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Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10 : Qui êtes vous ?

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 Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10  : Qui êtes vous ? - Page 5 Empty Re: Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10 : Qui êtes vous ?

Lun 05 Jan 2015, 18:29
 Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10  : Qui êtes vous ? - Page 5 Boulet-6 lol!

Et puis je sais pas moi si Elsa avait de la compassion pour VicieuxThon...si elle a le comportement de Gelwarin elle a jste eclaté de rire et fait la danse de la joie Razz
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Lun 19 Jan 2015, 00:36
Bonsoir ! Mon chapitre 8 assez court et très en retard >< !

Chapitre 8 : Souvenirs oubliés


Kristoff fit les cents pas devant la porte de la chambre princière qu'il occupait depuis environ dix ans avec sa femme la Princesse d'Arendelle, attendant inquiet le diagnostic de Beata. Cette dernière sortit calmement comme si il n'en était rien. Kristoff se précipita à l’interroger.

« Alors ? » demanda le prince anxieux.

« Votre femme va bien, ce n'était que de vilaines contractions. En revanche, il faudra régulièrement vérifier si elle ne perd pas les eaux dans les prochains jours. » dit Beata à voix basse.

« Tant mieux...enfin, j'espère que notre enfant viendra au monde le plus tard possible, ce n'est pas le bon moment, et je pensais qu'il était prévu dans un mois. »

« Ces choses là sont imprévisibles, j'ai déjà fait mettre au monde des prématurés où il n'était qu'à sept mois de gestation, très rares sont ceux qui survivent malheureusement. Mais ne vous en faites pas, plus le temps passera moins les risques seront élevés, et il n'y a pas meilleur endroit que le château pour naître en Arendelle. »

« Merci Beata, je m'en vais la rejoindre. »

Kristoff s'apprêta à ouvrir la porte que Beata l'en empêcha en lui disant.

« Il y a un autre problème. »

« Expliquez-vous je vous en prie. »

« Elle réclame la Reine et votre fils. Elle semble avoir oublié les récents événements... »

« Que lui avez-vous dit ? »

« Pour ne pas la brusquer, vous savez dans son état, je suis allée dans sons sens en disant que Karl dormait, de même pour notre reine, mais j'ai bien peur que la supercherie ne tienne longtemps, aussi je vous confis le reste. »

« Mais que voulez-vous que je lui dise !? Je pourrais lui inventer n'importe quoi, mais si Elsa ne revenait pas ? Que faudra t-il lui dire ? Comment lui expliquer ? » s'offusqua Kristoff.

« Jusqu'à l'arrivée de l'enfant, faisons lui croire que la Reine Elsa est en voyage diplomatique, quant à Karl...pour quelle raison serait-il absent pour une longue durée ? »

« Le soucis est là, c'est peine perdu. » déplora Krsitoff la tête dans ses mains.

Alors que le médecin et le prince débâtèrent autour d'une solution, une petit voix hésitante les coupa.

« Ex...excusez-moi mais... »

Cette voix provenait du petit troll de pierre, seul rescapé de l'effroyable sort de Yûki Onna.

« Nous avons à faire mon petit, reviens me voir demain ! » s'exclama Kristoff avec impulsivité.

« Mais il s'agit de votre problème...il y a peut-être une solution... » répliqua-t-il timidement.

« Dans ce cas nous t'écoutons, allons fait vite, ne soit timide. » dit Beata.

« Je ne suis qu'un petit troll en pleine apprentissage, mais il est possible d'effacer ou faire recouvrir la mémoire d'une personne. »

« Donc si chaque jour nous renouvelons sa mémoire en rapport avec son fils, elle ne se doutera pas de son absence et nous n'aurions nul besoin de lui inventer une histoire abracadabrantesque à son sujet. » renchérit la femme médecin qui avait vu clair dans l'idée du petit troll.

« Tu saurais faire ça ? » demanda Kristoff.

« J'ai pu un peu étudié, mais je ne suis pas sûr d'être capable d'un tel exploit » répondit-il gêné.

« Essayons quand même, faisons un essaie dès à présent. » s'exclama Beata.

Les trois entrèrent ensemble dans les appartements. Anna les accueilli d'un grand sourire.

« Oh ! Quel adorable petit troll ! Je ne m'attendais pas à un tel invité de marque, tu es sans doute un ami de mon cher et tendre Kristoff. » s’enthousiasma Anna.

« Ou...oui madame, on m'a dit que vous attendiez un bébé donc j'ai voulu savoir comment vous vous portez. »

« Je vais très bien mon petit, Beata m'a rassurée, il n'est pas pour tout de suite tu sais, même si je trouve que mon ventre commence à devenir bien encombrant. Mais d'un autre côté j'aurais peine à mettre au monde mon bébé dans l'urgence sans la présence de ma chère sœur. Est-ce que tu veux le sentir ? Peut-être qu'avec tes pouvoirs tu saurais me dire si c'est un garçon ou une fille...oh une fille, comme je voudrais bien. »

Le troll sembla très anxieux suite à la demande de la Princesse d'Arendelle. Il regarda Kristoff et Beata qui lui firent signe de faire, profitant de ce moment pour s'attaquer à la mémoire d'Anna.

« Euh oui je veux bien... »

Il monta sur le lit et posa sa main sur le ventre de la princesse. C'était l'occasion pour le jeune troll de mettre en pratique ses compétences. Il attendit la moindre inattention de son sujet expérimental. Celle-ci soupira en baissant les yeux dû à l'heure tardive qui lui engendra la fatigue. Le troll imposa ses mains, une lueur bleue sortit du front de la princesse, il malaxa cette lueur en une orbe puis la renvoya dans l'esprit d'Anna. Celle-ci eu un frisson, ouvrit les yeux l'air un peu hébété.

« Anna, comment te sens-tu ? » intervint Kristoff.

Anna le regarda d'un air tendre et lui dit le sourire grand au lèvre comme si de rien n'était, pas même perturbée par la présence du troll à ses côté sur le lit.

« Dis-moi mon doux Kristoff, j'ai réfléchie à ta proposition, un prénom court, commençant par un K, que pense-tu de Karl pour un garçon ? C'est un joli prénom non ? »

« Voyons Anna, c'est ridicule, nous avions déjà... attend ! Un prénom court commençant par K ? Je ne t'ai rien demandé de tel cette fois-ci ! A moins que...... » répondit Kristoff avec un mauvais pressentiment.

« Voyons chéri, ne te tourmente pas, le bébé risque de le ressentir, tu vois c'est notre premier enfant, je veux qu'il naisse dans les meilleurs conditions. »

« Notre premier enfant tu dis !? »

Les soupçons du prince se confirmèrent, Anna avait perdu toute trace de Karl son véritable premier enfant de sa mémoire. La situation avait pour lui empiré, il fixa le troll les sourcils froncés et lui jeta en pleine figure avec beaucoup d'autorité.

« Qu'est ce que tu lui as fait ? »

Le troll se fit le plus petit possible, honteux d'avoir commis l'irréparable. Il sauta du lit et sortit de la pièce en sanglotant allant se cacher derrière une colonne. Il n'avait jamais vu Kristoff en colère, c'était chose rare, tout comme le Grand Pabbie. Qu'aurait pensé ce dernier se demanda-t-il. Il aurait sans doute réagi de la même façon, ce n'était qu'un apprenti, il n'avait pas à user de ses pouvoirs sans présence d'un maître ou avant qu'il ne soit confirmé. Il pleura de longues minutes jusqu'à ce qu'il sentit une main se poser sur son épaule.

« Pourquoi te caches-tu ? » demanda Beata

Le troll tenta de sécher ses larmes et se retourna sans dire un mot se retenant de pleurer davantage. La femme chercha à le réconforter.

« J'ai discuté avec Kristoff. Oh pardonne-le, sa réaction est normal, mais tu le connais mieux que moi, il n'est pas rancunier. Je lui ai dit qu'en fait, ce que tu as fait n'est pas plus mal pour le moment. La princesse ne cherchera pas un fils qu'elle a oubliée. »

Elle lui caressa le sommet du crâne en signe de soutien, mais le troll recula aussitôt apeuré.

« Mais...mais...vous ne comprenez pas ! Il y a de fortes chances que mon sort soit irréversible ! Et si Kristoff avait raison...si la Reine ne revenait pas, Grand Pabbie ne pourrait plus rien faire et je serais le dernier de miens. »

Le petit troll s’écroula et pleura sur le sol inconsolable. Beata fut prise de pitié pour cette créature. Sa mésaventure la touchait au plus profond de son âme. Son peuple menacé d'être décimé, sa solitude, sa maladresse malgré sa bonne volonté à venir en aide à autrui. Cela lui rappelait sa propre histoire. Elle s'assit en tailleur pour être à sa hauteur à côté de lui et attendit qu'il se calme un peu et soit en mesure de parler. Si fait elle le fit se relever comme une mère l'aurait fait à son enfant dans le chagrin et lui parla posément.

« Dis-moi mon petit, c'est ce Grand Pabbie qui t'a tout appris ? »

« Oui, c'est notre maître à tous, personne n'est aussi fort que lui dans son domaine. »

« Comment ton maître a-t-il apprit la magie ? »

« Il a eu un maître lui aussi, et il y avait des parchemins. »

« Qui a écrit ces parchemins ? »
« D'autres trolls, depuis des années. »

« Et le premier troll sur Terre, comment a-t-il tout appris ? Le premier qui a écrit ces parchemins. »

Le troll se tût ne trouvant pas de réponse. Beata répondit à sa place.

« Il a apprit de lui-même et a transmis ses savoirs à sa descendance. Tout comme mes ancêtres ont appris par recherche acharné qu'une plante était bonne pour les maux de tête, qu'une autre était un poison mortelle, qu'une faisait tomber la fièvre et qu'une autre provoquait la paralysie. Ils ont fait don de leur connaissance à leurs enfants qui ont eu des enfants jusqu'à aujourd'hui. »

« Vous êtes une sorcière ? »

« Je préfère guérisseuse si cela ne te dérange pas. »

« Mais, pourquoi me racontez-vous tout ça ? »

« Le Grand Pabbie t'a enseigné des choses que son maître lui a enseigné, et plus tard ce sera toi qui enseignera. Tu as déjà des bases qui pourront t'aider dans ta quête, maintenant tu vas devoir apprendre le reste par toi-même pendant ces temps difficiles. Et si le pire devait arriver, ce sera à toi de trouver un remède. »

« Mais j'en suis incapable ! Et il y a tellement de chose à apprendre ! »

Beata posa ses deux mains sur chaque épaule du troll et s'exclama à lui à haute voix.

« Mais si voyons tu en est capable ! », elle sourit, se releva et invita le troll à la suivre « Viens suis-moi, à compter d'aujourd'hui tu seras mon assistant, voudrais tu apprendre à concocter de bonnes tisanes pour la Princesse ? »

Le troll avait retrouvé le sourire. Il rejoignit la gentille femme médecin avec jovialité prêt à tout pour honorer Grand Pabbie et les siens.


~


Dans la tanière au cœur de la forêt par-delà la Montagne du Nord, la Reine Elsa d'Arendelle avait trouvé refuge avec pour seule compagnie Viktor, Melyngar sa jument, l'ourse et son petit. Il devait être plus de minuit. Tout le monde trouva le sommeil sauf Elsa qui n'avait rien mangé depuis plus de douze heures. Viktor avait patrouillé les lieux, il ne trouva rien sauf un étang gelé. Il brisa la glace, fit immergé plusieurs hameçons liés par une ficelle, et alluma un torche de fortune au-dessus du trou. La technique consistai à attirer les poissons vers la lumière de la flamme, les amenant vers les appâts, soient des miettes de pains trouvées au fond de ses bagages. Mais il ne fallait espérer qu'ils viennent instantanément. Viktor recommanda d'attendre le lendemain pour vérifier le piège. Ainsi la faim et l'inquiétude rendit Elsa insomniaque. Elle ne cessa de penser à ce qui lui était arrivé la veille, ce qu'a pu devenir Friedrich qu'elle commençait a bien plus que l'apprécier, M.Johansen pour qui elle aurait du mal à porter la culpabilité face à sa femme, au capitaine de la garde et ses hommes qui avaient à chacun une famille qu'ils chérissaient. Elle sortit de sa poche la pierre de feu que Kristoff lui avait fait parvenir et l'observa. C'était une pierre qui dégageait une douce chaleur et une aura réconfortante, elle permettait également de s'éclairer dans la pénombre. Elle se souvint alors de sa première rencontre avec l'ourse sauvage, l'animal s'était calmé au contact de la pierre. Elsa se persuada que c'était une source de magie lié au feu, un élément de la nature, qui devait avoir des vertus secondaires comme celui de communier avec la faune. Elle serra l'objet magique contre sa poitrine, cela pourrait l'aider à s'endormir pensa-t-elle. Elle jeta un dernier regard à ses bienfaitrices et à Viktor qui dormaient paisiblement. Elle s'arrêta troublée par le visage de ce-dernier. Elle examina sa face, ses sourcils, ses paupières fermées, son menton, son nez. Quelque chose clochait, pourquoi ce visage lui était si familier ? Elle le connaissait que depuis trois jours, ou du moins c'est ce qu'elle avait pensé jusqu'à maintenant. Elle en était sûr, elle avait rencontré Viktor bien avant, mais dans quelle circonstance ?

Elsa réussit finalement à s'endormir pour quelques heures. Elle fut réveillée au petit matin en sursaut par un cri et des hennissements provenant de l'extérieur.

« Viktor ! » pensa la Reine à voix haute.

Elle se leva rapidement et accourut à son secours suivant les cris à travers la forêt. Dans sa course elle hurla son prénom à plusieurs reprises. Elle arriva derrière un géant de neige et de glace qui devait mesurer près de quatre mètres qui suspendait Viktor par les pieds de sa grosse main. Elsa le reconnu.

« Guimauve. Lâche-le ! » commanda Elsa avec fermeté.

Le monstre des neiges ouvrit ses mains, lâchant prise sa proie sans ménagement. Il s'approcha d'Elsa et s'inclina.

« Maitresse... » dit Guimauve d'une voix grave.

« Moi aussi Guimauve je suis heureuse de te revoir, tu as entendu mon appel. » répondit Elsa soulagée de ces retrouvailles.

Viktor se remit de sa énième chute et fut interloqué par ce qu'il venait de voir.

« Cette chose à un nom ? Ridicule si je puis le permettre. Et vous vous connaissez ? » s'exclama t-il ébahit.

Guimauve prit mal la remarque de ce qu'il voyait comme nuisible pour sa créatrice, il se retourna vers lui et hurla, lui envoyant l'équivalent d'un blizzard en pleine figure. Elsa s'interposa entre les deux.

« Allons c'est un ami tu n'as rien à craindre ! » s'élança t-elle avec un sourire gêné.

« Vous avez dit un ami ? » s'étonna Viktor.

« Il faut bien lui faire comprendre, si vous ne voulez pas finir écartelé ou que sais-je encore ! »

Viktor haussa les épaules et chercha quelque chose au sol en disant.

« Ah c'était bien trop beau pour être vrai. Autrement j'ai croisé votre......... Guimauve c'est bien cela mon brave ? En allant chercher le petit déjeuner, regardez ! ».

Le pêcheur dégaina la ligne qu'il avait posé la veille dans l'étang. Il y avait en tout cinq petits poissons accrochés aux hameçons. Elsa fut satisfaite de la prise mais ne voulu pas trop le montrer par fierté et par malice.

« Faites les cuire ! » dit-elle hautainement se retournant sur ses talons en route vers la tanière.

« Un merci était apparemment trop demandé » marmonna Viktor à sa jument qui lui répondit par un hennissement moqueur.

Alors que Viktor s’exécuta avec une pointe d'amertume, Elsa profita des quelques rayons du soleil qui passaient à travers les nuages. Guimauve était aux aguets s'assurant en premier lieu de la sécurité de sa maîtresse. Il sentit la présence d'une troupe et ne tarda pas à le faire savoir à Elsa. Cette-dernière accouru alors à travers les bruyère et les sapins suivi par Viktor et le géant de neige. Elle arriva dans une clairière et vit de loin ses compagnons de route qu'elle croyait perdu. Elle hurla à pleins poumons pour les attirer, elle fut ensuite aidé par Viktor dans cette tâche. Quelques minutes plus tard, tout le monde se retrouvèrent sous des cris de joie et des pleurs pour certains.


Dernière édition par Miss Olaf le Mer 21 Jan 2015, 01:04, édité 1 fois

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 Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10  : Qui êtes vous ? - Page 5 Empty Re: Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10 : Qui êtes vous ?

Mar 20 Jan 2015, 22:25
Bon alors déja elle est où la poufiasse?! :stress:
C'es sympa d'avoir l'éclosion d'un boulet...mettre en scène une connasse du chapitre 1 qu'on avait oublié....Mais ça remlace pas la poufiasse! Very Happy

Bon un peu plus serieusement, je pense que tu aurais pu arrêter ton chapitre au moment de ton changement de scène (bref au moment où on repart dans la montagne), quitte à peut être passer un peu plus de temps et augmenter la tension dramatique avec un Kristoff désemparée qui apparaît pour le coup très éffacé de même qu'Anna qui est plus où moins relégué à un rôle de greluche pot de fleur...tandis qu'Olaf...Il est où lui?! Donc oui peut être une scène plus axé sur le couple....Kristoff qui va s'eclipser dans la grange pour parler à son vieux copain Sven par exemple?
D'un point de vue rythme ça aurait été pas mal.
Car au final la dernière partie alors qu'il y a un événment important avec les retrouvailles, bah on s'y intéresse un peu moins je trouve.
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Mer 21 Jan 2015, 14:10
J'ai posté une version corrigée du chapitre 8, il peut y avoir encore des coquilles, mais ça fera moins mal aux yeux Smile.

Frantzoze, a la base la partie avec le troll et cie n'était pas prévu donc je l'ai fait un peu rapidement. En effet pour ce tome Anna et Kristoff font pots de fleur clairement, mais ce ne sont pas les héros, c'est Elsa et Karl les personnages principaux.

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Mer 21 Jan 2015, 20:38
c'est pas grave au contraire le troll c'est super
en fait c'est surtout la partie avec elsa qui,semble en trop dans ce chapitre
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Sam 24 Jan 2015, 12:35
Personnellement j'ai bien aimé ce chapitre, les 2 scènes ne m'ont aucunement dérangées Very Happy 
Euh... certes le sort n'était qu'un accident... Mais Anna a quand même perdu la mémoire ! J'espère que le petit troll pourra contrer le sort car ne plus se souvenir de son fils, ça risque de poser problème à un moment donné Razz 
Sinon, c'est bien qu'ils se soient tous retrouvés et que Guimauve soit de la partie !! 
Vivement la suite !!!!!!

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Sam 24 Jan 2015, 13:18
Oh punaise j'avais pas commenté ? Surprised On va rectifier ça Razz

Bon alors, j'ai adoré x)
Heu, c'est bête pour Anna..xD Bon, on espère quand même qu'ils vont trouver une solution parce que sinon ça risque de faire bizarre, la pauvre ♥️
Oh et j'adore la référence au renouveau 2 ♥️
Sinon, le moment où Elsa dit à Guimauve de relâcher Viktor..c'était trop x) On a tous un bonhomme de neige géant en guise d'animal de compagnie, normal Razz
Par contre l'air hautain qu'elle a à la fin, j'en reviens pas ^^ Vilaine Elsa è____é

Vivement la suite, moi je veux savoir ce qui se passe chez Yuki Onna, et je veux voir Karl, et la duchesse de Funningur Razz
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Sam 24 Jan 2015, 14:41
Ne vous en faites point, nous reverrons Yûki Onna, Karl et la Duchesse au prochain chapitre :vouiii:.

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Jeu 29 Jan 2015, 12:12
Oh le petit troll un mini boulet
Quand j'ai lu que kri kri était furax j'ai imaginé qu'il voulait le frapper alors le troll se met en boule krikri veut shooter dedans et hop en se cassant le pied il invente le foot xD
Bon par contre va falloir faire revenir funningur parce que la...c'est limite plus ton perso :p
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Dim 08 Fév 2015, 23:21
Ta fan fiction est une de premières que j'ai lues et j'adore ! Very Happy
Anna qui perd la mémoire ça me fait marrer lol!
Et c'est cool que Guimauve soit là !
(Oui parce que je l'aime bien Guimauve bravo )
Vivement la suite ! Very Happy

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Dim 08 Fév 2015, 23:49
Lizzie tu adores cette fiction mais je te rappelle que les droits appartiennent entièrement à la Ansa&Frantzoze's stories Very Happy

Alors le pognon c'est pour nous Very Happy
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Dim 08 Fév 2015, 23:56
Frantzoze a écrit:Lizzie tu adores cette fiction mais je te rappelle que les droits appartiennent entièrement à la Ansa&Frantzoze's stories Very Happy

Alors le pognon c'est pour nous Very Happy

Ah bon.. bravo

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Jeu 12 Fév 2015, 17:02
Bon, pour l'instant j'ai lu ton chapitre 1 et... Comment dire ça avec délicatesse? C'est juste super bien foutu!^^
Au moins, le début change un peu de "Anna et Elsa se préparent pour un grand bal" (sans offense à ceux qui commencent leur fic comme ça, c'est juste qu'on retrouve ça hyper souvent).
Quelque chose me dit que Yuki Onna est la méchante... En tout cas, c'est une belle soirée de merde pour Elsa. La pauvre, elle qui pensait enfin être arrivée au bout de son calvaire.
En tout cas je vais m'empresser de lire la suite!

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Will you rise and join the battle?
Pigs will sneer at the steadfast
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But wolves will never lose their freedom.
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Fighting the boundary 'till you break through.
Deep in your soul there's no hesitation
So make yourself the one - the Hunter!
Hungry to kill, you'll never forget this.
Piercing the sky with scarlet vengeance,
Bloody the bow and arrow in crimson,
Rally the hunters to war.
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Sam 28 Mar 2015, 01:34
Attention, ce chapitre comprend des scènes où tout esprit tordu y verrait une apologie de la pédophilie. Voilà j'annonce déjà la couleur bonne lecture Wink.


Chaptire 9 : C'était un homme

La souveraine d'Arendelle trop heureuse à la vu de ses compagnons trébucha plusieurs fois de suite dans la neige. Mais l'immensité de sa joie couvrit le ridicule. Elle courut à vive allure à leur rencontre. C'est M.Joahnsen qui avait mit pied à terre pendant ce temps qui accueilli la reine à bras ouvert. Cette dernière le prit dans ses bras telle une petite fille à son grand-père.

« Je n'ai jamais été aussi heureuse de vous voir » dît Elsa laissant ses larmes couler.

« Et nous donc votre Majesté. » lui rassura le vieil homme.

Elle se détacha de l’étreinte et s'assura si tout le monde était bien là. Le capitaine de la garde le lui confirma.

« Il ne manquait plus que vous, ainsi que M.Westerhoff, rassurez-moi qu'il ne vous ai pas nuit » interrogea le capitaine.

« Soyez sans craintes, il est venu à mon secours. A compter d'aujourd'hui il a toute ma reconnaissance et ma confiance. » répondit Elsa.

« Votre majesté, voilà des termes qui me comblent, ce sont les premières paroles gentilles proférées aujourd'hui » répliqua Viktor.

« Que faites-vous là ? Ne me dites pas que vous aviez laissé notre nourriture au feu ? Sans compter la présence de nos hôtes qui doivent se languir de l'odeur du poisson ! » lança-t-elle avec gaieté pour se moquer de lui.

Culpabilisé le pêcheur tourna les talons et accourut effrayé de cette éventualité. Toute l'assemblée rirent de lui à l'unisson. Elsa se calma cependant à la présence du Duc de Funningur qui lui amena son cheval qu'elle avait perdu la veille. Elle lui prit ses mains, le laissant entendre qu'elle était particulièrement émue de le retrouver. Elle vit ce-dernier épuisé et sur son front se présentaient des gouttes d'eau, elle passa sa mains inquiète de son état.

« Mais vous êtes transpirants, mon dieu vous êtes brûlants, où avez-vous dormi hier soir ? Laissez moi m'occuper de cela ! ».

Elle fit appel à ses pouvoirs afin de baisser la fièvre, Friedrich montra sa reconnaissance d'un baise main. Remise de toutes ses émotions, elle interrogea le groupe.

« Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici ? Et les monstres de cette horrible femme ? »

Le capitaine l'éclaircit au nom de tous.

« Nous vous retournons la question votre Majesté. Mais tout d'abord laissez moi vous expliquez. Nous étions dispersés ayant à faire face aux créatures. Après plusieurs péripéties chacun de notre côté elles ont réussis leur coup en nous regroupant et nous encerclant. Alors qu'on voyait notre dernière heure arriver, un géant de neige est venu à notre secours. »

« Guimauve ? » questionna Elsa.

« Si il s'agit de celui qui se dresse en ce moment derrière vous, affirmatif ! D'une force herculéenne il s'est saisit des créatures deux par deux pour les fracasser l'une contre l'autre. Quand il eut fini, il nous ignora se lançant sans doute à votre trace, c'est du moins ce que nous avions deviné de ses attentions, mes hommes l'ayant déjà combattu. Nous l'avions suivi mais pas pour longtemps, nous étions trop épuisés et ses pas nous distançaient. Nous avons peu marché mais par chance retrouvé refuge dans une petite crevasse pour quelques heures serrés les uns aux autres. C'est tôt ce matin qu'on a aperçu vos messagers, vos créations de neige qui portaient le crocus emblème du royaume. Ce sont eux qui finalement nous ont conduit jusqu'à vous avant de s'évaporer en millier de flocon. Maintenant que mon récit est terminé, racontez je vous prie le votre. »

Elsa ne répondit pas, embarrassée par les cris de son estomac.

« Suivez-moi, allons d’abord nous ressourcer autour d'un feu, nous partagerons nos maigres rations, je vous raconterai une fois arrivé » dît finalement Elsa.

« J'ai ouïe dire que vous aviez des poissons. Si par chance ils ont survécus à la négligence de notre cher Viktor, nous pouvons en faire une soupe en ajoutant ces quelques racines et tubercules que j'ai réussi à amasser pendant votre absence. J'ai bien fait d'emmener ma petite marmite. » ajouta M.Joahnsen.

« Fantastique ! Que ferions nous sans vous ? » répondit Elsa avec admiration.

« Vous êtes dur avec vous-même ma chère Elsa. »


~



Au palais de Yûki Onna.

Tout comme Elsa plus tôt, une personne peina à s'endormir. Elle décida de se vêtir d'un manteau de fourrure fourni par la maîtresse des lieux et s'aventura dans les longs couloirs de glace. Elle espérait ainsi chasser ses idées moroses et gagner une bonne fatigue après une promenade nocturne. La nuit ces couloirs étaient légèrement éclairés grâce à des cristaux de glace translucides. Maria parcourut quelques mètres jusqu'à découvrir un porte qui lui était inconnu dans ces lieux. Elle était très imposante tel une porte de cathédral. À y regarder de plus près il s'agissait effectivement celle d'une église, chose étonnante quand le palais se résume à une architecture d'Extrême Orient. Mais ce qui piqua le plus la curiosité de la jeune femme était que la pièce qui devait s'y trouver derrière avait l'air très éclairé, non pas artificiellement, comme la clarté dû au soleil. Maria, intriguée, poussa la lourde porte et entra. Quel ne fut pas sa surprise de s'être retrouvée dans un véritable monument de pierre et de vitrail. Il y avait devant elle une grande allée sur lequel reposait un tapis bordeaux ouvragé menant jusqu'à l'autel. Là-bas se tint un homme qui attendait la venue de sa future épouse, et tous les bancs avaient trouvé fessier, un mariage allait commencer. L'orgue se mit à jouer que Maria sentit une main sur son épaule, c'était celle de son père, disparu en mer il y a 13 ans.

« Papa... » murmura Maria retenant ses larmes et en l'embrassant.

«  Ma chère enfant, ne te met pas dans tous tes états. Tes yeux rougiront et ton maquillage risquerai de s'écouler. Regarde-toi , le portrait de ta mère, la plus belle mariée que le royaume n'ai jamais connu. »

Maria baissa les yeux lorsqu'elle entendit le mot «  mariée » qui lui était destiné. Le souffle coupé elle vit qu'elle avait quitté sa chemise de nuit et son manteau pour être parée d'une robe blanche très imposante. Le bustier mettait sa taille, ses épaules, et sa poitrine en valeur, le bas formait une cloche parsemée de perle et de dentelle. Ses anglaises étaient réapparues comme par enchantement et elle n'avait remarqué qu'un diadème d'argent orné d'un diamant était posé sur son crâne. Cette tenue, ce n'était pas la première fois qu'elle y avait à faire, ce qui lui provoqua un mouvement de recul. Elle voulut s'enfuir, repasser à travers la porte pour retourner au palais de glace. Mais son père le lui empêcha l’attrapant par le poignet.

« Tu ne peux plus faire marche arrière ma fille. »

« Je t'en pris papa, ne me force pas, ne me laisse pas faire, il va me... » implora Maria les yeux remplis de terreur.

«  C'est trop tard maintenant, ne soit pas désobéissante ! C'est toi qui l'a voulu ! » rouspéta t-il en changeant de ton.

Elle fut traînée par son père. Impossible pour elle de résister, son emprise fut bien trop fort. Elle tenta et retenta en vain de l'en dissuader jusqu'aux flots de larme. À chaque pas qu'elle faisait, une force invisible la flagellait, si bien que son dos s'en retrouva lacéré, et la robe ainsi que ses gants laissaient apparaître des tâches de sang. C'en fut trop, elle trouva les efforts nécessaires pour se libérer en ôtant le gant de sa main où son père avait fait emprise. Elle entama sa course vers la sortie, mais à chaque foulée l'allée s’allongeait rendant l'issue impossible, pendant que des dizaines de mains l’agrippèrent et la tirèrent vers l'autel, objet de ses tourments. On pouvait entendre de tous les côtés : «  tu dois le faire ! », « c'est trop tard », « tu n'y échapperas pas ! ».

« NON ! » hurla Maria à pleins poumons.

Cette dernière se réveilla en sursaut tout en poussant ce-dernier cri. À sa grande surprise elle n'était pas au palais de Yûki Onna. Tout ce qu'elle avait vécu ces-dernier jours n'était qu'un rêve ? Son introspection fut coupé par l'arrivée de Friedrich dans sa chambre alerté par les cris.

« Maria, ça va ? »

« Friedrich ! » poussa Maria en se jetant dans ses bras.

« Tu as fait un mauvais rêve ? »

« Affreux ! »

« Allons calme-toi, je suis là maintenant, rendors-toi. Tu dois être en forme pour notre mariage, regarde ta robe est prête pour le grand jour. »

Friedrich pointa du doigt un mannequin habillé du même vêtement que dans le songe de la duchesse. Elle sauta de son lit à baldaquin, se précipita vers une commode, saisit une paire de ciseau et taillada la précieuse robe en lambeau.

« Je déteste cette robe ! » reprit-elle en répétant les allées et venues des ciseaux.

L'homme lui prit ses mains et tenta de lui faire entendre raison.

« Voyons Maria calme-toi ! Comment veux-tu qu'on se marie avec cette guenille ? »

Maria lâcha prise le petit outil et se retourna riant aux éclats.

« Toi et moi mariés ? Ne sois pas idiot, tu sais autant que moi que c'est impossible et surtout immoral ! Qu'en penseront nos amis ? »

« Avec moi tu sais que rien ne m'est impossible, et il le faut. »

Friedrich s'approcha de Maria tel un prédateur et la coinça contre l'angle des murs, il s'apprêta à commettre un acte abominable.

« Friedrich.... j'ai toujours porté en toi une grande estime, ne me le fait pas regretter s'il te plaît. » supplia la duchesse.

« Rien qu'un baiser me suffirait, laisse toi-aller, il faut que toi aussi tu sois convaincante. »

Il souleva le menton de la jeune femme de ses mains délicats et l'embrassa de force. Maria ne voulut se résigner et ferma alors les yeux puis attendit que ce mauvais moment prennent fin rapidement. C'est alors qu'elle sentit comme un goût de viande faisandée, elle ouvrit ses paupières et constata avec horreur qu'elle était entrain d'embrasser un cadavre. Friedrich était méconnaissable, il n'y avait plus de peau et des vers rongeait sa chair. Elle repoussa le corps ne parvenant qu'à se détacher du tronc, de  la tête et des jambes, les mains et les bras restant agrippé à Maria et furent arrachés du reste. Elle hurla à la mort provoquant son véritable réveil.

Elle entra dans une forme de terreur nocturne la faisant tomber du lit sur le sol dur et glacé, entraînant avec elle le fourrures qui la couvraient. Elle poussa des cris déchirants tout en convulsant cherchant à respirer hors des couvertures qui l'étouffaient et l’emprisonnaient. Karl intervint, sorti de son sommeil par l'agitation. Il la découvrit et chercha à la calmer. Maria pas tout à fait sortie de son cauchemar le rejeta violemment, rampa au fond de la pièce et se mit en position fœtal poussant des gémissements plaintifs. Le jeune garçon comprenant son erreur attendit que la folie s'estompe doucement. Si fait il s'approcha de la jeune femme, il lui parla tout bas s'assurant si elle avait repris conscience.

« Laissez-moi... » haleta Maria.

« C'est moi Karl ! Vous vous souvenez ? Le palais, les singes, Oyûki... »

« Ou...oui c'est toi, approche s'il te plaît. »

Karl s’exécuta. Il n'eut le temps de répondre que Maria l'attrapa pour le serrer dans ses bras.

« Ne me laisse pas » pleura la jeune femme.

« Je suis là madame » rassura le Prince d'Arendelle.

Il l'enlaça à son tour en chantant une berceuse. L'enfant devint adulte, et l'adulte enfant. Quand Karl eu terminé sa douce mélodie, il invita la duchesse à se recoucher, mais celle-ci ne vit pas les choses de cette manière, encore secouée par le choc.

« Ne me laisse pas » répéta-t-elle.

« Voulez-vous que je m'endorme à vos côtés ? »

« Je ne veux plus dormir, mais par pitié ne me laisse pas seule »

Karl attrapa un fourrure, se mit debout sur le lit, s'enveloppa à la façon d'une cape d'hermine, et prit un ton très solennel pour son âge.

« Moi Prince Karl Björgman d'Arendelle, je m'engage à ne jamais abandonner Madame Maria de Funningur, moi Prince Karl Björgman d'Arendelle j'offrirai ma vie pour elle, son bonheur sera mon bonheur, moi Prince Karl Björgman d'Arendelle j'accourrais quand elle me le demandera ! »

Ce discours tout droit sortit de la bouche d'un enfant conquit Maria, elle lui répondit d'un sourire et sécha ses larmes.

« Oh mais qu'est ce que je vois là ? »

« Quoi ? Où ça ? » s'interloqua la duchesse.

« Vous êtes tellement jolie quand vous souriez. »

Maria poussa un petit rire et commença à se prendre au jeu du petit garçon.

« Preux chevalier, que suggérez-vous ? »

« Allons voir si le ciel est réveillé, allons à l'observatoire. »

« Je vous suis mon brave » dît-elle en présentant sa main.

Karl la lui prit et l'entraîna en courant tout excité. Onkou qui se trouvait non loin d'eux les suivit.

« Il est vraiment collant celui-là »  plaisanta la jeune femme, non mécontente de le revoir.

Ils montèrent jusqu'à la tour et sortirent au balcon. Un magnifique spectacle se présentait devant eux. Les conditions étaient bonnes pour que le ciel s'habille de couleurs verte et mauve. Maria qui n'avait jamais eu l'occasion d'en voir de sa vie fut émerveillée, si bien que Karl s'interrogea si elle venait bien de Funningur, avait-elle peu d'occasion de sortir ? se demanda-t-il, mais il n'osa l'importuner sur ce sujet, étant heureux de voir le rictus sur le visage de son amie. Quelques minutes plus tard le soleil se leva, offrant un paysage digne d'un paradis blanc aux lueurs orangées. Jamais les montagnes enneigées parurent aussi belles pour la duchesse, elle qui ne fréquentait que sa demeure et la cité qui l'entourait. Toutes ces attractions lui firent oubliée ses tourments., elle rêvait éveillée. Son songe fut interrompu par Karl qui crût apercevoir une ombre noir devant la clarté du soleil levant.

« Regardez là-bas ! Qu'est ce que ça peut bien être ? »

« Je ne vois rien » répliqua Maria.

« Mais si, juste devant votre nez » s'insurgea Karl tentant de lui montrer du bout de son doigt.

Ce-dernier s'agrippa aux barreaux pour mieux voir, mais étant de petite taille il n’eut que ces bras pour appui. Il se pencha et avant et perdit l'équilibre tombant la tête la première sur le manteau neigeux depuis une douzaine de mètre. Karl fut étendu face contre sol et ne bougea plus. Maria accouru plus que paniquée, pensant que le pauvre petit prince ne se soit rompu le cou. Elle repassa par les couloirs et les escaliers du palais, puis sortit par la porte d'entrée en se hâtant. Elle s'écroula sur  le corps du garçon et commença à pleurer, suppliant le Seigneur de le sauver. Elle faillit défaillir lorsque le mauvais garnement sauta sur elle sortant un « bouh ! ». Il n'avait en fait aucune égratignure, le manteau poudreux étant épais lui avait amorti la chute.

« Sale enfant de... » poussa Maria avec retenu.

Elle ne put finir qu'elle reçut de plein fouet une boule de neige au visage. Elle simula dès lors une atroce douleur au niveau de ses yeux et se laissa tomber à la renverse. Karl se sentant coupable vint auprès d'elle pour se faire pardonner. Sa mauvaise plaisanterie eut un retour de bâton, car ce fut lui qui reçu à son tour de la neige en plein visage de la main de la duchesse.

« Désolé, mais c'est toi qui a voulu jouer ! » dit Maria d'un ton taquin.

Karl recula de quelques foulées et dit.

« Vous voulez vraiment jouer ? Alors prenez déjà ça ! » lança-t-il en projetant une autre boule.

La bataille avait commencé entre le Prince d'Arendelle et la Duchesse de Funningur. Onkou qui se trouvait entre les deux tenta d'éviter toute collision. Amusés, ils s’allièrent finalement contre lui. Ses  petits cris de détresse furent couverts par leurs éclats de rire. Il se cacha derrière un dernier obstacle qui s'avéra être sa maîtresse Yûki Onna. Ne l'ayant remarqué qu'au dernier moment, le coup du garçons fut déjà parti. Maria retint son souffle craignant une colère divine. Mais la femme des neiges ne sa fâcha point, elle tendit son bras et réduit la boule de neige en milliers de flocons.

« Joli coup ! » souffla malicieusement Yûki Onna.

« Madame Oyûki, je suis vraiment désolé je nous avais pas vu » se désola Karl.

« Je n'en suis point outrée mon garçon. Venez donc plutôt vous rassasiez à l'intérieur, votre petit-déjeuner est servi. »

La femme des neiges entra en première Onkou sur son épaule, suivi de Karl puis de Maria. Cette-dernière aperçut la fameuse ombre, que Karl avait tenté de lui montrer, se poser sur le balcon de la tour d'astronomie juste avant que les grandes portes ne se referment sur elle. Cette ombre avait l'aspect d'un rapace.

Le repas fut prit dans le calme, la duchesse s'étant finalement faite à l'idée d'être servie par des singes domestiques.  Yûki Onna mit fin au silence.

« Ce matin j'ai du temps à vous consacrer si vous le désirez, Karl j'ai entendu que tu aimais beaucoup les contes et légendes ».

« Oh oui je les adore, j'ai déjà lu et entendu toutes les histoires qui se trouvent dans la bibliothèque du château. »

« Connais tu la légende d'Urashima Taro ? Ou celui de la Princesse Kaguya ? »

« Ourachi-quoi ? Non je n'en ai jamais entendu »

« Mes serviteurs m'ont rapporté que tu avais été déçu de la visite de ma bibliothèque personnelle, cela ne m'étonne guère, après tout tu ne sais pas lire hiragana, le katakana et le kanji. Mais si tu le souhaite, je pourrais te raconter autant de légende de mon pays pendant que tu déroulera l'emaki. »

« Hihihi vous parlez chinois madame ! »
« Quand tu auras le privilège de rencontrer un japonais autre que moi, je ne te conseille pas de l'appeler ainsi »

« Excusez-moi, mais qu'est ce qu'un emaki ? Et qu'est ce qu'un katana, un hira-machin et le kanjo ? » demanda Karl circonspect.

« Finit ton repas, habille-toi et rejoins moi à la bibliothèque, je t'expliquerai tous ces mystères. »

Elle s'arrêta et fixa Maria qui était en train de chaparder un peu de lard en cachette, mais elle n'en dit rien.

« Et vous chère duchesse, cela vous intéresse-t-il ? Je pourrais également vous initier à la calligraphie des syllabaires qu'on appelle katakana et hiragana. Oh et je ne vous ai point demandé si notre soirée vous a plu. »

Maria surprise et intimidée d'avoir été presque prit la main de le sac répondit tremblante tout en fermant l'un de ses poing sur les lards sous la table.

« Ou...oui, je n'avais jamais observé les étoiles d'aussi près, et cette comète était impressionnante. Et je ne dit point non à votre proposition... »

« Dans ce cas je vous laisse vous préparer, je serai à la bibliothèque et je vous attendrai. »

Elle sortit de table laissant ses deux invités.

« Je monte vite me changer, je ne veux pas attendre pour écouter les histoires, vous avez bientôt fini Maria ? » s'empressa Karl.

« J'en ai encore pour un moment et puis je dois encore m'occuper de mes cheveux, mais si tu y tiens tant tu demanderas à notre hôte de commencer sans moi. »

« Compris ! Ah il me tarde de tout écouter, je pourrais les raconter à papa, maman, tante Elsa, les rennes.... Je suis persuadé qu'Olaf les aimera aussi ! »

Ainsi le garçonnet prit les jambes à son cou très impatient. Maria n'alla directement dans sa chambre, elle avait volé de la nourriture pour une tâche qu'elle s'était elle-même confiée. Elle marcha d'un pas déterminé vers l'observatoire. Comme elle l'avait constaté tout à l'heure, un faucon était perché aux barreaux du balcon. Elle lui tendit les lards pour l'accueillir et l'apprivoiser. Il se laissa approcher sans résistance. Maria pu alors l'observer sur toutes les coutures. Il avait sur l'une de ses pattes un anneau en acier poinçonné d'un crocus, emblème d'Arendelle. Il y avait accroché un petit parchemin ainsi qu'une petite fiole d'encre. La jeune femme le débarrassa. A ce geste l'oiseau s'arracha une plume de son bec et le donna à sa receveuse. Elle s'attela sur le bureau de la pièce intérieure et trempa la plume dans l'encrier. Mais que raconter se demanda-t-elle. Elle regarda le beau rapace et une idée lui vint. Elle griffonna le plus soigneusement possible, laissa sécher quelques minutes, le roula et l'accrocha solidement à la patte du faucon. Elle présenta son avant bras afin de l'élancer, mais n'ayant pas de gant en cuir et malgré l'effort de l'oiseau qui voulait se montrer le plus délicat, elle sentit les griffes lui transpercer la peau. Elle prit sur elle quelques instants et chuchota.

« Retrouve ceux qui sont en chemin et donne leur le message. VOLE ! »

L'oiseau déploya ses ailes et s'éloigna à pleine vitesse. Maria attrapa son bras gauche, celui qui avait réceptionné le faucon, et frotta pour se soulager.

Elle quitta la tour et se prépara dans ses appartements comme convenue en se hâtant pour ne pas éveiller tout soupçon. Elle frappa à la porte de la bibliothèque et attendit qu'on l'y invite. Si fait elle retrouva Karl et la maîtresse des lieux, agenouillés devant un rouleau, c'était un emaki. Le jeune prince le déroulait avec une main tout en le ré-enroulant avec l'autre main, de droite à gauche. Ainsi l'histoire apparaissait en image petit à petit devant lui, pendant que Oyûki comptait.

« Vous voilà enfin chère duchesse, prenez un coussin et rejoignez-nous à votre aise » intervint la femme des neiges.

« Qu'ai-je raté ? » demanda Maria faisant mine d'être intéressée.

« Oh une histoire tellement triste, Urashima Taro, c'est l'histoire d'un jeune homme qui... » reprit rapidement Karl.

Il fut interrompu par Yûki Onna qui positionna son index au niveau de ses lèvres.

« Karl, tu as semblé bien aimer cette histoire, et si tu la racontais à ton tour, lentement avec tes propres mots, pour notre amie tout en déroulant et enroulant l'emaki devant elle ? »

« Avec plaisir ! Alors je commence... c'est l'histoire d'un jeune homme qui se nommait Urashima Taro, un jour alors qu'il longeait la plage il vit.... »

Ainsi Karl reprit ce que Yûki Onna lui avait précédemment lu tout en reprenant à la fois le mouvement mécanique du concept de l'emaki, pour que la duchesse puisse contempler les images peintes à la main il y a de cela des siècles. Quand il eut terminé, Yûki Onna leur compta davantage de contes et légendes tel que La Princesse Kaguya et Issun-boshi, Karl usant toujours du rouleau. Cette activité leur prit une partie de la matinée.

« Maintenant il est temps de faire un peu de calligraphie, suivez-moi »

Karl plus qu'impatient attrapa le bras gauche de Maria pour l'entraîner avec lui. Cette prise un peu brusque l'endolorit si bien qu'elle poussa un petit cri en rejetant le jeune prince.

« Oh, je vous ai fait mal ? » s'inquiéta Karl.

« Ce n'est rien, tu as juste serré un peu trop fort » répondit la duchesse.

Circonspect Yûki Onna s'approcha de Maria, lui prit son bras et releva sa manche, laissant apparaître une chair écorchée.

« Et moi je trouve qu'il s'agit d'une bien vilaine blessure » elle appela Onkou, « Emmène notre invité se faire panser, et s'il vous plaît soyez délicat ! ».

Maria suivi le gentil compagnon sans discuter.

« C'est moi qui lui ai fait ça ? » demanda Karl avec une pointe d'angoisse.

Yûki Onna s'agenouilla devant le garçon pour le réconforter. Elle examina ses petites mains.

« Mmh voyons, tu ne semble pas avoir de griffe » commenta-t-elle.
Karl poussa un petit rire laissant apparaître ses dents de lait.

« Ni de croc » surenchérit la femme des neiges.

Puis elle le regarda sous toute les coutures, de la tête aux pieds. Elle ajouta tout en glissant ses mains dans les cheveux de Karl.

« Tu as cependant une magnifique chevelure, de beaux yeux au couleur du ciel et de la mer, un visage harmonieux...».

Elle encercla son visage de ses mains. Ses airs froids et austères commencèrent à se changer en profonde mélancolie.

« Et surtout, beaucoup de gentillesse... de compassion... tu me rappelle... »

« Qui ça ? »

« Ça n'a plus d'importance » reprit Yûki Onna regagnant tout d'un coup sa froideur.

Maria était sur le chemin du retour. C'était la première fois que la jeune femme de bonne famille se faisait soigner par de petits primates à fourrure, si bien qu'elle se croyait à deux doigts dans un rêve éveillé. Elle revint à la réalité quand elle entendit des gémissements provenant non loin. Poussé par la curiosité, elle revint sur ses pas suivant les plaintes. C'est dans un croisement qu'elle vit de dos une silhouette recroquevillé sur elle-même.
Elle s'approcha de l'entité en peine et posa sa main délicate sur son épaule. Cette-dernière se retourna brusquement et plaqua Maria au sol, qui pu voir les traits de son visage. Ça devait être un bel homme si seulement il l'était. Or sa peau était blanche, sa pilosité de même parsemée de givre. Son haleine était glacial et ses yeux vides. Il avait une apparence humaine, mais en vérité c'était comme un mort vivant, un pantin de glace à qui on lui a donné vie. Maria en fut pétrifiée de peur, bien plus que sa première rencontre avec la maîtresse des lieux. Il maintenait la jeune femme à terre par les poignets de ses mains, il fixa son regard et fut tout d'un coup frappé par un éclair de lucidité, comme si son corps avait temporairement retrouvé son âme.

« Il ne faut pas rester ici... » souffla l'homme de glace.

« Qu....quoi ? »

« Partez d'ici ! Ou vous serez... »

Il ne put finir, lâcha prise et se mit à crier. Il semblait lutter de toute ses forces pour ne pas perdre sa raison, perdre ce qui le rendait presque humain. Sa détresse se fit entendre dans tout le palais de par l’écho. Il ne fallait pas moins de 5 secondes pour que Yûki Onna arrive à la hâte en se changeant en nuage enneigé. Elle reprit sa forme et s'adressa à son serviteur avec beaucoup d'autorité.

« Va ! »

Il s'évapora de la même façon que sa maîtresse était arrivée. La femme des neiges se tourna vers la duchesse et l'invita à se relever.

« Êtes-vous blessée ? »

Maria ne répondit pas à la question, la rencontre l'ayant perturbé elle s'empressa d'en savoir plus sur son agresseur.

« Qui est-ce ? »

« C'est celui qui vous a emmené ici, vous et Karl. »

Cette réponse ne suffit pas à la duchesse.

« Est-ce l'une de vos fantaisies ? »

« Il ne l'est qu'à moitié. »

« Comment !? Répondez-moi bon sang ! »

Yûki Onna ne voulu pas en dire davantage, il n'était d’ailleurs pas prévu dans son projet que l'un de ses invités ai affaire avec l'étrange entité. Mais face à la détermination de Maria et au vue des événements, elle lui avoua l'impensable.

« C'était un homme. »

Maria avait plus que redouté cette possibilité. C'était un homme. Une homme désormais changé en marionnette de glace. Bien qu'effrayante, cette entité voulait l'avertir d'un quelconque danger : « ne pas rester ici », « partir ou quoi ? ». Son cœur allait s'arrêter de battre, ses membre commençaient à trembler. Elle s'effondra sur ses genoux, tétanisée. Les larmes commencèrent à couler.

« Vous me craignez davantage n'est ce pas ? Mais vous ne devriez pas. Ne croyez pas que j'ai agi ainsi par cruauté. » dit doucement Yûki Onna en s'éloignant.

Maria se retrouva seule dans les couloirs. Elle se mit à pleurer craignant pour sa vie. Était-elle condamnée elle aussi à être changé en statue vivante jusqu'à la fin des temps ? Vivre oubliant tout le peu qu'elle chérissait ? Oublier Friedrich ? Oublier la mémoire de ses parents et grands-parents qui l'ont élevée ? Oublier le petit enfant qui lui a redonné le sourire ces derniers jours ? Non, cela ne pouvait pas se terminer ainsi.

Maria manqua à l'appel lors du déjeuner, elle s'était réfugiée dans ses appartements à s’apitoyer sur son sort. Karl le fit remarquer à son hôtesse, celle-ci lui répondit que la duchesse devait probablement être exténuée et qu'il ne fallait pas la déranger, mais dans le fond elle savait de quoi il était question. Elle détourna cette discussion par une simple demande.

« Est-ce que tu te régale ? » questionna-t-elle.

« Mpf, moui madame » répondit Karl la bouche pleine.

« Est-ce que ça te ferais plaisir de voir ta famille avec toi, ici ? »
« Oui bien sûr. Oh mais vous voulez dire que papa, maman et tante Elsa viendront ici ? » s'enthousiasma le garçon.

« Tu es très malin. En effet bientôt il y aura un banquet en l'honneur de sa Majesté, ta tante Elsa. »

« Oh je suis vraiment excité, il me tarde de leur faire visiter le palais. Quand arriveront-ils ? »

« Bien plus tôt que tu ne l'imagine » répliqua Yûki Onna d'un sourire effrayant.

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Sam 28 Mar 2015, 16:11
Superbe ce chapitre Miss ♥️
Super bien écrit, comme toujours! Il était temps que tu le post Razz Du coup je suis carrément pommée avec Yûki Onna. Parce que pour le coup ça doit être la méchante, mais d'un autre côté elle fait tellement gentille confused J'ai hâte de voir ce qu'il va se passer par la suite du coup, parce que là je serais tentée de me dire "Allez Hop, Elsa va arriver chez Yûki, elle vont se faire une bonne partie de carte autour d'une tasse de thé chaud, et tadaaaaaaaa" x) Par contre je me pose plusieurs questions, notamment celle-ci, Yûki dit que Kristoff, Anna et Elsa vont les rejoindre. Alors je sais pas si elle pense vraiment que tout le monde va les rejoindre mais pour Anna j'ai un doute, je me demande comment elle va se débrouiller pour qu'elle arrive jusqu'à elle O.O
Bon en tout cas, vivement la suite pour nous éclairci et pour le plaisir de lire ♥️
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 Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10  : Qui êtes vous ? - Page 5 Empty Re: Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10 : Qui êtes vous ?

Sam 28 Mar 2015, 17:27
J’adore ce chapitre !!! Very Happy
C’est trop bien que Yûki Onna soit là cette fois bravo
Sinon, Maria elle fait quand même des rêves assez bizarres..
En ce moment j’aimerai trop que Elsa se ramène dans le palais de Yûki Onna x)
(Mais bon elle va surement venir un jour..bravo )
En tout cas vivement la suite !! Smile

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Lun 14 Sep 2015, 21:00
Grande nouvelle Miss Olaf a écrit la suite!

Oui Miss Olaf a écrit la suite!!!!
Mais comme elle a un soucis d'ordi et que vous le savez elle aime que son récit avance vite elle me l'a confié
Et pour qu'elle puisse le publier elle en bonne et due forme...je vous le mets en spoiler, comme ça ni vu ni connu...
Alors foncez y pour ceux qui veulent la suite en avant première!


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Lun 14 Sep 2015, 21:22
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Lun 14 Sep 2015, 21:47
Merci à le A&F' stories pour ce faux espoir Razz 
Miss Olaf, à quand la suite ? bravo 
D'ailleurs il faudrait que je commente....

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Lun 19 Oct 2015, 12:21
ALERTE INFO!!!!

DU NOUVEAU A PROPOS DE L AVANCEMENT DE CETTE FICTION QUI N EST PAS MORTE!!!
LA REPONSE EST DANS LE SPOILER!

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Lun 19 Oct 2015, 21:55
Tes désirs sont des ordres Wink Après des mois d'attente voici le chapitre 10 !!!!!!


Chapitre 10 : Qui êtes vous ?


La troupe d'Elsa avait bien avancé la journée durant, tandis que Karl déroulait les emakis en présence de son hôte, et la Duchesse de Funningur finissait la journée dans la plus grande anxiété. Quand la reine eut raconté le matin même les exploits de Viktor, ce-dernier pu mieux s'intégrer. Ayant déjà parcouru les plus hautes montagnes du royaume, le rythme de la marche en fut plus amplifié. On y consacra dès lors moins de pause. A la fin de la journée, le groupe fut fort exténué, de la veille comme du jour même, le confort d'une simple paillasse de fortune se faisait manquer. Les derniers pas étaient consacrés à la recherche d'un lieu assez confortable pour passer la nuit. C'est alors qu'ils découvrirent un Eldorado, si bien que nombre d'entre eux pensèrent être victime d'hallucinations dues à la fatigue. De la vapeur d'eau les entourait les réchauffant, et devant eux se trouvaient des points d'eau de taille variable, dispersés dans un rayon d'environ 100 mètres. Johansen se porta volontaire pour y plonger sa main, il jugea que ces sources devaient atteindre approximativement 40°. A l'unanimité, il a été décidé que le campement s’établirait en ces lieux, et on n'attendit pas pour dessangler les chevaux et prendre un bain bien chaud. Elsa choisit un bassin en retrait dissimulé derrière de grands rochers. Elle ordonna à Guimauve d'y monter la garde pour l'avertir et chasser des potentiels voyeurs. D'un geste de la main elle se déshabilla et entra tout doucement dans l'eau.

Contrairement à ses sujets, elle ne souffrait pas du froid, mais la chaleur ne lui déplaisait point. C'était quelque chose de doux et de revigorant, et ce fut aussi pour elle l'occasion de se faire une toilette complète. L'espace était assez grand pour faire quelques brasses maladroites. Elle n'avait jamais appris à nager, et de toute façon, son royaume étant entouré d'eau qui ne devait pas dépasser les 15° en été au bord des côtes, tomber à la mer en pleine traversée même étant un excellent nageur laissait peu de chance de survie. Mais ce qu'elle avait acquis depuis un assez jeune âge, était la planche ou la mise en pratique d'Archimède, qu'elle imitait dans sa propre baignoire. Elle le fit après quelques longueurs, admirant le ciel tout en étant immergée confortablement. La poussée qu'exerçait l'eau sur elle lui procura une agréable sensation de légèreté. En fermant les yeux, elle s’imagina entrain de voler, et d'autres pensées positives la rejoignirent petit à petit, elle rêva d'évasion. Elle resta ainsi pendant un bon quart d'heure jusqu'à ce qu'un cri familier aille la perturber. Elle regagna le rebord et s'habilla en toute vitesse d'un geste manuel.

De l'autre côté des rochers, Guimauve était entrain d'en découdre avec Viktor qui se trouva pendu par les pieds, similaire à leur première rencontre.

« Lâche ! » ordonna Elsa à sa créature.

Elle s'approcha de Viktor les bras croisés et l'interpella avant même qu'il puisse se remettre debout.

« Ne me dites pas que vous aviez l'intention de vous rincer l’œil ? Et je vous rappelle que le fait que je sois la Reine aggrave votre tentative de violation ! J'attends une explication ! » dit-elle d'un air grave.

« Loin de moi cette idée votre Altesse ! J'essayais de l'expliquer à votre larbin, mais il ne m'a pas laissé dire un mot sur le pourquoi de ma venue... » répondit Viktor en haletant, un peu sonné après sa chute.

« Donc ? »

« Voilà...Un de vos faucon s'est posé près de nous apportant un message, on attend plus que vous pour... »

« Pourquoi tourner autour du pot ? Il fallait le dire tout de suite ! » s'énerva Elsa en se hâtant.

Il y eu un rassemblement, la tension était à son comble. On avait décroché le rouleau de la patte de l'oiseau et la Reine d'Arendelle se faisait attendre. Il a été convenu qu'elle devait être la première informée, ainsi, elle aurai le privilège de connaître avant les autres le contenu de cette missive. Elsa arriva haletante. Elle ne dit rien et se contenta de tendre son bras au capitaine qui avait entre ses mains l'objet convoité du moment. Il lui donna directement sans rien ajouter, tout aussi impatient que la reine. Le cœur d'Elsa fut prit de palpitations. Il était fort probable que le message vienne d'Arendelle, mais pour quel raison ?

Elle fut surprise du contenu au premier regard. Un dessin prenait la quasi totalité de la page. En haut à gauche était dessiné un cône auquel était adossé un palais, plus bas vers le centre une forêt de sapin, puis en bas à droite semblait être un grand lac. Les yeux d'Elsa se rivèrent instinctivement sur le peu de texte écrit en bas à gauche.

«  Karl et moi, nous nous portons bien
M. de Funningur. »

A la mention de cette dernière, Elsa tendit le parchemin au duc.

« Reconnaissez-vous cette écriture ? » demanda-t-elle nerveusement.

Le duc l'examina et le certifia, c'était bien l'écriture de Maria. Elsa en fut bouleversée et eu du mal à le dissimuler.

« De quoi s'agit-t-il ? » interrogea le capitaine.

« Pas grand chose, à part un signe de vie de Karl et la duchesse... Ah et il y a... je crois que c'est une carte. »

« Donnez la moi, je vais l'examiner. Qu'on m'apporte les cartes du royaume et des contrées environnantes ! » ordonna le capitaine.

Le capitaine, M.Johansen et quelques soldats se mirent au travail. Elsa se tint un peu à l'écart, tourmentée par les derniers événements. Une main se posa sur son épaule qui la fit sursauter, elle se retourna et se retrouva nez à nez avec le Duc de Funnigur.

« Elsa ? Vous vous sentez bien ? »

« Je ne sais quoi penser de tout ceci, Karl semble aller bien tout comme votre femme, je devrais être soulagée dans une mesure. Mais qu'est ce qui nous dit que c'est vrai ? Que ce message n'ait pu être écrit sous la contrainte, qu'il s'agit d'une ruse pour les contourner ?  »

« Qu'est ce qui vous fait tant douter ? »

« Ça devient beaucoup trop simple tout d'un coup, et pour moi ça ne présage rien de bon. »

« Vous souvenez-vous de vos cours d'arithmétique ? »

Elsa fut stupéfaite de cette question sortit du contexte, elle la trouva même presque insultante à l'égard de son inquiétude.

« J'ai bien peur de ne pas vous suivre, pourquoi me parlez-vous de cela ? »

« Surprenant n'est-ce pas ? Mais veuillez bien m'écouter. Il m'est arrivé bien des fois en voulant résoudre un problème que je trouve quasi-instantanément la solution. Mais il s'avérait que j'avais appréhendé l'épreuve de manière très surestimé. Ainsi j'ai cru allé dans une mauvaise direction et je cherchais ainsi la difficulté. Tout ce que j'y ai gagné est une perte de temps avant de me rendre compte que j'avais suivi le bon chemin au départ. »

« C'est bien jolie ce que vous dites, mais nous ne sommes pas en salle de classe, regardez autour de vous, nous sommes coupés du monde ! Il y a des vies en jeu bon sang ! Je suis choqué de votre apathie, depuis le début je ne vous ai pas vu une seule fois inquiet au sort de votre épouse ! »

« Pourquoi la vie ne devrait être que difficulté ? Ne dit on pas que la simplicité est maître de l'élégance ? Qu'en ne possédant rien on a beaucoup à donner ? Je suis vraiment navré d'être un homme de mon époque et de mon rang, les émotions je les intériorise d'où votre reproche, mais je n'en tiens pas rigueur. Je me soucie de ma mie, ainsi que de vous ma chère Elsa, vous n'avez pas confiance en vous et vous êtes démissionnaire, je le vois dans votre regard, vous refusez de voir les choses du bon côté car vous avez peur de tomber de haut. Vous êtes humaine et rien qu'en cela je vous comprend, vous cherchez la sécurité mais la plupart de nos mauvais choix se font dans la peur.  Une chose importante semble vous manquer à ce jour, croire, et si vous n'êtes pas convaincu, alors je le ferai pour vous jusqu'à la fin. »

Les yeux d'Elsa s'humidifia et de la neige se mit à tomber autour d'elle doucement.

« On croirait entendre ma sœur » dit-elle les lèvres tremblantes.

« Avez-vous foi en elle ? »

« Si je l'étais depuis le début, je lui aurai évité bien des soucis »

« Reprenez-vous Majesté, et ayez foi en ce que dit votre sœur » dit-il en essuyant une larme qui avait coulé sur la joue d'Elsa.

Elle lui répondit par un sourire et un tendre regard. Ils restèrent ainsi face à face, les yeux dans les yeux. Friedrich pris l'initiative de se rapprocher tout doucement. Elsa hypnotisée le rejoignit dans sa démarche. Alors que leur lèvre allaient se rencontrer on appela la reine, coupant court à leur intimité.

Les hommes d'Elsa, ainsi que Friedirich, Viktor et elle même étaient accroupis formant un cercle entourant une immense carte. M.Johansen expliqua avec son index.

« Ce qui semble être la demeure où sont retenus le prince et la duchesse se trouve sur le flanc d'un vieux volcan que vous voyez ici » il déplaça son index un peu plus bas «  Et nous sommes exactement ici ! »

« Combien de temps pour les atteindre ? » demanda Elsa pleine d'assurance.

« Une demi-journée » répondit M.Johansen

« Alors qu'attendons-nous ? Il faut partir maintenant ! »

« Non ! » coupa M.Johansen.

« Comment ça ? Karl est là-bas ! Nous sommes si près du but ! Il faut en finir au plus vite ! »

« Je comprends votre impatience ma bonne reine, mais il ne sert de nous précipiter, ça serait se jeter dans la gueule du loup ! Vos hommes ne sont pas en état de continuer davantage. Et il est peu probable qu'on nous laisse entrer aussi facilement sans y être invité. Il faut établir un plan d'action, étudier toutes les possibilités et ainsi sur place nous seront bien préparés au vue d'une offensive ou au mieux une négociation. Et pour cela il nous faut du temps et surtout du repos. Profitons du cadre qu'offre notre bonne mère nature, et repartons demain plus en forme que jamais. Et puis comme il a été confirmé que le message soit de la plume de l'épouse de notre ami le duc, on a au moins une certitude, que les captifs sont actuellement dans des conditions de détention plus favorable que nous l'avions crains. »

« Vous êtes d'une grande sagesse M.Johansen, que ferions-nous sans vous ? »

« Oh ce n'est pas grand chose, votre capitaine aurait sans doute eu le même raisonnement que le mien, n'est ce pas capitaine ? »

« C'est un honneur de vous l'entendre dire » répondit-il.

« Nous partirons donc à l'aube, en espérant que le temps soit avec nous. Je m'en vais me ressourcer, je vous rejoindrai plus tard pour le souper si il y en a un de prévu, tu viens Guimauve ? »

Guimauve répondit à sa maîtresse d'un grognement et ils partirent en direction du bassin d'Elsa.

« J'ai besoin de volontaire. pour aller ramasser du petit bois et tailler des branches mortes pour le feu... Ah ! Monsieur Viktor et Monsieur Thomas, puis-je compter sur vous ? » demanda M.Johansen

L'étranger et le jeune soldat ne se firent pas prier, et partirent ensemble dans un esprit de bonne camaraderie. Viktor fut satisfait de la confiance peu à peu accordée par le groupe, la proposition du bûcheron à la retraite le confirmait. Cependant, un membre et pas des moindres avaient encore de la méfiance à son égard. Celui-ci s'était approché de Melyngar, discrètement à l'abri des regards et fouilla dans les affaires de Viktor. Il ne trouva rien de suspect jusqu'à ce que la jument se plaignit d'un mal venant d'une de ses jambe. L'homme la lui prit et retira un gros caillou qui s'était logé  entre le fer à cheval et la fourchette. Plus tard Viktor revint avec son compagnon les bras chargés. Une fois débarrassé il alla voir comment se portait sa jument. Quelle ne fut pas sa surprise en la voyant en compagnie du Duc de Funningur qui était entrain de lui caresser sa crinière.

« Vous êtes un homme bon ! » lança Viktor

« Je vous demande pardon ? »

« Melyngar sent ces choses-là, elle a l'air de vous apprécier. »

« Vous semblez très bien connaître votre monture, une telle complicité ne s’acquiert pas en quelques semaines. Vous l'aviez gagné dites-vous ? Je pencherai plutôt qu'elle vous connaît depuis qu'elle est poulain. Et qui plus est, un poulain qui devait valoir son pesant d'or. » dit Friedrich d'un air qui se voulait plutôt hautain.

« En effet, elle a énormément de valeur, M.Johansen a vu juste l'autre jour. Et vous êtes perspicace !  Elle me connaît depuis un bon moment. »

« Cela fait bien longtemps alors que vous exercer dans l’illégalité. »

Cette remarque mit Viktor mal à l'aise. Le duc en profita pour renchérir.

« Quand je constate le prix de vos services, je m’interroge comment se fait-il qu'en ce moment-même vous n'êtes pas déjà loin, sous le soleil, une vie tranquille et pleine de prospérité jusqu'à la fin de votre vie ?»

Viktor comprit où il voulait en venir et voulu abréger.

« Ne tournez pas autour du pot, mon cher duc ! »

« Parfait ! »

Friedrich lui assena un coup de poing en plein face. Viktor tomba à la renverse, mais se fit rattraper par le col par son agresseur. Melyngar poussa un hérissement et chercha à défendre son cavalier.

« Laisse Melyngar, je peux me débrouiller tout seul cette fois ! »

La jument se calma et assista impuissante à l'altercation.

« Combien de gorge avez-vous égorgé pour ce trésor ? » interrogea Friedrich en pointant la jument tout en tenant le col de Viktor d'une main.

« Je n'ai jamais tué qui que ce soit ! »

« Dans ce cas, qui êtes-vous ? Que venez-vous faire ici ? »

« Ah ? Je croyais que vous le saviez ! Je vous laisse le privilège de deviner »

« L'heure n'est plus aux jeux ! Vous aviez profité de la naïveté de la reine et de la confiance aveugle de ses hommes pour elle. Mais moi, depuis le début j'ai senti que vous étiez faux. Sous vos airs plutôt rustre vous avez réussi à berner tout le monde. Mais moi j'ai une vague idée de ce que vous pouvez-être. Dans tous les cas vous êtes une menace. Soit vous êtes un espion au service d'un certain roi, dont l'emblème de son royaume est poinçonné sur les fers à cheval de votre destrier, soit coule dans vos veines un sang bien plus noble qu'on ne pourrait soupçonner. »

« Vous chauffez mon cher duc. Votre tour est terminé, laissez-moi également m'amuser un peu. »

Face à la provocation Friedrich lui décrocha un autre poing. Viktor se releva avec quelques peines tout en crachant un mélange de sang et de mollard. Il ricana et ajouta d'un rictus effrayant tout en empruntant une démarche imposante vers lui.

« Duc de Funningur ! homme belliqueux ! rouquin ! plutôt en embonpoint ! manque de délicatesse ! imbu de lui-même ! rêve d'indépendance et de conquête ! et surtout homme solitaire ! »

« Quoi ? »

« J'ai fini mon tour, faisons les comptes ! Vous savez peut-être qui je suis, mais moi, j'ai la certitude de ce que vous n'êtes pas ! Vous souvenez-vous du coup du globicéphale ? Vous savez, la cousine de l'orque, un met très apprécié aux Îles Féroé! Il faut vraiment ne pas connaître les mer du nord pour l'ignorer. »

Ce fut au tour de Friedrich d'être descendu comme il l’eut fait à Viktor. Mais il ne voulait pas s'avouer vaincu pour autant.

« Très bien, nous voilà donc à égalité, et maintenant que fait-on ? Qui ira crier la vérité sur l'autre en premier ? »

« Ce n'est pas nécessaire « mon cher duc », si je ne vous ai pas dénoncé au début de notre périple, c'est parce que je me suis dit que, comme moi vous aviez des raisons louables pour ainsi dissimuler votre identité. Si je suis là, ce n'est que dans mon propre intérêt, mais j'ai des valeurs, je ne laisserai personne se faire tuer, et encore moins la reine, qu'elle soit une alliée ou une ennemie. »

Le visage de Friedrich prit soudain un air triste.

« Moi non plus.... je ne pourrais jamais lui faire de mal, et pourtant... »

Il dissimula ses yeux sous la paume d'une de ses mains et commença à gémir. Viktor posa sa main sur son épaule.

« Vous ressentez beaucoup de chose pour elle n'est ce pas ? Mais quelque chose me dit que vous devez vous faire pardonner, je me trompe ? »

« Je suis un véritable enfoiré de la pire espèce ! C'en est trop ! Je ne peux plus faire semblant.... il aurai  mieux valu que je ne vienne jamais ici »

Dans sa posture, il était facile de deviner que le soit-disant duc s'empêchait de pleurer.

« Ne supportez pas plus longtemps ce poids, racontez-moi votre histoire, et je raconterai la mienne. » proposa Viktor.

Ainsi les deux hommes se racontèrent à tour de rôle qui ils étaient réellement, où ils étaient nés, le pourquoi de leur venu en Arendelle.

« Je me suis beaucoup trompé sur votre compte Viktor, puissiez-vous me pardonner d'avoir été aussi injurieux à votre égard ? » dit Friedrich avec sincérité et humilité.

« Entre nous, ce n'est pas à moi qu'il faut demander. »

« Elle ne me pardonnera jamais ! »

« Qui sait ? Et puis vous n'êtes pas seul dans ce calvaire » plaisanta Viktor.

« Merci beaucoup Viktor, sincèrement. »

Il était le moment de souper pour le groupe. Elsa s'étonna que les liens entre Friedrich et Viktor furent renforcés en quelques heures. Tous s'assirent sur la pierre lisse à proximité des bassins de source chaude. Il fit si bon qu'il n'était pas pas nécessaire d'installer des abris de fortune. Ils passeraient la nuit à la belle étoile. Elsa était posé entre Viktor et Friedrich. Elle aimait particulièrement la présence de ce dernier, sans chercher à savoir pourquoi.

Afin d'encourager les troupes, M.Johansen commença à chanter un chanson qui aurait été apparemment écrite lors de la révolution de 1830 en France, par des étudiants derrière les barricades à la veille de leur mort.


« Souviens-toi des jours passés
Des chansons qu'on a chantées
Des printemps d'amour et des filles en fleur
Qui nous ont ouvert leur lit et leur cœur
Buvons tous à leur santé

Souviens-toi des jours passés
N'aie pas peur quand l'heure viendra
La vie dure si peu et elle ne vaut rien
Je la brûle au feu d'un bon verre de vin
Et ta mort ne sert à rien

Souviens-toi des jours passés
Des folies qu'on a osées
Que ne meure jamais l'amitié sincère
Ce vin d'amitié qui coule en nos verres
Je le bois à ta santé

J'attends comme la délivrance
La balle qui m'est destinée
Ma vie sans elle ne veut plus rien dire
Pleureras-tu, ma belle s'il me faut mourir ?
Pleureras-tu, ma belle pour moi ? »


Elsa, bercée par cette mélodie mélancolique, s'endormit sans peine sur l'épaule du « Duc de Funningur », pour qui ses sentiments s'intensifiaient de jour en jour.


~


Son épouse avait passé une bonne partie de la soirée dans sa chambre, apeurée. La rencontre de cet homme gelé et son avertissement la conforta qu'elle n'était pas en sécurité ici. Elle pesa le pour et le contre, et après des heures de réflexion qui lui donna des céphalées, elle décida qu'il fallait s'en aller, qu'importe ce qui l'attendait à l'extérieur. Évidemment elle emmènerait Karl avec elle. Elle demanda à Onku qui passait par hasard devant sa chambre une lanterne et quelques vivres. Elle s'habilla d'une peau d'ours qui était rangée dans les placards de glaces. Quand le petit singe revint avec d'autres de ses congénères ( qui transportaient à chacun toute sorte de nourriture ), elle prit la lanterne qui était déjà allumée des mains d'Onku et rassembla la nourriture dans un grand sac en toile. Puis elle alla réveiller Karl.

Sa chambre n'était pas loin de la sienne, mais elle hésita un moment avant de pénétrer le couloir, par peur de se faire repérer par la maîtresse des lieux. Au pire des cas, se disait-elle, soit elle mourrait ici, soit en tentant de s'échapper. Elle retint son souffle, s'aventura hors de la pièce, avança à pas de loup d'un rythme de trot, ouvrit la porte avec la plus grande délicatesse pour faire le moins de bruit possible, et s'engouffra dans la chambre de Karl. Elle referma la porte en s'y adossant et poussa un grand soupir. Lorsqu'elle reprit son souffle et ses esprits, elle s'approcha du garçon tout endormi. Sa posture et son expression attendrit la duchesse, au point où elle préféra le contempler que de le sortir de son sommeil. Ce fut de courte durée, il y avait des vies en jeu. Elle attrapa son épaule et lui chuchota.

« Karl, réveille-toi ! Réveille-toi ! Debout on s'en va d'ici ! »

Mais celui-ci ne réagit pas.

« Karl ? Allez!Karl ! »

« Il ne se réveillera pas. » dit une voix glaciale.

Un grand frisson passa dans le corps de Maria qui avait lâché la lanterne qui se brisa dans un fracas, elle fut paralysé d'effroi. Elle fit de gros efforts pour faire face à Yûki Onna en se retournant. Elle sentit sa dernière heure arriver.

« Rien de bien méchant qu'un petit sortilège permettant à sa victime de plonger dans un profond sommeil. Il ne risque rien à part faire de jolies songes jusqu'à la fin de matinée » ajouta-t-elle en caressant le cuir chevelu de Karl.

Le regard de la femme des glaces se posa sur le sac posé au pied de la duchesse.

« Je vois. Vous me facilitez la tâche, je n'aurai pas à vous chasser. Car voyez-vous, vous devez quitter mon palais. »

Cette affirmation ne fit rien à la duchesse, prisonnière de la terreur.

« L'aventure de ce matin vous a tant troublée ? »

La duchesse ne répondit toujours pas et resta immobile.

«  Cette personne avait depuis bien longtemps perdu le sens de sa vie, je suis venu à lui quand il fut mourant et j'ai été prise de pitié pour cette âme en peine. Je lui ai gelé son cœur ainsi que son esprit, extirpant sa tourmente. Mais il s'avère que je ne maîtrise pas le sortilège que je lui ai infligé. Vous venez d'assister à la faille, quand sa raison et ses regrets lui refont surface. »

Maria ne savait pas si cette explication devait la rassurer, ou peut-être mentait-elle ?

« Vous parliez de pitié ? Privé un être du repos éternel, le condamnant à être une poupée désincarnée pour l’éternité ? C'est... c'est monstrueux. Maintenant que je sais tout cela, qu'allez vous faire de moi ? Que voulez-vous de moi ? Mais qu'est-ce que je vous ai fait pour mériter un tel châtiment ? » dit la duchesse d'une voix suppliante.

« Ne vous ai-je pas dit tout à l'heure que vous n'avez rien à craindre de moi ? »

« Mais alors pourquoi tout ceci ? »

« Vous n'êtes qu'une pièce rapporté à mon projet, je ne vous veux point de mal. Tout ce que je veux, c'est la Reine d'Arendelle. Oh ! Mais il me semble que nous voulions la même chose, et c'est bien pour ce motif que vous et votre sois-disant époux êtes venus jusqu'ici. »

« Vous ne savez rien ! »

« Je sais ce qu'elle vous a fait, à vous, à votre famille, à votre peuple. Si vous coopérez, je peux vous donner ce que vous êtes venus chercher, et je me permet de vous faire savoir que quelques richesses de ma demeure peuvent relancer l'économie d'un grand pays. »

« Si j'accepte, que va t-il advenir de Karl ? » ajouta Maria en regardant Karl avec tristesse.

« Vous détestez le peuple d'Arendelle, vous seriez prêt à les mener jusqu'à leur perte, mais le cas de ce garçon semble vous préoccuper. Votre confort est prioritaire. Nous ne sommes pas si différente, vous êtes autant monstrueuse que moi.

« J'ai déjà trop donné par le passé, j'en ai juste assez ! » répondit-elle en versant une larme, à la fois pour Karl et ses douloureux souvenirs.

« Alors marché conclu ? »

« Je vous écoute ! »

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Lun 19 Oct 2015, 23:31
ALLELUIA!!!!!

La requête d'EMMA aura porté ses fruits on a enfin le nouveau chapitre!!!!
Bon rendez vous à l'été 2016 pour le prochain! Very Happy
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Mar 20 Oct 2015, 13:36
hihihi ^^ Merci à toi Frantzoze, mais bon je pense au maximum sortir le prochain avant 2016 ( le chapitre 11 va être assez éprouvant à écrire, je le sent ).

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 Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10  : Qui êtes vous ? - Page 5 Empty Re: Fan-fiction de Miss Olaf: Les Chroniques d'Arendelle Tome 1: Jubilé CHAPITRE 10 : Qui êtes vous ?

Mer 21 Oct 2015, 23:31
Bon alors question primordiale : quand est-ce que Viktor se fait Elsa parce qu'il doit commencer à s'impatienter ! Razz
Ce M. Johanssen ne m'inspire pas confiance... Mais c'est que moi Wink
Je trouve que la pouffiasse s'adoucit auprès de Karl est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? xD J'aime bien ce côté maternelle un peu caché Wink... mystère dévoilé dans les prochains chapitres je suppose Razz

En tout cas vivement la suite Very Happy j'ai bien envie de savoir maintenant !! Tu essayes de faire plus vite please Smile
Bjorgman
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Jeu 22 Oct 2015, 20:32
Encore un super chapitre Miss! Very Happy

Ouh la la, quand il y a un "marché conclu" dans un univers Disney, ça ne présage rien de bon. x)
Un chapitre qui laisse présager de nombreux rebondissements, j'ai hâte de lire la suite! Smile
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