Re: [Fan fiction] Tome 1 : Voyage en terres inconnues - Terminée

Lun 24 Nov 2014, 22:41

Enfant non c'est pas à prendre dans ce sens là...c'est que c'est innocent
on est pas trop dans le récit d'action. Un chouilla d'aventure. Des personnage attendrissant
Voilà pourquoi je dis enfant Wink

Lun 24 Nov 2014, 22:48

D'accord, ouf x)
C'est dingue quand même, tout ce que je fais est rattaché à l'innocence, tout les jours ont me sort ce genre de truc, je dois avoir un problème si ça se traduit même dans mes écrits ^^
Du coup maintenant que je suis dans ce côté innocent je vais être obligée d'y rester, sinon ça risque de faire bizarre =/

Lun 24 Nov 2014, 23:44

pas forcément...dès l'instant où l'évolution est logique ça passe.
En gros tu peux faire passer un perso tout prude et sage qui boutonne son chemisier jusqu'en haut (genre Mary Margareth) à beaucoup plus dévergondé capable de se taper un médecin sur un coup d'un soir du moment qu'il y a une évolution logique.

Toute ressemblance avec la saison 1 de OUAT...TOUSSA TOUSSA

Mar 25 Nov 2014, 09:02

Oulala vlà la référence Razz

Certes, mais bon, à voir si j'y parviens. Quoique ça devrait pouvoir se faire, j'espère.

Mer 26 Nov 2014, 15:34

J'ai enfin eu une lecture de Frantzoze !!!! I love it

très bon chapitre ! au début il y avait tellement de double sens que j'ai cru que c'était un de nos chapitres Wink

... Tu t'es très bien débrouillée pour ta description de l'épave toi qui visiblement avait du mal !! Wink

Je suis de plus en plus intriguée par ta fan-fic ! Razz

Oh ! Et je suis ravie que tu aies laissé ta signature à la fin du chapitre Wink

Mer 26 Nov 2014, 17:01

Ah enfin Ansa tu as réussi a te faire entendre ^^
Bon alors merci pour ton commentaire Smile

Pour l'épave c'est surtout pour le prochain que chapitre que je galère et continu de galerer x)
C'est dingue ça que le dodo des soeurs plaise comme ça ^^

En tout cas je suis contente. Après avoir relu mon chapitre avant de le poster, j'ai remarqué une phrase qui sur le coup m'a bien fait rire. J'avais peur d'être charriée dessus mais apperement elle est passée inaperçue, tant mieux Razz

Sam 29 Nov 2014, 00:04

Très bonne fiction ! Very Happy

J'ai beaucoup aimé l'idée de départ : Anna et Elsa dans un pays inconnu en compagnie d'un roi dont on ignore les motivations.

Vivement la suite !

Merci Snowmonster Smile

Bon chapitre 6. Je suis désolée de vous servir un truc pareil, me tapez pas :prosterne:

Chapitre 6

A Arendelle, le royaume était dans un état effroyable. Les volets de chaque maison étaient clos, reflétant l'humeur sombre dans laquelle était les habitants. Au château, les domestiques s'activaient pour préparer les affaires de la garde royale, qui eux, se préparaient à partir en mer. Plusieurs flottes étaient prêtes à quitter les quais.
Kristoff ne savait plus où donner de la tête. Tout le monde semblait courir, affolé de la situation. Lui-même sentait la panique s'installer en lui, si bien qu'il se dirigea vers le port, afin d'embarquer au plus vite. La Reine de royaume était portée disparue, pire encore, Anna était avec elle. Sa Anna, celle qui lui avait ouvert son cœur.
Face au navire, il se tourna, apercevant son fidèle ami, Sven, qui semblait le regarder d'un air triste. Olaf, à ses côtés, lui faisait de grands gestes pour lui dire au revoir. Le petit bonhomme de neige n'avait sûrement pas compris qu'il ne reverrait peut-être jamais ses créatrices.
Leur lançant un dernier regard, le montagnard se retourna et traversa la passerelle, embarquant d'un pied ferme la flotte de la garde royale.
Il se dirigea aussitôt dans la cabine du capitaine, et, franchissant la porte, il tomba nez à nez avec Kay.

« -Que faites-vous ici ? Ne devriez-vous vous pas rester au château ? » demanda le livreur de glace au domestique.
« -Je souhaiterai être là, lorsque nous retrouverons leurs Altesses royales. Voyez-vous, j'ai vu ces enfants grandirent et devenir ce qu'elles sont aujourd'hui. J'ai besoin de venir avec vous. » lui répondit l'homme d'un air neutre.

Le montagnard ne pu qu'approuver cette décision. Ce majordome l'impressionnait part sa fidélité à la couronne.

Après un long moment de silence, le capitaine arriva enfin, étalant une carte maritime sur le bureau. Son air sérieux et sévère rappelait son statut de militaire. Une fois la carte installée, il y posa à différents endroits des flottes miniatures, le tout formant un cercle au centre duquel il avait dessiné une croix. Il pointa cette dernière du doigt, fixant Kristoff du regard.

« -Ceci est le lieu où les monceaux du vaisseau royal ont été retrouvé. Ces navires représentent le périmètre de recherches. Chaque flotte scrutera une partie de cet espace. Nous, nous irons au centre, pour tenter de trouver des potentiels corps et...
-Attendez » l'interrompit le montagnard, « Vous cherchez des corps ? Et les survivants, vous les oubliez ?!
-C'est que..les chances de trouver âmes qui vivent sont faibles, voir même nulle. Nous ne savons pas quand le naufrage a eu lieu, cela fait peut-être plusieurs jours en vue de la distance affichée sur la carte, et dans ce cas, il est impossible de survivre aussi longtemps dans l'océan.
-Vous oubliez la magie de la Reine. Elle a peut-être pu les sauver.

-J'y ai pensé...Mais le pêcheur ayant trouvé les débris est formel : pas une seule trace de neige, ni de glace. »

Kristoff pâlit en entendant ces mots. Il espérait du plus profond de son cœur que le capitaine avait tort.

« -Si vous le permettez, je vais reprendre ». Le montagnard hocha la tête, et lui fit signe de continuer. « Si nous ne trouvons rien, j’étendrais la zone de recherches jusqu'au Terres inconnues.
-Les Terres inconnues ?
-Sur la carte, il reste des zones d'ombres qui n'ont jamais été explorées. Le naufrage semble s'être produit non loin de ces territoires. Il est possible que des débris, ainsi que des naufragés aient été transporté par les vagues jusque là bas. Si après cela nos recherches restent vaines, alors nous ne pourrons rien faire de plus. »

Un silence de mort s'installa. Tous se regardèrent, jusqu'à ce que le capitaine ne sorte, partant démarrer le départ des flottes militaires.

***

Le grand blond s'imaginait face à la princesse, observant ses yeux pétillants de vie. Dans la poche de sa veste en grosse laine, il pouvait sentir le poids d'une petite boîte. Dans cette dernière, un trésor. Un trésor qui changeait leur vie, si toutefois la jeune femme l'acceptait.
Face à lui, Anna patientait, affichant un sourire pleins de tendresse à son compagnon. Il scruta les alentours, et voyant qu'ils étaient bel et bien seuls, il se décida à s'agenouiller, sentant sa gorge se nouer un peu plus à chaque seconde.
La princesse pâlit, semblant comprendre la situation. Ses deux joues rougissantes la rendaient encore plus craquante aux yeux du montagnard. Tout semblait se passer comme il l'avait prévu, alors d'un air décidé, il plongea sa main dans sa poche et en ressorti le petit écrin marron. Il s'apprêta alors, à lui faire sa demande officielle, celle qui ferait d'Anna sa fiancée, quand cette dernière s'effondra dans ses bras, glacée, pâle et sans vie.

« -ANNA ! »

***

« -ANNA !
-Monsieur Bjorgman ? »

Le montagnard, en sueur, s'essuya le front. Il se redressa de son siège, faisant face à Kay. Ce dernier le fixait d'une drôle de manière. Kristoff se souvint alors de son rêve, qui avait tourné au cauchemar. Rien que d'imaginer la perte de son amie le terrifiait.

« -Monsieur, nous arrivons sur les lieux..
-Des premiers constats ?
-Je crains que non, si ce n'est qu'aucun corps, ni aucun rescapés ne semblent visibles. »

     Le jeune homme se releva et sortit de la cabine du capitaine, Kay sur les talons. Il alla jusqu'au pont, où le capitaine scrutait le vaste océan de sa longue vue. Le spectacle s'offrant à eux n'avait rien de rassurant. C'était au contraire effroyable. Il ne restait rien du navire sur lequel étaient parties la Reine et la Princesse d'Arendelle. Seules de banales planches flottaient ou se fracassaient sur les rochers d'une terre située au large.
Le capitaine du navire se tourna vers Kristoff, un air sérieux et désolé sur le visage.

« -Nous devrions aller immédiatement sur les terres inconnues. Il ne sert à rien de voguer ici, il ne reste plus que les débris de la flotte. Si il y a eu des corps, alors ils ont du coulé ou se faire engloutir par les animaux de la mer. Si il y a d'éventuels survivants, je pense qu'ils se sont dirigées vers les seules terres qui paraissaient à leurs yeux.
-Je vous suit Capitaine, mais faisons vite, chaque minute compte. »

Le galion s'orienta alors vers le territoire qui leur était jusqu'ici inconnu, suivit de quelques autres flottes. Certains vaisseaux restèrent sur place, afin de récupérer le peu de débris qui restaient, et voir s'ils ne trouvaient pas d'objets qui auraient pu appartenir aux personnages royaux de leur pays.

    Arrivés suffisamment près des terres, les matelots larguèrent les canots, et tous se dépêchèrent de former des groupes et d'embarquer. A plusieurs dizaines de mètres se trouvait le continent. Des montagnes rocheuses s'élevaient au loin, couvrant d'ombre une partie du rivage. Une vaste forêt semblait s'étendre sur une grande partie du territoire, ne laissant à première vue, aucun signe de présence humaine. Plus les canots approchaient, plus la mer s'obscurcissait, pour finalement devenir noire opaque au niveau de la plage. Les hommes firent alors échouer leurs petite flotte, et une atmosphère pesante s'installa.
Le Capitaine alla trouver Kristoff, accompagné du fidèle serviteur de la couronne.

« -Mr Bjorgman, nous formerons plusieurs équipes. Je pense que nous devrions scruter la forêt avant toute chose.
-Sauf votre respect, les montagnes me semblent plus pertinentes comme zone de recherches. Avez-vous oublié où a fui la Reine après le terrible incident à Arendelle ? Cela me paraît logique qu'il en soit de même aujourd'hui.
-Si elles ont bel et bien survécu au naufrage, et qu'elles se trouvent ici, elles sont sûrement affaiblies, et monter toute cette roche est un exercice trop difficile.
-Faites comme vous le souhaitez, je pars dans les montagnes. »

Sans attendre une quelconque réponse, le montagnard partit vers les hauts sommets gris et peu accueillants.

« -Mr Bjorgman ? »

Le blond se retourna et tomba nez à nez avec Kay.

« -Qu'y a t-il ? Vous devriez rester avec le reste de l'équipage.
-Je crois comme vous que leurs Altesses Royales se soient réfugiées dans les montagnes. Laissez-moi venir avec vous.
-Non. Restez ici et fouillez la forêt avec les matelots. On ne sait jamais, si ils devaient les retrouver là-bas..Soyez-sur place.
-Bien. »

     Le serviteur se recula pour finalement rejoindre le capitaine et son équipage. Kristoff s'enfonça alors dans les failles rocheuses, d'un pas déterminé. « Il est plus que temps de ramener ces demoiselles au pays et de faire ma déclaration à Anna. ».

Passé plusieurs heures de recherches vaines, le montagnard se décida à établir un camp de fortune. Le ciel était sombre, et il ne valait mieux pas s'aventurer dans des montagnes inconnues durant la nuit. Le grand blond se dit qu'il aurait plus de chance le lendemain, et qu'il pourrait très vite rentrer avec les jeunes femmes, et retrouver Sven à Arendelle.

Aussi optimiste qu'il le lui était possible de l'être, le jeune homme s'endormit près du feu de camp, s'imaginant à nouveau demander la main de celle qui le faisait tant sourire avec ses petites manies enfantines et son caractère si attachant.

J'adore ! J'ai vraiment hâte de savoir ce qu'il s'est passé sur le bateau d'Elsa et Anna, pourquoi des personnes meurent et finissent à l'eau ? Et aussi de voir les retrouvailles qui, j'espère, auront lieu Smile

J'ai relevé une phrase (ou plutot 2). C'est juste une faute d’inattention je pense, rien de grave ^^
"-Je crois comme vous que leurs Altesses Royales se soient réfugiées dans les montagnes. Laissez-moi venir avec vous.
-Non. Restez ici et fouillez les montagnes avec les matelots"
Voila, c'est juste que Kristoff dit de ne pas le suivre dans les montagnes et de plutôt fouiller... ben les montagnes.
Hâte de lire la suite !!

Merci pour ton commentaire E&A je suis contente que tu lise et que tu te pose pleins de questions comme ça ^^

J'ai aussitôt rectifié en voyant ton commentaire. Effectivement, faute d'inattention, la fatigue surement x)

Fin de la lecture live...Dommage que tu sois partie plus tot Gelwarin tu l'as manqué
...Surtout que j'ai pris le parti de lire ça de manière très enfantine, comme une histoire qu'on lit le soir aux petits avant de s'endormir. D'ailleurs cela s'y prête très bien malgré le fait que l'atmosphère soit relativement pesante...oui on suppose la mort des donzelles quand même.

Bref c'est plutot pas mal...Une parenthèse dans la trame qui se dessinnait jusqu'alors et augmente le champ des possibles...Vu que les donzelles vont arriver à Arendelle et là pas de Kristoff, et Kristoff bah va pas les trouver
Donc ils vont tous flipper

Et j'ai raté ça ? Surprised

Bon c'est cool si tu as apprécié ^^ Et je vois que des suppositions sont déjà faites, c'est bien, ça me permet de voir ce qu'il se passe dans vos têtes Razz

Chapitre intéressant, j'ai hâte de voir ce que vont donner les recherches de Kristoff.

Juste deux choses :

Gelwarin a écrit:les matelots larguèrent les canaux

Gelwarin a écrit:Plus les canaux approchaient

Ce serait pas les canots, plutôt ? Parce que là c'est le pluriel de canal.

Gelwarin a écrit:Les hommes firent alors échouer leurs petites flottes

Une flotte, c'est un grand groupe de navires et pas une embarcation, donc soit il faut changer le mot, soit il faut le mettre au singulier (si tu parles du groupe de canots, c'est une flotte).

Pour le reste, très bon chapitre qui nous en apprend plus sur ce qui s'est passé à Arendelle depuis la disparition des soeurs.

Vivement la suite Very Happy

Snowmonster merci pour ces remarques ^^

J'avoue que pour les canaux/canots j'ai pas fais attention à l'orthographe, je vais rectifier ça de suite Wink

Ainsi que pour le coup de la flotte x)

En tout cas, contente que ça te plaise.
La suite est en cours ... Smile

Et y aura le dodo des soeurs à la fin? !

Bien entendu, ça va de soi ^^

Oh j'ai vraiment bien aimé ce début d'histoire elles sont trop mimis les deux soeurs!!!

Comme Frantzoze, j'aime bien l'idée que chaque fin de chapitre se termine par un dodo d'Anna et Elsa ensemble. Ca montre qu'elles sont désormais proches l'une de l'autre et rien ne les séparera! <3

Par contre pauvre Kristoff tout seul dans sa montagne loin de tout alors qu'elle sont reparties loin...Elles vont tirer une drole de tête quand elles vont arriver en Arendelle et pas le voir...enfin surtout la rouquine!
Et je suis la seule à trouver qu'Hodin il est un peu entreprenant avec Elsa?! Non je suis pas d'accord! Ca marche pas comme ça non mais! Il a pas intérêt de continuer où il va se transformer en glaçon!

Merci Frozen pour ta lecture et pour ton commentaire Smile

Décidément, personne n'aime Hodin Razz

Certes il a une manière d'agir un peu abusée, mais quand même, il est même pas un tout petit peu attachant ? ^^

Voici donc le chapitre 7, qui a reçu plusieurs modifications depuis la lecture live.

Oh et comme je n'écris jamais sans chanson, pour une fois je vais vous partager celle qui m'aura accompagnée pour ce chapitre. J'assimile très bien ce que j'écris aux chansons d'Enigma, donc je dirais que quasiment toutes leur chansons peuvent illustrer une scène de ma fanfiction -oui parce que moi quand j'imagine, j'imagine comme dans les films avec les musiques, les boums et les splash et les..fin voilà quoi What a Face

- Le ressenti de cette chanson fonctionne très bien avec le ressenti que j'ai avec ce début chapitre -ou du moins certaines scènes-. Après, c'est propre à chacun ^^

Chapitre 7

Voguant, tanguant sur les flots brutes et déchaînés

Sous les yeux de l'étoile bleue illuminée

L'éclatant galion aux peintures dorées tentait,

En vain contre les vagues folles de s'évader.

L'apparentée de la lune semblait se moquer

De ce navire royal goûtant à l'océan

Se débattre avec l'espoir insignifiant,

Qu'au petit matin sur la terre mettrons pieds

Ces nobles marins que la mort semblait guetter.

L'étoile bleue, elle, se débattait, et dansait,

Virevoltant pour celle qui autrefois l'admirait

Au pied de la grande et blanche fenêtre glacée,

Dans les bras de la défunte Reine au cœur exquis,

Noyée il y a des années, face à la nuit,

Sous les yeux peinées de l'étoile illuminée.

Ne voulant point répéter ce funeste tableau,

La lueur bleue invita ses sœurs à calmer

L'océan hargneux, manié par l'ombre effacée,

Qui depuis le voyage largue les hommes à l'eau.

Après une grande force de volonté,

La mer se calma, freinant les flots agités,

Laissant aux survivants un moment de répit,

Leur offrant leur unique chance de survie.

Trois jours. Trois jours que le navire d'Elredor déambulait et semait des cadavres à chaque nouveau creux que formait la houle en cette nuit tumultueuse qui n'annonçait rien de bon.

Ils n'étaient plus qu'une dizaine à bord du galion. L'équipage Arendellien gisait au fond de l'océan, et seuls le capitaine d'Elredor et cinq de ses matelots restaient présents, en plus d'Hodin, Elsa, Anna et Rodrick.

La princesse, frigorifiée et trempée, était dans les bras de sa sœur, qui elle, n'était pas plus sèche que sa cadette. Les vagues inondaient le pont, et les aspergeaient de cette eau salée qui leur démangeait les yeux.

La mer, d'un noir opaque, avait prit un aspect terrifiant, ce qui ne rassurait guère les pauvres rescapés du carnage causé par l’abîme déchaînée.

Le Roi s'était rapproché des deux sœurs, veillant qu'elles ne soient pas emportées par les flots.

« -Il faut que nous quittions le navire » cria t-il d'un air désemparé. Il tendit alors sa main aux deux jeunes femmes. « Le reste de l'équipage s'occupe de mettre les canots à la mer.

-Nous n'avons aucune chance ! » lui répliqua Elsa, aussi paniquée que l'enfant qu'elle était auparavant. « Un simple canot se fera balayer par les vagues !

-C'est la seule possibilité qui s'offre à nous. Si nous ne tentons rien, nous finirons comme votre équipage ! Nous n'avons plus rien à perdre ! Venez avec moi. »

La Reine observa sa sœur, et lu une lueur d'espoir dans ses yeux. Elle voulait donc suivre Hodin.. La jeune blonde regretta de ne pouvoir utiliser sa magie aux yeux de ce dernier et se demanda s'il n'était pas stupide de privilégier ce secret au dépens de leur vie. Elle savait qu'elle ne pouvait faire autrement que de l'écouter. Elle saisit la main du Roi, le fixant de son air inquiet. Hodin prit conscience que pour la première fois, ses protégées lui accordaient leur confiance. Il les fit se relever, et les amena jusqu'à un rempart, où les matelots se chargeaient de préparer les canots. Le souverain d'Elredor les fit monter à bord, leur emboîtant le pas, suivit de Rodrick. Le restant de l'équipage, ainsi que la capitaine, montèrent dans deux autres barques. Hodin défit alors le nœud en huit retenant la barque au galion, et laissa glisser le cordage sur la poulie tout en gardant une pression pour que le contact de l'embarcation avec la mer ne soit pas trop violent.

Les trois canots atteignirent la surface de l'océan, et il ne fallut pas moins de deux minutes pour que le premier des batelets ne se fasse engloutir par les flots, en même temps que la galion doré.

Anna s'accrochait à sa sœur du mieux qu'elle le pouvait. Tout ce qu'elles pouvaient faire, c'était d'attendre et espérer que le destin ne leur laisse une chance, aussi infime soit-elle, pour s'en sortir indemnes.

Alors que tout semblait perdu, la mer les assommant de ses violentes vagues, Rodrick tendit un bras en criant « Sauvés ! Il y a une terre au loin ! ». Tous tournèrent leur regard dans la direction que le majordome leur donnait. Le brouillard de la tempête s'évaporait à vu d’œil, offrant aux rescapés une vue sur l'aurore, dominant les plaines rocheuses d'un territoire situé à plusieurs centaines de mètres. La mer commençait à reprendre sa couleur, délaissant le noir opaque pour un ton plus clair bien plus réel et moins effrayant. Un rouleau se forma alors, ne laissant pas le temps aux naufragés de réagir, et avec force, elle s'abattit sur les deux canots, projetant les victimes à l'eau.

Lorsque Elsa remonta à la surface, sa première réaction fut de chercher sa cadette. « Anna ! ». Elle scruta autour d'elle sans voir un signe de sa sœur. Sous elle, elle sentait le poids de sa cape la menant vers le fond. Tentant de garder la tête hors de l'eau, elle sentit quelque chose la saisir par la taille et la tirer en arrière. Elle se retourna comme elle le pu et reconnu Hodin. Ce dernier passa une main dans le cou de sa protégée et lui défit l’agrafe de sa pèlerine de velours la défaisant ainsi du poids qui l'emmenait vers le fond.

« -Vous devez aller chercher Anna !

-Laissez moi d'abord vous ramener au canot.

-Non, allez la chercher, tout de suite ! »

Le Roi fit mine de ne rien entendre, et la serra plus fort contre son torse, s'assurant qu'elle ne se défasse pas de son emprise. La Reine tenta en vain de se libérer, regardant dans le même temps si sa sœur ne ferait pas son apparition. Le souverain la mena alors jusqu'à une barque retournée, et l'aida à prendre son appui. « Je vais la retrouver. En attendant, accrochez-vous ici. ». Elsa leva les yeux au ciel, trouvant la remarque du Roi quelque peu inappropriée. Elle était coincée au milieu de l'océan, et ne voyait vraiment pas où il voulait qu'elle parte. Soudain, elle sentit le canot tanguer violemment. Elle prit appui pour découvrir ce qui faisait pencher la barque, et reconnut aussitôt le visage de Rodrick. Ce dernier semblait exténué. En apercevant la souveraine, il contourna le canot pour la rejoindre et regarda autour d'eux, cherchant sûrement ceux qui manquaient à l'appel.

« -Où est votre sœur ?!

-Hodin..est parti à sa recherche. »

Un silence de mort s'imposa alors. Elsa laissa son front reposer sur le bois, ne pouvant s'empêcher d'imaginer le pire. Une multitude de flocons s'échappa du ciel malgré elle. Se rendant compte de la magie qu'elle provoquait, elle n'essaya pas de l'arrêter, tout ce qui l'importait étant sa cadette. Aussi, en vue de la situation, elle douta fortement qu'on ne s’aperçoive de quelque chose, et encore moins qu'on ne la soupçonne. Elle se concentra tout de même pour ne pas provoquer un blizzard, la tempête en mer lui ayant largement suffit.

C'est ainsi que, perdue dans ses pensées, la Reine sentit une main se poser sur son épaule et l'emporter vers l'arrière. Tournant son regard, elle vit le visage fatigué mais souriant d'Anna. Hodin la maintenait par le bras, l'empêchant ainsi de couler.

« -Anna !

-Vous profiterez de vos retrouvailles plus tard », intervint le Roi. « La mer semble se calmer. Profitons-en pour rejoindre les terres qui s'offrent à nous. »

Il pointa du doigt la plage au large, qui devait se trouver à quelques centaines de mètres. La princesse observait le souverain d'un air sévère.

« -Pardon..Êtes-vous sérieux ?

-Je le crains fort » répondit-il en souriant.

« Vous êtes conscient que nous finirons noyés avant même d'avoir atteint cette île ?

-Je le suis. Mais si vous préférez rester ici, alors je ne m'y opposerais pas. A moins que vous ayez une bonne raison de vouloir rester. Après tout, c'est si agréable d'être au beau milieu de l'océan. Bien entendu, vous voir dans vos tenues de soies mouillées vous collant à la peau est bien plus plaisant, mais je ferais comme si cela ne m'affectait guère, ce serait autrement mal vu.

-Espèce de..

-Cela suffit ! »

Elsa venait de couper court la conversation. Ces deux joues, comme celles d'Anna étaient rosées, presque rouges. Elle n'avait pu ignorer les dernières paroles du Roi. Cela la gênait, mais la mettait d'autant plus en colère, trouvant cela hautement déplacé en vue de la situation.

« -Ce n'est ni le lieu, ni le moment de vociférer des choses pareilles.

-La jolie Reine semble gênée.

-La Reine veut rentrer au pays et poser ses pieds sur la terre ferme. Vous vous dîtes être notre protecteur, alors débrouillez-vous et sortez-nous de là, où vous regretterez amèrement d'avoir croisé notre route ! »

Hodin resta d'abord bouche-bée, puis finit par rire, ne prenant apparemment pas Elsa au sérieux.

« -Et qu'allez donc vous faire ?

-Vous pourriez être surpris, mon Roi. »

La jeune femme avait prononcé ces mots d'un ton glacial et insistant, et sous ses mains, la glace s'intensifiait. S'en apercevant, Anna la saisit par un bras, et la Reine perdit son regard noir en voyant sa cadette. L'ambiance était pénible, et même Rodrick s'était fait tout petit. Hodin fixait la jeune blonde, charmé par son emportement à son égard. Il soupira et prit un air sérieux.

« -Nous ne pouvons pas rester ici indéfiniment. Si nous ne tentons rien, alors oui, nous finirons nous aussi au fond de l'océan, comme tout ceux qui nous accompagnaient.

-Seulement...Anna et moi ne savons pas nager... » Le Roi s'esclaffa aussitôt à l'entente de ces paroles.

« -S'il n'y avait que cela qui vous gênait, il fallait le dire tout de suite ! Anna, Rodrick se chargera de vous accompagner. Elsa, vous venez avec moi.

-Et vous allez nous faire croire que vous réussirez à tenir jusqu'à la terre ?

-Non, mais on peut essayer. » Il saisit deux morceaux de planches, qui devait être issue du galion, coulé quelques minutes auparavant. Il en tendit une à la Reine, et donna la seconde à la jeune rouquine. « Prenez appui là-dessus. » À peine Elsa avait-elle prit le fragment de bois qu'elle sentit un poids la tirant vers le fond. Une masse noire enveloppait ses jambes, l'empêchant de se débattre. Retenant ses cris, elle finit par se laisser couler, impuissante face à ce nouveau phénomène. Hodin plongea alors, et chercha tant bien que mal à comprendre ce qui les attaquait. Repérant la silhouette noire, il la traversa de ses mains, mais fut lui aussi empoigné par l'étrange ombre.

Rodrick et Anna fixaient la surface de l'océan, priant pour que le Roi et la Reine remontent à la surface. Finalement, les deux immergèrent, reprenant leur respiration avec difficulté.

« -Qu'est-ce que c'était ?! » lança paniquée la Princesse.

« -Je n'en ai pas la moindre idée, mais, ça nous a relâché lorsque je fus pris au piège moi-aussi. Ne traînons pas. » lui répondit Hodin.

Aussitôt, ce dernier tînt Elsa par la taille, celle-ci ne répliquant pas, encore stupéfaite de ce qui venait de se produire, et, aidés par le bout de planche, ils commencèrent leur traversée. Rodrick en fit de même avec Anna, et tout quatre espéraient être capables de tenir jusqu'à l'arrivée.

***

Le soleil eut le temps de se lever haut dans le ciel lorsque le petit groupe eut atteint la plage.

Cela faisait déjà quelques heures que les rescapés étaient arrivé sur les terres qui leur étaient inconnues. La fin d'après-midi se faisait sentir, le ciel devenant affreusement monotone. Le Roi et son majordome montaient la garde à tour de rôle, pendant que les jeunes femmes essayaient de se reposer.

Les deux sœurs s'étaient serrées l'une à l'autre, tentant tant bien que mal de vaincre le froid. L'aînée avait beau supporter le froid, les tremblotements de sa cadette ne la laissait pas indifférente, lui provoquant des frissons. Elle ressentait le froid pour la première fois de sa vie, percevant celui qui gagnait Anna, et elle frémissait de peur pour ce voyage qui n'avait été que semé d'embûches. De leur côté, Hodin et Rodrick se relayaient pour surveiller que rien ne les assaille à nouveau comme quelques heures plus tôt, cette mystérieuse île leur étant inconnue.

Le majordome allait vérifier toutes les demi-heures à la demande de son souverain, que les jeunes femmes se portaient bien. Lorsqu'il vit que la princesse tremblotait dans les bras de la Reine, il en informa aussitôt le Roi.

« -Majesté, le feu n'est pas suffisant, elles vont mourir de froid avant l'aube si nous ne trouvons pas vite une solution. Elles peinent à se réchauffer, et la Reine n'a plus rien sur les épaules.

-Hm..Prend ma place, je m'en vais voir ce que je peux faire. »

Hodin se dirigea alors vers le camp de fortune, installé en guise de source de chaleur, et constata par lui-même la détresse de ses protégées. La blonde serrait sa cadette contre elle, tout en lui frottant l'épaule avec son bras de libre. Ce qui l'étonna le plus, était que celle qui semblait avoir le plus froid était Anna, alors que quelques heures plus tôt, il avait laissé couler la cape de velours de la Reine, ce qui laissait cette dernière sans manteau pour se réchauffer.

Le souverain, après avoir retiré sa pèlerine qui eut le temps de sécher depuis leur arrivée, s'approcha d'elles dans leur dos, et entendit des murmures qu'il n'aurait su comprendre. Sûrement les deux sœurs tentaient-elles de se rassurer. Sans un mot, il s'avança vers les jeunes femmes, et leur déposa sa cape sur leur épaules, provoquant un sursaut chez la Reine. Elle tourna alors son regard vers lui, ses deux iris bleus remplis d'étonnement.

« -Que faites-vous ?! Vous ne tiendrez pas sans votre pelisse.

-Cela a peu d'importance. Un Roi se doit de protéger les damoiselles en détresses. Et vous êtes mes invitées, cela serait un sacrilège que de vous laisser mourir sous mes yeux.

-Et moi en tant que Reine je ne puis vous laisser mourir non plus.

-En tant que femme, écoutez ce que je vous dis.

-Pardon ?!

-Pour une fois dans votre vie, cessez d'objecter ce que l'on vous dit. Pensez à votre sœur, elle est glacée. Vous gardez ce manteau, un point c'est tout. »

Il se retourna sans attendre la réponse de celle qui semblait apprécier lui tenir tête, et il rejoignit le majordome. Il marmonna pour lui-même « Non mais quelle tête de mule, je vous jure... ». Rodrick le regardait arriver, et ne pu s'empêcher de sourire.

« -Cela semble plaire à sa Majesté. » Hodin le regarda, étonné, puis secoua la tête en soupirant.

« -Tu sais aussi bien que moi que je suis incapable d'être un bon Roi, alors, un prétendant, n'en parlons pas. Si je pouvais au moins les ramener dans leur pays saines et sauves, ce serait un bon point, mais tel que c'est partie, je crains ne devoir faillir à mon rôle.

-Si sa Majesté cessait d'être aussi pessimiste, alors je suis certain qu'elle prouvera sa valeur auprès de ces jeunes femmes, ainsi qu'auprès de tout un peuple.

-Tu as peut-être raison. En attendant, nous devons jouer les preux chevaliers. Elles ne semblent pas très dégourdies dans ce milieu inconnu.

-Je serais vous, je ne parlerai pas si vite, Altesse. Ce sont des personnes auxquelles on s'attend le moins qui nous étonnent le plus. Et puis, souvenez-vous avec quel impassibilité la Reine Elsa a réagi alors que nous étions encore à la mer. Je pense qu'elles sont plus débrouillardes que ce que l'on pense, mais qu'elles nous cachent quelque chose. Je tiens à vous rappeler, si vous le permettez, qu'elles ont tenté de vous cacher leur identité alors que vous les aviez sauvées.

-Elles étaient apeurées, et se trouvaient dans un lieu qu'elles ne connaissaient pas. Je comprend leurs agissements.

-Qu’avaient-elles à craindre ? Vous leur aviez dit que vous étiez Roi. Elles sont de sang royal elles aussi, elles auraient du se sentir en sécurité entre vos murs, car en tant que Roi, vous avez un rôle à tenir.

-Tu n'as pas tort..Quoi qu'il en soit, pour l'instant, le froid les fragilise. Je me base sur ce que je vois, et là, elles sont faibles. Rodrick, reste là et continus de veiller sur nos protégées. Je vais faire un tour, et voir dans quel lieu nous sommes tombés. Si je pouvais trouver de l'eau et de quoi manger, ce serait bien. En mon absence, tu es responsables des deux demoiselles que voilà.

« -Bien, votre Majesté ».

Le majordome fit une petite courbette, et le Roi s'éloigna en direction des montagnes rocheuses.

***

« -Elsa... » chuchota la princesse.

« -Chut, essais de dormir.

-Je ne peux pas, il fait trop froid.

-Enveloppe toi dans la cape que Hodin a donné.

-Et toi ? Non, il en est hors de question.

-Anna..Si cela peut te rassurer, je ne frissonne pas de froid. Je crains pour la suite. Toute cette histoire est insensée.. Allez, prend cette cape, ordre de la Reine. »

Sans lui demander son avis, Elsa recouvra sa sœur avec la couverture et elle se serra à elle. La jeune blonde espérait qu'au lendemain, ils trouveraient un moyen de rentrer, mais elle savait que ses espérances étaient de l'ordre du rêve. Elle repensa alors au Roi, qui avait fait preuve d'une grande bienveillance à leur égard. Passant une dernière fois sa main dans les cheveux de sa sœur, elle se releva et partit trouver Hodin. Elle tomba alors sur Rodrick, qui guettait les alentours.

« -Où est passé sa Majesté ?

-Elle cherche de quoi boire et manger. Je peux lui dire d'aller vous voir, à son retour.

-Ce n'est pas la peine. Merci Rodrick. »

La Reine fit demi-tour, retournant sur ses pas, et, dans sa lancée, elle fut retenue par le bras. Se retournant, elle reconnu aussitôt Hodin.

« -Vous désiriez me voir, Elsa ?» La jeune femme fut d'abord surprise de le voir les mains vides, le majordome lui ayant expliqué qu'il était partit quérir des provisions. Puis elle tiqua sur la manière dont il l'avait appelée.

« -Je ne vous permet pas de m'appeler comme ça.

-Ne croyez-vous qu'en de pareilles circonstances nous pouvons mettre les convenances de côté ?

-..Non, cette situation ne change rien. »

Le Roi parut déçu, mais garda son sourire, tachant de faire bonne figure.

« -Bien. Alors, je vais vous laisser. Nous allons tous mourir de faim si je ne trouve rien à manger. JE vais donc vite me mettre en quête de nourriture.

-Attendez ! Je..Je tenais à vous remercier, pour ce que vous aviez fait aujourd'hui. Enfin, depuis notre sauvetage, à ma sœur et moi, je devrais dire. Vous êtes maladroit, mais au fond vous agissez selon ce que vous dicte votre cœur. Et je vous en serais infiniment reconnaissante.

-Je n'agis pas comme cela avec tout le monde voyez-vous. Mais, je dois vous avouer que ce fut un réel plaisir que de vous venir en aide. »

Le Roi fixait les iris azurs d'Elsa, et cette dernière pu voir à son tour les yeux turquoises de son bienfaiteur. Des paillettes argentées semblaient les habiter, rendant au regard du jeune homme un côté presque ensorcelant. La Reine baissa alors ses prunelles au sol, sentant ses joues prendre une couleur rosée. Hodin détourna lui aussi sa vision, comprenant la gêne de sa protégée. Cette dernière recula alors de quelques pas, et le souverain s'empressa de lui saisir une main. Il eut alors un air surpris sur le visage.

« -Mais vous êtes gelée !

-Pas tant que ça, je vous assure.. » Elsa retira sa main. Elle n'avait pas si froid que cela, seulement l'émotion avait pris le dessus, et de minuscules flocons s'étaient formés au creux de sa main.

« -Je..Je vais rejoindre Anna. Je dois vérifier qu'elle va bien. »

La Reine ne perdit pas une seconde et partit sans attendre Hodin, vers le feu de camp où était allongée sa cadette. Cette dernière se retourna à l'entente de son aînée.

« -Où étais-tu passée ? Tu es partie sans prévenir.

-Je suis allée voir Hodin pour savoir s'il avait une idée de l'endroit où nous nous trouvons.

-Oh..Et..il n'y a rien d'autre ? » Elsa soupira. Sa sœur lisait en elle comme dans un livre ouvert, s'en était accablant. Elle ne pouvait décidément rien lui cacher, même ce qu'elle souhaitait garder pour elle seule.

« -Non, il n'y a rien. » lui répondit-elle d'un ton las.

« -Fais moi signe lorsque tu voudras en parler. »

Anna souriait, malgré le froid qui la gagnait. Elle retrouvait son éternel optimiste, pour le plus grand bonheur de la Reine. Elsa s'approcha de la rouquine, et s'allongea à ses côtés, la serrant contre elle et lui remettant la pelisse comme il faut. Sur son air doux et affectueux, elle lui murmurait à l'oreille les paroles de la berceuse que lui chantait autrefois leur mère.

« -Dormons à présent..nous devons être prêtent lorsque l'aube sera là. Les journées sont pénibles depuis notre départ d'Arendelle, et je ne crois pas que cela soit de tout repos demain.

-Oui..mais j'ai comme l'impression qu'il se passera de choses nouvelles. Notamment pour toi, ma très chère sœur.

-Cesse donc de dire des choses pareilles. Notre seul but pour l'instant, et comme toujours, est de rentrer à la maison, ensemble. »

Les deux sœurs ne dirent plus un mot, le sommeil les emportant. Sous le regard bienveillant de Hodin, qui passa inaperçu jusqu'ici, elles s'endormirent, l'aînée étreignant la Princesse.

Peu de temps après que la fatigue ne les emporte, l'ombre qui les avait agressés apparut au ras du feu. Sa forme humaine se transforma en une masse noire, et elle fondit sur les flammes, l'éteignant en une fraction de secondes. Les quatre compères étant soit au pays des rêves, soit occupés à la garde ou à la chasse, personne ne remarqua que la source de chaleur venait d'être détruite.

Les jeunes femmes sommeillaient à poing fermé, leurs songes les gardant bien loin de la réalité. L'ombre reprit alors la forme d'une silhouette humaine, et se pencha sur les sœurs, un sourire sur le visage en découvrant leur air si serein sur leur petit minois angélique. Une vapeur noire jaillit alors de l'ombre, s'infiltrant sous les paupières des deux jeunes femmes. Ces dernières perdirent aussitôt leur mine paisible, laissant place à un air apeuré. L'ombre disparut, les rêves avec elle, laissant les sœurs aux bons soins des cauchemars durant leur sommeil.

HAA mais c'est horrible ! Quasiment tout l'équipage est mort, ils ne sont plus que 4 !
Hodin n'est peut-être pas si méchant que ça au final, moi qui le prenait pour un manipulateur ~~et quelque peu pervers.~~
J'avoue que je me pose des questions : C'est quoi cette ombre ? Qu'est-ce qu'elle veut au 2 sœurs ? Vont-elles rentrer saines et sauves ? Que va-t-il se passer entre Hodin et Elsa ? Vont-ils tous survivre ? L'ombre sera-t-elle vaincue ? Et pleins d'autres !
Vivement la suite !

Bon alors j'ai déja dit beaucoup de ce que je pensais pendant la lecture en avant première....Je me souviens de la tête que tu faisais, flippée de voir que j'avais plus d'une page de prise de notes sur ton chapitre.

Bon il y a de très belles choses et petit à petit l'écriture évolue et ça devient plus dur de voir le style "enfant" dont j'aime à parler ici pour basculer dans du thriller aventurier agréable à lire.

Bon une petite faiblesse sur la gestion du temps qu'il faudra corriger surtout si tu approfondis le thriller...moins dérangeant si on est dans de l'aventure Wink

Bon et bien sur la signature Gelwariniènne du dodo des soeurs à la fin Very Happy

Mais j'ai corrigé pourtant éè du moins, ce que j'ai pu, donc j'espère que maintenant tout est plus cohérent quand au temps. J'ai bien suivis toutes les notes que j'ai prises quand à tes remarques ^^

Et oui, le dodo des princesses, je crois qu'on peut plus y échapper maintenant aux fins de chapitres.

Chapitre 8

Au pied du trône rocheux de son maître, l'ombre attendait. Jusqu'à présent elle n'avait jamais faillit à ses missions, si ce n'est qu'elle demeurait incapable de venir à bout des deux Arendelliennes.
Le seigneur sous la montagne, Aeglos, tapotait ses doigts sur ses accoudoirs, d'un air embarrassé et insatisfait.

« -Daeron...ne t'avais-je pas demandé de nous débarrasser de ces deux intruses ? Elles sont toutes deux sur mon passage, et je ne puis rien faire tant qu'elles seront en vie. Je t'ai laissé plusieurs chances, et ce n'est pas dans ton habitude de faillir à tes missions. » L'ombre sifflait, produisait un son insupportable en guise de réponse. Elle prit la forme d'une silhouette humaine et s'agenouilla au pied de son roi.
« -Comment ça Hodin te barre la route ? Que vient-il faire là celui-ci ?.. Quand aux femmes qui l'accompagnent...débrouilles toi pour qu'elles meurent. » Un nouveau sifflement sortit de la bouche du serviteur, hésitant. Il se reculait au fur et à mesure qu'il répondait. Donnant un grand coup sur ses accoudoirs, Aeglos se releva de son trône et s'avança vers Daeron.
« -Si cet idiot de Roi d'Elredor continu de les aider, alors éloigne-le. Trouve un moyen de les disperser, et élimine les sœurs une à une. Maintenant, pars. Si tu échoues encore une fois, je me déplacerais moi-même, et sois sûr que je n'épargnerais personne, pas même le Roi, est-ce clair ? »

Daeron s'inclina et reprit une forme vague pour finalement s'évaporer à travers la roche en un sifflement aigu.

***

          Le vent matinal s'était levé, rendant les passages montagneux plus difficiles d'accès. Au sommet d'un petit mont, Kristoff tentait de trouver le moindre petit signe de vie sur ces terres qu'il ne connaissait pas. Au pied du mont, il aperçut un peu de fumée, ce qui lui laissa croire qu'un camp était établi. Reprenant sa marche, il se dirigea vers ces vapeurs grises qui obscurcissaient le ciel.
La descente prit plusieurs heures, et le soleil se faisait plus insistant. Le montagnard sentait son estomac se crisper sous l'effet de la faim. Il continua malgré tout sa descente, jusqu'à arriver dans une forêt aux arbres immenses. Les troncs étaient si hauts que les feuillages semblaient peupler l'espace azur au dessus de l'homme.
Kristoff dépassa quelques êtres de la forêt et découvrit un petit village de fortune. Les simples cabanes de bois à moitié consumées faisaient peines à voir. Il croisa quelques personnes habillées de peaux de bête, armées d'arcs et d'épées. Le montagnard remarqua alors une sorte de muraille en bois et en pierre, ce qui ressemblait à des remparts dans un état déplorable. Il était tellement subjugué par ce qui s'offrait à ses yeux qu'il ne vit pas qu'un homme s'avança vers lui.

« -Qui êtes-vous ? Et que faites-vous ici ? » Kristoff le regarda de la tête au pied, ne faisant d'abord pas attention à ce qu'il venait de lui demander. L'homme devait avoir un peu moins de trente ans, et ses cheveux bruns étaient tressés dans son dos, tout comme son bouc sur son menton. Ses yeux d'un vert émeraude semblaient tantôt éclaircis tantôt si foncés qu'on ne pouvait distinguer la pupille de l'iris.
« -Alors ? Allez-vous répondre ? » le relança le villageois.
« -Oui, oui. Mon nom est Kristoff, je viens du royaume d'Arendelle, et je suis à la recherche de deux jeunes femmes qui ont disparu lors d'un naufrage. Nous supposons qu'elles aient pu atteindre vos terres, leur navire ayant coulé non loin d'ici.
- « Nous » ? Combien êtes-vous ?
- Plusieurs dizaines. Mais seul un petit groupe d'homme ont mis pied sur les plages derrière la montagne. Ils sont restés là-bas, cherchant dans la forêt. Je suis le seul à être de ce côté de la montagne.
-Bien, nous n'avons pas besoin de plus d'inconnus. Nous avons assez à nous occuper comme ça.
-Vous n'aurez pas de problème pour ça, ils ne compte pas venir ici...Et pour les deux jeunes femmes que je recherche, ne les avez-vous pas vu ?
-A quoi elles ressemblent, vos gentes dames ? Parce que vous savez, ici, on en voit tout les jours.
-Et bien..l'une a les cheveux roux, des yeux verts d'eau et est vêtue d'une robe verte avec sur son bustier des armoiries royales représentant des crocus. Celle qui l'accompagne est blonde, d'un blond très clair, avec des yeux d'un bleu plus clair que la première. Elle porte une robe bleue avec les même armoiries sur son bustier, ainsi qu'un voile raccroché dans son dos.
-Houla mon bon ami, si nous avions vu des femmes dans de tels vêtements vous en auriez déjà entendu parler à l'autre bout du pays. Je suis désolé de ne pouvoir vous aider. Peut-être pourriez-vous trouver plus d'aide au château ?
-Au château ?
-Oui, derrière ces remparts se tient la maison du Roi. Mais que vous soyez prévenu, le Roi n'est pas ici pour le moment, et nous ne savons pas quand il rentrera. Le Royaume est régi par son conseiller.
-Excusez moi mais..qu'est-il arrivé à votre village ? Les maisons sont..complètement détruites.
-Oh, ça. Le résultat de la dernière guerre menée par notre souverain. Pas la première, ni sûrement la dernière. Vous devez connaître ça vous aussi, dans votre pays. D'ailleurs, où est-ce, Arendelle ? Je n'ai jamais entendu parler de ce territoire.
-Je crois que nos royaumes sont séparés par l'océan, d'où le fait que vous ne connaissiez pas.
-Je vois..Et bien, je vous souhaite bonne chance, Kristoff d'Arendelle, et espère que vous retrouverez vos deux jeunes femmes.
-Merci..à qui dois-je mes remerciements ?
-Kassam, mon ami.
-Alors merci Kassam, et peut-être nous reverrons-nous dans un futur proche ?
-Qui sait. »

Kristoff se tourna vers les remparts et avança d'un pas déterminé, espérant trouver des informations quand aux deux sœurs. Puis, tiltant qu'il lui manquait un renseignement, il se stoppa et se retourna vers Kassam déjà à une bonne dizaine de mètres de lui.

« -Kassam ! » Ce dernier pivota des talons faisant face au montagnard.
« -Qu'y a t-il, ami de l'autre côté de l'océan ?
-Où sommes-nous ?
-Oh, ça. Vous êtes à Elredor, le royaume du Roi Hodin !
-Merci Kassam ! » L'elredorien hocha la tête et reprit sa route, s'éloignant du grand blond.

Kristoff eut beau chercher, il n'avait jamais entendu parler de ce pays. Il continua sa marche en direction de la muraille, poursuivant sa quête pour retrouver sa belle et la Reine d'Arendelle.

          Arrivé aux portes du château, Kristoff avait aussitôt demandé à voir le régent du royaume. Celui-ci était arrivé quelques minutes plus tard, laissant le temps au montagnard de se présenter et d'expliquer sa situation. Ayant des réponses à ses questions, le régent fit entrer le grand blond dans une petite salle du palais.

« -Je crois avoir une bonne nouvelle pour vous, voyageur d'Arendelle. Mais je crains que celle-ci ne se transforme en mauvaise.
-Dîtes moi ce que vous savez. La vie de deux jeunes femmes ainsi que tout un équipage en dépendent.
-Notre Roi..est revenu d'une excursion en mer il y a quelque jours, avec plusieurs dizaines de naufragés, dont deux jeunes femmes. Ces dernières étaient sœurs, si je me souviens bien, et l'aînée portait une petite couronne dorée. Bien qu'il était évident qu'elle soit reine, le Roi Hodin a refusé de nous dire de quel pays ces jeunes femmes provenaient. Il y a trois jours, notre souverain est parti avec ses deux protégées, comme on les appelait, ainsi que tout l'équipage qui les accompagnait. Il avait espoir de les ramener chez elles saines et sauves. Je suis navré, vous les avez manquées de peu...
-Je...Et leur santé ? Comment allaient-elles ?
-Je n'en sais pas beaucoup plus vous savez. C'est le genre d'information que le Roi ne partage qu'avec son fidèle serviteur. Mais..pour les avoir croisées une fois dans les couloirs du château, je peux vous affirmer qu'elles me paraissaient en très bonne santé.
-C'est tout ce qui compte..Je vous remercie pour ces informations. Au moins je sais à présent quelles sont en vie. »

Le montagnard se retourna, ne montrant pas sa déception de ne pas avoir pu retrouver sa princesse aussi tôt qu'il l'aurait voulu. Il soupira, et prit la direction de la sortie. Le régent le rappela alors, avant qu'il n'atteigne le seuil de la pièce.

« -Les couturières ayant préparé une tenue expressément pour le voyage des deux jeunes femmes, les robes qu'elles portaient à leur arrivée sont restées ici. Peut-être..voudriez-vous les rapporter et les leur rendre vous-même lorsque vous les retrouverez ?
-C'est une très belle intention, merci. »

L'elredorien tapa dans ses mains et des serviteurs partirent chercher les biens des Arendelliennes. Pendant ce temps, le régent empoigna le bras de Kristoff et approcha son visage du sien.

« -Lorsque vous les retrouverez, méfiez-vous de ceux qui les accompagnent. Si vous tenez à elles, alors ne restez pas avec leur bienfaiteur. Dépêchez-vous de repartir avec vos protégées dans votre pays, sitôt ces dernières retrouvées.
-Que voulez-vous dire ? S'il tente de les ramener à Arendelle, il doit avoir un bon fond.
-Notre Roi n'est pas une mauvaise personne, mais à de nombreuses reprises il a commis des fautes. Je vous souhaites que les deux jeunes femmes que vous recherchez n'en soient pas victimes.
-Ne craignez-vous pas pour votre vie, pour parlez ainsi de votre souverain ?
-Oh, non. Les elredoriens sont aujourd'hui bien conscients de ce que les erreurs d'Hodin peuvent commettre. Lorsqu'il n'est pas là, nous pouvons parlez librement de nos souffrances que nous lui devons. Seulement, en sa présence nous nous taisons, car nous savons qu'il tente d'expier ses fautes. »

Leur conversation fut vite coupée, les serviteurs revenant, une pile de tissus sur les bras. Kristoff soupira

« -J'avais oublié que leur tenues prenaient autant de place.. » Le régent eut un léger sourire à l'entente de ces mots.
« -Nous pouvons autrement les garder, mais il vous faut être sûr de repasser par ici. » Le montagnard regarda longuement les robes que tenaient les domestique, et finalement, il hocha la tête.
« -Non, gardez-les. Tant pis si je ne repasse pas les chercher. Je ne peux m'encombrer de tout ça, et si elles avaient réellement voulu les garder, elles les auraient prises avec elles lors de leur départ.
-Comme vous le souhaitez. »

Les domestiques repartirent, et Kristoff ne pu s'empêcher de les regarder s'éloigner, fixant le tissu vert.

« -Je vous souhaites toute la chance possible, Kristoff d'Arendelle.
-Je vous remercie. J'espère pour vous et Elredor, que vous réussirez à reconstruire le village.
-Ne vous en faites pas pour nous, les elredoriens en ont vu d'autres. »

Le grand blond s'éloigna alors, et, sorti du château, revint sur ses pas en direction de la montagne. Il lui fallait à présent retrouver le petit groupe de recherches s'aventurant dans la forêt et leur dire de rentrer à Arendelle.
Sur le chemin, il repensa à ce que le régent lui avait dit. Si ce Roi Hodin était vraiment dangereux pour Anna et Elsa, il lui fallait les retrouver au plus vite. Seulement, toute cette histoire le chiffonnait. Rentrer à Arendelle et retrouver les jeunes femmes semblait être une fin idéale pour cette mauvaise aventure. Mais, cela paraissait trop simple et trop beau pour être vrai. Quelque chose clochait, Kristoff en était sûr, et son inquiétude ne s'estompa pas, même s'il avait à présent la certitude que les jeunes Arendelliennes avaient survécu au naufrage.
Arrivé au pied de la montagne, le grand blond vit une silhouette qu'il reconnu aussitôt « Kassam ?! ». L'intéressé se retourna, et reconnaissant l'arendellien, il se rapprocha.

« -Tiens, mon ami. Vous repartez déjà ?
-J'ai eu les informations qu'il me fallait. Je dois rentrer dans mon pays à présent.
-Vous ne recherchez plus les deux jeunes femmes disparues ?
-Si, si. Le régent de votre pays m'a apprit que votre Roi les ramenait en ce moment même à Arendelle.
-Comment est-ce possible ? Personne ici ne connaît ce royaume.
-...Je suppose qu'il y avait des cartes dans la bibliothèque royal.
-Je serais à votre place, je ne perdrais pas de temps, ou les demoiselles risquent d'être bien pâles lors de vos retrouvailles. » Kristoff tiqua. Cette dernière phrase lui faisait froid dans le dos.
« -Que voulez-vous dire ?
-Oh, ça. Vous savez, à Elredor la mort vient bien plus tôt que ce que l'on pense, et de manière inattendue. Méfiez-vous de la pénombre, ne la laissez jamais atteindre les personnes auxquelles vous tenez.
-Je ne comprend rien à ce que vous dîtes.
-Ce n'est peut-être pas plus mal. Vous devriez partir maintenant, il ne faut pas faire attendre les gentes dames. »

L'elredorien plongea sa main dans sa grande sacoche en peau de bête, et finit par en sortir un poisson. Il le tendit alors à Kristoff, qui le regardait d'un air ébahi.

« -Allez vah. J'ai bien entendu votre estomac tout à l'heure. Avant de reprendre la mer, vous devriez peut-être manger, ou sinon vous ne tiendrez pas la traversée.
-Mais je n'ai rien à vous offrir en échange.
-Je ne vous ai rien demandé non plus. » L'arendellien saisit le présent que lui faisait l'homme brun, et hocha la tête en guise de remerciement.
« -J'espère vous revoir un jour. Peut-être viendriez-vous un jour à Arendelle ?
-Oh, ça, j'en doute fort mon ami. J'en ai jusqu'à la fin de ma vie à reconstruire tout ce que nous avons perdu. Mais, nous nous reverrons sûrement dans un autre monde. Au revoir, et prenez soin de vos demoiselles lorsque vous les aurez retrouvées.
-Ne vous en faites pas pour ça. Au revoir, Kassam d'Elredor. »

L'homme brun s'en alla, laissant Kristoff à nouveau seul. Ce dernier ne pu s'empêcher de penser que ce nouvel ami était bien étrange dans sa façon de parler. Après un temps de réflexion, le montagnard commença l'ascension de la montagne.

          La journée parut interminable à l'arendellien. Heureusement pour lui, le vent ne se faisait pas aussi violent que lors de son premier passage sur la montagne. Le soleil commençait déjà à se coucher quand Kristoff arriva de l'autre côté du mont. La forêt qui s'étendait devant lui lui paraissait immense, si bien qu'il fut découragé à l'idée de devoir retrouver le groupe de recherches mené par le dirigeant des navires.
Il se décida finalement à établir un camp, pensant retrouver l'équipage le lendemain au matin. Après que le feu eut bien pris, il fit cuire le présent de Kassam, bien heureux d'avoir de quoi se nourrir.
Rassasié, Kristoff s'allongea sur le dos, contemplant les étoiles. Anna lui manquait, mais Sven aussi. Son fidèle renne l'avait toujours accompagné, qu'importe la situation, et le montagnard regrettait de ne pas l'avoir emmené avec lui. Il se dit qu'une fois rentré à Arendelle, tout rentrerait dans l'ordre ; il retrouverait celle qu'il aime, son meilleur ami, et la vie reprendra comme si rien ne s'était jamais passé. Bien entendu il ne perdait pas l'idée qu'il avait en tête, de demander la princesse en mariage, bien que l'avis d'Elsa le préoccupait quelque peu. Dans ses pensées, s'imaginant l'avenir comme il souhaitait qu'il se présente, Kristoff ferma les yeux, pour enfin, au bout de quelques minutes, s'endormir, rêvant de sa précieuse Anna.

Il n'y a pas le "dodo des sœurs " à la fin ! Il y en a un qui ne va pas être content Razz

Alors comme ça l'ombre obéit à une mission et ne veut pas tuer les sœurs seulement parce qu'il en a envie, maintenant je me demande qui est ce Aeglos Suspect

Pauvre Kristoff qui rate Anna de peu, j'espère qu'ils se retrouveront !!!!
Vivement la suite !

Wow ça se complique tout ca

Dim 04 Jan 2015, 17:06

Ayant fini ce maudit chapitre que j'ai mis plus de 3-4 mois à rédiger, je me suis dit que je pouvais souffler un moment et m'attaquer aux autres fan-fictions dont la tienne. Mais Frantzoze et Ansa me réclamant des lectures live de tes sorties, j'avais commencé à lire ta fiction à partir du chapitre 6 X). Et pour tout te dire, même si je n'avais pas pris connaissance du début, j'ai beaucoup apprécié ton univers, les nouveaux personnages, coup de cœur pour le Roi Hodin !

J'ai donc lu le reste d'une traite, et franchement c'est GENIAL !!!!! Déjà si je prend ma fiction, celle d'Ansa et Frantzoze ou encore celle de Yokill2B ( ne t'inquiète pas je m'attaquerais aussi à ta fiction X) ), je constate que nos héros ne sont pas allés au-delà d'Arendelle dans leur périple ( je parle bien de l'intrigue principal hein ), le fait qu'on change un peu de paysage est super sympas, ça apporte une petite fraîcheur, un vraie récit d'aventure.

Le moment qui m'a le plus fait frissonné pour l'instant, est celui où Hodin étreint Elsa et qu'elle se met à un verser un larme tellement elle en fut effrayée. C'est pas un gros passage mais je l'ai adoré, j'en ai ressenti une telle intensité.

Je suis vraiment impatiente de la suite En adoration

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