[RPG FROZEN] PREMIER EVENT - Une promenade de santé - Démo du RPG

L'individu louche répond un peu farouchement :

"Ouais bah en fait c'est pas vraiment pour moi que je dois acheter toute cette crème, et il compte sur moi pour en ramener le plus possible, donc non ce n'est pas négociable."

Mais, après avoir vu la bourse tenue par les aventuriers, il semble commencer à réfléchir.

"Mais... euh... vous avez combien là dedans ? Si vous en avez assez on peut-être s'arranger... je pourrais soit avoir suffisamment d'imagination pour trouver une excuse valable, ou partir et les laisser tomber pour de bon... Je vous en propose 20 pièces. Voilà : vingts pièces et toute la crème est à vous, et probablement que vous entendrez plus parler de moi."

C'est excessivement cher, surtout pour de la crème solaire. Leur bourse contient en effet assez d'argent pour satisfaire sa demande, mais est-ce raisonnable ?
Il est possible que cet homme patibulaire essaye de leur escroquer le maximum d'argent.
Mais son appât du gain semble suffisamment important pour lui faire céder toutes ses crèmes, et peut-être dans une moindre mesure lui faire quitter le pays (avec un peu de chance).

Que faire ?

"Hum...c'est une proposition plus qu'alléchante...qu'en pensez-vous Liv ?" demanda Caïn pensif, souriant à la jeune fille pour essayer de la rassurer.

Il en profita pour jeter un coup d’œil discret vers Vladimir, essayant de voir ce que ce fichu brigand tramait.

" Je pense que c'est une " bonne affaire " " répliqua Liv. Elle s'approcha de l'épaule de Caïn et lui chuchota

" Je crois qu'il n'est pas nécessaire de demander l'avis de Vladimir..."

Caïn hocha la tête en signe d'aprobation, tout en restant méfiant à l'encontre du sudilien.

"Très bien, marché conclu" répondit-il en tendant sa main pour terminer l'accord.

"Marché conclu ! répéta le sudillien en serrant vivement la main de Caïn. Les crèmes sont à vous ! ajouta t-il en tendant la main, attendant de recevoir son dû"

Caïn tendit la somme convenue.
"Bien, il ne nous reste plus qu'à récupérer la crème. Auriez-vous l'amabilité de nous conduire là où vous l'avez entreposé ?"

L'individu les conduisit à l'extérieur, près de son attelage, juste après qu'ils aient conclu le marché.
Leur remettant une caisse contenant la précieuse crème, il se contenta d'un "Adieu !" puis parti dans la forêt.

La communauté devait maintenant faire face au même choix qu'à l'aller : devaient-ils passer par la route, plus sûre mais plus longue, ou couper par la forêt, un raccourci, mais potentiellement dangereux ?

"Cette fois ci passons par la forêt, j'aime bien varier !" S'exclama Vladimir qui était devenu le chef du groupe.

Il aurait été peut-être plus judicieux de demander notre avis ! répondit Liv sèchement.

Elle se retourna vers Caïn.

" Enfaite ? Tu as bien vérifié si les caisses contenaient bien les crèmes ?"

"Elles sont bien là." répondit Caïn en montrant les crèmes empilées dans la caisse. 
"Pour ce qui est du chemin à prendre, je serais d'avantage du côté de la prudence et donc de la grand route, mais nous avons déjà perdu beaucoup trop de temps, il nous faut donc prendre le chemin le plus court pour rentrer au plus vite. "

"Alors en route, si nous nous dépèchons nous pourront peut être arriver avant la tombé de la nuit !" Ordonna le chef de la troupe.

Et ainsi donc la communauté s'enfonce dans la forêt. Le soleil étant encore assez haut dans le ciel, il ne rencontrent que peu d'encombres.
Malgré leur crainte des loups, ils n'en rencontrent pas une trace, en ce beau jour ensoleillé.

La monotonie du voyage est cependant rompue par une rencontre inattendue en pleine forêt.
Un garde royal, avec un barbe mal taillée, et un peu débraillé, errait l'air un peu hagard.
Quand il aperçu le groupe, il s'y dirigea avec hâte. Avant qu'ils aient eu le temps de parler il lança :

"-Ah, bonjour voyageurs ! C'est une chance que je vous retrouve : plusieurs bandits ont été signalés dans la région... Vous vous rendez à la ville royale j'imagine ? Permettez moi de vous accompagner !

Puis, voyant la caisse mystérieuse tenue par la communauté :

-Oh, voilà une raison de plus de vous escorter jusqu'à la ville... Donnez moi cette boîte, je la défendrai au péril de ma vie s'il le faut !"

Caïn observa tout de même avec méfiance le nouveau venu, détaillant chaque aspect de son accoutrement:

"Vous êtes en bien piteux état...vous avez été attaqué par les fameux bandits dont vous nous parlé ? Et seriez-vous perdu ?" demanda-t-il.

"Eh bien... oui, à vrai dire j'en avais rencontré au moins trois, mais j'ai réussi à m'enfuir et j'essayais de rejoindre la caserne la plus proche pour donner l'alerte. Mais malheureusement je me suis un peu perdu dans les bois.
Mais je pense que je saurais quand même vous aider à rejoindre Arendelle en peu de temps !"

"Nous accepterons que vous nous suiviez à quelque conditions : Vous transportez notre chargement et vous nous faites une réputation de héros à travers la ville en disant que nous vous avons sauvé d'une horde de bandit." S' exclama Vladimir plein de modestie.

"Laissez mon brave, vous avez mauvaise mine et vous devez être exténué...et puis il ne sera pas facile pour vous de nous guider avec une caisse entre les mains, vous ne croyez pas ?" rétorqua Caïn en se voulant maladroitement attentionné, ne pouvant pas cacher une certaine méfiance.

[HRP] On devrait peut-être attendre que Miss Olaf revienne, quelle est aussi son mot à dire, non ? [HRP]

*Réponse de Miss Olaf en attente, bien que je comprenne qu'elle soit très occupée, si demain à 18h elle ne poste pas de message je poursuivrai pour faire avancer le RPG*

" Venez mon brave que je vous prodigue des soins légers, en voilà de belles éraflures " intervint Liv plein de malice en le tirant, tentant de l'éloigner de la cargaison.

Elle chercha à le cuisiner tout en sortant une petit boîte de sa sacoche contenant un baume.

" Dites-moi mon bon monsieur, alors comme ça vous étiez seul face à trois bandits ?"

"Oui guérisseuse, deux armés d'une épée courte, et je suis sûr d'en avoir vu un avec un arc en retrait.

Il sembla réfléchir un instant avant d'ajouter :

J'ai dû mon salut à l'intervention d'un de mes collègues qui est arrivé in extremis. Devant notre supériorité technologique, et aussi notre autorité naturelle, les trois bandits ont pris la fuite... dans cette direction, ajouta t-il désignant un coin de la forêt avec de nombreuses hautes herbes et ronces.

Mon collègue a pensé que nous trouverions plus facilement une caserne à avertir si nous nous séparions, c'est pourquoi je n'ai aucune idée de là où il se trouve actuellement, et pour ça je me suis un peu perdu !"

"Quelle aventure ! Mais depuis combien de temps errez-vous ainsi dans les bois sans votre compagnon ? Un petit bout de temps j'imagine vu votre état..." demanda Caïn, toujours aussi suspicieux mais essayant tant que mal de le cacher.

Liv posa sa main sur l'épaule du soit-disant garde et le regarda pleine de fausse admiration.

" Ne vous fait-on pas faire des randonnées pédestres pour vous familiariser avec la forêt ? Si quelqu'un doit bien connaître les lieux dit à risque ce doit être un homme de votre rang, je me trompe ? "

Elle prit une voix plus que fluette et se comporta telle l’héroïne du livre de Judith cherchant à courtiser Holopherne.

"Et de surcroît vous êtes prêt à perdre toute crédibilité si vous respectez la promesse de notre ami Vladimir. Un homme si grand, si fort qui doit son salut par trois malheureux routards. Ne risqueriez vous pas d'être victime de brimades au sein de la caserne ?"

Le garde prit un air embarrassé devant toutes ces questions, puis il baissa la tête. Il finit par sourire, puis par rire de bon cœur. Avec un geste dramatique, il se dégagea de Liv, puis fit quelques grandes enjambées, un peu comme un danseur, vers un rocher non loin, puis monta dessus, l'air triomphant :

-Bon, assez plaisanté. Je suis content de tomber enfin sur autre chose que des montagnards stupides qui se laissent prendre leurs provisions sans rechigner. Vous avez eu raison de vous méfier, étranges voyageurs ! Oh, vous ne savez sans doute pas qui je suis, ma grande habileté à me déguiser fait que je ne suis pas encore très connu des gardes royaux. Mais ne vous inquiétez pas : d'ici quelques mois, tout le monde ne parlera que de moi !

D'un geste rapide, il passa derrière le rocher, puis y remonta, une sorte de lance dans la main. Cela ressemblait en fait à un long bâton, dont un bout était équipé d'une sorte de crochet, ou de serpe. L'autre bout était assez pointu (et semblait être issu d'un de ces piolets que les montagnards utilisaient dans la neige). Prenant la pose avec fierté, il entonna d'une grande voix :

-Réjouissez vous et tremblez voyageurs, car vous avez devant vous le grand... le puissant... l'invincible Siegfried !

https://www.youtube.com/watch?v=q-VjDgZuWks

Et il prit la pose en faisant quelques mouvements coordonnés avec sa lance. Voyant que ses trois adversaires ne réagissaient pas, il sembla un peu décontenancé, mais il reprit vite son discours, et sa détermination.

-Voler des armes et dérober des caisses remplies d'argent pour se faire un peu d'argent de poche, c'est marrant cinq minutes, mais à la longue ça devient lassant... Et ça ne remplacera jamais le plaisir de botter des derrières. Désolé les enfants, mais vous rentrerez bredouille au château.

Et d'un mouvement qu'il avait sans doute travaillé plusieurs minutes avant de tomber sur la communauté, il retira sa veste de garde d'un geste impressionnant, découvrant un gilet écarlate, assez sale, mais semble t-il plein de poches et de petits accessoires.
Enfin, le geste aurait été impressionnant si Siegfried ne s'était pas coincé le bout de sa manche dans sa main valide. Se débarrassant mollement de ce qui en restait, il lui donna un rapide coup de pied rageur un fois qu'elle fut par terre, et se concentra de nouveau sur ses adversaires. Leur supériorité numérique ne sembla pas tant le gêner, car il affirma :

-Trois contre un, c'est pas très juste, mais j'ai mes petits secrets... Et maintenant, comme disent les Espagnols... en garde !"

SIEGFRIED
HP : 50
ATK : 7
Capacités spéciales : ?

Rappel des règles de combat :
Pour l'instant très basique, il n'y a qu'une possibilité pour les joueurs : attaquer ! Liv possède une capacité spéciale (en plus du bonus qu'elle a obtenu en cherchant des herbes), tout comme Caïn. Vladimir a lui le choix entre deux armes, selon la portée.
Je vais indiquer le déroulement du tour à l'aide d'un dé à 20 faces, pour simplifier les choses on gardera le même schéma pendant tout le combat…
Quand vous attaquez, on va dire que vous devez faire un score supérieur ou égal à 3 pour que le coup porte (et 6 fait coup critique). Par contre je sais pas s'il faut attendre à chaque fois que ce soit moi qui doive lancer le dé pour savoir si le coup a porté ou si vous vous débrouillez

Voici donc le déroulement du tour :
-Lhysender (qui a obtenu 20)

-Siegfried (14)

-Liv (7)

-Vladimir (6)

C'est donc à Lhysender d'ouvrir. On va considérer que tout se déroule à courte portée, Siegfried ayant effectué un magnifique saut périlleux raté pour se mettre à portée de ses adversaires

Caïn regarda Siegfried en maugréant.

"Je savais bien que ce type était pas clair, il puait la peur quand on a commencé à lui poser trop de question."

Le mercenaire prit sa hache et bondit sur le bandit afin de lui faucher les jambes pour le mettre à terre.

Petite parenthèse : Pour se débrouiller il faudrait nous expliquer comment marche tout le tralala avec les jeux de dé. Je ne comprend déjà pas à la base qu'est ce qu'on appelle un dé à 20 faces.

Liv qui s'était retrouvé à terre dû au détachement de Siegfried, se releva rapidement et dit d'un air anxieux.

" Sommes-nous vraiment obligé de nous battre ? "