Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
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Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 19:32
Message de la modération :
Ce sujet permettra de rassembler les écrits de type "One-shot" contenant des scènes matures pour public averti.
Chaque écrit n’engage que son auteur.
Merci d'éviter de tomber dans le sordide s'il vous plaît et de placer les textes en spoiler...
Nous avons une politique de tolérance mais un récit trop scabreux pourra se voir être supprimé le cas échéant.
Par ailleurs...
AUCUNE IMAGE POTENTIELLEMENT EXPLICITE NE SERA ACCEPTÉE SUR LE TOPIC ET SERA AUTOMATIQUEMENT SUPPRIMÉE EN ACCORD AVEC LA CHARTE DU FORUM
Bonne lecture !
RAPPEL : Pour les âmes sensibles et les plus jeunes, merci de quitter ce topic qui n'est pas adapté.
_
Salut à tous !
Au terme d'un pari perdu avec l'un des membres (dont je tairai le nom, sinon je vais encore énerver Ansa...ah m*rde), je me suis retrouvé à devoir écrire le petit texte qui va suivre.
Rassurez-vous, malgré son caractère érotique, le texte n'est pas pornographique, et ne comporte rien de véritablement sordide. Cependant, si vous êtes sensible ou facilement impressionnable, je vous conseillerais plutôt de fermer ce topic et d'aller lire autre chose.
En revanche, si vous aimez le couple Anna/Kristoff et que vous avez un tant soit peu l'esprit tordu, vous devriez apprécier...et il est même possible que vous y trouviez un lien avec ma nouvelle fiction "Épris dans la glace" (vous trouverez cette histoire dans la catégorie "Fanfictions en cours").
Donc accrochez vous, serrez les dents pour garder les gros bouts, et c'est parti !
- C'est par ici...:
Non, vous êtes sûrs que vous préférez pas regarder un pot de moutarde ? Bon, c'est vous qui voyez...
Arendelle: le Chaud et le Froid (mais surtout le Chaud)
- Cliquez pour dévoiler la fan fiction:
- Des fleurs de crocus. Partout. L’emblème d’Arendelle semblait dessiné, peint, gravé sur le moindre recoin de la chambre royale. Cela ne servait certes à rien d’autre qu’à rappeler la royale posture de son occupante, mais pourtant, cela mettait Anna dans un certain état de nervosité. Elle n’était Reine d’Arendelle que depuis quelques heures, et déjà elle se sentait stressée. Elle avait peur. Peur de n’être pas à la hauteur, de ne pas se montrer une aussi bonne reine que l’avait été Elsa avant elle.
Elsa.
Anna avait beau savoir que sa soeur était à présent heureuse, bien portante et pourtant non loin d’elle, elle lui manquait déjà. Jamais depuis leurs retrouvailles, 3 ans auparavant, elle ne s’était retrouvée ainsi, seule dans cette chambre, à présent la sienne. La chambre royale. Malgré la présence réconfortante du châle de leur mère sur ses frêles épaules, Anna tremblait. Elle se sentait mal à l’aise dans la pièce. Elle comprenait à présent ce qu’avait du ressentir Elsa durant toutes ces nuits. Toutes ces nuits à ressasser la pression des lourdes responsabilités qui lui incombaient. Toutes ces nuits de solitude…
Perdue dans ses pensées, la jeune reine n’entendit pas la porte de la chambre s’ouvrir. Cependant, son instinct lui dicta que l’on venait d’entrer. Resserrant ses mains sur son châle, elle se retourna. Kristoff venait d’entrer dans la pièce, et regardait tendrement sa fiancée.
Un sourire illumina le visage de la petite rousse. Parce qu’après tout, non, elle n’était pas seule. Sa simple présence était là pour le lui rappeler. Elle avait Olaf bien sûr, qui serait toujours là pour lui apporter un soutien inconditionnel. Mais surtout, elle l’avait lui. Kristoff. Son fiancé. Son montagnard bourru au coeur d’or. L’homme qu’elle allait épouser. Jamais elle ne pourrait oublier ce moment où il l’avait demandée en mariage. À cet instant, elle venait de retrouver sa soeur et son meilleur ami qu’elle pensait avoir perdu à jamais, et c’était là le moment qu’il avait choisi pour lui demander de l’épouser. D’aussi loin qu’elle se souvienne, Anna ne se rappelait pas avoir jamais connu un bonheur aussi intense.
Et c’était de nouveau ce bonheur qu’elle ressentait à présent, en voyant son fiancé s’approcher d’elle. Contrairement à ce qu’il avait affirmé, il avait gardé sa tenue formelle, mais ses cheveux avaient retrouvé leur aspect désordonné et broussailleux. Anna ne put s’empêcher de fondre intérieurement en pensant à l’effort que cela avait du lui demander de rester ainsi endimanché jusqu’à la tombée de la nuit. Tout ça pour être digne d’elle. Elle en ressentait une très grande fierté mais également, à sa grande surprise, une autre sensation, qu’elle ne se souvenait pas avoir senti jusqu’ici. C’était comme une agréable montée de chaleur qui semblait parcourir son corps. Et étonnamment, elle se sentit frissonner lorsque Kristoff vint tendrement la prendre par la taille en soufflant:
« Alors, comment va ma nouvelle reine et future épouse ?
Levant les yeux vers lui, Anna posa délicatement sa main sur sa joue, et répondit doucement:
- Très bien. Je vais très bien. Mieux maintenant que tu es là.
Pour réponse, il lui adressa un petit sourire charmeur qui la fit instantanément craquer. Elle lui devait bien cela. À vrai dire, elle n’avait pas été très attentionnée avec lui ces derniers temps. Lorsqu’Elsa avait commencé à entendre la voix d’Ahtohallan, elle avait reporté toute son attention sur elle, et, elle devait bien le reconnaître, elle avait fortement négligé celui qui était alors son petit ami. Mais à présent, c’était terminé. Elsa était loin désormais, et elle ne pouvait plus veiller sur elle. Désormais, elle aurait tout le temps pour son beau montagnard.
- Olaf et Sven ne sont pas avec toi ?
- Non, répondit Kristoff, je les ai envoyé chercher du bois pour le feu.
Il partit d’un petit rire en voyant le regard interrogateur de sa fiancé, et expliqua en passant sa main derrière sa tête.
- Ce soir, je compte bien passer du temps avec ma future femme.
Et avant que Anna n’ait pu répondre, il défit les noeuds qui maintenaient sa coiffure en place, et les cheveux de la reine se libérèrent, tombant en cascade sur ses reins, ses hanches et ses épaules. Et avant qu’elle n’ait pu réagir, Kristoff la souleva de terre et souffla à son oreille:
- Désolé mon amour…je te préfère comme ça.
Inconsciemment, Anna laissa échapper un soupir d’aise qui ne lui ressemblait pas. Sans trop qu’elle puisse expliquer pourquoi, elle sentait son visage chauffer, et elle avait même l’impression qu’une boule de chaleur venait de se former au creux de ses reins. Que lui arrivait-il ? Sans trop y réfléchir, elle plongea son regard dans les beaux yeux chocolats de son fiancé, et répondit:
- Ne t’en fais pas. Je comprends. Moi aussi, je te préfère au naturel.
Et, sans trop se rendre compte de ce qu’elle faisait, elle baissa les yeux et défit nonchalamment les premiers boutons de la tunique de Kristoff, qui la regarda faire d’un air surpris. Il ne fit cependant aucun geste pour l’en empêcher. Anna leva la tête, et croisa son regard. Elle se sentit alors légèrement honteuse, et rougit violemment, sentant ses joues et ses oreilles chauffer jusqu’à la brûler. Kristoff la déposa délicatement sur le sol, et acheva de déboutonner sa tunique.
- Pas de mal mon amour, la rassura-t-il, je comptais bien enlever ça de toutes façons, je n’en pouvais plus pour être franc.
Et devant les yeux ébahis de la petite reine, il ôta sa tunique, et défit même sa chemise, dévoilant ainsi les courbes racées de sa forte musculature. Anna crut défaillir en se sentant trembler. Elle était incapable d’expliquer ce qui lui arrivait, mais elle commença à se mordiller la lèvre, comme pour empêcher de sortir de sa bouche les longs soupirs haletants que provoquaient en elle la vision inhabituelle du creux luisant de la poitrine de son fiancé. Comme par réflexe, elle se colla soudainement à lui, et susurra, plus comme une supplication que comme une question:
- Dis, c’est…c’est mon premier soir en tant que Reine d’Arendelle…tu veux bien dormir avec moi ce soir ?
- Bien sûr, répondit Kristoff, je ne te laisserai plus jamais seule mon coeur. Je compte bien passer le plus de temps possible avec toi, maintenant que…
Contrairement à son habitude, le montagnard sut qu’il valait mieux ne pas achever sa phrase. Il arrivait parfois qu’Anna se méprenne sur ses paroles, et il ne voulait pas rappeler à sa fiancé la distance qui la séparait à présent de sa soeur. Ce soir, il voulait être là pour elle. La protéger, et la rassurer quant à la nouvelle vie royale qui l’attendait. Il l’enserra doucement de ses bras puissants, et la serra contre lui. Sentant alors que quelque chose n’allait pas, il écarquilla les yeux, et baissa la tête vers elle.
- Anna tu…tu trembles. Tu as froid ?
Sans même savoir pourquoi, la petite rousse s’accrocha vivement à sa chemise en criant:
- Non ! Non, je…je n’ai pas froid c’est juste que…que…
Elle ignorait totalement pourquoi elle agissait ainsi. La chaleur au creux de ses reins ne faiblissait pas, et au contraire, elle avait de plus en plus chaud. Comme si quelqu’un avait réglé le radiateur à fond, ce qui était d’autant plus surprenant que le radiateur n’avait même pas encore été inventé. Et alors que Kristoff ouvrait la bouche pour répondre, elle en profita, et lui sauta brusquement au cou, pour capturer sans sommation ses lèvres dans un baiser qui la consumait d’envie depuis quelques instants. Pendant quelques secondes, elle craignit qu’il ne soit légèrement effrayé de la voir si entreprenante, et qu’il ne la repousse. Mais au lieu de cela, il la saisit doucement par la taille et répondit langoureusement à son baiser. Se sentant emportée dans un tourbillon d’émotions qu’elle ne se souvenait pas avoir jamais ressenti, Anna ôta nonchalamment le châle de sa mère de ses épaules, et le laissa tomber au sol. Puis Kristoff leur fit faire volte-face, et, sans cesser de l’embrasser, la porta d’un pas décidé vers le grand lit à baldaquins dans lequel elle allait désormais passer ses nuits. Anna, elle, se sentait presque partir avec la sensation des mains de Kristoff sous ses cuisses, et pendant quelques instants, elle crut s’évanouir lorsqu’il la lâcha sur le lit, la dominant alors de toute sa hauteur. Puis il sembla se calmer, et demanda, haletant:
- Anna…tu vas bien ?
Toujours tremblante, Anna en était à présent sûre: cela n’avait rien à voir avec la température de la pièce. Elle soupira:
- Kristoff…ch..chaud…
Le montagnard s’approcha d’elle.
- Hein…tu as chaud ?
- S’il te plait…Kristoff…
Ne s’étant pas attendu à une telle réaction, le livreur de glace ne sut dans un premier temps pas comment réagir. Jamais il n’avait vu Anna dans un état pareil. Il se redressa maladroitement, et tendit les mains devant lui pour la rassurer.
- Euh, d’accord, d’accord mon amour, attends…attends attends je…je vais t’aider.
Kristoff était désemparé. Que devait-il faire ? Lui et Anna s’étaient déjà embrassés fougueusement auparavant, mais jamais elle n’avait autant réagi ! Par réflexe, il alla fermer la porte de la chambre, ne voulant pas risquer d’être pris avec Anna en train de…de la… Il n’avait pas le choix. Il devait le faire. Ils avaient beau être ensemble depuis trois longues années, il n’avait jusque là jamais aperçu d’elle plus qu’il n’en aurait du. Et voilà qu’à présent, il allait devoir la déshabiller. Frappant dans ses mains pour se donner du courage, il s’assit doucement auprès d’elle, mais elle réagit vivement et s’accrocha désespérément à lui en haletant.
- Kristoff…Kristoff…
- Oui oui, mon amour, je…je vais…
Quand il fallait y aller….il avança maladroitement ses mains, et défit le noeud qui retenait sa robe attachée. Il voulut découvrir légèrement l’épaule d’Anna, mais elle bougeait tant que le tissu tomba brusquement jusqu’au niveau de son coude, dévoilant ses épaules nues ainsi que le haut de son corset. Kristoff se sentit rougir. Même s’il savait qu’elle allait bientôt devenir sa femme, il la voyait dévêtue pour la première fois. Et alors qu’il était assis là, à ses côtés, tandis qu’elle s’accrochait à lui avec l’énergie du désespoir, en se tortillant dans tous les sens, il sentit monter en lui une irrémédiable envie d’en voir plus. Il se coucha sur elle le plus doucement possible, et attrapa le tissu de sa robe. Ne voulant pas l’effrayer, il souffla:
- Anna…
- Va…vas-y…haleta-t-elle
Y étant autorisé, Kristoff tira ce qui restait du tissu de la robe. Quelques instants plus tard, le lourd vêtement tombait sur le sol de la chambre, et Anna était allongée devant lui, en sous-vêtements. Se sentant à son tour traversé par une bouffée de chaleur soudaine et un tremblement inexplicable, Kristoff voulut l’embrasser pour tenter de la calmer. Hélas, à peine ses lèvres se furent-elle posées sur les siennes qu’Anna le plaqua contre elle, continuant de l’embrasser avec fougue. Elle attrapa brusquement son bras musclé, et faisant pivoter son épaule, usa d’une force que Kristoff ne lui connaissait pas pour les faire rouler sur le lit.
Elle le dominait à présent, assises à califourchon sur lui. Et alors qu’il était aveuglé par la masse de cheveux roux qui lui tombait en cascade sur les yeux, Kristoff sentit une désagréable excroissance se former au niveau de son entrejambe. Son pantalon était serré, cela n’allait pas tarder à lui faire mal.
- Je t’aime, souffla Anna.
- Anna je…
- Je t’aime.
- Oui Anna, moi aussi mais je…
Soudain, Kristoff fut pris d’un spasme violent lorsque la main de la petite rousse frôla la légère courbe formée par son entrejambe, à travers le tissu de son pantalon. Il voulut dire quelque chose mais il eut le souffle coupé lorsqu’il réalisa qu’Anna était en train de défaire sa ceinture.
- Oh Anna…
Quelques secondes plus tard, ce fut au tour de son pantalon de rejoindre la robe d’Anna sur le sol. Le visage en feu, il attrapa celui d’Anna entre ses mains pour lui demander, haletant sous la fouge de ses baisers:
- Anna tu…tu es sûre..nous ne sommes même pas mariés.
- Je veux savoir, répondit-elle en se collant à lui, j’ai besoin de savoir. Comment c’est, ce que ça fait. S’il te plait Kristoff…je t’aime.
Et elle l’embrassa à nouveau. N’y tenant plus, Kristoff se laissa aller à son tour. Il répondit au baiser de sa fiancée, et après quelques secondes d’hésitation, il lança sa langue à l’assaut de sa bouche. Anna n’hésita pas. Elle autorisa immédiatement son désir, et ouvrit la bouche. Il insinua sa langue à l’intérieur, la faisant danser autour de la sienne, tandis qu’elle s’amusait à mordiller le petit bout de chair qui chatouillait ses gencives. Après quelques instants d’un combat acharné entre leurs parties gustatives, ils séparèrent leurs lèvres, et sans laisser à Kristoff le temps de dire quoi que ce soit, Anna se laissa glisser au bas du lit, au niveau de ses jambes. Le montagnard voulut se redresser, mais la nouvelle Reine d’Arendelle fit glisser ses mains au niveau de sa poitrine, et le plaqua sur les draps en soie. Le montagnard laissa échapper un souffle qui mélangeait curieusement surprise et soupir d’aise, et laissa faire sa fiancée. Il dut lutter pour ne pas se relever à nouveau lorsqu’il la sentit retirer son caleçon, et il eut un haut le coeur lorsqu’il sentit ses doigts froids se refermer autour de sa virilité.
- Oh mes aieux ! soupira-t-il
- Oui…pareil, entendit-il haleter Anna à ses pieds.
Il voulut répondre, mais il crut tourner de l’oeil alors qu’il sentit de nouveau la langue de sa compagne, à la différence que cette fois, elle n’était plus du tout dans sa bouche. Anna mettait de grands coups de langue guidés par le feu de son amour pour lui, et Kristoff sentait son membre réagir, et provoquer en lui de violentes vagues de plaisir au fur et à mesure qu’Anna jouait de plus en plus fougueusement avec. Cela ne dura que quelques minutes, mais il lui sembla que cela faisait une éternité, lorsqu’il sentit soudain son sexe s’alourdir. Il eut l’impression que le plaisir qui parcourait son corps se mit d’un seul coup à descendre, comme s’il voulait rejoindre Anna. Sachant ce qui allait arriver, Kristoff se releva brusquement, et souleva de nouveau Anna, plaquant ses mains sous ses cuisses. Il se retourna, et la plaqua à son tour sur le lit, avant de lui arracher son corset sans ménagement. Il vit la petite rousse rougir un peu lorsqu’il posa son regard sur sa poitrine.
Quand il l’avait connue, elle sortait tout juste de l’adolescence, et jamais il n’avait pensé ainsi à elle sous le prisme de ses courbes. Mais à présent qu’elle était là, devant lui, quasiment nue, il se rendait à l’évidence: la jeune fille qu’il avait rencontré ce jour là chez Oaken était devenue une jeune femme. Une belle jeune femme. La sienne. Anna ouvrit la bouche.
- Kristoff…
Sans hésiter, ce dernier s’allongea à ses côtés, et l’embrassa. Elle ne mit guère longtemps à lui répondre, et le jeu de leur langue continua. Après quelques secondes d’hésitation, Kristoff rompit le baiser, et enfouit sa tête au creux de la poitrine d’Anna. L’entendre haleter de plaisir le rendait fou, et il fit bientôt jouer sa langue sur les seins de la jeune reine, qui s’accrochait de toutes ses forces aux draps de soie en tremblant, comme si elle avait peur de s’échapper malgré elle. Mais lorsque Kristoff, fou de désir pour sa princesse, agrippa ses bas avec sa main libre, Anna souffla:
- Non…
Kristoff leva la tête. Non ? Comment ça non ? Anna comptait-elle s’arrêter en si bon chemin ? Ils étaient allés plus loin que jamais dans leur amour, pourquoi voulait-elle reculer maintenant ? Peu lui importait. Il ne la forcerait jamais à quelque chose si elle ne le désirait pas. Surtout pas à ça.
- Anna, dit-il, tu…veux arrêter ?
- Non ! cria-t-elle, non ! Mais…pas là…pas dans le lit.
Remettant tendrement une mèche de cheveux derrière son oreille, le montagnard regarda sa fiancée, et souffla doucement.
- Pas dans le lit ? Mais Anna pourq..
Anna avait recommencé à trembler, et dut contenir son excitation pour articuler.
- Elsa. C’était le lit de…
Kristoff ne la laissa pas terminer. Il avait compris. Anna avait trop de respect pour sa soeur pour que leur première fois se fasse dans un lit qui n’était plus le sien que depuis trop peu de temps. Et lui ne voulait pas perdre de temps. Ni laisser ses pensées vagabonder. Si le montagnard devait bien avouer que ses sens primaires d’homme lui avaient plus d’une fois fait comprendre que la soeur de sa fiancée avait physiquement été autrefois à son goût, il ne voulait réserver ces sens, et donc ses pensées, qu’à Anna. Il appréciait beaucoup Elsa, mais cette fois-ci, il voulait absolument la laisser le plus loin possible de leurs préoccupations.
Il attrapa Anna, et la porta à travers la pièce, jusqu’à la plaquer sur le mur du fond de la chambre, le plus loin possible du lit. Elle s’accrochait à lui avec l’énergie du désespoir, comme si elle avait peur qu’elle s’en aille. Il avait envie d’elle. Elle lui mordillait le lobe de l’oreille, et lui soufflait son souffle chaud dans son coup.
- Vas-y, dit-elle, maintenant…
Kristoff ne se fit pas prier, et arracha ses bas sans autre forme de procès. Il enfouit son visage au creux de son épaule, et sans crier gare, s’insinua en elle. Anna mordit sa lèvre si fort qu’elle faillit saigner. Elle sentit de petites larmes de douleur perler au coin de ses yeux lorsque Kristoff pénétra son intimité, mais la douleur laissa bientôt place à un feu ardent qui lui donnait l’impression de se consumer de l’intérieur. Elle eut l’impression qu’un brasier infernal rongeait ses entrailles et l’emplissait de plaisir brûlant. Au départ, elle joua la discrétion, ne laissant que de petits cris de plaisir s’échapper de ses lèvres sous les coups de reins de son amant, mais elle sentit quelques instants plus tard celui-ci redoubler d’efforts, et les cris de plaisir de la nouvelle Reine d’Arendelle emplirent bientôt la chambre royale. Heureusement, la grande fenêtre du balcon était restée fermée.
Kristoff n’avait jamais rien connu de pareil. Être si proche d’Anna, étroitement connectés par le feu de leur amour et de leur corps le faisait brûler d’une sensation nouvelle, qu’il n’avait jamais imaginée si plaisante. La douceur de sa bouche, la soie de ses cheveux, la sensation de sa chair contre la sienne et la chaleur de son corps en fusion avec le sien…jamais il n’avait été si éperdument amoureux de sa princesse, et l’entendre crier de plaisir comme elle le faisait n’avait pas d’autre effet que de redoubler son excitation et son désir. Continuant sans cesser de lui manifester brutalement son amour, elle toujours plaquée contre le mur, il sentit bientôt qu’il allait atteindre le pinacle de leur fusion amoureuse. Encore une fois. Il hésita un temps, mais la regarda finalement dans les yeux: le mieux était encore de lui demander.
- Anna je…je vais…
Il crut tourner de l’oeil en croisant son regard, transi d’amour, lorsqu’elle lui susurra:
- Vas-y…s’il te plait.
Quelques instants plus tard, ils s’effondrèrent tous les deux le long du mur, alors qu’un lien d’amour fluide et fort les parcourrait tous les deux, passant de l’un à l’autre en une étreinte extasiée, au summum de leur plaisir. Anna s’allongea sur le sol, haletante, rouge, échevelée comme au réveil, mais emplie d’une sensation de bonheur telle qu’elle n’en avait jamais connu dans sa vie, et Kristoff vint s’allonger à côté d’elle, la recouvrant du châle de sa mère qu’il ramassa sur le sol, ainsi que de son puissant bras protecteur. Elle se blottit instantanément contre lui, et les deux amants échangèrent un regard qui ne souffrait aucune ambiguïté sur l’amour qu’ils se portaient éperdument.
- Ça va ? demanda Kristoff
- Mieux, répondit la petite rousse, merci.
- Non, merci à toi. C’était incroyable.
Anna enfouit son visage dans son cou, et il sentit son souffle chaud lorsqu’elle parla.
- Je t’aime.
- Je t’aime aussi.
Et ils restèrent là, quelques instants, sans rien dire, sans bouger, comme figés dans le pinacle de leur amour, comme une phase de redescente de la meilleure drogue au monde. Puis, au bout de quelques instants, Anna se tourna vers son amant, et le voyant perdu dans ses pensées, demanda:
- À quoi tu penses mon amour ?
Avec un petit sourire, sans même la regarder, Kristoff répondit.
- À Sven et Olaf.
Anna se redressa brusquement.
- À Sven et Olaf ?! Mais enfin comment…
- Ils ont du rentrer depuis le temps. Je me demande si ils se sont demandés où j’étais.
- Oh.
Anna ne répondit pas, et câlina de nouveau son futur époux, lorsque, prise d’un doute, elle se redressa et demanda:
- T’y as quand même pas pensé pendant que…
Kristoff se tourna vers elle d’un ait outré:
- Hein ? Mais enfin bien sûr que non, c’est horrible !
Avec un sourire rieur, Anna l’embrassa et le rassura.
- T’en fais pas, je te fais marcher mon coeur.
S’ensuivit un silence de quelques secondes, que Kristoff brisa finalement d’un air penaud.
- Si j’y ai pensé un moment.
Elle ne répondit pas tout de suite, mais Anna le regarda tout de même de l’air caractéristique de celle qui savait très bien ce qu’elle disait.
- Ah. C’était pas au moment où…
- Si, c’était à ce moment là si.
Le couple se regarda sans rien dire, et ils éclatèrent de rire, avant de se prendre mutuellement dans les bras.
- Maintenant que..qu’on a fini, dit Kristoff, tu crois qu’Elsa ne nous en voudra pas si nous nous mettons dans le lit ?
- Je ne crois pas répondit Anna.
Et alors que, quelques minutes plus tard, le tout nouveau couple royal d’Arendelle dormait paisiblement dans les draps en soie, désormais témoins de leur amour, une étincelle bleutée apparut au dessus de la ville, tandis que, loin de là, au coeur de la forêt, les Northuldras sentirent les esprits s’agiter.
Quelque chose arrivait.
Alors, vous ne regrettez pas trop ? Sinon, qu'en avez-vous pensé ? N'hésitez pas à envoyer vos critiques, insultes, menaces etc...à la Ansa&Frantzoze's Stories, c'est principalement grâce (
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"Moi, je suis peut-être pas un as de la stratégie ou du tir à l'arc, mais je peux me vanter de savoir ce que c'est que d'aimer quelqu'un." - Perceval le Gallois (ou Provençal le Gaulois)
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- FrantzozeLégende du Royaume
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 19:49
Communiqué de la A&F'stories
Nous précisons que nous ne sommes en aucun cas responsable de ce texte et nous nous désolidarisons totalement de ce récit. Nous nous réservons cependant le droit d'en utiliser à notre convenance certains passages qui seront néanmoins pleinement et entièrement attribués à son auteur
Nous précisons que nous ne sommes en aucun cas responsable de ce texte et nous nous désolidarisons totalement de ce récit. Nous nous réservons cependant le droit d'en utiliser à notre convenance certains passages qui seront néanmoins pleinement et entièrement attribués à son auteur
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- AnsaAdmin
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 19:56
Yokill2B a écrit:Serrez les dents !
Merci Yokill2B parce qu'on va pas serrer autre chose avec ce charmant passage !
Sans déconner je vénère ton écrit xD xD Tellement beau ! Tellement érotique ! Tellement magique !
D'ailleurs tu l'as bien vu à la lecture hier soir sur skype avec Frantzoze c'était chaud time et très stimulant !!!!!
Bref je veux bien que tu m'en fasses d'autres ! Je connais tellement les miens par coeurs !!
"S'il te plaiiiiiiiiiit" yeux de chat potté O:)
Bon s'il faut commenter comme tu l'as si bien dit, c'est érotique sans être dégoûtant ! Même si avouons-le, Anna a osé plus de choses que les 99% de personnes ayant eu un premier rapport sexuel xD. On sent la température monter en même temps qu'elle, et la maladresse de Kristoff est touchante... Bon même si du coup c'est Anna qui passe pour la *pardonnez-moi l'expression* grosse chaudasse !
Mais au final c'est un très bel instant de complicité que tu as su retranscrire et je t'en félicite
Merci encore pour ce cadeau que tu as fait à contre-coeur !
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- Yokill2BLégende du Royaume
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 19:58
Ah mais tout le plaisir est pour moi ! Et pour Anna aussi un peu visiblement...
Par contre, plus jamais de ma vie j'écris un truc pareil !
Par contre, plus jamais de ma vie j'écris un truc pareil !
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 19:59
Bon bon, on est sur internet, on trouve de tout et n'importe quoi malgré le contrôle parental. De ce fait je ne suis évidemment pas contre du lemon. (ayant eu le privilège de l'avoir lu en conférence skype je sais ce que ça comporte, c'est pas trop vilain). Par contre je me suis permise de changer le titre qui faisait pour moi un peu vulgaire.
J'espère que tu comprendras ^^
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 20:01
Bien sûr Miss, c'est tout naturel ! Je n'avais mis ce titre que pour rire un peu, le tien est bien plus adapté
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 20:07
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- AnsaAdmin
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 20:08
Surtout que d'un point de vue objectif c'est pas "une sex tape" ni Sven ni Olaf ne filment ! O:)
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- FrantzozeLégende du Royaume
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 20:10
...ça on en sait rien
Attends le chapitre 2
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- Miss OlafLégende du Royaume
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 20:13
Hé ben je vois que ça a fait de l'effet à certains . Entre un qui termine sous la douche, un qui a presque sali ses draps et un autre qui reçoit un peu trop d'inspiration. Gardez votre calme !
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- Dreamy123Légende du Royaume
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 23:09
Moi je serais pour une fanfiction elsa et honeymaren
- Yokill2BLégende du Royaume
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 23:12
Mais je t'en prie, fais toi plaisir ! En tous cas, compte pas sur moi pour ça XD !
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 01 Déc 2019, 23:22
Oh dommage, tu me semblais pourtant étonnement doué pour décrire des ébats
Je vais devoir me contenter de mon imagination !
Je vais devoir me contenter de mon imagination !
- AnsaAdmin
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Jeu 05 Déc 2019, 21:03
Dreamy a écrit:Oh dommage, tu me semblais pourtant étonnement doué pour décrire des ébats Razz jesuisdehors
Je vais devoir me contenter de mon imagination !
Moi je me proposerais bien de te le faire (sans tomber dans du vulgaire comme c'est le cas pour ma fan-fiction) mais je sais pas si tu voudras
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Sam 07 Déc 2019, 00:51
Mais pourquoi tout le monde veut caser Elsa avec Honeymaren, laissez-la tranquille cette pauvre Elsa
Sinon, j'ai enfin trouvé le topic où tu as posté ton joli petit texte Yokill
Déjà, c'est très bien écrit, pas vulgaire comme j'avais peur que ça le soit, et j'ai même envie de dire que j'ai bien aimé (oui oui ).
Et puis sincèrement, je me suis bien marrée pendant la lecture live avec les réactions de chacun !
Sinon, j'ai enfin trouvé le topic où tu as posté ton joli petit texte Yokill
Déjà, c'est très bien écrit, pas vulgaire comme j'avais peur que ça le soit, et j'ai même envie de dire que j'ai bien aimé (oui oui ).
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- FrantzozeLégende du Royaume
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Sam 07 Déc 2019, 19:34
En revanche désormais quand je vais revoir le film...J'ai beaucoup de mal avec la première scène où je vois les fillettes jouer dans la neige...et le mur qui est derrière c'est très perturbant...
Ou encore le fait qu'Anna fasse s'embrasser les poupées de glace de sa soeur...Une part d'innocence s'est déjà envolée...
Ou encore le fait qu'Anna fasse s'embrasser les poupées de glace de sa soeur...Une part d'innocence s'est déjà envolée...
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Sam 07 Déc 2019, 19:59
Frantzoze a écrit:En revanche désormais quand je vais revoir le film...J'ai beaucoup de mal avec la première scène où je vois les fillettes jouer dans la neige...et le mur qui est derrière c'est très perturbant...
Ou encore le fait qu'Anna fasse s'embrasser les poupées de glace de sa soeur...Une part d'innocence s'est déjà envolée...
Et encore ! c'était la chambre d'enfants ! C'est pire de regarder la scène où elles s'endorment toutes les deux en étant grandes xD... Alors Yohan c'était quelle partie du mur du coup ?
Et ce lit ! Ce fameux lit ! Hummm
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- FrantzozeLégende du Royaume
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 15 Déc 2019, 20:17
Puisque cette fiction est faite "pour nous"
Nous confirmons que les événements présents dans ce texte seront présents dans nos prochaines fictions...
Nous confirmons que les événements présents dans ce texte seront présents dans nos prochaines fictions...
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 02 Fév 2020, 22:18
Topic déplacé puisque voué à avoir plusieurs one shot de ce type.
Avant toute chose, merci de préciser à chaque fois l'avertissement pour le texte publié.
Merci d'éviter de tomber dans le sordide s'il vous plaît et de placer les textes en spoiler... Nous avons une politique de tolérance mais un récit trop scabreux pourra se voir être supprimé le cas échéant.
Par ailleurs...
Bonne lecture !
RAPPEL : Pour les âmes sensibles et les plus jeunes, merci de quitter ce topic qui n'est pas adapté.
Avant toute chose, merci de préciser à chaque fois l'avertissement pour le texte publié.
Merci d'éviter de tomber dans le sordide s'il vous plaît et de placer les textes en spoiler... Nous avons une politique de tolérance mais un récit trop scabreux pourra se voir être supprimé le cas échéant.
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AUCUNE IMAGE POTENTIELLEMENT EXPLICITE NE SERA ACCEPTÉE SUR LE TOPIC ET SERA AUTOMATIQUEMENT SUPPRIMÉE EN ACCORD AVEC LA CHARTE DU FORUM
Bonne lecture !
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- Yokill2BLégende du Royaume
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Dim 02 Fév 2020, 23:07
Donc, si je comprends bien, on inaugure un nouveau topic "interdit au moins de 18 ans" et en plus c'est la Chandeleur ? Ma foi c'est le moment idéal pour poster un autre texte un peu "chaud" pour l'occasion non ?
Alors voyons, "Chandeleur", "Chaud"...ça y est, j'ai !
Bon, je vous rassure: non, je ne suis pas devenu un fanatique des écrits érotiques entre notre petite princesse/reine rouquine et son benêt de montagnard (désolé Kristoff), mais en vrai je me suis particulièrement éclaté à écrire celui là !
Disclaimer:
Tout comme "Le Chaud et le Froid...", ce texte prend également place dans l'univers de mes fictions "Do you wanna build..." et "Épris dans la glace". Ainsi vous ne serez pas surpris d'y voir un personnage en particulier...
Vous êtes prêts ? Alors cette fois, je vous propose pas le pot de moutarde, puisque je sais que vous cliquerez pas dessus, en revanche, en guise d'avertissement, voici un petit montage de la tête d'Anna quand elle lit ce texte:
Alors voyons, "Chandeleur", "Chaud"...ça y est, j'ai !
Bon, je vous rassure: non, je ne suis pas devenu un fanatique des écrits érotiques entre notre petite princesse/reine rouquine et son benêt de montagnard (désolé Kristoff), mais en vrai je me suis particulièrement éclaté à écrire celui là !
Disclaimer:
Tout comme "Le Chaud et le Froid...", ce texte prend également place dans l'univers de mes fictions "Do you wanna build..." et "Épris dans la glace". Ainsi vous ne serez pas surpris d'y voir un personnage en particulier...
Vous êtes prêts ? Alors cette fois, je vous propose pas le pot de moutarde, puisque je sais que vous cliquerez pas dessus, en revanche, en guise d'avertissement, voici un petit montage de la tête d'Anna quand elle lit ce texte:
- Désolé Anna...:
- Vous êtes prêts ? GO !:
- La Chaudeleur
- Mais enfin Olina cessez donc de vous tourmenter ! Depuis ce matin vous n’avez eu de cesse que d’user vos chaussures à faire les cent pas.
Kai soupira de nouveau en voyant Olina, la cuisinière du château d’Arendelle, faire les cent pas dans la grande cuisine tout en se rongeant les ongles. Il ne se souvenait pas l’avoir jamais vue dans cet état, bien qu’à bien y réfléchir, cet étrange comportement la prenne une fois par an, et étrangement toujours à la même époque de l’année. Et comme à son habitude, la cuisinière ne semblait pas décidée à se calmer.
- Oh c’est facile à dire pour vous ! répliqua-t-elle, mais croyez moi, vous n’aimeriez pas être à ma place !
Cela, à vrai dire, Kai n’en savait rien. Olina était une excellente cuisinière, et il ne voyait pas ce qui pouvait bien la mettre dans un tel état d’inquiétude.
- Et puis-je savoir…
- Bien ! le coupa-t-elle, savez-vous quel jour nous sommes Kai ?
- Ma foi, je dirais Dimanche, répondit le majordome en toute franchise.
Olina se frappa le front, et se précipita sur un des meubles de la cuisine pour y ranger fouets, couteaux et casseroles.
- Nous sommes le 2 Février Kai ! rugit-elle, aujourd’hui, c’est la Chandeleur !
Elle rangeait ustensiles et récipients avec l’énergie du désespoir, et le majordome se prit presque à rire en la voyant faire.
- Eh bien ? demanda-t-il, vous n’aimez donc pas les crêpes ? Est-ce cela qui vous met dans cet ét…
- Oh mais vous débarquez ma parole ! cria Olina
Elle se saisit d’une spatule en bois, et se dirigea vers Kai, qui se protégea instinctivement, tandis que la cuisinière vociférait:
- À chaque Chandeleur, depuis qu’elle est toute petite, la Reine Anna s’est mis en tête de passer la journée en cuisine pour faire des crêpes pour tout le château ! Seule !
Kai la regarda sans comprendre.
- Et bien ? C’est pour cela que vous vous enflammez ainsi ?
- Vous ne comprenez pas ! rugit la cuisinière, avec tout le respect et l’amour que j’ai pour notre Reine bien aimée, vous n’avez jamais vu pareille catastrophe en cuisine ! Quatre jours ! Quatre jours nous avons mis l’année dernière pour remettre la cuisine en l’état ! Une seule journée en tête à tête avec la Reine, et ma pauvre cuisine parait avoir connu la guerre ! Vous n’imaginez même pas ce que c’est que de devoir penser à l’état dans lequel vous allez la retrouver après !
Elle ne semblait pas véritablement en colère, mais il était évident qu’Olina redoutait plus que tout la présence de la Reine Anna dans sa cuisine. Kai se souvenait bien que, dans sa petite enfance, la Reine n’avait pas véritablement de dons culinaires, mais il était sûr qu’Olina exagérait grandement les dégâts dont elle était capable. Il voulut parler, mais la cuisinière continua de se lamenter, comme s’il n’était pas là.
- Oh pourtant, il faut la voir, disait-elle, avec sa bonhommie et son joli sourire ! Il faut la voir, la douce enfant, quand elle vous regarde les yeux pétillants en disant « mais vous verrez, Olinaaaaa, tout se passera bieeeeennn, ne vous en faites paaaaas ! ». Mon Dieu ! Une catastrophe vous dis-je ! La terreur des fourneaux ! Le cauchemar des casseroles !
Tout en l’écoutant s’égosiller, Kai entendit des pas derrière lui. Il voulut prévenir Olina, mais celle-ci n’écoutait pas, et se plaignait toujours.
- Alors bien sûr, en étant un peu indulgents, on peut néanmoins trouver certaines des crêpes qu’elle parvient à sortir à peu près mangeables. Par exemple tenez, ses crêpes à la confiture ! Une merveille ! Alors ça c’est formidable ! Légères, savoureuses, onctueuses, aérées…et puis c’est un vrai plaisir que de voir cette délicieuse enfant s’affairer et virevolter en cuisine, pleine de joie et de bonne volonté mais…
Mais alors que la cuisinière se tournait vers Kai, elle vit le majordome lui adresser un petit sourire tandis que, dans l’embrasure de la porte, se tenait la Reine Anna, la bouche en coeur. Elle portait une simple robe rehaussée d’un tablier blanc, et avait coiffé ses cheveux en de longues nattes qu’elle avait attaché à l’arrière de sa nuque. Elle se tenait droite, les mains jointes, comme si elle semblait attendre quelque chose.
- Bon, dit Kai en se frappant dans les mains, eh bien je vais vous laisser. Avec votre permission Votre Majesté.
- Je vous en prie Kai, sourit Anna.
Le majordome s’en alla, et la reine resta avec Olina. Face à elle, la cuisinière ne bougeait plus, et regardait distraitement en l’air, craignant que Anna ne l’ait entendue, ce qui était parfaitement le cas. La petite rousse s’approcha d’Olina, les mains croisées derrière le dos, avec un sourire malicieux.
- Dites moi, Olinaaaaaa…
- Oui Votre Majesté, bégaya la cuisinière.
- Ma tradition de la Chandeleur, dit Anna…elle vous plait tant que ça.
Olina se tourna vers elle en faisant la même tête que si elle avait croqué dans un citron, et elle se mit à taper du pied par terre, tout en tâchant de se garder une contenance, ce qui fit beaucoup rire Anna.
- Hein ? Mais voyons mais…mais pas du tout ! Pas du tout ! Au contraire Votre Altesse je pestais de rage contre les catastrophes que vous fîtes étant petite et…
- Ah vous pestiez ?
- Oui parfaitement, je pestais oui !
- De rage ?
- Oui de rage, absolument ! De rage…de rage…ô rage ô désespoir ô vieillesse ennemie, et n’ai-je donc tant vécu que…
La cuisinière s’arrêta dans sa tirade voyant que la Reine ne l’écoutait pas. Cette dernière avait déjà commencé à sortir saladier, ustensiles et ingrédients.
- Ça ne vous intéresse pas ce que je vous dis ? demanda Olina.
- Non, je baille…aux corneilles, répondit Anna d’un air malicieux.
Olina soupira, et après avoir jeté un dernier oeil inquiet à la reine, s’inclina en concluant:
- Écoutez Votre Majesté je ne voudrais pas prendre racine alors, avec votre permission, je vais disposer. Je vous rappelle toutefois que votre soeur est exceptionnellement revenue passer un peu de temps parmi nous alors tâchez de lui présenter vos meilleures crêpes.
- J’y veillerai Olina.
- Et…si vous avez besoin de quoi que ce soit…
- Je vous appellerai Olina. Promis.
Après un dernier regard, comme si elle allait se mettre à pleurer, la cuisinière s’en alla, laissant Anna seule. Cette dernière se retroussa les manches, et commença à trier les ingrédients. Olina avait raison. Anna savait qu’Elsa adorait les crêpes autant qu’elle, et elle était justement revenue au château pour passer un peu de temps avec eux. Et la rousse comptait bien en profiter. Elle aurait très bien pu faire ces crêpes avec Elsa d’ailleurs, mais elle avait toujours mis un point d’honneur à les faire seule. Non, cet après-midi, sa soeur se reposait, c’était elle la cuisinière !
Mais alors qu’elle commençait à sortir les oeufs, le lait et la farine, Anna entendit frapper à la porte de la cuisine. Olina avait du oublier quelque chose.
- Entrez ! cria-t-elle
La porte s’ouvrit, et le coeur d’Anna fit un bond dans sa poitrine. C’était Kristoff. Un sourire apparut sur les lèvres de son futur mari lorsque leurs regards se croisèrent. En temps normal, Anna n’aurait pas aimé être dérangée, mais elle était toujours disponible pour son beau montagnard.
- Ah, tu es là ma chérie, dit Kristoff en entrant dans la pièce, j’ai croisé Olina en venant, elle n’avait pas l’air contente.
Ce disant, il s’approcha d’Anna par derrière et la pris tendrement par la taille. Anna se sentit frissoner lorsqu’il déposa un baiser dans son cou, puis répondit.
- Oh elle n’apprécie pas de ne pas voir ce qui se passe dans sa cuisine. Mais elle n’a pas à s’en faire, je vais faire très attention. Tu n’es pas avec Sven ?
- Non, répondit Kristoff, Olaf et lui sont partis jouer avec les enfants du village. Et Yohan est avec Elsa, il a dit vouloir vérifier quelque chose sur sa machine. Du coup, ça me laisse tout l’après-midi pour passer du temps avec ma fiancée.
- Elle a bien de la chance dis donc, susurra Anna en se tournant vers lui.
Elle plongea ses yeux bleus dans les siens, et se sentit rougir violemment lorsque Kristoff déposa doucement sa main sur sa joue. Il l’embrassa alors tendrement, et Anna sentit une intense sensation de chaleur au niveau de ses reins. Elle se sépara d’un bond de Kristoff et murmura:
- Eh bien, puisque tu es là, tu peux en profiter pour m’aider. Tu as déjà fait des crêpes ?
Elle vit Kristoff jeter un regard circulaire dans la pièce, et ce dernier la regarda d’un air penaud.
- Non, avoua-t-il, à vrai dire je n’ai jamais su cuisiner. Je n’ai…jamais vraiment eu à le faire.
Étrangement, Anna se sentit satisfaite de l’apprendre. Dieu ce qu’il était craquant quand il pensait la décevoir ! Mais au contraire, elle était ravie de l’inexpérience culinaire de son fiancé.
- Super ! s’écria-t-elle, je vais pouvoir t’apprendre !
À ces mots, Kristoff se mit au garde à vous, et se retroussa les manches.
- À vos ordres ! Des crêpes avec ma fiancée chérie, ça, ça me plait ! Par quoi je commence ?
- Déjà, on commence par se laver les mains, ordonna Anna en montrant l’exemple.
Elle crut que Kristoff allait attendre sagement son tour, mais le montagnard n’en fit rien. Il vint de nouveau se coller à elle, et joignit ses mains aux siennes sous le filet d’eau qui s’écoulait du robinet. Anna se mordit la lèvre: le contact de ses mains mouillées qui glissaient contre les siennes lui donnait comme des petits picotements dans la nuque. Elle devait absolument arrêter ça, sinon, quelque chose lui disait que leurs crêpes ne seraient pas prêtes de sitôt. Elle retira vivement leurs mains du bac, et, repoussant légèrement Kristoff, elle alla se poster devant le plan de travail, où étaient disposés tous les ingrédients dont ils allaient avoir besoin.
- Alors, par quoi on commence ? s’enquit Kristoff
Avec un sourire, Anna désigna un saladier.
- D’abord, expliqua-t-elle, on va mettre la farine là dedans.
Le montagnard chercha le sac de farine des yeux, puis l’attrapa. Mais alors qu’il allait l’ouvrir, il sentit Anna l’arrêter.
- Attends, dit-elle, je m’occupe de la farine, toi, occupe toi de casser les oeufs pendant ce temps.
Kristoff s’exécuta et lui tendit le sac de farine. Il aurait cependant aussi bien fait de l’ouvrir avant, car lorsqu’Anna tira sur le sac pour l’ouvrir, le haut de ce dernier se déchira brutalement, et explosa avec un « PAF ! » sonore en une gerbe de poudre blanche, qui recouvrit intégralement le visage et les épaules de la pauvre rousse.
Kristoff tenta tant bien que mal de se retenir, mais en voyant l’air dépité d’Anna au travers de la figure fantomatique que lui faisait la farine étalée sur son visage, il éclata de rire devant la mine déconfite de sa fiancée.
- C’est ça, moque toi, gémit-elle, j’ai jamais su l’ouvrir correctement ce sac toutes façons.
Sans prêter attention au rire incontrôlable de son fiancée, Anna expliqua en vitesse les prochaines étapes à suivre, puis elle alla de nouveau au grand robinet où elle s’était lavée les mains, pour tenter d’enlever l’excédent de farine qui lui recouvrait le haut du corps. De son côté, Kristoff suivit à la lettre ses instructions. Hélas, il n’en fit pas de même pour les quantités, et il se retrouva bientôt avec une pâte qui, loin de la consistance liquide et légèrement épaisse que lui avait décrit Anna, était au contraire gluante et granuleuse. Le montagnard contemplait le saladier devant lui d’un air désolé, puis il alla rejoindre Anna devant le bac, pour relaver ses mains, avec lesquelles il avait tenté de pétrir la pâte. La reine, elle lui lâcha néanmoins un baiser sur la joue lorsqu’elle passa à côté de lui pour aller vérifier son travail. Et alors qu’il se lavait les mains, Kristoff l’entendit partir d’un grand rire derrière lui. Il avait beau ne pas être un foudre d’intelligence, il en eut assez pour comprendre qu’elle riait du résultat qu’il avait obtenu. Il se sécha les mains, et s’apprêta à répliquer que lui au moins savait ouvrir un sac de farine…lorsqu’il reçut soudain un jet de pâte en pleine tête ! Éberlué, il regarda de tous côtés, à travers la pâte gluante qui lui dégoulinait dans les yeux, puis il vit Anna debout devant lui, la main visqueuse de pâte ratée. Kristoff ouvrit la bouche, mais Anna leva les mains en signe de reddition.
- Je suis désolée, dit-elle en se retenant de rire, c’est moi…c’est carrément moi c’est…j’ai pas pu m’en empêcher Kristoff désolée. Mais tu sais…j’ai bien peur qu’on puisse rien faire avec une pâte pareille.
L’espace d’un instant, elle crut l’avoir vexé, mais Anna vit alors son montagnard s’avancer vers elle, le sourire aux lèvres.
- Ah tu veux jouer à ça ?!
Et à la grande stupeur de la reine d’Arendelle, il ôta sa chemise, pleine de pâte gluante, et la jeta dans un coin. Sans trop savoir quoi faire, Anna se retrouva face à lui, alors qu’elle pouvait désormais profiter d’une vue affriolante sur son torse dénudé.
- C’est mieux comme ça ? demanda-t-il
- Euh, Kristoff, je ne suis pas sûre que…
Mais le glacier ne l’écoutait pas. Il s’approcha d’Anna, et la souleva en l’agrippant par les cuisses, et l’assit brusquement sur le plan de travail…avant de l’embrasser tendrement. Surprise par son geste, Anna ne fit pas attention, et lorsqu’elle leva la main pour la placer derrière sa nuque en répondant à son baiser, elle renversa malencontreusement la bouteille d’huile que Kristoff avait utilisée. Cette dernière se répandit sur ses doigts, et Anna manqua de perdre l’équilibre en voulant rattraper la bouteille. Elle se rattrapa comme elle put au torse de Kristoff, y étalant du même coup toute l’huile qu’elle avait sur les doigts. Aucun des deux n’eut la moindre réaction pendant quelques secondes, puis Anna réalisa la position dans laquelle ils étaient. Elle avait une vue plongeante sur le torse huilé de son fiancé, et se sentait toute collante à cause de la farine et de la pâte qui maculaient encore son visage et ses doigts. Puis leurs lèvres se séparèrent, et Anna sentit alors le rouge lui monter aux joues et aux oreilles. La sensation au creux de ses reins était revenue.
« Oh non, pas ça, pas maintenant » pensa-t-elle
Elle voulut repousser Kristoff, mais elle sentit alors ce dernier s’accrocher doucement à ses hanches, comme si il ne voulait pas la lâcher. Puis il redressa la tête, la regarda droit dans les yeux, et murmura d’une voix suave:
- Alors, madame n’aime pas ma pâte à crêpes ?
L’espace d’un instant, Anna voulut répondre, mais elle vit du coin de l’oeil la main droite de Kristoff, où subsistaient encore des traces de pâte. N’y tenant plus, et sentant le feu de ses reins de plus en plus insistant, elle attrapa la main du montagnard, et inséra son index plein de pâte dans sa bouche. Elle fit glisser le doigt entre ses lèvres, et ce dernier ressortit impeccablement nettoyé de toute trace de pâte à crêpes ratée. Anna sentit alors l’étreinte de Kristoff s’intensifier, et elle souffla langoureusement à son oreille.
- Je suis sûre qu’on pourrait en faire quelque chose.
Et, sans crier gare, elle plongea sur Kristoff pour capturer ses lèvres. Ce dernier se redressa, et, la portant à bout de bras, les mains cramponnées à ses cuisses, la fit virevolter dans la cuisine. Et après quelques instants passés à s’embrasser, il arracha vigoureusement le tablier de la taille d’Anna, tandis que de son côté, elle sentait le haut de sa robe tomber sur son épaule. Elle sentait sa tête lui tourner, mais elle s’en fichait. Ses joues, ses oreilles et le bas de son dos étaient en feu, et elle continuait d’embrasser son fiancé à pleine bouche, lorsque celui ci se pencha, et l’allongea brusquement de tout son long sur le plan de travail. Anna étira ses bras pour y faire de la place, sans prendre garde aux ustensiles et aux ingrédients, qui allèrent tous se fracasser sur le sol, dans un amas de verre, d’oeufs, de farine, d’huile et de sucre. Anna se mit à respirer frénétiquement tandis que Kristoff embrassait chaque coin de sa peau qu’il pouvait atteindre. Se tortillant comme elle pouvait, la petite rousse entreprit de défaire ses cheveux et d’ôter le haut de sa robe. Puis elle sentit Kristoff remonter. Elle crut défaillir en sentant le contact de son torse huilé sur son corset, et se mit à geindre de plaisir lorsqu’il commença à embrasser son cou. Et puis il s’arrêta. Toujours avec de grandes respirations, Anna prit sa tête entre ses mains, recouvrant au passage son visage d’un mélange de pâte, d’eau, d’huile et de farine, et lui jeta un regard à la fois brûlant et interrogateur.
- Tu es…tu es sûre que tu veux faire ça ici ? souffla Kristoff, c’est la Chandeleur après tout.
Sans prévenir, Anna lécha langoureusement son visage pour le débarrasser du mélange d’ingrédients qu’elle y avait étalé, et soupira:
- Justement, je serais toi je retournerais la crêpe avant qu’elle ne refroidisse. Ici, et maintenant.
À sa grande satisfaction, Kristoff ne se fit pas prier. Il la saisit par les hanches, et lui fit faire volte face, en la plaquant contre le plan de travail. Sentant sa poitrine pressée contre le meuble de bois, Anna gémit lorsqu’il fit fougueusement sauter les attaches de son corset en les arrachant violemment, et il plaqua ses mains contre ses omoplates. La jeune reine sentit un frisson parcourir son échine, et poussa un cri lorsqu’elle sentit quelque chose de froid couler sur son dos.
- HIIIIII !!! Kristoff qu’est-ce que…
Elle eut sa réponse lorsque le montagnard posa brutalement une bouteille de rhum vidée au premier quart à côté de sa tête. Ce dernier se pencha à son oreille, et susurra:
- Tu m’as bien dit d’ajouter du rhum pour parfumer…
Anna crut défaillir lorsqu’elle sentit la langue de Kristoff remonter le long de son dos. Ce dernier partit du creux de ses reins, pour arriver jusqu’à celui entre ses omoplates, faisant légèrement gémir sa fiancée.
- Très bien, elle est bien parfumée, murmura Kristoff, et maintenant ?
- Maintenant, répondit Anna, il faut l’étaler, et la faire chauffer.
Elle n’avait pas besoin d’en dire plus. Quelques secondes plus tard, Anna sentit le bas de sa robe s’envoler, et elle eut un violent spasme incontrôlé lorsqu’elle eut la sensation de la main collante de Kristoff effleurant d’un index sûr le tissu de ses sous-vêtements. Sa respiration se fit saccadée, et elle attendit la suite, lorsque le montagnard arracha brutalement le morceau de tissu qui protégeait son intimité ! Sans réfléchir, Anna se retourna, et se retrouva de nouveau sur le dos. Elle sentait à présent l’air sur sa poitrine, et regardait Kristoff dans les yeux. Elle pouvait y voir tout le désir qu’il ressentait pour elle à ce moment là, et à en juger par la résistance qu’elle rencontrait au niveau de son entrejambe, elle pouvait également la ressentir. Plongeant la main pour attraper la bouteille de lait frais, elle se redressa d’un bon, et saisissant son amant par la nuque d’une main, elle fit couler de l’autre le liquide blanc sur son torse, qu’à son tour elle entreprit de lécher goulument. Pendant ce temps là, sans vraiment y prendre garde, ses mains défaisaient machinalement le ceinturon de Kristoff, et le pantalon du montagnard alla bientôt rejoindre la mixture hétéroclite d’ingrédients sur le sol. Tandis qu’il l’embrassait avec passion, étreignant sa poitrine entre ses mains collantes, Anna plongea la sienne dans le caleçon de Kristoff, et la referma sur son membre avec une poigne ferme. Elle sentit son amant se raidir, dans tous les sens du terme, et elle lui mordilla le lobe d’oreille en gémissant:
- Et maintenant…la crêpe est trop fade Kristoff.
- Hein ?
- Il faut la garnir. Maintenant.
Les deux amants se regardèrent dans les yeux. Respirant fort et suant à grosses gouttes, Kristoff répondit d’un air inquiet.
- Anna…tu es sûre ? Olina…
Sans crier gare, la reine d’Arendelle plaqua de nouveau le visage de son amant contre sa poitrine et soupira:
- Elle a déjà du nettoyer pire que ça. Prends moi Kristoff. Maintenant !
Quelques secondes plus tard, le caleçon du montagnard alla rejoindre son pantalon, au niveau de ses chevilles, et tout en léchant avec avidité les tétons d’Anna qu’il avait pris soin de recouvrir de ce qu’il restait de la réserve de sucre, il s’insinua en elle. Anna se mordit les lèvres, la langue sortie, tandis que le feu de ses reins la consumait. Kristoff allait et venait, en poussant de cris de plaisir viril, et peu importait qu’elle sentit ses fesses la brûler, collées au plan de travail, le frottement contre la farine et le sucre étant très désagréable. La jeune rousse était au paradis, gémissant de plaisir face aux coups de reins de son beau montagnard. L’espace d’un instant, elle repensa à tous ces instants de fantasmes solitaires, où elle s’imaginait des choses fantasques et normalement indignes de son rang, après quelques lectures déconseillées en temps normal. Et elle savait que Kristoff l’aimait. Il la désirait. Ils ne faisaient pas si souvent l’amour, mais quand ils le faisaient, c’était vivant, passionnel, brûlant.
- J’adore la Chandeleur, entendit-elle murmurer Kristoff.
- Kristoff…continue, soupira-t-elle.
Anna n’en pouvait plus. Elle sentait ses tétons durcir et ses hanches se serrer tandis que son beau glacier continuait de lui prouver la force de son amour. Ils étaient collés au plan de travail, recouverts de nourriture, collants et en sueur. Mais ils étaient heureux. Et amoureux. Et c’était tout ce qui comptait pour elle à cet instant.
- Quand je pense qu’à la base on devait juste faire des…
- Kristoff ! cria Anna, tais toi et continue !!!
Elle attrapa fougueusement ses cheveux, les tirant presque, et sentit son amant gémir de douleur tandis qu’elle laissait échapper de petits cris de satisfaction. Mais alors qu’elle était sur le point d’atteindre le septième ciel, et qu’elle sentait les jambes de Kristoff commencer à trembler entre ses cuisses, elle entendit des pas en direction de la porte. On venait à la cuisine !
- Kristoff ! cria-t-elle
- Je t’aime Anna…
- Non ! Kristoff ! On vient !
- Oui je sais Anna, c’est pour bient…
Anna se redressa brusquement, plaquant son amant contre elle.
- KRISTOFF ! QUELQU’UN VIENT AUX CUISINES !!!
Le temps que le montagnard comprenne ce qu’elle venait de dire, et que tous deux échangent un regard horrifié, la porte s’ouvrit, alors qu’ils avaient tout juste eu le temps de plaquer leurs vêtements sur eux pour couvrir leur nudité. Yohan apparut dans l’encadrement de la porte. Il tenait son étrange appareil technologique à la main, et semblait au comble de l’enthousiasme.
- Anna ? Ah, Anna tu es là, tu vas adorer, avec Elsa on a trouvé une autre dimension qui…OH MES AIEUX !
Le jeune homme s’arrêta brusquement devant le spectacle qu’il avait devant les yeux. La cuisine était sens dessus dessous. Des casseroles trainaient par terre, le garde manger et le bac du robinet était maculés de farine, d’huile et d’autre chose dont le voyageur dimensionnel n’était pas sûr de vouloir connaître la nature. Le sol était jonché de verre et d’oeufs brisés, et des grandes flaques d’huile, de lait et de rhum s’étalaient sur le carrelage jadis impeccable de la pièce. Yohan, abasourdi, reporta son attention sur le couple royal.
Anna était échevelée, rouge, pleine de farine, et sa robe n’était plus qu’un tas de tissu informe qu’elle serrait contre elle, tandis que Kristoff était tout aussi débraillé, en plus d’être torse nu, trempé et le pantalon mal relevé. Les deux le regardaient d’un air penaud. Osant à peine les regarder, leur ami cria:
- Mais…mais vous…mais vous faites quoi là ?!
Anna et Kristoff échangèrent un regard, et après avoir contemplé d’un air désolé l’était général de la cuisine, la jeune rousse se tourna vers son ami, haussa les épaules, et avec un petit sourire de dépit, déclara d’un air fataliste:
- Ben ça se voit non ? On fait des crêpes.
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Because i'll face it all with you"
"Moi, je suis peut-être pas un as de la stratégie ou du tir à l'arc, mais je peux me vanter de savoir ce que c'est que d'aimer quelqu'un." - Perceval le Gallois (ou Provençal le Gaulois)
"Il faut savoir qu'une passerelle a deux côtés...et nos parents ont eu deux filles." - Elsa d'Arendelle
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Lun 03 Fév 2020, 16:04
Le moins qu'on puisse dire c'est que toute cette lecture me donne envie de faire des crêpes avec @Frantzoze xD
Encore une fois c'est un exercice que tu sais maîtriser et le mettre dans un contexte cette fois-ci évite de dire c'est une écriture érotique juste pour le passage érotique
Que dire alors de cette première partie si ce n'est qu'elle est très comique... Voir parfois lourdingue (Oui la prof de français n'a pas apprécié les jeux de mots pourries comme "bailler aux corneilles/ prendre racines"... Limite tu fous un panneau la prochaine fois "C'EST BON ! VOUS L'AVEZ VU LA REFERENCE LITTERAIRE !!! VOUS AVEZ COMPRIS QUE LE CID C'EST DE CORNEILLE ET QU'ON LE CONFOND TOUJOURS AVEC RACINE !!!".) Et si t'es pas content BOILEAU DE LA FONTAINE ! Oh cette gênance ! J'ai honte !
Bref malgré ces blagues nulles, je trouve cool le fait que tu rapportes des personnages du RENOUVEAU et j'imagine tellement Anna en train de lui donner du fil à retordre à la pauvre Olina x).
Passons maintenant aux choses sérieuses... Cette fameuse deuxième partie... Que dire... ça donne faim tout ça. Non plus sérieusement J'ADORE ! J'ADORE ! J'ADORE ! On a tout ! Le sexe, l'enjeu du "est-ce qu'on va être surpris ?", le moment de complicité de l'amour naturel qui les unit, des préliminaires classiquesmais déjà pratiquées par Fr... Oups pardon... Non franchement tu arrives bien à dissocier l'envie, de l'amour, de l'interdit. Pas de trucs graveleux même si certaines phrases sont olé olé "alors elle aime pas ma crêpe ?"... En tous cas c'est une nouvelle interprétation du champ lexical de la chandleur que je ne connaissais pas et qui m'a vraiment fait plaisir.
MAIS p***** JE VAIS TE DESTROYE POUR LA FIN ! Deux tartes dans la tronche à ton personnage qui les a interrompus avant qu'ils assouvissent leur moment de complicité. Et ce qui m'a bien fait rire c'est que c'est Anna qui arrête Kristoff et non l'inverse. La peur de voir débarquer Elsa peut être ?! Encore une fois c'est très représentatif de ce qu'est l'acte d'amour. On est dans une bulle, on est un peu égoïstes, on oublie les autres et tu as très bien su le faire fonctionner. Vraiment bravo !
Enfin. Mention spécial au titre qui me faisait encore rire tout à l'heure alors que j'étais toute seule dans le bus
Allez ! J'attends ton prochain exploit dans environ 2 mois c'est ça ? Faudra fêter les cloches de Pâques ? ... Sinon la Pentecôte ? l'Ascension ?
Encore une fois c'est un exercice que tu sais maîtriser et le mettre dans un contexte cette fois-ci évite de dire c'est une écriture érotique juste pour le passage érotique
Que dire alors de cette première partie si ce n'est qu'elle est très comique... Voir parfois lourdingue (Oui la prof de français n'a pas apprécié les jeux de mots pourries comme "bailler aux corneilles/ prendre racines"... Limite tu fous un panneau la prochaine fois "C'EST BON ! VOUS L'AVEZ VU LA REFERENCE LITTERAIRE !!! VOUS AVEZ COMPRIS QUE LE CID C'EST DE CORNEILLE ET QU'ON LE CONFOND TOUJOURS AVEC RACINE !!!".) Et si t'es pas content BOILEAU DE LA FONTAINE ! Oh cette gênance ! J'ai honte !
Bref malgré ces blagues nulles, je trouve cool le fait que tu rapportes des personnages du RENOUVEAU et j'imagine tellement Anna en train de lui donner du fil à retordre à la pauvre Olina x).
Passons maintenant aux choses sérieuses... Cette fameuse deuxième partie... Que dire... ça donne faim tout ça. Non plus sérieusement J'ADORE ! J'ADORE ! J'ADORE ! On a tout ! Le sexe, l'enjeu du "est-ce qu'on va être surpris ?", le moment de complicité de l'amour naturel qui les unit, des préliminaires classiques
MAIS p***** JE VAIS TE DESTROYE POUR LA FIN ! Deux tartes dans la tronche à ton personnage qui les a interrompus avant qu'ils assouvissent leur moment de complicité. Et ce qui m'a bien fait rire c'est que c'est Anna qui arrête Kristoff et non l'inverse. La peur de voir débarquer Elsa peut être ?! Encore une fois c'est très représentatif de ce qu'est l'acte d'amour. On est dans une bulle, on est un peu égoïstes, on oublie les autres et tu as très bien su le faire fonctionner. Vraiment bravo !
Enfin. Mention spécial au titre qui me faisait encore rire tout à l'heure alors que j'étais toute seule dans le bus
Allez ! J'attends ton prochain exploit dans environ 2 mois c'est ça ? Faudra fêter les cloches de Pâques ? ... Sinon la Pentecôte ? l'Ascension ?
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Lun 03 Fév 2020, 22:59
Allez à mon tour de vous mettre un petit one shot de mon cru . Il a été validé par les autres en lecture live
- La fièvre givrée:
Elsa était brûlante. Je l’avais recouverte d’une tenue traditionnelle en laine trouvée chez Oaken cet après-midi. Elle avait eu peur d’avoir gâché mon anniversaire. Elle n’avait pas compris que m’occuper d’elle était le plus beau des cadeaux.
Cependant, à présent qu’elle était endormie, j’avais envie d’un autre cadeau. Un cadeau qui existait depuis la nuit des temps et qui dépassait la raison. Un cadeau qui était de plus en plus présent dans mon esprit depuis au moins 6 mois. Un cadeau qui avait atteint son pic tout à l’heure lorsque j’avais vu Kristoff clamer de tout son cœur qu’il m’aimait en brandissant le gâteau. J’avais 19 ans. Je me sentais prête.
Je sortis de la chambre d’Elsa en demandant à Olaf de la surveiller.
-Sais-tu où est Kristoff ? Ajoutais-je.
-Il vient de finir de faire manger Sven, je crois qu’il va partir se coucher.
-Dans ce cas, je souhaite lui dire « Bonne nuit », merci Olaf.
Je dévalai le couloir le cœur battant, espérant qu’il ne soit pas encore trop tard. A mon grand soulagement je le rattrapai dans le hall d’entrée.
-Anna que se passe-t-il ? Rien de grave, j’espère ?
-Non, non… Je voulais savoir si tu étais encore partant pour prolonger la soirée avec moi ?
-J’ai du travail demain, répondit-il.
-On est dimanche demain Kristoff, le seul travail que tu auras c’est le repos. Allez, reste un peu s’il te plaît.
Je le regardai avec des yeux ensorceleurs. Il ne put résister se postant devant moi, il se pencha rapidement et m’envoya un baiser chaste.
-Je ne t’ai pas remercié pour tout à l’heure.
-C’était sincère, rétorqua-t-il tandis que je le ramenai vers ma chambre.
La fièvre montait de plus en plus pour moi aussi. Un désir insoutenable à tel point que je me sentais prête à exploser.
-Je n’ai pas le droit de franchir cette porte normalement, dit-il tout en s’arrêtant devant l’arc.
-Il n’y a ni dragons, ni Elsa à l’intérieur, plaisantais-je.
Kristoff resta un instant sur la défensive puis il finit par réagir.
-Dans ce cas je ne vois pas ce que j’ai à craindre.
Il entra enfin.
-Voici donc l’antre de la princesse Anna cachant tous les mystères les plus farfelus d’Arendelle.
-Ce n’est pas moi la plus mystérieuse, insinuai-je.
Nous nous assîmes sur le tapis de sol rouge et je sortis un jeu de cartes. Nous fîmes plusieurs batailles nous répartissant la première place à tour de rôles. L’ambiance était des plus détendue.
-Bon. Puisque j’ai gagné je te donne un gage, finit par chuchoter mon beau glacier après une énième victoire.
-Pas un truc dégoûtant hein !
-Cela va de soi, renchérit-il.
Avant de me plaquer violemment au tapis tout en me volant un baiser. Le choc me décoiffa. Alors que mes sens s’emmêlaient le désir remonta. Je goûtai sa langue pulpeuse, je sentais son odeur de paille imprégnée dans ses vêtements, j’entendais sa respiration saccadée à cause du moment qui nous unissait tous les deux, je voyais nos ombres fondre avec la lumière de la cheminée. Enfin sans nous en rendre compte, nous effleurâmes nos formes. Mes mains moites tamponnaient le torse de Kristoff tandis qu’il s’activait à se frayer un chemin dans le corset de ma robe printanière. Il atteint la chair naissante de mon sein puis se recula brusquement.
-Je…Je suis désolé Anna, s’excusa-t-il tout en commençant à se relever.
Il était rouge pivoine.
-Je ne voulais pas te manquer de respect, ajouta-t-il.
-Mais Kristoff, j’étais consentante, bredouillai-je alors qu’il se dirigeait vers la porte.
-Non Anna, pas comme ça, je regrette.
Il tira le verrou pour sortir et me laissa seule, sur le tapis, en pleine désillusion. Mon cœur battait à tout rompre. Je me recroquevillai en boule et déversai toutes les larmes de mon corps. En quelques instants ce n’était plus de la tristesse mais bien de la colère qui finit par ronger mon esprit. Je ne désirais plus le voir. Je retournai auprès d’Elsa une dernière fois et me couchai sans un autre mécontentement.
Le lendemain, ma sœur allait mieux. Moi non. Je lui demandai une audience en privé.
-Y a-t-il un problème que je sois susceptible de résoudre ?
Je m’étais préparée à tout lui déballer mais la vérité ne voulait plus sortir à présent.
-Je n’ai pas trop bien dormi, mentis-je, je voulais savoir si je pouvais dormir avec toi dans les jours qui viennent ?
-Si ce n’était que pour ça Anna la réponse est bien entendu « OUI ». Mais c’est bien que tu sois là parce que moi aussi j’avais à te parler. Il y a un problème avec les gens du port, ils veulent négocier le prix de la glace sans quoi ils ne souhaitent pas nous l’offrir. Je vais donc envoyer Kristoff rétablir la paix avec eux. Le voyage va durer une semaine. Tu vas réussir à tenir sans ton amoureux ? Ajouta-t-elle en se moquant gentiment de moi.
-Oui, répliquai-je, d’un ton cassant.
Elsa fut surprise mais ne trouva rien à redire.
-Dans ce cas va le rejoindre pour les « au-revoir ».
Je fis donc semblant de me rendre à la grange. A la place j’observai le traineau de ma fenêtre. Il ne fut bientôt plus qu’un point dans l’horizon.
Ne pas craquer. Ne pas craquer. Ne pas craquer. Je m’écroulai au sol, en larmes.
Les 3 jours qui suivirent, Elsa se douta que quelque chose ne tournait pas rond. Je me voyais mal lui dire que Kristoff avait refusé mes avances car il était beaucoup plus raisonnable que moi. J’essayai de rester naturelle mais le cœur n’y était pas. La plupart de mes journées se passaient avec Olaf. Le petit bonhomme de neige avait le don de me faire sourire.
Je naviguai donc entre morosité et joie jusqu’au quatrième jour. Nous étions en train de prendre le petit déjeuner quand Kay arriva avec le courrier. Il me posa le plateau sous le nez.
-Princesse Anna c’est pour vous.
Il me tendit une lettre. Sous le choc je reconnus l’écriture de Kristoff. Il était rare qu’il se mette à cet exercice.
-Tu as le droit de te retirer si tu le désires, murmura ma sœur en voyant ma mine déconfite.
Je laissai donc tout le monde pour avoir un peu d’intimité. Je m’assis sur mon lit et ouvris enfin le morceau de papier.
« Ma tendre Anna, je sais que je t’ai fait souffrir vis-à-vis de notre désaccord de l’autre soir. Mon but n’était pourtant pas de te faire de la peine. Oui je rêve de toi et pas toujours dans des tenues que tu portes tous les jours… »
Je relevai la tête, me sentant trop soulagée pour pouvoir continuer d’une traite. J’avais eu tellement peur de ne pas être désirable à ses yeux.
« Ce n’est pas l’envie qui manque mais mon incompétence en la matière est si violente que je préfère le repousser. Depuis quatre jours je ne cesse de penser à ton soir d’anniversaire que j’ai probablement gâché et ça me met encore plus hors de moi. Je suis sensé revenir pour la fin de la semaine mais si tu souhaites me rejoindre, je loge à Harmon dans une cabane que j’ai louée pour la semaine. Ta venue sera comme un pardon. Sinon tant pis, je me contenterai de te revoir à Arendelle et j’en serai toujours l’homme le plus heureux.
Tu es un être exceptionnel Anna d’Arendelle. J’espère être à ta hauteur et pouvoir te chérir toute ma vie.
Je t’aime même si je n’arrive pas à te le dire, à te le montrer. Je t’aime.
Kristoff ».
Ma colère était à présent oubliée. Il fallait que je trouve un moyen d’aller à Harmon.
-Cette lettre a l’air d’avoir été plaisante, dit Elsa faisant brusquement irruption dans la pièce.
Je sursautai sous le coup de l’émotion.
-Eh bien oui et non à vrai dire. Kristoff me demande de le rejoindre pour avoir un poids de sang royal car il y a encore deux vendeurs qui refusent de baisser le prix. Puis-je donc m’y rendre Elsa ?
Je la suppliai du regard essayant de cacher mon désir grandissant.
-Tu penses être à la hauteur de cette tâche Anna ?
-Tu m’as bien formée, dis-je en la caressant dans le sens du poil.
Elsa rit.
-Très bien, y consentit-elle.
Je l’enlaçai plus fort que je ne l’aurais voulu. Puis je me mis en route. Harmon n’était qu’à une demi-heure de cheval d’Arendelle. Le trajet sembla durer des heures. Quand j’arrivai là-bas, je me dirigeai vers le port. A mon grand désarroi il n’y avait pas de trace de Kristoff.
J’allais avoir bien du mal à le retrouver car même si Harmon était un plus petit bourg que le royaume, il n’en restait pas moins grand. Je fis donc tout le tour et tapai aux portes pour savoir s’il n’y avait personne du nom de Kristoff. Après un temps interminable, je trouvai enfin son identité dans une auberge. Le monsieur m’indiqua gentiment le coin où logeaient les cabanes. Je me ruai à l’étable car je savais que Sven s’y trouvait.
-Coucou mon grand, déclarai-je alors qu’il me faisait des fêtes, amène-moi à Kristoff.
Sans se faire prier le renne m’ouvrit le chemin jusqu’à la cabane où demeurait mon beau glacier. Du plus loin qu’il nous vit Kristoff accourut dehors.
-Tu es venue ! S’exclama-t-il le cœur battant.
La scène était comme figée tellement j’étais heureuse. Je m’entendis à peine répondre à Kristoff. Nous nous tombâmes dans les bras. Nous nous enlaçâmes si forts que mon cœur faillit éclater. Ressentir chaque courbe de son être me rendait heureuse.
-Tu m’as tellement manqué, murmurais-je en entrecoupant chaque mot par des baisers.
Semblant comprendre mon appel Kristoff répondit du tac au tac :
-Ça a été tellement dur sans toi.
Nos baisers redoublèrent, s’intensifièrent alors que nous nous caressions tendrement les cheveux. Sven repartit pressentant l’intimité qui était en train de gagner la pièce. Il n’y avait plus de paroles. Que des bruits de baisers, de caresses.
-Tu veux prendre une douche, finit-il par proposer.
J’acquiesçai. Pendant qu’il me dénicha une serviette propre, je commençai à me déshabiller. Je fus presque déçue qu’il s’en aille chercher du bois pendant la douche, j’aurais espéré qu’il jette un coup d’œil. Mais en vain il était encore trop sage. Quand je ressortis, il prépara le dîner. Il m’avait trouvé une de ses tuniques qui m’arrivait jusqu’aux genoux. J’avalai rapidement mon repas en espérant passer à autre chose. Puis j’allais me recueillir à la fenêtre. Cela m’apaisait face à la pression et au désir qui étaient en train de monter.
Quelques minutes plus tard, Kristoff vint se poster derrière moi et m’enrôla de ses bras protecteurs. Il m’embrassa les cheveux, les joues, la nuque provoquant une euphorie générale à l’intérieure de mon corps. Je n’osai bouger de peur de briser l’instant. Puis finalement je me retournai. Il attira ses lèvres vers les miennes et nous goûtâmes enfin à cet instant de complicité. Sans même nous en rendre compte, nous bougeâmes vers le lit. Nous n’étions plus maîtres de nous-mêmes. Sans prendre garde, Kristoff passa ses mains sous ma tunique pour aller toucher mes seins déjà bien gonflés par le désir.
-Tu… Tu ne portes rien ? Osa-t-il demander.
-Pas pour dormir, souris-je tout en lui maintenant le bras pour qu’il continue.
La passion reprit. Maintenant que Kristoff s’était aperçut que le haut était nu, il descendit plus bas frôlant les courbes de mes fesses. Puis il passa ses mains sur mon duvet frisé. Mon souffle s’accentua tandis que je passai la main à mon tour sous son pyjama. Son torse blond était doux.
Je me surprise à descendre mes mains vers ses parties intimes les caressant par-dessus son pantalon. Nous nous rendîmes sur le lit. Toujours sous l’emprise des embrassades, Kristoff m’enleva la tunique. Il ne m’avait jamais dévoré des yeux comme cela. Il m’attira vers lui et me réchauffa de tout son être. Je cherchai le contact de sa chaleur, de son corps dénudé contre le mien. Aussi je lui enlevai son pyjama. Il fallut redoubler d’inventivité pour enlever le bas. Je ne m’étais jamais sentie aussi désirée. Nous nous collâmes l’un contre l’autre. La pointe de mes seins frôlait son torse tandis que le bas ne cessait de se durcir sur ma cuisse.
Je sentis l’excitation me gagner. Je ne voulais plus faire qu’un avec lui. Nous ne nous engouffrâmes même pas dans les draps. Kristoff me plaqua bientôt contre le matelas et continua de me caresser. Puis les mains laissèrent place à la bouche. Il s’attaqua à ma poitrine me faisant frissonner. Produisant une respiration de plus en plus forte, je cherchai désespérément à le contenter à mon tour. Alors qu’il continuait à faire monter la température, j’agrippai enfin son membre et commencer des mouvements automatiques. Un son râle sortit de sa bouche. Avec sa force herculéenne, il me réajusta contre les coussins me mettant en position mi- assise.
-J’ai peur de te faire mal, murmura-t-il.
Sans me reconnaître je lui pris son index et l’inviter à l’insérer dans ma partie intime. L’instinct voulut qu’il sache se débrouiller pour la suite. Je m’ouvrais complètement à lui écartant de plus en plus les jambes. Mon cœur éclata. Dieu que c’était bon ! Je poussai des gémissements incontrôlables. Je n’avais pas honte, il n’y avait personne. Kristoff continua sans relâche tout en m’embrassant la bouche et le cou.
-Je t’aime, chuchota-t-il d’une voix vibrante à mon oreille.
Il attendit que je lui réponde pour pouvoir enfin me pénétrer. L’instant de douleur ne dura pas longtemps. Qu’est-ce que c’était bon ! Qu’est-ce que j’aimais ça ! Qu’est-ce qu’il était doux !
-Ça va ? S’assura-t-il.
-Continue, hoquetais-je alors que je sentais le liquide de l’hymène partir.
Les mouvements s’enchaînèrent de façon animale. Nos cris de plaisir parlaient pour nous. Je me découvris une sensibilité et un niveau de bien-être qui était pour moi indescriptible.
-Oh Anna, oh Anna, oh Anna, murmurait Kristoff dans un élan de passion.
Il enfouissait son visage entre mes seins me libérant mon âme. Je m’élevai dans une tendresse indéfinissable.
-Ne t’arrête pas, continue, c’est si bon, dis-je en jouissant.
-Tu es si belle, sortit-il d’un coup.
Je l’entendis à peine comprenant que je n’étais plus très loin du point culminant. Mon souffle s’accentua, les gémissements aussi.
-Oh mes aïeux… Oh mes aïeux… OH MES AIEUX, soupirais-je en me cabrant juste après l’explosion de bien être qui était passagère.
Je m’écroulai sur le lit alors qu’il venait de se finir aussi. Il m’embrassa chastement alors que je n’osai pas le regarder. Nous venions de franchir une étape. La plus belle des étapes, la plus naturelle.
-Je t’aime, murmurais-je en m’endormant contre son torse.
-Moi aussi ma Anna, moi aussi, tu es vraiment une femme exceptionnelle, dit-il en m’embrassant encore.
Je plongeai dans mes rêves en souriant. Je ne savais pas encore qu’Elsa était devant la porte d’entrée de la cabane.
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Lun 03 Fév 2020, 23:59
Encore un très bon one shot assez chaud pour le couple royal d'Arendelle !
J'ai adoré le fait que Kristoff écrive une lettre à Anna. C'était mignon tout plein et ça fonctionne très bien. Décidément, ça aide de leur écrire des lettres, aux deux sœurs d'Arendelle, pour les faire réagir !
J'ai aussi trouvé extrêmement bien trouvé le fait qu'Anna soit triste que Kristoff la repousse, même si ce n'est pas fait pour de mauvaises raisons. Ta Anna est toujours très réactive et impulsive, mais ça lui va plutôt bien.
Et je suis également très fan du fait qu'Elsa semble avoir à cœur la relation entre sa sœur et son futur beauf XD
Du coup, la belle blonde n'étant probablement pas assez conne pour avoir cru l'énorme mytho de sa sœur, d'ici à ce qu'elle ait fait exprès de se pointer juste pour venir vérifier si "les œufs étaient bien battus" (désolé, je trouvais pas d'autre expression un peu imagée), y'a pas des kilomètres.
Du coup...À QUAND LA SUITE ?!
J'ai adoré le fait que Kristoff écrive une lettre à Anna. C'était mignon tout plein et ça fonctionne très bien. Décidément, ça aide de leur écrire des lettres, aux deux sœurs d'Arendelle, pour les faire réagir !
J'ai aussi trouvé extrêmement bien trouvé le fait qu'Anna soit triste que Kristoff la repousse, même si ce n'est pas fait pour de mauvaises raisons. Ta Anna est toujours très réactive et impulsive, mais ça lui va plutôt bien.
Et je suis également très fan du fait qu'Elsa semble avoir à cœur la relation entre sa sœur et son futur beauf XD
Du coup, la belle blonde n'étant probablement pas assez conne pour avoir cru l'énorme mytho de sa sœur, d'ici à ce qu'elle ait fait exprès de se pointer juste pour venir vérifier si "les œufs étaient bien battus" (désolé, je trouvais pas d'autre expression un peu imagée), y'a pas des kilomètres.
Du coup...À QUAND LA SUITE ?!
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Mer 05 Fév 2020, 17:58
Ah oui forcément ça implique la suite...
Parce que forcément la blonde elle n'a pas fait que compter les points et comme elle est un peu "cul coincé" ça va pas trop le faire!!!
Je trouve la première partie vraiment très belle!
Parce que forcément la blonde elle n'a pas fait que compter les points et comme elle est un peu "cul coincé" ça va pas trop le faire!!!
Je trouve la première partie vraiment très belle!
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- AnsaAdmin
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Re: Les lectures interdites [ (18+) Contenu mature & scènes explicites pour public averti ]
Sam 21 Mar 2020, 18:19
En ces temps où le confinement est prioritaire pour la survie de tous, voici une petite lecture où notre couple officiel se permet une petite exploration.
- Le Confinement:
Le confinement :
Le soir venait de tomber sur Arendelle. Bien qu’il ne fût pas très tard mes paupières tombaient d’elles-mêmes. J’écoutais à peine les dernières recommandations de Kay à propos des papiers que je devais signer. En réalité j’étais déjà au lendemain. A notre journée spéciale avec Kristoff qui nous vaudrait un peu d’intimité. A vrai dire nous n’avions pas eu de véritable moment à nous depuis… Depuis toujours en fait. Moi, trop occupée par Elsa. Kristoff par ses tournées et Sven. Pourtant nous y étions demain : A nos 4 ans de relation. Maintenant que j’y repensai, si. Nous avions eu une fois un moment intime à Harmon il y a trois ans et demi. Le souvenir de nos deux corps l’un contre l’autre me fit frissonner et pourtant… Elsa nous ayant surpris cela aurait été compliqué de nous accorder une autre fois ce moment sensuel. Elle n’avait pas été furieuse mais vexée que je lui eus menti. Elle ne m’avait pas lâché jusqu’à ce que je devienne reine. Nous aurions pu alors à ce moment-là… Mais mon nouveau rythme de vie me rendait tellement fatiguée que c’était compliqué de rêver d’autre chose que de son lit.
-Reine Anna vous m’écoutez ? Finit par demander Kay.
-Oui. Oui. Bien sûr, donnez-moi vos papiers.
Je signai avec avidité quand on toqua à la porte :
-Lord Kristoff ? Interrogea le majordome.
-Je pensais que la reine Anna avait faim, répondit-il en montrant le plateau.
J’observai Kay. Il donna son accord. Mon beau montagnard vint alors se mettre à côté de moi.
-Attention à ne pas mettre de miettes de vos Krumkakes sur les papiers, me prévint-il.
A contrecœur je posais la crêpe et terminai ma besogne.
-Merci Majesté, déclara Kay après avoir récupéré les papiers.
Il les rangea avec délicatesse et nous observa avec Kristoff jusqu’à que nous ayons fini le repas. Heureusement que demain il ne serait pas là.
-A quelle heure est le départ demain ? Demanda-t-il encore.
-Je laisse le temps à la reine Anna et moi-même de nous réveiller, disons 10h…
Kay nota sur un petit calepin.
-Et l’heure du retour ? Il ne faudrait pas que sa Majesté soit trop fatiguée pour la journée suivante... Ajouta-t-il.
Ses yeux fixaient Kristoff pour bien insister.
-Si tout se passe bien, cela devrait être vers 22 heures, répondit ce dernier.
-Vous êtes certains que vous ne voulez pas être accompagnés par un garde.
-NON ! Clamèrent nos voix à l’unisson.
Nous l’avions dit un peu trop brutalement. Mais c’était le cri du cœur. Nous voulions être seuls, dans l’intimité d’un couple.
-Bien dans ce cas, je vous souhaite une bonne nuit Lord Kristoff, conclut Kay, princesse Anna il est temps.
Le majordome m’escorta alors jusqu’à ma chambre comme il en avait l’habitude depuis que j’étais reine. C’était Elsa qui le lui avait demandé. J’envoyai un baiser à mon beau glacier puis me retirai dans mes appartements.
-Je vous réveille à 9h30 demain ? Cela vous convient-il ?
-Parfait Kay je vous remercie.
Il me laissa me fondre sous les couvertures. Je mis du temps à m’endormir à cause de l’excitation.
Pour le travail je n’arrivai jamais à me réveiller. Pour l’amour c’était autre chose. J’écarquillai des yeux vers 9h et ne trouvai pas le moyen de me rendormir. Qu’allai-je porter pour être assez belle pour lui ? Il me fallait quelque chose de « confortable et sportif » avait-il précisé même s’il ne m’avait pas dit où nous allions. J’optai pour ma tenue d’aventurière de la Forêt Enchantée.
N’attendant pas l’appel de Kay, je me levai d’un bond et me préparai en fredonnant gaiement. Ma robe noire m’allait toujours aussi bien mettant mes formes en valeur. Il fallut ensuite que je dompte mes cheveux. Chignon ? Nattes ? Lâchés ? Qu’est-ce qui était le plus pratique ? Finalement je me refis ma demi-tresse. Maquillée ? Pas maquillée ? Et si nous faisions des activités physiques ? Ce n’était peut-être pas judicieux ?
Je rougis immédiatement. Bien sûr que nous allions avoir le droit à au moins UNE activité physique. Bon… Juste un peu rose à lèvres et du fard aux joues.
-Princes…Commença Kay.
-Je suis prête ! M’exclamai-je.
Le majordome fut stupéfait mais ne dit rien. Il me fit petit déjeuner. J’avalai le repas le plus vite possible, allai me brosser les dents et dévalai enfin l’escalier en essayant de ne pas montrer mon excitation.
-A ce soir Kay ! Criai-je en passant le perron.
-A ce soir Majesté.
Je me ruai à l’étable. Mon beau montagnard était là en train de sortir Sven.
-Prête ? Demanda-t-il tout en attelant le renne.
-Prête, répondis-je en lui volant un baiser.
Kristoff m’attrapa alors par la taille et me rapprocha de lui pour en avoir un plus amoureux. Ce n’était que le début de la journée et déjà j’étais enivrée de bonheur.
-En route votre altesse ! Clama-t-il après avoir lancé le traineau vers une direction inconnue.
Je regardai les paysages s’écoulaient les uns après les autres. Du royaume nous arrivâmes bien vite dans la forêt de conifères qui avaient leurs odeurs symboliques de Noël malgré la chaleur de l’été. Nous nous enfonçâmes plus profondément dans ce lieu calme. J’observai Kristoff : Ses muscles de bras se contractaient tandis qu’il gardait un air concentré pour ne pas se perdre.
-Alors quel est le programme ? Tentai-je en enroulant mon bras autour du sien.
Il m’embrassa le nez.
-Tu ne sauras rien du tout. Je vais te faire la surprise jusqu’au bout.
J’en étais que plus enchantée. Le trajet dura malgré tout deux longues heures où je me mise à rêvasser et à vivre l’instant présent. Nous arrivâmes bientôt à l’orée de la Forêt de Sapin quand Kristoff arrêta le traineau.
-Ne bouge pas et ferme les yeux, indiqua-t-il
Il descendit d’abord. Puis je sentis qu’il m’agrippait la main m’invitant à mon tour à quitter le traineau. Je ne sus par quel miracle je réussis à avoir mes deux pieds au sol. Mon beau montagnard me guida un petit moment.
-Tu ne me fais pas tomber hein ! Lui conseillai-je.
-J’ai toujours ta main dans la mienne ! Minauda-t-il en imitant Olaf.
Ce qui me fit rire. Nous finîmes par nous arrêter.
-Maintenant tu peux ouvrir les yeux.
Je battis enfin des paupières pour me retrouver face à un décor paradisiaque. Un fjord de taille moyenne nous faisait face. L’eau était claire, bordée par une petite plage de galets.
-Ça te plaît ? Demanda-t-il.
-C’est… Magnifique ! M’exclamai-je ébahie.
Kristoff choisit cet endroit pour que nous pique-niquions.
-Des sandwiches et un bon verre de chocolat chaud cela convient-il à notre chère reine ? Questionna-t-il en imitant Kay.
Je ris comme une idiote et répondis :
-C’est parfait ! Mais comment tu savais pour les sandwiches ? Nous n’en faisons pratiquement jamais à Arendelle.
-Tu les avais mentionnés lors de notre première rencontre.
Mon visage s’assombrit. Quand je pensais encore aimer Hans…
-A l’époque où je t’agaçais, maugréai-je tout en arrachant violemment la première bouchée.
-C’est exact, répondit-il franchement.
Mauvaise réponse, pensai-je.
-Mais… Euh… Ce n’est plus le cas maintenant ! J’ai appris à te connaître depuis ! Et je t’aime de tout mon cœur, bredouilla-t-il tout en me rapprochant de lui.
Le déjeuner fut avalé rapidement.
-Et une bonne sieste s’impose pour digérer tout ça ! M’écriai-je en me calant contre le ventre de mon bel amant.
Je fermai les yeux et lui tendis mes lèvres pour qu’ils les agrippent. Il n’en fit rien. A la place il répliqua :
-Ah bah non Anna ! Nous ne pouvons pas ! Sinon le programme de la journée ne sera pas respecté ! Je t’emmène dans un endroit où nous aurons tout le temps de faire ce que nous voulons, souligna-t-il en me faisant un clin d’œil.
Mon cœur battit plus vite que d’habitude alors que le désir de ma peau contre la sienne remonta.
-Bien, dans ce cas Lord Bjorgman guidez-moi !
Nous retournâmes sur nos pas en nous engouffrant dans la Forêt. Seul Sven nous suivit, Kristoff prétextant que nous ne pouvions pas l’utiliser jusqu’à l’endroit surprise. Peu à peu nos mains se rejoignirent. J’enlaçai mes doigts fins dans les siens calleux. Je les tenais fermement de peur qu’ils ne s’échappent. Kristoff observait le soleil pour se repérer.
-Tu es bien là ? Demanda-t-il.
Je lui embrassai la main.
-Oui. Enfin ! Nous sommes tous les deux !
-Je ne serai qu’à moitié surpris de voir Kay planqué derrière un arbre, plaisanta-t-il.
Sven brama pour indiquer qu’il était là aussi pour veiller sur nous. Nous lui tapotâmes l’encolure.
Soudain Kristoff me lâcha la main et s’approcha d’un arbre. Il se frotta dessus alors que je le regardai bizaremment.
-Que fais-tu ? M’étonnai-je.
Sven l’encouragea en faisant de même avec ses branches.
-Je me repère, précisa-t-il en revenant vers moi, tiens ! Sens ! Ordonna-t-il en me tendant ses paumes.
-Hum… Je veux pas dire de bêtise ? Mais c’est de la sève ?
-Exactement ! Celle-là est vieille mais nous on veut aller là où elle est jeune, donc ne t’étonne pas si de temps en temps je fais ça.
Il me reprit la main. Elle collait.
-Excuse-moi, ce n’est guère convenable pour une reine !
-Kristoff c’est parfait, dis-je en souriant.
Je lui embrassai la joue. J’aimais quand il était lui-même.
Nous continuâmes à marcher. Nos respirations étaient apaisantes. De temps en temps nous entendions des bruits d’animaux. Mon beau montagnard les connaissaient tous !
-Renard… Lièvre… Facile ! Renne !
Qu’est-ce qu’il était beau quand il jouait les professeurs ! Je l’écoutais à peine, trop prise dans notre bulle amoureuse.
Soudain un hurlement plus plaintif, plus profond se fit entendre au loin. Je pâlis aussitôt. Ce cris-là, même moi je l’avais reconnu. Les yeux de Sven s’écarquillèrent de peur.
-Kristoff ? Des loups ? Paniquai-je.
-J’en ai bien peur ! Ils se rapprochent ! Courons !
Nous partîmes sans demander notre reste. Mon beau montagnard me fit grimper sur le dos de Sven avant de s’y mettre à son tour. Il restait à une distance fiable des bêtes. Malheureusement les loups nous rattrapèrent.
-Je crois qu’il va falloir monter dans l’arbre, indiqua-t-il.
-Mais et Sven ?
Il me brama dessus comme s’il me disait que sa vie n’avait pas d’importance.
-Il va se débrouiller, n’est-ce pas mon grand ?
Le renne hocha la tête.
Il nous arrêta sous un grand chêne.
-Grimpe Anna ! Cria Kristoff en me faisant la courte échelle.
Je me calai tant bien que mal à une des branches. Avec sa force herculéenne, mon beau glacier vint m’y rejoindre. Sven s’en alla ensuite et nous ne le vîmes bientôt plus. Nous n’eûmes pas longtemps à attendre avant de voir passer une dizaine de yeux jaunes. Essayant de ne pas hurler sous l’emprise de l’angoisse, il me rapprocha de lui.
-Tu n’as pas trop mal au dos ?
-Non ça va.
-Je suis désolé, ce petit incident n’était pas prévu.
-Ce n’est rien, murmurai-je en lui caressant la joue, l’important c’est que je sois avec toi.
Une ambiance chaleureuse était en train de prendre place. Nos regards se croisèrent. Nous aurions pu descendre car les bêtes étaient parties. Non au lieu de cela nos corps s’éveillaient.
-Anna, M’appela-t-il.
-Oui ?
Mon cœur battait à cent à l’heure tandis que nos corps étaient sur le point de se fusionner avec passion. Nos bouches se rencontrèrent avec désir et nos langues se délièrent enfin sans pudeur. Nous aurions pu rester là pour l’éternité mais soudain un craquement se fit entendre.
-Aaaaaah ! Criai-je en me sentant tomber.
-Anna ! S’exclama Krsitoff.
Il n’eut pas le temps de me rattraper que j’étais déjà sur le sol.
-Tu n’as rien ? S’inquiéta-t-il tout en en profitant pour me toucher les hanches et les bras.
-Non, non tout va bien, plus de peur que de mal, plaisantai-je… Ta surprise est encore loin ? Il faudrait retrouver Sven…
-Du calme, du calme, dit-il tout en me relevant, il va nous retrouver tout seul. La surprise non ce n’est pas très loin. Regarde.
Il se frotta à nouveau les mains contre la sève et me les fit sentir. Même si je ne voyais pas la différence, je lui dis oui poliment. Notre route reprit alors que je le regardai de plus en plus amoureuse. Le temps passait malheureusement trop vite. Le soleil déclinait déjà dans le ciel et l’air se faisait plus frais.
-Ça s’assombrit non ? Constatai-je.
Kristoff leva les yeux et soupira :
-Nous n’avons vraiment pas de chance, je crois qu’il va pleuvoir, je ne sais pas si on pourra atteindre la surprise.
-Qu’importe où l’on va, du moment qu’on est ensemble.
Nos mains s’enlacèrent à nouveau tandis que je commençai à recevoir des petites gouttes fines. Kristoff me passa son bras autour de mon épaule pour essayer de nous protéger. Mais la pluie ne l’entendit pas de cette oreille. Les gouttes s’intensifièrent transformant bientôt le temps en orage.
-Et mince ! Va falloir s’abriter si on ne veut pas mourir de froid ! S’agaça-t-il.
Nous courûmes à nouveau alors que l’eau transperçait nos vêtements. Par chance nous trouvâmes rapidement une grotte qui n’était pas habitée.
-Tu n’as pas trop froid ? Demanda mon beau glacier.
Il frottait vigoureusement mes épaules tout me lançant un regard plus sauvage. Mes reins s’enflammèrent en voyant ses cheveux plaqués par la pluie. Ses vêtements étaient trempés, les miens aussi, révélant certaines transparences. Deux âmes : Un même désir. Nous voulions tout arracher ! Là ! Tout de suite !
Pas de mots, juste des gestes. Kristoff me compressa la nuque pour me rapprocher de lui. Nos mains s’enchaînaient cherchant à retirer les vêtements de l’autre alors que nos bouches étaient sous l’emprise de baisers emmêlés. Mon beau montagnard se détacha bientôt de la mienne et descendit dans mon cou.
-Je suis fou de toi et de ton corps, chuchotait-t-il alors que je retrouvais les sensations qui nous avaient uni il y a 3 ans et demi.
-Oh Kristoff ! Oh Kristoff ! Plus vite ! M’exclamai-je.
Je lui avais déboutonné pratiquement toute sa chemise quand soudain je me sentis observée. Je m’arrêtai net et rougis.
-Kristoff arrête ! Repris-je en arrêtant ses mains boudeuses.
-Quoi ? Râla-t-il.
Je fis un signe de la tête en direction de derrière lui. Il pâlit en voyant Sven.
-Oh ! Tu es en vie mon grand ! S’écria-t-il alors que je me remettais bien.
-Je n’avais pas l’air de te manquer tant que ça ! Dit-il avec sa voix.
-Oh mais qu’est-ce que tu racontes, murmurai-je, bien sûr qu’on t’aime.
Nous enlaçâmes le renne. La pluie s’était arrêtée. Kristoff rétorqua alors d’une voix coupée par la déception. :
-Nous n’aurons pas le temps de nous rendre à la surprise, sinon nous ne serons jamais de retour au château. Je suis désolé pour tous ses désagréments.
Je pesai le pour et le contre. J’avais pris soin du royaume depuis 6 mois. Tout le monde allait bien.
-Nous y allons quand même, renchéris-je, nous ne sommes pas en guerre, Arendelle est bien gardée. Je veux que nous nous fassions plaisir pour une fois.
Je sortis immédiatement une feuille et écrivis un petit mot que je remis à Sven.
-Tu peux l’apporter ?
Le renne brama de fierté.
-Merci mon grand, murmura Kristoff.
Il lui embrassa les naseaux et le laissa s’en aller. Cette interruption avait fait redescendre la température. Nous en profitâmes pour reprendre notre périple. Les premières étoiles apparurent quand Kristoff retrouva enfin le sourire. Nous étions revenus un peu en altitude. Le coin était caché, confiné… A l’abri de tous. Il s’agissait d’une cascade et de son bassin aux allures enchantées.
-Touche l’eau, précisa mon beau montagnard.
Elle était… Chaude !
-Alors ça te plaît ? Demanda-t-il comme pour le pique-nique.
Pour toute réponse je l’enlaçai fortement.
-C’est très beau ! Je voudrais que cette journée ne s’arrête jamais !
Nous nous embrassâmes et il me chuchota à l’oreille :
-Et si nous reprenions là où nous nous sommes arrêtés tout à l’heure dans la grotte !
J’hochai la tête, incapable de parler. Le désir remonta alors que Kristoff reprit ses baisers dans mon cou. Je ne mis pas longtemps à lui envoyer sa chemise au sol tandis qu’il me fit lever les bras pour me retirer la robe. Il me prit le visage pour m’embrasser. Cet amour. Cette passion qui naissait sous la rencontre de nos langues !
-Mets-toi au sol, murmura-t-il.
Je m’exécutai, prête à le recevoir. Mais non. Il fallait que je comble mes ardeurs. Il enleva mes bas jaunes me produisant des frissons. Ils allèrent rouler avec sa chemise. Ne perdant pas de temps je me ruai sur lui et lui retirai son pantalon et ses chausses. Les baisers nous réunirent à nouveau et nous tombâmes dans l’eau dans une passion commune.
-Mon corset ! M’écriai-je alors qu’il était trempé.
-Ce n’est pas grave, ce n’est pas grave, murmura-t-il en mêlant ses jambes aux miennes.
Je touchai son torse avec vigueur redécouvrant la sensation de plaisir que pouvait procurer une peau nue.
-Kristoff enlève mon corset ! Touche-moi ! Aime-moi !
Les paroles portèrent leur fruit. Dans un mouvement bestial, mon bel amant délaça enfin mon sous-vêtement l’envoyant promener avec le reste. Il toucha enfin mes seins menus tandis que je descendais déjà ma main vers sa virilité.
-Oh mon Dieu Anna ! Oh ça faisait longtemps ! Oh comment avons-nous pu rester comme ça ?!
-Plus jamais Kristoff ! Plus jamais ! Oh mes aïeux !
Sa bouche agrippa enfin les pointes dures de ma poitrine alors que je commençai à me cabrer sous les pulsions sexuelles.
-Ne t’arrête pas ! Ne t’arrête pas !
Mes mains se baladèrent sur ses cuisses fermes, duvetées et remontèrent jusqu’à ses fesses que je pressai durement. L’eau transformait nos sensations, les rendant plus fluides, plus légères.
Mon beau glacier me ramena alors vers le bord du bassin où il m’assit laissant juste mes jambes barbotaient. Il continua de s’occuper de mes seins les rendant plus fermes par son toucher. Je lui maintenais les cheveux produisant des gémissements qui résonnaient dans la cascade.
-Continue ! C’est si bon !
Il s’acharna alors sur ma culotte me l’enlevant délicatement malgré l’eau. Sa bouche descendit plus bas, sur le ventre, sur les cuisses produisant de drôles de clapotements. Elle s’insinua ensuite dans ma féminité me rendant plus ouverte à ce moment. Je lui pressai la nuque avec force oubliant qu’il ne pouvait pas respirer éternellement.
-Pardon, pardon ! Mais toi aussi ! M’excusai-je, Tu me fais tellement de bien !
-Je sais, je sais, mais tu es tellement belle Anna ! Je t’aime ! Oh oui ! Que je t’aime !
Me laissant dans la position assise, il me pénétra enfin. Ses mains me pressaient les hanches, les écartant un peu plus, tandis qu’il me forçait à effectuer les mouvements de plus en plus vite. Mais le mélange de la roche et de l’eau nous fit glisser si bien que nous terminâmes allongés l’un sur l’autre juste devant la cascade chaude.
-Anna ? Ça vient ? Demanda-t-il.
-Tu ne le sens pas ? Tu ne l’entends pas ?
-Si ! Oh que si ! Et je le vois aussi !
Ce réveil de l’amour me mettait hors du temps. Plus jamais ! Oh non ! Plus jamais nous n’attendrions !
-Vas-y Anna ! Prends ton plaisir, murmurait-il en m’embrassant le cou. Les cris que je poussais étaient entièrement satisfaisants.
-Prenons-le ensemble Kristoff ! Ensemble !
Nous étions pleinement comblés. Nos quatre ans se finalisaient sous des cris intemporels qui montraient que nous voulions le plus retarder la fin de cette complicité. Mais le bien être extrême finit par arriver alors que rouges et en sueurs nous nous cambrâmes l’un sur l’autre, indiquant la fin du pic.
Nous retournâmes dans l’eau et contemplâmes le présent dans cet instant qui nous avait unis.
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