[Fan-fic] Voyage à Arendelle

Chapitre 7: On n'est jamais mieux que chez soi...ou pas.

Un rayon de soleil parvint à arriver jusqu'à la moitié de mon visage.
La lumière du paradis ?

"La lumière du jour si insignifiante et pourtant si lumineuse." Disait une voix sortit de nul part.
_C'est faux. Elle est vitale.

Attendez ?! J'ai parlé ? Les morts savent parler ?

_Normalement non, sauf qu'en on ne l'est pas. Dit à nouveau la voix.

Mais je n'avais pas parlé à haute voix donc comment connaissait-elle la question que je me posais ? Dieu était-il capable de lire dans les pensées ?
À moins que... Qu'avait-elle dit ? Que je n'étais pas mort ?

_Tu as enfin compris. Ouvre les yeux maintenant. Rajouta-t-elle

Je m'exécutai. Mes paupières étaient si lourdes. La chambre.
La même où je m'étais retrouvé lorsque j'avais perdu connaissance pour la première fois ici à Arendelle. Si c'était bien l'endroit où je me situais.
Rien n'avait changé sauf que devant la fenêtre avec toujours le même rideau vert, il y avait une forme blanche.
J'essayai de me redresser pour mieux distinguer ce qu'était cette forme mais une forte douleur provenant d'au dessus de mon rein gauche m'en empêchait.

_J'aurais dû te prévenir.

Je sursautai. La forme avait parlé !

_Allons, tu n'as pas à avoir peur. Ne me reconnais-tu pas ?

Cette voix. Si en effet, je la reconnaissais. C'était celle du Destin. C'était lui la forme blanche devant la fenêtre. Que faisait-il ici ?

_Conserve ta salive, je suis ici pour te dire que tu as réussi ta mission. Bien sûr, il faudra un peu de temps pour qu'Anna et Kristoff se mettent ensemble mais ça viendra et puis ça ira plus vite sans...

Il murmura quelque chose que je n'arrivais pas à entendre.

_Enfin bref, continua-t-il, quand tu seras en état de marche. Rejoins-moi à l'extérieur du château. J'ai une surprise pour toi.
_Attendez, Hans, le coup d'épée...
_Ah oui, magie.
_Elsa ?
_Non elle n'est pas assez puissante pour soigner ce genre de blessure et puis elle contrôle le neige/glace, je ne vois pas ce que ça pourrait y faire. Non, ma magie.
_Votre magie ?
_ Me sous estimerais-tu ? Tu me pardonneras pour la cicatrice mais je n'ai pas pu faire autrement. Sur ce, on se retrouve plus tard.

Je lui fit signe sur j'avais compris puis il quitta la pièce.
Ainsi, je devais ma vie à ce mec.
Je ne savais pas vraiment quoi faire, s'il m'avait dit que j'avais réussi c'est que tout était rentré dans l'ordre.
Finalement, je me relevai et m'aperçus que sur la table de chevet juste à côté étaient disposés un verre d'eau fraîche et du chocolat.
Ça tombai bien, je commençai à avoir faim, je ne me fit donc pas prier pour avaler ce qui m'avais été apporté.
Ce qui étrangement me donna la force de sortir du lit.
Je passai la main dans mes cheveux, histoire de les remettre un peu en place.
Ensuite, je vis l'épée, toujours posée sur la commode comme la première fois.
Mais cette fois, je ne la prit pas.
Le Destin m'avait dit qu'elle me servirait à un certain moment, et ce moment était passé, elle m'avait servie pour me battre contre Hans bien que j'ai perdu. Je ne regrettai en rien de m'être battu contre cette ordure que ce soit pour ma fierté personnel (eh, eh) ou pour protéger Elsa.
Je tirai le rideau, le beau temps était revenu. Les bateaux pouvaient à nouveau naviguer, les habitants rayonnaient de joie. C'était beau à voir.
Je me hâtai maintenant de sortir de ma chambre pour retrouver les 2 sœurs.

"Vous êtes réveillé ! S'exclama une voix provenant de l'autre bout du couloir. Ça courait. À ce moment, je crois qu'on aurait pu mettre la musique des "Dents de la mer".
_Charles !
Anna n'hésita pas à me sauter au cou, ce qui manqua de me faire basculer en arrière.
_Vous savez, Charles n'est...
_Oui je sais, ma sœur m'a expliqué.
_Vous m'en voulez ?
_Si je vous en veut ? Sachez très cher, que vous avez de la chance d'être blessé sinon je n'aurais pas hésité à vous frappez !

Ça avait le mérite d'être clair, bien que je doutais fortement qu'elle l'aurait fait.

_Mais je ne vous remercierai jamais assez de tout ce que vous avez fait pour nous. S'il y'a la moindre chose que je peux faire.
_Justement à ce propos, il y'a bien une chose...
_Un rendez-vous avec ma sœur ?
_Attend ! Quoi ?!

Je remarquai que pour la première fois, j'avais tutoyé Anna, ce qui ne sembla pas la gêner ou alors elle n'avait pas remarqué.

_Ne faîtes pas l'innocent, j'ai bien vu comment vous la regardez.
_Facile à dire, je vous rappelle qu'on n'a jamais été tout les 3 ensemble dans la même pièce.
_Si ! De loin, quand vous vous bâtiez contre Hans.
_Si on part du principe que je ne lui ai même pas adressé un seul regard.
_Dans votre sommeil, vous n'arrêtiez pas de citer le prénom Elsa.
_Vous mentez, c'est clair comme de l'eau de roche.
_Mais bien sûr que je mens.

Ça fait vraiment plaisir de voir qu'on est si vite oublié.

_Et puis, enchêna-t-elle, pourquoi risquer sa vie 2 fois pour quelqu'un d'autre si on ne l'aime pas un minimum ?

Elle me rappelait le Destin lors de notre deuxième rencontre à la réception. Toujours à chercher des arguments pour me contredire.

_Ça c'est une autre histoire.
_Vous êtes au courant que votre excuse est un peu nulle ?
_Un peu oui. Anna, vous savez que j'ai promis un traîneau à Kristoff, le problème c'est...
_Vous n'avez pas l'argent ?
_Non...
_Alors faisons un marché: vous allez parler à Elsa et moi je vais offrir le traîneau à Kristoff.
_Marché conclu."

Puis elle s'en alla, en sifflotement joyeusement.
La joie de vivre de cette fille ne cessera jamais de m'étonner.
Donc maintenant, je devais aller parler à la Reine, ce qui ne changeai rien à mes plans vu que c'est ce que j'avais prévu.
Je descendis l'escalier qu'avait emprunté la princesse, espérant qu'il me mènera vers la porte de sortie.
J'avais vu juste ! C'était la porte par laquelle j'étais passé quand je me suis incrusté à la réception.
À l'extérieur, dans la cour, les gens semblaient prendre beaucoup de bon temps sur la patinoire.
Avant de chercher Elsa, le vieil homme m'avait demandé de le rejoindre en dehors du château donc autant commencé par ça.
Je traversai la patinoire en essayant de me hâter le plus possible sauf que j'avais négliger un détail.
Une patinoire c'est constituée de glace, et la glace ça glisse.

Dans la précipitation pour la jenesaispascombiendefois dans ma vie, je glissai et les fontaines étaient trop loin pour que je puisse m'y accrocher.
Heureusement pour moi, une personne ayant remarqué ma situation me tendis une main.
En relevant la tête, je m'aperçus que cette personne n'était autre que la magnifique Reine des Neiges.

"Vous êtes comme ma sœur, pas vraiment à l'aise sur de la glace. S'amusa-t-elle

Ça faisait plaisir de la voir beaucoup plus joyeuse que la dernière fois.

_Seriez-vous en train de vous moquez ?
_Voyons, je ne me permettrais jamais de me moquer d'un prince.
_C'est ça riez. En attendant j'ai une affaire à réglé donc si Sa Majesté veut bien me laisser passer.
_Attendez, je me dois de vous remercier encore une fois pour m'avoir sauvé la vie.
_C'est toujours un honneur.
_Avez-vous un endroit où aller ?
_Non pas vraiment.
_Alors vous pourriez rester ici. Je pense que ma chère petite sœur serait aussi de cet avis.
_J'accepte volontiers votre offre et puis ce n'est pas comme ci j'avais vraiment le choix.
_Vous pourriez aussi travailler ici, à la Cour.
_Ça en revanche, je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée. En ce qui concerne la monarchie et tout ce qui s'y rapporte je n'y connais rien.
_Je vous trouverai bien un poste.
_Le deuxième problème c'est que je ne suis pas majeur.
_Ça peut s'arranger ou alors on attendra.

Comment elle comptait changer mon âge ? En changeant l'âge de la majorité ?

_Reine Elsa, j'ai vraiment une affaire urgente à régler. Nous pourrons reparler de cela plus tard.
_Bien sûr, faîtes. Je vous attendrai ici."

Je quittai Elsa et le château pour me lancer à la recherche du Destin.
Parcourant les rues d'Arendelle, je ne trouvai rien ni personne capable de me renseigner sur le mystérieux vieil homme.
Je m'apprêtai à abandonner jusqu'arriver dans cette fameuse ruelle. Celle où on s'était rencontré pour la toute première fois.
Rien n'avait changé depuis la dernière fois bien que moins sombre .
Une silhouette sortait de derrière les caisses en bois qui étaient restés telles que je les avais laissés.

"Tu as finalement trouvé. Disait la silhouette blanche en sortant un médaillon de sa poche.
_Un peu au hasard.
_Je m'imaginais que tu avais un plus grand esprit de déduction.
_Pourquoi vouliez-vous me voir ?
_Tu te souviens de ce qui était convenu ? Tu ne change rien à l'histoire et tu rentres chez toi.
_Oui mais maintenant...
_Je sais, me coupa-t-il, tu veux rester ici n'est ce pas ?

J'étais plutôt mitigé. D'un côté j'avais trouvé 2 très bonnes amies( 3 si on incluait Kristoff), j'avais l'opportunité de vivre une vie de château et de l'autre j'avais toujours des amis mais je pense que jamais je ne les aimerais autant que les 2 sœurs et le vendeur de glaçons.
En restant ici, je pouvais aussi dire au revoir à la vie moderne (télé, téléphone, voitures,...) et puis en y réfléchissant la famille, ce n'est pas comme si j'en avais vraiment une, depuis la mort de Mark, je ne les voyais plus et ma mère ne s'en ai toujours pas remis d'ailleurs je doute qu'elle s'en remettra un jour.
J'étais persuadé qu'une fois majeur, je devrai me débrouiller seul.
Le seul membre de la famille auquel je tenais vraiment était partit, il avait disparu dans la nature.
Alors si je rentre à la maison, que je passe ma vie à chercher mon grand frère, que je ne le retrouve pas, je passerais aussi ma vie à regretter ma réponse d'aujourd'hui.

_Oui.
_Alors pour annuler ce sort, met ce médaillon autour de ton cou et indique le nom de la destination vers laquelle tu ne veux pas retourner.

Le médaillon en question était d'un vert très foncé, limite gris et au milieu il y avait une pierre rouge.
Bien que je trouvais ce procédé un peu blizzard, voir louche, je fis confiance au Destin et exécutai ses ordres.

_Chez moi."

Dès que j'eu prononcé ces paroles, le médaillon tourna sur lui-même et la pierre se mît à briller de milles feux ensuite le noir complet, le néant.


Cette fois pas de lumière du jour mais l'obscurité et le son de la télé.
"Cette nuit, violent orages du côté sud/est de..."
Je pris la télécommande et éteignit la TV.
J'étais de retour à la maison. Le Destin s'était bien foutu de moi.
J'avais été si idiot de lui faire confiance. Il y a quelques heures j'avais soufflé les bougies de mon 15ème anniversaire en compagnie de ma mère et d'Arthur, mon beau-père.
J'avais passé quelques jours à Arendelle et pourtant ici, il ne s'était pas même écoulé 10 secondes.
J'aurais pu croire à un rêve mais la grande cicatrice et les bandages présents sur mon flanc prouvait bien que tout ce s'était passé était bel et bien réel.

Maintenant je n'ai qu'un souhait, retourner là-bas, quelque soit le prix à payer !
Et j'espère bien sur jamais je ne relirai ces lignes, signe que j'aurais réussi.


Je pose mon crayon, ferme mon carnet, quitte mon bureau pour aller me coucher. Un peu de sommeil ne me fera pas de mal.
Mais cette nuit, je ne parvînt pas à trouver mon sommeil, repensant sans cesse aux paroles d'Elsa, disant qu'elle m'attend.
Mais combien de temps devra-t-elle attendre ? Si quand je suis à Arendelle le temps ne s'écoule pas ici, est-ce que quand je suis ici, le temps s'écoule à Arendelle ? J'espère bien que non.
Le temps avait maintenant repris son court normal



Au loin, dans un autre monde, quelques années en arrière, un vieil homme possédant une longue barbe blanche comme neige et de petites lunettes noires s'avançait vers le balcon d'un somptueux palais fait entièrement de glace.
Au fur et à mesure qu'il avançait, le vieil homme en prenant le bas de sa longue barbe, l'ôta, laissant apparaître son menton, il balança ses lunettes par dessus le balcon permettant ainsi de distinguer correctement ses magnifiques yeux d'un bleu océan.
Il finit par enlever sa capuche, dévoilant ses cheveux courts en brosse d'un blond doré s'accordant parfaitement avec son teint ni trop foncé, ni trop clair.
Le vieil homme était devenu en l'espace de quelques secondes un magnifique jeune homme avec un visage si parfait que même la petite cicatrice qu'il avait au niveau de l'œil gauche ne pouvait gâcher.
Il fixa le coucher de soleil jusqu'à ce qu'un petit oiseau bleu au bec rouge vint le rejoindre.

"Alors Zazu ? Les nouvelles sont bonnes ? Tu as réussi ? Demanda le jeune homme s'adressant à l'oiseau.
_J'ai fais ce que vous m'avez demandé, Sir et vous ? Répondit l'oiseau qui devait répondre au nom de Zazu.
_Disons que pour le moment, je suis plutôt fier de ce qu'à fait mon petit frère. Mais ce n'est que le début.
_Vous n'êtes pas déçu qu'il n'est pas fini avec cette reine comme vous l'envisagiez ?
_Zazu ne me dit pas que tu y a cru. Je disais seulement ça pour le taquiner, rien de plus.
_Alors qu'elle est notre prochaine mission ?
_Nous devons nous rendre au Pays Imaginaire, j'ai quelque chose à régler avec ce petit garçon moins que rien nommé Peter Pan. Tu me suis ?
_Je vous suivrai toujours maître James."

Le jeune homme et l'oiseau sortirent ensemble de ce palais pour se rendre vers une nouvelle destination.


Fin première partie

Chapitre 8: Retour à la réalité


2 ans avait passé, 2 longues années à tenter de trouver un moyen pour retourner là-bas.
J'avais essayé tant de fois, chaque nuit d'orage j'avais allumé la télé mais ça n'avait rien donné.
Il faudra bien me résigner un jour, retourner à Arendelle est impossible.
Hier, j'ai eu 17 ans. En 2 ans, j'avais beaucoup grandi et on ne manque pas de me faire remarquer que je commence à ressembler à mon frère. Enfin pour ce qui est du physique. Ce que je conteste.
Le seul point commun que je peux trouver avec lui sont mes cheveux qui en 2 ans ont éclairci et sont pratiquement devenus blonds.
Je marche le long de la rue menant directement au lycée dans lequel j'étudie, de son nom le "Seven Kings High School". Un collège/ lycée mixte sans grande importance.
Dès que j'eus franchi les portes de l'établissement, une voix provenant de derrière moi résonne:

"Julian !
Je n'eu pas le temps de me retourner que cette voix me sauta au coup.
Cette fameuse voix, c'est celle de Peter, un ami proche.
Un grand blond avec une carrure assez imposante mais qui possède un très bon fond.

_Alors, t'es reçu ? T'es reçu ?

Et voilà la question qu'il me pose en boucle depuis près d'une semaine à laquelle je ne pouvais répondre jusqu'à présent.

_Oui.

En effet, hier j'avais sans doute reçu un de mes plus beaux cadeaux d'anniversaire depuis 17 ans. Une simple lettre disant que j'ai été accepté dans l'une des 10 meilleures universités au monde se situant à Londres. Ma mère était si fière. Je ne l'avais jamais vu aussi fière d'ailleurs.

_Oh mais c'est génial ! Tu l'as dit à Kate ?
_Non pas encore.
_Qu'est-ce que tu ne m'a pas encore dit ? Questionne une autre voix sortant de derrière mon dos.

Cette fois, c'est celle de Kate. Une fille aux longs cheveux châtain, un teint un peu mâte et des yeux verts.
C'est sans doute la plus belle fille de toute l'école. La fille pour laquelle, les garçons donneraient n'importe quoi pour avoir ne serait-ce que 5 minutes durant lesquelles, elle vous accorde un peu d'importance. J'ai un jour fait partie de ces garçons, mais ce n'est pas seulement 5 min que j'ai pu passer avec elle mais bien 3 ans.
À vrai dire, les autres mecs me jalouse et je serais bien content d'offrir une chance à l'un d'entres eux, mais j'en suis incapable
Elle m'aime tellement, je n'ai aucune envie de lui briser le cœur. Surtout pas maintenant alors qu'elle s'apprête à passer les examens pour entrer dans une prestigieuse école se situant à Paris. Elle n'aura qu'une seule et unique chance et puis si elle part étudier à Paris et que pour ma part, je reste à Londres, ce est pas plus mal.

_Je t'expliquerais. Lui répondis-je

La sonnerie retentit, c'est l'heure d'aller en cours.
Avec Peter on se dirige vers la salle de cours et on y passe 3 longues et interminables heures.
Puis je décide qu'il faut que j'aille parler maintenant à Kate, le plus tôt sera le mieux. Je la trouve à son casier, entourée comme d'habitude de ses 4 petites peste qui lui servent d'amies.

_Kate, j'ai besoin de te parler...

Ses amies me mette mal à l'aise.

_...seul.

Je décide de l'emmener à l'extérieur de l'école sur l'herbe mouillé.

_Alors qu'y a-t-il ? Me demande-t-elle
_Je suis reçu à l'Imperial College. Je ne vais pas avec toi à Paris.
_Mais c'est génial ! Et entre nous, j'ai réfléchie et je ne veux plus aller à Paris.
_Quoi ?! Mais c'est ton rêve cette école !
_C'est plutôt celui de mes parents. Je pense que je vais choisir de rester ici avec toi à Londres.

Non, ce ne peut pas être vrai. Elle ne peut pas rester ici avec moi. Elle va me pourrir mes études ! Il faut que je mette un terme à tout ceci.

_Non, je suis désolé mais cela ne sera pas possible.
_Comment ça ?

Je me lève.

_Je ne veux plus être avec toi.
_Tu dis n'importe quoi. Julian es-tu sûr que ça va ?
_Je vais parfaitement bien et tu as bien entendu, je te quitte. C'est fini.

Enfin ce que je veux lui dire depuis 2 ans est sortit. Je me sens libre. Délivré de cette fille. Je prends maintenant la direction du self pour aller manger avec mes amis. Derrière, j'entends les sanglots de mon ex petite-amis mais je ne me retourne pas. Ce n'est
plus mon problème.
Au self je m'assois à la table habituelle mais remarque qu'il n'y a que Louis. Un autre ami, roux aux yeux verts tout droit arrivé d'Ecosse il y a 1 an.

_Où sont les autres ? Lui demandais-je
_Peter a un rendez-vous médical, Josh s'est blessé au sport, Erik est malade, Tristan a un match de foot, Aaron a décidé de sécher les cours et Scott je ne sais pas."

C'est quand même étrange que subitement, ils ont tous quelque chose. Le repas se passe donc tranquillement et vu qu'ils nous restent 2h30 avant la reprise, Louis décide de m'emmener je ne sais ou à l'extérieur.
Arrivé devant un grand entrepôt il me demande de fermer les yeux et quand je les rouvres, je vois au dessus de ma tête plusieurs banderoles sur lesquelles sont écrites "Joyeux Anniversaire".
J'ai vraiment de la chance d'avoir des amis comme eux !
Vers 17h30, je quitte l'école pour me rendre chez le fleuriste situé 3 rues plus bas.

"Julian mon ami ! Les mêmes que d'habitude ? Demande le fleuriste en me voyant arriver.
_Oui.

Je sors l'argent de ma poche et le lui tend mais il refuse.

_Ta mère m'a dit qu'hier était ton anniversaire alors considère ces fleurs comme mon cadeau."

Des fleurs jaunes à la main, je descend la petite rue pour me rendre au cimetière.
C'est un grand cimetière avec très peu de parterres fleuris et d'arbres. Il n'y a pratiquement que de l'herbe et des tombes.
Je me dirige vers une de ces nombreuses tombes, une bien particulière pour moi comme elles le sont toutes pour quelqu'un.
D'ailleurs je suis surpris de constaté qu'il n'y a que moi.
Celle à laquelle je me rend est petite, de couleur gris et déjà bien abîmé.
Mais on peut quand même lire ce qui y est gravé: Mark Carthew
4 avril 2001-31 juillet 2010
J'y dépose les fleurs.

"Toujours à se lamenter sur les erreurs du passé ? Ce n'est pas comme ça qu'on avance.

Sur le coup, je sursaute et me retourne rapidement. Je le vois. Lui.
Toujours une aussi longue barbe blanche. Toujours ses petites lunettes noires. Toujours cette longue tunique blanche.
Le Destin en personne.

_Qu'est ce que vous faîtes ici ? Le questionnais-je avec froideur.
_Je ne suis pas une pipelette donc on va arrêter de blablater. Je sais que tu as terriblement envie de me frapper. Peut-être aussi de grosses envies meurtrières, ne sait-on jamais.

Oh ça, malheureusement pour lui je ne peux que confirmer.

_Mais je vais être cash avec toi. Je suis venu t'offrir la possibilité de retourner à Arendelle.
_Génial. Vous me faîtes revenir ici puis 2 ans après, vous débarquez de je ne sais ou pour me proposer d'y retourner ?
_C'est exact.
_La logique ?
_Aucune.
_Alors pourquoi ?
_J'ai déjà dit que je ne suis pas venu ici pour faire la conversation. Seulement pour y retourner, il y a une condition.
_Laquelle ?
_Maîtrise l'eau.
_Pardon ?!
_Comme Elsa avec la neige/glace, toi ça sera l'eau. Tu verras, ça sera simple.
_Simple ?! Dois-je vous rappelez que je suis une être humain totalement normal. Je n'ai aucun pouvoir.
_Et Peter Parker, tu crois qu'il était quoi avant de se faire piquer par une araignée ?
_Qu'est ce que vous me parlez de super-héros qui n'existent même pas ?
_Laisse tomber, ça serait trop compliqué pour ton petit cerveau.
_Et d'ailleurs pourquoi l'eau ? Pourquoi pas le feu ?
_Le feu ça brûle.
_Et l'eau ça mouille.
_L'eau surpasse le feu. Ça l'éteint.
_Il reste quand même un sérieux problème. Aux derniers nouvelles, aucun jet d'eau n'est sortit de mes mains.
_L'eau ne sortira pas de toi.
_D'où alors ?
_Pour la contrôler, il faut qu'il y ai un point d'eau près de toi. C'est ce point d'eau que tu pourras utiliser. Il faudra que tu apprennes à te concentrer et pour ça, je t'aiderais. Rejoins-moi ce soir à Hyde Park à 22h.
_Très bien, j'y serais.
_Juste une chose: je déteste les retardataires."

Puis on se quitte devant la tombe de Mark pour prendre chacun un chemin différent.