- Le Royaume d'Arendelle -
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sapin
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 9 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Mer 09 Sep 2015, 19:00
t'as lu narmia, ta la réponse.
Lhysender
Lhysender
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 9 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Ven 11 Sep 2015, 13:46
Non ne t'inquiètes pas Kat' bravo

En tout cas merci pour vos commentaires, je suis content que vous ayez appréciés ce chapitre.

La suite devrait normalement si tout se passe bien arriver ce weekend, ensuite ça reprendra un rythme normal.

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M.Baggins
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Légende du Royaume
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 9 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Ven 11 Sep 2015, 18:42
Bon, chapitre lu!^^
Ben... Que dire? A part que toute cette préparation nous tient de plus en plus en haleine?^^
Juste, je trouve aussi qu'il y avait plus de fautes que d'habitude, mais bon, ça passe.
Je sens que ça va barder avec Edrik: il aura plus que probablement un combat contre Abaddius (ou peut-être Hans...), et ça promet d'être épique! cheers Surtout quand on voit comment il est capable de péter un cable rien qu'avec des prisonniers. X)
J'ai bien ri au petit stratagème que Corsam a mis en place pour vérifier s'il était oui ou non sensible à l'argent. Razz
Et cette histoire d'ancêtre, porteur des pouvoirs d'Elsa, qui va être réveillé par Hans et tout et tout... Oh putain!!! J'ai vraiment hâte de lire le prochain chapitre pour découvrir son histoire!! bravo Au fait, j'ai adoré le coup de la grotte et des statues des ancêtres de pierre, avec leurs yeux qui s'illuminent et tout (ça m'a un peu rappelé Mulan.^^) L'ambiance dans cette grotte était très réussie (par contre, même si tout le passage est très bien décrit, que l'ambiance est au rendez-vous et que le côté mystérieux est très réussi, je n'ai pas pu m'empêcher de rire juste en lisant ça: 'pierre de notre pierre.' XDXDXD)
Mais malgré tout cela, l'élément dont j'attends la suite avec le plus d'impatience, est cette histoire de Victoria Paltine et de son armée de partisans. Je ne sais pas... Ca m'intrigue vraiment cette histoire et j'imagine qu'un truc vraiment chaud sa mère va se passer avec elle. bravo Je la vois bien arriver au dernier moment, alors qu'on l'avait un peu oubliée, et puis prendre le contrôle d'un coup et devenir l'ennemi le plus puissant ou je ne sais quoi... Ou alors je raconte juste de la merde et je vais fermer ma bouche!
Bref, que de préparation pour la suite des évènements, et figure-toi que ça marche: je l'attends cette putain de suite! cheers

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 9 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Dim 13 Sep 2015, 11:57
Content que ce tu es aimé ce chapitre M.B Very Happy

Et comme promis, voici le chapitre 6, les sorties devraient maintenant être beaucoup plus espacées avec la rentrée.

Bonne lecture !  Very Happy

Chapitre 6 : le réveil de l'hiver


Grand-Père regarda les étranges hiéroglyphes se mettre à briller de plus en plus jusqu’à l’éblouir totalement, l’obligeant à fermer les yeux. Lorsqu’il les rouvrit, il était sur la montagne du Nord. Cependant, le château de glace d’Elsa n’était pas là, et le lieu lui-même lui paraissait très différent. Mais alors qu’il était plongé dans ses réflexions, une voix l’interpella:


« Allons dépêchons Grand-Père, nous avons peu de temps devant nous, il nous faut atteindre le sommet avant la tombée de la nuit. »


Surprit, le vieux troll se tourna vers celui qui venait de lui parler : il avait un visage qui ressemblait beaucoup à celui d’Adgar, mais il en était en même temps très différents, moins fins et plus dur, avec une barbe certes taillée mais plus importante que celle que portait de son vivant le père d’Elsa. Et ses cheveux étaient d’un brun très foncé qui était à des kilomètres de la couleur plus clair de l’ancien roi d’Arendelle que Grand-Père avait bien connu. Ce fut à ce moment que le patriarche comprit ce qui lui arrivait: il était en train de voir les souvenirs de son aïeul par les yeux de ce dernier, il revivait la scène de la première grande guerre où le roi d’Arendelle de l’époque, donc celui qui se était en ce moment même en face de lui, était monté avec "le Grand-Père" de ce temps là, lorsqu’ils étaient montés au sommet de la montagne du Nord avec la fiole contenant de l’eau de la fontaine de Jouvence, et étaient revenus avec le roi possédant les pouvoirs ayant permis de vaincre Abaddius, pouvoirs qu’Elsa détenait à ce jour de par sa descendance avec son ancêtre, qui se tenait presque en chair et en os devant le troll, n'étant que la simple projection d'un souvenir qui n'était même pas le sien. Et donc par conséquent, Grand-Père devait avoir l’apparence de son propre ancêtre.


Il se contenta d’acquiescer et suivit la petite troupe de soldats et de trolls qui montait toujours plus avant et déterminé vers le sommet. Et la sensation de Grand-Père était bien fondée : le sommet était bien différent de celui qu’il connaissait, alors que l’on avait l’impression à son époque qu’il était comme un peu effondré, ici il était parfaitement droit et pointue. Mais par-dessus tout, il remarqua une espèce de grotte, surement la tanière d’un animal immense au vu de la taille de l’ouverture. Le roi s’avança, mais fit signe à ses compagnons d’arrêter le pas et désignant l’entrée de la caverne à Grand-Père pour lui montrer qu’il pouvait y aller. Et bien que le vieux troll soit perdu et ne sache pas absolument ce qu’il devait faire, heureusement les mots sortirent d’eux même :
« Ô toi qui répand l’hiver de tes ailes de glaces, seigneur du froid et de la saison aux nuits éternelles, entend mon appel, nous avons besoin de ton aide. »


Dans l’antre même de la montagne, quelque chose se mit à se mouvoir. Le sol trembla, mais rien ne sembla vouloir sortir au dehors. Portant, une étrange voix sifflante et au ton impérieux à l’accent noble résonna depuis l’entrée menaçante de la caverne :
« Qui ose m’éveiller de manière aussi chevaleresque ?
— C’est moi, le roi Edmund d’Arendelle, déclara ce dernier en s’avançant d’un seul coup. Je vous supplie à genoux de nous aider, un mal terrible ce repend sur les terres de ce monde, nous sommes tous en grand danger: humain, troll, et même…
— Et en quoi suis-je concerné par cette fameuse menace dont vous me parlez ?
— Parce que un jour ou l’autre, vous devrez la combattre vous aussi lorsqu’elle atteindra ces montagnes lointaines, et…
— Pauvre fou, vous croyez sérieusement que je tremble devant une menace qui effraie de simples humains ? Votre race va disparaître, peut m’importe si c'est ainsi que les choses doivent être, on ne peut changer le destin: j’étais là au commencement et je serais toujours là à la fin, rien ni personne ne peut et ne pourra jamais me vaincre. Alors retournez d’où vous venez, battez-vous avec honneur et attendez dignement la mort.
— Je vous en conjure, pitié…
— Il suffit ! Vous êtes pitoyables, Edmund roi d’Arendelle ! Je devrais vous anéantir sur le champ pour une telle impertinence !
— Dans ce cas venez si vous l’osez ! » tonna le roi en prenant une étrange arme ressemblant à un pistolet à silex, mais dont la manufacture et les étranges modifications étaient tout de suite associables à celles que pouvaient pratiquer Victor Valdix.

Le roi pointa l’étrange arme vers l’entrée de la grotte, alors que Grand-Père hurla:

« Edmund ne faites pas ça ! »

Le sol trembla de nouveau, et la voix se transforma en un rire moqueur, devenant de plus en plus audible à mesure que la chose dont elle émanait se rapprochait de l’ouverture dans le flanc de la montagne.

« Je suis l’hiver éternel, je suis la mort glacial qui prend femme et enfant lorsque le froid s’abat sur vous. Vous ne pouvez pas m’arrêter ! »

Deux lueurs bleutées apparurent dans l’obscurité, puis un rayon de feu blanc les submergea tous…

_________________________________________________________________________________________


Elsa se réveilla difficilement, sa migraine étant revenue de plus belle durant la nuit. Elle appliqua un gros morceau de glace sur sa tête, somnolant à moitié tant elle était fatiguée. Voilà elle ne savait combien de temps qu’elle n’arrivait plus à dormir une seule heure sans que cet étrange rêve ne vienne occuper son esprit. Sauf que cette fois, il était différent, beaucoup plus net, et les mystérieux murmures étaient presque audibles. Mais surtout elle n’était plus dans l’étrange bloc de glace, mais à l’extérieur, et elle avait vu une étrange forme ailée enfermé dedans. L’endroit où devait se trouver les yeux de l’étrange créature s’étaient illuminés d’une lumière bleue éblouissante…puis plus rien.


Elle se leva en titubant un peu, afin d’aller se voir dans son miroir : elle avait vraiment mauvaise mine, ses cernes grossissant à vue d’œil. Elle avait réussie à mettre son état sur le dos de toute cette histoire autour de Victoria Paltine qui essayait de retourner tout le monde contre elle par le seul prétexte qu’elle avait des pouvoirs, mais bientôt Anna et Jonathan commenceraient surement à se douter de quelque chose. Surtout depuis sa dernière dispute avec sa sœur, qui pour se faire pardonner de son insistance déplaisante à propos de la simple idée de se marier avec Jonathan avait décidée de s’occuper d’elle le temps que son état s’arrange…même si il n’allait qu’en empirant avec le temps. Pourtant elle n’avait pas mal ou quoi que ce soit, c’était juste que chaque nuit désormais, cette vision qu’elle ne saurait dire si c’était un rêve ou un cauchemar revenait sans cesse.


Anna entra dans la chambre, tenant un plateau avec deux bols de chocolats chaud et des viennoiseries tout droit sortit du four. Voyant sa sœur déjà debout et dormant éveillée, elle s’approcha en faisant le moins de bruit possible, déposant le plateau en argent sur la première table qui venait. Elle posa délicatement sa main sur l’épaule de sa sœur :
« Tu as encore mal dormi ?
— C’est si flagrant que ça ?
— Ma pauvre Elsa, un aveugle pourrait le voir…vient t’asseoir, je t’ai apporté de quoi te remonter le moral ! »


La reine sourie en voyant toutes les douceurs que lui avait apportées sa sœur. Elles prirent donc leur petit déjeuner ensemble, Anna réussissant même par faire un peu rire Elsa, cette dernière reprenant quelques couleurs. Elle regarda à travers la fenêtre, la montagne du Nord s’élevant haut de ciel jusqu'à gratter les nuages. Elle repensa un instant à son mystérieux rêve, et commença à se demander si avec ce qu’elle avait vu, la réponse ne se trouvait pas là-haut…mais il lui fallait absolument trouver un prétexte assez convaincant pour qu’Anna ne se doute de quelque chose et ne décide la suivre, qu'Elsa soit au courant ou pas, au risque qu’elle ne soit alors en danger suivant ce que la reine trouverait.


« Je donnerais n’importe quoi pour pouvoir sortir un peu…dit-elle à haute voix sans s‘en rendre compte.
— C’est vrai que ça te ferait peut-être du bien d’aller dans un endroit au calme. Écoutes, si tu veux, avec Kristoff nous voulions emmener les enfants voir leur "Papy-troll". Tu veux venir avec nous ?
— Ce serait avec plaisir, mais sans vouloir être méchante, quand tu parles de calme, je ne crois pas que ça rime avec "enfant un peu turbulent"…
— Ah oui c’est vrai que vu sous cette angle…dans ce cas tu veux que l’on te dépose quelque part ?
— Oh ne t’inquiètes pas, je vais juste aller jusqu’à mon palais de glace, histoire de me changer les idées.
— Je me demande quand même si c’est bien raisonnable que tu sortes dans ton état avec le temps qu’il fait, l’hiver est particulièrement rude cette année...
— Dois-je te rappeler que je suis celle que l’on surnomme la reine des neiges ? Et puis le temps c’est bien éclairci, on a même un peu de soleil, si je ne sors pas maintenant je ne le ferais jamais.
— Bon c’est d’accord…mais si jamais tu te sens mal tu nous le diras tout de suite, je ne veux pas que tu te forces et que finalement tu te ruines encore plus la santé !
— C’est promis Anna ne t’inquiètes pas. »


Alors qu’Anna remmenait le plateau désormais vide de toute victuaille, et partit prévenir Kristoff qu’ils auraient un passager de plus, Elsa soupira de soulagement. Elle aurait pensé qu’Anna lui aurait formellement interdis de sortir vu son état, que ce n’était pas raisonnable, ou alors elle se serait demander d'où venait cette envie soudaine de prendre l'air…mais apparemment à sa plus grande surprise, elle préférait ne pas la contredire ou aller à l’encontre de ses envies, ne voulant pas provoquer de  nouvelle dispute. Certes Anna avait émis un léger doute sur cette idée de sortie, elle n’avait pas protestée plus que ça.


C’est ainsi que en début d’après-midi, toute la petite famille embarqua à bord du traîneau de Kristoff, filant à toute allure tiré par un Sven content de pouvoir se dégourdir un les sabots. Jonathan était resté à Arendelle, devant finir des tâches importantes ainsi qu'être le remplaçant d’Elsa le temps de son petit voyage en haut de la montagne du Nord…bien que c’était une tâche qu’il détestait au plus haut point. Mais bon, qu’est-ce qu’il n’aurait pas fait pour elle ? Cette pensé fit sourire Elsa, qui lui avait laissé un petit baiser sur la joue pour qu’il finisse par accepter, d’un côté elle trouvait son attitude adorable, mais d’un autre elle se sentait un peu coupable et honteuse de l’avoir un peu manipulé comme ça. Mais au moins c’était-il montré compréhensif, et avait accepté qu’elle prenne un peu l’air malgré le fait qu’elle soit si mal en point, même si cela avait été en bougonnant un peu.


La forêt était vraiment magnifique lorsqu’elle enfilait son manteau blanc hivernale, surtout avec les quelques rayons du soleil qui perçaient la masse du nuage sombre, offrant un peu de luminosité non négligeable. Les deux sœurs observaient ce magnifique spectacle, Olaf assis à côté de Kristoff, tandis que Leïa était assise sur les genoux d’Elsa et Lucas sur ceux d’Anna. Ils arrivèrent bientôt à l’embranchement entre le chemin menant à la montagne du Nord et celui allant jusqu’à la vallée des trolls. Malgré Elsa qui assura qu’elle pouvait monter toute seule jusque-là haut, Anna insista pour l’emmener au moins jusqu’au pied de l’escalier de glace menant au palais. Elles s’étreignirent, Anna laissant difficilement partir sa sœur, même si elle savait parfaitement qu’elle était en sécurité à l’intérieur. Elles se quittèrent donc pour le reste de la journée, alors que les deux enfants restaient bouche bée devant cette demeure gelée perché au somment de la montagne…et qui ne manquèrent pas de faire promettre à leur parent que leur tante leur ferait visiter un jour, chose qu’Anna et Kristoff furent bien obligés d’accepter pour qu’enfin ils cessent de répéter leur demande qui passait en boucle depuis au cinq bonnes minutes.


Tandis que le traîneau s’éloignait, Elsa gravit une à une les marches avant d’arriver à la porte, et d’entrer dans ce qu’elle appelait pour plaisanter sa résidence estivale. Les portes restaient toujours ouvertes, le lieu étant gardé par un très vieil ami.
« Maman ! cria Guimauve en la voyant arriver.
— Bonjour mon grand. Alors comment vas-tu depuis la dernière fois ?
— Bien maman. Mais toi tu n’as pas l’air d’aller bien…
— Oh ne t’inquiètes pas, ce n’est rien, j’ai juste besoin de repos…c’est plutôt moi qui devrais te demander ça : tu n’as rien remarqué d’étranges ces derniers temps, que ce soit ici ou aux alentours ?
— Non, rien, vraiment rien…ah part peut-être le sol qui a un peu tremblé, mais rien de grave. Enfin je crois.
— Le sol a tremblé ? répéta Elsa en baillant.
— Maman, tu dois te reposer, tu ne tiens pas debout. »


Le bonhomme de neige immense souleva Elsa et l’emmena jusque dans sa chambre, la déposant délicatement sur un matelas de poudreuse moelleux, où la reine se sentit immédiatement parfaitement à l’aise, et finit même par paisiblement fermé les yeux tandis que Guimauve repartait monter la garde. Il semblait incroyable de le revoir ainsi après son sacrifice lors de la bataille de Corona, mais en vérité il avait eu plus d’un tour dans son sac, et avant de se transformer en un simple nuage de flocon voletant au gré du vent, il avait réussi à laisser à Elsa un de ces même flocons, mais plus brillant et éclatant que les autres, contenant ce que beaucoup aurait appelé "son âme". Il fut donc facile pour Elsa à son retour de le faire revenir à la vie l'éternel gardien de cette forteresse de solitude.


Pendant ce temps, Anna, Kristoff, Lucas et Leïa arrivaient dans la vallée des trolls et furent accueillis comme d’habitude par un brouhaha de cris d’allégresses et de joies. Tandis que les deux enfants commençaient déjà une bataille de boules de neige avec les petits trolls et Olaf, Anna et Kristoff trouvèrent rapidement la mère adoptive de ce dernier:
« Vous ne pouvez pas savoir comme nous sommes content de vous voir ! s'exclama celle-ci.
— Nous aussi…mais dis-moi, où est Grand-Père ? Il est encore en train de faire la sieste ?
— Oh non, cette fois il est partit je ne sais où depuis ce matin…ah bah tiens, quand on parle du loup. »


En effet Grand-Père arriva en courant, l’air un peu hagard et surtout complètement terrorisé. Kristoff ne l’avait jamais vu aussi affolé, même lorsqu’il avait ramené Anna gelant de l’intérieur, il y a de cela très longtemps. En voyant toute la petite famille royale, le vieux troll accourut vers eux en agitant les bras, ne leur laissant même pas le temps de placer une seule phrase qu’il commençait déjà à difficilement articuler à cause de son essoufflement:
« Il faut partir…il faut…il faut que vous fassiez évacuer la ville au plus vite, emmené tout le monde le plus loin possible…protégé vos enfants…avant qu’il n’arrive…
— Grand-père, enfin qu’est-ce que tu veux dire, tu nous fais tous peur là…de qui tu parles ?
— Celui que l'on nommait…"Ailes de glace"... »


Au même moment, dans les monts escarpés non loin du palais de glace où Elsa se reposait paisiblement, une silhouette déambulait, laissant un sillage dans la neige de sa cape noire, des parties de son armure dépassant de cette même cape, maintenue par d'imposantes épaulettes en forme de tête de mort lui faisant presque comme un col. Il portait aussi un casque à l'aspect étrange et effrayant, d'une allure que l’on qualifierait aisément de "spartiate" de par la forme de la fente unique pour les yeux et la bouche en forme de T. Il regarda autour de lui, et en s’agenouillant, balaya la neige sur le sol d’un geste de la main, découvrant la glace qui se trouvait en dessous. Ses yeux, brillants d’une étrange flamme bleue étincelante, observèrent  avec attention, comme si il voyait des traces visibles de lui et de lui seul. Il se releva et regarda vers le sommet de la montagne du Nord, un air déterminé se lisant sur son visage malgré le casque le masquant. Il prit donc la direction du palais d’un pas plus rapide, se rapprochant inexorablement.


Elsa s’éveilla sans avoir fait le moindre rêve. Cette petite sieste improvisée lui avait fait un bien fou, elle sentait déjà qu’une partie de ses forces étaient revenues, comme quoi il suffirait d’une bonne nuit complète de sommeil comme ça pour qu’elle se remette totalement de ce petit coup de mou passager. Peut-être qu’Anna et Jonathan avaient raison, après tout peut-être que tout ça était dû au stress…


Cependant, elle entendit Guimauve qui poussa un hurlement à l'intonation qu’elle connaissait bien, qui était sans aucun doute à destination d’un intrus. Elle décida d’aller voir, regardant d’abord par le balcon où l’air frais vivifiant finit de totalement la réveiller. N’arrivant pas à bien distinguer la personne qui s’approchait, elle descendit donc jusqu’à la porte alors que Guimauve lui était au pied de l’escalier de glace, prenant une position menaçante. L’étrange personnage arriva assez près pour qu’Elsa entende sa voix depuis les portes du palais :


« Allons Elsa, veuillez dire à votre gentil toutou de bien vouloir s’écarter, vous savez très bien que je pourrais le balayer aisément d’un revers de la main. »


La voix glaça le sang d’Elsa quand elle la reconnut. Elle recula de quelques pas, comme si son cauchemar venait de prendre vie sous ses yeux.
« Ha…Hans ?!
— Vous êtes surprise ? Oh suis-je bête, cela fait si longtemps que nous ne nous sommes pas vu, et il est vrai que j'ai un peu changé depuis. Comment va cette chère Anna ? J’ai cru comprendre qu’elle est maman désormais, quel bonheur !
— Qu'est-ce que vous faites ici !? Oh et puis peu importe, allez-vous s’en immédiatement !
— Ne vous inquiétez pas, je ne resterais pas longtemps…juste le temps de récupérer quelqu’un qui attend ici depuis bien longtemps, et qui doit mourir d'impatience de vous rencontrer. »


Joignant le geste à la parole, il découvrit son armure d’un mouvement de la main en dégageant sa cape : partout des images de cranes, alors que les plaques d’argents brillaient à la lumière des quelques rayons du soleil, accrochées par-dessus une tenue de cuir solide. Mais surtout, il posa la main sur une épée magnifiquement terrifiante, qu’il dégaina lentement, le son de la lame sortant du fourreau résonnant en écho dans toute la montagne. Le plat de lame était gravé d’étranges runes flambant du même éclat que le regard du prince déchu. Elsa reculant encore, de plus en plus effrayé, ne sachant pas ce que Hans préparait. Soudain sans crier gare, il fit tournoyer son arme avant de la planter dans le sol.


Il resta agenouillé ainsi pendant quelques longues secondes, la lame étant enfoncée presque jusqu’à la garde. Un silence de mort s'installa, jusqu’au moment où la glace et la roche commencèrent lentement à se fissurer. Puis la terre trembla une première fois, puis une deuxième, puis une troisième, de plus en plus violemment. Tout d’un coup, le sol explosa littéralement, envoyant des débris un peu partout alors qu’une énorme patte griffus s’extirpait, ou du moins n’étais qu’un squelette auquel il restait des restes de tendons. Puis ce fut un deuxième bras semblable au premier, et enfin tout un corps qui sortit. Une tête cornue aux allures reptiliennes se tourna vers Elsa, la même flamme dans le regard que dans celui de Hans se tourna vers elle, et c’est avec horreur qu’elle se rendit compte que c’était les même étranges yeux à la lueur bleuté de son rêve. De près de plus de dix mètres de long du bout du museau au bout de la queue, et d’au moins quatre mètre de haut, il la regarda fixement, ne faisant même pas attention à Hans qui semblait jubilé de la situation.

C’est ainsi que le dragon des glaces, enfin extirpé de la mort, le corps n’étant plus qu’un immense squelette tapissé de bout de peau et de tendons, brûlant là où se trouvait avant les organes de ces étranges flammes ésotériques, déploya ses gigantesques ailes à l’envergure démesurée, et d’une voix tout droit sorti de l’enfer rugit :

« Je te vois, enfin…Elsa..descendante de l'assassin ! »

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 9 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Dim 13 Sep 2015, 12:31
Chapitre lu ! (faut que tu trouves autre chose Baggins bravo )

Alors, tout d'abord :
Ce fut à ce moment que le patriarche comprit ce qui lui arrivait: il était en train de voir les souvenirs de son aïeul par les yeux de ce dernier, il revivait la scène de la première grande guerre où le roi d’Arendelle de l’époque, donc celui qui se était en ce moment même en face de lui, était monté avec "le Grand-Père" de ce temps là, lorsqu’ils étaient montés au sommet de la montagne du Nord avec la fiole contenant de l’eau de la fontaine de Jouvence, et étaient revenus avec le roi possédant les pouvoirs ayant permis de vaincre Abaddius, pouvoirs qu’Elsa détenait à ce jour de par sa descendance avec son ancêtre, qui se tenait presque en chair et en os devant le troll, n'étant que la simple projection d'un souvenir qui n'était même pas le sien.
Elle est un peu costaude cette phrase x)

Alors, que dire... WTF GUIMAUVE IL PARLE ?
J'ai regardé ce dialogue avec des gros yeux ronds, ça fait vraiment bizarre xD Je pense qu'il faudrait trouver une manière de représenter autrement ses paroles, parce que le faire parler comme une personne normale c'est un peu bizarre.

Bon et pour le dragon... ça doit être une bestiole assez badass, mais je trouve dommage qu'il lui reste des bouts de peaux et de tendons. Il appelle l'ancêtre d'Elsa un assassin ? Mais qu'est-ce qu'il a fait ce con avec son pistolet à billes contre une créature mythologique ? x)

Bref, on est sorti de la scène d'exposition des précédents chapitres et ça "recommence" vraiment, c'est super, donc vivement la suite !
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 9 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Dim 13 Sep 2015, 17:45
Eh mede, je me suis fait baisé sur ce coup là! X)
Bon ben... Euh... J'ai lu ton chapitre!^^ (oh putain, c'était ridicule! XD)
Bon, je vais surtout parler de la fin parce qu'au début il ne se passe pas grand chose (même si je dirai que j'ai très bien ressenti la fatigue dont était victime Elsa avec la description que tu en as faite.^^)
J'imagine trop Grand Père en train de courir: ça doit être assez exceptionnellement ridicule! XD Mais bon, la scène était quand-même bien tendue et tout, quand il arrive en criant de partir. Suspect
J'ai bien reconnu l'extrait vidéo pour le passage avec Hans en armure et tout: j'étais content, gnéééééééééééééééé!
Il doit quand-même avoir la classe dans cette armure: par contre il la sort d'où cette épée? Elle est magique? scratch Je veux la même putain! XD
Et puis bien sûr... Le dragon... PUTAIN! Moi qui espérais que ma fic serait la seule où Elsa serait confrontée à un dragon! XD (même si en fait il y a aussi celle de Papy Glaçon, mais bon comme il ne vient plus sur le forum et qu'il ne l'a pas finie... Voilà.)
M'enfin bref: j'avoue que l'idée d'en faire un squelette avec des restes de tendons, c'est original et bien trouvé.^^ Son apparition était bien badass! bravo J'imagine trop la patte qui se pose sur le sol avec ses grosses griffes tranchantes... Mmmmmmmmh, j'adore les dragons putain! XD Ce sont mes créatures mythologiques préférées. En adoration
Bref, désolé pour cette review bordellique au possible, mais quand il y a du dragon dans l'air, je ne tiens plus en place.
Donc un chapitre assez court, mais qui effectivement nous sort de l'attente qui régnait sur les précédents chapitres: vive la suite! Et vive les dragons putain! X)

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 9 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Ven 25 Sep 2015, 23:19
Retard, rattrapé ! bravo

Bon je ne saurais quoi dire de plus, car tout à déjà été dis en fait... Enfin, je crois... bravo

Bref, ces derniers chapitres étaient très bien rédigés malgré les quelques fautes parfois. Mais bon, j'en fais aussi alors... On s'en fiche ! bravo
Dis-moi, Guimauve possède une âme ? Alors là, je ne sais pas quoi dire... Menfin, j'imagine que tout être vivant possède une âme. Même si cet être est fait de glace.  bravo Et puis, il parle trop comme un humain quoi ! Razz
Ensuite, tu as inséré un dragon ? Qui se nomme Ailes de Glaces en plus ? Inspiré de Ailes de Morts par tout hasard ?

Alors, bien que je l'imagine la bête foutrement badasss, je m'attendais à ce qu'il soit un tantinet plus imposant tout de même. Dix mètres de long sur quatre mètres de haut c'est minuscule tout de même... Nan ? Il aurait fallu un dragon de la grandeur de Smaug tu ne crois pas ? bravo Menfin, tu es le seul maître de ta fic. D'ailleurs, la scène ou Hans plante son épée dans le sol et qu'après le dragon surgit... Hum... WOW ? bravo
D’ailleurs en parant de ce Hans ! Sérieusement il me fait foutrement chier celui-là ! Excuse-moi du terme veux-tu ? Non mais c'est vrai quoi ! J'espère sérieusement qu'il va crever à la fin !

Bref, ces derniers chapitres étaient vraiment excellents. Que du pur bonheur que de te lire tu sauras.
Comme mentionné plus haut, tout a déjà été dis alors je me contenterais purement et simplement d'un VIVEMENT LA SUITE ! bravo
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Mer 30 Sep 2015, 18:46
Je crois que Lhys a voulu nous faire une magnifique description de son dragounet, mais qu'il s'en est approché d'un peu trop près et que celui-ci l'a envoyé dans le ravin d'un coup de patte.
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Dim 04 Oct 2015, 16:28
Tu n'es pas loin de la vérité Kat', si on considère que la rentré est un dragon bravo

Bref, juste pour vous tenir au courant que...bah moi-même je ne sais pas quand sortira le prochain chapitre, ayant pas mal de boulot à faire à la maison.

Mais en tout cas je vais essayer de le sortir avant les vacances Very Happy

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Sam 24 Oct 2015, 13:51
Enfin ! Après une très longue absence, je peux enfin posté le nouveau chapitre. Autant dire que ce ne fut pas façile bravo

Bref, bonne lecture Very Happy



Chapitre 7 : la fureur d'une créature antique



Elsa recula de peur devant la bête qui la fixait en sifflant, se mouvant lentement tel un immense lézard, les ailes repliées. Hans restait immobile, observant la scène en se délectant de chaque instant où la reine devenait de plus en plus terrifiée. Guimauve avança d’un pas décidé vers l’immense dragon, mais ce dernier se contenta d’éclater de rire :
« Quelle est cette chose grossière ? Dire que je pouvais créer des armées entières de soldats de givre si détaillés que l’on aurait pu les confondre avec de véritables êtres de chair et de sang…quelle gâchis. Maudit soit Edmund d’Arendelle ! »


Les imposantes griffes de ses pattes immenses s’enfonçaient dans la roche sous la neige dans un craquement sourd, chacun de ses pas le rapprochant un peu plus du palais de glace. Elsa était paralysée par la peur, ne sachant que faire devant l’antique créature qui pestait ainsi contre son ancêtre. Il siffla de nouveau, juste avant de prendre son élan :
« Mais de toute façon il doit être mort depuis tous ces siècles…je vais donc me rabattre sur sa pathétique engeance ! »


Elsa réussie à redevenir lucide le temps de rentrer à l’intérieur du palais, se cachant rapidement alors que le dragon défonçait la devanture et les portes dans une pluie d’éclats de glaces. Il chercha la jeune femme, humant l’air non pas à la recherche de son odeur, mais de son pouvoir qu’il pouvait repérer à des kilomètre à la ronde. Il rugit et détruisit d’un coup de patte l’escalier sous lequel Elsa c’était réfugiée, l’obligeant à courir le plus vite possible en évitant les débris qui volait autour d’elle, alors que son poursuivant la prenait en chasse. Elle essaya de le ralentir en le gelant, mais elle se rendit compte avec horreur que la glace glissait sur ses os décharnés, comme de l’eau sur les plumes d’un corbeau. Il semblait qu’il était inutile d’utiliser son pouvoir sur lui, car il en était totalement immunisé, et continuait sa course enragée.


La reine réussie miraculeusement à s’échapper, ouvrant une brèche dans un des murs en priant pour qu’elle ne se retrouve pas devant un précipice. Par chance, elle trouva une pente enneigée où elle se laissa glissée, échappant in extremis aux mâchoires du monstre.  Elle se releva quelques instants plus tard, slalomant entre les sapins recouverts de neige. Au loin, elle entendit le rugissement de colère du monstre, puis le son caractéristique d’un battement d’aile. Comprenant qu’il continuait la traque, elle reprit sa course de plus belle, accélérant l’allure du mieux qu’elle pouvait, pour finalement se retrouver devant une falaise de près de vingt mètre. Elle eut juste le temps de se retourner pour voir l’ombre du dragon qui plongeait vers elle, avant de se laisser tomber en contrebas sous le regard surpris du dragon.


La chute dura quelques secondes, où Elsa pria de tout son cœur qu’Anna ne lui avait pas menti en lui disant que dans ce genre de situations, la neige amortissait le choc de la même manière que si elle était tombée sur un oreiller. Heureusement la rouquine avait dit la vérité, bien qu’Elsa fût un peu sonnée sur le coup. Elle s’extirpa de la masse de poudreuse où elle c’était enfoncée jusqu’à la taille, secouant la tête pour essayer de reprendre ses esprits. Titubant un peu, elle recommença à courir quand elle entendit un rugissement dans le ciel, qui résonna cette fois dans tout le royaume tant il était fort et empli de colère et de haine.


Il atteignit même la vallée des trolls, glaçant le sang de tous ceux qui s’y trouvait. Lucas et Leïa se blottirent, apeurés, dans les bras de leur père, tandis qu’Anna regardait le sommet de la montagne du Nord avec anxiété. Elle se tourna vers le montagnard et déclara d’une voix ferme :
« Kristoff, nous devons vite aller chercher Elsa !
— Avec ce monstre là-haut ?! Tu as pensé aux enfants ? C’est de la folie !
— Je ne laisserais pas ma sœur l’affronter seule, il faut la secourir ! »


Alors que les prémices d’une violente dispute apparaissaient, Grand-Père leur fit signe de se taire d’un mouvement de la main.
« Retournez à Arendelle, prévenez tout le monde et évacuez. Je vais chercher Elsa.
— Grand-Père tu n’y penses-pas ?! rétorquèrent de nombreux trolls, inquiets de la décision prise de manière bien trop précipitée à leur goût.
— Nous n’avons pas le temps de peser le pour et le contre, plus nous attendons plus le nombre de victimes innocentes augmente…Kristoff que fais-tu encore là, hâtes toi bon sang ! »


Devant le ton impérieux du patriarche troll, le jeune homme prit ses deux enfants et les emmena rapidement dans le traîneau, Anna montant en dernière en regardant Grand-Père marcher d’un pas décidé vers le sommet enneigé d’où les grondements terrifiants se faisaient de plus en plus nombreux. Elle le perdit rapidement de vue lorsque le traîneau partit à vive allure en direction d’Arendelle.


Elsa continuait de courir, la peur l’empêchant de se rendre compte dans quelle direction elle allait. Il n’y avait qu’une seule pensé qui raisonnait dans sa tête en ce moment : fuir le plus loin possible, éloignée le monstre qui la poursuivait d’Arendelle. Elle ne doutait pas qu’Anna et Jonathan aurait vite fait de s’apercevoir qu’un danger menaçait, et qu’ils se dépêcheraient d’évacuer le plus vite possible. Elle n’avait donc plus qu’une chose à faire : leur donner le maximum de temps.


La couche de neige était assez épaisse, ralentissant d’autant plus sa course avec sa robe qui n’était clairement pas faite pour ce genre de situation. Elle trébucha à plusieurs reprises, manquant même de tomber par moment, alors qu’elle devinait l’immense forme ailée par-dessus la cime des sapins, qui se rapprochaient inexorablement, s’amusant presque à la voir fuir ainsi dans ce jeu du chat et de la souris. Épuisée, elle finit par se laisser choir derrière une énorme souche, sa robe se fondant avec le paysage environnant. Elle tenta de ralentir sa respiration, mais elle ne réussit qu’à obtenir l’effet inverse quand elle sentit la rafale qui vint soulever une importante quantité de neige quand le dragon se posa, piétinant tout autour de lui, cherchant sa proie.
« Tu ne peux pas te cacher…je ne peux sentir ton odeur, mais je peux sentir mon pouvoir qui coule dans tes veines…penser pouvoir m’échapper est un vain espoir. Si tu sors tout de suite de ta cachette, peut-être que j’achèverais tes souffrances. »


Il était tout proche, la jeune femme pouvait presque sentir son souffle effleuré sa peau. Il ne mentait pas, elle ne pourrait éternellement rester cacher, et dans peu de temps il finirait par lui mettre la main dessus. Peut-être maintenant qu’il n’était plus dans les airs, en prenant son élan et en usant de ses dernières forces pour courir le plus vite possible, elle réussirait à le distancer, car il n’aurait d’autres choix que de soit prendre de nouveaux son envol, ou directement la poursuivre sur la terre ferme, mais en étant ralenti par la forêt qui l’entourait à cause de sa taille. Dans les deux cas, elle gagnerait quelques précieuses secondes qui pourraient lui être salvatrice.


Mais alors qu’elle allait mettre ce plan à l’issue incertaine, une voix tonna à l’attention du dragon :
« Ailes de Glace ! Laissez cet enfant tranquille, elle n’est en aucun cas responsable de ce qui vous est arrivé ! »


Surprise, Elsa jeta un rapide coup d’œil, et reconnut Grand-Père, qui faisait désormais face à la créature. Elle n’avait aucune idée de comment il était arrivé jusqu’ici aussi vite, mais elle se demandait surtout ce qu’il comptait faire. C’est alors que le dragon prit la parole, répondant d’une voix fantomatique:
« De quel droit, pauvre gnome, osez-vous me donner des ordres ! Celle que vous essayez de protéger possède quelque chose qui me revient de droit, et je ne m’arrêterais que lorsque j’aurais accompli ma vengeance.
— Je comprends votre colère, j’ai vu ce qui s’est passé…une incommensurable erreur a été commise, mais vous y êtes aussi pour quelque chose : si vous n’aviez pas été aveuglé par votre orgueil, peut-être le roi Edmund n’en serait pas arrivé à des méthodes aussi expéditrices.
— Des méthodes expéditrices ?! J’ai été assassinée dans ma propre demeure, alors que j’avais eu la bonté de ne pas les avoir tous tués pour leur arrogance.
— Vous parlez d’arrogance, mais vous n’êtes pas différents des humains. Votre race, si supérieur soit-elle, n’est pas inconnue des ravages qu’une telle attitude peut engendrer. »


Piqué au vif, Ailes de Glace tenta d’écraser Grand-Père, qui d’un bond incroyablement agile pour un être tel que lui, et qui plus est de son âge, esquiva les griffes tranchantes avant de retomber sur le sol dans un mouvement presque gracieux. Son adversaire chargea, mais ne réussit pas à atteindre le vieux troll dont la surprenante souplesse et sa petite taille lui permettrait de rapidement se déplacer loin des attributs mortels dont la nature avait doté la mythique créature. Cette danse effrayante dura pendant un moment, jusqu’à ce que Grand-Père ne vienne frapper le monstre d’une série de sphères d’énergie magique, qui fit reculer Ailes de Glace de quelques mètres.  Elsa observait ce spectacle en encourageant silencieusement Grand-Père, fulminant de savoir que ses propres pouvoirs ne servirait à rien contre le puissant dragon.
Mais tout bascula en une fraction de seconde : Ailes de Glace réussit à faire perdre l’équilibre au troll, et en profita pour lui asséner un revers de la patte qui envoya Grand-Père roulé sur plusieurs mètres.

La jeune femme plaqua ses deux mains sur sa bouche pour l’empêcher de crier alors que le dragon s’approchait lentement du patriarche qui peinait à se relever.
« Souffrance…agonie…voilà ce que trolls et humains m’ont offert pendant tout ce temps. Mon tourment à garder enneigé le sommet de cette montagne durant des siècles.»


Il saisit le pauvre être de pierre et le lança contre un énorme rocher, le terrible craquement qui se produisit à ce moment glaçant le sang d’Elsa, horrifié en voyant lourdement retombé le corps de Grand-Père sur le sol enneigé, s’y enfonçant un peu.
« Ces misérables royaumes trembleront sous le vent de ma rage. Ce monde volera en éclat et gèlera, tout entier, à l’ombre de mes ailes ! »


Le dragon prit comme une étrange inspiration, ses entrailles de flammes se ravivant soudain et montant jusqu’à sa bouche. Comprenant avec terreur ce qu’il allait se passer, Elsa craqua et bondit hors de sa cachette pour essayer de protéger le troll à terre, se jetant devant lui, mais se rendant compte trop tard de la stupidité de l’inconsciente erreur irréfléchie qu’elle venait de faire. Soudain, la créature ouvrit sa gueule, déversant sous souffle enflammé d’un bleu ésotérique sur les deux malheureux. Elle créa une bulle de glace autour d’eux, mais ne s’attendait pas à ce qu’elle résiste à ce qui allait suivre.
Puis la terrifiante créature libéra son mortel souffle de flammes bleutés, qui submergea la protection gelée improvisée, commençant lentement à la fissurer alors qu’Elsa luttait pour ne pas céder alors qu’un flot de glace jaillissait de ses mains, consolidant tant bien que mal la fragile couche de glace qui la séparait elle et le vieux troll d’une mort certaine. Mais même avec toute l’énergie du désespoir,  elle finit par ne plus pouvoir tenir, et la bulle de glace éclata dans une explosion au bruit cristallin.


Mais alors qu’Elsa s’attendait à souffrir de la morsure des flammes sur sa peau, elle fut surprise de ne rien sentir. Ouvrant les yeux, elle vit Grand-Père, faible mais déterminé, qui de ses deux mains les protégeaient d’un bouclier magique illuminant les alentours. Le feu ne pouvait le traverser, malgré toute la puissance qu’Ailes de Glace déployait pour les submerger. Elsa se remettait à peine du fait d’avoir une nouvelle fois échappée à un funeste destin que le troll lui dit d’un ton incroyablement calme :
«Courez Elsa, je vais le retenir le plus longtemps que je peux.
— Non je ne peux quand même pas vous abandonnez ici ! rétorqua la reine.
— Il le faut. Votre vie est bien plus précieuse que la mienne, qui de toute façon approche de son terme. Vous devez survivre pour mieux pouvoir riposter.
— Mais…
— Ne discutez pas et faites-moi confiance ! »
La jeune femme hésita quelques secondes, mais devant le ton à la fois assuré et impérieux de Grand-Père, elle préféra l’écouter et reprit sa course à travers la forêt de sapins enneigés.


La voyant ainsi s’éloigner, le vieux troll sourit, et d’un geste de la main repoussa le dragon en créant une onde de choc magique grâce à l’explosion de son bouclier de lumière. Légèrement sonné, le monstre secoua la tête et fixa de son regard ardent le patriarche qui lui faisait face.
« Dans me souvenirs, votre espèce chétive possédaient  bien moins de pouvoir…siffla-t-il.
— Notre maitrise de la magie a toujours été sans égal, et votre race nous a toujours jalousée pour ça. Mais comment auriez-vous put le reconnaître, trop occupez à vous entre-tuer dans une lutte de pouvoir inutile ?
— C’est moi le plus orgueilleux, alors que de telles paroles sortent de votre bouche ? Quel hypocrite…vous aurez beau tout faire pour tenter de m’arrêter, vos efforts seront vains. J’ai vaincu la mort elle-même, qu’avez-vous à répondre à ça ?
— Que vous n’êtes qu’une hérésie, qui aurait dû rester dans le sommeil des défunts au lieu d’être réanimée par une magie interdite ! Vous êtes peut-être plus puissant, mais vous n’êtes plus qu’un pantin dans les mains d’un homme déchu de toute forme d’humanité !
— Assez ! Je vais en terminer avec vous, saleté de gnome ! »


Le dragon se prépara à nouveau à envoyer son souffle mortel, tandis que Grand-Père s’apprêta à contrer son assaut. Les deux attaques se rejoignirent dans une explosion de lumière qui fit trembler le sol autour d’eux, l’onde de choc faisant plier les sapins alentour et provoquant un tourbillon de flocon de neige. Ils restèrent ainsi, comme suspendu dans le temps, aucun des deux ne voulant céder. Malheureusement, le vieux troll était à bout de force, et finalement il finit par ne plus pouvoir tenir, et se laissa sombrer dans les flammes d’Ailes de Glace.


Il se réveilla il ne saurait combien de temps plus tard, le corps endolori et la tête lourde. Sa vue revint peu à peu : il était enfermé dans une petite cage aux barreaux noires, posé au milieu d’un macabre camp militaires au milieu de la forêt. Sa prison apparemment construite à la va vite était à peine assez grande pour qu’il puisse s’asseoir. Il regarda autour de lui, et ce qu’il vit lui donna la nausée : des morts-vivants armés, plus ou moins dans un état de décomposition avancé. Leurs yeux brulaient de la même flamme bleue qui habitait ceux d’Ailes de Glace. Ce dernier était en pleine conversation avec Hans :
« Vous êtes différents de vos semblables, mais votre nature reste la même : vous ne faites rien pour rien, si vous m’avez libéré, c’est que vous voulez quelque chose en échange, dit le dragon.
— Ô grand Ailes de glace, je ne demande que votre aide contre un ennemi commun, que vous avez rencontré il y a quelques instants…
— Vous parlez de cette Elsa…maudite soit-elle, comme toute sa famille !
— Je suis sûr que nous pouvons trouver un terrain d’entente…
— Oui bien sûr, et après vous allez me demander des terres, des esclaves, et finalement vous allez vouloir vous débarrasser de moi comme Edmund d’Arendelle l’a fait.
— Je n’aurais aucun intérêt à faire cela ! Croyez-moi, je sais moi aussi ce qu’est l’humiliation, la trahison…
— Connaissez-vous la trahison parce que vous l’avez subi…ou parce que vous en étiez l’instigateur ?
Hans pâlit sous son casque : il se retrouvait une nouvelle fois dans une situation délicate, et il savait qu’un seul faux pas, et tout son pouvoir serait inutile face à une telle puissance de la nature.
— Je vous assure que je n’ai aucune intention hostile contre vous, je veux juste voir la reine et toute sa famille six pieds sous terre !
— Hum…vous êtes donc motivé par la vengeance…mais je sens autre chose, commenta la créature en tournant autour de Hans. Oui, il y a aussi de l’ambition, une volonté de commander, de gouverner…une envie de pouvoir et de richesse…
— Je peux surtout faire quelque chose pour vous, pour vous assurer de ma bonne foi.
— Ah oui ? Et qu’est-ce que vous auriez donc à m’offrir ?
— Si vous me livrez la reine Elsa…alors je serai en mesure de vous rendre votre pouvoir. »


Ailes de glace détourna son regard de Hans pour se concentrer sur la ville au pied de la montagne, nichée dans le fjord, des volutes de fumées s’élevant lentement des cheminées des maisonnées encore endormies.
« Très bien, je vais vous aider.
— Je ne sais comment vous…
— Mais si jamais vous essayez de me planter un poignard dans le dos, vous apprendrez ce qu'est la douleur. »


Hans préféra se taire, et s’éloigna silencieusement en maugréant intérieurement, se promettant que tôt ou tard c’est ce fichu tas d’os qui l’implorai de le laisser en vie. Il fit à peine attention à Grand-Père qui le dévisageait, alors qu’il interpellait un des soldats ressuscités :
« Préparez-vous : nous attaquons Arendelle à l’aube. »

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Sam 24 Oct 2015, 14:35
Ah ben c'est pas trop tôt bravo

Bon, que dire... Quel chapitre ! Dommage que c'en soit un, ç'aurait été énorme adapté sur écran.
Ce dragon est assez badass (même si j'ai toujours du mal avec les tendons x) Je le verrai plutôt comme celui-ci (qualité dégueu oui))
Par contre, tu dis qu'il a été assassiné ? Le gros dragon de dix mètres, il a été tué par le ridicule petit pistolet à billes d'Edmund ? C'est bizarre x)
Et ce Grand-Père... Purée il est fort ! Ça doit être drôle de voir un petit troll faire des bonds immense (un peu comme Mario quoi)

Bon, pour Hans, que dire à part ALBATAR ? Pourquoi Elsa, au lieu de lui dire "va-t-en, vil mécréant!", ne l'empale pas d'un coup sans rien dire ? Ça irai plus vite et ça sauverai des vies. Bon l'histoire serait finie, sauf si tu prévois un comeback pour Abaddius quand tout le monde l'aura bien oublié x)

Bref, vivement la suite !

Au fait, je t'attends toujours sur la mienne, tu commences à accumuler le retard Razz
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Lun 26 Oct 2015, 12:28
Aaaaaaaaaah! Le chapiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitre! bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo
Je commencerai tout de suite par dire que l'action était intense, épique et super bien rendue! J'imaginais parfaitement Elsa en train de courir entre les sapins dans la neige avec le gros monstre après elle (un peu comme Anna et Kristoff dans le film avec Marshmallow. Surprised )
Du coup Kate a raison: ça rendrait hyper bien à l'écran (une fois de plus.^^)
Aaah, l'heure de gloire de Grand-Père... En adoration Ca fait du bien de le voir vraiment agir pour aider les héros (même si dans ta fic il l'avait déjà fait, mais du coup voilà ça fait plaisir. Parce que dans le film, les trolls euh... Ils sont bien sympas mais ils restent un peu là à regarder tranquillement pendant que les autres se débrouillent pour sortir de leur merde. D'ailleurs j'espère qu'ils corrigeront un peu ça dans le 2.^^)
Bref, Grand-Pabbie était badass, tout comme le dragon en fait (moi ça va, j'ai pas trop de mal à l'imaginer en squelette. Même si ça fait un peu bizarre, mais en fait c'est plutôt classe... Les avis tranchés c'est bien! XD)
Et puis Hans... J'étais sûr, pendant toute leur scène de dialogue avec Ailes de Glace, qu'il prévoyait en fait de le trahir. Il ne sait faire que ça ce bâtard! Mad Mais mon dieu, j'imagine trop le plan où on voit Ailes de Glace regarder Arendelle en contrebas... Je crois que c'est ce plan que je vais représenter dans l'illustration que je t'avais promise (dès que j'aurais du temps.^^')
Bref, la merde arrive, et en puissance MILLE!!!!!!!! Donc la suite est attendue! (Même si j'imagine qu'elle mettra un certain temps... Mais c'est pas grave, prends tout le temps qu'il te faut: mieux vaut attendre longtemps pour un résultat de qualité, qu'avoir tout de suite un truc pourri.)
Donc, à plus, zoubi! (non, je ne savais vraiment pas comment conclure... -_-')

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Dim 13 Déc 2015, 01:51
Mon cher Lhys,

Tu seras heureux d'apprendre que je viens à l'instant de rattraper mon retard. Bah oui, tu croyais que j'avais oublié peut-être ?  bravo

Bon, je ne vais rien dire de plus car tout a déjà été dit. Mais tu sauras que ce chapitre était vraiment super. Du début jusqu'à à la fin. Comme d'habitude quoi.  bravo

D'ailleurs je ne sais pas toi, mais moi ce bon vieux Pabbie m'a vraiment fait penser à Yoda durant son combat contre le dragon ! Surtout lorsqu'il esquive avec agilité l'attaque de la bête. Razz

Au fait, je me permets de poster moi aussi une petite image de comment je verrai bien la créature. C'est juste pour le fun tu sauras. bravo

Spoiler:

Bref, ce fut un très bon chapitre.  Smile  J'ai hâte de lire la suite.
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Dim 13 Déc 2015, 09:57
Je me rends compte avec honte que je ne vous ai même pas encore remercié pour vos commentaires  Embarassed

La suite avance lentement...mais surement, j'espère la finir pour les vacances...ou au moins pendant bravo

Bref, je m'excuse pour ne pas vous avoir trop tenu au courant pendant tout ce temps.

Et je te rassures Micky, Pabbie me faisait déjà penser à Yoda dans le film avec son "Je sens une étrange magie". Et j'avoue l'image du dragon pète la classe biendit

Et c'est mon 500ième post ! :chapeaumelon:

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Dim 13 Déc 2015, 23:20
Cool! C'est bon à savoir. bravo
T'inquiète: prends ton temps, on patientera le temps qu'il faudra.^^

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Ven 01 Jan 2016, 13:50
Et ENFIN le voici, le nouveau chapitre ! Arrivant après une attente et un travail digne d'un épisode de What The Cut !
Je suis en train de rattraper mon retard sur vos fanfics, pour certains j'ai lu mais je n'ai tout simplement pas eu le temps de commenter, chose à laquelle je vais remédier au plus vite bravo

Bref, bonne lecture !  Very Happy



Chapitre 8 : le repos de l'immortel




Elsa continuait de courir, un voile commençant à apparaitre devant ses yeux alors que ses jambes, engourdis par le froid et la fatigue, ne tarderaient pas à la lâcher. Malgré tout, elle continuait sa course, les bruits de combat résonnant encore dans la forêt. Elle crut voir une ombre filer au loin, ressemblant à s’y méprendre à un traineau. Elle voulut appeler, mais elle ne réussit à murmurer un cri tant elle était fatiguée. Elle se laissa glisser le long d’un tronc d’arbre, reposant ses muscles qui n’en pouvaient plus. Malgré tous ses pouvoirs, sa tenue ne la protégeait guère de la rigueur de l’hiver, et elle se surprit elle-même à frissonner. Dodelinant de la tête, elle se laissa aller à admirer les reflets orangés de la neige, provoqués par les derniers rayons du soleil de la journée, avant de s’endormir en plein milieu de la forêt.


Pendant ce temps, alors que les aurores boréales continuaient de danser dans le ciel, insouciantes de ce qui se préparait, le traineau de Kristoff, tiré par Sven, avec à son bord Anna, Lucas et Leïa, filait à travers la nuit entre les sapins blancs. Le vent avait commencé à souffler, et soulevait des flocons de neige qui venait fouetter le visage du montagnard, encourageant son fidèle compagnon à quatre pattes d’aller encore plus vite. La princesse serrait contre elle ses deux enfants grelottant de froid, la température s’étant refroidi de manière inexplicable depuis que la mystérieuse créature que Grand-Père avait nommé Ailes de Glace c’était éveillée. Enfin, après un voyage qui avait semblé durer une éternité, la ville était enfin en vue. Accélérant la cadence, le traîneau entra en trombe dans la cour, sous le regard inquiet de Jonathan, qui vit par la fenêtre de son bureau les visages apeurés de la famille royale.


Enfilant son lourd manteau, il descendit prestement les escaliers afin d’aller à leur rencontre. Mais à peine voulu-t-il prononcer un seul mot qu’Anna donnait déjà des ordres aux gardes :

« Préparez les navires, aller dans chaque maison et dites à chaque habitants de prendre le minimum. Le temps nous est compté, alors faites-vite ! »

Alors que les gardes prenaient leur torche et commençaient à se répandre dans la ville encore endormie, Anna s’empressa elle-même  d’aller s’atteler à préparer de quoi tenir pour le voyage. La meilleure solution lui semblait d’être de mettre le cap sur Corona, afin d’avertir tout le monde de la nouvelle menace qui approchait.


Jonathan n’eut pas le temps de lui poser la moindre question, et décida d’aller rapidement trouver Kristoff pour essayer de comprendre ce qui se passait. Les explications du montagnard se firent de plus en plus confuses au fur et à mesure que le maraudeur les entendait, son visage blanchissant à une vitesse folle. Une fois que Kristoff eu terminé, tout en finissant de préparer Sven pour le départ, Jonathan réussit juste à articuler une seule question :
« Et où est Elsa maintenant ?
Devant le silence et la mine attristée de son ami, il comprit qu’il n’en savait rien.
— Nous sommes partis précipitamment,  ils auraient été insensés d’essayer de la retrouver avec cette…chose dans les parages, surtout que nous avions les enfants avec nous…
— Attends, même Anna a acceptée ça ?!
— Crois-moi, ce choix n’a été facile pour personne ! Et surtout pour Anna…le seul moyen pour la convaincre de revenir sans sa sœur était de lui assurer qu’elle serait avec nous sur le bateau au moment du départ…mais plus l’aube approche, et plus je désespère de devoir lui dire qu’elle pourrait ne pas revenir. Même si Grand-père est partit la chercher…
— N’en dis pas plus, j’irais moi-même.
— Tu n’es pas sérieux ?!
— Oh que si : pour l’instant de ce que je vois, vous n’avez pas besoin de moi. Si au lever du soleil les navires sont prêt pour le départ et que je ne suis pas revenu, ce n’est pas la peine d’attendre, car cela signifie que personne ne reviendra. »


Jonathan ne laissa pas le temps à Kristoff de rétorquer, car il avait déjà activé le mécanisme de sa montre pour se retrouver au milieu de la forêt dans un flash lumineux, cherchant n’importe quelle trace qui pourrait le mettre sur la trace de la reine. Il ne lui fut pas difficile de trouver l’endroit où l’affrontement avait eu lieu, tant les lieux étaient dévastés par la violence du combat, entre les sapins déracinés et le sol labouré par ce qui semblait être les griffes d’une créature immense. Redevenant pendant quelques instants le pisteur invétéré qu’ils avaient été durant de longues années, il se mit à scrupuleusement inspecté le champ de bataille malgré l’obscurité. A force d’observation, il finit par tomber sur des empreintes de pas qui ne pouvaient être que celle d’Elsa. Décidant de les suivre, le rôdeur commença à marcher entre les arbres, jusqu’à tomber sur des traces indiquant qu’Elsa c’était allongée là. Ce qui l’inquiéta beaucoup plus, ce fut de voir que ce n’était plus ses traces qui continuait dans la forêt : quelqu’un l’avait emmené on ne sait où. Serrant les dents, il reprit sa traque de plus belle.


Pendant ce temps, Elsa se réveillait sur le sol  dur et froid d’une grotte humide. Se demandant comment elle avait réussie à atterrir là, elle entreprit d’aller voir plus en profondeur. Mais à peine peut-elle le temps de se relever qu’une vois résonna dans la sombre caverne :
« Je suis heureux de voir que vous vous êtes réveillée plus tôt que je ne le pensais, reine Elsa. »


Un vieillard encapuchonné se tenant sur un bâton et portant une amulette étrange brillant d’un vert luisant se détacha de la paroi et s’approcha, permettant à la jeune femme de voir son visage. Le reconnaissant, elle recula, se mettant en position défensive.
« Abaddius…mais, vous devriez être mort ?!
— En effet. Par deux fois j’ai été trahi, par deux fois on a attenté à ma vie : la première par mon serviteur, la seconde par mon disciple. Mais dans les deux cas, j’ai survécu.
— Votre disciple ? C’est vous qui avez permis à Hans de devenir aussi puissant ?! Espèce de vieux fou ! »


Folle de rage, Elsa plaqua le vampire contre le mur avec un jet de glace, le laissant les bras et les jambes ballotant à quelques centimètres du sol.  Mais sa raison et son esprit critique revinrent rapidement : s’il avait voulu la tuer, il l’aurait fait pendant qu’elle était inconsciente.  Et il n’avait même pas essayé de se défendre lorsqu’elle l’avait attaquée. Il fallait qu’elle en ait le cœur net, même si c’était risqué : elle le libéra de la glace qui le retenait, et Abaddius s’effondra sur le sol en toussant, se relevant difficilement à l’aide de son bâton.
« Vous êtes très affaibli…et bien différent de notre première rencontre. Je ne vais pas vous mentir, c’est à peine si je vous ai reconnu…vous me feriez presque pitié.
— Votre plan pour m’éliminer a presque réussi. Mes blessures ne se régénèrent pas, et je crains de ne pas avoir assez de temps ni de force pour vaincre le monstre que j’ai créé.
— Peu importe, pour l’instant je veux surtout savoir ce que je fais ici.
— C’est très simple : je sais comment le vaincre, mais je n’ai plus la force. Vous avez cette puissance, mais vous ne savez pas comment le terrasser, ni lui ni son tout nouvel ami ailé.
— N’en dites pas plus : c’est un marché que vous voulez ?
— Quelle perspicacité, ma reine...
— Arrêtez donc de tourner autour du pot, et dites-moi ce que voulez en échange de vos informations.
— J’ai assisté à votre combat contre Ailes de Glace : vous pensez surement ne pas pouvoir le vaincre, mais c’est parce que vous n’utilisez pas vos pouvoirs au maximum de leur capacité. La seule fois où vous avez réussi, c’était contre Guzbad lors de la bataille de Corona, et vous ne vous en êtes même pas rendu compte tant vous étiez submergé par la haine et la colère.
— Votre plan est donc de m’apprendre à libérer ce potentiel ?
— Apprendre ? Cela prendra trop de temps, Hans aura déjà conquis ce monde d’ici là. Non, je pensais plutôt à…une méthode plus rapide.
— C’est-à-dire ?
— Mon corps est à l’agonie, mais mon esprit est encore vif : laissez-moi entrer dans votre esprit, le temps que Hans soit vaincu et que je trouve un nouveau corps. »


Elsa resta bouche bée devant une telle proposition. Il voulait que ce monstre, qui avait tenté de la tuer, prenne possession de son corps soit disant juste le temps de terrasser Hans et la créature qui l’accompagnait ? Soit Abaddius était devenu sénile, soit il la pensait vraiment assez idiote pour accepter, avec la chance assurée qu’il ne lui laisserait jamais reprendre le contrôle de son corps.


« Vous pensiez vraiment que je vais accepter ? Après toutes les horreurs que vous avez commises, après tous les complots que vous avez manigancés, vous croyez sérieusement que je ne vois pas ce que vous cherchez vraiment ? Une fois Hans vaincu, vous aurez le champ libre et utiliserez mes pouvoirs pour terminer ce que vous avez commencé il y a des siècles : conquérir chaque royaume de ce monde.
— C’est-à-croire que vous m’avez connu toute ma vie pour lire ainsi dans mes pensées.
— Il n’est pas difficile de deviner vos intentions, même mon neveu ou ma nièce en serait capable.
— Si vous n’agissez pas très vite, je crains qu’ils ne puissent plus deviner quoi que ce soit dans peu de temps…
— Qu’est-ce que vous voulez dire ?
— Regardez par vous-même : l’aube se lève…et ce sera une aube rouge au vu de l’ombre qui marche sur Arendelle. »


Inquiète, Elsa se précipita à l’extérieur de la caverne, et se rendit compte qu’elle était nichée dans une des montagnes donnant sur Arendelle et ses alentours. Et Abaddius ne mentait pas : il y avait du mouvement dans la forêt, beaucoup de mouvement, une armée ordonnée de soldats décharnés, avec tournoyant au loin dans le ciel la silhouette menaçante du dragon, s’apprêtant à frapper à tout moment. S’ils continuaient à ce rythme, il arriverait à Arendelle au moment où les premiers rayons du soleil viendraient frapper les tours du château. Et la reine, même si elle distinguait les formes massives des bateaux prêts à partir que les villageois devaient encore être affairés à charger, elle savait qu’ils n’auraient jamais terminés à temps, et que les défenses n’étaient pas assez importantes pour combattre une armée de cette taille, et elle serait rapidement débordées. Il fallait leur faire encore gagner du temps, mais la question était de savoir comment.


Une main cadavérique d’une blancheur blafarde se posa sur l’épaule d’Elsa, la faisant sursauter notamment à cause de la froideur de celle-ci. Dieu sait que le froid n’avait jamais été un problème pour elle, mais là c’était un tout autre niveau. Abaddius ricana en voyant sa réaction alors qu’il c’était approché d’elle dans l’ombre, observant à son tour le danger qui approchait inexorablement.


« Vous pensez vraiment avoir le choix ? La vie de votre famille dépend de vous,  majesté.
— Vous le saviez…vous aviez tout organisé depuis le début, vous connaissiez l’issue de cette histoire dès que vous avez appris à Hans à devenir si puissant, car il n’était qu’un pion, votre véritable, objectif, c’était…
—…vous, coupa le vampire avec un air à la fois malicieux et mauvais. Hans est tellement dévoré par son désir de vengeance qu’il ne s’est même pas rendu compte que c’était toujours moi qui tirais les ficelles. Et grâce à lui, j’ai l’excuse parfaite pour que vous cédiez. »


Elsa serra les poings, bouillonnant de rage, des flocons de neige tourbillonnant autour d’elle alors qu’Abaddius la fixait, certain qu’il finirait par ne voir sa proposition que comme la seule issue possible. C’est alors qu’une voix vint rompre la tension de l’échange, une voix de velours féminine :
« Je ne vous est pas trop fait attendre ? J’ai cru ne jamais réussir à échapper à l’attention de Hans, j’ai dû prétexter une ronde préventive afin de m’éloigner suffisamment pour vous retrouver. »


Victoria Paltine apparut sur l’étroit chemin escarpé menant à la grotte sous le regard surpris d’Elsa.
«Reine Victoria ? Pourquoi…oh après tout je ne devrais même pas être étonné, je me demande juste encore combien de jeu vous joué.
— Suffisamment pour que mes intérêt soit préservés, ainsi que ceux de mon maître.
— Un autre pion sur l’échiquier d’un monstre rongé par la folie…je pensais que vous seriez plus intelligente que ça.
— Je vous en prie mesdames, coupa Abaddius, l’heure tourne et Victoria, vous avez peu de temps pour me faire votre rapport. Enfin, cela tombe bien que vous arriviez maintenant, même si elle ne l’a pas dit explicitement, je pense que la reine Elsa accepte notre accord.
— Vous ne lui avez pas dit la contrepartie ? demanda Victoria.
— Attendez, quelle contrepartie ?
— Oh, excusez-moi, j’avais oublié ce léger détail : je ne pourrais exploiter pleinement toutes vos capacités si votre esprit est encore présent…en d’autres termes, vous devez mourir. »


Le vampire projeta Elsa contre la paroi d’un geste de la main, la maintenant bloqué, incapable de bouger ou d’utiliser ses pouvoirs. D’un air hautain et dédaigneux, il se retourna et s’assit nonchalamment.
« Je suis déçu : je pensais que vous aviez compris que je feignais d’être aussi affaiblis depuis le début…quel dommage que vous deviez nous quitter sur une note aussi négative. Faites vite ma chère Victoria, offrez-lui une mort digne de son rang et de sa stature. »


Victoria s’avança vers Elsa et dégaina son épée. Mais au lieu de l’attaquer, elle s’avança discrètement près d’elle alors qu’Abaddius ne leur prêtait même plus attention, et feignant qu’elle allait l’exécuter, elle lui murmura à l’oreille :
« Ne me demandez pas pourquoi je vous aide, ne réfléchissez pas, faites juste ce que je vous dis : j’ai un cheval à deux pas d’ici, et j’ai vu votre Jonathan qui arrivait par ici, en vous dépêchant vous pourrez rejoindre Arendelle plus rapidement que Hans. »


Elsa resta bouche bée, mais même si elle ne comprenait pas ce qu’il était en train de se passer, il ne fallait pas lui demander deux fois, et elle indiqua d’un signe bref de la tête qu’elle allait faire ce que Victoria disait. C’est alors que la reine de Madargue se retourna, et d’un geste vif tenta de trancher la tête d’Abaddius, qui bloqua la lame à l’aide de son bâton.
« Vous avez donc choisi de suivre Hans…une erreur fatale ma chère. Quel dommage, vous étiez si prometteuse…
— Mon ambition est-elle si surprenante ?
— Ce n’est pas de l’ambition…mais de la jalousie. C'est pour ça que vous n'arriverez jamais à rien. »


Furieuse, Victoria Paltine enchaina les coups d’épée répétés, qui venaient se fracasser contre le bâton du vampire, qui finissant par se lasser, riposta d’un jet d’ombre digne de la magie noire la plus puissante. Il allait l’achever, quand un de froid intense le parcourut, le stoppant en plein élan. Il ressentait une sensation jusqu’à alors inconnu pour lui, comme si il avait une profonde envi de s’endormir. Il comprit ce qui lui arrivait en baissant les yeux : de son torse jaillissait un pic de glace, où son sang d’un noir d’encre venait ruisseler jusqu’à ses pieds.


Pourquoi Elsa avait-elle fait ça ? Si seulement elle le savait…peut-être l’idée qu’en sauvant Victoria Paltine, elle n’aurait aucune dette envers elle après qu’elle lui est permis de s’échapper. A moins que ce ne soit totalement par instinct. Quoi qu’il en soit, c’était sans aucun doute un acte désespéré, peut-être alors pour gagner du temps, sans savoir que cela finirait d’achever Abaddius.


Ce dernier tourna la tête vers la jeune femme, médusée devant la facilité avec laquelle elle venait de l’atteindre alors qu’il semblait être toujours aussi puissant. A croire que tout n’était qu’illusions avec lui. Il lui sourit, et dans un dernier soupir, regarda le ciel et dit :
« Qu’il en soit ainsi. »


Des volutes de fumées noires s’élevèrent tout autour de lui, alors qu’il se recroquevillait lentement sur lui-même au fur et à mesure que des vagues d’énergies noires l’enveloppaient, avant de finalement explosé en une onde de choc  qui balaya la vallée toute entière pendant une fraction de seconde, sans provoquer aucun dégât. Elsa et Victoria furent tout de même projetées sur le sol, car très proche de l’épicentre. Alors que la reine d’Arendelle se releva rapidement et se dépêcha de prendre le cheval laissé par Victoria Paltine, cette dernière mit plus de temps à se relever, se tête ayant cognée contre un rocher. D’Abaddius, il ne restait que son haillon déchiré flottant au vent, accroché sur le pic de glace ensanglanté, son corps ayant été comme pulvérisé. Mais ce n’est pas ce qui intéressait la reine de Madargue : elle ramassa, à côté de la canne tombé à terre du vampire, son étrange amulette, brûlant toujours d’une étrange lueur verte. La cachant sous son armure, elle repartit sans même regarder une nouvelle fois le peu de ce qu’il restait de celui que sa famille avait servi pendant tous ces siècles.

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Ven 01 Jan 2016, 14:03
c'est palpitant.
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Ven 01 Jan 2016, 15:27
Un nouveau chapitre c'est cool !
Alors, je viens juste de terminer de rattraper mon retard ailleurs. De ce fait, je n'ai plus trop envie de lire. Mais t'inquiètes pas, je finirai par me le mettre sous la dent. bravo J'espère juste que d'ici-là, il n'y aura pas tout une flopée de chapitres parce que sinon...
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Ven 01 Jan 2016, 18:52
Pas de problème Micky, prend tout ton temps, même si je l'ai déjà un peu commencé, je ne sais pas du tout quand sortira le prochain chapitre bravo

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Sam 02 Jan 2016, 00:17
Ouiiiiiiiiiii!!!! Voilà le nouveau chapitre!! bravo bravo cheers
Nom de Dieu: tu sais que tu nous fais patienter encore un chapitre de plus là du coup, et que c'est une vraie torture ça! Razz
Mais en fait ce n'est pas grave car ce chapitre était vraiment palpitant, pour reprendre le terme de sapin.^^
J'imagine à peine ce que doit ressentir la pauvre Anna qui a du abandonner sa sœur dans les montagnes avec ces monstres aux alentours... Sad
L'armée qui se dirige maintenant vers Arendelle doit être bien flippante à voir Shocked : râââhh! Encore une truc qui me donne envie de faire une illustration: un jour je vous promets de les faire! Un jour peut-être! Razz
Mais évidemment, la meilleure partie est celle dans la grotte avec Abaddius: wow carrément! Le moment où il demande à Elsa de prendre possession d'elle-même... J'étais vraiment sur le cul, c'était très tendu comme passage, et j'ai vraiment cru qu'elle finirait par accepter. affraid
Ah! Revoilà notre Victoria: pour le coup, je la remercie, elle a bien sauvé situation.^^ Je ne sais pas pourquoi, mais c'est vraiment un personnage que j'adore dans ta fic. Smile Même si je suis sûr qu'elle prépare aussi un mauvais coup: je la sens pas cette amulette. X)
Bref, ça me fait très plaisir de voir que cette fic se poursuit, et là tu comprendras si je crie: VIVEMENT LA SUIIITE! bravo

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Plead and beg but none will help you.
You no longer live as cattle:
Will you rise and join the battle?
Pigs will sneer at the steadfast
As we climb o'er the dead, keep advancing ahead!
Live your life in peace like you're just a sheep
But wolves will never lose their freedom.
Channel the anger swelling inside you,
Fighting the boundary 'till you break through.
Deep in your soul there's no hesitation
So make yourself the one - the Hunter!
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Lun 04 Jan 2016, 23:13
Et bien M.B, je ne sais ce qu'elle t'as fait ou comment tu l'imagines cette chère Victoria, mais elle t'a bien tapée dans l'oeil, je serai curieux de savoir ce que tu aimes tant chez elle !  Razz

Je n'ai pas intérêt à me louper avec elle pour la suite j'ai l'impression bravo

En tout cas je suis content que tu ais aimé le chapitre ! Pour le prochain, il est pour l'instant en très bonne voie, je pense pouvoir dire qu'il sortira d'ici la semaine prochaine...du moins normalement biendit

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Jeu 07 Jan 2016, 18:14
Ben ne fait, moi non plus je ne peux pas vraiment l'expliquer... Laughing
Je ne sais pas... Le côté "dernière enfant d'une famille qui a servi le Mal pendant des siècles et des siècles; celle qui peut faire pencher cette famille d'un côté ou d'un autre dans l'ultime et décisif affrontement qui va avoir lieu"... Et puis aussi, le fait que personne ne se méfiait vraiment d'elle ou ne la considérait comme un véritable danger (notamment Abaddius), et puis là BOUM! Elle arrive et elle permet à Elsa de s'échapper et de tuer Abaddius (c'est pas rien quand-même, et c'est un peu grâce à elle du coup^^).
Donc voilà, c'est un personnage de l'ombre qui, je le sens, va finir par se révéler au moyen d'un grand acte (qu'il soit bon ou mauvais, ça je n'arrive pas encore à le deviner. Razz )

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Dim 10 Jan 2016, 17:10
Et bien j'espère que je ne te décevrai pas quand à son avenir !

En attendant, voici comme promis le chapitre 9 ! Et dans les temps que j'avais annoncé bravo  !

Bref, bonne lecture Very Happy


Chapitre 9 : le doute du prince déchu



Hans observait Arendelle, qui peu à peu, apparaissait à travers les arbres. Perché sur son cheval noir caparaçonné, il ne laissait rien paraître de ses émotions à travers son casque alors qu’il exultait au fond de lui : après tout ce temps, il marchait enfin sur cette maudite ville. Après tout, il y a des années de cela, la diplomatie n’avait-elle pas échouée ?


De part et d’autre, ses soldats marchaient au pas, la flamme bleue dans les orbites vides brûlant comme autant de torches éclairant leur route, inflexible et ne pouvant connaître la peur, car la mort était déjà passée pour eux. La seule chose qui l’inquiétait était le fait que Victoria n’était toujours pas revenue après être partie en éclaireuse…mais après tout, tant pis pour elle si elle manquait le meilleur moment de la bataille. A l’horizon, les premiers rayons du soleil allaient venir frapper les plus hautes tours du château, et le sort en serait jeté. Car il avait tout prévu pour que les habitants n’aient aucun moyen de s’échapper…


Au même instant, Anna finissait de fermer les dernières valises, que Kai s’empressa de prendre avant de descendre en vitesse les escaliers, rejoignant la cohue des majordomes et autres serviteurs fuyant vers les quais afin de rejoindre les bateaux qui allaient lever l’ancre dans peu de temps. Alors qu’elle sortait de la chambre, elle ne put passer à côté des visages effrayés de Lucas et Leïa, qui observaient les événements sans comprendre avec leurs yeux d’enfants ce qui était en train de se passer. Essayant de se calmer au maximum, elle s’agenouilla devant eux, essayant de faire le sourire le moins faux possible tout en prenant la voix la plus rassurante qu’elle pouvait :
« Je sais que vous avez peur, mais…mais vous n’avez pas à être effrayé, on va juste faire un petit voyage chez votre parrain et votre marraine ! Lucas, ce n’est pas toi qui disais vouloir y retourner vite pour qu’Eugène te raconte encore une de ses blagues ? Et toi Leïa, tu adores tellement quand c’est Raiponce qui coiffe tes cheveux !
— Mais maman, pourquoi tout le monde vient avec nous ?
— Et bien…c’est…c’est parce que votre tata Elsa a décrétée que tous les habitants allait prendre quelques semaines de vacance !
— Et où elle est tata Elsa ? »


Anna perdit ses mots lorsqu’elle entendit cette question, et les mots restèrent coincés dans sa gorge quand elle essaya de leur avouer qu’elle n’en savait rien. L’arrive salvatrice d’Olaf lui permit d’être un peu seule juste avant le départ. Elle tourna son regard vers la montagne, priant pour qu’Elsa revienne rapidement…mais ses craintes n’avait fait que croître quand Kristoff était arrivé en trombe pour lui dire que Jonathan était parti essayer de la retrouver. Et voilà maintenant que ni l’un ni l’autre ne refaisait surface…


La sensation des bras de Kristoff entourant ses épaules et posant son menton sur le haut de sa tête la réconforta un peu, et ils restèrent ainsi en silence, observant ensemble la montagne encore plongé dans l’obscurité, à travers la fenêtre aux bords couverts de givre.


Au même moment, Gerda avait retrouvée les deux enfants accompagnés d’Olaf, qui avait réussi à leur faire retrouver le sourire grâce à une de ses nombreuses pitreries dont il avait le secret. Étonnée de les voir ainsi seul sans leur parent, la fidèle gouvernante s’empressa de demander au bonhomme de neige où ils étaient passés, et ce dernier répondit naïvement qu’ils devaient être restés au château, et il fut surpris d’être arrivé aux quais, faisant remarquer en riant qu’il ne c’était même pas rendu compte qu’ils avaient marchés jusque-là ! Gerda soupira, mais le bonheur et l’insouciance d’Olaf, Lucas et Leïa devant la situation tendue restait un formidable moyen d’oublier quelques instants le danger qui les menaçait Car après tout, qu’est-ce qui était plus apaisant que le rire d’un enfant ?


Voyant Kai qui passait les bras chargés de valises, elle leur conseilla d’aller le rejoindre pendant qu’elle allait aller chercher Anna et Kristoff. De toute façon, il ne maquerait bientôt plus qu’eux pour sonner le départ, les instructions ayant été très claires même si elles étaient déchirante pour tout le monde : on ne pouvait plus attendre la reine et le maraudeur.


Alors que Lucas et Olaf allait rejoindre Kai, demandant déjà au majordome si il avait besoin d’aide pour porter les énormes malles où il auraient aisément tenues à trois, faisant rire le brave homme qui montait la passerelle menant au bateau, Leïa crut voir quelque chose bougé dans la mer, alors que les vagues venait lentement s’échouer contre les quais de pierre. Ce qu’elle prit d’abord comme un poisson se mit à scintiller, de plus en plus fort, au point que d’autres étranges lueurs bleues apparaissaient, se rapprochant peu à peu…


Puis le premier rayon du soleil frappa le château, illuminant les fenêtres, dont celle près de laquelle se tenait Anna et Kristoff. Ce dernier fut le premier à voir Gerda arrivé, Anna se semblant pas vouloir bouger, chaque minute grappiller étant pour elle porteuse d’un petit espoir de voir apparaître sa sœur à travers les arbres. Et c’est là qu’il retentit, envahissant la vallée de sa sinistre présence : celui de cors sonnant en cœur une plainte lourde et sinistre appelant la mort à venir se repaître des cadavres des guerriers qui allaient périr lors de la bataille. Un silence pesant s’installa, et malheureusement, ce n’est pas Elsa qu’Anna vit sortir de la forêt, mais Hans chevauchant aux côtés de son armée ressuscitée, marchant d’un pas déterminée.


Et c’est là qu’elle fondit sur la ville : une ombre immense, qui dans un rugissement bestiale libéra toute sa fureur sur la cité de celui qui l’avait terrassée des siècles auparavant. Un véritable torrent de flammes bleues s’abattit sur la ville, épargnant étrangement la demeure royale, mais ravageant tout ce qui se trouvait autour. La réaction logique de tous les habitants fut de courir le plus vite possible pour monter à bord des bateaux salvateurs, afin de fuir la colère d’Ailes de Glace. Mais alors qu’ils se rassemblaient, une terrible réalité s’offrit à leurs yeux : ils étaient tous tombés dans un piège, ils ne pouvaient se replier. En effet, ce que Leïa avait vu n’était autre que de nouveaux morts-vivants, qui s’extirpèrent de l’eau et grimpèrent à bord des navires encore amarrés, menaçant tout le monde de leurs armes en partie rouillées, mais dont toutefois personne n’avait envie de tester le tranchant au risque de se rendre compte qu’elle n’avait rien perdue de leur mortelle efficacité. Les soldats furent rapidement dépassés, et les habitants débarqués afin d’être rassemblés sur la grand place.


Pourtant, les soldats squelettiques ne remarquèrent pas les trois petites silhouettes qui c’étaient discrètement dissimuler derrière une pile de caisse, changeant constamment de cachette afin d’atteindre des ruelles plus étroites ou ils seraient plus en sécurité que dans les grandes rues où ils seraient trop rapidement repérés. Tenant chacun des enfants par la main, Olaf avait eu un mauvais pressentiment quand Leïa lui avait montrée ce qu’elle avait vue dans la mer, et il avait eu raison : au moment où les créatures avaient bondis hors de l’eau, ils avaient déjà un peu d’avance, et ainsi étaient passés inaperçus aux yeux flamboyants des sinistres soldats. Et maintenant, cachette après cachette, il se déplaçait en silence au milieu des restes encore fumant de certaines maisons, pulvérisées par le souffle dévastateur du dragon, alors que les morts-vivants fouillaient les décombres à la recherche des survivants…ou des cadavres, afin que leur sombre maître fasse en sorte qu’ils rejoignent leur rang.


Olaf lança un bref regard pour vérifier que la voix était libre : voyant les soldats s’éloignés, il essaya tant bien que mal de rassurer les deux enfants, pétrifiés de terreur. Mais au final, c’était une bonne chose que le bonhomme de neige n’est pas réussi à les faire sortir, car il se jeta lui-même à couvert derrière un pan de mur effondré quand une masse énorme se posa en plein milieu des ruines. Ailes de Glace huma l’air, passant à quelques mètres à côté des enfants, mais ne les détectant pas, même lorsqu’il se fut rapprocher de leur cachette, Lucas et Leïa pouvant sentir son souffle de là où ils étaient…mais soudain le dragon se retourna et d’un coup de griffe vit voler en éclat le mur de pierre qui cachait Olaf, qui se voyant découvert décida d’essayer de courir dans la direction opposé des enfants afin de les protéger en éloignant le monstre. Mais à peine eu-t’il le temps de faire quelques pas que le dragon l’avait attrapé entre ses griffes et s’envolait vers le château, où Hans marchait d’un air triomphant.


Ce mit pied à terre dans la cour du château, Anna et Kristoff encadré par les morts-vivants l’attendant devant le tas des corps des pauvres innocents ayant succombés à l’assaut. Il enleva son casque et le prit sous son bras, et déclara d’une voix forte :
« Eh bien, il semblerait qu’après toutes ces années, j’ai enfin obtenu ce que je voulais et qui me revenais !
— Au prix de combien de vie, espèce de monstre ! hurla Kristoff de rage, crachant au visage de Hans, qui lui répondit d’un coup de poing dans le ventre, la violence du coup combinée avec l’armure qu’il portait forçant le montagnard, pourtant des plus robustes, à poser genoux à terre tant il en avait eu le souffle coupé.
— Vous apprendrez à me respecter…même si ce n’est pas de votre plein gré. Et bien ma chère Anna, toujours aussi belle après tout ce temps, pourquoi ne pas faire comme votre mari et vous agenouillez devant votre nouveau roi ? »


Anna s’approcha, mais au lieu de s’agenouiller lui décocha une droite en pleine tête qui le fit vaciller en instant. Elle-même secoua sa main un peu endolorie, elle avait défoulée toute sa colère en un coup et Hans devait l’avoir senti passer. Mais elle n’avait fait que le mettre en colère, et en une fraction de seconde se retrouva à trente centimètres du sol, le poing ganté du prince félon serrant sa gorge.
« C’est…la dernière fois…que vous portez la main sur moi. »


Il la relâcha, la laissant tomber à terre en toussant. Mais la princesse se rendit compte qu’il saignait, et que le soleil l’éclairait malgré le fait qu’il était soit disant un vampire.
« Alors Hans, on a un petit coup de mou ?
— Je vous demande pardon ?
— Vous n’êtes plus immortel, comment pourriez-vous vous tenir ainsi en plein soleil sinon ?
— Peut-être parce que je suis devenu bien plus…l’équivalent d’un dieu ! » clama Hans en se mettant face à Anna, alors que son nez qu’elle venait de casser était déjà redevenu immaculé.


Devant la pauvre Anna qui restait bouche bée, ne comprenant pas ce à quoi elle venait d’assister, Hans éclata de rire, juste avant de redevenir d’un incroyable sérieux quand l’ombre d’Ailes de Glace plana sur eux, avant que l’immense dragon ne se pose à leurs côtés, lâchant Olaf sur le sol, ce dernier s’empressant de courir dans les bras d’Anna alors que la créature le fixait d’un air mauvais.
« Votre chasse a été fructueuse ! complimenta Hans.
— Vous appelez ça une chasse fructueuse ? Balivernes ! Je pensais tomber sur la reine Elsa, et je n’ai trouvé que ce vulgaire pantin…il a été créé par la même magie, cela m’a induit en erreur. »


Anna soupira discrètement, heureusement il ne tenait pas Elsa, même si Dieu seul savait où elle était en ce moment ! Mais au moins pas entre les mains de Hans et du monstre gigantesque qui l’accompagnait.
« Malheur, pourquoi faut-il toujours qu’elle réussisse à s’enfuir…maugréa Hans en serrant le poing.
— Vous ne pourrez jamais la trouver, Jonathan l'a surement déjà fait à votre place, et ils sont déjà en route avec des renforts à l’heure qu’il est. Vous devriez profiter de son trône tant qu’il en est encore temps, mon pauvre Hans » dit Anna en riant, défiant Hans du regard.


Mais ce dernier ne réagit même pas à la provocation, il se contenta de remettre son casque, avant de déclarer d’un ton qui faisait froid dans le dos :
« J’espère que vous avez bien profité de la vue de mon visage, car c’était la chose qui aurait pu vous faire dire que je possédais encore une once d’humanité. »


Il fit signe aux soldats d’emmener les prisonniers à l’intérieur, tandis qu’il scrutait le reste du gros de ses troupes, impassibles, avant de s’intéresser aux tas de corps au milieu de la cour. Tendant les deux mains, ses yeux s’enflammèrent d’un bleu ardent, et lentement les morts se levèrent pour prendre les armes sous son commandement.
« Fouillez partout, je veux que vous retrouviez les deux enfants qui se sont échappés ! »


Dans le seul bruit de leur armure cliquetant et grinçant en cœur, les morts-vivants se dispersèrent alors qu’Han se tournait vers Ailes de Glaces.
« Vous n’aurez même pas besoin de chercher la reine Elsa, elle viendra directement à vous.
— Vraiment ? demanda le dragon. Et comment pouvez-vous en être aussi certain ?
— C’est simple, elle adore bien trop à sa précieuse petite sœur, elle ne tiendra pas longtemps à la simple idée que je nous la tenons. Son amour pour elle va la mener tout droit entre vos griffes. 
Le dragon regarda l’horizon, fermant les paupières un instant, et finit par répondre :
— Vous devriez-vous préparer : votre attaque aura des répercussions sans précédent. Vous n’aurez pas le temps de partir vers d’autres conquête, je peux le sentir : votre destin se jouera ici même.
— Mais…comment vous pouvez savoir cela ?!
— Je le vois dans les étoiles. »


Hans regarda le ciel, et en effet en cette saison hivernale, il restait encore quelques points lumineux scintillant dans le ciel malgré l’arrivé du soleil. Secouant la tête, il repartit vers l’endroit où il avait établi son camp de base provisoire pour le déplacer à l’intérieur du château : nombre d’écrits très anciens vantaient les prouesses des dragons en astronomie, et leur incroyable capacité à lire l’avenir dans les astres célestes. Mieux valait donc écouter ce qu’il avait à dire, et de ce fait préparer les défenses en vue d’une éventuelle contre-attaque…bien qu’il ne voyait pas qui pouvait bien avoir une armée assez puissante en ce monde pour rivaliser avec la sienne.


Mais en arrivant au camp, il tomba sur une vision d’horreur : la cage où Grand-Père était auparavant enfermé était vide. Il chercha partout, mais les barreaux étaient intacts, et aucune trace de pas dans la neige alentour qui aurait pu être les siennes. Saisissant par le col un des gardes chargés de sa surveillance, de dernier lui compta d’une voix d’outre-tombe que le vieux troll avait disparu dans un flash de lumière éblouissant, avec deux petits enfants que lui avait attrapé la main au juste avant de s’envoler mystérieusement, emmenant les deux gamins avec lui, alors même que les surveillants allaient leur mettre la main dessus, mais le vieux troll les avait appelé à ce moment-là…


Ne comprenant rien aux explications incompréhensibles que le squelette lui déblatérait dans un incessant et énervant claquement de dent à chaque fois qu’il parlait, Hans le jeta sur le sol, et sortant sa lourde épée de son fourreau, il commença à détruire la cage pour calmer sa rage. Une fois sa colère un peu calmée, même si il soufflait toujours comme un bœuf, il commença à hurler aux soldats qui le regardaient d’un air un peu hagard et perdu de commencer des battues dans la forêt, il ne pouvait pas être partit bien loin !


S’effondrant dans le premier siège qu’il trouva à sa portée, il enleva de nouveau son casque et se prit la tête dans les mains. Déjà que les paroles du dragon l’avait passablement inquiété, ce nouvel événement inattendu et inexpliqué ne faisait qu’accroître ses craintes…
« Pour quelqu’un qui ne devait plus montrer une seul once d’humanité, c’est un comble de vous voir arboré sur votre visage le masque de la peur, qui soit dit en passant vous va à merveille. »


Hans bondit en entendant la voix sortit de nulle part, résonnant dans sa tête comme un murmure venu des enfers. Il chercha tout autour de lui, mais personne à l’horizon. Il se demanda sérieusement s’il n’était pas en train de perdre la tête…mais après tout, pourquoi s’en cacher ? Bien sûr qu’il avait peur, le doute et l’anxiété habitait son esprit depuis bien longtemps, mais pourquoi le blâmer lui, alors que tout était la faute de ses frères qui l’avait toujours malmené, soit disant pour l’endurcir, sans parler de son père qui l’avait toujours ignoré, comme si il avait été le fils de trop ! Et puis finalement, à quoi bon vouloir chercher l’amour d’une personne que l’on déteste plus que tout ?


Dire qu’il lui avait passé un sermon mémorable après que son plan pour s’emparer d’Arendelle la première fois est échoué, le traitant de traître et de honte pour toute la royauté des Iles du Sud, et pire encore, pour leur lignée, qu’il souillait leur sang. Au moins maintenant, il était certain qu’il l’avait bien souillé, tant il avait pataugé dedans après avoir afin pris le contrôle de son ancien royaume. Et plus rien ne pouvait l’empêcher de conquérir tous les autres royaumes, absolument tous, jusqu’au moindre petit comté, au moindre petit village perdu dans les montagnes, sa puissance était sans limite, son pouvoir inégalable !


Alors pourquoi est-ce qu’il avait toujours peur ?

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Lun 18 Jan 2016, 23:02
Ok c'est bon! Désolé du retard. ^^'
Donc: aaaaah, enfin tu nous dévoiles cette bataille qui scellera le destin de ce monde.
Et non de Dieu que ça commence mal! Enfin... Pour les personnages je veux dire. Razz Non, parce que niveau ambiance, rythme et tout, là je ne vois aucun problème.^^
Le moment qui m'a fait le plus retenir mon souffle est celui où ils tentent de s'enfuir par les bateaux qui devaient les sauver mais qu'il se retrouvent complètement pris au piège par les morts vivants qui sortent de l'eau (#piratesdescaraïbes bravo ): nom d'un chien, c'était tendu et ça faisait mal au cœur, ce moment là! Shocked
... L'attaque d'Ailes de Glace... Tu sais que je t'en veux... Tu as innové la scène "attaque de dragon dans une fanfic Frozen" avant moi! Razz
Mais on s'en fout putain! XD Elle était géniale ta scène: les flammes bleues de glace, c'est vachement classe comme idée. En adoration Les dégâts monstrueux qu'il a du faire ce bestiaux! Je n'ose pas imaginé s'il avait trouvé les enfants de Kristoff et Anna. Sad
Et Hans qui nous fait un petit cas de conscience... Que va-t-il devenir celui-ci? Sa raison va-t-elle finir par le ramener dans le droit chemin?
Bref! Beaucoup, beaucoup de raisons de vouloir connaître la suite: donc en attente avec impatience. cheers
Ah et au fait: bonne idée le coup des dragons qui ont le don de lire dans les étoiles. Wink

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 9 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Sam 30 Jan 2016, 20:49
Et bien niveau bataille tu vas être servi mon cher Baggins ! Car voici le chapitre 10...et mine de rien on rentre dans ce qui pourrait bien-être les trois derniers chapitres... 

Bonne lecture ! Very Happy


Chapitre 10 : mortels contre immortels



Grand-Père atteignit enfin la vallée des trolls, accompagné de Lucas et Leïa. Son sort de voyage n’était pas aussi précis que la montre de Jonathan, mais au moins il avait réussi à mener les enfants en lieu sûr, caché dans les montagnes. En arrivant, il ne fut pas surpris de trouver tout le monde éveillé et affairé autour d’un feu de camp, entourant Elsa et Jonathan qui reprenaient des forces avec un repas certes quelques peu frugale, mais revigorant. En les voyant Lucas et Leïa se précipitèrent vers eux, Elsa les serrant contre elle, emplie de la joie de les savoir sain et sauf. Elle même était arrivée il y a quelques temps, ayant trouvé Jonathan en pleine forêt alors qu’elle chevauchait la monture que lui avait laissée Victoria Paltine.


Le vieux troll se laissa tomber dans le creux d’un rocher tapissé de mousse, qui fit parfaitement office de fauteuil improvisé. Il observa ses congénères ainsi qu’Elsa et Jonathan, qui ne cessait de discuter en vain sur le chemin à suivre :
« Elsa, moi aussi je tiens beaucoup à Anna, mais y aller serait de la folie, à coup sûr Hans vous attend de pied ferme, et à peine aurez-vous passé les portes de la ville que vous serez raide morte !
— Vous pensez vraiment être en mesure de m’en empêcher ?
— Bien sûr que non, mais réfléchissons un instant, il nous faut une stratégie, sinon nous risquons de…
— Ce que nous risquons ?! Hans détient Anna, et au moment où nous parlons, je ne peux m’imaginer ce qu’il doit lui faire subir…
— Il doit juste l’avoir emprisonné, la tuer serait une erreur stratégique…
— Anna n’est pas un objectif stratégique où je ne sais quoi d’autre, c’est ma sœur ! »


Voyant la discussion s’envenimer, Grand-Père se leva et siffla un coup sec pour les faire taire, avant de prendre la parole :
« Vous avez raison l’un comme l’autre : on en peut pas rester les bras croisés, mais une approche frontale irréfléchie serait également une faute grave. Elsa, est-ce qu’il existe un passage secret dans le château qui nous permettrait de nous y infiltrer discrètement pour libérer tout le monde ?
— Et bien, même si il en existait un, père ne m’en a jamais fait mention, je crois donc qu’il n’y en a pas…
— Et vous Jonathan, avez-vous un plan pour pallier ce problème ?
— Je ne vais pas vous mentir…je suis dans une impasse complète. »


Grand-Père hocha la tête et regarda par-delà l’horizon. Nul ne sut ce qu’il avait vu à ce moment, mais son visage fut illuminé d’un sourire. Il se tourna vers toute l’assemblée soucieuse, et déclara :
« Elsa, Jonathan, et vous tous mes frères : l’ennemi a vaincu aujourd’hui. Mais au moment où nous parlons, croyez-moi, nous sommes loin d’être seul : la menace de Hans n’a jamais été prise à la légère, et depuis l’attaque dévastatrice de Guzbad, Calridor et Corsam ont préparés en secret de quoi nous défendre. Je sais que cela va vous irriter de ne pas avoir été mise dans la confidence, Elsa, mais après tout ce que vous aviez traversé, nous ne voulions pas vous inquiéter d’avantages avec Hans, alors que nous le surveillons nuits et jours…bien que jamais nous ne nous serions attendu à une telle puissance d’attaque, elle s’est drastiquement accrue depuis son attaque contre les Îles du Sud…mais nous savions qu’Arendelle serait sa prochaine cible : c’est pour cela que d’ici que nous retournions à Arendelle, les renforts seront là. Et en nombre ! 
— Êtes-vous sûr que notre aide sera suffisante ? demandèrent Elsa et Jonathan, qui restaient tout de même assez anxieux.
— Bien sûr, car nous allons vous aider, répondit Grand-Père en désignant les trolls.
— Mais enfin Grand-Père, vous nous avez toujours appris à vivre de manière pacifique, jamais vous ne nous avez appris à nous battre !
— C’est vrai, mais je pensais à une aide plus…ancienne. »


A ces mots, les yeux des trolls les plus anciens s’illuminèrent, et immédiatement ils ordonnèrent à tous de se mettre en cercle autour de Grand-Père, qui déjà invoquais une puissance magique qui n’avait pas été utilisé depuis des siècles et des siècles, enchantant on en sait quel sortilège dans une langue incompréhensible sans doute bien plus ancienne que lui. Peu à peu, la vallée des trolls fut traverser par d’étranges runes vertes, qui virent se rejoindre sur une petite partie du flac de la colline rocheuse devant Grand-Père, qui lorsqu’il apposa ses mains dessus, dessina une forme vaguement humanoïde…


Pendant ce temps, Hans se promenait sur les remparts du château royal Arendelle, s’attendant à tout, scrutant l’horizon. C’est alors qu’il distingua quelque chose sur la mer. Au loin, des voiles blanches baignées de lumières apparurent, les coques des navires de guerre luisant de dorures en forme de soleil, d’épée, de flèches, autant de peinture de guerre illuminant la mer de reflet dorés. Hans observait ce spectacle avec effroi cette vision merveilleuse aux yeux des prisonniers, dont les cris joyeux montaient des geôles et résonnaient dans tout le château. Furieux, le prince félon rugit à l’adresse des gardes :
« Faites les taire bon sang, et préparez-vous à vous battre, Arendelle est à moi et elle le restera, est-ce bien clair ?! »


Seul un sifflement approbatif sortit des visages décharnés des soldats, qui se rassemblèrent aux endroits où les bateaux allaient probablement débarqués. Hans enfila son casque en vitesse et se précipita au balcon de la demeure royale, où il put admirer la puissance de la flotte des différents royaumes qui c’étaient ligués contre lui…mais comment diable ils avaient put arrivés aussi vite ?! A moins que quelqu’un ne les ai prévenu d’avance, quelqu’un qui était au courant depuis au moins aussi longtemps que lui de son attaque contre Arendelle…mais qui ? Comprenant rapidement qu’il n’y avait qu’une seule personne de possible derrière cette machination, il hurla de rage, mais décida de ne pas se laisser déstabiliser : peu importe leur nombre, peu importe leur force, ils venaient seulement de signer leur arrêt de mort.



Sur les navires, les marins s’affairaient à charger d’immenses pièces d’artilleries aux bouches en forme de têtes d’aigles. Puis les drapeaux des vigies perchés en haut des plus grands mats, signaux flottant au gré de la charge des bateaux vers la rive, s’abaissèrent dans un mouvement commun. Une pluie de boulets enflammés s’abattit sur l’armée de morts vivants, les corps squelettiques explosant en morceaux, une jambe volant par ci, un bras par-là, retombant sur le sol dans le tintement des ossements s’agitant dans les pièces d’armures bien trop grande pour les membres décharnés de ces cadavres ambulants. Voyant que la bataille ne commençait pas à son avantage, Hans ne put se permettre d’attendre que ses soldats finissent de préparer une riposte : il décida de jouer tout de suite sa pièce maîtresse.


Ailes de Glace, qui planait haut dans le ciel, piqua vers les navires, détruisant les canons de son souffle destructeur et emportant les marins avec lui dans le ciel de ses griffes acérés, avant de les lâcher d’une hauteur tel que les corps s’écrasaient à la surface comme si c’était contre un sol en pierre, avant de sombrer dans les profondeurs. Mais alors que le dragon plongeait vers le bateau commandant la flotte, un rayon de lumière vint le frapper de plein fouet pour l’expédier dans les ruines tremblantes d’une maison de la ville, qui s’écroulèrent sur lui. Hans, dont les craintes augmentaient de plus en plus, arracha la longue vue à un des soldats à ses côtés, mais si fort que la main vint avec, restant accrochée à l’objet sans que le souverain maudit ne s‘en rende compte. C’est alors qu’il vit, se tenant sur le pont du navire, étincelant et fier dans une armure d’or, Varan Corsam, qui se tenait droit et fier malgré son grand âge, sa main crépitant encore du sort qu’il venait d’utiliser. Il semblait qu’Hans n’était pas le seul à avoir progressé dans la magie ces dernières années…


Fulminant de rage, se voyant déjà perdant alors qu’il avait connu la victoire il n’y avait qu’à peine quelques heures, quelque chose se brisa en Hans : il préférait mourir plutôt que de se voir faillir encore une fois, et sa colère devint une force dont il tira une puissance dont même lui n’avait idée. Il se laissa submerger par sa fureur, et d’un geste de la main, souleva par la seule force de sa pensée de gigantesques débris des ravages environnants, allant des cheminées défoncées aux murs éventrés, avant de les envoyer sur les bateaux qui se rapprochaient dangereusement. Un échange tonitruant s’effectua ainsi durant de longues minutes, rochers et boulets volant dans les airs dans un mortel balai qui ne semblait pas vouloir prendre fin.


C’est alors que les bateaux touchèrent terre. Avant même que les soldats morts-vivants ne se rendent compte de ce qui se passait, d’immenses miroirs accrochés aux mats des bateaux reflétèrent la lumière du soleil sur l’armée ennemie, les éblouissant totalement et les laissant sans défense pendant quelques instants. Mais le temps que les flèches et autres carreaux d'arbalètes ne viennent détruire les déroutants appareils, les navires avaient déchargés des cales leur précieuse et terrible cargaisons : les meilleurs et vaillants soldats des royaumes alliés contre Madargue et contre Hans, triés méticuleusement et arborant des armures couleur or aux pagnes azurs, ainsi que des casques représentant autant de visages entourés de piques donnant l’impression qu’il s’agissait d’autant de soleil personnifiés. Leur armes étaient des marteaux, épées et haches de guerre, soutenus par des lanciers aguerris, tous portant le même bouclier aux blasons ensoleillés. 


Ils chargèrent dans un même cri de guerre :

« Que les ténèbres trépassent, que triomphe la lumière ! »

A cela, les morts-vivants répondirent par des cris gutturaux avec une voix commune tout droit sorti des pires cauchemars  qu’un être humain pourrait avoir, alors qu’Hans menait lui-même la charge, épée à la main, son hurlement de rage faisant même hésité pendant un instants les courageux soldats qui lui faisaient face.

Puis ce fut le choc, épées et boucliers volant en éclats sous les coups violents venant des deux camps. Les soldats en armure d’or se défendaient vaillamment, malgré le fait que pour chaque mort-vivant qui tombait, deux autres se levaient pour continuer le combat. Mais ces monstres avaient grand peine à blesser les humains engoncés dans leur protection dorée, les lames ne faisant que des étincelles en frappant. Au milieu de la mêlée, Hans faisait quant à lui un véritable carnage : chacun de ses coups faisait tomber au moins deux homme, et parfois d’un revers du poing il envoyait volé plusieurs soldats de Corsam au loin. Sa lame gravée de rune bleu flamboyante fendait l’air à une vitesse impressionnante pour la taille de l’arme et le poids de l’armure qu’il portait. Et on avait l’impression que plus il faisait tombé les têtes, plus sa soif de sang augmentait, tout comme sa puissance.


Mais alors qu’il se livrait à son carnage, un rayon de lumière le repoussa au moment où il allait achever un soldat dont il avait arraché le masque pour mieux apprécier la terreur sur son visage. Écumant de rage, il se tourna vers le nouvel arrivant : Corsam était descendu de son navire, et avec un incroyable calme et une détermination non dissimulée, stoppait chaque squelette qui s’approchait de lui, les réduisant en cendre d’un simple geste de la main dans un flash lumineux éblouissant. Voyant leur chef se joindre à eux et vaincre aussi aisément leurs pathétiques ennemis, les humains chargèrent de plus belle, repoussant de plus en plus l’armée démoniaque vers le centre-ville, et donc le château.
« Et bien vieil homme, vous en aviez assez de vos mal de dos et vous êtes venu me demander d’y mettre fin définitivement ? ricana Hans en retirant son épée de la gorge d’un homme qui venait de l’attaquer.
— Au contraire, prince félon : je suis venu mettre un terme définitif à vos sombres agissements. Et pour de bon cette fois, n’espérez pas la même pitié que nous avons pu avoir à votre égard il y a bien longtemps. 
— Arrêtez de me faire rire, votre tombe est déjà prête, et une place dans mes rangs vous attend !
— Ne comptez pas là-dessus.
— Vraiment ? Regardez pourtant, vos hommes semblent vouloir me rejoindre ! »


Appuyant le geste à la parole, Hans frappa le sol du poing, une onde de choc emplie de magie noir ressemblant à une fumée noire aux teintes bleutées s’en échappant et se divisant comme des serpents de brume, avant de s’infiltrer dans les blessures mortelles encore fraîches des soldats de Corsam. Le vent tourna alors pour ce dernier, voyant ses hommes  morts se relever contre lui.
« Et qu’est-ce que vous allez faire maintenant ? «  dit Hans en pointant du doigts Corsam avant de lui envoyer un rayon couleur de la nuit, que le vieux roi para d’un mouvement vif de la main pour mieux le renvoyer sur un groupe de morts vivants, avant de dégainer son épée et de charger son adversaire.



Pendant ce temps, alors qu’au-dessus de leur tête le combat faisait rage, Anna et Kristoff avaient profités de la confusion créée par la bataille pour s’évader, le nez d’Olaf s’étant révélé formidable pour crocheter la porte, tout le monde en étant encore surpris alors qu’Anna leur avait assurée qu’elle l’avait déjà vu faire le jour où Hans l’avait laissé pour morte dans le château. Menant les autres prisonniers vers l’extérieur, ils se débarrassèrent furtivement des quelques gardes qui traînaient encore. Le plus discrètement possible, ils réussirent à trouver un moyen de s’échapper du château, même si le spectacle qui s’offrit à eux en sortant étant digne de l’apocalypse : partout, les cadavres gisaient ça et là si ils ne se relevaient pas pour rejoindre les ténébreux rangs de Hans, qui grossissait à vu d’œil. Il était certain que dans peu de temps, il aurait vaincu les forces de Corsam en les écrasant sous le poids du nombre.
Mais les récents évadés n’eurent pas le temps de se poser plus de question, car la maison écroulée devant eux se mit à trembler. Ce fut d’abord un coup bref, puis de plus en plus fort, jusqu’à Ailes de Glace émergent des décombres, furieux et ivre de vengeance. Il aurait pu s’envoler sans demander son reste pour se joindre à la bataille, mais le malheur voulu qu’Olaf n’attire son attention, le dragon humant dans l’air le pouvoir d’Elsa. Il se rapprocha donc du pauvre groupe sans défense, se disant que cela constituerait un merveilleux défouloir avant de s’attaquer aux vrais combattants.


Mais alors qu’il s’avançait, le regard avide de sang, le sol se mit à trembler. Des secousses sourdes et cadencées, à un rythme régulier. Ailes de Glace ne fut pas le seul surpris, puisque presque toutes les personnes présentes, morts-vivants comme mortel, se tournèrent vers la forêt d’où venait la source inconnue de ces secousses. Dépassant de la canopée d’une bonne tête et se frayant un chemin à travers les arbres, un immense golem de pierre, à l’apparence humanoïde gravée de runes vertes luisantes et de lierre sur tout le corps, poussa un puissant hurlement, accompagné d’une tempête de neige qui eut vite fait de recouvrir la ville. En effet, Elsa et Jonathan se tenait tout deux chacun sur une des épaules du monstre.


Sentant l’aura d’Elsa, Ailes de Glace n’eut plus aucun autre but que d’aller l’affronter, et s’envola d’un bond, filant comme une flèche vers la créature de pierre, qui semblait déjà l’attendre de pied ferme. Les deux monstres étaient de taille égale, le combat n’en serait que plus violent et tendu. Déposant Elsa et Jonathan à terre pour qu’il aille aider à combattre les troupes au sol, le golem accueilli le dragon d’un puissant coup dans les côtes, empêchant ce dernier de fondre sur Elsa qui restait son objectif premier. Même si maintenant, il avait un objectif bien plus imposant à vaincre. Ce redressant rapidement, Aile de Glaces s’envola de plus belle, piquant à plusieurs reprises vers la créature de pierre, tentant même de la faire tomber en l’agrippant au niveau des épaules pour le soulever du sol. Mais heureusement, le golem était bien trop lourd, même pour lui, et en retour il eut droit à être envoyer au sol après que les solides mains du géant  ne l’ait saisi. Cependant, il réussit tout de même à le faire reculer après avoir bondit sur son dos et tenté de le lacérer, malgré que ses griffes n’arrivait pas à percer les rochers qui constituait le corps du golem.


Profitant que le dragon était bien trop occupé à essayer de se débarrasser de son nouvel adversaire, Elsa et Jonathan entrèrent dans la ville côtes à côtes. A peine en eurent-ils franchis les portes qu’une horde de morts-vivants courut vers eux pour leur bloquer la route. Quelle folie c’était de vouloir arrêter ces deux forces de la nature : la reine les arrêta net dans leur charge en les clouant au sol à l’aide de pics de glace, avant que le rôdeur ne  fasse pleuvoir une pluie d’éclair en se servant des pics comme conducteur, les faisant exploser dans un bruit cristallin, et les corps des soldats squelettiques avec. Ils avancèrent ainsi, impossible à arrêter dans leur marche décidée, Elsa faisant voler les soldats alors que Jonathan les grillait sur place. C’est ainsi qu’ils arrivèrent au niveau du groupe d’évadés menés par Anna et Kristoff. Malgré la joie de se voir toutes les deux en vie qui submergea les deux sœurs, les retrouvailles furent de courtes durées, la bataille était loin d’être terminée. C’est le cœur lourd qu’elles durent se séparer, alors que le montagnard encourageait tout le monde à presser le pas pour s’éloigner au plus vite de la zone du conflit. Même si Kristoff eu la mauvaise surprise, une fois à l’abri, de se rendre compte qu’Anna leur avait inexplicablement faussée compagnie.


Pendant qu’Elsa et Jonathan se rapprochait rapidement de Corsam qui se défendait tant bien que mal contre Hans, Ailes de Glace continuait de se démener comme un beau diable contre le golem de pierre. Virevoltant autour de lui, il désespérait de trouver une moindre faille dans la carapace de pierre. Tentant le tout pour le tout, il libéra une salve de flammes bleues sur la créature de pierre, mais cela n’eut pour seul effet que de brûler le lierre qui le couvrait. La réponse du golem face à cette attaque fut des plus rudes : les runes sur son corps ce mire à luire, et joignant ses mains, il libéra un formidable rayon d’énergie verte incandescente sur le dragon, qui fut jeter à terre, ne pouvant se relever, écraser qu’il était par la puissance de la magie déployé par le golem. Il se débattit, mais il ne réussit qu’à donner un coup de patte dans la cheminée d’une maison, les débris allant se perdre sur le champ de bataille, l’un d’eux obligeant même Hans à se baisser alors qu’il parait un coup d’épée de Corsam.


Les deux hommes étaient d’ailleurs entrés dans un duel si intense qu’il c’était formé un cercle autour d’eux, comme si les combattants alentours, quel que soit leur camps, ne voulaient troubler l’affrontement. C’était véritablement les deux opposées qui s’affrontaient : le calme et la détermination de Corsam contre la fureur et la haine de Hans. Le vieux était d’une vigueur étonnante pour son âge, préférant laisser le prince félon s’épuiser dans des assauts vains et irréfléchis, bien que la force des coups de Hans ne semblait vouloir faiblir, chaque nouvelle échange entre leur lame prouvant même le contraire. Finalement, c’est la colère incommensurable de Hans qui l’emporta contre le calme serein de Corsam, finissant par le désarmer d’un coup d’une violence inouïe, à se demander comment le bras du vieux roi ne c’était pas brisé, avant de le propulser contre les gravats d’un mur effondré.
Il s’approcha de lui, son casque dissimulant son sourire carnassier alors qu’il levait son épée pour l’achever.

Mais il n’eut pas le temps de l’abattre, car un éclair vînt dévier la lame de sa course, avant que des pics de glace jaillissant du sol ne l’obligent à reculer.

« HANS ! »

La voix d’Elsa était emplie d’une rage intense, et il n’y avait qu’à voir la neige tourbillonnant autour d’elle pour comprendre qu’elle était prête à se débarrasser d’elle-même du souverain des morts. Jonathan n’avait pas besoin de parler, tant on sentait sa détermination dans ses yeux alors qu’il dégainait sa canne épée d’un geste vif.


Hans ne répondit même pas, se contentant de se tourner vers celle qu’il n’avait par deux fois pas réussi à tuer. Mais comme on dit, la troisième est souvent la bonne. Empoignant donc le manche de son pépée à deux mains en le serrant fermement, il courut vers eux. Elsa dressa un mur de glace devant lui, qu’il trancha net, avant de parer les éclairs de Jonathan grâce au plat de sa lame. Il eut à peine le temps de se remettre en position que de nouveaux éclats de glace volaient vers lui, qu’il stoppa de la paume de sa main grâce à sa magie, les mortels projectiles s’arrêtant en plein vol, avant de retomber sur le sol. Le son cristallin qu’ils produisirent en se brisant résonna en écho du fracas métallique des lames de Hans et Jonathan, le maraudeur tournoyant autour de son adversaire, l’assaillant de toute part en envoyant une slave d’éclair de temps en temps, malheureusement renvoyé par l’armure du prince félon. Elsa quant à elle soutenait son compagnon en tentant de geler les pieds de Hans pour restreindre au maximum ses mouvements. Mais ses bottes écrasaient sans problème la glace qui se formait, et profitant de son élan, il saisit Jonathan à la gorge et le balança à travers une vitre.


Voyant le maraudeur ainsi jeté comme un simple fétu de paille, Elsa enragea, et laissa éclater sa rage, déversant un torrent de neige et de glace sur Hans. Pendant quelques secondes, il semblait dépasser, mais c’était pour mieux se relever en hurlant de rage, balayant la zone de sa puissance, tout le monde, humain comme morts-vivants étant alors projeté sur plusieurs mètres. Elsa était abasourdie, elle ne c’était pas rendu compte que le prince avait accumulé autant de puissance. Elle secoua la tête encore sonnée. Alors que Hans s’approchait, déterminé à en finir une bonne fois pour toute. C’est alors qu’un cri résonna dans la ville :


« ELSA, NON ! »


Anna, malgré l’interdiction de sa sœur, l’avait quand même suivie, fidèle à elle-même, mais venait de faire l’erreur de se révéler. Hans regarda les deux sœurs tour à tour. La reine comprit immédiatement ses attentions lorsqu’elle croisa son regard, mais elle n’eut pas le temps de réagir que le souverain des morts tendit sa main vers elle, une force invisible la maintenant plaqué contre le sol.

« Un jour Elsa, je vous ai promis qu’avant de vous tuer, je vous prendrai tout ce qui vous était le plus chère au monde. Je crois bien que je vais enfin pouvoir vous prouver que je tiens toujours parole. »

Sur ces mots, Hans se tourna vers Anna, et marcha calmement vers elle.

« Cours Anna, cours ! » cria Elsa.

Mais il était trop tard, la princesse ne pouvait plus bouger, sa gorge étant serrée par la même force invisible qui maintenait la reine au sol. Lévitant au-dessus du sol, Hans s’apprêta à la transpercer de son épée…quand tout se figea.

Elsa ne comprenait pas ce qui se passait. Autour d’elle, c’était comme si le temps c’était arrêté, comme si la fraction de seconde où tout allait basculer était suspendue. Et plus incroyable encore, elle était libre de ses mouvements, même si elle ne pouvait marcher, elle put tout de même se relever. Regardant alentour, elle vit que tout le monde était figé telle des statues…dont Hans qui s’apprêtait à tuer Anna. Elle tenta d’aller la sauver, de lancer de la glace, mais rien à faire, elle ne pouvait que regarder avec horreur sans pouvoir intervenir, sans pouvoir sauver sa sœur.

C’est alors qu’une forme brumeuse apparut devant elle. D’abord très floue, elle prit peu à peu une forme humaine, jusqu’à devenir quelqu’un d’à peu près reconnaissable. Et Dieu sait qu’en cet instant, c’était la dernière personne au monde qu’Elsa aurait voulu voir.


« Majesté, dit Abbadius en s’inclinant respectueusement, son visage et son corps étant comme si il avait retrouvé toute sa jeunesse, il semblerait que vous soyez en mauvaise posture…et ne niez pas que vous savez que mon offre tient toujours. »

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