Frozen: Dans un autre monde
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Frozen: Dans un autre monde
Jeu 16 Oct 2014, 22:26
Bonsoir à tous !
Je me rends compte ici que, dans ma présentation, j'ai omis de vous parler d'une autre de mes activités régulières: la fanfiction. En effet, en bon passionné de littérature que je suis, c'est une activité à laquelle je m'adonne assez souvent, et bien évidemment, Frozen fait partie des œuvres à être passées entre mes griffes !
Et si d'ordinaire je préfère garder mes fics pour moi, je veux bien ici faire une exception, avec la fanfiction qui je crois m'aura pris le plus de temps à écrire, et que je m'en vais donc vous partager ici.
Je ne commencerai peut-être pas ce soir, mais il est néanmoins certaines choses que vous devrez savoir:
1. C'est une fic Self-insert, l'auteur (moi donc) en est ainsi le personnage principal. Je sais que c'est un genre à prendre avec des pincettes car peu apprécié des lecteurs, et je les comprend, mais ne vous inquiétez pas, je ferais mon possible pour que mon personnage ne vous soit pas trop insupportable dans ses pérégrinations à Arendelle !
2. Je m'inspire grandement d'autres fics du même genre pour celle-ci, et pour mettre les choses au clair tout de suite, je commence donc par un disclaimer: certains éléments sont très inspirés de la fanfic du membre de fanfiction.net Llareggub7: Disney's Frozen: A Royal Wedding (et je m'adresse à L'iceberg: je ne connaissais pas ta fic avant de venir sur ce forum-bonne fanfiction au passage-et ne t'inquiètes pas, je n'essaie pas ici de piétiner tes plates-bandes)
3. Et puisque je sens que vous allez vous poser la question: une romance avec Elsa ? A voir, si l'histoire s'y prête. Toujours est-il que, si romance il y a, ce ne sera qu'une "petite romance", je ne veux pas non plus tomber dans la mauvaise comédie romantique dégoulinante.
4. Enfin, à l'heure où je vous parle, cette fic est en train d'être écrite. Elle n'est donc pas terminée et seuls quelques chapitres sont écrits pour l'instant. Je vous posterai les premiers très bientôt, mais je risque d'avoir par la suite un rythme de publication assez irrégulier car je cherche à faire une fic assez documentée, notamment sur la cohérence historique de l'époque du film, et surtout à éviter les grosses incohérences qui entachent en général ce genre de fics.
Voilà, à présent vous savez tout ou presque sur ce qui vous attend dans ma fanfic, en espérant que vous ne vous montrerez pas trop durs quant aux critères que j'ai formulés ci-dessus, et surtout que celle-ci vous plaira !
Je vous donne donc rendez-vous très bientôt pour le prologue.
A bientôt en Arendelle !
Je me rends compte ici que, dans ma présentation, j'ai omis de vous parler d'une autre de mes activités régulières: la fanfiction. En effet, en bon passionné de littérature que je suis, c'est une activité à laquelle je m'adonne assez souvent, et bien évidemment, Frozen fait partie des œuvres à être passées entre mes griffes !
Et si d'ordinaire je préfère garder mes fics pour moi, je veux bien ici faire une exception, avec la fanfiction qui je crois m'aura pris le plus de temps à écrire, et que je m'en vais donc vous partager ici.
Je ne commencerai peut-être pas ce soir, mais il est néanmoins certaines choses que vous devrez savoir:
1. C'est une fic Self-insert, l'auteur (moi donc) en est ainsi le personnage principal. Je sais que c'est un genre à prendre avec des pincettes car peu apprécié des lecteurs, et je les comprend, mais ne vous inquiétez pas, je ferais mon possible pour que mon personnage ne vous soit pas trop insupportable dans ses pérégrinations à Arendelle !
2. Je m'inspire grandement d'autres fics du même genre pour celle-ci, et pour mettre les choses au clair tout de suite, je commence donc par un disclaimer: certains éléments sont très inspirés de la fanfic du membre de fanfiction.net Llareggub7: Disney's Frozen: A Royal Wedding (et je m'adresse à L'iceberg: je ne connaissais pas ta fic avant de venir sur ce forum-bonne fanfiction au passage-et ne t'inquiètes pas, je n'essaie pas ici de piétiner tes plates-bandes)
3. Et puisque je sens que vous allez vous poser la question: une romance avec Elsa ? A voir, si l'histoire s'y prête. Toujours est-il que, si romance il y a, ce ne sera qu'une "petite romance", je ne veux pas non plus tomber dans la mauvaise comédie romantique dégoulinante.
4. Enfin, à l'heure où je vous parle, cette fic est en train d'être écrite. Elle n'est donc pas terminée et seuls quelques chapitres sont écrits pour l'instant. Je vous posterai les premiers très bientôt, mais je risque d'avoir par la suite un rythme de publication assez irrégulier car je cherche à faire une fic assez documentée, notamment sur la cohérence historique de l'époque du film, et surtout à éviter les grosses incohérences qui entachent en général ce genre de fics.
Voilà, à présent vous savez tout ou presque sur ce qui vous attend dans ma fanfic, en espérant que vous ne vous montrerez pas trop durs quant aux critères que j'ai formulés ci-dessus, et surtout que celle-ci vous plaira !
Je vous donne donc rendez-vous très bientôt pour le prologue.
A bientôt en Arendelle !
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Jeu 16 Oct 2014, 23:15
Impatiente de voir ce que ça va donner .
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Jeu 16 Oct 2014, 23:58
Et comme je l'ai retrouvé sur mon disque dur, voici donc le début de la fic !
Frozen: Dans un autre monde
Il est des moments dans la vie dont nous choisissons le déroulement, d'autres dont celui-ci nous est imposé. Si en tant qu'êtres humains nous avons la capacité de choisir la façon dont se déroulent la plupart de ces moments, une chose est sûre: la vie finit toujours par nous rappeler qu'elle est la vraie maîtresse de la nôtre, et qu'au final, c'est elle-même qui choisit la façon dont nous poursuivons notre existence.
Moi-même, j'ai pu m'en rendre compte, en des moments et des endroits où la vie m'a dirigé comme un pantin, après un début que j'avais pourtant choisi. Et ce dans le plus bel endroit du monde, un endroit magique qui n'appartient pourtant pas au nôtre, et où, bien malgré moi, j'avais sans le savoir un rôle à jouer: le royaume d'Arendelle.
Je m'appelle Yohan, et ceci est mon histoire, celle qui a fait de moi, un homme nouveau.
Corse, Mai 2014. Une petite maison semblable à toutes celles qui composent un triste lotissement d'habitations, semble endormie, et l'on entendrait que le souffle de la chaleur d'été et des voitures au loin si, en cette nuit chaude, je n'étais alors pas en train de travailler dans mon garage. Oh, pas un travail scolaire non, ni même un job d'été. Non, c'était personnel.
Moi, Yohan, 20 ans et toutes mes dents, j'achevai ce soir là le projet de ma vie, celui qui m'avait pris des années de travail, depuis un visionnage époustouflé du film Retour vers le Futur alors que je n'étais encore qu'un jeune minot impressionnable. Une machine à voyager dans le temps ? Non, trop simple, pas assez fantastique. Non, moi, je voyagerais dans les dimensions, dans les mondes de mon imaginaire, en leur donnant vie moi-même, et où, tel le Docteur, je me promènerais à ma guise.
Oh bien sûr, tout le monde riait lors qu’étant jeune, je disais à qui voulait l'entendre qu'un jour, j'irais en Terre du Milieu ou à Poudlard, mais j'étais sérieux alors, et aujourd'hui, après des années de travail acharné, je touchai enfin au but.
Car devant moi, après une soirée éprouvante de mise au point et de bricolage, sans me soucier des vociférations de mes parents me criant d'aller me coucher au lieu de faire un vacarme dans le garage, se tenait à présent mon vieil amplificateur de guitare électrique, celui que je m'étais attelé à modifier à partir du jour où je m'étais lancé dans ma folle entreprise. Pourquoi un ampli ? Pourquoi pas une voiture ou un aspirateur ? J'étais bricoleur, pas mécanicien, et je n'étais pas non plus le Doc Emmett Brown: trafiquer une vieille voiture pour la faire voyager où l'on voulait, c'était un cruel manque d'originalité en 2014.
Je me relevai, sale et éreinté, mais heureux: il était terminé. Le projet de ma vie était achevé. L'ampli dimensionnel trônait fièrement devant moi, comme éclairé par une lampe qu'on aurait placé à l'intérieur. C'était plus ou moins ça. Car cette petite chose dans la cavité arrière de l'ampli qui brillait de mille feux, ce petit cristal engoncé dans la partie haute de la machine, ça avait été lui le véritable défi: le convecteur inter-dimensionnel. Mon grand-père, passionné de géologie, avait passé des heures à manipuler des roches et des particules pour former ce petit cristal, auquel je n'avais eu qu'à donner quelques dernières modifications.
Enfin, c'était prêt. J'allais pouvoir visiter mon premier monde fictif, qui deviendrait alors un monde réel, dans lequel j'allais pouvoir déambuler librement. Il ne manquait plus qu'une seule chose: une destination.
Au comble de l'excitation, je me dirigeai vers un établi et pris dessus ce qui allait m'aider: un Blu-Ray. Et oui, il suffisait pour déterminer l'endroit où l'on souhaitait se rendre avec l'ampli d'insérer un DVD contenant la représentation du monde en question pour le modeler à cette image.
Ce Blu-Ray, c'était un film d'animation, un Disney. La Reine des Neiges. A une époque, je n'aurais jamais imaginé que le premier monde que je visiterai alors serait celui d'un Disney. Bien sûr, j'avais toujours adoré les Disney, mais il y avait pourtant foule d'autres endroits que j'aurais pu visiter. Mais La Reine des Neiges, c'était plus que cela. Ce film m'avait transformé: je n'imaginais alors tout simplement pas qu'un Disney "de princesses" parviendrait un jour à passionner le jeune homme de 20 ans que j'étais. Cela était probablement dû au cadre idyllique du royaume d'Arendelle où le film prenait place, mais surtout, il comportait les personnages les plus attachants possibles: Anna, une jeune princesse rousse adorable et intrépide, avec qui n'importe qui aurait envie de faire les 400 coups, et Elsa...Elsa, c'était une merveille du monde, une reine d'une beauté époustouflante, torturée et en proie à des peurs incontrôlées et incontrôlables, une de celles que l'on voudrait protéger pour le restant de ses jours et voir sourire éternellement.
Oh bien sûr, à toi qui me lit en ce moment, tu dois alors bien rire en pensant qu'un jeune adulte de 20 ans a encore des coups de cœur pour des personnages de dessins animés, mais tu ne sais pas encore ce qu'il est arrivé par la suite n'est-ce pas ?
J'insérai le disque dans le lecteur externe que j'avais intégré à l'ampli, mit ce dernier en marche, et commençai à tourner une des mollettes de la machine permettant de sélectionner une période dans le temps. Oui, j'avais même pensé à cela: on pouvait aussi bien arriver en plein dans le déroulement du film sélectionné, que avant ou pendant les événements qui le suivaient, et alors inconnus du voyageur temporel.
Mais, alors que j'étais en train de sélectionner la période sur l'ampli, celui-ci se mit à faire un bruit de moteur d'avion dans un souffle impressionnant. Ce fut le moment que choisit alors ma mère pour ouvrir grand la porte du garage, et beugler:
"YOHAN ! MAINTENANT CA SUFFIT, TU LÂCHES CE TRUC ET TU VAS TE COUCHER, TU VAS RÉVEILLER TOUT LE LOTISSEMENT !!!!"
Hélas, je ne saurais jamais si elle avait dit vrai, car, surpris par son entrée et le démarrage de l'ampli, je perdis l'équilibre, et mis un grand coup sur la molette de la sélection de période, que je m’efforçai pourtant de doser.
Et le temps s'arrêta. Je fus alors entouré d'un halo de couleurs aveuglant et entraîné dans un kaléidoscope proprement épileptique, me cramponnant à l'ampli qui fusait à travers les couleurs avec une vitesse de Formule 1.
Et ce fut au moment où j'allais cesser de me retenir de vomir que tout s'arrêta, et l'ampli cessa sa course folle avec un arrêt brutal. Le choc me jeta à terre, et je retombai lourdement sur un sol dur et froid. Je poussai un juron, et, les jambes flageolantes, me redressai tant bien que mal, et combattant une furieuse envie de vomir, en m'appuyant sur l'ampli. Ce fut alors que je reprenais mes esprits que je réalisai le changement de température, la chaleur d'été étouffante des nuits corses ayant laissé place à un vent froid et piquant. Je regardai autour de moi: un fjord norvégien s'étendait à perte de vue, au creux duquel on pouvait distinguer un charmant petit village niché en son sein, voisinant avec un immense et majestueux château, tourné vers un lac, que dis-je un lac, vers l'océan ! Amarrés au port, de somptueux bateaux semblaient attendre de s'élancer sur les flots.
J' avais beau être planté au beau milieu d'un flanc de montagne, en sweat-jean-baskets dans une neige qui tombait à gros flocons, je restai immobile, tourné vers le Fjord, submergé par l'émotion:
-Arendelle, murmurai-je pour moi même, au bord des larmes
Des larmes de joie bien sûr. Car après tout, j'y étais, l'ampli avait fonctionné.
J'avais réussi.
Et voilà donc le prologue ! Alors oui, je sais, c'est plutôt long pour une introduction, mais j'ai voulu essayer d'aller un peu plus loin que le triste pitch de base des habituelles fics Self-insert, le sorti d'on ne sait où: "je suis devant mon ordi, et paf, je me retrouve à Arendelle !"
J'espère malgré tout que ce début vous plaît, je suis ouvert à toutes formes de critiques, du moment qu'elles sont constructives et respectueuses, et j'espère pouvoir mettre le chapitre 1 en ligne très rapidement !
A très bientôt en Arendelle !
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Ven 17 Oct 2014, 01:12
Prologue lu.
C'est assez agréable à lire, en revanche je note une ou deux phrases qui sonnent un peu " faux " ( les fautes corses :p ? ): " Il est des moments "
Bon pour prévenir, ce que je n'ai pas pas précisé avant, je n'aime pas beaucoup le Self-Insert pour ma part, sauf si il s'agit d'un délire ( comme la communauté nous le faisons sur le topic approprié ). Mais il ne faut jamais juger un livre à sa couverture, donc j'attends que tu me surprenne, que tu me montre que ce n'est pas un Self-Insert bateau ( tu la d’ailleurs très bien fait dans ton prologue, je n'ai pu m'empêcher de me sortir au passage épileptique " Arrête la fumette ! " ).
Par contre, un truc me gène vraiment vraiment. Je ne sais pas pourquoi il y a un élément qui se voit à 100000000000000000 lieues.
C'est assez agréable à lire, en revanche je note une ou deux phrases qui sonnent un peu " faux " ( les fautes corses :p ? ): " Il est des moments "
Bon pour prévenir, ce que je n'ai pas pas précisé avant, je n'aime pas beaucoup le Self-Insert pour ma part, sauf si il s'agit d'un délire ( comme la communauté nous le faisons sur le topic approprié ). Mais il ne faut jamais juger un livre à sa couverture, donc j'attends que tu me surprenne, que tu me montre que ce n'est pas un Self-Insert bateau ( tu la d’ailleurs très bien fait dans ton prologue, je n'ai pu m'empêcher de me sortir au passage épileptique " Arrête la fumette ! " ).
Par contre, un truc me gène vraiment vraiment. Je ne sais pas pourquoi il y a un élément qui se voit à 100000000000000000 lieues.
- Spoiler:
- L'auteur se casera avec Elsa.
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Ven 17 Oct 2014, 11:06
Tout d'abord, je te remercie d'avoir lu ce prologue avec attention Miss Olaf, et je vais à présent tenter de répondre à tes observations:
1. Concernant les phrases qui te semblent sonner "faux", non, ce ne sont pas des "fautes corses" (tu m'as bien fait rire sur ce coup-là d'ailleurs !). C'est juste que dans les passages de narration, c'est à dire tous sauf les dialogues, j'essaie tant bien que mal de faire la différence entre le langage oral tel que nous l'employons, et un langage plus littéraire. Il y a/Il est veut dire la même chose, mais l'un est écrit d'une manière plus élégante et littéraire que l'autre.
Je comprends que ces tournures de vieux français puissent te paraître farfelues, mais personnellement je les utilise pour différencier un peu mes fics des autres, écrites pour la plupart en langage "parlé" (mais je te rassure, les dialogues eux, seront bel et bien écrits tels que nous parlons aujourd'hui, ce qui j'en suis sûr donnera un mélange peu orthodoxe mais délirant !)
2. As-tu lu mes précédentes indications XD ? Je m'efforce justement à travers cette fic de briser un peu la monotonie et la redite dans les Self-Insert, et même si cela risque d'être extrêmement difficile, je ne désespère pas d'y arriver.
3. Même question. Je n'ai toujours pas décidé si l'"auteur" se casera avec Elsa ou non. Moi-même, ce n'est pas très clair dans ma tête: d'un côté je n'ai pas vraiment envie de me priver de certains délires dans ma fic, de l'autre j'aborde ce point avec prudence, car c'est un écueil dans lequel tombent bien souvent les auteurs, et qui finit par rendre la fic un peu indigeste selon la façon dont il est traité.
Et puis, il est sans doute un peu tôt pour le déterminer non ?
Enfin bref, merci beaucoup à toi, et j'espère que ces quelques indications t'auront aidé dans ta compréhension, et ta manière d'aborder cette fic ! A bientôt pour le premier chapitre !
1. Concernant les phrases qui te semblent sonner "faux", non, ce ne sont pas des "fautes corses" (tu m'as bien fait rire sur ce coup-là d'ailleurs !). C'est juste que dans les passages de narration, c'est à dire tous sauf les dialogues, j'essaie tant bien que mal de faire la différence entre le langage oral tel que nous l'employons, et un langage plus littéraire. Il y a/Il est veut dire la même chose, mais l'un est écrit d'une manière plus élégante et littéraire que l'autre.
Je comprends que ces tournures de vieux français puissent te paraître farfelues, mais personnellement je les utilise pour différencier un peu mes fics des autres, écrites pour la plupart en langage "parlé" (mais je te rassure, les dialogues eux, seront bel et bien écrits tels que nous parlons aujourd'hui, ce qui j'en suis sûr donnera un mélange peu orthodoxe mais délirant !)
2. As-tu lu mes précédentes indications XD ? Je m'efforce justement à travers cette fic de briser un peu la monotonie et la redite dans les Self-Insert, et même si cela risque d'être extrêmement difficile, je ne désespère pas d'y arriver.
3. Même question. Je n'ai toujours pas décidé si l'"auteur" se casera avec Elsa ou non. Moi-même, ce n'est pas très clair dans ma tête: d'un côté je n'ai pas vraiment envie de me priver de certains délires dans ma fic, de l'autre j'aborde ce point avec prudence, car c'est un écueil dans lequel tombent bien souvent les auteurs, et qui finit par rendre la fic un peu indigeste selon la façon dont il est traité.
Et puis, il est sans doute un peu tôt pour le déterminer non ?
Enfin bref, merci beaucoup à toi, et j'espère que ces quelques indications t'auront aidé dans ta compréhension, et ta manière d'aborder cette fic ! A bientôt pour le premier chapitre !
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- InvitéInvité
Re: Frozen: Dans un autre monde
Ven 17 Oct 2014, 11:23
Bien...je viens faire mon tour ici aussi
...Bah oui faut bien adouber les nouveaux qui prennent la plume (à condition bien sur qu'ils viennent lire les fictions de leurs prédecesseurs...oui je dis prédecesseurs comme ça on ne m'accuse pas de pub déguisé...bref je te conseil la lecture de Miss Olaf Ansa, ClemFrozen et moi même notamment)
Voilà ça c'est fait revenons à nos moutons (enfin non, plutôt nos chèvres ou nos brebis...ça fait plus Corse...Et cette vanne est absolument minable je sens qu'on va se marrer dans ce message (ou pas)...j'ai vraiment avaler mon clown de m**** aujourd'hui)...bref revenons en à ce pourquoi je laisse un message ici.
Alors avant de faire le moindre commentaire permets moi de parler d'un autre élement...en même temps ce message depuis le début ne traite pas de ta fiction donc un de plus ou un de moins...et en plus ceci concerne ta fiction et...faut que j'arrête de tout expliquer moi sinon on y est encore demain!
Bref sans plus d'explications, je relève cette phrase
Rien de particulier, une phrase somme toute banale au milieu du texte (enfin au début)...mais toutes mes félicitations car tu as réussi sans même le savoir à caser un élément "imposé" dans les fan fictions que les membres (en occurrence Miss Olaf Ansa et moi ) s'étions promis de caser suite à un grand fou rire sur cette communauté de fous (ah oui au passage bienvenue^^)
Bref, je suis déja interessé par ta fiction au bout de quelques lignes juste pour cette phrase!
Alors allons y d'ailleurs si tu te sens l'ame de relever nos défis on aurait besoin de caser "2 Litres et je suis serieux" ou encore parler de café ou de la duchesse de Funningur (cf: Fiction de Miss olaf)...si tu te sens d'attaque
D'ailleurs bis-répétita avec ce passage!
Double conquête car en plus c'est ton élément déclencheur! (je ne dis pas perturbateur car nous en sommes à peine à la situation initiale...alors qui sait...un élément perturbateur avec "2 Litres..." )
Self Insert...pareil sinon je ne suis pas particulièrement fan...mais bon, l'idée est originale pour ta venue dans le monde...ça fait un peu OUAT (oui je suis très OUAT en ce moment^^) et bon, ayant pour habitude d'écrire à la première personne je tacherai de m'en accommoder!
Wait and See.
Ah au fait je précise...la société Ansa&Frantzoze's stories, qui actuellement est en négociation pour racheter les éditions Miss Olaf observe toutes les fan fictions et notre service juridique se tient prêt à attaquer au moindre soupçon de coïncidences dans le récit même fortuite qui sera considéré comme du plagiat
...bah oui, on ne devient pas une multinationale puissante sans briser quelques genoux et écraser des concurrents comme ça
Mais on ne te menace en rien...de toute façon, on réussira à avoir tes récits gratuitement et avoir tes bénéfices sans te reverser un centime MOUAHAHAHA
...Bah oui faut bien adouber les nouveaux qui prennent la plume (à condition bien sur qu'ils viennent lire les fictions de leurs prédecesseurs...oui je dis prédecesseurs comme ça on ne m'accuse pas de pub déguisé...bref je te conseil la lecture de Miss Olaf Ansa, ClemFrozen et moi même notamment)
Voilà ça c'est fait revenons à nos moutons (enfin non, plutôt nos chèvres ou nos brebis...ça fait plus Corse...Et cette vanne est absolument minable je sens qu'on va se marrer dans ce message (ou pas)...j'ai vraiment avaler mon clown de m**** aujourd'hui)...bref revenons en à ce pourquoi je laisse un message ici.
Alors avant de faire le moindre commentaire permets moi de parler d'un autre élement...en même temps ce message depuis le début ne traite pas de ta fiction donc un de plus ou un de moins...et en plus ceci concerne ta fiction et...faut que j'arrête de tout expliquer moi sinon on y est encore demain!
Bref sans plus d'explications, je relève cette phrase
sans me soucier des vociférations de mes parents me criant d'aller me coucher au lieu de faire un vacarme dans le garag
Rien de particulier, une phrase somme toute banale au milieu du texte (enfin au début)...mais toutes mes félicitations car tu as réussi sans même le savoir à caser un élément "imposé" dans les fan fictions que les membres (en occurrence Miss Olaf Ansa et moi ) s'étions promis de caser suite à un grand fou rire sur cette communauté de fous (ah oui au passage bienvenue^^)
Bref, je suis déja interessé par ta fiction au bout de quelques lignes juste pour cette phrase!
Alors allons y d'ailleurs si tu te sens l'ame de relever nos défis on aurait besoin de caser "2 Litres et je suis serieux" ou encore parler de café ou de la duchesse de Funningur (cf: Fiction de Miss olaf)...si tu te sens d'attaque
D'ailleurs bis-répétita avec ce passage!
Ce fut le moment que choisit alors ma mère pour ouvrir grand la porte du garage, et beugler:
"YOHAN ! MAINTENANT CA SUFFIT, TU LÂCHES CE TRUC ET TU VAS TE COUCHER, TU VAS RÉVEILLER TOUT LE LOTISSEMENT !!!!"
Double conquête car en plus c'est ton élément déclencheur! (je ne dis pas perturbateur car nous en sommes à peine à la situation initiale...alors qui sait...un élément perturbateur avec "2 Litres..." )
Self Insert...pareil sinon je ne suis pas particulièrement fan...mais bon, l'idée est originale pour ta venue dans le monde...ça fait un peu OUAT (oui je suis très OUAT en ce moment^^) et bon, ayant pour habitude d'écrire à la première personne je tacherai de m'en accommoder!
Wait and See.
Ah au fait je précise...la société Ansa&Frantzoze's stories, qui actuellement est en négociation pour racheter les éditions Miss Olaf observe toutes les fan fictions et notre service juridique se tient prêt à attaquer au moindre soupçon de coïncidences dans le récit même fortuite qui sera considéré comme du plagiat
...bah oui, on ne devient pas une multinationale puissante sans briser quelques genoux et écraser des concurrents comme ça
Mais on ne te menace en rien...de toute façon, on réussira à avoir tes récits gratuitement et avoir tes bénéfices sans te reverser un centime MOUAHAHAHA
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Ven 17 Oct 2014, 11:32
Merci beaucoup Frantzoze pour tes remarques très pertinentes et...originales ! Ah oui, et pour ton accueil aussi bien sûr !
Cela dit, apparemment il me reste beaucoup de vos fics à lire, j'ai l'impression que je vais devoir me mettre...à la page (oui, moi aussi je fais des blagues de merde quand je veux !)
J'irai donc lire vos œuvres dès que j'en aurais le temps, et s'il y a des défis à placer, je jure de faire mon possible pour y arriver !
Et il faut savoir que je ne regarde pas OUAT, et que ça n'est vraiment pas de là que vient mon inspiration !
Malgré tout, merci beaucoup encore Frantzoze !
Quant à avoir mes récits gratuitement sans me verser un centime...mais je t'en prie, sers-toi gros ! C'est Open Bar ! Si j'écrivais mes fics pour en tirer du profit, tu te doutes bien que j'écrirais de BONNES fics !
Cela dit, apparemment il me reste beaucoup de vos fics à lire, j'ai l'impression que je vais devoir me mettre...à la page (oui, moi aussi je fais des blagues de merde quand je veux !)
J'irai donc lire vos œuvres dès que j'en aurais le temps, et s'il y a des défis à placer, je jure de faire mon possible pour y arriver !
Et il faut savoir que je ne regarde pas OUAT, et que ça n'est vraiment pas de là que vient mon inspiration !
Malgré tout, merci beaucoup encore Frantzoze !
Quant à avoir mes récits gratuitement sans me verser un centime...mais je t'en prie, sers-toi gros ! C'est Open Bar ! Si j'écrivais mes fics pour en tirer du profit, tu te doutes bien que j'écrirais de BONNES fics !
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Sam 18 Oct 2014, 11:03
J'aime ton prologue
Pour être honnête je n'ai jamais lu de Self-insert et j'ai hâte de découvrir avec ta fanfic et contrairement à ce que d'autres ont l'air de penser, ça ne me dérangerait pas que tu te cases avec Elsa, au contraire je trouverais ça cool.
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Sam 18 Oct 2014, 20:00
Très bon prologue qui donne envie de lire la suite. Et au passage je suis un fan de Retour Vers le Futur, donc j'ai adoré tes références.
Vivement la suite !
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Dim 19 Oct 2014, 19:42
Et voici donc le premier chapitre !
Chapitre 1
Je restai un long moment immobile, le souffle coupé, à admirer la vue magnifique qui s'étalait devant moi, avant que je ne prenne conscience de la chose: j'étais en t-shirt dans la neige, et mes baskets commençaient à être humides à force d'être plantées dans 30 centimètres de neige.
Mais peu importait, je me trouvais à Arendelle, dans le royaume d'Elsa, Anna, Kristoff, Olaf et tous ces personnages qui m'avaient tant vendu de rêve. A cet instant, je me sentais capable de tout. Mais l'excitation retomba presque aussi vite qu'elle était venue, lorsque me vint à l'esprit une simple question: que faire à présent ? Par quoi commencer ? Et surtout, que faire de l'ampli ? Je ne pouvais tout de même pas me balader dans Arendelle en tenue d'été du XXIème siècle, avec un amplificateur pour guitare électrique dont je ne saurais même pas quoi faire !
Finalement, je décidai de retourner chez moi prendre quelques affaires, dont notamment des vêtements chauds, car je commençai franchement à sentir le froid autour de moi, je prendrai soin de régler les questions de planning ensuite.
De plus, retourner chez moi ne prendrai que quelques secondes, et je m'étais arrangé pour que, tel l'armoire magique de Narnia, l'ampli m'y ramène à la seconde près où j'en étais parti, et ce même si des années s'étaient déroulées depuis que j'étais parti. Comme je te l'ai dit ami lecteur, j'avais vraiment tout prévu.
Je m'installai donc de nouveau sur l'ampli, préparai le réglage pour rentrer, appuyai sur le bouton et...rien ne se passa. Levant un sourcil circonspect, je vérifiais que tous les réglages soient opérationnels, puis je remarquai quelque chose d'étrange: l'ampli n'émettait plus la lueur multicolore qui en émanait jusqu'à présent. Je me précipitai pour inspecter l'arrière, et mon cœur rata un battement: le cristal du convecteur dimensionnel était froid, transparent comme de l'eau, et plus aucune énergie ne s'en échappait. En temps normal, cela n'aurait pas posé problème, si j'avais eu mes outils et mon matériel, je n'aurais eu aucun problème à le réparer. Mais là, j'étais en Arendelle, on était au XIXème siècle, et j'étais aussi démuni qu'une poule devant un landau. En d'autres termes, j'étais seul en Arendelle, sans équipement ni vêtements appropriés, et surtout, sans aucun moyen de rentrer chez moi.
Une panique terrible s'empara alors de moi, et je commençai à faire les cent pas, réfléchissant à haute voix, tant et si bien qu'un cercle fut bientôt visible dans la neige, reflétant mes traces.
-Ok Yohan, alors déjà tu vas commencer par te calmer, ne penses surtout pas au fait que s'il continue à faire cette température tu risques bientôt de mourir gelé et que tu possèdes un engin beaucoup trop gros pour être trimballé et que tu ne peux pas utiliser...
Rien à faire, je ne parvenais pas à garder mon calme. Je m’asseyais alors sur l'ampli, prenais une grande respiration, et remarquai que le bouton de sélection de période était bloqué sur sa dernière position, ce qui souleva une autre question: à quel période avais-je atterri ? En effet, je n'avais pas pu régler correctement le bouton, à cause de l'intervention surprenante de ma mère. Je ressentis alors un pincement au cœur: penser à ma famille, en sachant que j'avais actuellement des chances de ne jamais les revoir, m'était douloureux. Je reconsidérai donc la question, et me mis en devoir d'utiliser les maigres capacités d'observation dont je disposais pour me renseigner sur le moment où j'avais atterri: je pensais au départ être arrivé pendant les événements du film, après qu'Elsa eut plongé le royaume dans l'hiver (un hiver aussi rigoureux ne pouvait venir que d'elle !), mais un coup d’œil en direction du village suffit à me rassurer: le château ainsi que tout le village étaient illuminés et semblaient pleins de vie dans la nuit qui commençait à tomber, là où Arendelle était comme figée et morte pendant les événements du film. J'en déduisis donc que je devais être arrivé après ces derniers, deux saisons après très précisément, car le film se terminait sous le soleil d'été, alors que c'était un hiver bien rude qui m’accueillait.
Puis ce fut le déclic: si je ne pouvais décemment pas arriver à Arendelle avec l'ampli, et si les événements du film étaient terminés, il y avait néanmoins un endroit où je pourrais cacher l'ampli en attendant de trouver comment le réparer. Mais lorsque je me levais, je sentis mes doigts engourdis. Mes articulations étaient bleues. Il allait falloir que je fasse très vite avant que la neige et le froid ne m'aient transformé en statue de glace.
Je me mis donc en quête à travers la montagne du seul endroit qui pourrait m'aider à l'heure actuelle: le Palais de Glace d'Elsa.
Quelques minutes plus tard, je regrettais amèrement ma décision. Le froid était plus mordant que jamais, et je tremblais à présent de tous mes membres, risquant de me transformer en glaçon à chaque pas, et pour ne rien arranger, l'ampli pesait un âne mort.
Et je m'étais rendu compte qu'il était bien beau de vouloir trouver le Palais de Glace, mais que c'était en vérité beaucoup plus facile à dire qu'à faire, surtout quand on n'avait aucune idée de son emplacement !
Épuisé, gelé, je ne voyais presque plus rien, entre l'obscurité qui se faisait de plus en plus forte, la neige qui tombait sans discontinuer, et tout ce blanc qui s'agitait devant mes yeux. C'en était trop. Je décidai alors de m'asseoir sur les marches d'un escalier que je vis devant moi, et entrepris de reprendre mon souffle. Mais c'était peine perdue: j'étais épuisé, je n'avais jamais eu aussi froid de ma vie, et tous mes membres étaient comme engourdis.
J'aurais pleuré si je n'avais pas été sûr que cela m'aurait encore plus gelé le visage. C'était donc comme ça que j'allais mourir: en Arendelle, mort de froid, à côté d'une invention que je n'aurais pu utiliser qu'une seule fois. A cet instant, je souhaitai n'avoir jamais créé cette chose infernale, et ne jamais m'être trouvé sur les marches de ce maudit escalier.
Puis mon cerveau tiqua. Un escalier ? En pleine montagne ? Je me retournai. J'étais assis sur l'escalier du palais, celui-là même qui avait été détruit de moitié par Hans et Marshmallow dans le film !!! Et le palais se dressait, majestueux, en face de moi !!!
Cette vue me redonna un sacré coup de fouet ! Au moins une fois dans ma vie, une chance extraordinaire aura été avec moi (et, tu t'en rendras bien vite compte, cette fois sera loin d'être la première) !
Je montai donc les marches quatre à quatre, en faisant néanmoins attention à l'ampli, et entrait dans le palais. La première salle était telle que dans le film, d'une beauté froide et artistique telle que j'en eus le souffle coupé.
Je laissai donc l'ampli derrière un recoin de la pièce, espérant au fond de moi que personne n'aurait l'idée saugrenue de venir le chercher là, mais, avant de pousser plus loin mon exploration du palais, étant d'un naturel curieux, je pris soin de prendre le cristal du convecteur et le mis dans ma poche. Je trouverais bien un moyen de le réparer, du moins l'espérais-je.
Une fois débarrassé de l'ampli, je me fis tant bien que mal à la nouvelle température (le vent et la neige ne soufflant pas à l'intérieur, et les épais murs de glace protégeant quelque peu de la température glaciale de l'extérieur), et montai à l'étage: ainsi que je m'y attendais, le lustre gisait à terre, tombé dans le film lorsque les gardes de Weselton avaient essayé d'abattre Elsa.
Je m'approchai, mis un genoux à terre, et contemplai l'énorme décoration détruite, comme un symbole de la disparition d'Elsa la Reine des Neiges et le retour de la Reine d'Arendelle, dans un lieu oublié de tous, appartenant au passé.
C'est alors que j’entendis derrière moi comme des pas, des pas lourds et patauds. Je me retournai, et, de surprise, manquait de m'étaler sur le sol de glace. Tu as deviné bien sûr ? Et oui, c'était bien Marshmallow qui me faisant face, affichant un sourire benêt, probablement du à la présence de ce que j'identifiais comme la tiare d'Elsa sur sa tête. Je souris:
-Tiens, j t'avais presque oublié toi, lui lançais-je, amusé et en même temps surexcité de voir enfin un personnage du film devant moi, bien vivant
Je n'aurais pas dû. L'énorme monstre de glace changea de tête, puis la tiare tomba. Il poussa un hurlement à faire dresser les cheveux sur la tête, sortit des épines de glace gigantesques, et fonca sur moi, ses traits de neige déformés par la fureur que quelqu'un ait osé pénétrer la demeure de sa maîtresse disparue.
Il ne me manqua que de très peu. J'esquivai son premier coup, ayant juste le temps de comprendre ce qui se passait, et, après que mon cerveau ait fait toutes les connexions nécessaires, je n'eus plus qu'une idée en tête: fuir. J'avais déjà manqué de mourir gelé, ce n'était pas pour me faire massacrer par un monstre des neiges.
J'entrepris donc de descendre les escaliers par lesquels j'étais monté, lorsque je sentis une main se serrer autour de ma taille, et me soulever de terre.
Marshmallow m'avait attrapé, et me trimballait à présent comme une poupée de chiffon dans son énorme main de neige, froide et massive.
-Attends Marshmallow, ça va peut-être s'arranger si on en parle tu crois pas ?
C'était stupide, je le savais, mais que pouvais-je faire d'autre. La créature ne daigna même pas faire comme si elle avait entendu, se traîna jusqu'à une grande porte-fenêtre de glace et l'ouvrit.
Cette grosse boule de neige n'allait tout de même pas me jeter ?!
Il me leva à hauteur de son visage, et alors que je savais déjà ce qu'il allait dire, me lança:
-NE REVIENS PAS !
Et avant que j'ai pu ajouter quoi que ce soit, il me jeta sans ménagements, et je me sentis tomber. Je voyais le sol neigeux se rapprocher dangereusement, et, dans un instinct de défense, me roulai en boule dans l'espoir d'amortir la chute. J'atterris durement dans la neige sur un sol en pente, et roulais dans la neige, toujours replié sur moi-même, chaque branche ou pierre me meurtrissant le dos ou les bras, jusqu'à ce que je retombe sur un sol plat, dur et froid, et que la douleur, insupportable, se fit enfin sentir.
Alors, pour la deuxième fois depuis que j'étais arrivé à Arendelle, je crus mourir. A ce moment-là, je me souviens l'avoir presque souhaité. La dernière chose que je perçus pendant que ma vue se brouillait fut un une lueur venant vers moi à grande vitesse, un bruit de galop et une clochette, puis je sombrai totalement et tout devint noir.
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Lun 20 Oct 2014, 22:52
Ouii une nouvelle fiction !!
Le fait d'introduire un nouveau personnage, plus précisément toi, est très intéressant.
Pour Guimauve (Marshmallow si tu préfère), je me doutais qu'il allait intervenir à partir du moment où on comprend qu'Elsa n'est pas venu réparer le château et à donc laissé ce pauvre bonhomme de neige seul.
"ne penses surtout pas au fait que s'il continue à faire cette température tu risques bientôt de mourir gelé et que tu possèdes un engin beaucoup trop gros pour être trimballé et que tu ne peux pas utiliser..." C'est vrai que c'est très rassurant...
C'est un très bon début, j'ai hâte de lire la suite.
PS: Vive OUAT !!!!
Le fait d'introduire un nouveau personnage, plus précisément toi, est très intéressant.
Pour Guimauve (Marshmallow si tu préfère), je me doutais qu'il allait intervenir à partir du moment où on comprend qu'Elsa n'est pas venu réparer le château et à donc laissé ce pauvre bonhomme de neige seul.
"ne penses surtout pas au fait que s'il continue à faire cette température tu risques bientôt de mourir gelé et que tu possèdes un engin beaucoup trop gros pour être trimballé et que tu ne peux pas utiliser..." C'est vrai que c'est très rassurant...
C'est un très bon début, j'ai hâte de lire la suite.
PS: Vive OUAT !!!!
- InvitéInvité
Re: Frozen: Dans un autre monde
Lun 20 Oct 2014, 23:25
Moi aussi j'ai relevé cette phrase mais c'est surtout que lorsqu'on la sort de son contexte et qu'on la lit...on peut y voir un autre sens très...viril (les gros engins TOUSSA TOUSSA...)
Sinon point d'originalité intéressant...tu commences par le palais de glace, ce dernier n'est pas réparé, et tu parles de Guimauve...généralement des éléments où des faits qui sont "oubliés" dans les fictions.
Rien que pour ça on peut saluer l'originalité.
Une petite réserve, la narration est très "langage parlé" et surtout très "langage du XXIè siècle" ...alors langage parlé, pour un texte rédigé, perso je suis pas un fan absolu.
En revanche et ça peut être intéressant et surtout comique si les personnages du film ont un langage plus aristocratique d'une part, et surtout du XIXè siècle. Cela ferait alors un décalage comique entre le narrateur et les personnages, proposant ainsi un style assez décalé...là je dis pourquoi pas.
Sinon j'ai pas pigé...il "roule" du palais de glace à Arendelle car lancé par Guimauve...mouais là c'est un peu too much si c'est le cas
Sinon point d'originalité intéressant...tu commences par le palais de glace, ce dernier n'est pas réparé, et tu parles de Guimauve...généralement des éléments où des faits qui sont "oubliés" dans les fictions.
Rien que pour ça on peut saluer l'originalité.
Une petite réserve, la narration est très "langage parlé" et surtout très "langage du XXIè siècle" ...alors langage parlé, pour un texte rédigé, perso je suis pas un fan absolu.
En revanche et ça peut être intéressant et surtout comique si les personnages du film ont un langage plus aristocratique d'une part, et surtout du XIXè siècle. Cela ferait alors un décalage comique entre le narrateur et les personnages, proposant ainsi un style assez décalé...là je dis pourquoi pas.
Sinon j'ai pas pigé...il "roule" du palais de glace à Arendelle car lancé par Guimauve...mouais là c'est un peu too much si c'est le cas
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Lun 20 Oct 2014, 23:45
Alors tout d'abord, merci Frantzoze de lire ma fic de manière attentive et affûtée. A présent, je m'en vais répondre à tes observations:
-En effet, sortie de son contexte cette phrase peut paraître...cheloue, mais je m'en suis hélas rendu compte trop tard, et cela a finit par me faire rire donc je l'ai laissée telle quelle volontairement.
-Ensuite, concernant la narration en langage parlé, c'est en effet une petite difficulté à laquelle je me suis heurté au début de mon écriture. Devais-je garder un style plus élégant et littéraire, ou opter pour un style plus simple et ordinaire ? Au final, j'ai opté pour un compromis entre les deux, il y aura ainsi des passages plus littéraires au milieu de la narration habituelle
Quant au langage des personnages, ton sentiment a été le bon: je pratiquerai en effet de sacrés écarts de langage parfois entre les habitants d'Arendelle et mon personnage, en plaçant même quelque fois des petites expressions typiquement corses censées renforcer la crédibilité du personnage (ne vous inquiétez pas, lorsque tel sera le cas, je vous ajouterai un petit lexique à la fin des chapitres)
-Enfin, tu te doutes bien que le narrateur n'a pas fait un tel vol plané qu'il en est arrivé directement à Arendelle, auquel cas cela impliquerait deux explications:
1. Ce personnage est Iron Man
2. Ou alors il est impossible qu'il ait survécu à sa chute et Marshmallow possède une force digne de Hulk !
Non, à l'heure actuelle, le personnage est inconscient dans la neige, toujours dans la montagne, au pied du versant qui abrite le Palais de Glace.
J'espère t'avoir éclairé un peu sur mes intentions, et comme on dit: la suite au prochain épisode !
-En effet, sortie de son contexte cette phrase peut paraître...cheloue, mais je m'en suis hélas rendu compte trop tard, et cela a finit par me faire rire donc je l'ai laissée telle quelle volontairement.
-Ensuite, concernant la narration en langage parlé, c'est en effet une petite difficulté à laquelle je me suis heurté au début de mon écriture. Devais-je garder un style plus élégant et littéraire, ou opter pour un style plus simple et ordinaire ? Au final, j'ai opté pour un compromis entre les deux, il y aura ainsi des passages plus littéraires au milieu de la narration habituelle
Quant au langage des personnages, ton sentiment a été le bon: je pratiquerai en effet de sacrés écarts de langage parfois entre les habitants d'Arendelle et mon personnage, en plaçant même quelque fois des petites expressions typiquement corses censées renforcer la crédibilité du personnage (ne vous inquiétez pas, lorsque tel sera le cas, je vous ajouterai un petit lexique à la fin des chapitres)
-Enfin, tu te doutes bien que le narrateur n'a pas fait un tel vol plané qu'il en est arrivé directement à Arendelle, auquel cas cela impliquerait deux explications:
1. Ce personnage est Iron Man
2. Ou alors il est impossible qu'il ait survécu à sa chute et Marshmallow possède une force digne de Hulk !
Non, à l'heure actuelle, le personnage est inconscient dans la neige, toujours dans la montagne, au pied du versant qui abrite le Palais de Glace.
J'espère t'avoir éclairé un peu sur mes intentions, et comme on dit: la suite au prochain épisode !
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- InvitéInvité
Re: Frozen: Dans un autre monde
Ven 31 Oct 2014, 14:19
Bah en même temps s'il se ballade avec un ampli qui crache du AC DC oui c'est Iron Man
- Yokill2BLégende du Royaume
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Dim 02 Nov 2014, 19:38
Et à présent que j'ai changé mon vieil ordinateur, et que j'ai retrouvé une connexion décente, je m'en vais vous proposer la suite de mon histoire !
La première chose que je fis en me réveillant fut de vérifier que j'étais toujours vivant. À en juger par l'endroit où je venais de m'éveiller, je devais l'être, car le décor qui m'entourait n'avait rien d'un paradis. Je me trouvai dans une petite pièce aux murs de pierre mal dégrossie. Des rideaux étaient tirés en travers de petites fenêtres et, dans un angle, chauffait un poêle de fer, dont les braises diffusaient une lueur rougeoyante dans la pièce. Je me trouvai dans un lit, ou plutôt une paillasse, à peine assez grande pour que je puisse m'allonger dessus. Une grosse couverture en poils de je-ne-savais-quoi me tenait chaud, et je fis un bond lorsque je réalisai que mes jambes étaient nues sous les draps !
Ce ne fut qu'à ce moment-là que je remarquai qu'une autre personne se trouvait avec moi dans la pièce. Un homme d'une cinquantaine d'années aux allures de paysan et à l'air avenant se tenait en face de moi, une chandelle à la main. C'était un gros homme rond et rougeaud, avec un quadruple menton impressionnant et une barbe foisonnante tellement fournie qu'on aurait pu y ranger ses effets personnels. Il portait un tablier qui jadis, fut sans doute blanc, maculé de tâches de graisses, et une ceinture où étaient accrochées des clefs et un grand couteau de cuisine.
Il s'agenouilla en près de moi, au centre de mon champ de vision, et me parla en me soufflant au visage son haleine chargé d'alcool, tellement forte que à mon avis, l'alcool en question devait être à 90:
"Ben mon gars, te v'là enfin d'bout ! Ça fait bien deux jours qu'tu pionce dans c'te piaule ! Comment qu'tu t'sens ?
Essayant en vain de lutter contre l'haleine épouvantable qui m'agressait les narines, je lui répondis d'une voix blanche et fatiguée.
-Ça va, la tête me tourne un peu mais à part ça je vais bien. Je vous remercie Monsieur...?
-Anton, pour t'servir mon gars !, me répondit-il d'un ton enjoué
Cependant, je remarquai que malgré son air débonnaire et son attitude joviale, il semblait me regarder avec une certaine méfiance.
-Et bien je vous remercie monsieur Anton, mais pouvez-vous me dire où je suis exactement ?
Le dénommé Anton marqua alors un temps d'arrêt, comme s'il était surpris.
-M'enfin, dit-il, t'es à l'Old Reinder, la bonne veille taverne d'Arendelle, que c'est c'bon vieux Anton devant toi qu'est l'taulier ! Bah mon gars, on dirait qu'pour toi, l’expédition d'la chaparde a été mouvementée, qu'tu t'en rappelle même p'us !
Je tâchai tant bien que mal de remettre les mots dans le bon ordre et de retrouver les syllabes manquantes, puis ce fut à mon tour d'être surpris. J'étais donc à Arendelle, où visiblement se trouvait une taverne nommée l'Old Reinder, dont cet Anton était le propriétaire. En revanche, je ne saisissais pas ce qu'il voulait dire par "l'expédition de la chaparde". Quelle expédition ?
-Attendez, lui demandai-je, de quelle expédition parlez-vous ?
Entendant cela, il partir d'un grand rire puissant, un rire qui venait du ventre et emplit toute la pièce, avant de me répondre d'un air amusé:
-Sacré nom d'Dieu ! Alors toi mon gars t'as dû t'êt' pris un sacré coup sur la calebasse pour même pas t'souvenir de c'que tu f'sais ! Allez va, t'es pas l'premier qu'essaie d'piquer le magot d'l'ancien château d'glace ! Même qu'on s'rait tous prêts à y aller tiens, si la Reine f'sait pas sa frileuse avec ça !
Et il repartit à rire, tandis que, pour ma part, je n'y comprenais plus rien. Il avait l'air de savoir que j'étais allé au Palais de Glace, et il m'accusait même d'y avoir volé quelque chose ! Mais pourquoi ? Était-ce lui qui m'avait ramené de la montagne jusqu'à Arendelle ?
-C'est donc vous qui m'avez amené ici ?, demandai-je
-Par l'Diable non, répondit-il, t'y m'verra jamais fout' les pieds dans ces maudites montagnes ! C'est un coup à s'y g'ler les arpions pardi !
-Et alors à qui dois-je d'être en vie ?
Anton se gratta la barbe, et retrouva un air qui se voulait sérieux:
-Ben au ciel d'abord, parc'qu't'as du avoir un sacré coup de culot pour qu'M'ssire Kristoff passe à ce moment-là pour sa récolte de glace et te r'trouve à moitié cané su'l'bord d'la route, pis surtout à lui, qu'c'est lui qui t'a ram'né ici pour qu'on t'remette sur pieds, la Ida et moi !
Puis il se retourna, ouvrit la porte de la pièce et hurla:
-IDA !!! Y'A NOT' MALADE QU'S'EST RÉVEILLÉ !!!
Et entra dans la pièce sa femme. Je n'avais jamais vu une femme pareille. On aurait dit une couette qu'on aurait mis dans un jogging (ça rentre pas !). Elle devait bien faire dans les 230 kilos et il lui manquait pas mal de dents. Comme quoi, toutes les femmes en Arendelle n'étaient pas aussi belles qu'Elsa et Anna !
-Ah, dit-elle en arrivant, ben c'pas trop tôt ! À continuer comme ça, bientôt tu m'vidais la réserve de r'montants mon p'tiot !
Je luis fis le sourire le plus forcé possible, mais des derniers instants, je n'avais retenu qu'une seule chose. Je sautai du lit, ce qui me fit grimacer, mes épaules et mes bras me tirant un peu. Les blessures que je m'étais faites durant ma chute ne devaient pas être entièrement guéries.
-Où sont mes affaires ? demandai-je. J'étais particulièrement inquiet de ce qu'ils avaient pu en faire: le cristal du convecteur dimensionnel était dans la poche de mon jean et je ne devais le perdre pour rien au monde.
-Ah, ces fripes bizarres ? fit Ida, J'te les ai gardées au cas où tu les voudrais encore, même si j'avions jamais vu des caches-giboles pareils !. Elle me tendit mon jean. Je m'empressai de vérifier...ouf ! Le cristal était là ! Mais il restait ce fameux point à éclaircir...
-Monsieur Anton, m'enquis-je, vous m'avez parlé de Messire Kristoff tout à l'heure...
-Ben sûr mon gars ! C'est lui qu't'as amené ici, d'ailleurs il est rev'nu t'chercher hier mais t'pionçais encore, m'étonnerais pas qu'y r'vienne bentôt pour t'am'ner d'vant la Reine !
Je me figeai sur place. Avait-il bien dit la Reine ? Kristoff m'avait amené ici, et chercherait à présent à me conduire à Elsa ? Ca n'avait aucun sens, aucun habitant d'Arendelle n'était censé être au courant de mon arrivée, ni même de mon existence !
-La Reine Elsa ?! Mais pourquoi ?
-Allez va, fit Anton en levant un sourcil circonspect, fais pas l'innocent. T'fais pas d'bile, c'est juste un sale moment à passer. T'as qu'à dire à la reine qu't'as rien chapardé et elle te laissera filer, c'est une bonne âme ce p'tit bout de femme royale !
Et voilà que l'on me traitait encore de voleur ? Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? J'allais m'habiller, lorsque Ida me tendit une pile de vêtements:
-Attends, mets ça ! dit-elle, ça passera mieux qu'tes fripes bizarres, et au moins on t'regardera pas en coin dans la rue !
J'eus envie dans un premier temps de protester (elles étaient très bien mes affaires !) mais je pris finalement les vêtements de bon cœur. Ida avait raison, je me ferais moins remarquer dans la rue, et ce couple de taverniers atypiques m'était sympathique ! Après tout, ils s'étaient occupés de moi pendant deux jours !
Et puis ces habits étaient plutôt agréables à porter ! Il y avait un costume neuf et fait de lin, avec un capuchon de laine douce, des gants robustes mais souples, et des bottes en cuir !
-Ça appartenait à un gredin qu'était parti sans payer, dit Ida, mais au bout du compte ça t'va beaucoup mieux qu'à lui !
Et tandis qu'elle descendait les escaliers qui menait à la chambre, Anton me fit sortir en me donnant de petites tapes amicales dans le dos:
-Allez mon gars, viens, on va s'casser une croûte en attendant que M'ssire Kristoff r'vienne te chercher. C'pas tout ça mais il est presque midi passé ! Tu dois t'traîner une de ces faims !
-Merci monsieur Anton, répondis-je poliment
-Bah, juste Anton mon gars, les ronds de jambes c'est pour les aristos !
Je souris et alors que je descendais les escaliers, me retournai vers lui:
-Merci. Oh, et Anton...je m'appelle Yohan au fait.
Si je devais passer du temps à Arendelle, me faire le plus d'amis possibles le plus rapidement ne pourrait que m'aider. Et même si ce n'était pas les personnages mis en avant dans le film, la moindre connivence me rendrait service.
Car si j'en croyais le couple de taverniers, je n'allais pas tarder à rencontrer Kristoff, Anna et Elsa beaucoup plus tôt que prévu, dans des circonstances particulières, et il me faudrait être prêt le moment venu.
Alors, des avis ? Comment trouvez-vous ces deux nouveaux personnages, et comment se passera la rencontre à votre avis ?
Chapitre 2
La première chose que je fis en me réveillant fut de vérifier que j'étais toujours vivant. À en juger par l'endroit où je venais de m'éveiller, je devais l'être, car le décor qui m'entourait n'avait rien d'un paradis. Je me trouvai dans une petite pièce aux murs de pierre mal dégrossie. Des rideaux étaient tirés en travers de petites fenêtres et, dans un angle, chauffait un poêle de fer, dont les braises diffusaient une lueur rougeoyante dans la pièce. Je me trouvai dans un lit, ou plutôt une paillasse, à peine assez grande pour que je puisse m'allonger dessus. Une grosse couverture en poils de je-ne-savais-quoi me tenait chaud, et je fis un bond lorsque je réalisai que mes jambes étaient nues sous les draps !
Ce ne fut qu'à ce moment-là que je remarquai qu'une autre personne se trouvait avec moi dans la pièce. Un homme d'une cinquantaine d'années aux allures de paysan et à l'air avenant se tenait en face de moi, une chandelle à la main. C'était un gros homme rond et rougeaud, avec un quadruple menton impressionnant et une barbe foisonnante tellement fournie qu'on aurait pu y ranger ses effets personnels. Il portait un tablier qui jadis, fut sans doute blanc, maculé de tâches de graisses, et une ceinture où étaient accrochées des clefs et un grand couteau de cuisine.
Il s'agenouilla en près de moi, au centre de mon champ de vision, et me parla en me soufflant au visage son haleine chargé d'alcool, tellement forte que à mon avis, l'alcool en question devait être à 90:
"Ben mon gars, te v'là enfin d'bout ! Ça fait bien deux jours qu'tu pionce dans c'te piaule ! Comment qu'tu t'sens ?
Essayant en vain de lutter contre l'haleine épouvantable qui m'agressait les narines, je lui répondis d'une voix blanche et fatiguée.
-Ça va, la tête me tourne un peu mais à part ça je vais bien. Je vous remercie Monsieur...?
-Anton, pour t'servir mon gars !, me répondit-il d'un ton enjoué
Cependant, je remarquai que malgré son air débonnaire et son attitude joviale, il semblait me regarder avec une certaine méfiance.
-Et bien je vous remercie monsieur Anton, mais pouvez-vous me dire où je suis exactement ?
Le dénommé Anton marqua alors un temps d'arrêt, comme s'il était surpris.
-M'enfin, dit-il, t'es à l'Old Reinder, la bonne veille taverne d'Arendelle, que c'est c'bon vieux Anton devant toi qu'est l'taulier ! Bah mon gars, on dirait qu'pour toi, l’expédition d'la chaparde a été mouvementée, qu'tu t'en rappelle même p'us !
Je tâchai tant bien que mal de remettre les mots dans le bon ordre et de retrouver les syllabes manquantes, puis ce fut à mon tour d'être surpris. J'étais donc à Arendelle, où visiblement se trouvait une taverne nommée l'Old Reinder, dont cet Anton était le propriétaire. En revanche, je ne saisissais pas ce qu'il voulait dire par "l'expédition de la chaparde". Quelle expédition ?
-Attendez, lui demandai-je, de quelle expédition parlez-vous ?
Entendant cela, il partir d'un grand rire puissant, un rire qui venait du ventre et emplit toute la pièce, avant de me répondre d'un air amusé:
-Sacré nom d'Dieu ! Alors toi mon gars t'as dû t'êt' pris un sacré coup sur la calebasse pour même pas t'souvenir de c'que tu f'sais ! Allez va, t'es pas l'premier qu'essaie d'piquer le magot d'l'ancien château d'glace ! Même qu'on s'rait tous prêts à y aller tiens, si la Reine f'sait pas sa frileuse avec ça !
Et il repartit à rire, tandis que, pour ma part, je n'y comprenais plus rien. Il avait l'air de savoir que j'étais allé au Palais de Glace, et il m'accusait même d'y avoir volé quelque chose ! Mais pourquoi ? Était-ce lui qui m'avait ramené de la montagne jusqu'à Arendelle ?
-C'est donc vous qui m'avez amené ici ?, demandai-je
-Par l'Diable non, répondit-il, t'y m'verra jamais fout' les pieds dans ces maudites montagnes ! C'est un coup à s'y g'ler les arpions pardi !
-Et alors à qui dois-je d'être en vie ?
Anton se gratta la barbe, et retrouva un air qui se voulait sérieux:
-Ben au ciel d'abord, parc'qu't'as du avoir un sacré coup de culot pour qu'M'ssire Kristoff passe à ce moment-là pour sa récolte de glace et te r'trouve à moitié cané su'l'bord d'la route, pis surtout à lui, qu'c'est lui qui t'a ram'né ici pour qu'on t'remette sur pieds, la Ida et moi !
Puis il se retourna, ouvrit la porte de la pièce et hurla:
-IDA !!! Y'A NOT' MALADE QU'S'EST RÉVEILLÉ !!!
Et entra dans la pièce sa femme. Je n'avais jamais vu une femme pareille. On aurait dit une couette qu'on aurait mis dans un jogging (ça rentre pas !). Elle devait bien faire dans les 230 kilos et il lui manquait pas mal de dents. Comme quoi, toutes les femmes en Arendelle n'étaient pas aussi belles qu'Elsa et Anna !
-Ah, dit-elle en arrivant, ben c'pas trop tôt ! À continuer comme ça, bientôt tu m'vidais la réserve de r'montants mon p'tiot !
Je luis fis le sourire le plus forcé possible, mais des derniers instants, je n'avais retenu qu'une seule chose. Je sautai du lit, ce qui me fit grimacer, mes épaules et mes bras me tirant un peu. Les blessures que je m'étais faites durant ma chute ne devaient pas être entièrement guéries.
-Où sont mes affaires ? demandai-je. J'étais particulièrement inquiet de ce qu'ils avaient pu en faire: le cristal du convecteur dimensionnel était dans la poche de mon jean et je ne devais le perdre pour rien au monde.
-Ah, ces fripes bizarres ? fit Ida, J'te les ai gardées au cas où tu les voudrais encore, même si j'avions jamais vu des caches-giboles pareils !. Elle me tendit mon jean. Je m'empressai de vérifier...ouf ! Le cristal était là ! Mais il restait ce fameux point à éclaircir...
-Monsieur Anton, m'enquis-je, vous m'avez parlé de Messire Kristoff tout à l'heure...
-Ben sûr mon gars ! C'est lui qu't'as amené ici, d'ailleurs il est rev'nu t'chercher hier mais t'pionçais encore, m'étonnerais pas qu'y r'vienne bentôt pour t'am'ner d'vant la Reine !
Je me figeai sur place. Avait-il bien dit la Reine ? Kristoff m'avait amené ici, et chercherait à présent à me conduire à Elsa ? Ca n'avait aucun sens, aucun habitant d'Arendelle n'était censé être au courant de mon arrivée, ni même de mon existence !
-La Reine Elsa ?! Mais pourquoi ?
-Allez va, fit Anton en levant un sourcil circonspect, fais pas l'innocent. T'fais pas d'bile, c'est juste un sale moment à passer. T'as qu'à dire à la reine qu't'as rien chapardé et elle te laissera filer, c'est une bonne âme ce p'tit bout de femme royale !
Et voilà que l'on me traitait encore de voleur ? Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? J'allais m'habiller, lorsque Ida me tendit une pile de vêtements:
-Attends, mets ça ! dit-elle, ça passera mieux qu'tes fripes bizarres, et au moins on t'regardera pas en coin dans la rue !
J'eus envie dans un premier temps de protester (elles étaient très bien mes affaires !) mais je pris finalement les vêtements de bon cœur. Ida avait raison, je me ferais moins remarquer dans la rue, et ce couple de taverniers atypiques m'était sympathique ! Après tout, ils s'étaient occupés de moi pendant deux jours !
Et puis ces habits étaient plutôt agréables à porter ! Il y avait un costume neuf et fait de lin, avec un capuchon de laine douce, des gants robustes mais souples, et des bottes en cuir !
-Ça appartenait à un gredin qu'était parti sans payer, dit Ida, mais au bout du compte ça t'va beaucoup mieux qu'à lui !
Et tandis qu'elle descendait les escaliers qui menait à la chambre, Anton me fit sortir en me donnant de petites tapes amicales dans le dos:
-Allez mon gars, viens, on va s'casser une croûte en attendant que M'ssire Kristoff r'vienne te chercher. C'pas tout ça mais il est presque midi passé ! Tu dois t'traîner une de ces faims !
-Merci monsieur Anton, répondis-je poliment
-Bah, juste Anton mon gars, les ronds de jambes c'est pour les aristos !
Je souris et alors que je descendais les escaliers, me retournai vers lui:
-Merci. Oh, et Anton...je m'appelle Yohan au fait.
Si je devais passer du temps à Arendelle, me faire le plus d'amis possibles le plus rapidement ne pourrait que m'aider. Et même si ce n'était pas les personnages mis en avant dans le film, la moindre connivence me rendrait service.
Car si j'en croyais le couple de taverniers, je n'allais pas tarder à rencontrer Kristoff, Anna et Elsa beaucoup plus tôt que prévu, dans des circonstances particulières, et il me faudrait être prêt le moment venu.
Alors, des avis ? Comment trouvez-vous ces deux nouveaux personnages, et comment se passera la rencontre à votre avis ?
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"Moi, je suis peut-être pas un as de la stratégie ou du tir à l'arc, mais je peux me vanter de savoir ce que c'est que d'aimer quelqu'un." - Perceval le Gallois (ou Provençal le Gaulois)
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Lun 03 Nov 2014, 23:55
Je commente tes deux derniers chapitres à la fois .
Des éléments très intéressants ! Il est rare de voir Guimauve dans les fan-fictions, et avec le chapitre 3 avec cette histoire de pillage au palais de glace ( ce qui sous-entend qu'il y a des choses cachés que le film ne nous a pas montré ), on connaît la raison de son agressivité ^^. J'aime également cette petite touche d'originalité avec l'accent..... l'accent paysans ? On imagine bien dans quel ton parle Anton et Ida, ça va paraître être bête comme réaction, mais je trouve que ça apporte un peu de fraicheur et de gaieté ^^.
Je constate néanmoins quelques facilité scénaristiques, enfin je n'en ai vu qu'un pour l'instant: Le fait de se trimballer un ampli jusqu'au palais de glace, escalader l'escalier avec, soit je ne connais pas le poids exact de cet objet, soit t'es musclor .
J'ai hâte de lire ta rencontre entre toi et Elsa .
Des éléments très intéressants ! Il est rare de voir Guimauve dans les fan-fictions, et avec le chapitre 3 avec cette histoire de pillage au palais de glace ( ce qui sous-entend qu'il y a des choses cachés que le film ne nous a pas montré ), on connaît la raison de son agressivité ^^. J'aime également cette petite touche d'originalité avec l'accent..... l'accent paysans ? On imagine bien dans quel ton parle Anton et Ida, ça va paraître être bête comme réaction, mais je trouve que ça apporte un peu de fraicheur et de gaieté ^^.
Je constate néanmoins quelques facilité scénaristiques, enfin je n'en ai vu qu'un pour l'instant: Le fait de se trimballer un ampli jusqu'au palais de glace, escalader l'escalier avec, soit je ne connais pas le poids exact de cet objet, soit t'es musclor .
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Mar 04 Nov 2014, 15:31
Bien, donc pour ce chapitre
Déja tu as tendance à faire des chapItres courts...ma foi pourquoi pas c'est un choix et donc ça donne un rythme soutenu, je trouve que pour les fictions "c'est toi la star" oui je les appelles comme ça moi^^ ça a tendance à s'y prêter davantage...mais j'attends tout de même (bon là on est en situation initiale donc ça passe encore) que tu prennes davantage de temps pour expliquer ton ressenti.
Pour les personnages...ma foi tu souhaites axer ta rédaction sur le comique, OK, mais tu fais une incohérence, nous sommes au XIXè siècle, tes taverniers se trouvent en ville...la capitale de surcroit, là on a l'impression de se trouver dans une taverne à Pecno sur Yvette...en d'autres termes, tu as des personnages à 200% ruraux, il faudrait donc je pense davantage pour les éventuels autres personnages d'Arendelle si tu souhaites en créer d'autres "urbaniser" quelque peu leur vocabulaire (Gavroche ne parle pas comme ça par exemple, penses à utiliser l'argot eventuellement)
Sinon comme Miss une petite facilité scénaristique...avec l'ampli effectivement, mais aussi, pourquoi Kristoff t'a mis ici et pas chez Oaken (c'est plus proche)...ou surtout si tu es soupçonné de vol, pas directement au chateau?
A la limite par soucis de cohérence ça aurait semblé plus lgique que tu te retrouves dans une geôle face à un gardien de cachot un peu sympa (et pour le coup, son vocabulaire aurait été un peu plus adapté à mon sens)...mais bon je chipote
Déja tu as tendance à faire des chapItres courts...ma foi pourquoi pas c'est un choix et donc ça donne un rythme soutenu, je trouve que pour les fictions "c'est toi la star" oui je les appelles comme ça moi^^ ça a tendance à s'y prêter davantage...mais j'attends tout de même (bon là on est en situation initiale donc ça passe encore) que tu prennes davantage de temps pour expliquer ton ressenti.
Pour les personnages...ma foi tu souhaites axer ta rédaction sur le comique, OK, mais tu fais une incohérence, nous sommes au XIXè siècle, tes taverniers se trouvent en ville...la capitale de surcroit, là on a l'impression de se trouver dans une taverne à Pecno sur Yvette...en d'autres termes, tu as des personnages à 200% ruraux, il faudrait donc je pense davantage pour les éventuels autres personnages d'Arendelle si tu souhaites en créer d'autres "urbaniser" quelque peu leur vocabulaire (Gavroche ne parle pas comme ça par exemple, penses à utiliser l'argot eventuellement)
Sinon comme Miss une petite facilité scénaristique...avec l'ampli effectivement, mais aussi, pourquoi Kristoff t'a mis ici et pas chez Oaken (c'est plus proche)...ou surtout si tu es soupçonné de vol, pas directement au chateau?
A la limite par soucis de cohérence ça aurait semblé plus lgique que tu te retrouves dans une geôle face à un gardien de cachot un peu sympa (et pour le coup, son vocabulaire aurait été un peu plus adapté à mon sens)...mais bon je chipote
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Mar 04 Nov 2014, 15:50
Alors merci à tous les deux pour vos "reviews".
Tout d'abord, je constate concernant les deux nouveaux personnages que les avis divergent. Alors oui, leur langage est particulier, et oui c'est voulu. D'une certaine manière, tout décalage dans la fic est volontaire, par souci d'éviter une uniformisation des lieux ou des personnages, en les diversifiant un peu.
Ici, le décalage est voulu et assumé. Les habitants d'Arendelle tels qu'ils nous sont montrés dans le film sont pour la plupart des gens propres sur eux et respectables, et pas des paysans vivant leur vie dans les odeurs de vomi, de merde et de bière et finissant alcooliques à 15 ans et demi, et j'ai voulu avec ces deux personnages montrer qu'en Arendelle, comme partout ailleurs, la population est diverse et variée. Mais rassure-toi Frantzoze, ces deux-là seront à peu près les seuls à s'exprimer de manière aussi "rurale", car encore, une fois, ils se veulent être de parfaites caricatures.
Ensuite, des facilités scénaristiques ? Oui, peut-être, je n'ai jamais dis qu'il n'y en aurait pas. Cela dit, pour l'ampli, si l'on visualise la chose, un amplificateur de 15 à 30 watts n'est en général pas une énorme machine pesant un âne mort et pouvant être assez facilement transportable, tout en étant assez large pour que le musicien puisse s'y asseoir. Le transport de l'ampli n'est donc pas un problème (quand on est guitariste, on a l'habitude, crois-moi !)
Enfin, si Kristoff "m'avait" déposé chez Oaken, il aurait effectivement fallu que je fasse avec un personnage du film qui est assez peu développé et que je n'aurais peut-être pas su développer correctement. C'est pourquoi j'ai préféré intégrer de nouveaux personnages qui me sont propres et qui me laissent donc un peu plus de liberté dans leur traitement. Quant au château directement, n'aurait-ce pas été là une facilité scénaristique plus flagrante encore ?
Après, quant à la longueur des chapitres, je n'y réfléchis pas vraiment. Je m'arrête pour un chapitre lorsque j'estime en avoir dit assez, afin d'éviter certaines longueurs qui rendraient au final le texte un peu plus long et chiant, ou au contraire de faire des chapitres trop courts qui n'en diraient pas assez.
En attendant merci de continuer à lire ma fic, quant à moi, je continuerais à poster la suite, en espérant pouvoir toujours lire vos remarques et conseils avisés !
Tout d'abord, je constate concernant les deux nouveaux personnages que les avis divergent. Alors oui, leur langage est particulier, et oui c'est voulu. D'une certaine manière, tout décalage dans la fic est volontaire, par souci d'éviter une uniformisation des lieux ou des personnages, en les diversifiant un peu.
Ici, le décalage est voulu et assumé. Les habitants d'Arendelle tels qu'ils nous sont montrés dans le film sont pour la plupart des gens propres sur eux et respectables, et pas des paysans vivant leur vie dans les odeurs de vomi, de merde et de bière et finissant alcooliques à 15 ans et demi, et j'ai voulu avec ces deux personnages montrer qu'en Arendelle, comme partout ailleurs, la population est diverse et variée. Mais rassure-toi Frantzoze, ces deux-là seront à peu près les seuls à s'exprimer de manière aussi "rurale", car encore, une fois, ils se veulent être de parfaites caricatures.
Ensuite, des facilités scénaristiques ? Oui, peut-être, je n'ai jamais dis qu'il n'y en aurait pas. Cela dit, pour l'ampli, si l'on visualise la chose, un amplificateur de 15 à 30 watts n'est en général pas une énorme machine pesant un âne mort et pouvant être assez facilement transportable, tout en étant assez large pour que le musicien puisse s'y asseoir. Le transport de l'ampli n'est donc pas un problème (quand on est guitariste, on a l'habitude, crois-moi !)
Enfin, si Kristoff "m'avait" déposé chez Oaken, il aurait effectivement fallu que je fasse avec un personnage du film qui est assez peu développé et que je n'aurais peut-être pas su développer correctement. C'est pourquoi j'ai préféré intégrer de nouveaux personnages qui me sont propres et qui me laissent donc un peu plus de liberté dans leur traitement. Quant au château directement, n'aurait-ce pas été là une facilité scénaristique plus flagrante encore ?
Après, quant à la longueur des chapitres, je n'y réfléchis pas vraiment. Je m'arrête pour un chapitre lorsque j'estime en avoir dit assez, afin d'éviter certaines longueurs qui rendraient au final le texte un peu plus long et chiant, ou au contraire de faire des chapitres trop courts qui n'en diraient pas assez.
En attendant merci de continuer à lire ma fic, quant à moi, je continuerais à poster la suite, en espérant pouvoir toujours lire vos remarques et conseils avisés !
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Ven 07 Nov 2014, 09:39
Ouii la suite ! J'adore les 2 personnages, ils sont amicaux et chaleureux (même si ils pensent que tu es en voleur).
Pour la renconcontre, je pense qu'Elsa va être très méfiante et ne va pas te croire, ou du moins pas au début.
Bon chapitre, hâte de lire la suite.
Pour la renconcontre, je pense qu'Elsa va être très méfiante et ne va pas te croire, ou du moins pas au début.
Bon chapitre, hâte de lire la suite.
- Yokill2BLégende du Royaume
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Sam 08 Nov 2014, 00:40
Et voilà le chapitre 3, celui de LA rencontre ! A noter que c'est là le dernier chapitre qui était intégralement écrit et conservé sur mon disque dur, la suite reste donc à écrire, mais le prochain chapitre est déjà en cours d'écriture, donc il devrait suivre celui-là très prochainement !
Quelques instants plus tard, je me trouvai donc attablé devant un copieux repas, composé d'une miche de pain et d'un poulet rôti bien gras et doré, arrosé d'une excellente bière telle que je n'en avais jamais bu de pareille, généreusement offert par Anton, car j'étais bien entendu arrivé à Arendelle sans un sou en poche. Je ne savais même pas quelle était la devise utilisée à Arendelle.
Anton était occupé au comptoir à servir des clients assoiffés, tous ayant l'allure bien moins noble que les habitants d'Arendelle montrés dans le film. Malgré des vêtements plutôt corrects, ce semblait tous être de gentils poivrots, dont certains chantaient ce que j'identifiais comme des chansons paillardes, alternant entre des termes que je ne comprenais pas, et d'autres tellement...particuliers que je répugne à les retranscrire ici.
Et alors que l'ambiance du bar commençait à troubler ma tranquillité, perdu que j'étais au milieu des "ANTON VIENS NOUS SERVIR A BOIRE !!!!" ou des "PATRON !! LA MÊME CHOSE !!!", la porte s'ouvrit soudainement, laissant entrer à la fois un soleil radieux, et un air frais d'hiver qui me fit frissonner sur ma chaise. Je marquai un temps d'arrêt en me rendant alors compte que tous les clients du bar s'étaient arrêtés de rire et de lancer des imprécations alcoolisées, et affichaient à présent des mines déférentes et respectueuses.
Je plissai les yeux pour discerner les silhouettes à contre-jour dans l'embrasure de la porte, lorsque la première d'entre elles, la plus petite, s'avança dans la lumière. Je manquai alors de m'étouffer avec ma gorgée de bière.
C'était Olaf.
"Bonjour à tous ! lança le petit bonhomme de neige en trottinant joyeusement au milieu de la salle, moi c'est Olaf,et j'aime les gros câlins !
Je me pris à esquisser un sourire. Il était tel que montré dans le film, et sa jovialité et sa bonhommie faisaient plaisir à voir. C'est alors que je les vis. A sa suite, avançaient Kristoff et Anna, majestueux dans leurs habits magnifiquement ouvragés, dont les détails me sautaient à présent immédiatement aux yeux. Kristoff avait à présent des vêtements qui trahissaient beaucoup plus sa position de Livreur de Glace Officiel d'Arendelle et sa relation avec Anna, et autant dire que tous deux contrastaient terriblement avec l'image de la taverne.
Ils s’avancèrent immédiatement vers Anton, toujours posté au comptoir en train de nettoyer un verre, mais qui les accueillit néanmoins avec un grand sourire et ton guilleret:
-B'en l'bonjour Princesse ! Ravi d'vous r'voir M'ssire Kristoff ! Qu'est-c'que ce sera cette fois ?
-Bonjour Anton ! répondit Anna (sa voix était claire et d'un timbre tout à fait charmant qui donnait l'impression de couler comme de l'eau entre ses lèvres) nous revenons pour voir l'homme que Kristoff a ramené
-S'est-il réveillé ? s'enquit ce dernier. Il possédait lui une voix plus forte, adaptée à sa large carrure, bien que douce, et qui démontrait le côté débonnaire du personnage.
Anton ne répondit pas, il se contenta de tourner la tête dans ma direction, réveillant ainsi la méfiance avec laquelle il m'avait accueilli à mon réveil.
Anna et Kristoff le remercièrent, puis s'avancèrent vers moi. J'étais à ce moment-là terriblement excité, mais cette excitation me tétanisait. Qu'aurais-je à leur dire ? Et comment allais-je justifier qui j'étais, et ce que je faisait au Palais de Glace cette nuit-là ?
Je me levai avec une courbette respectueuse (et sûrement un peu ridicule) lorsque Kristoff tira galamment la chaise en face de moi pour permettre à Anna de s'asseoir.
-Enchanté Princesse Anna, articulai-je malgré l'excitation, ainsi que vous Messire Kristoff. Ce cher Anton m'a rapporté que c'est à vous que je dois la vie pour l'autre soir, et je vous en suis extrêmement reconnaissant, et à jamais votre serviteur.
Après m'être incliné devant lui, je baissai les yeux vers Anna, et je pus alors réaliser à quel point elle était jolie. Elle était fine et élancée, avec le même visage poupin et avenant que dans le film, constellé de tâches de rousseur, des yeux d'un vert émeraude éclatant, et une cascade de cheveux roux élégamment coiffés en deux tresses de chaque côté. Elle portait une robe verte qui mettait parfaitement en évidence ses yeux, et lui donnait véritablement un air royal. Aucun doute, elle était ravissante.
-Ravi également me répondit Kristoff, de manière un peu trop bourrue à mon goût
-Mais nous n'avons pas encore été présenté ! fis joyeusement Anna, à qui avons nous l'honneur Monsieur ?
-Oh, je manque à tous mes devoirs princesse, répondis-je, je m'appelle Yohan, pour vous servir !
-Vous avez d'étrangement bonnes manières, pour un voleur, fit Kristoff, d'un ton sans agressivité mais qui se voulait pourtant clair.
-Allons Kristoff, le réprimanda Anna, sois gentil veux-tu ? (je remarquai qu'ils se tutoyaient à présent, ce qui marquait sans doute une évolution de leur relation depuis la fin du film)
-Oui Anna, pardonnez-moi, dit-il en s'adressant à moi
Alors que j'allais répondre, je sentis un regard posé sur moi. Je me retournai, et fis un bond en découvrant Olaf, qui me fixai de ses grands yeux d'un air curieux.
-Pas d'inquiétude, sourit Anna, il est gentil
-Ouais je suis très gentil, et j'adore les câlins ! fit le bonhomme de neige en ouvrant les bras.
Je me contentai de lui sourire du coin des lèvres, et détournai mon regard sur Anna et Kristoff
-Et que puis-je pour faire pour vous ? demandai-je, en sachant déjà pourquoi ils étaient-là semblait-il
-Pour nous ? Rien, dit Kristoff en prenant un siège en s'asseyant, mais la Reine désirerait vous voir pour que vous lui expliquiez les raisons qui font que je vous ai trouvé à moitié mort dans la neige à proximité de son ancien Palais pendant ma tournée.
Je remarquai qu'il avait dit cela en parlant plus bas, comme s'il cherchait à ce que le moins de monde possible dans la taverne entende. Je faisais de mon mieux pour être détendu, mais je sentais les regards de Kristoff, Anna, Olaf, et de la moitié de la salle derrière eux. Tout le monde semblait vouloir savoir qui était ce jeune homme aux cheveux longs et ce que pouvaient bien lui vouloir la princesse et son petit ami.
-Bien, dis-je calmement, mais pardonnez-moi de poser la question Messire, mais pourquoi venir vous-mêmes pour m'amener à la Reine ?
-Ma soeur estime qu'une patrouille de gardes serait le meilleur moyen pour que l'homme qu'ils seraient venus chercher refuse de les suivre, et elle n'a vraiment pas besoin de problèmes en plus dans la ville elle-même, me répondit Anna, toujours souriante, et à vous voir si tranquille, vous semblez être à votre aise.
Autant dire que je comprenais Elsa. N'importe qui se montrerait plus enclin à suivre ce bout de femme royale, charmante et tranquille, plutôt qu'une bande de gardes serviles et raides comme des piques.
-En effet Princesse, car je ne comprends pas vraiment ce qui m'est reproché.
-Vous le comprendrez en venant avec nous, dit Kristoff en se levant. Si vous voulez bien, ajouta-t-il en tendant un bras vers la sortie.
Je me levai, en tentant de rester digne et de ne pas laisser paraître mon malaise, chose peu évidente dans le silence religieux dans lequel était à présent plongée la salle.
Je sortis, accompagné d'Anna, Kristoff et Olaf. A peine la porte refermée, j'entendis déjà les conversations, les rires et les cris reprendre dans la taverne. Le chemin du château se fit dans le plus grand silence, Anna et Kristoff échangeant par-ci par-là quelques mots, quant à moi, j'avais le souffle et la parole littéralement coupés par le spectacle de tous les instants qui s'offrait à moi.
Arendelle était une merveille. Les rues étaient nombreuses et pleines de vie, entre les bambins courant et criant partout, les marchands vantant à la criée la valeur de leurs produits, et les badauds en pleine conversations. Le soleil faisait briller la neige sur le toit des maisons d'une lueur éclatante, qui se réfléchissait sur la surface du lac et donnait à l'endroit une dimension paradisiaque et enchanteresse.
Je marquai également un temps d'arrêt devant le château. Je n'avais jamais vu un tel bâtiment. Il était si grand, si beau, si majestueux, que tous les plus beaux châteaux connus me semblaient alors être de vulgaires tas de pierres en comparaison. Chaque pierre qui le composait était parfaite, lisse, et les couleurs qui en ressortaient lui conféraient comme une aura de majesté et d'immensité.
Une fois entrés dans la cour, nous fûmes accueillis par un petit homme bien en chair, avec d'impressionnants favoris et un crâne superbement dégarni. Il portait un vêtement magnifiquement ouvragé, et se tenait droit, avec une dignité de magistrat.
-Sa Majesté vous attend dans la salle du Trône Princesse, dit l'homme à Anna, après s'être incliné.
-Merci Kay, vous êtes très aimable, fit Anna, en lui adressant un sourire radieux
Kristoff et le dénommé majordome Kay échangèrent un signe de tête respectueux, puis le serviteur s'en alla, une serviette blanche sous le bras.
-Mes respects Monsieur, lui dis-je lorsqu'il passa devant moi. L'homme parut surpris et méfiant, mais il me gratifia tout de même d'un sourire bonhomme avant de s'en aller.
Nous entrâmes dans le château, puis nous avançâmes le long d'un couloir qui me sembla interminable, puis Anna ouvrit une porte devant elle, et nous nous retrouvâmes dans la salle du Trône, celle-là même aperçue dans le film, où avait lieu la réception du soir du couronnement d'Elsa.
Elsa d'ailleurs, qui n'était pas là. Le trône était vide, et seuls des gardes se tenaient, droits comme des piquets dans les coins de la salle. Un homme en vêtement noir et blanc, ouvrit la bouche, sans bouger un poil de sa position, et annonça:
-La Princesse Anna d'Arendelle et Messire Kristoff, Livreur de Glace Officiel d'Arendelle !
J'entendis alors des pas, et tournai la tête en direction de la où ils venaient.
Puis Elsa apparut dans la salle.
Si je ne devais retenir qu'un seul moment de mon passage en Arendelle, ce serait à coup sûr celui-ci. Elsa était sûrement la chose la plus merveilleuse sur laquelle je pus jamais poser mes yeux. Elle était d'une telle beauté que je me pris à sourire béatement en la voyant apparaître.
Elle portait sa robe de glace, qui sublimait chaque mouvement de son corps gracile et fin. Elle semblait littéralement glisser sur le sol comme sur de la glace. Sa peau diaphane était d'une blancheur éclatante, et ses cheveux coiffés en une unique tresse du côté gauche brillaient de mille feux de par la présence de minuscules cristaux de glace pris dans sa chevelure. Et ses yeux ! Des yeux d'un bleu azur si profond qu'on aurait pu y plonger comme dans un océan, un océan interminable de sentiments secrets et tumultueux qui me secouaient jusqu'aux antipodes. Cette fois c'était sûr, si la perfection féminine existait, je l'avais devant les yeux !
Je mis immédiatement un genou à terre, si précipitamment que je manquai de me briser le genou sur le sol, et la saluai avec un respect et une admiration presque craintive:
-Votre Majesté ! C'est pour moi un honneur sans comparaison de me présenter devant vous !
Anna alla se positionner à côté d'Elsa qui alla s'asseoir sur le trône, Kristoff à ses côtés. La Reine d'Arendelle me regarda des pieds à la tête, sans que rien dans son regard n’indiquât un quelconque mépris ou supériorité. Elle semblait curieuse, mais surtout distante et inquiète.
-Comment vous appelez-vous Monsieur ?
Ce fut comme si un coup de vent violent m'avait pris en pleine poitrine. Sa voix était juste un pur plaisir à entendre. Elle était douce, cristalline, claire, sensuelle, et l'on sentait dedans une puissance insoupçonnée, mais soupçonnable...pas étonnant qu'elle fut si magique sur Libérée Délivrée !
Je me relevai, et la regardant dans les yeux en tentant de ne pas défaillir, lui répondis:
-Je me nomme Yohan votre Majesté, pour vous servir !
Je vis alors quelque chose changer dans son regard, comme si Elsa réfléchissait. Anna et Kristoff, eux, restaient silencieux, s'autorisant parfois une œillade amoureuse ou des clins d’œil complices. Olaf, quant à lui, était parti de son côté lorsque nous étions arrivés au château, et je ne savais pas où il était allé.
-On m'a rapporté les circonstances dans lesquelles Kristoff vous a retrouvé il y a deux jours, dit-elle calmement, pouvez-vous les expliquer ?
Elle m'avait dit ça sur un ton calme, mais elle me paraissait toujours méfiante, ce qui la rendait quelque peu froide et distante.
-Hélas, je crains bien que non votre Majesté, dis-je respectueusement, je ne me souviens ni de ce qu'il s'est passé, ni de ce qui m'a mené là où Messire Kristoff m'a retrouvé.
Elsa marqua un temps d'arrêt avant de me répondre.
-C'est regrettable, dit-elle, car vous êtes suspecté de vous être introduit dans un palais de glace qui se trouve dans les Montagnes pour y dérober un bien précieux. Cela étant, à en juger par votre nom et votre accent, je serais tentée de dire que vous êtes en Arendelle loin de chez vous. Me trompe-je ?
Je réalisai alors ce qui l'avait troublée. Il est vrai que mon accent Corse, cet accent insulaire si particulier qui donnait l'impression que celui qui le possédait allait vous frapper à chaque fois qu'il s'adressait à vous, ainsi que mon prénom, sans parler de mon jean, que j'avais gardé sous le costume donné par Ida pour plus de confort (et pour garder le cristal sur moi en priorité), ne me faisaient vraiment pas ressembler à un Arendellien typique.
-Et bien non, vous êtes dans le vrai votre Majesté, et pour parler sincèrement, je n'ai à vrai dire jamais vécu suffisamment en un endroit pour l'appeler "chez moi".
Ce fut alors qu'Anna intervint, avec son espièglerie habituelle:
-Eh bien vous êtes chez vous en Arendelle !
-Anna ! la reprit Elsa avant de reprendre, en ce cas, pardonnez-moi de mon insistance Monsieur Yohan, mais il se trouve que ces derniers temps, de véritables hordes de voleurs ont été vues aux alentours de ce palais, et le royaume a fort à faire pour lutter contre ce phénomène.
-Désolé de l'apprendre Votre Majesté, mais vous m'accusez-là injustement. Je ne suis qu'un humble voyageur, cherchant un endroit où enfin je pourrais vivre convenablement et sans en changer constamment, et si je me suis rapproché de ce palais, c'est que j'espérais y trouver refuge pour la nuit, sans le moindre dessein d'y trouver quoi que ce soit à voler...
-...et vous y avez trouvé un bonhomme de neige qui vous en a chassé, acheva Elsa.
Je restai interdit. Elle savait donc que Guimauve était toujours là-bas, bien vivant. Je ne devais pas être le premier "voleur" à avoir affaire à lui.
-C'est pourquoi je ne peux prendre le risque de vous laisser partir pour en colporter le bruit à travers tout le pays, continua la Reine
Que voulait-elle dire ? Allait-elle me mettre en prison pour que je ne raconte à personne ce que j'avais vécu ? Elsa descendit de son trône, et s'avanca vers moi. J'avais beaucoup de mal à la regarder dans les yeux sans faillir, mais tout Corse avait cette fierté ancestrale qui le poussait à tenir tête à n'importe qui.
-Ainsi, si vous désirez vous établir en Arendelle pour y vivre une vie "normale", libre à vous, mais vous devrez partir de zéro, et accepter ce changement.
J'aquiescai, soulagé. Après tout, j'étais coincé en Arendelle, sans l'ampli pour me ramener chez moi, alors autant en profiter pour m'y faire une place. Mais quelle place ? Je n'avais aucune expérience professionnelle, et encore moins d'autonomie pour vivre dans une époque qui n'était pas la mienne.
-Vous me voyez très honoré et touché de la chance d'une nouvelle vie que vous m'offrez Votre Majesté, dis-je fièrement à Elsa, et j'espère pouvoir très bientôt me montrer un citoyen qui saura faire honneur à Arendelle et à sa magnifique et magnanime Reine !
A ces mots, Elsa se raidit. Derrière elle, je vis Anna et Kristoff sourire, comme s'il se moquaient d'elle. Voyant le visage rieur de sa sœur, Elsa se détendit un peu, et s'asseyant sur le trône me demanda:
-Oh, et bien nous serons ravi d'apprendre la voie que vous choisirez pour y parvenir, dit-elle, en souriant, un sourire sincère cette fois.
Et là, je ne sus plus quoi dire. C'était vrai, je ne savais absolument pas quel rôle serait le mien au milieu de la vaste cité d'Arendelle. Serais-je un de ces soulards qui passerait son temps à l'Old Reinder chez Anton, à se remplir de bière ? Non, sûrement pas !
-Et bien à vrai dire, je suis...
Puis je me mis à chercher dans ma tête à toute vitesse. Qu'avais-je l'habitude de faire pour me faire ma place dans le monde ? Ce fut la nervosité qui me fit prendre un médiator dans la poche de mon jean qui me donna la réponse. Risquée, mais une réponse tout de même, ça passait ou ça cassait.
-Je suis musicien !
Elsa mit moins de temps à réagir que sa sœur, qui se dressa soudainement, l'air intéressé:
-Musicien ? Mais c'est super ! Elsa...il pourrait peut-être rejoindre l'orchestre !
Elsa, Kristoff et moi nous tournâmes vers elle en même temps. Cette fille était décidément d'un enthousiasme à toute épreuve ! L'orchestre ! Comme ça, cash ! Je n'avais aucune formation de musique, et je ne m'y connaissais pas vraiment bien en musique norvégienne du XIXème siècle !
-L'orchestre ? fit Elsa, tu es sûr Anna ? Nous ne l'avons même pas entendu !
Kristoff se pencha alors à l'oreille d'Anna et lui murmura quelque chose. La jeune femme se tourna alors vers l'homme en costume, qui n'avait toujours pas bougé, et ordonna:
-Allez chercher l'instrument de Kristoff dans son traîneau dans la cour !
Quoi ?! Ils allaient me demander de jouer devant eux, comme ça ? Devant Elsa ? Avec un instrument que je ne connaissais pas ? C'était impossible ! Qu'allais-je bien pouvoir faire ?
Puis je vis revenir l'homme avec ledit instrument dans les mains, qu'il me tendit. Comme je l'avais prévu, c'était bel et bien l'instrument dont Kristoff jouait dans le film, mais il ne m'était pas totalement inconnu: c'était une mandoline. Le seul bémol étant que je ne savais pas jouer de cet instrument. En revanche, je savais jouer du ukulele. Et lorsque l'on a bricolé un ampli permettant de voyager entre les dimensions, on n'a pas peur d'accorder une mandoline avec un accordage de ukulele !
J'accordai donc l'instrument à ma convenance, sous les yeux curieux de mon petit auditoire. Anna et Kristoff me regardaient, impatients, et Elsa, assise sur son trône, semblait dubitative quant à ce que j'allais faire.
Combattant le stress du mieux que je pouvais, je me chauffai la voix par quelques vocalises, puis, sans réfléchir, je me lançai dans une chanson
Une fois la chanson finie, je levai les yeux vers mes prestigieux auditeurs...et me raidis.
Ils étaient médusés. Dans ma précipitation, j'avais oublié que je possédais quelques siècles d'avance sur la musique de l'époque, et la chanson que je venais de jouer ne faisait pas exception. Je me pris à penser avec terreur que ce siècle n'était pas près pour une telle avancée musicale, peut-être même serais-je considéré comme un hérétique jouant de la musique infernale !
Puis Anna se mit à applaudir, bientôt imité par Kristoff et Elsa !
-C'était génial ! s'écria-t-elle ! Je n'avais jamais entendu une chose pareille !
-Je dois reconnaître que c'est efficace, Monsieur Yohan, ajouta Elsa, peu orthodoxe, mais efficace !
Puis, elle s'approcha de l'homme en costume, et annonça:
-Alors c'est entendu, Monsieur Yohan aura une place dans l'orchestre royal dès demain !
L'homme quitta la pièce, puis Elsa se tourna vers moi
-Vous prendrez vos fonctions au sein de l'orchestre royal dès demain matin, puis s'adressant à un garde: veuillez raccompagner Monsieur Yohan.
Anna courut alors vers moi, suivie par Kristoff:
-Laissez, je m'en occupe ! dit-elle au garde, venez Yohan, je vais vous raccompagner !
Surpris, je la suivit de bonne grâce, et surpris le regard attendri que posa Elsa sur sa sœur lorsque nous quittâmes la salle. Cela me fit quelque peu mal, car je comprenais à présent: elle ne m'avait pas embauché parce que ma chanson lui avait plu, mais pour faire plaisir à sa sœur.
Si l'on ajoutait cette considération à la froideur avec laquelle elle s'était adressée à moi durant notre entretien, j'étais quelque peu mitigé quant à ma première rencontre avec la plus belle des Reines !
-C'est vrai, j'adore la musique, c'est joli, puis ça adoucit les morts !, dit Anna, qui ne se tenait plus, et virevoltait devant Kristoff et moi pendant que nous marchions
-Les mœurs Anna, corrigea Kristoff, la musique adoucit les mœurs
-Oh, c'est pareil Kristoff, quand tu meurs tu es mort ! répondit-elle en riant.
Nous fûmes très bientôt aux portes du château, où Anna se tourna vers moi:
-Bon, et bien bonne nuit Yohan ! J'espère que nous nous reverrons vite demain ! J'ai hâte d'entendre votre musique, lorsque vous vous intègrerez à l'orchestre !
Puis, je remerciai encore une fois Kristoff de m'avoir sauvé la vie, il me répondit cette fois de manière plus chaleureuse que ce n'était rien, me souhaita de nous revoir bientôt, puis repartit vers le château accompagné d'Anna.
Quant à moi, je dus me poser un instant pour réaliser ce qu'il venait de se passer: malgré mon très mauvais départ en Arendelle, j'avais à présent rencontré Anna, Kristoff, Olaf et Elsa, et j'allais travailler à la Cour d'Elsa ! Au château ! Sans perdre un instant, je retournai à l'Old reinder, où je fus triomphalement accueilli par Anton, et nous fêtâmes l'événement toute la nuit, avant que je ne m'endorme, la tête pleine de rêves, le merveilleux visage d'Elsa devant mes paupières closes.
Alors voilà le troisième chapitre, un peu plus long, peut-être un des plus longs de la fic ! Comme vous l'avez remarqué, à présent la fic sera parfois entrecoupée de petits passages musicaux, où je vous mettrais le lien de la musique à écouter en fond, afin de rendre votre lecture plus amusante et peut-être plus agréable !
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Que réserve la suite d'après vous ? J'attends vos reviews !
Chapitre 3
Quelques instants plus tard, je me trouvai donc attablé devant un copieux repas, composé d'une miche de pain et d'un poulet rôti bien gras et doré, arrosé d'une excellente bière telle que je n'en avais jamais bu de pareille, généreusement offert par Anton, car j'étais bien entendu arrivé à Arendelle sans un sou en poche. Je ne savais même pas quelle était la devise utilisée à Arendelle.
Anton était occupé au comptoir à servir des clients assoiffés, tous ayant l'allure bien moins noble que les habitants d'Arendelle montrés dans le film. Malgré des vêtements plutôt corrects, ce semblait tous être de gentils poivrots, dont certains chantaient ce que j'identifiais comme des chansons paillardes, alternant entre des termes que je ne comprenais pas, et d'autres tellement...particuliers que je répugne à les retranscrire ici.
Et alors que l'ambiance du bar commençait à troubler ma tranquillité, perdu que j'étais au milieu des "ANTON VIENS NOUS SERVIR A BOIRE !!!!" ou des "PATRON !! LA MÊME CHOSE !!!", la porte s'ouvrit soudainement, laissant entrer à la fois un soleil radieux, et un air frais d'hiver qui me fit frissonner sur ma chaise. Je marquai un temps d'arrêt en me rendant alors compte que tous les clients du bar s'étaient arrêtés de rire et de lancer des imprécations alcoolisées, et affichaient à présent des mines déférentes et respectueuses.
Je plissai les yeux pour discerner les silhouettes à contre-jour dans l'embrasure de la porte, lorsque la première d'entre elles, la plus petite, s'avança dans la lumière. Je manquai alors de m'étouffer avec ma gorgée de bière.
C'était Olaf.
"Bonjour à tous ! lança le petit bonhomme de neige en trottinant joyeusement au milieu de la salle, moi c'est Olaf,et j'aime les gros câlins !
Je me pris à esquisser un sourire. Il était tel que montré dans le film, et sa jovialité et sa bonhommie faisaient plaisir à voir. C'est alors que je les vis. A sa suite, avançaient Kristoff et Anna, majestueux dans leurs habits magnifiquement ouvragés, dont les détails me sautaient à présent immédiatement aux yeux. Kristoff avait à présent des vêtements qui trahissaient beaucoup plus sa position de Livreur de Glace Officiel d'Arendelle et sa relation avec Anna, et autant dire que tous deux contrastaient terriblement avec l'image de la taverne.
Ils s’avancèrent immédiatement vers Anton, toujours posté au comptoir en train de nettoyer un verre, mais qui les accueillit néanmoins avec un grand sourire et ton guilleret:
-B'en l'bonjour Princesse ! Ravi d'vous r'voir M'ssire Kristoff ! Qu'est-c'que ce sera cette fois ?
-Bonjour Anton ! répondit Anna (sa voix était claire et d'un timbre tout à fait charmant qui donnait l'impression de couler comme de l'eau entre ses lèvres) nous revenons pour voir l'homme que Kristoff a ramené
-S'est-il réveillé ? s'enquit ce dernier. Il possédait lui une voix plus forte, adaptée à sa large carrure, bien que douce, et qui démontrait le côté débonnaire du personnage.
Anton ne répondit pas, il se contenta de tourner la tête dans ma direction, réveillant ainsi la méfiance avec laquelle il m'avait accueilli à mon réveil.
Anna et Kristoff le remercièrent, puis s'avancèrent vers moi. J'étais à ce moment-là terriblement excité, mais cette excitation me tétanisait. Qu'aurais-je à leur dire ? Et comment allais-je justifier qui j'étais, et ce que je faisait au Palais de Glace cette nuit-là ?
Je me levai avec une courbette respectueuse (et sûrement un peu ridicule) lorsque Kristoff tira galamment la chaise en face de moi pour permettre à Anna de s'asseoir.
-Enchanté Princesse Anna, articulai-je malgré l'excitation, ainsi que vous Messire Kristoff. Ce cher Anton m'a rapporté que c'est à vous que je dois la vie pour l'autre soir, et je vous en suis extrêmement reconnaissant, et à jamais votre serviteur.
Après m'être incliné devant lui, je baissai les yeux vers Anna, et je pus alors réaliser à quel point elle était jolie. Elle était fine et élancée, avec le même visage poupin et avenant que dans le film, constellé de tâches de rousseur, des yeux d'un vert émeraude éclatant, et une cascade de cheveux roux élégamment coiffés en deux tresses de chaque côté. Elle portait une robe verte qui mettait parfaitement en évidence ses yeux, et lui donnait véritablement un air royal. Aucun doute, elle était ravissante.
-Ravi également me répondit Kristoff, de manière un peu trop bourrue à mon goût
-Mais nous n'avons pas encore été présenté ! fis joyeusement Anna, à qui avons nous l'honneur Monsieur ?
-Oh, je manque à tous mes devoirs princesse, répondis-je, je m'appelle Yohan, pour vous servir !
-Vous avez d'étrangement bonnes manières, pour un voleur, fit Kristoff, d'un ton sans agressivité mais qui se voulait pourtant clair.
-Allons Kristoff, le réprimanda Anna, sois gentil veux-tu ? (je remarquai qu'ils se tutoyaient à présent, ce qui marquait sans doute une évolution de leur relation depuis la fin du film)
-Oui Anna, pardonnez-moi, dit-il en s'adressant à moi
Alors que j'allais répondre, je sentis un regard posé sur moi. Je me retournai, et fis un bond en découvrant Olaf, qui me fixai de ses grands yeux d'un air curieux.
-Pas d'inquiétude, sourit Anna, il est gentil
-Ouais je suis très gentil, et j'adore les câlins ! fit le bonhomme de neige en ouvrant les bras.
Je me contentai de lui sourire du coin des lèvres, et détournai mon regard sur Anna et Kristoff
-Et que puis-je pour faire pour vous ? demandai-je, en sachant déjà pourquoi ils étaient-là semblait-il
-Pour nous ? Rien, dit Kristoff en prenant un siège en s'asseyant, mais la Reine désirerait vous voir pour que vous lui expliquiez les raisons qui font que je vous ai trouvé à moitié mort dans la neige à proximité de son ancien Palais pendant ma tournée.
Je remarquai qu'il avait dit cela en parlant plus bas, comme s'il cherchait à ce que le moins de monde possible dans la taverne entende. Je faisais de mon mieux pour être détendu, mais je sentais les regards de Kristoff, Anna, Olaf, et de la moitié de la salle derrière eux. Tout le monde semblait vouloir savoir qui était ce jeune homme aux cheveux longs et ce que pouvaient bien lui vouloir la princesse et son petit ami.
-Bien, dis-je calmement, mais pardonnez-moi de poser la question Messire, mais pourquoi venir vous-mêmes pour m'amener à la Reine ?
-Ma soeur estime qu'une patrouille de gardes serait le meilleur moyen pour que l'homme qu'ils seraient venus chercher refuse de les suivre, et elle n'a vraiment pas besoin de problèmes en plus dans la ville elle-même, me répondit Anna, toujours souriante, et à vous voir si tranquille, vous semblez être à votre aise.
Autant dire que je comprenais Elsa. N'importe qui se montrerait plus enclin à suivre ce bout de femme royale, charmante et tranquille, plutôt qu'une bande de gardes serviles et raides comme des piques.
-En effet Princesse, car je ne comprends pas vraiment ce qui m'est reproché.
-Vous le comprendrez en venant avec nous, dit Kristoff en se levant. Si vous voulez bien, ajouta-t-il en tendant un bras vers la sortie.
Je me levai, en tentant de rester digne et de ne pas laisser paraître mon malaise, chose peu évidente dans le silence religieux dans lequel était à présent plongée la salle.
Je sortis, accompagné d'Anna, Kristoff et Olaf. A peine la porte refermée, j'entendis déjà les conversations, les rires et les cris reprendre dans la taverne. Le chemin du château se fit dans le plus grand silence, Anna et Kristoff échangeant par-ci par-là quelques mots, quant à moi, j'avais le souffle et la parole littéralement coupés par le spectacle de tous les instants qui s'offrait à moi.
Arendelle était une merveille. Les rues étaient nombreuses et pleines de vie, entre les bambins courant et criant partout, les marchands vantant à la criée la valeur de leurs produits, et les badauds en pleine conversations. Le soleil faisait briller la neige sur le toit des maisons d'une lueur éclatante, qui se réfléchissait sur la surface du lac et donnait à l'endroit une dimension paradisiaque et enchanteresse.
Je marquai également un temps d'arrêt devant le château. Je n'avais jamais vu un tel bâtiment. Il était si grand, si beau, si majestueux, que tous les plus beaux châteaux connus me semblaient alors être de vulgaires tas de pierres en comparaison. Chaque pierre qui le composait était parfaite, lisse, et les couleurs qui en ressortaient lui conféraient comme une aura de majesté et d'immensité.
Une fois entrés dans la cour, nous fûmes accueillis par un petit homme bien en chair, avec d'impressionnants favoris et un crâne superbement dégarni. Il portait un vêtement magnifiquement ouvragé, et se tenait droit, avec une dignité de magistrat.
-Sa Majesté vous attend dans la salle du Trône Princesse, dit l'homme à Anna, après s'être incliné.
-Merci Kay, vous êtes très aimable, fit Anna, en lui adressant un sourire radieux
Kristoff et le dénommé majordome Kay échangèrent un signe de tête respectueux, puis le serviteur s'en alla, une serviette blanche sous le bras.
-Mes respects Monsieur, lui dis-je lorsqu'il passa devant moi. L'homme parut surpris et méfiant, mais il me gratifia tout de même d'un sourire bonhomme avant de s'en aller.
Nous entrâmes dans le château, puis nous avançâmes le long d'un couloir qui me sembla interminable, puis Anna ouvrit une porte devant elle, et nous nous retrouvâmes dans la salle du Trône, celle-là même aperçue dans le film, où avait lieu la réception du soir du couronnement d'Elsa.
Elsa d'ailleurs, qui n'était pas là. Le trône était vide, et seuls des gardes se tenaient, droits comme des piquets dans les coins de la salle. Un homme en vêtement noir et blanc, ouvrit la bouche, sans bouger un poil de sa position, et annonça:
-La Princesse Anna d'Arendelle et Messire Kristoff, Livreur de Glace Officiel d'Arendelle !
J'entendis alors des pas, et tournai la tête en direction de la où ils venaient.
Puis Elsa apparut dans la salle.
Si je ne devais retenir qu'un seul moment de mon passage en Arendelle, ce serait à coup sûr celui-ci. Elsa était sûrement la chose la plus merveilleuse sur laquelle je pus jamais poser mes yeux. Elle était d'une telle beauté que je me pris à sourire béatement en la voyant apparaître.
Elle portait sa robe de glace, qui sublimait chaque mouvement de son corps gracile et fin. Elle semblait littéralement glisser sur le sol comme sur de la glace. Sa peau diaphane était d'une blancheur éclatante, et ses cheveux coiffés en une unique tresse du côté gauche brillaient de mille feux de par la présence de minuscules cristaux de glace pris dans sa chevelure. Et ses yeux ! Des yeux d'un bleu azur si profond qu'on aurait pu y plonger comme dans un océan, un océan interminable de sentiments secrets et tumultueux qui me secouaient jusqu'aux antipodes. Cette fois c'était sûr, si la perfection féminine existait, je l'avais devant les yeux !
Je mis immédiatement un genou à terre, si précipitamment que je manquai de me briser le genou sur le sol, et la saluai avec un respect et une admiration presque craintive:
-Votre Majesté ! C'est pour moi un honneur sans comparaison de me présenter devant vous !
Anna alla se positionner à côté d'Elsa qui alla s'asseoir sur le trône, Kristoff à ses côtés. La Reine d'Arendelle me regarda des pieds à la tête, sans que rien dans son regard n’indiquât un quelconque mépris ou supériorité. Elle semblait curieuse, mais surtout distante et inquiète.
-Comment vous appelez-vous Monsieur ?
Ce fut comme si un coup de vent violent m'avait pris en pleine poitrine. Sa voix était juste un pur plaisir à entendre. Elle était douce, cristalline, claire, sensuelle, et l'on sentait dedans une puissance insoupçonnée, mais soupçonnable...pas étonnant qu'elle fut si magique sur Libérée Délivrée !
Je me relevai, et la regardant dans les yeux en tentant de ne pas défaillir, lui répondis:
-Je me nomme Yohan votre Majesté, pour vous servir !
Je vis alors quelque chose changer dans son regard, comme si Elsa réfléchissait. Anna et Kristoff, eux, restaient silencieux, s'autorisant parfois une œillade amoureuse ou des clins d’œil complices. Olaf, quant à lui, était parti de son côté lorsque nous étions arrivés au château, et je ne savais pas où il était allé.
-On m'a rapporté les circonstances dans lesquelles Kristoff vous a retrouvé il y a deux jours, dit-elle calmement, pouvez-vous les expliquer ?
Elle m'avait dit ça sur un ton calme, mais elle me paraissait toujours méfiante, ce qui la rendait quelque peu froide et distante.
-Hélas, je crains bien que non votre Majesté, dis-je respectueusement, je ne me souviens ni de ce qu'il s'est passé, ni de ce qui m'a mené là où Messire Kristoff m'a retrouvé.
Elsa marqua un temps d'arrêt avant de me répondre.
-C'est regrettable, dit-elle, car vous êtes suspecté de vous être introduit dans un palais de glace qui se trouve dans les Montagnes pour y dérober un bien précieux. Cela étant, à en juger par votre nom et votre accent, je serais tentée de dire que vous êtes en Arendelle loin de chez vous. Me trompe-je ?
Je réalisai alors ce qui l'avait troublée. Il est vrai que mon accent Corse, cet accent insulaire si particulier qui donnait l'impression que celui qui le possédait allait vous frapper à chaque fois qu'il s'adressait à vous, ainsi que mon prénom, sans parler de mon jean, que j'avais gardé sous le costume donné par Ida pour plus de confort (et pour garder le cristal sur moi en priorité), ne me faisaient vraiment pas ressembler à un Arendellien typique.
-Et bien non, vous êtes dans le vrai votre Majesté, et pour parler sincèrement, je n'ai à vrai dire jamais vécu suffisamment en un endroit pour l'appeler "chez moi".
Ce fut alors qu'Anna intervint, avec son espièglerie habituelle:
-Eh bien vous êtes chez vous en Arendelle !
-Anna ! la reprit Elsa avant de reprendre, en ce cas, pardonnez-moi de mon insistance Monsieur Yohan, mais il se trouve que ces derniers temps, de véritables hordes de voleurs ont été vues aux alentours de ce palais, et le royaume a fort à faire pour lutter contre ce phénomène.
-Désolé de l'apprendre Votre Majesté, mais vous m'accusez-là injustement. Je ne suis qu'un humble voyageur, cherchant un endroit où enfin je pourrais vivre convenablement et sans en changer constamment, et si je me suis rapproché de ce palais, c'est que j'espérais y trouver refuge pour la nuit, sans le moindre dessein d'y trouver quoi que ce soit à voler...
-...et vous y avez trouvé un bonhomme de neige qui vous en a chassé, acheva Elsa.
Je restai interdit. Elle savait donc que Guimauve était toujours là-bas, bien vivant. Je ne devais pas être le premier "voleur" à avoir affaire à lui.
-C'est pourquoi je ne peux prendre le risque de vous laisser partir pour en colporter le bruit à travers tout le pays, continua la Reine
Que voulait-elle dire ? Allait-elle me mettre en prison pour que je ne raconte à personne ce que j'avais vécu ? Elsa descendit de son trône, et s'avanca vers moi. J'avais beaucoup de mal à la regarder dans les yeux sans faillir, mais tout Corse avait cette fierté ancestrale qui le poussait à tenir tête à n'importe qui.
-Ainsi, si vous désirez vous établir en Arendelle pour y vivre une vie "normale", libre à vous, mais vous devrez partir de zéro, et accepter ce changement.
J'aquiescai, soulagé. Après tout, j'étais coincé en Arendelle, sans l'ampli pour me ramener chez moi, alors autant en profiter pour m'y faire une place. Mais quelle place ? Je n'avais aucune expérience professionnelle, et encore moins d'autonomie pour vivre dans une époque qui n'était pas la mienne.
-Vous me voyez très honoré et touché de la chance d'une nouvelle vie que vous m'offrez Votre Majesté, dis-je fièrement à Elsa, et j'espère pouvoir très bientôt me montrer un citoyen qui saura faire honneur à Arendelle et à sa magnifique et magnanime Reine !
A ces mots, Elsa se raidit. Derrière elle, je vis Anna et Kristoff sourire, comme s'il se moquaient d'elle. Voyant le visage rieur de sa sœur, Elsa se détendit un peu, et s'asseyant sur le trône me demanda:
-Oh, et bien nous serons ravi d'apprendre la voie que vous choisirez pour y parvenir, dit-elle, en souriant, un sourire sincère cette fois.
Et là, je ne sus plus quoi dire. C'était vrai, je ne savais absolument pas quel rôle serait le mien au milieu de la vaste cité d'Arendelle. Serais-je un de ces soulards qui passerait son temps à l'Old Reinder chez Anton, à se remplir de bière ? Non, sûrement pas !
-Et bien à vrai dire, je suis...
Puis je me mis à chercher dans ma tête à toute vitesse. Qu'avais-je l'habitude de faire pour me faire ma place dans le monde ? Ce fut la nervosité qui me fit prendre un médiator dans la poche de mon jean qui me donna la réponse. Risquée, mais une réponse tout de même, ça passait ou ça cassait.
-Je suis musicien !
Elsa mit moins de temps à réagir que sa sœur, qui se dressa soudainement, l'air intéressé:
-Musicien ? Mais c'est super ! Elsa...il pourrait peut-être rejoindre l'orchestre !
Elsa, Kristoff et moi nous tournâmes vers elle en même temps. Cette fille était décidément d'un enthousiasme à toute épreuve ! L'orchestre ! Comme ça, cash ! Je n'avais aucune formation de musique, et je ne m'y connaissais pas vraiment bien en musique norvégienne du XIXème siècle !
-L'orchestre ? fit Elsa, tu es sûr Anna ? Nous ne l'avons même pas entendu !
Kristoff se pencha alors à l'oreille d'Anna et lui murmura quelque chose. La jeune femme se tourna alors vers l'homme en costume, qui n'avait toujours pas bougé, et ordonna:
-Allez chercher l'instrument de Kristoff dans son traîneau dans la cour !
Quoi ?! Ils allaient me demander de jouer devant eux, comme ça ? Devant Elsa ? Avec un instrument que je ne connaissais pas ? C'était impossible ! Qu'allais-je bien pouvoir faire ?
Puis je vis revenir l'homme avec ledit instrument dans les mains, qu'il me tendit. Comme je l'avais prévu, c'était bel et bien l'instrument dont Kristoff jouait dans le film, mais il ne m'était pas totalement inconnu: c'était une mandoline. Le seul bémol étant que je ne savais pas jouer de cet instrument. En revanche, je savais jouer du ukulele. Et lorsque l'on a bricolé un ampli permettant de voyager entre les dimensions, on n'a pas peur d'accorder une mandoline avec un accordage de ukulele !
J'accordai donc l'instrument à ma convenance, sous les yeux curieux de mon petit auditoire. Anna et Kristoff me regardaient, impatients, et Elsa, assise sur son trône, semblait dubitative quant à ce que j'allais faire.
Combattant le stress du mieux que je pouvais, je me chauffai la voix par quelques vocalises, puis, sans réfléchir, je me lançai dans une chanson
Une fois la chanson finie, je levai les yeux vers mes prestigieux auditeurs...et me raidis.
Ils étaient médusés. Dans ma précipitation, j'avais oublié que je possédais quelques siècles d'avance sur la musique de l'époque, et la chanson que je venais de jouer ne faisait pas exception. Je me pris à penser avec terreur que ce siècle n'était pas près pour une telle avancée musicale, peut-être même serais-je considéré comme un hérétique jouant de la musique infernale !
Puis Anna se mit à applaudir, bientôt imité par Kristoff et Elsa !
-C'était génial ! s'écria-t-elle ! Je n'avais jamais entendu une chose pareille !
-Je dois reconnaître que c'est efficace, Monsieur Yohan, ajouta Elsa, peu orthodoxe, mais efficace !
Puis, elle s'approcha de l'homme en costume, et annonça:
-Alors c'est entendu, Monsieur Yohan aura une place dans l'orchestre royal dès demain !
L'homme quitta la pièce, puis Elsa se tourna vers moi
-Vous prendrez vos fonctions au sein de l'orchestre royal dès demain matin, puis s'adressant à un garde: veuillez raccompagner Monsieur Yohan.
Anna courut alors vers moi, suivie par Kristoff:
-Laissez, je m'en occupe ! dit-elle au garde, venez Yohan, je vais vous raccompagner !
Surpris, je la suivit de bonne grâce, et surpris le regard attendri que posa Elsa sur sa sœur lorsque nous quittâmes la salle. Cela me fit quelque peu mal, car je comprenais à présent: elle ne m'avait pas embauché parce que ma chanson lui avait plu, mais pour faire plaisir à sa sœur.
Si l'on ajoutait cette considération à la froideur avec laquelle elle s'était adressée à moi durant notre entretien, j'étais quelque peu mitigé quant à ma première rencontre avec la plus belle des Reines !
-C'est vrai, j'adore la musique, c'est joli, puis ça adoucit les morts !, dit Anna, qui ne se tenait plus, et virevoltait devant Kristoff et moi pendant que nous marchions
-Les mœurs Anna, corrigea Kristoff, la musique adoucit les mœurs
-Oh, c'est pareil Kristoff, quand tu meurs tu es mort ! répondit-elle en riant.
Nous fûmes très bientôt aux portes du château, où Anna se tourna vers moi:
-Bon, et bien bonne nuit Yohan ! J'espère que nous nous reverrons vite demain ! J'ai hâte d'entendre votre musique, lorsque vous vous intègrerez à l'orchestre !
Puis, je remerciai encore une fois Kristoff de m'avoir sauvé la vie, il me répondit cette fois de manière plus chaleureuse que ce n'était rien, me souhaita de nous revoir bientôt, puis repartit vers le château accompagné d'Anna.
Quant à moi, je dus me poser un instant pour réaliser ce qu'il venait de se passer: malgré mon très mauvais départ en Arendelle, j'avais à présent rencontré Anna, Kristoff, Olaf et Elsa, et j'allais travailler à la Cour d'Elsa ! Au château ! Sans perdre un instant, je retournai à l'Old reinder, où je fus triomphalement accueilli par Anton, et nous fêtâmes l'événement toute la nuit, avant que je ne m'endorme, la tête pleine de rêves, le merveilleux visage d'Elsa devant mes paupières closes.
Alors voilà le troisième chapitre, un peu plus long, peut-être un des plus longs de la fic ! Comme vous l'avez remarqué, à présent la fic sera parfois entrecoupée de petits passages musicaux, où je vous mettrais le lien de la musique à écouter en fond, afin de rendre votre lecture plus amusante et peut-être plus agréable !
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Que réserve la suite d'après vous ? J'attends vos reviews !
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"Look to the stars my darling baby boys
Life is strange and vast
Filled with wonders and joys
Face each new sun with eyes clear and true
Unafraid of the Unknown
Because i'll face it all with you"
"Moi, je suis peut-être pas un as de la stratégie ou du tir à l'arc, mais je peux me vanter de savoir ce que c'est que d'aimer quelqu'un." - Perceval le Gallois (ou Provençal le Gaulois)
"Il faut savoir qu'une passerelle a deux côtés...et nos parents ont eu deux filles." - Elsa d'Arendelle
- InvitéInvité
Re: Frozen: Dans un autre monde
Dim 09 Nov 2014, 12:55
Euh...bon c'est dimanche alors je fais service minimum niveau réaction
Le ton est certes interessant, mais je trouve que ça va un chouilla viten (le comble pour un Corse )...le type est accusé de vol, la queen aurait pu le foutre au trou au pain sec et à l'eau dans les cachots d'Arendelle avec un seul sceau malodorant en guise de latrines...et au bout de 2 minutes, oui bah vivez à Arendelle...et OK venez dans l'orchestre
Bref un poil rapido à mon gout
Le ton est certes interessant, mais je trouve que ça va un chouilla viten (le comble pour un Corse )...le type est accusé de vol, la queen aurait pu le foutre au trou au pain sec et à l'eau dans les cachots d'Arendelle avec un seul sceau malodorant en guise de latrines...et au bout de 2 minutes, oui bah vivez à Arendelle...et OK venez dans l'orchestre
Bref un poil rapido à mon gout
- E&A
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Dim 09 Nov 2014, 17:00
Personnellement j'ai bien aimé. Contrairement à Frantzoze je n'aurais pas vu Elsa mettre Yohan en prison et le laisser mourir.
Quand j'ai entendu la chanson que "tu" as joué j'ai explosé de rire. Au XIX e siècle tu joues "Somewhere Over the Rainbow" C'était énorme xD
Je suis contente que Yohan est trouvé une place à Arendelle, je pense qu'il va bien s'entendre avec Anna, Kristoff et Olaf mais que pour Elsa, il lui faudra un peu plus de temps.
Hâte d'avoir la suite !
Quand j'ai entendu la chanson que "tu" as joué j'ai explosé de rire. Au XIX e siècle tu joues "Somewhere Over the Rainbow" C'était énorme xD
Je suis contente que Yohan est trouvé une place à Arendelle, je pense qu'il va bien s'entendre avec Anna, Kristoff et Olaf mais que pour Elsa, il lui faudra un peu plus de temps.
Hâte d'avoir la suite !
- InvitéInvité
Re: Frozen: Dans un autre monde
Mar 11 Nov 2014, 20:10
Moi je voulais savoir si à l'instar de Marty McFly tu t"tais à la fin de ta démo roulé par terre, joué avec les dents et enfin brulé la mandoline?!
D'ailleurs blague à part...ça aurait été comique de reprendre J.Be Good devant Elsa et Anna...pour faire le parallèle avec Marty
Une question cependant se pose toujours...comment vas tu trouver les 2,21Gigowatts pour rentrer chez toi?!
D'ailleurs blague à part...ça aurait été comique de reprendre J.Be Good devant Elsa et Anna...pour faire le parallèle avec Marty
Une question cependant se pose toujours...comment vas tu trouver les 2,21Gigowatts pour rentrer chez toi?!
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Re: Frozen: Dans un autre monde
Mar 11 Nov 2014, 20:41
C'est marrant que tu m'en parles Frantz', car j'ai déjà une liste de chansons pour les passages musicaux de la fic, hélas, Johnny B Goode n'en fait pas partie, pour la simple et bonne raison que j'ai déjà placé assez de clins d'oeil et d'hommages à Retour vers le Futur dans le début de l'histoire et j'ai peur de devenir lourd à force de les multiplier.
Donc non, je ne me suis pas roulé par terre en jouant "Over the Rainbow", et je n'ai pas fait de dégâts à la mandoline. Quant aux 2,21 Gigowatts, et à la façon de rentrer chez moi, on verra ça par la suite.
Le prochain chapitre devrait d'ailleurs arriver assez vite dans les jours à venir...
Donc non, je ne me suis pas roulé par terre en jouant "Over the Rainbow", et je n'ai pas fait de dégâts à la mandoline. Quant aux 2,21 Gigowatts, et à la façon de rentrer chez moi, on verra ça par la suite.
Le prochain chapitre devrait d'ailleurs arriver assez vite dans les jours à venir...
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Unafraid of the Unknown
Because i'll face it all with you"
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"Il faut savoir qu'une passerelle a deux côtés...et nos parents ont eu deux filles." - Elsa d'Arendelle
- InvitéInvité
Re: Frozen: Dans un autre monde
Mar 11 Nov 2014, 22:20
Coucou
Je viens de lire ta fanfic -du moins ce que tu as fais jusqu'ici ^^- et je dois dire que j'aime bien. Enfaite, je dirais plutôt que j'ai accroché à partir du chapitre 2, du fait que le narrateur commence vraiment à entrer en contact avec des persos.
Après ce qui me dérange le plus, c'est ce côté "vrai personne" entrant dans un "monde créé de toute pièces". Et pourtant j'aime bien l'idée, ce qui me gêne c'est quand j'imagine les scènes. J'arrive pas à me résoudre qu'une personne réelle puisse être dans le même lieu et côtoyer des personnages qui sont enfaite des dessins. (Oulala je sent que ça va être dur de me faire comprendre XD) Après c'est mon imagination qui a du mal parce que ça veut dire qu'il faut que mon cerveau traduise tout les perso et mode réel ou alors l'inverse, qu'il traduise le narrateur en dessin, fin je sais pas si tu vois..
Bref sinon j'ai trouvé ça super mignon l'entrevue avec Elsa Anna et Kristoff ^^ Et j'avoue que quand j'ai mit la vidéo en marche pour lire en même temps la suite j'avais une drôle d'impression, c'était vraiment étrange, mais j'aime bien.
C'est la première fois que je lis une fanfiction écrite de cette manière avec comme héros quelqu'un de vrai et j'aime bien l'idée ça change, mais je pense que le plus dur du coup dans ce genre de fic ça doit être de ne pas trop faire tout tourner autour de soi, mais pour l'instant ça va.
Ah et j'aime bien aussi le fait qu'on rencontre les personnages d'une toute autre manière qu'on peut être habitué à voir.
...
Ah si encore une chose ! Je cite :
Je viens de lire ta fanfic -du moins ce que tu as fais jusqu'ici ^^- et je dois dire que j'aime bien. Enfaite, je dirais plutôt que j'ai accroché à partir du chapitre 2, du fait que le narrateur commence vraiment à entrer en contact avec des persos.
Après ce qui me dérange le plus, c'est ce côté "vrai personne" entrant dans un "monde créé de toute pièces". Et pourtant j'aime bien l'idée, ce qui me gêne c'est quand j'imagine les scènes. J'arrive pas à me résoudre qu'une personne réelle puisse être dans le même lieu et côtoyer des personnages qui sont enfaite des dessins. (Oulala je sent que ça va être dur de me faire comprendre XD) Après c'est mon imagination qui a du mal parce que ça veut dire qu'il faut que mon cerveau traduise tout les perso et mode réel ou alors l'inverse, qu'il traduise le narrateur en dessin, fin je sais pas si tu vois..
Bref sinon j'ai trouvé ça super mignon l'entrevue avec Elsa Anna et Kristoff ^^ Et j'avoue que quand j'ai mit la vidéo en marche pour lire en même temps la suite j'avais une drôle d'impression, c'était vraiment étrange, mais j'aime bien.
C'est la première fois que je lis une fanfiction écrite de cette manière avec comme héros quelqu'un de vrai et j'aime bien l'idée ça change, mais je pense que le plus dur du coup dans ce genre de fic ça doit être de ne pas trop faire tout tourner autour de soi, mais pour l'instant ça va.
Ah et j'aime bien aussi le fait qu'on rencontre les personnages d'une toute autre manière qu'on peut être habitué à voir.
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Ah si encore une chose ! Je cite :
Tu dois être un sacré flatteur ou je sais pas mais tu t'en sors très bien en mode "description de la plus belle créature du monde" j'ai trouvé ça super mignon ^^Si je ne devais retenir qu'un seul moment de mon passage en Arendelle, ce serait à coup sûr celui-ci. Elsa était sûrement la chose la plus merveilleuse sur laquelle je pus jamais poser mes yeux. Elle était d'une telle beauté que je me pris à sourire béatement en la voyant apparaître.
Elle portait sa robe de glace, qui sublimait chaque mouvement de son corps gracile et fin. Elle semblait littéralement glisser sur le sol comme sur de la glace. Sa peau diaphane était d'une blancheur éclatante, et ses cheveux coiffés en une unique tresse du côté gauche brillaient de mille feux de par la présence de minuscules cristaux de glace pris dans sa chevelure. Et ses yeux ! Des yeux d'un bleu azur si profond qu'on aurait pu y plonger comme dans un océan, un océan interminable de sentiments secrets et tumultueux qui me secouaient jusqu'aux antipodes. Cette fois c'était sûr, si la perfection féminine existait, je l'avais devant les yeux !
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