L'héritage de la trahison
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Ansa
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- Lhysender
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Re: L'héritage de la trahison
Jeu 22 Oct 2020, 21:55
Un chapitre placé sous le signe des rencontres ! Tout d'abord celle entre Arendellien et Northuldras. J'aime beaucoup la tension qui se dégage de ce scène, avec la menace des esprits qui pourraient balayés les Arendelliens d'un claquement de doigt même si ces derniers avec leur arme pourrait en retour faire horrible massacre. Sur le principe, ça m'a beaucoup fait pensé à l'arrivé de l'équipe d'explorateur auprès du roi dans l'Atlantide, surtout avec cette phrase :
C'est le même genre de réplique et j'aime beaucoup cette contradiction mise en lumière des gens qui disent venir en paix mais qui sont armés jusqu'aux dents.
Donc déjà une très bonne parti, surtout avec la phrase de Runeard qui suit :
Voilà un père qui pense à la sécurité de son fils, ça fait plaisir !
La scène de banquet qui suit est intéressante surtout pour la première rencontre entre Mattias et Yélana (d'autant plus ironique quand on sait combien de temps ils ont dus se supporter par la suite ). Cela donne un effet de transition entre une scène tendu vers quelque chose de plus posé qui est franchement bien amené !
Et enfin elle est là. Cette scène que l'on attendait depuis le début de cette histoire. Le premier regard échangé entre Agnarr et Iduna !
C'était absolument adorable ! Dans tout les sens du terme ! Entre un Agnarr complètement déstabilisé, ce qui est logique quand on sait qu'il ne sort pas beaucoup du château et donc qu'il ne doit pas beaucoup côtoyer de jeunes filles de son âge, et une Iduna très curieuse qui est certes plus sociable mais se sent tout de même seul, on sent tout de suite que l'alchimie opère. Et cette scène de jeu entre les deux, roh mais comment c'est possible de ne pas craquer !
Je rejoins ce qui a déjà été dit, c'est l'une des plus belles scènes que j'ai pu lire. L'innocence d'un amour naissant entre deux enfants, c'est beau. Surtout quand on sait que cela se concrétisera jusqu'à leur union, mais c'est la fin du chemin, tout l'intérêt ici de savoir comment cela va arriver. Et bon sang que j'ai hâte de lire la suite, ça promet du très très bon !
Pour ce qui est de la continuité par rapport au second film, j'arrive parfaitement à rentrer dans l'histoires, les zones d'ombre exploités sont assez nébuleuses (selon moi bien entendu) pour que je n'ai pas l'impression que ça soit complètement hors de propos par rapport à l'histoire des deux films. Il y a toujours l'histoire des motivations du barrage, mais je n'ai pas d doute sur la manière dont tu l'expliquera au cours de ton histoire !
Dov a écrit:- Attendez ! C’est la première fois que nous découvrons cette forêt, nous ne pouvions pas savoir qu’elle était habitée. Je peux comprendre votre méfiance, mais je puis vous assurer que nous ne sommes aucunement animés d’intentions belliqueuses.
- Alors pourquoi êtes-vous tous armés ?
C'est le même genre de réplique et j'aime beaucoup cette contradiction mise en lumière des gens qui disent venir en paix mais qui sont armés jusqu'aux dents.
Donc déjà une très bonne parti, surtout avec la phrase de Runeard qui suit :
Dov a écrit:- Mon fils est parmi nous et a insisté pour venir avec moi. Si vous comptez nous tuer ou nous conduire hors de votre forêt, songez qu’un des nôtres devrait être épargné par votre hostilité.
Voilà un père qui pense à la sécurité de son fils, ça fait plaisir !
La scène de banquet qui suit est intéressante surtout pour la première rencontre entre Mattias et Yélana (d'autant plus ironique quand on sait combien de temps ils ont dus se supporter par la suite ). Cela donne un effet de transition entre une scène tendu vers quelque chose de plus posé qui est franchement bien amené !
Et enfin elle est là. Cette scène que l'on attendait depuis le début de cette histoire. Le premier regard échangé entre Agnarr et Iduna !
C'était absolument adorable ! Dans tout les sens du terme ! Entre un Agnarr complètement déstabilisé, ce qui est logique quand on sait qu'il ne sort pas beaucoup du château et donc qu'il ne doit pas beaucoup côtoyer de jeunes filles de son âge, et une Iduna très curieuse qui est certes plus sociable mais se sent tout de même seul, on sent tout de suite que l'alchimie opère. Et cette scène de jeu entre les deux, roh mais comment c'est possible de ne pas craquer !
Je rejoins ce qui a déjà été dit, c'est l'une des plus belles scènes que j'ai pu lire. L'innocence d'un amour naissant entre deux enfants, c'est beau. Surtout quand on sait que cela se concrétisera jusqu'à leur union, mais c'est la fin du chemin, tout l'intérêt ici de savoir comment cela va arriver. Et bon sang que j'ai hâte de lire la suite, ça promet du très très bon !
Pour ce qui est de la continuité par rapport au second film, j'arrive parfaitement à rentrer dans l'histoires, les zones d'ombre exploités sont assez nébuleuses (selon moi bien entendu) pour que je n'ai pas l'impression que ça soit complètement hors de propos par rapport à l'histoire des deux films. Il y a toujours l'histoire des motivations du barrage, mais je n'ai pas d doute sur la manière dont tu l'expliquera au cours de ton histoire !
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Re: L'héritage de la trahison
Jeu 19 Nov 2020, 20:43
Re: L'héritage de la trahison
Sam 21 Nov 2020, 00:22
Chapitre 5 : Au-delà de la raison
Durant tout le restant de l’après-midi, Iduna resta cloitrée dans la hutte familiale. Elle était toujours en colère contre sa mère qui l’avait interdit de s’amuser avec Malice. Mais elle repensait aussi à Agnarr, qu’elle n’aurait probablement jamais rencontré si Malice n’était pas intervenu. Est-ce que lui aussi voulait un deuxième ami ? Tout en y réfléchissant, elle caressa son châle couvrant ses épaules et repensa de nouveau à son père. Mais cette fois-ci, elle ne ressentait plus l’envie de pleurer sa mort : au contraire, elle avait l’impression que son esprit était venu la réconforter, comme pour lui dire de ne pas trop en vouloir à sa mère, qu’elle est tout aussi perturbé par sa mort. Cette pensée calma définitivement Iduna, elle se remit à penser à Agnarr, toujours attristée par son départ soudain.
Mais le soir tomba et sa mère pénétra dans la hutte. Iduna détourna alors le regard afin d’éviter une seconde altercation avec sa mère. Mais celle-ci ne s’en préoccupait guère car il lui fallait préparer le dîner avant tout, et elle aussi n’avait pas envie de croiser le regard de sa fille. Alors elle remplit deux bols de bouillon de champignons, en posa un à proximité de sa fille et alla consommer le sien dans son coin. Mais Iduna n’avait plus le cœur à vouloir manger, et sa mère n’avait pas envie de se mettre davantage en colère. Mais elle venait de finir son bol et sa fille n’avait toujours pas daigné toucher le sien. La situation ne pouvait plus durer, la mère décida de briser le silence.
- Tu comptes me faire la mauvaise tête jusqu’au coucher ?
Mais Iduna ne répondit pas, elle se recroquevilla davantage dans son coin. Sa mère l’approcha alors.
- Pardonne-moi ma chérie, je ne voulais pas te gronder. Mais il faut que tu comprennes, l’esprit du vent est peut-être très joueur avec toi, mais son rôle d’esprit est aussi de protéger la forêt.
Iduna n’avait toujours pas envie de répondre, mais elle admit que sa mère avait raison : elle ne pouvait pas passer toute la soirée, et même encore le lendemain, à l’ignorer et à la bouder.
- Mais pourquoi protéger la forêt, maman ? Est-ce que tu sais de quand date notre dernière confrontation avec quiconque ?
- Je… je ne sais pas, ma chérie. Je comprends ce que tu veux dire, mais il faut savoir que le danger peut surgir de n’importe où et n’importe quand. Et ce n’est pas parce qu’il ne s’est pas présenté depuis très longtemps qu’il ne va pas arriver.
- Je m’en moque. Tout ce que je veux c’est pouvoir jouer avec mon ami. Mon second ami, désormais.
- Ton second ami ?
- Tu croyais que je n’ai rencontré personne parmi les nouveaux venus, mais j’ai rencontré le fils du dirigeant. En fait, c’est Malice qui l’a amené à moi, et on est devenu amis.
- Mais pourquoi tu ne me l’as pas dit, Iduna ?
- Parce que tu m’as pas laissé le temps !
Sur ces mots, Iduna tourna le dos à sa mère, lui en voulant toujours de ne pas avoir voulu l’écouter. Sa mère rougit de honte et tenta maladroitement de se faire pardonner.
- Pardon ma chérie, mais la vie n’est plus la même depuis la mort de ton père. Je sais que ce n’est pas facile pour toi, mais moi non plus : moi aussi je n’arrive pas à trouver la paix.
La mère savait qu’elle abordait un sujet que sa fille n’arrivait toujours pas à digérer. Mais contre toute attente, Iduna ne fit que poser sa tête sur les genoux de sa mère. Son visage affichait un air triste.
- A toi aussi il te manque ?
La mère répondit tout en caressant la joue de sa fille.
- Oui ma chérie. Mais je vais te dire une chose que m’a appris ton grand-père : ceux que l’on aime ne nous quitte jamais vraiment, car on peut toujours les retrouver là.
Et elle posa tendrement sa main sur le cœur de sa fille. En silence, Iduna posa sa main sur celle de sa mère et versa une larme. Ce n’était pas une larme de tristesse, mais de bonheur. Le bonheur naïf et innocent de savoir que son père n’était finalement pas complètement mort.
- Est-ce que tu te souviens comment tu l’as rencontré ?
- Oh oui. Je vais te raconter, mais d’abord on se câline, on se blottit… et on mange son repas.
Toute souriante, Iduna s’allongea à côté de sa mère et prit le bol de bouillon tendu par sa mère. Puis tout en mangeant, elle écouta attentivement sa mère lui raconter sa rencontre avec son père.
**********
La nuit venait de tomber depuis plusieurs heures. Le campement était dressé, les lanternes allumées et les tours de garde organisés. Tout le monde dormait à poings fermés, repensant à cette journée où ils venaient de rencontrer un peuple forestier vivant avec des esprits de la nature. Une personne en particulier y repensa fortement… et ce n’était pas Agnarr.
- Père, je… je ne me sens pas en sécurité ici… j’aimerais qu’on s’en aille. Vous leur avez cédé nos armes… et s’ils nous trahissaient… avec leurs gardiens…
Malgré le sommeil, Runeard ne cessait de s’agiter dans son lit. Sa respiration devenait de plus en plus forte et son front ruisselait de sueur. Il était en train de se remémorer les paroles de son fils.
- Non… ils ne peuvent pas… je leur… faisais confiance… mais leurs esprits…
Il tourna et se retourna dans sa couette, sans savoir qu’un vacarme avait éclaté au dehors. Et soudainement, un soldat fit irruption dans sa tente, le réveillant en sursaut.
- Majesté ! Ils nous attaquent !
- Quoi ? Qui ?
Runeard prit le temps d’agripper son épée en sortant, et ce qu’il vit le glaça d’horreur : il venait d’atterrir en pleine bataille, au beau milieu d’Arendelle. Tandis qu’hommes et femmes couraient pour échapper à l’ennemi, les soldats bataillaient ferme contre les Northuldras. Des cadavres baignant dans leur propre sang gisaient sur le pavé du royaume et des soldats agonisaient alors qu’ils tenaient désespérément leur entrailles dans les mains. Mais c’était la présence des esprits qui paralysait le roi : l’esprit du feu filait de maisons en maisons tout en y mettant le feu, celui de l’eau créait de grandes vagues engloutissant les imprudents situés au bord du fjord, celui du vent soufflait des bourrasques emportant les gens et les géants de pierre écrasaient les bâtiments ainsi que les arendelliens qui avaient le malheur de passer sur leur chemin. Runeard était désemparé devant ce spectacle horrifiant.
- Que doit-on faire, Majesté ? Pour l’amour du ciel, répondez !
Mais Runeard de disait rien, il était tellement paralysé de stupéfaction qu’il n’entendait pas le soldat lui parler. Seule une voix le fit sortir de sa torpeur.
- Au secours, père !
En se retournant, Runeard vit son château complètement en ruine. Il y courut et vit son fils qui était essoufflé d’avoir tant couru. Le père prit son fils dans ses bras.
- Tu n’as rien, Agnarr ? Où es ta mère ?
- Il est là, père… il t’attendait…
- Qui ça, il ?
- Celui qui vient racheter sa confiance envers vous, Runeard d’Arendelle.
En levant les yeux, Runeard vit qu’il s’agissait de Lavrohas. Il était accompagné de deux autres Northuldras, l’un d’eux avait sa lance couverte de sang.
- Lavrohas, mais que faites-vous ? Pourquoi nous trahir ?
- Vous trahir, moi ? C’est vous qui me trahissez. Dois-je rester sans rien faire alors que mon peuple est menacé ?
- Mais de quoi parlez-vous ? Je ne comprends rien…
Lavrohas s’approcha de Runeard tout en le regardant fixement. Ce regard mettait le roi mal à l’aise, toujours sous le choc de ce qu’il venait de vivre. Il tint fermement son fils contre lui. Bientôt, le visage de Lavrohas n’était plus qu’à quelques centimètres du sien.
- Mon peuple reste un peuple pacifique, nous n’attaquons jamais qui que ce soit. Simplement, nous ne pouvons permettre de laisser quiconque d’imposer sa présence sur nos terres en érigeant un barrage servant ses intérêts propres.
- Quoi ? Mais…
- Je comprends la nécessité de ce barrage à votre égard, mais l’intérêt de mon peuple passe avant tout. Car je me suis rendu compte que l’emplacement que vous avez choisi mettra la plupart de nos cultures en danger. Je ne devrais pas vous tuer, mais les circonstances me l’obligent, hélas.
- Arrêtez ! Nous pouvons sûrement…
Mais Runeard n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Lavrohas sortit un poignard de sa tunique et le planta dans le ventre du monarque, sous les cris horrifiés d’Agnarr. Tordu de douleur, Runeard tomba à terre et se tint le ventre dégoulinant de sang.
- Lavrohas… je vous ai donné… ma confiance…
- Et j’ai eu tort de l’accepter. Mais cependant, je saurais me montrer généreux.
Lavrohas claqua alors dans ses doigts, les deux Northuldras prirent alors Agnarr par les épaules et l’emmenèrent au loin. Le pauvre garçon s’agitait de fureur, tout en contemplant son père à l’agonie.
- PERE !!!
- Traître… que ferez-vous… de mon fils…
- N’ayez crainte, j’ai l’intention d’honorer votre souhait de ne pas lui faire de mal. Je m’assurerai personnellement qu’il s’intègrera bien chez nous.
Et sur ces mots, Lavrohas tourna les talons, laissant le roi contempler une dernière fois son fils et son royaume. Dans son dernier souffle, il tendit le bras en direction de son fils comme s’il pouvait l’atteindre, mais sa vie le quitta lentement et il sombra dans le néant le plus total. Tout n’était plus que chaos autour de lui, il n’entendit plus rien. C’en était fini d’Arendelle.
- Est-ce que tout va bien, votre Altesse ?
Runeard se réveilla en sursaut. Il était de nouveau dans sa tente, ruisselant toujours plus de sueur, les membres tremblants et la respiration saccadée. Il se passa la main sur les yeux alors qu’un soldat en patrouille venait voir ce qui se passait.
- Je vous ai entendu gémir, votre Altesse. Quelque chose ne va pas ?
- Ce… ce n’est rien, soldat… retournez à votre poste…
Le soldat s’exécuta immédiatement tandis que Runeard retomba sur sa couchette, accablé par ce qu’il venait de rêver. Cette nuit-là, Morphée ne vint jamais le chercher. Son réveil fut donc très difficile, il était parmi les derniers membres à se réveiller au petit matin, et le chemin du retour lui paraissait plus long qu’à l’aller. Mais Agnarr ne partageait pas cette impression : il ne cessait de repenser aux quelques agréables instants qu’il avait passé la veille avec Iduna et Malice. Il ne vit pas le temps passer jusqu’à ce que la troupe soit en vue d’Arendelle.
- Il est là ! Le roi est revenu !
Déjà les habitants se pressaient de répandre la nouvelle, certains d’entre eux abandonnant leur vidée d’eau du fjord pour assister au retour de la troupe. Tous les membres étaient ravis de l’accueil qui leur fut fait, seul Runeard n’y prêtait que très peu d’attention. Et même le fait de savoir que les tâches qu’il avait assignées furent exécutées ne le rassurait guère, et encore moins l’attente de revoir Rita. Celle-ci l’attendait dans la cour du château avec quelques domestiques et le conseiller Sorensen.
- Votre Altesse, nous n’attendions pas votre retour aussi vite.
- Chéri ! Je suis si contente de te revoir. Est-ce que l’expédition a été concluante ? Et notre fils va bien ?
Runeard l’entoura de ses bras mais sans vouloir l’embrasser.
- Et bien, c’est une longue histoire, Rita. J’ai trouvé où installer le barrage, mais il est gardé par des autochtones et des esprits de la nature.
- Pardon ? Des esprits de la nature ? Est-ce que ça va, chéri ?
Mais l’anxiété gagna Runeard de nouveau. Il repoussa brusquement Rita et se dirigea vers le château tout en écartant sauvagement ceux qui se trouvait sur son chemin.
- Je vais on ne peut mieux ! Mais je le serais encore plus quand j’aurais l’âme en paix ! Je serais dans mon cabinet privé, qu’on ne me dérange sous aucun prétexte !
Tout le monde restait interdit devant le comportement soudain du souverain. Sorensen et certains domestiques se posèrent la question entre eux. Rita et son fils l’étaient tout autant.
- Est-ce que ça va, mon chéri ?
- Oui, mère. Mais pourquoi père s’est mis en colère ?
- J’espérais que tu le saches, mon fils. Mais je me demande aussi si ton père ne serait pas un peu fatigué, il a parlé d’esprits et d’indigènes.
- Il a raison, mère. On en a rencontré là où on a l’intention de construire le barrage.
- Quoi ? Mais… mais comment…
Et Agnarr raconta tout ce qu’il avait vu dans la forêt. Peu à peu, certains domestiques abandonnaient leurs interrogations sur Runeard et écoutèrent le récit du jeune prince. Certains n’y croyaient pas, d’autres étaient étonnés mais une poignée seulement restaient perplexes. Mais petit à petit, les membres de l’expédition confirmèrent ce qu’ils avaient vu et vécu aux entourages et bientôt, Arendelle ne parlait plus que des Northuldras et des esprits. Mais Runeard ne partagea pas cet enthousiasme avec quiconque : dès qu’il avait vu de quoi les esprits pouvaient être capable, il imaginait qu’ils pouvaient détruire quoi que ce soit sur leur passage. C’est cette impression qui l’avait incité à quitter les lieux au plus vite, pensant que l’accueil des Northuldras était factice. Et cette idée ne l’avait plus quitté, jusqu’à cette nuit où la peur l’avait définitivement changé.
Durant tout le restant de la journée, il resta enfermé dans son cabinet, ne parlant à personne et ne s’alimentant plus, si ce n’est par le biais de sa femme qui avait ordonné qu’on lui apporte de quoi tenir. Il tourna et se retourna le cerveau en quête d’une solution pour régler le problème. A cause de l’existence des esprits, attaquer les Northuldras serait impensable. Et pour peu que les esprits les aient accompagnés, les éliminer en les invitant à Arendelle serait trop risqué. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit qu’il eut alors une idée : en fin de compte, le barrage allait doublement sauver Arendelle.
Runeard se réveilla tôt le lendemain et demanda à convoquer Sorensen dans les jardins royaux. Celui-ci ne tarda pas à se présenter devant son roi, se demandant pourquoi une telle entrevue aurait lieu dans un tel endroit. Tous deux déambulèrent côte-à-côte, Runeard s’assurant que personne d’autre n’était présent autour d’eux.
- Vous m’avez convoqué, votre Majesté ?
- J’ai une question à vous poser, Sorensen : supposons qu’une puissance étrangère vienne s’installer sur votre territoire en vue d’y établir une propriété leur étant bénéfique mais vous étant dérangeante. Que feriez-vous ?
- Et bien… j’essayerai de parvenir à un accord avec les nouveaux venus afin de parvenir à un état bénéfique mutuel. Pourquoi donc ?
- Je n’ai pas fini, Sorensen ! Et si ces nouveaux venus refuseraient tout accord avec vous, mais que vous êtes en possession d’une quelconque arme puissante pouvant tout détruire ? Que feriez-vous ?
Sorensen ne comprenait toujours pas où Runeard voulait en venir. Mais par politesse, il se contenta de répondre.
- Et bien… je pense que je ferais usage de la manière forte, si vous voyez ce que je veux dire, votre Majesté.
- C’est bien ce que je pensais. Les circonstances actuelles font que nous ne pouvons bâtir ce barrage sans garantir notre sécurité face à ces indigènes et à leurs esprits.
- Que voulez-vous dire, votre Majesté ?
- Les Northuldras – c’est bien cela, leur nom ? – se sont montrer généreux et accueillants envers nous, même si j’ai beaucoup risqué à renoncer aux armes pour parvenir à une entente. Mais je suis persuadé qu’ils ne seront guère disposés à accepter notre présence sur leurs terres, et qu’ils utiliseront leurs esprits comme menace contre nous pour renoncer au barrage. Rendez-vous compte, Sorensen ! Des esprits, des êtres imbibés de magie !
- Alors pourquoi ne pas construire le barrage ailleurs, votre Majesté ?
- J’ai passé tout le voyage à étudier le canyon, et aucun endroit n’est assez étroit pour installer le barrage à moindre coût. Ma décision est donc prise : nous inviterons les Northuldras chez nous et je discuterai avec leur chef pour le mettre d’accord sur la construction. Car en plus de nous préserver d’une inondation, le barrage rendra leurs terres moins fertiles, ils seront donc obligés de se soumettre. Ainsi, leurs survies dépendront d’Arendelle et n’oseront pas nous attaquer avec leurs esprits. Nous profiterons également de leur présence pour évaluer leur nombre et leur force.
La confusion semait le trouble dans la tête du conseiller. Il avait eu vent du récit de l’expédition et l’attitude de son roi le perturbait bien plus que son comportement brutal de la veille.
- Pardonnez-moi votre Majesté, mais je ne comprends pas. Il se dit partout à Arendelle qu’ils se sont montrés dignes de confiance.
- Vous ne m’avez pas écouté, Sorensen ? Les Northuldras croient en la magie que sont leurs esprits, nous ne pouvons donc pas leur faire confiance. Ceux qui pratiquent la magie se croient plus fort, ils s’octroient tous les droits. Ils s’imaginent qu’ils peuvent contrer la volonté… d’un roi !
Runeard ne cessa de se montrer dur dans ses propos. Chaque mot prononcé ressemblait à du venin craché à la face d’un innocent porteur malgré lui de préjudices. Sorensen se sentait de plus en plus mal à l’aise auprès de Runeard, seul et dans un endroit inspirant pourtant la paix et la tranquillité.
- Alors… pourquoi en parler ici… plutôt que dans votre cabinet… je vous avoue que…
- Je devrais en parler à tous nos soldats, mais ils sont visiblement tombés sous le charme de ces indigènes. Et je ne veux pas prendre le risque d’avoir des mutineries à gérer si je leur révèle tout. Et puisque vous êtes dans la confidence, Sorensen…
Runeard marqua un temps d’arrêt et fixa son conseiller pendant de longues secondes. Sorensen ne pût supporter ce regard noir et empli de méfiance, mais n’osait cependant faire sortir le moindre mot de sa bouche.
- … sachez que je n’hésiterai pas à vous exécuter personnellement si vous dévoilez cette conversation à quiconque.
Sorensen déglutit. Runeard était devenu fou, pensait-il. L’envie de lui désobéir l’envahit, mais on ne trahit pas aussi facilement l’autorité royale. Mais si Runeard avait raison sur les Northuldras ?
- Euh… et bien… je vous… compris, votre… votre Maj… votre Majesté…
- Je l’espère bien. Disposez, maintenant ! Je m’occuperai personnellement de l’invitation.
Sans demander son reste, Sorensen quitta les lieux. Runeard ne perdit alors pas de temps à s’affairer à son objectif, et par la même occasion ordonna de réserver un coursier pour livrer le message, tout en lui préparant un casse-croûte et lui indiquant le chemin à suivre.
La nouvelle du message ne tarda pas à se répandre entre et hors des murs du château, à la grande joie d’Agnarr. De jour comme de nuit, il ne cessait de s’imaginer avec Iduna et Malice, jouant à cache-cache ou à s’envoler dans les airs et regarder le monde d’en bas. Il s’imaginait également, toujours avec Iduna, en train de parcourir les rivières et les étendues océaniques avec l’esprit de l’eau. Mais les jours passèrent et un questionnement subsistait en lui. Il alla voir sa mère, qui était tranquillement installée au salon en train d’écrire quelque chose.
- Mère ?
- Oui, mon fils ?
- Est-ce que je vous dérange ? J’ai une question.
- Mais tu ne me déranges pas. Allez, viens.
Rita sourit à son fils tout en déposant son matériel d’écriture, puis l’invita gentiment à s’asseoir à ses côtés.
- Je m’inquiète pour père. Il a envoyé une invitation aux Northuldras mais je le trouve aussi refermé que depuis qu’on est revenu. J’ai voulu lui parler ce matin mais il a dit de ne pas le déranger, alors qu’il n’était pas occupé.
Rita partageait aussi cette inquiétude. Elle passa sa main sur l’épaule de son fils et l’amena doucement contre elle.
- Je sais, mon fils. Crois-moi, je connais ton père depuis très longtemps et c’est la première fois que je le vois dans cet état. Mais ne t’inquiètes pas, la venue de nos nouveaux voisins va sûrement le calmer et tout sera fini.
- Mais tout de même, ne pas vouloir nous dire ses pensées. C’est contraire à ce qu’il m’a appris. Pourquoi le professeur n’appliquerait pas ce qu’il enseigne aux autres ?
- Nous avons tous nos contradictions, Agnarr. Même le plus sage et le plus vertueux des hommes n’y échappe pas. Et toi aussi un jour, tu auras les tiennes.
- Mais si nous sommes incohérents avec nous-même, ça veut dire que Dieu l’est aussi ? S’il nous a créé à son image et qu’il serait parfait.
Rita gloussa doucement à cette idée. Elle n’était pas particulièrement croyante, mais respectait tout de même la confession présente à Arendelle.
- Le monde lui-même est contradictoire, mon fils. Mais ça, tu es encore un peu trop jeune pour le comprendre.
- Mais quand même, pour père…
- Tout va bien se passer. La venue des Nordudrap…
- Northuldra, mère.
- Oui, pardon… la venue de nos voisins changera bien les choses pour lui.
Agnarr soupira d’aise. Entendre le nom des Northuldras lui fit revenir Iduna et Malice en mémoire. Il avait hâte de les revoir et de jouer ensemble, et plus longtemps que quand il était dans la forêt. Il constata alors qu’il n’avait pas encore parler de ses nouveaux amis à sa mère. Il allait s’y atteler, mais son regard fut bientôt attiré par la feuille sur laquelle écrivait sa mère.
- Vous écriviez quelque chose, mère ?
- Ca ? Oh, ce n’est rien. C’est juste un petit passe-temps à moi.
- Pourquoi, un passe-temps ?
Le jeune prince n’eut pas le temps d’en savoir plus qu’un domestique entra dans la pièce.
- Ils arrivent, ma reine.
- Ils ?
- Ceux que notre roi a rencontré et invité. Ils sont sur le point d’arriver.
Si Rita était enchantée de rencontrer ses nouveaux voisins, Agnarr était au comble de l’impatience. Ses amis étaient là, prêts à l’attendre.
- Hé bien qu’attendons-nous, mon fils ? Il serait temps d’aller accueillir nos invités.
- Oui, mère.
Malgré sa grande impatience, Agnarr resta posé et contenu. Lui et sa mère suivirent le domestique jusqu’à l’entrée principale d’Arendelle, où s’était déjà regroupés Runeard et de nombreux citoyens. Tout le monde était impatient d’accueillir les Northuldras et de voir à quoi ressemblaient leurs esprits. Mais Runeard ne partageait pas cet enthousiasme : il avait peur que les Northuldras soient accompagné de leurs esprits et que son cauchemar allait se réaliser. Il était trop tard pour faire marche-arrière, les Northuldras allaient arriver d’un instant à l’autre et allaient peut-être renvoyer la tête du messager en signe d’hostilité.
Mais les craintes du roi se dissipèrent dès que les Northuldras furent en vue : pas un seul esprit, pas même un des géants de la terre, n’étaient à leur côtés. Et le messager qui se tenait au côté de Lavrohas était entier. Runeard poussa un léger soupir de soulagement alors que le chef Northuldras s’approcha et s’inclina devant lui.
- Sa Majesté Runeard d’Arendelle, moi et les miens vous remercions de tout cœur de votre invitation.
Puis il lui tendit la main. Runeard ne tarda pas à rendre aimablement le geste tout en posant sa main sur l’épaule de son interlocuteur.
- C’est aussi à moi de vous remercier pour votre accueil. Je vous souhaite la bienvenue à Arendelle, chers voisins et amis.
Northuldras et arendelliens se rejoignirent aussitôt, se serrant la main et se saluant mutuellement.
- C’est si bon de voir nos deux peuples se réunir, se réjouit Lavrohas. J’espère que nous parviendrons à aboutir à un accord bénéfique pour nous deux.
- Je n’en doute pas, répondit Runeard. Mais ne nous précipitons pas, laissez-moi vous faire visiter ma Arendelle bien-aimée.
Sur ces mots, Runeard prit Lavrohas par l’épaule et l’emmena visiter son petit royaume. De son côté, Mattias était accompagné d’Halima. Il retrouva Yelena et Arvet, toujours aussi proche l’un de l’autre.
- Bienvenu mes amis, future cheffe et futur gendre. Le voyage n’a pas été trop ennuyeux ?
- Nullement, répondit Yelena. Votre messager nous a beaucoup parlé de votre jolie ville, et j’ai hâte de la voir de beaucoup plus près.
- Permettez-moi de vous présenter ma future femme. Halima, Yelena et Arvet. Arvet et Yelena, Halima.
- Enchanté, messieurs-dames.
Et Halima tendit la main envers les tourtereaux. Yelena la serra humblement tandis qu’Arvet ne put s’empêcher de l’embrasser.
- Moi de même, mademoiselle.
- Arvet ! J’espère que tu n’étais pas sérieux !
- Si j’avais été sérieux ma tendre Yelena, j’aurais volontairement oublié que cette charmante Halima est déjà promise.
La remarque d’Arvet fit bien rire Mattias.
- Vous me plaisez bien Arvet, j’aime votre humour.
- Mais ne restons pas ici, intervint Halima. Allons plutôt continuer la conversation dans notre humble chez nous.
Et sur ces mots, Mattias et Halima invitèrent leurs amis à les suivre. Pendant ce temps, Agnarr cherchait partout Iduna du regard, espérant qu’elle se montrerait. Mais en vain, elle n’était visible nulle part.
- Tu viens, mon fils ? Il faut accompagner nos invités.
Le jeune prince fut interpellé par sa mère. Cette dernière était en train de discuter avec une famille Northuldra et les avait gentiment invités à venir voir le château.
- Euh… j’aimerais être seul un instant, mère. Si cela ne vous dérange pas.
- Tu devrais t’estimer heureux, mon fils. Tu as passé toute ta vie sans rencontrer d’autres personnes avec qui parler… enfin, libre à toi. Je serais dans la cour si tu veux me rejoindre.
Et Rita s’empressa d’emmener ses interlocuteurs au château. Angoissé de ne pas voir Iduna, Agnarr continua à chercher aux alentours si elle n’avait pas profité de la foule pour se cacher quelque part. Mais rien, elle était introuvable. Il ne savait même pas qui était sa mère, dans l’idée de savoir où serait sa nouvelle amie. Il ne ressentait même pas Malice venu le taquiner. Tout le monde était venu sauf Iduna et Malice. Mais pourquoi, se disait Agnarr. Était-elle punie ? Ou alors malade ?
Déçu et les larmes aux yeux, le jeune prince dût se résigner à rejoindre sa mère. Toute cette attente pour rien ! Et surtout à devoir supporter l’ennui d’entendre sa mère parler avec les invités sans qu’il ne puisse prendre part à la conversation.
- Et dire que mon père avait invité absolument tout le monde ! Pourquoi pas Iduna ?
- AnsaAdmin
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Re: L'héritage de la trahison
Sam 21 Nov 2020, 17:18
Tout d'abord nous avons un court passage du côté d'Iduna qui a toujours autant une relation compliquée avec sa mère. C'est bien de voir que finalement tu arrives un petit peu à briser la coquille entre les deux à la fin de l'extrait même si c'est dommage que tu esquamottes la rencontre entre ses parents... A moins qu'on puisse l'avoir dans le chapitre suivant ?!
Revenons maintenant du côté d'Agnarr. Le retour en Arendelle est plutôt bien transcrit et c'est bien de montrer la monté de la peur de Runeard envers les Northuldra. Outre un connard ça le rend très humain... Par contre moyen moyen pour sa confidence à Sorensen qui est obligé de le suivre dans sa combine alors qu'il ne voulait sans doute pas y être impliqué x)
Les retrouvailles avec Rita sont froides mais j'aime énormément la relation qu'elle a avec son fils. Ce lien de complicité est très juste.
Et pour terminer sur la partie histoire c'est quand même dommage qu'Iduna ne soit pas venu, on comprend bien tout le seum d'Agnarr x)... Mais au moins tu suis fidèlement le film... Enfin presque.
Comme je t'ai dit hier, j'ai hâte de voir comment tu vas te raccrocher au fait qu'Iduna et Agnarr ne se connaissent pas par la suite... Puisque rappelons-le dans le film elle ne lui dit qu'avant de prendre le bateau pour Ahtohallan ... Je pencherai pour de l'amnésie à cause du choc mais on verra bien.
Bon passons maintenant à la méthodologie...Et là ça va être plutôt la prof de lettres qui parle.
Ton texte est fluide, tes mots sont variés courants, tu as un petit style... Mais il faut vraiment que tu fasses un travail sur les répétitions.
Utilise plus de pronoms, ils servent à ça grammaticalement ! à ce que le texte soit cohérent et pas lourd... Je ne sais plus à quelle passage c'était mais il y avait écrit "homme" au moins 4 fois en deux phrases !
De même, tu n'as pas besoin de redire dans la partie narrative ce que tu as dit dans la partie dialogue, ça répète inutilement la chose.
Une fois que tu auras enlevé ces deux points je pense que l'écriture soit plus agréable à lire
Revenons maintenant du côté d'Agnarr. Le retour en Arendelle est plutôt bien transcrit et c'est bien de montrer la monté de la peur de Runeard envers les Northuldra. Outre un connard ça le rend très humain... Par contre moyen moyen pour sa confidence à Sorensen qui est obligé de le suivre dans sa combine alors qu'il ne voulait sans doute pas y être impliqué x)
Les retrouvailles avec Rita sont froides mais j'aime énormément la relation qu'elle a avec son fils. Ce lien de complicité est très juste.
Et pour terminer sur la partie histoire c'est quand même dommage qu'Iduna ne soit pas venu, on comprend bien tout le seum d'Agnarr x)... Mais au moins tu suis fidèlement le film... Enfin presque.
Comme je t'ai dit hier, j'ai hâte de voir comment tu vas te raccrocher au fait qu'Iduna et Agnarr ne se connaissent pas par la suite... Puisque rappelons-le dans le film elle ne lui dit qu'avant de prendre le bateau pour Ahtohallan ... Je pencherai pour de l'amnésie à cause du choc mais on verra bien.
Bon passons maintenant à la méthodologie...Et là ça va être plutôt la prof de lettres qui parle.
Ton texte est fluide, tes mots sont variés courants, tu as un petit style... Mais il faut vraiment que tu fasses un travail sur les répétitions.
Utilise plus de pronoms, ils servent à ça grammaticalement ! à ce que le texte soit cohérent et pas lourd... Je ne sais plus à quelle passage c'était mais il y avait écrit "homme" au moins 4 fois en deux phrases !
De même, tu n'as pas besoin de redire dans la partie narrative ce que tu as dit dans la partie dialogue, ça répète inutilement la chose.
Une fois que tu auras enlevé ces deux points je pense que l'écriture soit plus agréable à lire
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Re: L'héritage de la trahison
Sam 21 Nov 2020, 21:32
Ah le début...félicitations...iduna est officiellement une ado! Elle fait magnifiquement la gueule!
Comme dit précédemment c'est un tout petit peu dommage que soit escamotée la mort du papa... Mais on comprend toute la difficulté de la nouvelle relation parent enfant entre les deux, de surcroit avec une Iduna qui quoi qu'il arrive n'est plus une petite fille et forcément doit aspirer à davantage de liberté et d'autonomie.
Passage donc bref à propos d'Iduna pour ensuite retourner chez les Arendelliens et eux aussi ne sont donc pas tranquille avec Runaerd qui nous gratifie de belles terreurs nocturnes...C'est assez bien trouvé car enfin on voit la génèse de la motivation du roi à devenir une raclure et finalement...c'est pour la raison la plus noble...ou tout au moins la moins baltringue... Il craint pour le fiston (s'il savait!!!!)
Bon par contre va falloir lui expliquer que ça n'est pas parce qu'il fait un cauchemar, que ses voisins sont des ennemis...c'est peut être juste parce qu'il a mangé un truc pas frais!
Forcément le bonhomme s'en trouve changé en rentrant en Arendelle et est en mode gros bloc de glace lorsqu'il retrouve sa bourgeoise.
Autant l'idée qu'un mauvais rève ait pu lui faire naitre des envies belliqueuse j'adhère...Mais par contre c'est peut être un chouilla rapide et qui plus est brutal après le dernier chapitre où tous semblaient malgré tout faire ami/ami...Certes avec méfiance puisqu'il y a la confiscation des armes mais malgré tout c'est relativement cordial et même détendu et amical pour ce qui est Matthias, mais je digresse.
Bon et là...c'est le drâme
Le petit père Runaerd il s'enferme dans son bureau et il commence déjà à formenter sa vengeance perso... On a un petit moment Maman et Agnarr mais c'est finalement assez anecdotique et là...La discussion entre Runaerd et Sorensen.
Le roi Annonce ce qu'il veut et lui dit qu'il va le buter s'il n'obéit pas...
Mesdames et Messieurs ça y est... Je suis navré, on l'a perdu...heure du décès ...
Enfin, une visite des Northuldra sur fond de Runaerd est déjà en train de leur mettre à l'envers et on a un Agnarr du coup en mode Belge lors de la Coupe du monde 2018 puisque son crush n'est pas là...
Comme dit précédemment c'est un tout petit peu dommage que soit escamotée la mort du papa... Mais on comprend toute la difficulté de la nouvelle relation parent enfant entre les deux, de surcroit avec une Iduna qui quoi qu'il arrive n'est plus une petite fille et forcément doit aspirer à davantage de liberté et d'autonomie.
Passage donc bref à propos d'Iduna pour ensuite retourner chez les Arendelliens et eux aussi ne sont donc pas tranquille avec Runaerd qui nous gratifie de belles terreurs nocturnes...C'est assez bien trouvé car enfin on voit la génèse de la motivation du roi à devenir une raclure et finalement...c'est pour la raison la plus noble...ou tout au moins la moins baltringue... Il craint pour le fiston (s'il savait!!!!)
Bon par contre va falloir lui expliquer que ça n'est pas parce qu'il fait un cauchemar, que ses voisins sont des ennemis...c'est peut être juste parce qu'il a mangé un truc pas frais!
Forcément le bonhomme s'en trouve changé en rentrant en Arendelle et est en mode gros bloc de glace lorsqu'il retrouve sa bourgeoise.
Autant l'idée qu'un mauvais rève ait pu lui faire naitre des envies belliqueuse j'adhère...Mais par contre c'est peut être un chouilla rapide et qui plus est brutal après le dernier chapitre où tous semblaient malgré tout faire ami/ami...Certes avec méfiance puisqu'il y a la confiscation des armes mais malgré tout c'est relativement cordial et même détendu et amical pour ce qui est Matthias, mais je digresse.
Bon et là...c'est le drâme
Le petit père Runaerd il s'enferme dans son bureau et il commence déjà à formenter sa vengeance perso... On a un petit moment Maman et Agnarr mais c'est finalement assez anecdotique et là...La discussion entre Runaerd et Sorensen.
Le roi Annonce ce qu'il veut et lui dit qu'il va le buter s'il n'obéit pas...
Mesdames et Messieurs ça y est... Je suis navré, on l'a perdu...heure du décès ...
Enfin, une visite des Northuldra sur fond de Runaerd est déjà en train de leur mettre à l'envers et on a un Agnarr du coup en mode Belge lors de la Coupe du monde 2018 puisque son crush n'est pas là...
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Re: L'héritage de la trahison
Ven 27 Nov 2020, 16:51
Et bien je pense que l'on peut dire que Runeard vient de nous illustrer avec brio la définition de la descente au enfer ! Même si j'aurai peut-être laissé un peu plus duré dans le texte car là en quelques paragraphes cela peut sembler un peu court, les images de ses rêves parle d'elle-même. Et puis moi ce genre de passage, ça fait toujours son petit effet :
Ahem, pardon c'est mon côté film d'horreur qui ressort. On comprend donc mieux ce qui l'a conduit à décider la construction du barrage en connaissance de cause pour les terres des Northuldras. Un mélange de peur lié à une magie qu'il ne devait même pas avoir imaginé dans ses rêves les plus fous, la peur de perdre ceux qu'ils aiment et aussi la peur de voir s'effondrer les fondations de son pouvoir. Comme quoi, ce sentiment est vraiment la base de mauvaise décision. En tout cas son plan est prêt et il est déterminé à le mener à terme. En tout cas je plains vraiment ce pauvre Sorensen qui n'avait rien demandé à personne et qui maintenant va sursauter au moindre bruit !
Pour ce qui est de nos deux protagonistes principaux, le moment entre Iduna et sa mère est très touchant, de même que celui entre Agnarr et Rita. C'est d'ailleurs intéressant ce parallèle entre les deux, avec toujours la mère affectueuse et la figure du père soit distante soit totalement absente. Après dans le premier cas il est mort, et dans le second c'était peut-être dans les coutumes de l'époque. Par contre, le pauvre Agnarr qui se faisait une joie de revoir Iduna, c'est la seule absente parmi les Northuldras !
Je n'ose même pas imaginer à quel point son cœur doit être briser...maintenant est-ce qu'elle va quand même arriver ? Et pourquoi elle n'est pas là ? La réponse surement dans le prochain chapitre !
Dov a écrit: Des cadavres baignant dans leur propre sang gisaient sur le pavé du royaume et des soldats agonisaient alors qu’ils tenaient désespérément leur entrailles dans les mains.
Ahem, pardon c'est mon côté film d'horreur qui ressort. On comprend donc mieux ce qui l'a conduit à décider la construction du barrage en connaissance de cause pour les terres des Northuldras. Un mélange de peur lié à une magie qu'il ne devait même pas avoir imaginé dans ses rêves les plus fous, la peur de perdre ceux qu'ils aiment et aussi la peur de voir s'effondrer les fondations de son pouvoir. Comme quoi, ce sentiment est vraiment la base de mauvaise décision. En tout cas son plan est prêt et il est déterminé à le mener à terme. En tout cas je plains vraiment ce pauvre Sorensen qui n'avait rien demandé à personne et qui maintenant va sursauter au moindre bruit !
Pour ce qui est de nos deux protagonistes principaux, le moment entre Iduna et sa mère est très touchant, de même que celui entre Agnarr et Rita. C'est d'ailleurs intéressant ce parallèle entre les deux, avec toujours la mère affectueuse et la figure du père soit distante soit totalement absente. Après dans le premier cas il est mort, et dans le second c'était peut-être dans les coutumes de l'époque. Par contre, le pauvre Agnarr qui se faisait une joie de revoir Iduna, c'est la seule absente parmi les Northuldras !
Je n'ose même pas imaginer à quel point son cœur doit être briser...maintenant est-ce qu'elle va quand même arriver ? Et pourquoi elle n'est pas là ? La réponse surement dans le prochain chapitre !
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