[Fan fiction] L'hiver ne finit jamais ...

J'ai lu et j'adore.
Tout comme Frozen girl, je n'imagine pas un monde sans Elsa. Ho que non
Sadique ! Laisse Elsa tranquille
J'aime bien ton style d'écriture, vivement la suite !

Merci !
Sadique et j'assume
La suite ... je suis en plein dans le chapitre 2 !

J'ai hâte de lire la suite j'adore franchement^^

Bien j'ai vu ce chapitre.

Je commence comme d'habitude par les faiblesses.
Tu as un gros soucis de relecture, sur ce chapitre tu as tout de même pas mal de fautes de grammaire et de conjugaison (les terminaisons de l'imparfait sont à revoir -ais; -ais; -ait ...)
Attention également tu accordes parfois des participes passé avec avoir ou oublie d'accorder quand c'est avec le verbe être.
Des fautes d'accords entre sujet-verbe et les compléments.
Une relecture attentive te les fera gommer.
C'est la le point qui fache dans ce chapitre.
Enfin attention à la concordance des temps. J'ai vu que tu tentais désormais de bien dissocier imparfait et passé simple c'est très bien mais attention, tu écris au passé alors il ne faut pas mettre de présent (bon dans les dialogues si, mais pas dans la narration)
Sinon au niveau lexical peu ou pas de fautes et la syntaxe est bonne donc pour ça c'est très bon.

Tu t'essaies à l'utilisation de l'ellipse avec les étoiles. Oui. Disons que les étoiles, c'est plutôt quand tu changes de narrateur dans un même chapitre.
Exemple, tu racontes la vie d'Elsa comme tu fais et la pouf les étoiles et tu enchaînes par "pendant ce temps dans la montagne l'ombre..."
Les étoiles voilà sont plutôt (mais ça n'est pas une vérité générale) là pour pouvoir avoir deux déroulements de front.
La c'est surtout ta première étoile qui ma un peu gêné. Car au final c'est vraiment très court comme ellipse. Ca donne l'impression d'un film que l'on aurait coupé brutalement sans avoir fait une transition en fondu
Je pense que tu aurais pu pour ce cas t'en passer avec l'utilisation du style indirect: "Je dévisageais les hommes qui m'accompagnaient alors qu'ils semblaient inquiets pour moi BLABLABLA....Finalement ils m'obéirent sans plus de discussion me laissant seule avec mes pensées et mon cheval que je remontais..." et pouf tes étoiles sont remplacées.
Disons qu'elles auraient été valables si tu avais fait passé vraiment plusieurs heures, là c'est quoi...3minutes peut être?

Bon ce sont la les points qui sont à travailler pour la suite.

Bon je vois que tu maîtrises mieux désormais l'apport du style indirect dans le dialogue pour en même temps décrire l'attitude des personnages, c'est très bien
Ca va encore un chouilla vite avec la première ellipse mais c'est bien mieux et le reste du texte est très bien huilé ça va tout seul, ni trop lent ni trop rapide nickel!

Bon on retrouve aussi les points positifs du début. La lecture demeure très agréable malgré le changement de longueur, chapeau c'est pas toujours simple. C'est un style très leger, très agréable à lire (bon la comparaison avec les flocons de neiges qui tombent par rapport aux pensées d'Elsa est un peu maladroite mais c'est pas bien méchant, et ça m'a du coup fait sourire surtout). On a envie de lire cette histoire, tu arrives à nous la rendre interessante, à nous faire nous interesser aux personnages tout en cernant déja un peu Elsa et sa complexité.

Le coup de l'ombre et Anna qui traverse Elsa tel un fantôme j'ai failli dire "plagiait" par rapport à Ansa qui vient de publier son chapitre mais voyant ta date de publication je ne dis rien

Point de vue scénaristique c'est très joliment trouvé, on a un élément perturbateur, on est dans cette histoire, le fossée entre les deux soeurs qui est bien existant même si chacune ne veut pas le voir est bien ressenti par le lecteur et on comprend que cela va vite poser soucis.
Bref, les promesses du début se confirment mis à part le bémol de la relecture
Mais pour l'heure les espoirs placés par la Ansa&Frantzoze's stories ne sont pour l'heure pas décus!

Merci Shadow !

Merci Frantzoze d'avoir pris le temps de lire ce chapitre et d'en faire une critique.  
Alors, je vais essayer de reprendre et de retravailler les points que tu as évoqués (quitte à éditer mon chapitre).
La relecture d'abord : effectivement, j'ai du mal avec cela. Pourtant crois moi je me suis relue (jusqu'à être écœurée de relire toujours la même chose), mais apparemment pas assez attentivement. Ça ne m'étonne pas plus que ça venant de moi !
Oui j'ai du mal avec la conjugaison, la grammaire. Je vais sûrement demander de l'aide sur le topic qui sert à ça !
Les ellipses : c'est la première fois que j'utilise ce genre de procédé, n'ayant pas envie de décrire certaines scènes. C'était donc nouveau pour moi et effectivement j'en ai peut-être mis là ou il ne fallait pas; je vais retravailler ces passages du chapitre (et vais aussi changer le signe indiquant une ellipse).
Sinon, merci pour les compliments (j'ai effectivement pas mal travaillé le style indirect).
Comme tu dis, pas de plagiat contre Ansa, j'ai été preum's pour poster mon chapitre !
Et tant mieux si je n'ai pas déçue les espoirs de la Ansa&Frantzoze's stories, j'espère que ça continuera ainsi !
Bon bref, j'ai pris en compte tes remarques et je vais essayer de m'améliorer ! ^^

Oh et une dernière chose : dites-moi si vous pensez que j'ai réussi à cerner à peu près le personnage d'Elsa, car -déjà que ce personnage est très complexe- être une enfant ne facilite pas les choses afin de cerner les pensées d'un personnage adulte !

Tu veux connaitre le secret d'un auteur pour cerner un personnage?

Spoiler:

Voici enfin le chapitre 2 ! Mais tout d'abord, je dois vous prévenir : je n'ai pas fait relire ce texte à SnowMonster (à qui je dois une reconnaissance éternelle  par ailleurs ) et n'ai moi même fait qu'une relecture partielle. Ce texte doit être TRUFFE de fautes d'orthographes, si bien que je conseille à ceux (je ne vise personne, suivez mon regard ) qui les ont en horreur de repasser quand j'aurai édité ce message, supprimé ces nombreuses fautes d’inattention. Non, vous voulez le lire quand même ? Très bien, à vos risques et périls ...
Bref, j'attend vos commentaires ! Personnellement j'ai trouvé ce chapitre plus lent et ennuyeux, mais c'est nécessaire afin de bien placer la situation, la mentalité des personnages, ainsi que pour en faire rentrer des nouveaux !
Assez de bla-bla, je vous laisse découvrir !

Chapitre 2 :

Etre comme maman. Rester droite et imposante, incliner sa tête en souriant. Puis souffler un coup. Et c’est reparti ! Etre comme maman. Paraître sage et sereine. Saluer et …

-Elsa ! me glissa ma sœur. Tu peux te détendre, tu sais : c’est une FÊTE.

Je me risquai à esquisser un sourire. C’est vrai que ma sœur était on ne peut plus détendue !  Et que je fais des petits coucous au gens, et que je souris, et que je dévore des yeux mon montagnard !

Mais malheureusement, je ne pouvais pas être aussi détendue que je l’aurai souhaité. D'une part, je suis chargée d’entretenir nos relations commerciales avec de nombreux pays, qui se sont quelque peu « rafraîchies », sans mauvais jeu de mots, depuis l’affaire de cet été. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a ces « rêves », si je pouvais appeler ça comme ça, qui revenaient me hanter. Est-ce que le monde serait mieux sans moi ? Est-ce que je risque de provoquer un nouvel hiver ? Est-ce que …

-Votre Majesté, le roi et la reine de Silviatide. annonça Kay, me sortant de mes rêveries.

J’inclinai la tête distraitement, tandis que ceux-ci débitèrent les politesses habituelles. Je jetai un œil à ma sœur : celle-ci trépignait, visiblement plus qu’impatiente de pouvoir commencer à danser.

-Tiens bon Anna, lui soufflai-je discrètement alors que le roi et sa femme repartaient. Plus que quelques invités et le bal sera officiellement ouvert !

Ma sœur soupira.

-Je sais Elsa. Mais j’en ai tellement marre de rester debout devant ce trône à attendre que tous les invités défilent devant nous ! D’autant plus qu’il y a des choses beaucoup plus … « réjouissantes » que je pourrais faire … glissa ma cadette en coulant un regard vers Kristoff qui se tenait un peu à l’écart.

Je toussotai, un peu mal à l’aise.

-Euh, soit Anna. Mais euh, n’oublie pas que tu n’es pas mariée avec Kristoff, que vous vous connaissez depuis seulement 1 mois, et que … Que ce bal est avant tout l’occasion de renouer des liens commerciaux avec de nombreux pays !

Avant que ma sœur ne puisse rétorquer, Kay annonça le prochain invité :

-Le duc de Laffortat, votre Altesse.

Trop heureuse d’obtenir une diversion, j’observai l’homme qui s’avançait vers moi. Il était d’un âge incertain, entre la quarantaine et la cinquantaine. Ses cheveux étaient poivre et sel, de même que la petite moustache qui s’étirait sous son nez, fine et élégante. Mais ce que l’on remarquait au premier abord chez lui, c’était ses yeux. D’un noir profond, ils donnaient l’impression de tomber dans un puits sans fin, mais en même temps dégageaient un sentiment de savoir immense, comme si cet homme avait vécu de nombreuses choses qui l’avaient marqué à jamais.

-Votre majesté. s’inclina-t-il

Sa voix était chaude et calme, comme une brise de vent dans la chaleur.

-Enchantée, répondis-je. Vous venez donc de … Laffortat ? Je n’en ai jamais entendu parler.

-Oh ça ne m’étonne pas … murmura-t-il si bas que je l’entendis à peine, avant de déclarer plus fort : Nous n’avons pas spécialement de liens commerciaux.

-Que faites-vous donc ici ? l’interrogeai-je, intriguée de la phrase qu’il avait murmurée si bas. Loin de moins l’idée de vous chasser de cette fête, mais comment avez-vous entendu parler de notre royaume ?

-Vous n’imaginez même pas à quel point votre royaume a fait partit des conversations ces dernières semaines … Et puis, je n’aurais manqué pour rien au monde une fête organisée par la fabuleuse « Reine des Neiges » !
Sur-ce Majesté, permettez-moi de vous souhaiter une bonne soirée. Au plaisir de vous revoir durant celle-ci … déclara-t-il avant de s’enfoncer parmi la foule.

Je restai quelques minutes songeuse, ressassant les paroles que cet homme avait prononcé.

-Hem, Elsa ? me sortit de mes rêveries ma cadette. Excuse-moi de t’interrompre dans tes réflexions –sûrement passionnantes-, mais je crois que nos invités attendent ton discours …

Je sursautai. Effectivement la salle était silencieuse, tous les regards tournés vers moi. Rougissant, je mis la main dans la poche de ma robe afin de trouver le papier sur lequel j’avais écrit mon allocution, sauf que ma main tâta … du vide !

-Anna ! soufflai-je. Mon discours, j’ai oublié mon discours !

Cela me revenait maintenant : dans la précipitation, après mon réveil agité, je l’avais oublié sur la commode de ma chambre.

-Improvise ! me répondit ma sœur le plus naturellement du monde.

Je grinçai des dents. Anna était peut-être douée pour ce genre d’exercices, mais moi … J’avais besoin que tout soit parfaitement organisé, réglé au millimètre près !

Bon, calme-toi Elsa. Inspire, expire. Comme maman, être comme maman.
J’avançai d’un pas et pris une grand inspiration ; avant de commencer de la voix la plus solennelle que j’avais dans mon répertoire :

-Chers invités, Chers Arendelliens, tout d’abord merci de votre présence.

Mon cœur battait de plus en plus vite, c’était mon premier discours en tant que reine ! Tandis que je continuai à parler, je tachai de fixer les invités devant moi, tout en essayant d’empêcher ma voix de trembler.

Mais je ne fus véritablement soulagée que lorsque je prononçai ces mots :

-Je vous souhaite à tous une très bonne soirée. Mais avant tout, je tiens à vous annoncer que c’est la princesse Anna d’Arendelle qui ouvrira ce soir le bal au bras de M.Kristoff Bjorgman !

Tous les invités applaudirent, alors que les musiciens se mettaient à jouer. Les battements de mon cœur se calmèrent peu-à-peu, et je repris une respiration normale.

-Très bon discours ! s’exclama Anna en passant devant moi, tenant la main de Kristoff afin d’ouvrir la danse.

J’esquissai un petit sourire. J’osai espérer que, tout comme ma cadette, les invités n’avaient pas remarqué mon stress.
Je regardais les danseurs évoluer dans la salle quand une voix me fit sursauter.

-Votre Majesté ? Pourrais-je me permettre de vous offrir la prochaine danse ?

-Oh ! rougissais-je en me tournant vers le duc de Laffortat, Je … Je n’ai pas l’habitude de danser.

-Il y a un début à tout ! Votre mère dansait beaucoup …

-Vous connaissiez ma mère ? m’étonnai-je alors que les musiciens achevaient leur chanson.

Ne répondant rien, le duc me prit la main et m’entraîna vers le centre de la pièce, alors que les musiciens débutaient une valse. Contrairement à mes habitudes et à la réserve que m’obligeait mon statut de reine, je me laissai faire et calquai mes mouvements sur les siens, tout en laissant une distance raisonnable entre lui et moi.

J’aperçus ma sœur, toujours au bras de Kristoff, qui m’observait avec des yeux ronds. Il est vrai que je n’avait pas l’habitude de danser ! La dernière fois remontait à ... au moins 10 ans, lors d’un bal avec nos parents. Nos parents …

-Vous avez dit que vous connaissiez ma mère ? répétai-je alors que nous continuions de valser.

-J’ai dit qu’elle dansait beaucoup.

-Comment la connaissiez-vous si nous n’avons aucuns liens commerciaux avec Laffortat ?

-Il n’y a certaines choses qu’on ne sait qu’en temps voulu … me chuchota-t-il à l’oreille.

-Connaissiez-vous mon père ?

-Je n’affirmerai pas le contraire. déclara le duc avec un sourire en coin.

-Mais ou les avez-vous rencontrés ? Lors d’un voyage, d’une visite officielle ? commençai-je à m’énerver. Et ne me répondez pas par une phrase énigmatique !

-Pourquoi tenez-vous tant à le savoir ?

Cette dernière phrase me laissa sans voix. Pourquoi y tenais-je autant ? Je n’avais même pas le courage d’aller sur leur tombe, mais je voulais en apprendre plus sur mes parents ...

Et pourquoi par cet homme ? Il devait seulement les avoir croisés au court d’un voyage, et ce n’étais malgré tout qu’un inconnu, mais … J’avais le sentiment qu’il savait quelque chose.

-Votre Majesté, reprit-il, vous êtes une personne complexe … Tourmentée, vous vous posez beaucoup de questions : vous vous interrogez sur la vie, sur vous.
Après votre retour à Arendelle, vous avez repris la couronne qui vous revenait, vous vous êtes rapprochée de votre sœur … Mais une part de vous persiste à poser des limites, à rester méfiante envers les gens … Combien il y-t-il de personnes à qui vous accordez votre confiance ?

Je ne répondis rien. Le duc enchaîna :

-Vous avez été dotée à votre naissance d’un don extraordinaire. Ces pouvoirs fabuleux vous ont causé du mal pendant tant d’années, et vous poussent encore aujourd’hui à poser des limites afin de ne pas vous laissez atteindre. Mais ils sont aussi ceux qui créent l’admiration et l’émerveillement dans les yeux de votre sœur, qu’elle soit enfant ou adulte, et dans ceux de tant d’autre …
Votre Majesté, ce don est aussi bien un cadeau qu’une malédiction, ce qui compte c’est la façon dont on l’interprète …

Les dernières notes de la musique retentirent, laissant place aux applaudissements de l’assistance. Le duc me lâcha délicatement les mains et s’en alla à petits pas.

Je restais immobile, bouche bée par ce qu’il venait de me dire. Je … Comment se permettait-il d’insinuer que j’étais tourmentée et que je persistais à poser des limites dans ma relation avec autrui ? J’étais heureuse d’être revenue au château, Anna et moi étions proches et …

Pourtant, une petite part de moi criait que tout était vrai dans ces paroles. Une part que j’essayais de refouler, d’ignorer. Mais on ne peut pas se cacher définitivement la vérité : j’étais toujours distante et, s’il est vrai que ma sœur et moi-même étions plus proches que durant ces dernières années, un fossé persistait entre nous, comme si nous hésitions à le combler, à combler toutes ces années d’isolement loin l’une de l’autre.

Je me sentais mal. Je respirais avec difficulté, j’avais chaud. L’impression désagréable que la salle était un étau qui se resserrait. Je me mis à marcher, un peu à l’aveuglette, dans la salle bondée. Les gens s’écartaient sur mon passage, puis se remettaient à discuter. Priant pour que l’on ne s’aperçoive pas trop vite de mon absence, je sortis par une porte sur le côté, accédant ainsi au jardin.

Immédiatement, je me sentis mieux. Je m’assis sur un banc, respirant lentement. La nuit et le froid commençait à tomber, mais cela ne me dérangeait pas. J’ai toujours aimé le moment ou le soleil décline lentement, pour laisser place à la nuit et ses milliers d’étoiles scintillantes.

Il fallait que je me décide à rentrer, mais je me sentais si bien dehors … Je jetai un œil aux différentes possibilités qui s’offraient à moi : d’un côté la salle de bal, remplie de monde, chaude et éclairée. De l’autre côté le petit chemin qui serpentait dans le jardin, orné sur ses côtés de chênes et de tilleuls dont les feuilles commençaient à prendre une délicate couleur rouge, et dont l’extrémité se perdait dans l’obscurité. Mon choix fut vite fait : si l’on remarquait mon absence, je n’aurai qu’à dire que j’étais sortie prendre l’air ! Je m’engageai alors sur le chemin, humant le parfum des fleurs qui embaumait l’air tout en laissant le vent soulever mes cheveux.

J’errais ainsi depuis une dizaine de minutes quand je me rendis compte de l’endroit où mes pas m’avaient inconsciemment menée.
Je sentis mes yeux se brouiller et quelques flocons s’échapper de mes mains alors que je m’arrêtai net.

-Non, soufflai-je en regardant au loin la colline au sommet de laquelle étaient enterrés mes parents, pas ce soir …

-Tu repousses toujours ce moment … souffla une voix à l’intérieur de ma tête. Si ce n’est pas ce soir, quand le feras-tu ?

J’avançais lentement, commençant à gravir la colline. L’herbe se givrait légèrement après mon passage. J’avais l’impression que le temps s’était arrêté, que plus aucun son ne passait. Je n’entendais rien, mis à part ma respiration saccadée. Des scènes me revenaient en mémoire …

J’ai 3 ans. Je joue dans ma chambre quand arrive mon père. Il a un grand sourire sur les lèvres, il s’accroupit pour être à ma hauteur et me dit « Elsa, tu es grande sœur. » Nous courrons vers leur chambre, il me tient fort la main. Quand nous arrivons devant la porte, il me propose d’entrer en première. Je m’arrête et le regarde droit dans les yeux. Je parle avec une toute petite voix :
- Papa, et … et si le bébé ne m’aimait pas ?
Mon père me prend dans ses bras et me serre fort.
-Qui pourrait ne pas t’aimer Elsa ?, me chuchote-t-il à l’oreille, Elle sera fière de toi, de sa grande sœur si forte, si belle, aux pouvoirs merveilleux. Elle t’aimera comme nous t’aimons. Tu verras Elsa, rien ne l’empêchera de t’aimer …
Et quand je suis entrée dans leur chambre, que j’ai vu le tout petit personnage posé sur la poitrine de ma mère, j’ai eu la certitude que moi aussi je l’aimerai quoi qu’il arrive …

Plus que 20 mètres avant le sommet … La scène précédente se brouilla dans mon esprit, laissant place à une autre :

J’ai 8 ans. Je suis réveillée par Anna qui saute sur mon lit.
-Il a neigé ! Il a neigé !
Je la repousse, mais elle me secoue violement :
-Viens jouer avec moi !
J’ouvre finalement les yeux, résignée. Anna m’observe avec un grand sourire illuminant son visage. Je soupire et lui répond finalement dans un sourire :
-Tu veux faire un bonhomme de neige ?
Nous nous habillons en vitesse et courons dehors. Nous commençons à nous rouler dans la neige quand soudain je reçois une boule de neige dans le cou. Je me retourne, étonnée, et je retiens une exclamation de joie : c’est papa ! Lui qui ne quitte que rarement, pour ne pas dire jamais, son bureau se joint à nous ! Commence alors une bataille de boule de neige endiablée, papa contre Anna et moi, sous le regard attendri de maman … Très vite nous prenons l’avantage, grâce à mes pouvoirs évidemment, et nous finissons tous recouverts de neige, riant de bon cœur. Alors que nous rentrions nous réchauffer, j’avais aperçu mon père qui me regardait d’un air tendre, l’œil brillant de fierté devant la capacité de mes pouvoirs. J’ignorai encore que dans le courant de la semaine se produirai une catastrophe, et que, même si son amour restera intact, plus jamais je ne verrais cette étincelle de fierté dans les yeux de mon père …

Plus que 10 mètres désormais. Les souvenirs continuaient d’affluer, toujours plus nombreux, tandis que le givre sur la pelouse s’intensifiait à chacun de mes pas.

Mon père me donnant des gants et me disant « Cache tes pouvoirs, n’en parle pas », les yeux pleins d’amour et d’inquiétude pour moi.

Ma mère qui venait souvent me rendre visite et me parlait, de sa voix douce, des événements qui s’étaient déroulés au château ces derniers jours, ou des nouvelles bêtises d’Anna. Je regardais toujours par la fenêtre, et ces moments étaient les rares ou je me sentais véritablement bien, comme si moi aussi j’étais dehors, au courant des derniers évènements.

Plus que 7 mètres.

Toutes ces fois ou je les avais repoussé, inquiète à l’idée de leur faire du mal, et où je pouvais sentir leur amour envers moi dans leurs regards, leurs manières …

Ces fois ou, adolescente, j’avais envie de mourir ou de n’avoir jamais existé tellement je souffrais, seule. Ces fois où j’en m’en voulais d’être comme je suis ; ou j’en voulais également à mes parents de m’avoir isolée alors qu’en même temps je n’avais qu’une envie : les prendre dans mes bras, se faire consoler comme n’importe qui de normal …

Quand mes parents commencèrent à partir de plus en plus souvent pour des voyages, d’abord une, puis deux semaines. Je me morfondais seule sans aucune visite, je ne pouvais m’empêcher de penser que, quelque part, s’ils partaient c’étaient pour s’éloigner de moi, des tourments que je leur causais. Et puis, quand ils revenaient et qu’ils me prenaient dans leur bras, je me disais qu’ils devaient encore m’aimer, au moins un tout petit peu …

Plus que 5 mètres.

Et puis … Et puis cette fois où ils étaient partis en voyage plus longtemps que d’habitude, pour des raisons que j’ignorais. J’avais eu un mauvais pressentiment, je les avais suppliés de rester. Mais ils ne m’avaient pas écouté …
Quand je l’ai appris, j’ai ressenti un nombre inimaginable de sentiments. La tristesse, infinie, à l’idée de ne plus jamais les revoir. La peur, à la pensée de ce que nous allions devenir. La honte, de ne pas avoir réussi à les retenir alors que je savais que quelque chose ne se passerait pas bien. Mais surtout, celui qui surpassait tous les autres : le désespoir.
J’avais senti ce mélange de sentiments en moi, si puissant, si intense, que je ne me contrôlais plus. Les larmes avaient coulé, en même temps que la tempête faisait rage, aussi bien en moi que dans ma chambre …

-Non !

Mon cri résonna dans le silence.
Je m’affaissai par terre, sanglotant la tête enfouie dans mes mains.

-Je ne peux pas … Je ne peux pas.

Les flocons volaient lentement autour de moi, la température avait chuté brutalement ; preuves de la force de mes émotions. Pendant quelques instants résonnèrent dans le silence uniquement le bruit de mes sanglots, avec quelque fois au loin le hululement d’une chouette.
Soudain j’entendis un craquement comme si quelqu’un arrivait en marchant doucement sur les feuilles mortes.

-Qui est là ? articulai-je péniblement en me mettant debout, essayant de conserver un soupçon de dignité.

-Ce n’est que moi Majesté. dit-une voix que j’aurai préféré ne pas entendre dans de telles circonstances.

-Pouvez-vous vous montrez, duc de Laffortat ?

Celui-ci sortit des buissons à l’instant même où je prononçai cette phrase. Essuyant d’un geste furtif les larmes qui coulaient sur mon visage, je lui demandai :

-Que faites-vous ici ?

-Vos convives se demandant ou vous étiez passée, je me suis porté volontaire pour aller faire un tour dans les jardins, ou il
m’avait bien semblé vous avoir vu disparaître à la fin de notre valse.

Faisant comme si de rien n’était, je déclarai d’une voix que j’espérai solennelle :

-Très bien, veuillez m’attendre ici quelques instants.

Je me dirigeai vers la gauche, ou se trouvait une petite fontaine cachée par des arbres. Arrivée là-bas, je me passai rapidement de l’eau sur le visage et jetai un coup d’œil à mon reflet. Satisfaite, je rejoignis le duc, priant pour qu’il ne m’ai pas vu affalée à terre.
Celui-ci ne fit aucun commentaire en me voyant arriver. Nous repartîmes à vive allure vers la salle de bal. A peine étions nous arrivés qu’Anna me sauta dessus :

-Elsa, ou étais-tu passée ?  

Je jetai un œil vers le duc, priant pour que celui-ci tienne sa langue, et répondis :

-J’étais juste allée prendre l’air … Tu profites bien de la soirée ?

Heureusement pour moi, le duc de Laffortat ne pipa mot, et Anna enchaîna sur le sujet :

-Ah, si tu savais Elsa ! Kristoff ne danse pas si mal que ça : il ne m’a écrasé les pieds qu’une dizaine de fois !

Alors que je m’éloignai avec ma cadette, m’efforçant de rire sans penser à mon attitude dans les jardins, je jetai discrètement un regard en arrière : le duc était resté là où nous l’avions quitté, une impression songeuse sur le visage …

*ELLSIPE*

Le clocher sonnait cinq heures du matin quand les derniers invités commencèrent à partir. J’avais passé le reste de la soirée à parler avec Anna, ou à discuter affaires avec des partenaires commerciaux ; c’était à peine si je tenais encore debout !

Alors que ma cadette et moi nous apprêtions à partir bras dessus-bras dessus vers nos chambres respectives, Kay venu nous prévenir qu’un dernier invité demandait à nous voir.
Je retenu de justesse un soupir en apercevant cette personne.

-Que voulez-vous donc, duc de Laffortat ?

-Tout d’abord vous remercier pour cette agréable soirée Votre Majesté, et en profiter pour dire bonjour à votre sœur, aussi ravissante que vous. répondit celui-ci en s’inclinant devant Anna

Alors que celle-ci pouffait, j’haussai légèrement le ton, histoire de faire comprendre à ce personnage que je n’entrais pas dans son jeu.

-Au fait, duc de Laffortat, je vous prie.

-Vous êtes directe, fort bien ! Ma présence à cette soirée était, je dois bien l’avouer, pas tout à fait innocente. Voyez-vous il y a cela déjà de nombreuses années, Arendelle et Laffortat était partenaires commerciaux. Lors du tragique décès de feu Agdar et Idum d’Arendelle, ces relations ont été malheureusement brisées. C’est pourquoi, après toutes ces années, je reviens vous demander la faveur de reprendre ces relations commerciales …

-Pourquoi ces relations ont-elles été brisées ? l’interrogeai-je

Le duc haussa un sourcil.

-Là n’est pas la question, Majesté. L’important est que ces relations reprennent, pour le bien de nos royaumes.

Ne me laissant pas le temps d’intervenir, Anna s’exclama :

-Oh mais c’est merveilleux Elsa ! Nos relations commerciales avec Weselton étant rompues, toute proposition de relations nouvelle est la bienvenue !

-Cela reste à voir Anna !

-Mais … s’étonna celle-ci. Je …

-Ne vous inquiétez pas Votre Majesté, s’interposa le duc, la décision ne revient qu’à vous et vos conseillers. Cependant, si je puis me permettre, il y a une autre raison pour laquelle je suis venu … Voyez-vous, j’ai beau être duc et gouverner un royaume, je suis également un médecin réputé. Je voyage dans de nombreux pays afin de trouver les plantes spécifiques à chaque lieu, qui me sont nécessaire pour expérimenter de nouveaux traitements. Or, on m’a dit qu’à Arendelle pouvait se trouver nombreuses choses que je cherche …

-Vous êtes donc un voyageur ? s’exclama Anna avec sa bonne humeur habituelle. Mais vous devez avoir des tas d’histoires sur d’autre pays à nous raconter ! Moi qui rêve de voyager …

-Je vous les raconterai avec joie, répondit le duc dans un sourire, et cela que vient ma question : pourrai-je obtenir de vous l’autorisation de rester quelque temps à Arendelle ?

-Oh Elsa, s’exclama ma cadette, dis oui ! Il y a de nombreuses chambres au château, et je suis sûre que nous pourrons apprendre des choses fantastiques avec lui !

Je toisai le duc d’un regard agacé, avant de répondre d’une voix glaciale :

-Je ne vais pas vous chasser à cette heure. Les chambres d’ami sont à votre disposition. Cependant, nous discuteront de cette situation demain, est-ce bien clair ?

-Je vous remercie votre Majesté. me répondit-il en s’inclinant.

-Bon et bien je vais y aller ! s’exclama ma sœur en étouffant un bâillement, Bonne nuit Duc de Laffortat, bonne nuit Elsa.

Alors qu’Anna refermait la porte de la salle, le duc fit mine de la suivre, tout en déclarant :

-Je ne vais sans doute pas tarder à faire de même. Bonne nuit Majes …

-Ecoutez-moi bien, le coupai-je, vous avez peut-être mit ma sœur dans votre poche, mais sachez que je ne vous fait pas confiance.

-Cela m’aurai étonnée, dit-il en esquissant un sourire, nous en revenons à notre discussion de précédemment …

Il s’approcha de la porte, tandis que je le regardai toujours d’un regard agacé.

-Bonne nuit Votre Majesté, conclut-il finalement un pied en dehors de la pièce, les promenades nocturnes en solitaire dans les jardins fatiguent … De même que les intenses moments émotionnels …

Et il sortit, me laissant seule dans la pièce.

Spoiler:

Pas mal , ça...x) !
Bon je commence par les point négatifs :

Comme tu l'as précisée plus haut , c'est généralement des fautes d'orthographe.
J'ai néanmoins relevé une petite incohérence :
" Pouvez vous montrer ?"


.....

Quelques petites chose qui m'ont dérangée :

Le fait que Elsa soit sorti de ses pensées à de nombreuses reprises.

....

Bon vous aussi vous trouvez ça lourd???
Ok , La vrai Frozen girl de retour!!!

YEAH MOTHERFUCKING !

Ah ça fait du bien de redevenir soit .
( Cette phrase n'a absolument aucun sens .)

Bref , revenons à nos moutons ....
Les points positifs:

- Tu sais bien entretenir le mystère sur le Duc de Lachaisplusquoi , et j'imagine parfaitement Elsa qui monte en glaçant l'herbe....
( Allez savoir pourquoi! )

On retrouve bien Elsa et Anna ( Malgré le fait que Anna m'agace un peu à insister au près de sa soeur.......)

.....Je vous jure, j'avais envie de crier:
ASSEZZZZZZZZZZ !

( Bon avec le Z  ça le fait pas x) )

Bref , j 'aime beaucoup, et pour copier un peu Frantz......

ÇA C'EST DU RH TOUT CRACHÉ !!!!

J'attends la suite avec impatience.

Salut 

J’ai lu ta fic (que je trouve génial ) et je poste un commentaire...bah pour te dire ce que j’en pense tient 
Alors oui il y a des fautes mais j’y ai pas porté trop d’attention  
Et j’ai bien aimé les moments où Elsa pensait en allant voir les tombes de ses parents. ^^

Oui c’est un petit commentaire et alors ? 
 
Sinon j’adore ta fic , hâte de voir la suite 

Merci les filles  
Solidarité des plus jeunes du forum !!! x)

Lizzie3105 a écrit: je poste un commentaire...bah pour te dire ce que j’en pense tient 

Oui, c'est logique Lizzie.  

En tout cas, tant mieux si certains passages vous ont plus !  

Et le nom du duc, il vous gêne pas trop ? Parce que, comme je n'ai jamais d'idées pour les noms de personnages, j'ai employé une méthode un peu ... spéciale.  
En fait j'ai dérivé leur nom de vrai nom de gens que je connais ... Exemple : je m'appelle Marine Laffort. Laffort > Laffortat ...
C'est vraiment, vraiment nul, mais bon j'ai pas d'idées, alors si quelqu'un par hasard à un nom de rechange ...

Ah et une dernière chose : quelqu'un m'a fait remarqué que certains passages ressemblaient un peu à OUAT ... Je sais pas si c'est vrai parce que je n'ai jamais regardé, mais si effectivement il y a ressemblance ...
Eh bien je déclare officiellement que toutes ressemblances avec OUAT serait purement et simplement fortuite !

rebellious heart a écrit:Merci les filles  
Solidarité des plus jeunes du forum !!! x)

Lizzie3105 a écrit: je poste un commentaire...bah pour te dire ce que j’en pense tient 

Oui, c'est logique Lizzie.  

Oui , la solidarité c’est cool !
 Sinon , je savais pas par quoi commencé moi..
 Et pour le nom du duc , il ne me gêne pas moi , son nom 

Joli vu la longueur c'est du très beau travail.
Allez avant de faire un commentaire plus en détail qui nécessitera plus de temps je puis déjà te dire que le duc de Laffortat, bien qu'il rappelle des personnages d'autres fictions comme le roi Hodin de Gelwarin ou nos divers personnes encapuchonnées voire même Karl ou encore Viktor
Eh bien ce personnage est suffisamment intéressant pour que la Ansa&Frantzoze's stories se réserve le droit de le faire apparaître en caméo dans ses récits

Merci beaucoup Frantzoze !!!

J'ai effectivement vu en me relisant qu'il pouvait y avoir ressemblance, mais -si j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur- je pense qu'au bout d'un moment toutes les fictions se rejoignent quelque peu, non ? Et puis hein, la Ansa&Frantzoze's stories s'est engagée à me protéger de tout plagiat fictif ou réel, alors !

Non, plus sérieusement, il y a quelques ressemblances et il y aura peut-être quelques traits de caractères semblables, mais j'avais de toute façon en tête depuis un petit bout de temps le caractère et l'histoire du personnage. Cependant si cela vous gêne, je saurais m'adapter !

J'ose espérer que dans votre grande miséricorde toi, Ansa et Gelwarin ne me feraient pas l'affront et la tristesse de m'accuser injustement de plagiat et de renier ma fiction avec dégoût ...
ah, je suis contente de cette phrase !

Bref, c'est un grand honneur que tu me fais là avec cette histoire de caméo ! ^^
Tiens, rien que pour ça je vais me remettre à mon chapitre 3 que j'avais complètement laissé à l'abandon en cette période de contrôles incessants ! (ah les prof ! quoi que après c'est des heures de boulot pour eux, alors ... )

Si j'était toi RH , je ne critiquerai pas les profs de cette façon devant Frantzoze...

- Frozen Girl - a écrit:Si j'était toi RH , je ne critiquerai pas les profs de cette façon devant Frantzoze...

Ah, mais je fais exprès !
En plus, rien qu'en voyant le temps que met ma mère pour corriger ses copies (en moyenne 2 heures pour 30 copies d'une page recto-verso, histoire de corriger/se relire/rentrer les notes, etc.) ça me coupe un peu l'envie de me plaindre niveau contrôle !  

Bref, ceci est encore et toujours du flood mais j'en profite pour dire que le prochain chapitre est en cours d'écriture !

Bon sinon la faiblesse vient encore de l'imparfait passé simple.

En clait tu termines tout tes verbes à la 1ère personne de la sorte: -ai.

Donc là tu mets le verbe au passé simple...or généralement tu décris une action
Donc il faut que tu mettes un S à la fin pour passer le verbe à l'imparfait qui est le temps de la description.
Pour le jeu du passé simple imparfait, mis à part une action courte en général tu n'as à faire qu'à l'imparfait
Bref, mets des S à tes terminaisons

Chapitre lu certes après 2 semaines, mais lu quand même  
J'ai trouvé ça bien le moment où Elsa revit des souvenirs d'enfances.
Alors, par contre, c'est interdit de caser Elsa et Laffortat ensemble !    
On peut pas caser notre jolie Elsa avec un duc de 40-50 ans  De plus, je le sens mal, il me plait pas beaucoup ^^ 
Sinon, je trouve la longueur du chapitre bonne et il y a assez de descriptions  
La suite la suite !!!

Hé RH !

Je suis allé chercher " Marine Laffort " sur Facebook pour peut être te demander en amie ( et regarder enfin ta face )

Mais j'y est trouvé une vielle blonde !!!!x)

Ha Ha va voir !

E&A a écrit:Chapitre lu certes après 2 semaines, mais lu quand même  
J'ai trouvé ça bien le moment où Elsa revit des souvenirs d'enfances.
Alors, par contre, c'est interdit de caser Elsa et Laffortat ensemble !    
On peut pas caser notre jolie Elsa avec un duc de 40-50 ans  De plus, je le sens mal, il me plait pas beaucoup ^^ 
Sinon, je trouve la longueur du chapitre bonne et il y a assez de descriptions  
La suite la suite !!!

Alors là, je plussoie, mais totalement !
Le coup des souvenirs d'enfance était génial, vraiment.
Et effectivement, comme l'a dit E&A, ne vas pas nous caser Elsa avec Laffortat! Nah mé oh
Sinon...non, je ne crierais pas au scandale d'un quelconque plagiat, il n'y en a pas Après, oui, c'est sûr que selon les fictions certains personnages se ressemblent et c'est tout à fait normal. On a tous un personnage qu'on imagine dans notre tête avec tel ou tel trait de caractère, c'est logique que certains points reviennent régulièrement dans l'esprit de chacun -le côté lourdo par exemple, ah c'est tellement bien les persos lourdos x)-
Bref
Non plus sérieusement, ce chapitre est vraiment bien, et ce que j'aime c'est qu'il permet de voir le ressenti, les tourments d'Elsa, tout en nous faisant voir des souvenirs de cette dernière selon son point de vue. Rien que pour ça, j'adore
Et au niveau de la description, c'est top

Je passai par là pour prévenir de l'arrivée de mon prochain chapitre dans le courant de la semaine (voir même ce soir, si j'ai le temps), du coup j'en profite pour vous répondre !

Frantzoze : Oui, toujours cette faiblesse au niveau des temps, malgré mes efforts pour les réduire. Mais je garde espoir ! Un jour peut-être, j'y arriverai ...

E&A : Merci beaucoup ! Je ne vais pas tout te dire sur le duc de Laffortat, mais vu les 20-30 ans de différences entre lui et Elsa, je ne pense pas que je vais les caser ensemble ! Ou alors, je serai sadique envers Elsa
Tant mieux si la longueur vous va, le prochain chapitre devrait-être équivalent.  

FG : Ah mon âme sœur, ma floodeuse préférée ...  
Pour te répondre, je n'ai pas facebook donc normal que tu ne me trouve pas. (Et ma tête est dans l'album photo maintenant )

Gelwarin : Merci beaucoup également ! Je suis contente si le coup des souvenirs d'Elsa vous a plu.  
Et je suis rassurée, parce que j'avais l'impression de trop mettre de descriptions, qu'elles ralentissent trop le rythme du récit, mais si ça vous va c'est bon ! ^^
Merci beaucoup de ne pas crier au plagiat (ah les persos lourdos ... comme tu dis : que ferions nous sans eux ?)  

Donc vraiment merci beaucoup, auparavant je n'osais montrer à personne ce que j'écrivais, à cause d'une mauvaise expérience. Tous vos commentaires me font donc chaud au coeur, qu'ils soient positifs comme négatifs !

Tout te fais chaud au cœur ......?

T'EST DE LA M*RDE , JE T'AIME PAS , TU PUE !

* est pétée de rire derrière son ordinateur x) *

Mais non ma RH je L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIME !!!

Oh , mais ça me soule , mon ordi beug , et je voix pas ta photo !

Ca m'énerrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrve !


Bref , pour ne pas flooder parce que sinon je vais me faire engueuler pas un prof d'histoire ( Suivez mon regard innocent   )

Je tient à dire a ma RH qu'elle a fais de beaux progrès , que ça fic est démente et que je rigolait quand je disais que tu puais ...

( Je me lancerais bien dans une explication scientifique qui expliquerai le fait que sentir une odeur à travers un ordinateur est tout bonnement IMPOSSIBLE , mais je sens que si je le fais Frantz va me poursuivre avec une fourche )

Moi aussi je t'aime ma FG          


Enfin bref, le voilà : le chapitre 3 arrive enfin !
Je vous laisse le découvrir ... Là encore malgré un élément déclencheur c'est surtout l'intrigue qui se met en place (perso je trouve que c'est un peu long : enfin je veux dire 12 000 mots pour en arriver enfin là mais bon   ). Donc, je ne suis pas à 100% satisfaite, mais après tout à vous de me le dire !


Chapitre 3 :

J’ouvris brutalement les yeux. Le noir était complet et il me fallut quelques secondes pour me souvenir de l’endroit où j’étais : dans mon lit, juste dans mon lit. J‘étais en sueur, les yeux écarquillés. Les tic-tacs de l’horloge s’égrainaient lentement, dans le silence qui régnait la nuit : les aiguilles affichaient 2h25 du matin.

Trois semaines avaient passées depuis « le bal du renouveau ». Et pas une seule des nuits de ces trois semaines je ne l’avais passé tranquillement.
C’était toujours ces rêves, ces cauchemars devrais-je dire, qui revenaient me hanter : depuis que « l’ombre » m’avait traversé, je ne dormais plus tranquille. Cette nuit encore, comme toutes les autres, n’avait pas été reposante …

Je m’enfonçais sous les draps, rabattant la couverture au-dessus de ma tête. J’étais fatiguée, si fatiguée … Mes paupières se fermèrent d’elles même.

                                                                                        *****

L’ombre était penchée sur une source d’eau. Le reflet d’Elsa dans son lit s’y dessinait. Un rictus cruel s’étira sur ses lèvres.

On put voir alors Elsa se mettre à transpirer, à s’agiter. Les traits fin de son visage se crispèrent, laissant apparaître le mal qui la rongeait.

-Bientôt tu seras à moi …

                                                                                         *****

« Encore une nuit de quelques heures seulement, entrecoupée de songes affreux … Mais quand cela finira-t-il ? » pensais-je, fixant mon chocolat chaud distraitement.

J’étais assise à la table du petit-déjeuner, entourée de Kristoff et de quelques serviteurs occupés à apporter de nombreuses choses sur la table.
Ces rêves … C’étaient toujours les mêmes ! Je voyais Arendelle prisonnier des glaces, mes parents me reniant avec dégoût, Anna en train de souffrir par ma faute … Je me réveillais me sentant coupable, faible, et cette impression subsistait toute la journée.
Un grand remue-ménage me fit lever la tête. La porte s’ouvrit brutalement pour laisser entrer Anna, en retard comme à son habitude.

-Bien dormi ? lui lançais-je, m’efforçant de penser à autre chose.

-Très bien ! me répondit-elle, son éternel sourire sur les lèvres.

Elle prit une chaise et s’assit le plus près possible de Kristoff. Ceux-ci se regardèrent timidement, n’osant pas débuter la conversation. Je souris, amusée de voir Anna, qui d’habitude fonce tête baissée, si timide avec son montagnard.

-Et toi Elsa ? se tourna finalement vers moi ma cadette.

Je me crispais.

-Je … Ça va Anna merci.

Voyant ma sœur prête à répliquer, je me levais d’un bond. Rien que le fait de faire cela me donna le tournis, signe que j’étais vraiment aux bouts de mes limites.

-J’y vais … Séances de doléances. articulais-je précipitamment.

Et sans plus d’explication je quittais la salle.

Me pressant dans les couloirs, je tournai à droite afin d’atteindre la salle de réunion, quand je me cognai violemment contre quelqu’un et tombai à terre.

-Oh veuillez m’excuser Votre Majesté ! Je ne vous avez pas vu …

Je relevais la tête dans un soupir. Le duc de Lafforat : encore et toujours lui.
Ignorant la main qu’il me tendait, je me mis debout et le toisais sévèrement :

-Vous savez ce qu’il peut vous coûter de percuter une reine ?

-Allons Majesté, ce n’était qu’un accident ! Je ne vous reconnais pas là, si hautaine et cérémoniale … déclara-t-il, un brin moqueur.

-Vous ne me connaissez pas … lui soufflais-je en approchant mon visage du sien, avant de tourner les talons et de rentrer dignement dans la salle.

De l’extérieur je paraissais impassible face aux dignitaires et conseillers qui s’asseyaient chacun à leur tour. Mais à l’intérieur, je bouillonnais, je fulminais ! Ce duc de Laffortat … je ne pouvais pas le supporter ! Cette arrogance, cette façon qu’il avait de me regarder …

Le pire, c’est qu’Anna l’adorait ! Elle passait des heures, en compagnie de Kristoff, à écouter ces récits de voyages, de rencontres avec les indigènes …
Si j’en avais eu la possibilité, je l’aurais renvoyé dès le lendemain de ce « bal du renouveau ». Mais les supplications d’Anna avaient eu raison de moi, et de plus –même si je répugnais à l’avouer- nous avions bel et bien besoin de ces relations commerciales, notre principale source de revenus ayant été rompue …
Heureusement il passait la plupart de ses journées dehors ; si bien que je ne devais supporter sa présence que lors des repas (en tant qu’invité royal et représentant officiel, il dînait en même temps que nous). Durant les longues soirées où il comptait ses voyages en compagnie d’Anna, Kristoff et Olaf, qui prenaient grand plaisir à l’écouter, je trouvais toujours une excuse pour m’éclipser le plus rapidement possible.

Je soupirais. De toute façon, je lui avais donné un mois, ni plus ni moins, pour étudier notre pays ; puis, nous réglerons ses affaires de traités commerciaux. Dans un peu plus d’une semaine, il sera parti !

Je tachais de me concentrer sur l’affaire que nous étions en train de traiter. Mais je me sentais si fatiguée, si faible … Je voyais les lèvres des conseillers bouger, mais je n’entendais aucun son. La salle commença à devenir floue, si bien que je fermais les yeux quelques instants.

Immédiatement, « la voix », celle que je n’avais pas entendu depuis 3 semaines mais qui se cachait –j’en étais certaine- derrière tous ces songes affreux, résonna à mes oreilles, moqueuse :

-Alors Elsa, bien dormi ?

-Mais que me voulez-vous à la fin ? grimaçais-je, Pourquoi me persécutez-vous ?

-Pour te pousser à bout, pour que tu souffres, pour que le monstre que tu es disparaisse …
Pour rendre justice …

Je rouvris les yeux, le cœur battant. Le conseil continuait de se dérouler, normalement. J’étais donc la seule à entendre cette voix, ces paroles, ces … vérités ?

*ELLIPSE*

Après deux heures de discussions animées, la séance de doléance prit enfin fin. Mes dossiers sous les bras, j’avançais péniblement quand je sentis quelqu’un m’agripper par le bras et  me tirer sur le côté, me faisant rentrer dans la bibliothèque du château. Je m’apprêtais à crier quand une voix chuchota :

-Chut Elsa ! Ce n’est que moi …

-Anna ? m’exclamais-je, surprise. Mais que fais-tu ici ? Je t’aurai cru en train de finir ton petit-déjeuner avec Kristoff …

Ma sœur s’approcha de moi et me prit par les épaules, me regardant droit dans les yeux.

-Elsa … Qu’est-ce qui ne va pas ?

Un frisson me parcourut. Non … Je ne voulais pas qu’elle soit mêlée à ça !

-Je ne vois pas de quoi tu parles Anna. Je vais très bien.

Ma sœur me lança un regard de travers.

-Pas à moi Elsa : je suis ta sœur, tu sais.

-Peut-être, mais que sait tu de moi ?

Je me libérais de son étreinte d’un mouvement brusque, et me rendis à l’autre bout de la pièce. Ma cadette me regardait,
peinée par ma dernière phrase.

-Je vais très bien Anna, je t’assure. repris-je, plus calmement.

Je me sentais exténuée. Afin de ne pas m’écrouler par terre, je pris appui sur la table derrière moi.

-Enfin voyons Elsa … Depuis quelques semaines tu n’es plus toi-même !

-JE VAIS TRES BIEN ! hurlais-je, à bout de nerfs.

-VRAIMENT ? me répliqua ma cadette, hurlant à son tour. ET DEPUIS QUAND VA TU TRÈS BIEN AU POINT DE GELER LA TABLE RIEN QU’EN POSANT TES MAINS DESSUS ??

Je constatais avec horreur qu’elle avait raison : j’étais si fatiguée et tourmentée que le simple fait d’avoir touché la table l’avait gelée quasi-intégralement ! Je ne contrôlais plus mes pouvoirs ! Et si « la voix » avait raison, et que je replongeais le royaume dans un hiver éternel dû à tous ces rêves ? Non, ce n’est pas possible, je vais me reprendre, je vais …

-Elsa, mais regarde toi ! Tu es pâle à en faire peur, tu as constamment un air coupable sur ton visage ... commença ma sœur en s’approchant de moi comme pour me prendre dans ses bras.

-NE ME TOUCHE PAS ! hurlais-je, paniquée à l’idée de lui faire du mal.

Ma sœur s’arrêta net, visiblement choquée.

-Pourquoi n’acceptes-tu jamais l’aide qu’on te propose ? murmura-t-elle

Je ne répondis rien, me contentant de rassembler toutes mes forces pour avancer vers la porte. Ma sœur se reprit et s’écria :

-Je peux t’aider, on pourrait trouver une solution au problème que tu as depuis quelques semaines … Mais non, tu fuis !  Encore et toujours fuir, tu ne sais faire que ça !

Je ne trouvais même pas la force de répondre. Je suffoquais, avançant de plus en plus doucement.

-TU AS FUIS LORSQUE J’AVAIS LE PLUS BESOIN DE TOI, T’ENFERMANT DANS TA CHAMBRE ! TU AS FUIS LORS DE TON COURONNEMENT, GELANT LE PAYS TOUT ENTIER ! ET AUJOURD’HUI ENCORE TU FUIS, MALGRÉ TOUTES LES PROMESSES QUE TU M’AS FAITES !!! TU … TU N’ES PAS DIGNE D’ETRE REINE !

Je n’aurais jamais cru Anna capable de dire de telles choses … Et ça me faisait mal, comme si quelqu’un m’arrachait mon cœur et le réduisait en poussière ; ça me faisait mal parce qu’au fond de moi je savais que c’était vrai …

Je n’avais plus conscience de ce que je faisais, si j’avançais ou non. Tout ce que je ressentais était cette douleur intense qui persistait, vicieuse, tandis que j’avais l’impression de tomber, tomber, tomber …

                                                                                    *****

Le temps sembla s’arrêter lorsque je vis Elsa glisser au sol. Je criai, et mon cri résonna dans la bibliothèque. Je me ruais vers elle et la secouait de toutes mes forces, criant son nom. Elle restait sans réaction, immobile. Je m’en voulais, Ô ce que je m’en voulais ! J’avais bien vu que depuis quelques temps elle n’allait pas bien, et je voulais à tout prix l’aider, mais là … Comment avais-je pu lui dire cela ? Qu’elle était lâche, pas digne d’être une reine ?

J’avais regretté ses paroles à l’instant même où elles avaient franchies mes lèvres. Ma sœur a fait des erreurs il est vrai ; mais après tout n’a telle pas fait tout ce qu’on lui avait toujours demandé de faire quand elle n’était qu’une gamine ? Se cacher plutôt que d’affronter ses problèmes ? Elle a déjà fait une partie du chemin il y a quelques mois, mais je ne peux pas exiger d’elle qu’elle change du jour au lendemain ... Et je reste persuadée que personne d’autre qu’elle ferait une meilleure reine pour Arendelle !

J’entendis soudain des pas précipités. Gerda apparut dans l’embrasure de la porte :

-Vous avez crié mademoiselle An …

Elle s’arrêta net, portant un regard horrifié vers ma sœur étendue au sol.

-Oh mon Dieu ! s’écria-t-elle. Un médecin, qu’on aille quérir un médecin !

Elle s’approcha de ma sœur et posa sa main sur sa poitrine.

-Dieu merci ! Elle respire. Sûrement un malaise …

D’autres pas précipités se firent entendre et arrivèrent le duc de Laffortat et Kristoff.

-Kay est parti chercher un médecin ! s’exclama le premier. En attendant, je vais transporter Sa Majesté dans sa chambre …

Il la saisit délicatement dans ses bras et partit, suivi de Gerda en pleine crise de panique.

Resté seuls dans la pièce, Kristoff et moi échangeâmes un regard. Après ce stress intense de quelques minutes, le silence me paraissait comme irréel.

Mon montagnard entrouvrit la bouche, puis se ravisa. Soudain je craquais, et me jetais dans ses bras.

-Oh Kristoff … sanglotais-je à moitié. Je … j’ai voulu l’aider, elle n’allait pas bien … Mais je lui ai dit des choses horribles, je me serai cru lors de la scène de son couronnement il y a quelques mois ! Et puis elle s’est écroulée, elle ne répondait pas et … Et si elle ne s’en sortait pas ? Si elle m’en voulait ? Si …

Un flot de paroles discontinu s’échappait de ma bouche, dont Kristoff ne devait comprendre que la moitié.

Celui-ci m’écouta en silence. Lorsque j’eu finis de dire tout ce que j’avais sur le cœur, il me regarda longuement et finit par déclarer :

-Anna, tu as voulu bien faire. Ce n’est pas de ta faute si ta sœur s’est évanouie ... Elle s’en sortira, ce n’est sûrement qu’un petit malaise. Et puis n’est-elle pas la Grande Reine des Neiges ? Quant aux choses que tu lui as dites … Cela ne changera jamais rien à l’amour qu’elle te porte !

-Mais, ripostais-je, tu ne sais pas ce que je lui ai dit, à quel point c’était horrible !

Kritsoff réfléchit un moment, puis me répondit :

-Non, mais je sais à quel point vous vous aimez.

Je me décollais légèrement de lui et le regardais dans les yeux.

-Je … excuse-moi Anna, reprit celui-ci, je ne suis pas habitué à ce genre de situations, je voudrai être à la hauteur mais …

Mon montagnard n’eut pas le temps de finir sa phrase. Je saisis son visage de mes deux mains, l’approcha de mes lèvres
et les collaient contre les miennes fougueusement. Immédiatement, une vague de plaisir me submergea. Ce baiser … Il n’était pas meilleur que celui sur le port, il était … Différent, compris-je à l’instant même où mes lèvres touchèrent les siennes, différent comme le sera le prochain et ceux qui –j’espère- suivront. J’aurai voulu que ce moment dure indéfiniment, que je sente encore sa langue chercher la mienne, sa main gauche presser mon épaule tandis que celle de droite descendait le long de ma hanche … Mais je ne pouvais pas. Ma sœur était inconsciente et j’ignorai la gravité de son malaise. Je me contentai donc de me décoller avec délicatesse de Kristoff, tout en lui murmurant :

-Tu n’es pas à la hauteur. Tu es plus que parfait …

Il me sourit et prit ma main dans la sienne, et nous nous dirigeâmes vers la chambre d’Elsa. L’euphorie du baiser oubliée, mon stress me reprit le long du chemin. Malgré mon naturel optimiste j’avais le sentiment qu’il ne s’agissait pas d’un simple malaise … Arrivés devant la porte de la chambre d’Elsa, Gerda nous interpella :

-Le médecin est en train de l’ausculter : nous sommes priés d’attendre dehors.

Agacée, je me laissai tomber sur un banc près du duc de Laffortat, tandis que Kristoff s’asseyait à côté de moi. Je rongeai mon frein une dizaine de minutes, puis n’y tenant plus je me levai. Kay s’interposa immédiatement devant moi :

-Princesse Anna ! Nous avons reçu l’ordre de …

-Je sais, je sais … le coupai-je. Mais je suis restée trop longtemps devant cette porte fermée ; alors même si je dois l’enfoncer, JE RENTRERAI !

A peine avais-je prononcé ces mots que la porte s’ouvrit sur le médecin royal. Je me jetais à moitié sur lui, lui réclamant des nouvelles d’Elsa. Il ne me répondit pas tout de suite et se contenta de s’effacer pour me laisser entrer, ainsi que Kristoff à ma suite. A peine entrée dans la pièce, je cherchais ma sœur des yeux.

Elle était là, allongée sur le sofa. Vêtue d’une simple chemise de nuit, elle dégageait un sentiment de prestance telle une diva à la peau pâle qui se serait endormie tranquillement. Semblable à elle-même, jusque dans la souffrance …

-De quel mal souffre la reine ? demanda Kristoff alors que je m’accroupissais à-côté de ma sœur, regardant son visage
contracté par la douleur.

Le médecin répondit doucement :

-Son évanouissement est en partie dû à une fatigue extrême, résultat de plusieurs semaines sans sommeil apparemment. Cependant … J’ai détecté autre chose, qui semble la ronger de l’intérieur. Mais je ne comprends pas ce que c’est ! On dirait que cela dépasse mes compétences, comme si c’était de la …

Il hésita quelques secondes, puis conclu dans un souffle :

-De la magie …

Je me levai d’un bond et m’approchait de médecin :

-Vous pouvez faire quelque chose n’est-ce pas ? Je vous connais, vous êtes le médecin de la famille royale depuis près de 30 ans ! Je sais que vous pouvez tout arranger …

Le vieil homme me regarda d’un air désolé et avoua dans une grimace :

-Hélas ! Je ne puis rien faire, la magie est une forme inconnue dans la médecine. Pour tout vous dire … Je ne peux même pas vous garantir que votre sœur se réveillera : cela dépend-elle …

Je regardais mon aînée, horrifiée. Elsa, cette sœur que je venais juste de retrouver … Ne plus se réveiller ?

                                                                                       *****

Du noir. Il n’y avait que du noir à voir. Je me sentais bizarre, comme si je concentrais toute mon énergie pour ne pas me laisser engloutir pas cette « masse noire » … Je cherchais des yeux une issue, mais il semblait n’y en avoir nulle part. J’avais mal à force de résister, encore et encore. Quelque chose en moi me disait de lâcher prise, de me laisser aller …

« Vous pouvez faire quelque chose n’est-ce pas ? »

Cette voix … C’était celle d’Anna ! Que disait-elle ?

« Je sais que vous pouvez tout arranger … »

Ou était-elle ? La force noire semblait m’attirer de plus belle ; mais il y avait cette voix, SA voix qui me retenait …

Il fallait que je résiste. Que je sorte d’ici, que je …

« Elle a bougé ! »

Je voulais voir Anna. Résister, résister …

« Elsa ? Elsa tu m’entends ? »

Ouvrir les yeux, se réveiller …

« S’il te plait Elsa … »



Le visage flou d’Anna apparut devant mes yeux.

-Elsa ! hurla cette dernière, m’étouffant presque.

-Je t’ai entendu … dis-je d’une voix rauque.

Elle ne répondit rien, se contentant de me serrer plus fort.

-Anna … Tu sais que tu m’étouffes là ? souris-je malgré moi

Celle-ci s’écarta, me laissant voir la scène qui se déroulait : Anna qui me contemplait l’air radieuse, Kristoff qui souriait en la dévorant des yeux, le médecin royal qui semblait complètement ahuri et septique, le duc de Laffortat accoudé à la cheminée … LE DUC DE LAFFORTAT ??

-Que fait-il ici ? m’exclamai-je, m’empressant de me redresser en rougissant. Je me rendis alors compte de la tenue dans laquelle je me trouvais, ce qui ne fit qu’augmenter ma gêne.

-Qui ça ? s’étonna Anna avant de se retourner et de s’écrier : Duc de Laffortat ! Qui donc vous a autorisé à rentrer dans cette pièce ?

Ce dernier eut un petit sourire crispé et répondit :

-Personne … Comme personne ne me l’a interdit. A vrai dire, vos charmants « domestiques » -Kay et Gerda, il me semble ?- étaient bien trop occupé à essayer d’empêcher la rumeur de se propager dans le château, comme se propagerai le feu aux poudres …

-L’heure n’est pas aux métaphores ! me récriais-je alors que je tachais de couvrir mon corps d’une couverture afin d’échapper à tous ces regards braqués sur moi. Je vous demanderai de quitter la salle immédiatement.

Le duc réprima un sourire et finit par déclarer :

-Comme vous voudrez Majesté. Cependant, si je puis me permettre, je vous conseillerez de profiter de la vie tant que vous le pouvez …

-Que voulez-vous dire par là ? l’apostropha Kristoff, tandis que je sentis un frisson me parcourir le corps.

-Je savais que j’obtiendrais votre attention en disant cela … Vous n’ignorez sans doute pas que je suis un médecin réputé ? Eh bien, à vrai dire je ne pratique une partie de la médecine peu commune !

-Vous êtes un sorcier ? le coupa Anna

-Oh, je n’ai nullement de « pouvoirs magiques » ! Disons que je m’intéresse à certaines plantes dont on ne connait pas ou peu les vertus, aux légendes des anciens temps et aux personnes eux-mêmes dotés de dons spéciaux … répondit-il en braquant son regard vers moi.

Je m’efforçais de ne pas ciller et plantais mon regard bleu dans ses yeux noirs.
Le duc finit par détourner le regard et poursuivit :

-J’aime me nommer comme « un médecin des temps anciens » … Oui, si vous voulez d’un certain point de vu je suis un « sorcier ».

-Et ou voulez-vous en venir ? l’interrogea le médecin royal, visiblement curieux.

-La reine a visiblement été touchée par une forme de magie très étrange, peut-être pourrait-elle d’ailleurs plus nous éclairer sur ce point ?
Mais dans tous les cas, cette magie est étrange car … Voyez-vous, j’ai beaucoup étudié la magie et, sans parler des différents aspects qu’elle peut prendre, on distingue toujours certaines choses : si cette magie est utilisée par un humain ou une créature par exemple, si elle est utilisé afin de faire le bien ou le mal, inconsciemment ou pas … Or, dans ce cas précis je serai incapable de dire quelle est la « chose » qui contrôle cette magie. En revanche, je peux sentir que cette « chose » l’utilise dans un seul et même but, et que seul un « sentiment » ressort de tout ça : LA HAINE ! Ce genre de haine qui ne se traduit que par la mort …

-Mais qui en voudrait à ma sœur ? s’écria Anna, effarée.

-Je l’ignore Princesse, je ne fais que vous étaler mes connaissances en la matière …

Kristoff, qui jusque-là s’était tu, prit la parole :

-Nous pourrions allez voir les trolls ? Ils seront sûrement comment vaincre ce maléfice !

Le duc de Laffortat se caressa la moustache, pensif.

-Cela serai une bonne chose, même si je doute qu’ils puissent faire quoi que cela. Mais dans tous les cas, ce que je peux vous dire c’est que vous feriez mieux de vous presser !

Puis, alors qu’il se retournait afin de regarder par la fenêtre, il lâcha :

-En d’autres termes, si nous ne faisons rien, la reine Elsa n’a plus qu’un mois à vivre …

Attends , Elsa n’a plus qu’un mois à vivre où le duc part dans un bobard pas possible ?
En tout cas il se gène pas pour taper l’incruste ce duc  
Sinon je n’ai pas fait attention aux fautes....
Hâte de voir la suite !  

Ayé j'ai enfin lu ta fic et je ne te cache pas que...J'ADORE !

Au début c'est un peu spécial, mais une fois que l'histoire est lancée ça devient carrément passionnant.

Je suis heureuse de voir que toi aussi tu aimes nous mettre en avant ce qui tourne pas rond dans la tête de notre petite Elsa.
Ainsi que les pensées coquines d'Anna pour son "Beau Montagnard".

Tu écris super bien, on s'y croirait c'est un réel plaisir de te lire et je sens que je ne vais pas être au bout de mes surprises avec cette fic.

Ce que j'ai surtout adoré, ce sont les flashback qu'a Elsa, mais aussi cette satanée voix qui ne la lâche plus et qui semble être son "côté obscure".
Je le savais qu'elle était un bout schizo cette nana !  

Sinon point important, tu avais raison sur le fait que nos fics se ressembles.

On a eu les mêmes idées pour pas mal de choses. Du coup j'espère que l'on ne va pas me traiter de copieuse par la suite, ça me met déjà assez mal à l'aise, moi la petite nouvelle à peine débarquée ici et qui commence seulement à découvrir vos fics.

Il y a pleins de petits détails qui sont aussi dans mon histoire, à croire que nos esprits sont connectés ou je ne sais quoi...c'est un phénomène que seuls Mulder et Scully peuvent peut être résoudre et encore je ne suis pas sûr.

Voilà, j'ai hâte de lire la suite maintenant et te souhaite une bonne continuation à l'écriture de ton histoire.

rebellious heart a écrit:-Mais qui en voudrait à ma sœur ? s’écria Anna, effarée.

Il y a déjà Hans et Weselton...

Très bons chapitres ! J'aime bien le personnage du duc de Laffortat. J'ai l'intuition qu'il cache des choses... Et j'aimerais savoir comment il peut sentir des choses à propos de la magie sans être lui-même magicien.
Les souvenirs d'enfance d'Elsa étaient très bon. On se demande aussi ce que veut cette ombre.
Bref, j'attends la suite.
PS : la correction devrait arriver dans quelques jours.