[Fan fiction] Tome 1 : Voyage en terres inconnues - Terminée

Bonjour, Bonsoir

Après avoir passé des heures à lire une fan fiction aujourd'hui, je me rend compte que les personnes du forum sont très critiques, autant en bien qu'en mal. J'aimerais donc pouvoir partager ce que j'écris, en espérant pouvoir être aidée quand à la qualité de mon écriture. Car lorsque je partage à des amis, ils me disent que c'est bien, mais je pense tout simplement qu'ils n'osent pas me donner les défauts.
Donc voilà, pour vous mettre un peu dans le contexte, j'écris pour le plaisir, car dans ma tête j'ai une multitude d'idées qui fusent pour faire une suite, ou alors pour une scène précise sur un thème précis, et c'est à partir de ça que je fais mes histoires. Donc le soucis est que, comme j'ai déjà mes idées en tête, je me précipite pour les écrire, et je saute des étapes, comme les descriptions, ou tout simplement la cohérence entre telle et telle action. Et mes phrases sont parfois mal tournées. Donc voilà, tout ça pour dire que je suis consciente de toutes mes erreurs, et encore, je dois en passer, mais je ne parvient pas à y remédier. Je compte donc sur vous pour me balancer tout ce que vous pouvez -même si ça fait mal, faut bien passer par là-. J'aime ce que j'écris, mais si je pouvais mieux l'écrire, alors ce serait parfait
Je pense que je serais obligée de ré-écrire chacun de mes chapitres, mais bon, je vous souhaite bon courage pour la lecture, et merci si vous réussissez à gober ça :p

Voilà, désolée pour le pavé, et je vous met le prologue -je fais toujours un prologue- jusqu'au chapitre 3 le 4 étant en cours alors bon courage, ça fait beaucoup d'un coup, quoi que mes chapitres sont courts :p . Cette fanfic n'a pas de nom, car je suis en manque d'idées....




      Les derniers flocons tombaient du haut du ciel et venaient se déposer délicatement sur les pavés froids et humides du village. Les enfants peinaient à trouver suffisamment de neiges pour en faire de jolis projectiles afin de s'amuser à une bataille de boule de neige.

      Le soleil se voulait plus insistant sur le paysage nordique, et le blanc glacial laissait place à l'herbe nouvelle bien verte et fraîche d'une nouvelle saison naissante.
Pourtant, il ne suffisait de pas grand chose pour que l'hiver perdure. La Reine aurait pu d'un claquement de doigts faire tomber de nouveaux flocons et faire se propager de belles plaques de glaces, mais la raison voulut qu'Elsa ne perturbe pas l'ordre de la nature.

      Les semaines passant les graves événements provoqués par la souveraine d'Arendelle, les villageois avaient entièrement accepté cette dernière telle qu'elle était. Ils s'en étaient même réjouis, considérant que ses pouvoirs étaient un don, et qu'elle pourrait en user si leur Royaume était un jour menacé.
Dans tout le pays, la vie avait repris normalement, à la plus grande joie et satisfaction de la famille royale.
Peu de temps après leur réconciliation, la Reine et la Princesse d'Arendelle s'étaient rendues sur la tombe de leur parents, l'aînée voulant enfin faire le deuil après ces trois dernières années de souffrance, n'ayant pu prendre part à leur sépulture.
L'émotion d'Elsa était si forte que des plaques de verglas s'étaient étendues jusque sur les pierres grises monotones où figuraient les noms des anciens souverains du Royaume. C'était donc la première fois pour la jeune blonde qu'elle se trouvait face aux sculptures représentant symboliquement ses parents. Sa cadette s'approcha d'elle, lui empoignant le bras, et la serra de toute ses forces.


« -Ils serraient heureux de voir ce que nous sommes devenues. Ils serraient fières de toi, Elsa. »


Cette dernière se tourna et regarda les beaux yeux bleutés de sa sœur. A chaque fois qu'elle les voyait, la Reine y voyait l'espoir. L'espoir qu'à présent et dans le future, leur vie soit la plus belle et la plus sereine qu'on puisse avoir. Elsa hésita, entrouvrit ses lèvres et finit par lui répondre.


« -Je le crois aussi, Anna. Et il en est de même pour toi. Ils auraient été contents de voir que malgré ces tristes années, tu n'avais jamais perdu cet amour pour moi, pour nous. »


Les deux sœurs s'étreignirent longuement, et après avoir déposé un bouquet de fleurs cueillies plus tôt dans la matinée, sur les tombes de leurs défunts parents, elles repartirent au château, bras dessus, bras dessous.
A leur arrivée, elles se faufilèrent tel des enfants dans la cuisine désertée des domestiques. Une envie gourmande leur avait envahi l'esprit, et les jeunes femmes désiraient se délecter de bons chocolats. Anna fouilla les tiroirs tandis qu'Elsa s'occupait de vider les placards. Elles ne mirent pas de temps à trouver quelques boîtes de leur pêché mignon, et une fois les friandises en mains, elles repartirent en courant, riant de leur bêtise. Elles pénétrèrent dans la chambre de la Reine, et se laissèrent alors tomber sur le lit de cette dernière.


« -C'est si bon de retrouver la simplicité enfantine » , s'exclama l'aînée dans un sourire que sa sœur ne lui connaissait plus.
« -Le meilleur étant de rattraper le temps perdu, et de te voir sourire à nouveau, comme lorsque nous étions enfants », confirma Anna.


Elsa hocha la tête en signe d'acquiescement, reprenant son souffle après leur course dans les longs corridors du château. Elle prit une grande inspiration, et se tourna vers sa cadette, leur deux regards se faisant face.


« -Malheureusement, mes obligations de Reine m'empêcheront d'être moi-même à nouveau. »
Anna perdit son sourire pour une expression plus sérieuse.


« -Ne peux-tu pas être toi-même tout en étant une bonne Reine ? Qu'est-ce qui t'oblige à changer pour ce rôle ? Le peuple t'aime comme tu es, Elsa. », lui répliqua t-elle en ayant un regard insistant, espérant une réponse.
« -Peut-être que tu as raison. Nous verrons cela en temps venu. ».


La cadette lui fit un nouveau sourire qui se voulut rassurant, et saisit la main d'Elsa. Elle la serra aussi fort qu'elle le put, regardant les iris ciels de son aînée. Elle reconnaissait en elle la petite fille du passé et elle ne doutait pas qu'elle ferait une parfaite Reine à Arendelle.
Elles restèrent longtemps ainsi, parlant de l'avenir et des événements futures qui égaieraient leur journée. Anna désirait par dessus tout donner une fête pour clôturer définitivement ce passé douloureux qu'elle et sa sœur avait traversé, et commencer enfin cette nouvelle vie qui s'offrait à elles.
Finalement, perdues dans leur pensées, et comme pour faire passer les friandises qu'elles avaient toutes deux englouties, les jeunes femmes s'endormirent côte à côte, comme elles le faisaient onze ans auparavant.

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      Quelques semaines plus tard, dans le pays nordique, le soleil faisait surface parmi les nuages blancs dans le ciel azur. Les oiseaux se faisaient entendre par leur piaillements matinaux.
Dans le château d'Arendelle, la Reine peinait à se lever. Enfouie sous les draps mauves et perlés, elle ne daigna pas bouger à l'entente de la venue de sa sœur. Cette dernière était pourtant entrée en en chantant et se dandinant autant qu'elle le pouvait, la joie semblant l'envahir. Elle était vêtue d'une robe verte tilleul corsetée, sur laquelle un serre-taille véronèse appliquait, marquant la fine silhouette de la princesse. Deux manches longues et serrées recouvraient ses bras avec grâce. Sur son buste, les armoiries de sa famille, dans des tons verts et bleutés. Ses cheveux étaient coiffés dans ses éternelles tresses retombant chacune sur une épaule.
Voyant qu'Elsa ne sortait pas de son lit, Anna s'élança vers l'une des deux fenêtres de la chambre royale et l'ouvrit, provoquant quelques courants d'airs.


« -Elsa ! Il est plus que temps que tu te lèves !
-Anna, laisses moi dormir. J'ai dû me coucher tard hier soir.
-Non, non, et non ! Ce n'est pas une raison ! Aujourd'hui est un jour spécial !
-Hm.. »


Comme la cadette l'avait envisagé, sa sœur ne bougea toujours pas. Elle sortit l'espace d'une minute de la chambre, appelant la curiosité de la Reine. Cette dernière ouvrit un œil se demandant où était passée la jeune princesse. Lorsqu'elle la vit revenir avec une petite pochette verte, Elsa laissa sa tête passer au dessus de sa couverture, curieuse de voir ce que sa sœur lui rapportait.


« -Elsa... ! Je t'ai amené du chocolat ! »
Aussitôt, la jeune femme blonde se redressa en rigolant, tendant ses bras à la rouquine. Celle-ci se jeta sur le lit, et lui donna la pochette verte.
« -Je savais que tu ne résisterais pas ! La tentation est trop forte, pas vrai ?
-Oh Anna. Quelle affreuse sœur fais-tu ! Tu me pièges à chaque fois ! »


Elles rirent ensembles, et à elle deux, elles mangèrent tout le chocolat que la cadette avait apporté.
Après avoir patienté le temps de se remettre de leur gourmandise, Elsa finit par se préparer pour cette nouvelle journée qui s'offrait à elle. Anna avait pris goût à lui natter elle-même sa chevelure. Leur complicité ne pouvait pas aller mieux.
Lorsque Elsa fut prête, sa sœur la fixa, ses yeux brillants d'admiration. La Reine portait une robe bleutée confectionnée par les couturières du château à la demande de la cadette, rappelant l'azur de son regard. Son corset était fermé d'un lacet blanc dans le dos, et la jupe retombante jusqu'au sol se voyait couverte d'un tissu léger et transparent, volant au moindre mouvement. Comme sa sœur, les armoiries de la famille royale étaient brodées sur le bustier, à la différence qu'on y avait ajouté la forme d'un flocon, pour rappeler le don de la blonde. Deux morceaux de soies soutenaient le tout, reposées sur les fines épaules de la Reine. La cadette avait natté puis torsadé les cheveux de son aînée, de telle sorte que chacune des mèches soient bien à sa place. Une exception voulut pourtant qu'une petite boucle rebondie s'évade à l'arrière de sa tête pour finalement retomber avec élégance sur son épaule.
Anna s'approcha et reposa la tiare royale sur la tête de la Reine.


« -Tu es prête pour cette folle journée ? », lui demanda la princesse.
« -Je crois ne pas avoir le choix... », lui répondit Elsa dans un sourire forcé.


Elle tenta de cacher au mieux sa gêne. En effet, ce jour paraissant si merveilleux aux yeux de sa sœur n'était autre que le jour où Anna souhaitait fêter leur nouvelle vie, soit, la fin du cauchemar passé quelques semaines auparavant. La cadette avait tout prévue et avait organisé un bal en l'honneur de son aînée, au grand désespoir de cette dernière. Tous les regards seraient alors braqués sur elle dès son apparition, comme lors de son couronnement, où le bal avait été une véritable catastrophe. Elle était aussi tendue qu'inquiète. Et pour ne rien arranger, Anna avait prévu une sortie en mer qu i devrait durée près d'une semaine, pour découvrir ce qu'était de naviguer. Or la Reine était effrayée à l'idée de s'aventurer au milieu de l'océan, comme l'avaient fait feu ses parents il y a des années.
Voyant sa sœur perdue dans ses pensées, la cadette s'approcha et lui saisit les mains.


« -Hee..Ça va aller, Elsa. Moi aussi cette journée m'inquiète, mais que serait la vie sans un brin d'aventure ? Et en plus de ça, tu vas faire des envieux, tu es splendide dans cette tenue.
-A ce propos...tu n'étais pas obligée de la faire faire..
-Oh voyons, ne dis pas de sottises, elle te va a ravir. Ce sera..mon cadeau de notre renouveau, pour ma Reine et sœur préférée ! », lui répondit la rouquine dans un clin d’œil.


Après avoir enlacé son aînée, la princesse lui tint une main et l'emmena à l'entrée de la salle de réception. Elle lui lança un dernier regard, auquel Elsa répondit d'un hochement de tête. Les deux sœurs prirent alors une grande inspiration et poussèrent les portes afin de pénétrer dans la salle. Le silence s'installa, et l'on annonça leur présence. Seul le contact de leurs chaussures avec le parquet lustré se faisait entendre. Elles marchèrent toutes deux avec élégances, saluant quelques invités sur leur passage en inclinant légèrement la tête. Se tenant bras dessus, bras dessous, elles arrivèrent finalement devant la foule jusqu'aux trônes royaux, devant lesquels elles se postèrent aussi dignement qu'il leur était possible de le faire. La scène était presque identique à celle du couronnement, à la différence que cette fois, les deux jeunes femmes étaient entrées ensembles, se soutenant du regard afin de traverser la salle. L'atmosphère était pesante, mais bientôt l'orchestre repris de plus belle et les invités recommencèrent à danser.
Elsa souffla, lançant un sourire à sa sœur.


« -Bon et bien..cela n'aura pas été aussi difficile que je le pensais.
-Oui..Mais, il y a quelque chose que j'aimerais faire tu sais.
-Ah..Quoi donc ? » La Reine regarda sa cadette d'un air méfiant. Que lui réservait-elle encore ?
« -J'aimerais danser !
-Et bien..Vas-y, vas danser.
-Que tu peux être sotte ! », lui répondit Anna en rigolant. Elle la saisit par le bras et l'entraîna au milieu des danseurs. « C'est avec toi que je veux danser ! ». Comme lorsqu'elle était petite, la rouquine tournoya et fit pivoter son aînée, qui elle, restait sur la réserve. Pourtant, à force de voir la jeune femme tourner sur elle-même, la Reine finit par se prendre au jeu. Elle saisit les mains de sa sœur et elles dansèrent ensembles, tels des enfants. Les invités les regardèrent au départ un peu surpris, puis finirent par sourire de ce spectacle qui s'offrait à eux. Les deux jeunes femmes continuèrent plusieurs minutes, et après une dernière valse, elles allèrent s'asseoir sur leur trône respectif. Elsa se pencha vers sa sœur, lui murmurant à l'oreille « Comment veux-tu que l'on me prenne pour une Reine sérieuse après ça ? Tu m'entraîne toujours dans tes coups ! ». Anna lui fit un sourire espiègle, et ensemble elles rirent de cette petite exception qui faisait que la Reine ne devait pas toujours être aussi protocolaire.
Finalement, la fête se déroula parfaitement bien, u grand soulagement d'Elsa. Arrivée l'heure du repas, les convives s'installèrent à la table majestueuse au bout de laquelle siégeait la Reine. Anna, placée à sa droite, était souriante et semblait heureuse des événements. La souveraine pu alors se détendre, se rendant compte que tout se passait bien. Lors du dîner, l'ambiance prit une tournure bonne enfant, et chaque personne pu profiter de la fête à souhait.
Le dessert ne fut pas encore servit que la princesse saisit le bras de la Reine, toujours avec son air angélique sur le visage. Elsa comprit aussitôt qu'il était temps de se rendre sur les quais. Les deux jeunes femmes se relevèrent de leur chaises, excusant leur départ, et elles partirent pour le port d'Arendelle, laissant les invités au soins du conseiller et des domestique du château. Avant de franchir les portes, des domestiques arrivèrent et leur posèrent à chacune une cape en velours sur les épaules, assortie à leur robe. Elles purent ensuite se diriger vers le village, où le navire les attendait.
Hésitante et peu rassurée, la blonde essaya de convaincre sa sœur d'oublier cette idée de partir en mer.


« -Et Kristoff, y as-tu pensé ?
-Oui, et justement, il est d'avis que nous devons prendre l'air toute les deux. En attendant il continuera de s'occuper de Sven, et d'Olaf.
-Et les affaires du Royaume ? Je ne peux pas abandonner mon rôle comme ça !
-Ton conseiller s'en chargera ! C'est lui qui a dirigé le pays en attendant ton couronnement. C'est donc une affaire qu'il connaît déjà.
-Et s'il y avait un problème dans le Royaume ? Qui protégera les habitants ?!
-Que veux-tu qu'il arrive ? Aller, cesse de te faire du tracas. Nous partons, à point c'est tout. C'est prévu depuis des semaines. »


La Reine s'arrêta net, voyant l'indifférence de sa sœur face à ses craintes.
« -Et si nous ne rentrions jamais ? »


Anna s'arrêta quelques pas plus loin. Son visage se raidit en entendant les mots de son aînée. Elle savait très bien à quoi elle faisait allusion. Leur parents avaient été victimes d'un naufrage, et ils n'étaient jamais revenu au pays.


« -C'était donc ça...
-Anna, je ne veux pas te blesser en refusant d'y aller, mais je ne cesse de penser que c'est une grosse erreur de partir. »


La cadette se retourna et se rapprocha de la Reine. Elle plaça ses deux mains derrière la tête de cette dernière et laissa son front se reposer sur le sien. Elles se fixèrent un long moment et la plus jeune pu voir la peur dans les yeux de la blonde.


« -Nos parents...n'ont pas eu de chance. C'était un mauvais jour pour eux, comme pour nous. Nous ne pouvons pas nous priver de vivre à cause de cet accident. Comme toi j'appréhende, mais je crois sincèrement que nous ne risquons rien. Regarde comme l'océan est beau, et semble si calme. Et puis...tant que nous restons ensemble, alors rien ne pourra nous arriver. N'est-ce pas toi qui me le répète tout les jours ? Fais moi confiance, s'il te plaît, et oublis tes craintes lorsque tu es avec moi. »


Elsa ne pu qu'approuver les paroles de sa sœur. Elle ne souhaitait pour rien au monde lui faire de la peine, et elle se résolut à devoir partir. Main dans la main, les deux jeunes femmes montèrent la passerelle et se retrouvèrent sur le navire royal. De l'autre côté, sur le quai, un jeune homme arriva, un grand sac à la main. Kristoff.


« -Alors, prêtes pour votre escapade, Majesté ? », demanda alors ce dernier à la Reine. L'espace d'un instant, Elsa cru voir un air moqueur sur le visage de l'enfant des trolls.
« -Ce n'est pas bien marrant. Tu as convaincu ma sœur de m'emmener loin d'ici. Et en plus de cela, m'emmener loin d'ici à l'aide d'un navire.
-Voyons, il faut bien se relâcher de temps en temps. Je suis sûr qu'à votre retour, vous serez reconnaissante à Anna de vous avoir fait découvrir l'océan.
-Tu oublis qu'elle le découvrira avec moi ! Elle ne s'y connaît pas du tout en navigation !
-Mais vous avez un équipage pour cela, ma Reine. »


Kristoff s'inclina, amusé de la situation. Elsa lui tourna alors le dos et partit à l'opposé du bateau. Elle ne savait décidément pas quoi penser de ce jeune homme. Il s'obstinait à la vouvoyer, et pourtant il semblait être familier avec elle. Il venait de se moquer d'elle. La Reine serra ses deux poings. C'était de la moquerie affective mais cela la bouleversa d'être autant incomprise. La jeune blonde alla dans la cabine avant, et s'assied sur le premier lit. Son regard se perdit sur le sol. Elle avait peur, et pour une fois qu'elle avouait sa faiblesse, personne ne semblait l'écouter. La souveraine sortit très vite de ses pensées en sentant une secousse. Le navire quittait le port.


« -Elsa ? Elsa tu es là. Je ne te trouvais plus, j'ai cru que tu avais déserté. »


Anna venait d'entrer dans la cabine, souriante, et l'air rassuré de voir que sa sœur n'avait pas fui le bateau. La Reine ne lui répondit pas. Elle parut perdue.


« -Tu es mal à ce point ?
-Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
-Tu as toujours une petite réplique en réserve pour moi. Et là, je retrouve muette.
-J'ai hâte de finir ce voyage, voilà tout. »


L'aînée des deux sœurs se frotta les bras, comme pour se rassurer. La cadette la serra alors contre elle, espérant apaiser un temps soit peu la jeune femme.
Finalement, la journée fut plus difficile pour Anna que pour Elsa. A leur grand étonnement, ce fut la princesse qui eut le mal de mer, alors que la Reine semblait avoir le pied marin. Cette dernière était retournée sur le pont, afin de rester avec sa sœur qui souhaitait prendre l'air. La plus jeune malgré son mal au ventre passait d'un bord à l'autre pour admirer les poissons qui surgissaient de parts et d'autre près du navire. La Reine la suivait, et avec le temps, avait fini par apprécier le fait d'être perdue au milieu de la mer. Anna était ravie de voir son aînée sourire et être plus détendue.
Le capitaine gérait très bien l'équipage, et le soir venu, après un bon repas, les deux jeunes femmes se décidèrent à aller se coucher. Morte de fatigue, Elsa se laissa retomber sur le premier lit. Anna s'allongea alors sur l'autre couche située à quelque pas de celle de sa sœur. Elle fixa cette dernière qui lui tournait le dos. Sûrement était-elle déjà endormie. Après une brève hésitation, la rouquine se releva et alla se placer près de son aînée. Celle-ci se retourna et lui lança un sourire.


« -N'es-tu pas en âge de devoir dormir seule ?
-Si. Mais c'est bien plus sympa de rester avec toi. »


Elsa hocha la tête et laissa sa sœur se faufiler sous les couvertures. Les deux jeunes femmes parlèrent longtemps, jusqu'à ce que le sommeil les emporte.

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Les mouettes volaient au dessus de planches en bois flottant sur l'océan. Elles se posaient ici et là, guettant ce qu'elles pourraient voler. Le soleil chauffait et le ciel était clair comme un beau jour de printemps. Au loin, un navire approchait avec prudence. Les rochers près des oiseaux semblaient faire hésiter le capitaine à aller plus loin. Finalement..
« -Votre Majesté ! Des naufragés, regardez ! » En effet, un membre de l'équipage tandis le bras, en direction de plusieurs dizaines de silhouettes.
« -Approchez encore, nous devons les sortir de là. Mais ne prenez aucun risque. S'il le faut nous ferons descendre les barques.
-Bien votre Altesse ». Le capitaine fit se rapprocher le bateau le plus près qu'il le put. Il se stoppa à une vingtaine de mètres. Les marins mirent les barques à l'eau, et partirent à la rescousse des naufragés. Ils les remontèrent un à un, et entreprirent des aller-retour entre les rescapés et le navire afin de pouvoir remonter tout le monde.
Un des matelots s'approcha d'un tas de planches qu'il essaya de dégager. A son grand étonnement, il s'agissait de deux jeunes femmes accompagnées d'un homme qui se trouvaient coincées là. Le bois entremêler les bloquaient tout trois et il fut impossible pour le matelot et son compagnons de les défaire de leur emprise.
« -Votre majesté, nous avons besoin d'aide ici ! » Le Roi se retourna alors, et voyant les deux marins en détresse face aux trois naufragés, il rejoignit une barque. Lorsqu'il arriva sur les lieux, il fut d'abord surpris de voir les deux femmes en mer. L'une portait une robe verte et avait les cheveux roux, tandis que l'autre était blonde et avait une robe bleue. L'homme quand à lui était en uniforme, et il ne faisait aucun doute qu'il devait être le capitaine de leur navire. Finalement, il se dépêcha et tira sur les planches. Avec les marins, ils purent alors sortir la jeune rouquine, puis la jeune femme blonde, et enfin l'homme qui les accompagnait. Les trois victimes étaient inconscientes, et le Roi voulut les amener au plus vite sur son bateau afin de les réchauffer un peu. Il ne savait pas depuis combien de temps ils étaient restés là, mais quelques minutes dans la mer glaciale pouvaient suffire pour venir à bout d'une personne. Les deux marins emmenèrent les deux jeunes femmes au navire, et alors que le souverain s'apprêta à en faire de même avec le capitaine, il vit quelque chose briller entre les résidus de bois. Il s'avança, prie par sa curiosité, et tira des planches une petite couronne dorée. Sans se poser de questions, le Roi mit la couronne dans sa sacoche et emmena le rescapé sur son navire.


Elsa se réveilla douloureusement. Elle bougea la tête difficilement, cherchant à regarder où elle se trouvait. Elle ne reconnut rien autour d'elle. Toutefois, lorsqu'elle vit les tapisseries dorés, elle comprit qu'elle n'était plus dans le navire. Elle se redressa aussitôt, comprenant ce que cela voulait dire.
« -Anna ! Anna !.. » La Reine sentit le froid sous ses mains. La glace gagnait face à sa détresse.
Un bruit se fit finalement entendre. La jeune fille se tourna en direction du son. Une porte face à elle s'ouvrit.
« -Elsa ? » La blonde sortit immédiatement du lit dans lequel elle était, et courut vers l'ouverture. Ce fut bien sa sœur qu'elle trouva derrière. Elle la prit dans ses bras et la serra si fort que la cadette crut qu'elle allait l'étouffer.
« -Je frappe aux portes depuis je ne sais combien de temps, et il n'y avait jamais personne ! J'ai cru t'avoir perdu !
-Et moi donc, je ne me souviens même pas de ce qui s'est passé..Où crois-tu que nous sommes ?
-Aucune idée.. » Anna saisit la main de sa sœur, et après avoir refermé la porte, elle l’entraîna jusqu'au lit. Elle s'enfouit sous les couvertures, et Elsa en fit de même. Les deux sœurs se firent face, ne savant pas trop quoi dire et penser. En regardant sa cadette, la Reine s’aperçut qu'elle avait une coupure sur la joue. Elle posa aussitôt sa main dessus, l'air inquiète.
« -N'as-tu pas mal ?
-Non, pas vraiment..Et tu sais, ce n'est pas en me gelant la joue que ça va guérir » lui répondit la rouquine en souriant.
« -Comment trouves-tu encore le moyen de rire alors que nous sommes perdues ?
-Nous sommes perdues, mais vivantes. Et, plus que tout, nous sommes ensembles.
-Oui mais j'aimerais savoir où nous sommes et...Hee ! Attends un peu, qu'est-ce que c'est que ça ?! » Elsa tira sur son vêtement. Elle ne portait plus la robe de bal que sa sœur lui avait offerte. Elle remarqua que sa sœur était elle aussi dans une autre tenue.
« -Qui s'est amusé à faire ça ?!
-Elsa, ce n'est rien. » Anna souriait toujours, et ne parut pas plus perturbée que ça. Les joues de la Reine rosirent et la cadette compris que sa sœur était gênée.
Les deux jeunes filles se redressèrent à l'entente d'une voix derrière la porte. La plus jeune appuya sur la tête de son aînée.
« -Que fais-tu Anna ?
-Nous ne savons pas qui nous a repêcher, alors autant se méfier !
-Tu rigoles là ? Depuis tout à l'heure tu es ici comme chez toi, et maintenant tu as peur ?
-Je n'ai pas peur, je suis prudente.
-...Tu sais, se cacher sous des couvertures ce n'est pas grandiose comme idée.. » La cadette soupira et elles restèrent ainsi tout en écoutant ce qu'elles pouvaient entendre. Le son de la porte se fit entendre, et des pas fermes se rapprochèrent du lit. Puis il y eu d'autres pas, et la voix d'un homme retentit. « Posez le tout ici. Vous reviendrez les aider plus tard. Je dois d'abord m'entretenir avec elles. » Les deux jeunes filles se fixèrent et échangèrent un regard étonné. Les pas multiples s'éloignèrent et le silence retomba.
« -Où sont donc passées mes protégées ? Je suppose que celle qui a disparut a migré ici. A moins qu'elle ne soit perdue ailleurs dans le château. ». L'homme s'avança du lit et tira légèrement sur les couvertures. Le visage des deux sœurs furent dévoilés et leur bienfaiteur eut l'air amusé.
« -Finalement ce ne sont pas deux jeunes femmes que j'ai sortis de la mer, mais deux petites filles. Je vous effraie donc à ce point ? »
Elsa se redressa à l'entente de cette remarque, l'air remontée. Sur un ton froid et solennel qu'elle seule savait faire, elle lui répondit.
« -Excusez-moi. Je ne crois pas que nous nous connaissions, et ne trouvez-vous pas normal que nous soyons sur la défensive ? Nous voici chez un parfait inconnu qui nous demande presque de le considérer comme un ami.
-Oh..Mademoiselle attaque plus qu'elle ne se défend. Bien sur que vous avez toutes les raisons d'être inquiète. Mais, dois-je vous rappelez que je vous ai sauvé la vie en vous sortant de l'eau ?
-Vous pouvez dire ce que vous voulez, nous n'avons aucun souvenirs de ce qui s'est passé, et rien ne nous prouve que vous dîtes la vérité.
-Bien. Alors parlons un peu et vous pourrez vous faire vous même une idée de la personne que je suis. » Elsa se tourna vers sa sœur, qui hocha la tête. Elle dut se résoudre et accepta la proposition de l'homme.
« -Commençons gentiment voulez-vous ? Je suis le Roi Hodin d'Elredor. Vous êtes ici dans mon château et placées sous ma protection. Nous vous avons trouvé alors que nous étions en expédition en mer. Nous avons aussi repêché l'équipage qui vous accompagnait. » La Reine d'Arendelle le regarda sans rien dire. Anna lui donna un léger coup dans le dos, lui faisant comprendre qu'il attendait peut-être une réponse.
« -Vous pourriez..commencer par me dire vos noms ? » Voyant le silence pesant que provoquait sa sœur, la cadette entreprit de répondre.
« -Moi c'est Anna. Ne lui en voulez pas, elle est..légèrement timide, dirons nous.
-Anna !
-Quoi ?! » L'aînée souffla, exaspérée de cette situation.
« -Donc..Anna, et... ?
-Je vous prierais d'arrêter de nous parler comme à des enfants. Mon nom est Elsa. Nous venons d'Arendelle.
-Et d'une famille riche aussi, non ?
-Qu'est-ce que vous insinuez ?
-Oh rien, seulement, j'imagine que vous venez d'une famille riche à la vue des robes que vous portiez lors de votre naufrage. Robes qui vous allaient à ravir, si je puis me permettre. » Sur ces derniers mots, la Reine sentit ses joues rougirent. Sa gêne se transforma en colère.
« -Je ne vous permet pas.
-C'était un compliment vous savez..Bon. Vous devez être fatiguées. Anna, je vous raccompagne à votre chambre. » La jeune fille eut l'air contrariée. Elle ne daigna pas bouger du lit.
« -Je préfère rester ici avec ma sœur.
-Vous êtes donc sœurs ? Vous voyez, quand on parle gentiment il y a moyen d'apprendre quelques petites choses. Je suis désolé de mes méthodes mais il faut bien que j'en sache un peu plus sur mes invitées. » Le Roi tourna les talons et se dirigea vers la porte. Il mit une main sur sa sacoche et se stoppa net, faisant face à nouveau aux deux jeunes filles.
« -Au faite... » Il tira de sa sacoche une petite tiare dorée, doté d'une jolie pierre bleue. « Savez-vous à qui appartient cette couronne ? Non parce que...si je devais héberger une princesse, ou qui sait, une Reine, j'aimerais pouvoir le faire convenablement. »
Elsa fixa longuement la tiare, sans dire un mot.
« -Bien, alors je la garderai précieusement dans ma poche. Et que le propriétaire vienne la chercher quand bon lui semble. Oh et, tant que j'y suis. J'ai fais apporter des robes pour mes jolies protégées. Les domestiques viendront vous aider à les mettre demain matin. En attendant, reposer vous un peu.
-Nous savons nous habiller toute seule..
-Chez vous peut-être. Mais quand je vois les robes que vous portiez, et les robes traditionnelles de chez nous..Je crains que vous n'ayez d'autres choix que d'accepter un peu d'aide. » Sur cette dernière phrase, le Roi sortit de la chambre, laissant les deux sœurs aussi surprises l'une que l'autre. Anna fut la première à briser le silence.
« -Et bien ! Quel drôle de personnage est-ce là !
-Ce que je vois surtout c'est qu'il a ma tiare.
-Pourquoi ne pas lui l'avoir demandée ?
-Il ne doit pas savoir que je suis la Reine d'Arendelle. Si jamais il avait entendu ce qui c'était passé dans notre pays, il nous ferait peut-être tuer.
-Elsa, as-tu oublier que notre Royaume t'a entièrement acceptée ?
-Mais c'est notre Royaume, pas celui d'un autre. Qu'est-ce qui te dis qu'ici ils ne brûlent pas les personnes dotées de pouvoirs ?
-Ben..D'un côté des personnes comme toi, il n'y en a pas des masses donc difficile à dire. Mais je comprend que tu veuilles garder le secret. Toutefois il va falloir récupérer cette tiare.
-Le moment venu je la récupérerais. Il suffit d'attendre qu'il dorme.
-Je sens que ça va être amusant !
-Anna, ce n'est pas le but recherché..
-Oui je sais mais..
-Par contre je crois qu'il y a un point sur lequel il ne nous a pas menti. » Elsa fixa les bustiers à l'opposé de la pièce. Des robes y reposaient, chargées de dentelles et de froufrous. Elles étaient presque assez large pour y accueillir trois personnes. Les jeunes filles se levèrent pour aller voir de plus près. Jamais elles n'avaient vu de tenues qui prenait autant de place. La bas était tellement gonflé qu'elles se demandèrent comment elles s'y prendraient pour marcher avec ça sur le dos.
« -Bon...nous verrons cela demain, nous devons nous reposer.
-Je ne sais pas si je réussirais à dormir après avoir vu ce qu'ils vont vouloir nous faire porter. » répondit Anna. Les deux jeunes filles retournèrent sous les couvertures, et ne tardèrent pas à s'endormir. Cette histoire les avait achevées.

---

Elsa et Anna s'étaient réveillée tôt le lendemain. Elles se posaient tant de questions qu'ils leur était impossible de se rendormir. Pour se détendre un peu, la cadette avait commencé à tresser les cheveux de son aînée. Elles parlaient toutes deux calmement, se demandant ce qui allait leur arriver aujourd'hui. Bien entendu, la plus jeune ne pu s'empêcher de faire quelque petites blagues, voulant effrayer gentiment la blonde.
Soudain la porte s'ouvrit, laissant passer trois domestiques. Les deux sœurs se retournèrent pour leur faire face. Leur regard rempli d'étonnement fit comprendre aux servantes que ce ne serait pas une mince affaire de les habiller. La première femme commença à défaire une robe d'un mannequin, laissant apparaître les différentes épaisseurs de tissus, et la cage qui se trouvait dessous. Anna fut la première à réagir.
« -Il est hors de question que je porte ça. Comment sommes-nous censées nous déplacer avec un truc pareil ?! » Elsa était plutôt amusée de la situation. Bien que cela la dérangeait de devoir se présenter dans cet accoutrement, elle avait rarement vu sa sœur se plaindre de la sorte. Elle s'avança vers les domestiques, en fixant sa cadette d'un air amusé, et se laissa se faire habiller. De toute manière, il serait difficile de convaincre les servantes d'abandonner. Elles étaient plus nombreuses, et obéissaient au Roi.
Une bonne heure plus tard, les deux jeunes filles étaient enfin habillées dans les robes traditionnelles du pays. Après avoir coiffé leur chevelure, les domestiques s'éclipsèrent, leur annonçant qu'un majordome passerait les chercher. Elsa fixa Anna, et au bout de quelques secondes les deux sœurs ne purent s'empêcher de rire. Elles étaient vraiment ridicules dans ces robes. Celle de la plus jeune était couleur crème, avec une multitude de dentelles différentes, de nœuds, de plis, le tout surmontant une base de satin. L'aînée avait quand à elle une robe bleue dotée des mêmes artifices que celle de sa sœur.
Anna se précipita alors sur son aînée, commençant à défaire le travail des domestiques. En un rien de temps les deux jeunes filles se retrouvèrent avec trois épaisseurs en moins, leur laissant qu'une robe voilée sur le dos. Elles recoiffèrent leur cheveux comme elles avaient l'habitude de le faire, et allèrent s'allonger sur le lit. Elsa soupira, mais semblait soulagée.
« -Crois-tu qu'il nous en voudra ?
-Qui ça ? Le Roi ? Bien sur qu'il ne sera pas content, mais au moins maintenant nous pouvons marcher.
-Je plains les servantes, elles qui ont du se battre pour nous faire porter ces déguisements !
-Oui mais...C'était d'un ridicule..
-Certes. » L'aînée retint un rire. La réaction de leur bienfaiteur l'inquiétait un peu, mais cette matinée avait tout de même été amusante.
Lorsque la porte s'ouvrit sur le majordome, les deux sœurs retinrent leur souffle. Voyant l'air ahuri sur le visage de l'homme, Anna saisit la main d'Elsa et l'emporta vers la sortie.
« -Mais que fais-tu ?!
-Cet homme n'avait pas l'air de vouloir nous emmener.
-Il était peut-être étonné ?
-Oui et bien j'aimerais enfin pouvoir sortir de cette chambre et prendre l'air. Allons dehors.
-Tu ne sais même pas par où est la sortie. Nous ne connaissons pas ces lieux.
-Alors découvrons ! » La Reine souffla. Sa sœur était décidément incorrigible. Elle l'entraîna dans une multitude de couloirs, et d'escaliers, pour enfin s'arrêter devant une grande porte en bois cerné d'arabesques métalliques.
« -Anna, je ne me sens pas très bien, retournons à la chambre.
-Moi aussi je me sens patraque mais je suis sûr qu'un peu d'air frais nous fera du bien.
-S'il n'y a que ça, j'aurais pu te l'offrir dans la chambre..
-Ce n'est pas pareil. Je veux voir l'endroit dans lequel nous sommes. » Têtue. Voilà ce qu'était la cadette. Lorsqu'une idée occupait son esprit, il était vain d'essayer de la dissuader. Pourtant, cette fois elle ne pourrait pas avoir ce qu'elle souhaite. Le Roi, sortie de nulle part, s'avança devant la porte.
« -Voilà donc où étaient mes invitées. Mes domestiques vous cherchent partout dans le château. »
Il s'approcha des deux jeunes filles jusqu'à n'être plus qu'à quelques pas.
« -Je croyais avoir mis des robes à votre disposition ?
-Elles sont insupportables vos robes. Au moins, comme ça, on peut marcher comme on respire. » lui répliqua Anna. Sa sœur lui pressa le bras lui faisant comprendre l'insolence de ses propos. Pourtant l'homme se mit à sourire. Il les prenait réellement pour des enfants.
« -Bien alors..nous dirons qu'elles étaient trop grandes pour vous. Je dois dire que je suis étonné de vous voir si petite en fin de compte. » En effet le Roi faisait bien une tête de plus qu'elles, et comparées aux domestiques, Elsa avait bien remarqué qu'elles étaient plus grandes qu'elles. Question d'origines, sûrement.
« -Venez donc, avant de ne nous tomber sur les bras. Je vous rappelle que cela fait un moment que vous n'avez rien mangé. Vous pourrez vous promener plus tard. » Sans leur laisser le temps de répondre, les deux sœurs sentirent une main sur leur épaule. Des gardes s'étaient placés derrière elles, ne leur laissant d'autre choix que de suivre le Roi. Anna marmonna à l'oreille de la blonde.
« -Mais où sommes-nous donc tombées...
-Je ne sais pas, mais tiens toi bien. Il ne va pas nous lâcher tant qu'il ne sera pas sûr de pouvoir nous faire confiance.
-Alors dis lui qui tu es et il nous fichera peut-être la paix.
-Je ne veux pas prendre de risque.
-Oh Elsa, que tu peux être bornée !
-Comme d'autre, petite sœur. »
Les deux jeunes filles suivirent le Roi jusqu'à un grand salon. Un feu était allumé dans la cheminée et le souverain les invita à s'asseoir pour se réchauffer. Elles s'installèrent donc sur un sofa en velours, et les gardes partirent, claquant les portes derrière eux. Les sœurs se regardèrent, attendant que leur bienfaiteur brise le silence. Finalement, ce fut une domestique qui le cassa en pénétrant dans la pièce, accompagné d'un chariot. Hodin s'assied alors sur un fauteuil fasse au sofa et attendit l'approche de la serveuse. Celle-ci déposa un plateau, sur lequel il y avait des petites brioches, sur la table basse à deux pas d'elles. Elle en donna une à chacune des sœurs, puis elle repartit par où elle était arrivée. Les deux protégées du Roi fixèrent leurs mains au creux desquelles étaient reposées les brioches. L'homme se mit à rire et prit lui aussi de quoi manger et croqua dedans à pleine dents.
« -Vous pouvez y aller. Je ne m'amuse pas à empoisonner les jolies filles. »
Elsa écarquilla les yeux, ses deux joues rougissants à cette remarque. Anna lui donna alors un léger coup de coude, un demi sourire s'étirant sur son visage. La Reine et la princesse se décidèrent alors à manger ce qu'on leur avait amené.
« -Vous devez comprendre que je ne vous prive pas de liberté par méchanceté. » commença le Roi, « Je vous ai sorties de l'eau glaciale, et je veux m'assurer que vous allez parfaitement bien. Et votre escapade à l'extérieur du château ne m'aurait nullement dérangé si vous aviez au moins pris le temps de vous nourrir avant. Cela fait peut-être deux jours que vous n'aviez rien mangé. Aussi, j'aimerais que vous acceptiez que le médecin de la cour vous voit. Tout les membres de votre équipage ont été ausculté. Certains souffrent surtout d'un bon rhume ou d'hypothermie mais ils devraient vite être soignés.
-Vous voyez bien que nous allons bien. » lui répondit Elsa.
« -Ne ressentez-vous pas des douleurs aux jambes, ou ne serait-ce qu'au dos ? ». Les deux sœurs se fixèrent. Il est vrai qu'elles avaient eu du mal à se lever le premier jour dû à des douleurs, mais cela pouvait être un simple choc.
« -Si je vous en parles, c'est parce que mes domestiques ont vu des traces bleutées en vous changeant le jour où je vous ai amenées. Lorsque l'on vous a trouvée, vous étiez coincées sous les planches de votre navire, avec le capitaine. Si ces planches vous sont tombées dessus, il n'y a rien d'étonnant que vous vous en sortiez avec des coups. »
Au même moment, un petit homme barbu entra dans la salle. Sa tunique verte était retenu par une ceinture en daim, sur laquelle était accroché de petites fioles. Son allure n'inspirait clairement pas confiance aux deux jeunes filles.
« -Je vous présente le médecin de la cour, le docteur Roge. » Anna se releva face au Roi, et passa son bras devant sa sœur.
« -Nous n'avons nul besoin de voir un médecin. Nous avons rarement été malade et nous nous sentons parfaitement bien. » Elsa prit le bras de la rouquine et la fit asseoir.
« -Ce que veut dire ma sœur, c'est que nous ne ressentons pas le besoin d'être examiné. Si nous étions malade je pense que nous le saurions déjà. »
Le Roi tendit la main vers Roge, qui lui donna deux petites bouteilles blanches. Hodin posa alors les deux fioles sur la table basse et les recula doucement vers les sœurs.
« -Bien. Alors prenez au moins ceci. Si les bleus venaient à vous faire souffrir. » Voyant qu'Anna ne réagissait pas, Elsa saisit les deux bouteilles et en tendit une à sa cadette.
« -Nous vous remercions, Majesté. » Le Roi la dévisagea l'espace d'une seconde.
« -J'ai l'impression de ne jamais parler aux mêmes personnes. Tantôt vous semblez effrayée comme une enfant, puis l'instant d'après vous semblez aussi noble qu'une Reine. Le changement de pays joue peut-être sur votre humeur ?
-Non. Simplement je sais que nous ne pourrons pas sortir d'ici avant un bon moment. Alors autant faire en sorte que tout se passe au mieux.
-Je vois..Au faite, tant que j'y pense. J'ai un cadeau pour chacune d'entre vous. » Les sœurs parurent étonnées, mais suivirent le Roi, qui les emmena jusque dans leur chambre. Sous leur yeux ébahit, les deux robes de bal des jeunes filles étaient posées sur des mannequins au milieu de la pièce. Voyant leur radieux sourires, Hodin sut qu'il venait de gagner des points auprès de ses deux naufragées.
Le Roi leur laissa le temps de se changer, et lorsqu'elles ressortirent vêtue de leur robe, il leur fit visiter le château. Le calme s'était enfin posé entre les deux jeunes filles et le souverain d'Elredor.
Le soir venu, il les laissa dîner seules, leur souhaitant par la même occasion une bonne nuit.
« -Bon, il n'est pas si terrible en fin de compte.
-Oui..Je crois que par moment tu t'emportais plus que moi. C'était quoi ton coup avec le médecin ? Tu avais peur qu'il me saute dessus ou quoi ?
-Simple réflexe.
-Et bien révises tes réflexes, tu pourrais être dangereuse.. » Elsa sourit à sa sœur. Elles étaient enfin rassurées de savoir où elles étaient. Au moins, le Roi n'était pas un tyran.
Après avoir dîné les délicieux mets préparés par les domestiques, les deux jeunes filles s'allongèrent sur le lit.
« -Elsa, il n'y a pas quelque chose qui t'a étonnée, lorsqu'il a dit où il nous avait trouvées ?
-Non, mais vas-y je t'écoute.
-Le capitaine. Que faisait-il avec nous ? Nous dormions dans notre cabine non ?
-Peut-être, je ne me souviens plus très bien, Anna.
-Et bien moi je me souviens que nous venions de nous coucher.
-Nous pourrons lui poser la question demain si tu le souhaites.
-Oui, j'aimerais éclaircir ce mystère. »
Les deux sœurs continuèrent de parler jusqu'à tard, comme à leur habitude. Lorsqu'elles commencèrent à s'endormirent, Elsa se redressa.
« -Que fais-tu ?
-Je n'ai pas oublié qu'il détient toujours ma tiare. Je vais la chercher.
-Et qu'en feras-tu après ? Tu ne pourras même pas la porter puisque tu ne veux pas qu'il sache que tu es Reine.
-Oui, mais j'ai besoin de l'avoir avec moi. Elle était à notre mère, et déjà que nous avons eu du mal à la retrouver au palais de glace..
-Ça tu peux le dire. Ta grosse guimauve m'aura traumatisée jusqu'à la fin de ma vie. » L'aînée pouffa de rire en se remémorant le traumatisme de sa sœur. Elle lui demanda de patienter jusqu'à son retour.
Dans sa tenue de nuit, Elsa partit explorer les couloirs. Si elle se souvenait bien de la visite du Roi, sa chambre devait être à trois portes. Elle passa les pièces, une à une et s'arrêta donc devant la troisième. Elle frappa d'abord, pour s'assurer que le souverain était bien endormi. N'ayant aucune réponse, la Reine ouvrit la porte et se faufila dans la chambre après avoir vérifié que personne ne traînait dans les couloirs. Elle referma délicatement derrière elle. La peur commençait à monter, sa crainte étant de réveiller le Roi. Ce dernier était emmitoufler dans ses couvertures et semblait être bien endormi. La jeune fille s'avança et contourna le lit à baldaquin. Elle aperçut la couronne, déposée sur la table de nuit. Elle s'approcha tout doucement, et posa la main sur la tiare. Elle jeta un dernier coup d’œil sur Hodin,et referma ses doigts sur son bien. Alors qu'elle s’apprêtait à repartir, quelque chose la saisit par le poignet. Elle ne pu retenir un cri de surprise. Le Roi était réveillé, face à elle, et ne semblait pas décidé à la lâcher. Il se releva en prenant soin de ne pas lui faire mal, et la fit reculer de quelques pas. Un sourire satisfait traversait son visage.
« -Alors ? Reine, ou voleuse ? Là est toute la question que je me pose...
-Lâchez moi. » Elsa soutenait son regard, et lui répondit d'un air froid. Son côté strict revenait à elle. Elle se sentait tout à coup en danger.
Le Roi força sur ses doigts fins et lui reprit la tiare.
« -Reine, forcément. C'était obligé. Et cela explique les sauts d'humeurs. Ma foi, vous devez être stupéfiante dans votre rôle.
-Et vous, vous me semblez bien indiscipliné pour un Roi.
-Voyez-vous ça. » L'homme pivota et plaqua la jeune blonde au mur, resserrant son étreinte.
« -Si moi je suis indiscipliné, alors vous êtes mystérieuse. Et il n'est pas courant pour une Reine de se faire toute petite.
-Lâchez moi ! »
Le Roi approcha son visage de celui d'Elsa et lui murmura à l'oreille.
« -Alors, qu'avez-vous à cacher, Elsa ? » La jeune Reine sentit le froid se bousculer en elle. S'il ne se dépêchait pas de la relâcher, elle craignait une catastrophe.
Le majordome fit soudain son apparition à l'entrée de la chambre. Le Roi desserra son étreinte d'Elsa et lui posa délicatement la tiare sur sa chevelure blonde. Il mit sa main sur le visage de la Reine et passa un doigt sur sa joue, essuyant une larme.
« -Voilà que je retrouve l'enfant effrayée. » marmonna t-il. Puis s'adressant d'une voix plus forte, de manière à ce que le majordome entende « Vous êtes une personne à croquer, ma chère. J'ai hâte de vous revoir demain. Rodrick, veuillez raccompagner ma protégée dans sa chambre. » L'homme à l'entrée de la porte inclina la tête et s'approcha d'Elsa, posant une main sur son épaule. Cette dernière tourna les talons, après un dernier regard sévère et inquiet en direction du Roi. C'est lorsqu'elle se dirigea vers la sortie qu'elle se rendit compte qu'il venait seulement de relâcher sa main.
Dans le couloir, le majordome tandis un mouchoir en sois à celle qu'il raccompagnait.
« -Vous savez, le Roi Hodin aime les jolies choses, mais jamais il n'agira sans raison. Quoi qu'il vous ai dit, il tient à vous et cherche nullement à vous blesser. »
La Reine ne répondit pas. Arrivée à sa chambre, elle entra sans dire un mot, et l'homme ferma la porte dans son dos.
Anna s'était endormie, et Elsa lui enviait son air si paisible sur son visage. Après avoir reposé la tiare sur la table de nuit, elle s'installa dans son lit. Sa sœur ne broncha pas et semblait partie pour sa nuit, ce qui rassura l'aînée. Elle s'enfouit sous les couvertures, prenant soin de ne pas réveiller sa cadette.
Elsa évita de repenser à la scène, qui l'avait clairement gênée. Elle décida de ne pas en parler à sa sœur, pour ne pas l'inquiéter. Puis la fatigue vint à bout d'elle, et elle finit par s'endormir, au côté de d'Anna qui elle, était déjà partit au pays des rêves.




Voilà voilà.
Pour info, le nom du Royaume d'Elredor vient enfaite de ma fiction personnelle, j'ai fais se rejoindre les deux
Quand aux robes affreuses qu'elles doivent tenter de porter c'est tout simplement les robes que l'on connait à la Marie-Antoinette

Bien alors avant même le début de la lecture (oui je vais essayer de commenter en live) déja un petit mot sur la forme.
Je suis assez satisfait car tu n'es pas tombé dans le piège du chapitre 1 très court et donc frustrant mais tu nous proposes un prologue ça c'est bien. Ensuite tes chapitres sont equilibrés en terme de volume. Ca aussi c'est un element assez important d'avoir aussi une cohérence dans la taille (et oui ça compte quand même).
Donc à première vue c'est déja bien.
Go lecture.
...Ah si un petit truc quand même avant de commencer.
Tu reviens à la ligne assez souvent, ok c'est pas mal ça aère...mais quand tu passes du narratif au dialogue; tu devrais sauter une ligne supplémentaire pour que visuellement le lecteur voit la séparation (on est pas dans un livre mais sur un forum )

Prologue:

Bon sans présumer de rien pour l'heure, je relève juste ça

Peu de temps après la réconciliation des deux princesses

...Attention, c'est une reine et une princesse
Idem...petite question de vocabulaire ici

Les deux jeunes filles

...Là on a l'impression en lisant ça que les personnages ont 10 ans..."deux jeunes femmes" eût été préférable
La fin du prologue...elles s'endorment, zut moi qui avait compris que c'était le matin!
Bon sinon c'est une jolie description de situation initiale, avec une volonté de montrer une Elsa souriante qui se laisse apparaître en créant sa patinoire. Tout en retrouvant des traits de son caractère plus effrayé/peiné. Bref c'est respecté et on sent qu'on va davantage tourner sur un ton plus axé sur l'innocence d'Anna pour "convertir" sa soeur. Un ton très Disney...A voir ce que ça va donner

chapitre 1:

Le soleil faisait surface parmi les nuages blancs dans le ciel azur. Les oiseaux se faisaient entendre par leur piaillements matinaux.
Dans le château d'Arendelle, la Reine peinait à se lever. Enfouie sous les draps mauves et perlés, elle ne daigna pas bouger à l'entente de la venue de sa sœur.

...A la fin du prologue elles s'endorment ensemble...là Elsa est visiblement seule. Dommage de ne pas avoir fait la continuité pour lier prologue et chapitre 1 sur ces premières lignes...Bon je chipote j'en conviens.

En effet, ce jour paraissant si merveilleux aux yeux de sa sœur était en fait le jour de son anniversaire.

Petite incohérence...si elle a été couronnée précédemment, c'est parce qu'elle a atteint l'age d'être reine...donc son anniversaire est passé peu de temps avant le couronnement...pas après

A partir de larrivée au port je trouve que tu as très bien trouvé le caractère des personnages avec une Elsa à la foi enfant et troublée, un Kristoff un brin moqueur et je trouve ça très vrai que finalement l'enthousiasme d'Anna se retourne contre elle via le mal de mer...d'ailleurs si elle a des nausées est-ce bien à cause du mal de mer...ou les symptomes d'un début de grossesse?!

Bon les autres chapitres plus tard

Message posté deux fois

j ai lut pour l’instant le prologue et j'ai bien aimer ^^
c'est très détailler et on peut donc facilement imaginer la scène.
je lirait les autres chapitre petit a petit mais déjà pour un début c'est assez bien ^^ continue comme sa.

Frantzoze, je te remercie pour ton message. Je vais donc pouvoir retravailler certaines choses ^^
Pour le saut de ligne, je vais modifier ça, comme je suis sur openoffice la mise en page me parait niquel mais comme tu dis on est sur un forum donc forcement ça change.
Pour les "deux princesses" je vais modifier ça, c'est sûr ça fait une petite incohérence du coup.
Pour les "deux jeunes filles" alors là je suis bloquée. Je fais que d'hésiter entre jeune fille et jeune femme et à certains moment j’emploie le jeune femme mais du coup je peux pas m'empêcher de penser que dans leur tête elles sont encore un peu enfants. Mais du coup je suis contente de ta remarque comme ça je sais quoi mettre à présent, j'irais modifier ça Mais c'est vrai que je suis embêtée avec ça car j'essaie toujours de trouver une manière de les nommer et ce jeune fille/jeune femme/etc va revenir assez souvent, je pense manquer de vocabulaire.

La fin du prologue...elles s'endorment, zut moi qui avait compris que c'était le matin!

Je crois que je ne fais pas assez attention au temps qui passe. Je vois pas comment combler ça, où alors, ajouter des éléments qui se produiraient tout au long de la journée pour faire venir le soir ?
Alors pour le chapitre 1, du coup je voyais pas ça comme ça :p Enfaite je vois plutôt que après le prologue, il se passe plusieurs semaines, voir plusieurs mois, qui fait que durant ce temps, une vie banale et quotidienne s'installe, et donc dans le chapitre 1, ça commence avec le réveil d'Elsa lors d'une de ces journées banales ^^ J'aurais pas pensé qu'on puisse voir ça comme toi tu l'as vu

 

 En effet, ce jour paraissant si merveilleux aux yeux de sa sœur était en fait le jour de son anniversaire.

Petite incohérence...si elle a été couronnée précédemment, c'est parce qu'elle a atteint l'age d'être reine...donc son anniversaire est passé peu de temps avant le couronnement...pas après Wink

Là j'en convient il y a une incohérence, et j'en étais consciente -oui c'est ça le pire- mais je veux absolument que cette journée sois tournée autour d'Elsa, histoire de lui mettre la pression -la pauvre- mais a part son anniversaire je voyais pas grand chose d'autre =/ Je vais essayer de trouver une idée pour remplacer ça.

A partir de larrivée au port je trouve que tu as très bien trouvé le caractère des personnages avec une Elsa à la foi enfant et troublée, un Kristoff un brin moqueur et je trouve ça très vrai que finalement l'enthousiasme d'Anna se retourne contre elle via le mal de mer...d'ailleurs si elle a des nausées est-ce bien à cause du mal de mer...ou les symptomes d'un début de grossesse?!

Merci Heu sinon pour Anna non non c'est bien le mal de mer :p Pour l'instant je la voit pas encore en pleine relation avec Kristoff ^^ Mais plus tard pourquoi pas c'est à réfléchir. Non là je voulais quand même que notre petite Anna qui fait que de mettre la pression à sa soeur se retrouve finalement piégée dans son propre truc ^^
En tout cas merci pour ces commentaires, ça va m'aider pour m'améliorer

Princesse du feu, merci beaucoup, c'est très encourageant

Allez comme promis, je commente !
J'ai tout lu d'une traite. Tu m'as fais rire tout le long ! Surtout quand elles se cachent sous la couette. Je n'en pouvais plus !
J'adore le côté enfantin d'Elsa et Anna. Le fait qu'elles puissent rattraper le temps perdu est juste génial !
Bon alors, pour le roi. Comment dire... RETOUCHE A ELSA ET JE TE TUE ! Nan mais oh, c'est quoi ce roi qui se croit tout permis ! Je l'enterre tout de suite ou j'attend un peu ????? Personne ne fait pleurer Elsa  
En bref, j'ai adoré et j'ai hâte d'avoir la suite !! Tu as une idée de quand tu vas l'écrire et la poster ??

c'est bon j'ai lut tout les chapitres !
ton histoire est génial j'ai hâte de lire la suite !
continue comme sa !^^

E&A a écrit:Allez comme promis, je commente !
J'ai tout lu d'une traite. Tu m'as fais rire tout le long ! Surtout quand elles se cachent sous la couette. Je n'en pouvais plus !
J'adore le côté enfantin d'Elsa et Anna. Le fait qu'elles puissent rattraper le temps perdu est juste génial !
Bon alors, pour le roi. Comment dire... RETOUCHE A ELSA ET JE TE TUE ! Nan mais oh, c'est quoi ce roi qui se croit tout permis ! Je l'enterre tout de suite ou j'attend un peu ????? Personne ne fait pleurer Elsa  
En bref, j'ai adoré et j'ai hâte d'avoir la suite !! Tu as une idée de quand tu vas l'écrire et la poster ??

Merci ! Ça me fait vraiment, mais vraiment plaisir ce que tu me dis là
Oui j'ai envie que les deux soeurs se retrouvent pleinement du fait qu'elles aient été trop longtemps privées de la présence l'une de l'autre durant leur enfance. J'aimerais faire ressentir cette complicité qui les lie après qu'elles se soient vraiment retrouvées Donc je suis contente que ça te plaise
Pour le Roi...Comment dire. Quand j'écris j'ai une manie -pas très gentille mais bon-. J'aime bien faire "souffrir" mes persos psychologiquement parce que quelque part ça permet de montrer qui se trame dans leur tête, les réactions qu'ils peuvent avoir, et aussi, j'aime bien car après je peux leur trouver une solution de réconfort -ouais c'est bien ce que je dis je suis pas cool avec les persos ^^'-
Après que tu l'enterre maintenant ou pas...
.

Spoiler:

Voilà voilà
Pour la suite, je suis en cours du chapitre 4 qui avance plutôt bien et qui donc, ne devrait pas tarder à être près pour être publié. Pour te dire mon moyen de fonctionner, j'écris tout les soirs car c'est là que je me sens le plus inspirée. J'accumule mes idées au moment de me coucher parce que avant de m'endormir j'imagine toute les scènes possibles, du coup j'écris dans la foulé. Bref, ça ne devrait pas tarder, je l'espère fortement

Princesse de feu, encore merci ça me fait plaisir de voir que ça plait, surtout qu'à la base, je n'osais le montrer à personne ^^ Je suis ravie d'être tombée sur ce forum où l'on peut tout partager


Au faite, tant que j'y suis. Je prend l'habitude de faire des dessins rapides sur les tenues que portent les persos, du coup j’essaierais de les poster aussi

dis toi qu'on va dire jeune femme dès 16 ans désormais...donc, une jeune femme peut tout à fait apparaître enfant, et dans ta façon de rédiger tu peux aussi marquer le décalage entre ce côté jeune adulte du terme et...l'aspect très enfant des deux frangines

Si tu veux une fête...bah ça peut être la fête nationale d'Arendelle...la première sous le règne de la souveraine
Ou les 100 jours de son règne...
Que sais-je encore

Pour ton début, afin que cela soit plus clair...mentionnes le peut être au niveau du temps "quelques semaines plus tard" mais dans ce cas, faut aussi qu'on comprenne pourquoi on a ce prologue avec Elsa qui va sur la tombe de ses parents et pouf on passe quelques semaines plus tard...

Et oui la mise en page d'un document informatique est différente...j'ai eu ce soucis avec Word perso


Allez chapitre 2:

Au départ je me disais...WOW super un cauchemar, alors où va-t-elle nous emmener?
Mais en fait non, tu fais donc une ellipse d'un naufrage et d'un sauvetage sans doute eclairé dans les prochains chapitres.
Désormais on est pleinement dans le récit.
Tu as aussi un ton bien à toi, qui en devient leger (parodique est le terme que j'ai en tête mais il n'est pas forcément approprié) à vouloir forcir le trait enfant des deux princesses...par moments on a l'impression d'avoir deux fillettes de 10 ans dans ce récit. Ca donne un côté attendrissant.

Bon au moins maintenant je suis éclairée sur quand utiliser le "jeune femme" :p
C'est vrai qu'une fête nationale peut suffire..Je n'y avais même pas pensé -honte à moi, mais voilà, à vouloir être rapide..- Je vais donc créer un contexte pour leur créer une petite fête
Pour les tombes, je vais ajouter le pourquoi du comment histoire que ce soit plus explicite du coup.
C'est sur que la mise en page...j'ai publier une fiction sur l'encrier, et j'en ai clairement ch*** pour le rendre lisible. Sur chaque site ça change, c'est vraiment lassant ^^

Que veux-tu dire par un ton léger ?
C'est sûre que je les "rajeunit" un peu au départ, et j'ai l'impression que c'est encore plus flagrant avec Elsa alors que ce devrait peut être être le contraire. Mais je pense que c’est le fait de vouloir faire ressortir cette enfance qu’elle n'a pas pu avoir.
Est-ce que ça devient lassant, de les prendre pour des petites filles ? Car même si tu dis que c'est attendrissant, peut-être que ça peut aussi devenir trop plat de toujours leur faire avoir des airs immatures ou enfantin ?

En tout cas merci encore de tes conseils

leger dans le sens attendrissant
immature faut eviter à mon sens...enfantin, dans le fond pourquoi pas au contraire.
Ensuite tout dépend le ton que tu veux employer dans ta fiction. De plus là tu t'offres le choix de les faire evoluer vers l'age adulte...ou face à une situation de panique retomber en enfance. Le tout sera de justifier dans ta narration ton choix.


Pour ce qui est de la mise en page, à chaque début de dialogue tu retournes à la ligne en deux fois (deux fois appuyer sur entrée)...idem quand tu clos le dialogue pour retourner à une narration.

De plus ne t'embêtes pas à mettre les dialogues entre guillemets...vas au plus simple (et de fait plus lisible); exemple:

-Bonjour Dit Elsa
-Coucou soeurette, lèves toi la fête nationale va bientôt commencer. Tu es attendue!!!
-Oh si tu savais comme je préférerais rester au lit plutôt que de me montrer en public. Marmona la souveraine
-Allons Elsa ne dis pas de bêtise, le peuple veut te voir! Fit la rouquine sur un ton eternellement optimiste
-Et si jamais une catastrophe arrivait comme lors de mon couronnement? S'inquiéta la souveraine qui peinait à se tenir assise sur son lit repensant aux événements des semaines précedentes
-Ca n'arrivera pas! Je suis là je t'aiderai! Allez debout debout debout! Répliqua la cadette en secouant gentilment sa soeur.


Tu vois...de cette façon, le texte semble plus aéré, et ce même si tu ajoutes quelques détails narratifs pour mieux percevoir la situation

OUIII un spoiler ! Bon ben.. J'attend un peu.....
OUIII bientôt la suite !!
OUIII... heu nan en faites, c'est pas cool d'être sadique Mais bon je ne suis pas contre !  En même temps si on peut voir une baston entre Elsa et le roi....
Et personnellement le côté enfantin ne me dérange pas (au contraire!) surtout que tu met des moments où les 2 jeunes femmes reprennent leur place respective.
Pour ce qui est de la mise en page, je suis d'accord avec Frantzoze
La suite la suite la suite !!!!!!!

Ohlala il y a des trucs qui me semblent techniques ou alors dis en chinois ^^'

Ensuite tout dépend le ton que tu veux employer dans ta fiction. De plus là tu t'offres le choix de les faire evoluer vers l'age adulte...ou face à une situation de panique retomber en enfance. Le tout sera de justifier dans ta narration ton choix.

Enfaite ça je n'y réfléchis même pas, parce que ce que j'écris sors tout seul, donc je me rend pas compte de la manière dont j'avance les choses. En claire je comprend pas ce que tu me dis Comment on peut se justifier dans notre narration ? @.@ Je suis désolée, je dois vraiment passer pour un boulet >.>
Pour la mise en page je crois que je suis restée dans le style très scolaire pour ce qui est des guillemets, on m'a tellement saoulée avec ça.. Bon ben, je vais alléger le texte alors en enlevant tout ça :p
Ça fait beaucoup de choses l'air de rien ^^

Merci E&A ^^ C'est pas cool mais t'es pas contre ? Hinhin, va falloir que j'y réfléchisse..non je suis pas hyper sadique non plus -quoi que-.
Je vais tenter de finir le chapitre 4 ce soir, comme et je m'attaquerai au changement de mise en page, puis les autres détails du coup

Bon alors pour le côté technique de la justification de narration.

Tu dis écrire au fil de la plume (c'est également mon cas). Ce qu'il y a dans ce cas; c'est qu'il faut ne pas se perdre et conserver un cap dans ton histoire.
Plus concrètement, tu dois avoir la justification de tes personnages dans leur caractère. Et ça c'est ton histoire qui va la justifier.
Concrètement, la reine des neiges, tu as une Elsa qui est une angoissée de la vie et Anna une optimiste née. Et avec ce comportement on obtient le pétage de plombs d'Elsa car les deux comportements sont antagonistes.
Bref les deux caractères des personnages sont justifiés par le récit, et dans le même temps justifie ce dernier. Exemple, la chanson d'Elsa qui se rend compte du désastre dû à son naturel angoissé qu'elle veut désormais oublier.
Voilà ce que signifie la justification, en clair, faut que ça colle avec ce que tu souhaites nous raconter

Bon allez, je vais aller analyser le chapitre 3

Pfiouuuu Ok ! Reçu 5 sur 5 !
Comme pour l'instant je suis sur mon chapitre 4, j'ai relu ce qu'il y avait déjà de fait, et j'ai corrigé certaines choses. Du coup je vais bien faire attention à tous ces détails

Bon chapitre 3 lu
Axé sur le personnage d'Elsa avec une Anna plus effacée dans ce chapitre.
Cela permet de s'interesser davantage au caractère de cette dernière. Il surprend d'ailleurs le roi. Qui est-elle, la souveraine austère ou la jeune fille éplorée. C'est u contraste interessant que tu proposes. Ce passage dans la chambre du roi, on retrouve la Elsa effrayée.
Je parlais de la justification du caractère dans ta narration...bah tu vois tu l'as fait de toi même. L'enfant terrifiée, colle avec le personnage de la reine des neiges qui s'enfuit d'Arendelle.

Bref, un ton désormais affirmé avec une justification du caractère des personnages et surtout beaucoup d'interrogations à la fin d'un chapitre 3 on a une bonne fin d'élément perturbateur. Bref tu as bien ferré tes lecteurs, maintenant tu vas pouvoir nous guider dans cette histoire.

Reste un mystère encore...le style final, thriller? Aventure? Romance? Autre?...la suite nous le dira

Ok, c'est simple en faite, de justifier le ton

Oulala pour le style même moi je ne sais pas encore ce qu'il en est.

Bon en tout cas, j'avais fini le chapitre 4 ce soir mais je le mettrais pas. Je ne suis pas du tout satisfaite de la tournure que ça prend. Je vais donc ré-écrire avec de nouvelles idées car là ça ne vas pas du tout et on se croirait dans un truc sans queue ni tête -et pourquoi? et comment? et qui?- et ça en devient ridicule. Donc voilà.

Ah petite remarque
fin du prologue...les frangines s'endorment dans le lit d'Elsa
fin de chapitre 1...les frangines s'endorment dans le même lit
fin du chapitre 2...les frangines partagent le même lit
fin du chapitre 3...les frangines dorment dans le même lit

...POURQUOI?!

Ah..heu xD
Enfaite je crois que dans le DA ça m'a marqué de les voire dans la même chambre, même si c'est pas dans le même lit. Je trouve que ça leur donne une sorte de réconfort de rester ensemble
Mais...je me rend compte que je les ai fait inconsciemment ces fins de chapitres répétitifs >.>

Bah perso j'ai souvent tendance dès qu'une fiction est publié (et aussi pour les miennes) d'en faire une lecture live (et hier Ansa en avait du coup particulièremet besoin vu ses soucis d'ordi...passons)...et dans ces lectures lives, j'agrémente souvent de commentaires (parfois/souvent de mauvaises foi pour interpreter certains passages sortis de leur contexte, et/ou caricaturer certaines maladresses...) le but n'est pas de moquer mais juste de beaucoup s'amuser (et je le dis je le fais aussi pour mes propres récits...faut aussi rire de soi)
Et du coup...on a eu droit à un sacré délire avec cette répétition de couchage dans le même lit des deux soeurs

Ma foi, je comprend que ça puisse faire rire ^^
Moi aussi quand je me relis dès fois je me retrouve à rire devant mon ordi
Mais bon, comme je l'ai dit c'est involontaire, même si pour moi ça représente le réconfort, je ne mettais pas forcément rendue compte de la répétition. Et après que tu me l'ai fait remarquer ben...je comprend votre réaction ^^
En tout cas j'aime bien votre idée de vous marrer en lisant les textes, ça doit enlever ce côté sérieux que des fois on essaie d'avoir lorsqu'on écrit, et finalement on se rend compte que..c'est pas si sérieux que ça.
Bref si ça vous fait rire tant mieux ^^

Bon alors, voilà le chapitre 4 qui m'aura donné du mal ma foi. Ce chapitre je l'ai réécrit trois fois à partir du milieu, car je n'étais jamais satisfaite.Et j'avoue que je suis que très moyennement convaincue de ce que je vais vous proposer dans ce nouveau chapitre.
Frantzoze, pour le coup ce chapitre ne se termine pas comme les autres. J'ai failli le faire, mais pour le coup ça a bloqué -Répétition, répétition :p -

Bon alors surtout, si vous avez des idées, n'hésitez pas à partager, parce que je commence déjà à en manquer, trouvant que ce que j'écrivais était trop plat et ennuyeux donc je suis preneuse de ce qui vous passe par la tête :p

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Le lendemain matin, la Reine et la princesse d'Arendelle déjeunaient dans un petit salon. Le silence régnait, si bien que même Anna n'osa pas dire un mot. Au fond d'elle, elle savait que quelque chose n'allait pas avec Elsa. Mais il lui était difficile d'aborder le sujet, car connaissant sa sœur, elle savait qu'elle nierait son mal-être. Ce que devait comprendre la rouquine, c'était pourquoi son aînée se mettait dans cet état. Elle se doutait bien que ça avait un rapport avec son escapade de la veille, pour aller chercher la tiare familiale, mais de là à savoir ce qui s'était passé..
Soudain, le Roi fit son apparition. Anna le salua, alors qu'Elsa inclina seulement la tête, un air froid mais gêné sur le visage. Décidément, il y avait un problème. Hodin s'installa sur un fauteuil, face aux deux sœurs. Il les regarda une à une, semblant les analyser de la tête aux pieds.
La Reine ne put tenir plus longtemps en sa présence. Elle se releva avec grâce, ses deux joues rougissantes.


-Je vous prie de m'excuser.


Aussitôt elle tourna les talons et sortit de la pièce. Anna ne comprenait pas bien ce qu'il se passait entre ces deux là, mais elle réagit tout de suite à la détresse de sa sœur. Elle posa sa tasse de chocolat chaud sur la table basse, et se releva sans prendre la peine de s'excuser, partant en courant rejoindre Elsa.
Elle la retrouva dans leur chambre, assise face au miroir de la coiffeuse. Ses deux mains semblaient bleutées, de telle sorte que la princesse sut que sa sœur perdait le contrôle d'elle-même. Elle s'approcha d'elle d'un pas doux, ne voulant pas l'effrayer plus qu'elle ne l'était déjà. Arrivée derrière elle, elle posa ses mains sur ses épaules, et elles se regardèrent mutuellement dans le reflet du miroir.


-Elsa...Qu'est-ce que tu ne me dis pas ? Je n'aime pas devoir te voir ainsi..
-Je suis perdue Anna, je ne sais plus quoi faire..
-Et bien..Explique moi la situation, et je m’efforcerai de trouver une solution.
-Je ne veux pas t'embêter avec ça.
-Peut-être...Mais en attendant je te vois si malheureuse que j'ai mal pour toi. Pourtant hier soir ça avait l'air d'aller, tu commençais même à avoir confiance en Hodin..


La Reine se releva à l'entente de ce nom. Elle serra ses poings si fort que quelques flocons parvinrent à s'y échapper. Elle se planta au milieu de la pièce, ne sachant quoi faire pour se calmer.


-Elsa je ne suis pas sotte. Que s'est-il passé lorsque tu es partie chercher ta tiare ? Tu as réussi à l'avoir comme tu le voulais ?
-Oui.
-Le Roi ne s'est pas réveillé ?


La jeune blonde ne répondit pas. Instantanément, sa sœur compris que ça ne s'était pas passé comme prévu.


-Oh Elsa..Je suis désolée. Mais..Est-ce si grave que cela ?
-S'il n'y avait eu que ça, Anna, alors je ne serais pas si inquiète aujourd'hui.
-Alors quoi ? Il a dit quelque chose en particulier ?
-Il...Oh je ne sais pas ! Je ne sais pas comment on peut appeler cela !


La cadette la regarda, les yeux remplis d'étonnement. Elle essaya d'imaginer ce qu'il aurait pu dire, mais ne voyait rien qui aurait pu perturber autant sa sœur.


-Aller, dis-moi simplement ce qu'il s'est passé, et je verrais de quoi il s'agit.


Elsa fixa le sol, hésitante.


-Il m'a brusquée. Effrayée. Mais peut-être que mes craintes s'avèrent être ridicules..
-Expliques toi.
-..Au moment où j'allais repartir avec la couronne, il m'a empoignée par le bras. Pas une seule seconde il ne m'a lâchée. Il se fichait que je lui demande de me laisser. Alors il..il m'a serrée contre lui, me demandant ce que nous cachions. Ce n'est que lorsque le majordome est apparu qu'il s'est décidé à relâcher son emprise.



Anna observa Elsa, ne sachant pas d'abord quoi dire. Elle réfléchit, cherchant un moyen pour sa sœur de lui redonner confiance.


-Tu sais, je crois que le Roi Hodin est en faite comme un enfant. Il cherche à jouer avec nos humeurs. Il ne faut pas lui laisser paraître nos sentiments. Un peu..comme quand tu te cachais autrefois...Il faut entrer dans son jeu, et jouer avec ses propres émotions, et ainsi tu auras le dessus. Il a cherché à t'effrayer, et je pense que c'est simplement pour mieux découvrir tes secrets. Plus vite il connaîtra tes réactions face à telle ou telle situation, plus vite il saura te percer au grand jour. Ne le laisse simplement pas gagner, tu es plus forte que lui. Oublis tes pouvoirs, oublis tes craintes, et redeviens une enfant qui ne se soucis de rien.
-Mais ça c'est toi, Anna. Je ne suis pas comme ça..
-Tu l'étais autrefois. Et si cela peut te rassurer, tu le redeviens jour après jour depuis le dégel.



Elsa regarda ses mains glacées. Petit à petit, elles reprenaient une couleur pâle et rosée. Sa sœur avait raison. Elle devait réellement arrêter de paniquer pour si peu. Un sourire se dessina sur son visage. L'enfant reprendrait le dessus, et jamais plus elle ne laisserait quelqu'un voir au travers d'elle.


-Anna, je crois que tu as raison. Il temps de montrer qui je suis réellement.


Les deux jeunes femmes s'étreignirent, et la plus jeune ne put s'empêcher de sourire en redécouvrant son aînée a nouveau aussi sûre d'elle. La connaissant, elle savait que le Roi allait regretter d'avoir voulu jouer avec Elsa, car lorsque celle-ci répondait à la manière du jeu, elle savait y faire.
Plus tard dans la journée, la Reine et la princesse d'Arendelle purent enfin sortir du château. Leur balade se limitait au jardin royal, mais le grand air leur fit un bien fou. Elles s’assirent dans l'herbe, entourées de fleurs parfumées. Le Roi les retrouva alors qu'elles étaient en pleine discussion. Arrivé devant elles, ils se mit à leur hauteur, leur tendant une rose à chacune. Elsa fut la première à en saisir une, tandis qu'Anna hésita à prendre la deuxième. La blonde regarda la fleur, pour finalement lancer un sourire narquois au bienfaiteur.


-Vous avez mal choisi. Je n'aime que les perces-neiges, lui dit-elle lui rendant la rose.
-En cette saison ma chère, il est particulièrement difficile d'en trouver.
-A Arendelle nous en trouvons qu'importe la période de l'année.



Anna les regardait à tour de rôle à mesure qu'ils parlaient. Elle se rendit tout de suite compte que sa sœur reprenait le dessus, et rien que d'y penser, cela lui fit sourire. Le Roi regardait l'aînée, d'un air dubitatif. Il fronça les sourcils, fixant la fleur, puis il se releva.
Elsa se redressa alors, aussi droite qu'elle le pouvait. Hodin lui retendit la fleur, un sourire charmeur sur le visage.


-Vous la voulez finalement ?
-Quoi donc ?
-La rose.


La Reine baissa ses yeux sur la dite rose, l'air indifférente.


-Non. Je vous ai dit que je n'appréciai guère ces fleurs.
-Oh..


Le Roi laissa retomber sa main, quelque peu déçu.


-Je souhaiterai voir le capitaine de mon équipage.
-Il est encore souffrant, je ne crois pas que..
-J'exige de le voir, peut-être est-ce plus clair ainsi ?


Elle lui avait cloué le bec. Ce Roi malpoli était enfin en position de défense face aux attaques d'Elsa. Cherchant d'abord quelque chose à lui répondre, il se résolut à les conduire, elle et Anna, à la chambre du naufragé.
Ce dernier avait en effet l'air mal en point, toutefois, à la vue de sa Reine, il se redressa de son lit et inclina sa tête. Elsa toujours son air figé et autoritaire au visage, se tourna vers Hodin, qui sortit de la pièce à la vue de son regard.


-Comment fais-tu ?
-De quoi Anna ?
-Pour changer de caractère en aussi peu de temps ?
-Je ne vois pas de quoi tu parles.


La Reine regarda sa sœur, affichant un sourire innocent. Anna n'en revenait pas. Elle savait décidément bien jouer avec les gens quand elle était lancée. Elsa se rapprocha du matelot qui gardait la tête basse.


-Capitaine.
-Ma Reine, si vous saviez comme je suis soulagé de vous voir saine et sauve, ainsi que votre sœur la princesse Anna.
-Oui, oui. Écoutez, j'aimerais simplement savoir ce qui s'est passé lors du naufrage. Vous êtes un excellent capitaine, et d'après ce que le Roi nous a dit, la navire se serait écrasé sur les rochers. Pourtant je ne crois pas que vous auriez été distrait au point de nous mener droit dans ces fameuses roches.
-Majesté, je ne sais pas moi-même ce qui s'est produit. Tout allait bien, nous n'étions pourtant pas près des terres, je comprend pas comment cela à pu se produire.
-Bien, nous n'en saurons donc pas plus..Ah, si. Une dernière chose. Le Roi nous a retrouvée, la princesse et moi, sous des décombres de planches. Vous étiez là, vous aussi. Pourtant il me semble qu'avec ma sœur, nous étions dans notre cabine. N'étiez vous pas censé être sur le pont, ou du moins, ailleurs qu'avec nous ?
-Votre Altesse..En sentant les secousses sous le navire, je suis aussitôt aller vous chercher. Je gardais un brin d'espoir pour pouvoir vous garder saines et sauves. Malheureusement lorsque je suis entré dans la cabine, celle-ci été déjà inondée, je vous ai donc sortie comme je l'ai pu, car en vous laissant à l'intérieur, vous n'auriez eu aucune chance de survivre, le bateau vous aurait emporter au fond de la mer.



Anna regarda sa sœur en plein interrogatoire. Elle pouvait vraiment se montrer froide, surtout dans de telles circonstances. La cadette compatissait en vue du capitaine, il semblait vraiment perdu et désolé. Elle s'approcha de son aînée et lui pressa le bras.


-Elsa, je crois que c'est bon, laissons le se reposer.
-Oui, bien sur..


La Reine tourna les talons à contre cœur, déçue de ne pas en savoir plus. Les deux jeunes femmes sortirent alors de la chambre, et Anna adressa un regard pleins de reproches à la blonde.


-Tu l'as effrayé, il est aussi paumé que nous !
-Mais non voyons, je voulais seulement savoir comment ce fichu naufrage a pu se produire ! Je ne crois pas que ce soit accidentel.
-Pourtant même lui t'as dit qu'il ne comprenait pas ce qu'il s' était passé !
-Justement. Il devrait se souvenir d'autres choses, surtout s'il était assez conscient pour nous sortir de notre cabine.
-Bornée, tu es bornée !
-C'est très mal placé de dire ça, surtout venant de toi.


Anna se retint de répondre. Quelque part sa sœur avait raison, elles étaient aussi têtues l'une que l'autre.



-Que veux-tu que l'on fasse maintenant ? Nous voici rendues au point de départ, toujours bloquées dans ce maudit château !
-Allons trouver la bibliothèque. Nous devons en savoir plus sur ce pays. Pendant que je ferais des recherches, tu t'occuperas d'écrire une lettre à l'attention de Kristoff. Si c'est toi l'expéditrice, il n'en sera que plus réactif.


Les deux jeunes femmes partirent alors errer dans le château, cherchant la pièce où veillaient tout les livres. Elles tombèrent finalement, au grand désespoir des sœurs, sur leur bienfaiteur. Anna s'avança mettant Elsa en retrait après le dernier regard froid quel avait lancé au Roi.


-S'il vous plaît.
-Tiens, c'est vous qui venez à moi, c'est plutôt surprenant.
-Ne vous réjouissez pas trop vite. Nous avons juste besoin d'un renseignement.
-Qui est ?
-Où se trouve la bibliothèque ?
-Pourquoi donc ?


Elsa s'avança, fronçant les sourcils.


-Cela ne vous regarde pas.
-Voyez-vous ma chère, vous avez beau être Reine, ici vous n'êtes pas dans votre Royaume.
-Ce n'est pas comme si je l'avais voulu.
-Peut-être, mais vous êtes ici chez moi, et il est normal que je sois au courant de tout vos faits et gestes.
-Je trouve cela plutôt malsain voyez-vous.


Anna s'interposa entre les deux personnalités royales, se doutant que cette conversation ne finirait jamais.


-Nous aimerions..en savoir plus sur les modes et les couleurs de votre pays. Si nous devions rester plus longtemps que prévu, alors autant nous adapter, n'est-ce pas Elsa ?


Cette dernière regarda sa sœur d'un air sévère, ayant été coupé dans sa conversation. Toutefois elle décida de suivre l'idée de sa cadette et hocha la tête.


-En effet, nous souhaiterions..nous fondre dans le décor, si je puis dire.
-Pourquoi alors ne pas en parler avec les dames de la cour ?
-Il ne faudrait peut-être pas trop nous en demander. Ces dames bien de trop superficielles sont..
-Bien sur Roi Hodin, la coupa Anna, Mais nous pensons que les livres pourront..nous en dire plus.


Elsa leva les yeux au ciel, cette situation était ridicule. Le Roi les regarda à tour de rôle, et chacune s’efforçaient d'afficher un air le plus naturel possible sur leur visage.


-Bien, suivez moi.


Hodin les guida a travers les murs du château, qui, soit dit en passant faisaient froid dans le dos. Ils étaient en pierre brut, sans décors, et l'aspect froid et non fini des couloirs se pouvait être effrayant. Finalement ils arrivèrent tout trois faces à une grande porte en bois brut. L'homme voyant que les deux sœurs n'osèrent pas s'y aventurer leur ouvrit la pièce et passa devant. Elsa et Anna le suivirent alors, et se retrouvèrent dans une toute petite bibliothèque. Il y avait peu de livre comparé à Arendelle, mais cela restait satisfaisant.


-Je vous laisse donc à vos histoires de mode.
-Comme c'est aimable, rétorqua Elsa.


Le Roi ne fit aucune autre remarque et sortit de la salle, laissant les deux jeunes femmes seules. Anna regarda sa sœur d'un air un peu dépité.


-Qu'est-ce que tu cherches avec lui ?
-Quoi ? Tu devrais être contente je mets en place tes conseils.
-Certes, mais là il fait des efforts de courtoisie et tu es sans cesse entrain de chercher la petite bête !
-Tu crois ?
-Oui !


La cadette s'arrêta un instant et sembla partir dans ses pensées, lorsqu'un sourire éclaira son visage.


-Avoues !
-Comment ?!
-Tu aimes cela ! Ce petit jeu que vous faites tout les deux, ça te plaît !
-Mais non voyons ! Ça ne va pas de t'imaginer des trucs pareils ? Ce Roi est juste détestable, je lui rend la pareil !
-Nous verrons bien.


Anna avait ce fameux sourire qui laissait penser qu'elle avait découvert la nouvelle de l'année. L'aînée détestait cela, car sa sœur était sûre d'elle sur ce coup..Elle décida de changer de conversation afin d'en revenir au principal.


-Vas te trouver de quoi écrire, moi je commence à fouiller dans les livres.
-Si tu insistes, ma sœur.


Si la cadette continuait comme ça, Elsa sentait qu'elle ne tiendrait pas longtemps.
Leur après-midi fut long, et après avoir fini sa lettre, Anna aida la Reine à trouver quelques informations sur ce Royaume dans lequel elles étaient tombées.
Elles trouvèrent une carte, sur laquelle figurait Elredor ainsi que d'autres pays voisins, toutefois, le Royaume semblait si petit qu'il était comparable à un petit village, ce qui étonna les deux sœurs.


-Ce doit être une erreur..
-Ou tout simplement une carte très ancienne, avant l'évolution du pays je suppose. Et toi, ta lettre, ça donne quoi ?


Anna lui tendit le bout de papier froissé, sur lequel figurait que très peu de mot.


Kristoff,

Victimes d'un naufrage, nous voici à présent en visite touristique à Elredor. Nous allons bien malgré les nerfs d'Elsa, mais je pense que nous pourrons survivre.
Anna



Elsa regarda sa cadette d'un air sévère qui ne se voulait apparemment pas sympathique.


-Tu rigoles là ?
-Non. Nous nous en sortirons toute seule, tu ne crois pas ?
-Sans bateau, et sans savoir à quelle position se trouve Arendelle ?! On est pas dans un rêve Anna !
-Je sais bien, mais tant que nous sommes ensembles, alors tout ira bien.


Positive, voilà ce qu'était la princesse. Mais un peu trop au goût de la Reine.


-Change moi ça. Je te rappelle qu'on avait dit une semaine de voyage, si on ne rentre pas a temps, qu'est-ce que le royaume va penser à ton avis ?
-Qu'on a aimé la mer ?
-Qu'on a péri en mer tu veux dire !


Anna dégluti sur ces dernières paroles. Son aînée avait raison, elle exagérait un peu trop la chose sur la lettre. Elle reprit le papier pour y ajouter quelques mots, espérant que ça suffira à sa sœur.


Kristoff,
Victimes d'un naufrage, nous voici à présent en visite touristique à Elredor. Nous allons bien malgré les nerfs d'Elsa, mais je pense que nous pourrons survivre.
Anna
PS : Cela n'y ressemble peut-être pas, mais cette lettre est un appel à l'aide.


Elsa regarda la dernière phrase, l'air désespéré, et hocha la tête en signe d'acquiescement.


-Revenons en à la carte. Arendelle n'y figure pas. Pourtant cela m'étonnerait que nous soyons sur un nouveau continent.
-Et pourquoi pas ?
-Parce que je n'ai jamais entendu parlé des pays affichés sur ce bout de papier !
-Il se peut que tu ne sache pas tout.
-J'ai pourtant apprit les cartes géographiques, enfant.
-Et bien, nos parents ne devaient pas connaître ces pays non plus.
-Quoi qu'il en soit, considérons nous sur des terres hostiles. Nous ne savons rien d'eux. Si déjà nous pouvions franchir les remparts du château pour voir à quoi ressemble ce Royaume..
-Pourquoi ne pas le faire alors ?
-Anna...dois-je te rappeler qu'à part le jardin nous n'avons le droit de sortir nulle part ?
-Nous ne sommes pas obligée d'écouter. Tu es Reine, je suis princesse, nous sommes libres de faire ce que nous voulons.


Elsa soupira. Si tout avait pu être aussi simple, alors elles seraient déjà parties toutes les deux. Mais elle dû admettre que sa sœur avait raison, il fallait bien qu'elles sortent de cette prison un jour ou l'autre.
Soudain on toqua à la porte. Les deux jeunes femmes se retournèrent en même temps vers l'entrée. Le Roi fit alors son apparition dans une tenue des plus habillée. Elsa s'empressa de cacher la carte à la vue de ce dernier.


-Puis-je me permettre de vous interrompre ?
-C'est pour quoi ?
-Quelques questions à régler sur votre départ.


Les deux sœurs se fixèrent, plus étonnées que jamais. Elles suivirent le Roi jusqu'au salon où ils avaient pris leur déjeuner ensemble le matin-même.


-Vous allez donc nous laisser partir ?
-Bien entendu, il n'a jamais été question du contraire. Mais, j'aimerais voir quelques petites choses avec vous d'abord.


Elsa le regarda d'un air méfiant.


-Que voulez-vous ?
-Je partirais avec vous lors de ce voyage. Je compte par la même occasion découvrir votre Royaume qui m'est totalement inconnu, et peut-être pourrions nous en profiter pour conclure quelques marchés entre nos deux pays.
-Pouvez-vous nous excuser ?
-Bien sur.


La deux sœurs sortirent de la pièce. Elles se regardèrent un long moment, dubitatives.


-Tu le crois sur ce coup là, Elsa ?
-Très franchement, je trouve ça bizarre. Il nous fait mariner depuis le début qu'il nous tient, alors pourquoi nous ramènerait-il aussi facilement ?
-Peut-être qu'il cherche quelque chose de précis ?
-A Arendelle? Il ne connaît même pas notre Royaume, je ne vois pas ce qu'il pourrait venir y chercher.
-Que faisons-nous alors ?
-On accepte. Dans le pire des cas, une fois rentrée au pays, je reprendrais le contrôle. Comme il le dit si bien, ici je ne suis Reine mais pas chez moi, donc les rôles seront inversés. Ce qui m'inquiète ce sont ses véritables intentions..
-Tu sais, au pire, on le jette par dessus bord durant le voyage !


Anna avait répondu d'un tel naturel qu'Elsa ne pu s'empêcher de sourire. Au même moment, elles entendirent un bruit sourd dans le salon. La Reine regarda sa cadette, lui chuchotant.


-Tu crois qu'il a entendu ?
-J'en sais rien, mais si c'est le cas, je sens que la traversée en mer va être amusante !


Les deux sœurs se retinrent de pouffer de rire, et rentrèrent dans la petite pièce. Le Roi était en effet près de la porte.


-Alors..qu'avez-vous décidé ?
-C'est d'accord. Mais nous partons dès demain matin.
-Bien. Oh et je tiens à préciser. Mon majordome, Rodrick, sera du voyage.


Elsa ne répondit pas, cela lui était bien égal. Tout ce qu'elle souhaitait avec sa sœur, c'était de rentrer chez elles.
A la fin de leur discussion, ils se retrouvèrent dans la grande salle à manger, où ils soupèrent tout les trois, ayant finalement trouvé un terrain d'entente. Bien entendu, les deux jeunes femmes restaient méfiantes, car tout ceci semblait un peu trop beau, mais au moins, elles avaient trouvé un moyen de partir.
Après le repas, les sœurs se retrouvèrent à nouveau seules dans leur chambre, des sourires enchantés sur le visage. Elles préparèrent quelques affaires pour le voyage du lendemain, et parlèrent longuement de ce Roi étrange qu'était Hodin. Au milieu de cette joie qui les envahissait, une silhouette noire guettait dans un coin de la pièce, semblant sourire de ce bonheur qui finalement, n'était peut-être pas ce qu'il paraissait être.

Pour le dodo de fin :

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Voilà voilà, je peux aussi éventuellement poster les deux autres suites alternatives pour ceux qui veulent, malgré qu'elles ne soient pas tout à fait finies, cela vous donnerait une idée des conneries qu'on écrit quand on manque d'imagination ^^
Mais je pense que je vais refaire une nouvelle fois ce chapitre.

Une ombre ?? what ?? Attention, après avoir tué au roi, je peux toujours m'attaquer à l'ombre !
Je ne vois pas pourquoi tu veux refaire ton chapitre, je l'ai trouvé bien (après ce n'est que mon avis).
Je vote pour que tu mettes les 2 autres versions d'essais
Petite question: Anna n'a pas envoyé sa lettre finalement ? Si ?
Je ne le sens pas bien mais pas bien du tout du tout le "retour"

Ouaw ouaw ouaw, 4 chapitres d'un coup !? Je te ferais un énorme com quand j'aurais tout lu ^^

E&A je suis très heureuse que ça te plaise merci
Disons que je suis très critique envers moi même et jamais satisfaite de ce que je fais. J'ai peur de me perdre dans cette histoire et de ne pas réussir à faire un sujet pertinent. Sinon, la mise ne page, c'est mieux ?
Je vais poster les deux autres essais ce soir, mais comme je l'ai dit, ils ne sont du coup pas fini car ça m'a énervée ^^'

Edit: je pensais avoir répondu à ta question, enfaite non, Anna n'a pas envoyé la lettre du fait que l'occasion de rentrer s'est présentée aux deux soeurs

Et oui et oui Miss Olaf, c'est que j'avais commencé avant de m'inscrire sur le forum donc j'ai pris de l'avance ^^ En tout cas je suis contente que tu viennes lire ma fanfic, ayant adoré la tienne ça me fait vraiment plaisir