 2015, 19:53
Chapitre lu ! bravo

Alors je ne sais pas quoi dire à part qu'il est juste extra ! biendit Court certes, mais néanmoins extra ! D'ailleurs, je t'avoue que quand j'ai lu ce fameux petit passage avec Hans et Edrik, j'ai tout de suite pensé un loup-garou pour ce dernier. Va savoir pourquoi. bravo C'était tellement évident que ça crève les yeux.
Ensuite, Anna à donc accouché ? Mais c'est formidable ! La voilà maman. bravo

Bref, c'était un très bon chapitre. J'ai hâte de voir cette troisième et dernière partie. bravo

En parlant de cette fameuse partie, je voulais te dire que ta vidéo est juste superbe ! Bravo ! biendit
Par contre, tu va insérer le Roi-Liche dans ta fic ? Sérieux ? Bon bah... Pourquoi pas ! bravo
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Dim 16 Aoû 2015, 21:07
Merci beaucoup Micky, content que tu es aimé ce chapitre Very Happy

Sinon tu penses bien que si je mettais des vampires, il fallait bien qu'à un moment ou un autre je prévois un loup-garou dans l'histoire. Et il fallait bien qu'Anna accouche un jour ou l'autre bravo

Et je te remercie pour le compliment sur la vidéo. Alors je précise tout de même, ce n'est pas le roi liche qui va apparaître dans le sens où ce n'est pas le personnage de WoW à proprement parlé, c'est juste que c'est un nécromancien, et que j'adore son design, et que donc je n'ai pas put m'empêcher de l'utiliser pour représenter le nécromancien qui va arriver dans cette partie Smile

Et donc si ce n'est pas Arthas, qui porte donc un tel accoutrement ? Mystère...

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Lun 17 Aoû 2015, 12:37
Ca y'est, je suis enfin de retour!^^
Donc, chapitre lu!^^
Il faut bien avouer qu'il est beaucoup plus calme et posé: ça fait du bien après les deux trois derniers que tu viens de nous livrer.XD
Le début est tout bonnement très touchant et adorable: Jonathan qui part vivre avec ceux qu'il aime, les retrouvailles d'Elsa et Anna, les deux enfants d'An... Wow, wow, wow! Quoi? Anna a des jumeaux? Tu l'avais déjà dit ou pas? Parce que si oui, je t'avoue que j'avais complètement oublié... :/
Mais bref, tout cela est adorable!^^
Mais le plus intéressant est évidemment la seconde partie: alors ça c'était complètement inattendu! Et c'est hyper classe putain, ça clôture parfaitement cette deuxième partie. biendit
Donc vivement la troisième, parce que là ça promet!^^ Et le trailer est superbe au passage. bravo J'avais déjà vu ces images quelque part... C'est extrait d'un jeu vidéo je crois? Mais lequel déjà?

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Flowers with their names forgotten
Trampled into dust they're fallen,
Birds with broken wings are crying:
Wind can never take them flying.
Scream and cry but none will hear you,
Plead and beg but none will help you.
You no longer live as cattle:
Will you rise and join the battle?
Pigs will sneer at the steadfast
As we climb o'er the dead, keep advancing ahead!
Live your life in peace like you're just a sheep
But wolves will never lose their freedom.
Channel the anger swelling inside you,
Fighting the boundary 'till you break through.
Deep in your soul there's no hesitation
So make yourself the one - the Hunter!
Hungry to kill, you'll never forget this.
Piercing the sky with scarlet vengeance,
Bloody the bow and arrow in crimson,
Rally the hunters to war.
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