[Fan fiction] La Reine des Neiges - Le passé des glaces (Terminé)

SURPRISE ! J'ai enfin fini le septième et dernier chapitre de ma fanfic, là où toutes les explications seront enfin dévoilées. Il ne me reste plus qu'à vous dire " Bonne lecture à tous "

Comme je l'ai dit avant, ma fanfic est un crossover avec La Reine des Neiges et Castlevania. Ainsi, il y aura des allusions à certains événements se déroulant dans cette série de jeux. Donc, si vous ne comprenez pas, ne vous inquiétez pas ce n'est pas grave.


Agdar se releva. Il venait d'atterrir dans la forêt. Il faisait déjà nuit noire, la lune brillait dans le ciel et des ombres d'arbres et de buissons enneigés se dessinèrent sur le sol et les troncs d'arbres. En enlevant la neige qui collait à ses vêtements, il regarda autour de lui et vit Arendelle au loin. Pensant qu'il s'agissait encore d'un tour d'illusion de Lucius, il s'y précipita quand même. Mais il s'aperçut également qu'il se trouvait au sommet de la colline surplombant le royaume. L'idée d'y retourner lui traversa l'esprit, mais il fallait retrouver Lucius, car Idun ne pouvait être qu'avec lui. Il regarda autour de lui et aperçut bientôt un cadavre au loin, vers sa gauche, enfoncé dans la neige. Il s'y dirigea et vit qu'il s'agissait de...

-- Idun ! Mon Dieu, chérie, répond-moi !

Inquiet, il tâta son pouls et plaqua son oreille contre sa poitrine et soupira de soulagement en découvrant qu'elle respirait toujours. Il tenta de la réveiller en lui faisant du bouche-à-bouche, mais elle ne se réveilla pas. C'est alors qu'il reçut un coup de poing derrière la nuque. Malgré le choc, il se releva et vit que c'était Lucius.

-- Vous !!! Vous allez payer pour tout ce que vous avez fait.

Mais Lucius claqua de nouveau le bord de sa main contre la nuque d'Agdar, le renvoyant par terre. Puis il se dirigea vers le corps d'Idun.

-- Vous êtes impétueux, votre Altesse. Tout ce que j'ai fait ne se serait jamais produit si vous vous seriez tenu d'appliquer les règles du jeu.

Agdar se releva et, tenant son épée se dirigea furtivement vers Lucius, mais celui-ci se retourna et le fixa de ses yeux. Ceux-ci se mirent à virer au rouge et soudain, Agdar sentit une force invisible le forçant à s'agenouiller.

-- Argh... qu'est-ce...

-- Quelle beau royaume vous possédez. Et dire qu'il perdra son roi et sa reine dans
peu de temps. Rien que d'y penser, j'ai presque envie de pleurer.

Il émit un petit rire sarcastique.

-- Vous n'êtes qu'un lâche, votre Altesse. Vous avez laisser vos amis périr face à ma créature et vous vous êtes enfui juste pour me retrouver et me tuer pour mettre fin à cette histoire. Un lâche, comme je l'ai dis.

Agdar, toujours au sol, protesta.

-- Si j'aurais été un lâche... hhhh... je n'aurait pas fait tous ce... chemin pour... pour rien. Je vous aurais livré... hhhh... ma femme...

Lucius considéra Agdar en le maintenant toujours au sol.

-- Vous et les... vôtres ne sont pas... les bienvenue en ce... monde... hhhh...

-- C'est parce que vous, les humains vous vous méfiez de notre apparence et de nos pouvoirs. Il y a longtemps, les miens n'ont jamais pu trouver une place spécial au sein de votre société : les humains ne sont remplis que d'égoïsme, de haine et de méfiance envers tous ce que vous considérez comme étant différents de vous, comme étant des monstres.

-- Pas moi... voyez mon ami troll... je lui fait confiance... moi je ne fais jamais confiance... hhhh... aux créatures comme vous... sauf ceux qui garde leur bon sens et leur... conscience de bien faire pour l'humanité... hhhh...

-- Ces créatures ne sont que de faibles créatures : on ne leur a pas enseigné les dangers que l'homme a inculqué aux leurs. Ils changent de camp parce qu'ils pensent que l'homme peut encore faire un effort de reconnaissance envers les leurs, alors que ce n'est plus le cas depuis bien longtemps.

Agdar n'en pouvait plus, mais il tenta tant bien que mal de tenir bon, de ne pas plier l'échine face à Lucius. Ses mains commençaient à geler, à force d'être en contact avec la neigee.

-- Qu... qu'attendiez vous de moi... hhhhh ?

-- Ah, vous commencez à vous posez des questions sur le pourquoi, hein ? Laissez-moi vous expliquer : voyez-vous, il existe en ce monde des gens qui œuvrent au nom de Dieu pour anéantir les vampires et ramener la paix. Et si je vous dit que ces gens répondent au nom de " Belmont "...

En entendant ce nom, Agdar ouvrit grand les yeux : la famille Belmont, voilà le nom qui lui manquait à la bouche. Il comprit alors d'où voulait en venir Lucius.

-- Votre maître... Dracula... le ressusciter... ?

-- Content de voir que vous comprenez. Mon maître attend avec impatience le jour où il retrouvera tous ces pouvoirs et où il pourra envahir le monde sans que personne ne soit là pour l'arrêter.

-- C'EST FAUX !!! ... la maison Belmont existe... pour l'arrêter...

-- Certes... mais savez-vous que les Belmonts n'ont plus donné signe de vie depuis bientôt 35 ans ? Et qu'il se pourrait qu'ils ne réapparaissent plus à tout jamais ? Une aubaine pour que mon maître revienne à la vie sans que le Tueur de Vampire ne vienne le renvoyer dans sa tombe.

-- Mais même sans les Belmonts... le reste de l'humanité... peut s'en charger tout seul... hhhh... La preuve, l'an dernier... j'ai eu vent de l'histoire de... Nathan Graves et de son maître... qui ont réussi à bannir... hhhh... Dracula...

-- Ces gens ont réussi à l'arrêter sur un simple coup de chance, rien de plus.

-- Ce n'est pas... par la chance qu'ils... ont réussi... hhhh... c'était leur devoir... hhhh...  de s'en occuper en attendant... le retour des Belmonts... hhhh...

Lucius commençait à perdre patience : il lâcha l'emprise qu'il exerçait sur Agdar. Ce dernier finit par tomber de fatigue. Il n'en pouvait plus d'avoir tant lutté pendant un long moment pour essayer de tenir.

-- De toute façon, avec ou sans les Belmonts, reprit Lucius, ma patience a été épuisé. Cela fait des siècles que mon maître essaye d'assurer sa domination sur le monde. Il est maintenant grand temps de mettre un point final à toute cette histoire.

Il s'approcha du corps d'Idun, se pencha et la releva. Agdar, qui s'était relevé, vit tout.

-- NON !!! NE LA TOUCHEZ PAS !!!

Mais en fonçant sur Lucius, celui-ci lui glaça les jambes.

-- Il ne sera donc jamais possible de vous faire comprendre que tout est perdu pour vous, seigneur Agdar.

Et il sortit de son armure un petit flacon contenant un liquide jaunâtre. Agdar n'en croyait pas, c'était...

-- De... de l'émétine ?

-- Ce qui a si bien marché sur votre soldat mort de froid marchera aussi sur votre femme.

Lucius commença à porter le flacon aux lèvres d'Idun, mais Agdar le coupa dans son geste.

-- Attendez !!! Pou... pourquoi ? Je croyais que vous recherchiez ma femme parce qu'elle est celle dont la beauté serait supérieure à celle de Vénus. Pourquoi lui faire avaler ceci ?

-- Ah décidément, je me demandais bien quand est-ce que je pourrais tout vous expliquer.

Il rangea l'émétine dans son armure et dessina, avec son pouvoir de glace, un cercle dans les aires. Bientôt, une image apparut à l'intérieur du cercle, laissant voir... la fille qu'Agdar avait vu dans le palais de glace que lui seul pouvait voir, c'est-à-dire...

--  Mais... Idun ? ... Qu'est-ce que tout cela signifie ?

-- Allons, votre Altesse, un peu de bon sens. Qu'est-ce qui compte plus pour quelqu'un ayant une femme que d'avoir...un enfant ?

Cette fois, Agdar venait de comprendre : c'était sa future fille qu'il avait vu dans le palais de glace imaginaire. C'était elle, et non Idun, qui représentait celle à la beauté supérieure à celle de Vénus. C'était Lucius qui avait crée cette illusion pour mieux lui faire comprendre cette histoire. Et l'émétine... c'était pour faire sortir sa fille du ventre d'Idun. Et il se rappela également de la lettre de Lucius : « Sachez que je peux voir au-delà du temps et des étoiles, et j'ai vu ce que j'ai vu »

-- Je comprend tout maintenant, gronda Agdar entre ses dents. Si ma fille est celle que vous chercher, c'est parce que vous voulez vous servir de son sang pour ressusciter Dracula.

-- Félicitation, votre Altesse. Vous avez enfin compris le dénouement de cette histoire. Et pour vous récompenser...

Lucius fit enlever la glace retenant les jambes d'Agdar, reposa Idun à terre et fit apparaître un pic de glace dans sa main... qui prit aussitôt la forme d'une épée.

-- ... je vais vous offrir une dernière chance de sauver votre femme et votre royaume.

Ayant presque dépensé ses énergies lors des affrontements contre les vampires, Agdar se disait tout de même qu'il ne fallait pas baisser les bras maintenant. C'était l'occasion ou jamais d'en découdre avec Lucius une bonne fois pour toute. Alors, il ramassa rapidement son épée et planta ses yeux dans ceux de Lucius.

-- Très bien, j'accepte le défi. Et si je gagne, vous serez obligé de partir d'ici pour toujours et de ne plus jamais revenir.

Lucius acquiesça la proposition avec malice.

-- D'accord, votre Altesse. On va jouer selon vos règles... MAIS cela n'empêche pas d'imposer les miennes aussi, car si c'est moi qui gagne... votre sang sera à moi !

A peine finit-il sa phrase qu'il se jeta sur Agdar avec férocité.  Celui-ci eut le temps de parer avec son épée, mais le choc l'étourdit. Lucius en profita pour porter un coup d'estoc, mais Agdar l'esquiva de justesse et fit tournoyer sa lame pour atteindre Lucius. Celui-ci baissa rapidement la tête, leva sa lame et l'abattit sur celle d'Agdar, qui retint le coup. A partir de ce moment, un long moment d'attaques et de parades s'ensuivit entre Agdar et Lucius. Des gerbes de neige étaient soulevé, ici et là. Puis, ils finirent par bloquer leurs lames. Leurs visages étaient proches l'un de l'autre.

-- Vous êtes adroits, votre Altesse. Je dois avouer que je n'ai jamais rencontrés d'adversaires aussi doués et acharnés que vous.

-- Merci de ce compliment... mais je n'en n'ai nul besoin venant de quelqu'un comme vous.

Agdar retira alors la lame, donna un coup de pied dans l'armure de Lucius et, dans son élan, brisa la lame de glace de Lucius. Sur le coup, celui-ci recula et constatant l'état de sa lame, prit de colère, il serra les poings et ceux-ci furent recouverts d'un épais manteaux de glace. Entretemps, il sauta en l'air et atterrit en frappant le sol de son poing, faisant trembler la terre, dispersant la neige et jaillir des blocs de glaces autour de lui.

-- Maintenant sera une autre paire de manche.

Il frappa le sol de nouveau en direction d'Agdar et une lignée de pic de glace se dirigea droit sur lui. Il esquiva en arrière, mais son geste fut maladroit, car il tomba sur le dos. Il essaya de se relever, mais Lucius fonça sur lui, le poing droit levé et l'abattit sur Agdar. Mais rapidement, ce dernier leva sa lame et bloqua l'attaque. Mais Lucius l'empoigna de son autre main par le col et le jeta au loin. Il concentra ensuite toute son énergie en serrant les bras en croix contre sa poitrine. Des ailes de glaces se dessinèrent bientôt dans le dos de Lucius et l'enveloppèrent. Agdar contempla la scène en se relevant et se dirigea vers Lucius, la lame pointée sur lui. Mais au moment de porter le coup final, Lucius s'ouvrit en même temps que les ailes, laissant échapper une puissante explosion de glace en forme de demi-sphère. Agdar fut projeté au loin, en lâchant involontairement son épée des mains. Il retomba à terre, sur le dos et tenta de se relever encore une fois, mais c'était inutile : il n'avait plus la force nécessaire de se relever. Sentant la fatigue s'emparer de lui, il vit la silhouette de Lucius s'approcher de lui. Celui-ci lança sèchement à Agdar.

-- Vous vous êtes bien battu, mais pas assez contre mes pouvoirs. A partir de cet instant, j'ai enfin compris pourquoi les humains sont si faibles :  en éradiquant les vampires, ils pensent donc que nous sommes devenues impuissants face à eux, et finissent par baisser leurs gardes imprudemment.

-- hhhh...

-- Vous avez perdu votre temps en vous attaquant à moi. C'est dommage, pour le peu qu'il vous reste, vous ne trouvez pas ?

Agdar avait du mal à parler : la douleur au dos l'envahissait définitivement et le moindre mouvement qu'il essayait tant bien que mal d'effectuer pesait presque pour lui.

-- Mais assez parlé : ce petit jeu a assez durée, et vous n'avez fait que retarder le réveil de mon maître. A compter de cet instant... le royaume d'Arendelle n'existe plus.

Il créa une nouvelle épée de glace et la leva lentement en l'air. Lorsque celle-ci fut au plus au point, Lucius s'arrêta et fit fondre la lame sur Agdar.

-- AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH !!!

Mais au moment où il allait achever définitivement Agdar, Lucius poussa un énorme cri d'agonie. En lâchant son épée, il aperçut une lame ayant traversé son tronc. Celle-ci se retira rapidement, laissant son sang couler à flot. Dans son dernier geste, il se retourna et vit...

-- T... toi...

-- Je t'avais prévenu : rien ni personne ne peut m'échapper pour l'éternité, surtout toi... Lucius Vloackim.

Dahet transperça ensuite la poitrine de Lucius par la seule force de sa main, et lui arracha le cœur. Sous l'effet de l'action, Lucius essaya de lancer un pic de glace sur Dahet, mais il s'effondra à terre dans son dernier soupir. Une mare de sang se forma bientôt autour du corps de Lucius et se mélangea à la neige. Celui-ci baignait désormais dans son propre sang.

Agdar réussit à se relever, malgré sa douleur persistante.

-- Dahet...

-- Ce n'est rien, votre Altesse. Nul besoin de me remercier, c'est vous qui avait accompli la plus grande partie du travail.

Il contempla ensuite le cœur de Lucius, encore rouge de son sang.

-- Un cœur de vampire, dont le froid l'a rongée jusqu'au sang. Il a réussi à canaliser ce froid qui le mordait de part et d'autre de son corps pour faire de son cœur sa source de pouvoir. Et sans ce pouvoir, il n'est plus rien d'autre que de la poussière.

A peine prononça-t-il ses paroles que le cœur se congela.

-- Un cœur désormais prisonnier du froid, termina Dahet en le rangeant dans sa robe.

Agdar était intrigué par ce qu'il voyait, mais qu'importe se disait-il, cette histoire était maintenant terminé.

-- Je ne vous remercierai jamais assez de m'avoir sauvé, moi et ma femme. Merci encore. Vous avez toute ma gratitude.

Ensuite, il se précipita vers Idun, encore " endormi ", mais Dahet lui coupa la route.

-- Ts ts ts ts ts... pas si vite, votre Altesse.

-- Dahet ? Mais... que faites vous ?

-- Avant que nous nous quittions, j'aimerais vous dire quelques mots au sujet de Lucius.

-- Et... et bien quoi ?

-- Vous a-t-il fait part de ses véritables intentions au sujet de votre femme ?

-- Oui. En réalité, il s'en prenait à elle parce qu'elle porte celle dont la beauté serait supérieure à celle de Vénus. En fait, c'était ma future fille qu'il cherchait. Mais aussi parce que son sang permettrait de faire ressusciter son maître... Dracula.

-- Hé bien, sachez que moi aussi je savais tout cela. Même bien avant que je ne fasse votre connaissance.

En entendant ces mots, Agdar faillit s'étrangler.

-- Comment ? Vous saviez tout, vous aussi ? Mais pourquoi...

-- Ne précipitons pas les choses, je vous prie. Je vais tout vous expliquer.

Dahet commença à se racler la gorge et entama ses aveux.

-- Voyez-vous, ce n'est pas l'Eglise qui m'a envoyé débusquer Lucius, c'est moi-même.

-- Vous-même ? Que voulez vous dire ?

-- Lucius et moi avions collaboré il y a plusieurs mois de cela pour essayer de ressusciter Dracula. Cependant, Lucius exigeait recevoir plus de considération de la part de notre maître une fois qu'il serait ressuscité, chose que je n'ai pas particulièrement apprécier.

-- Vous êtes donc un serviteur de Dracula ? Alors pourquoi vous êtes vous joint à moi ? Est-ce cela que Lucius voulait vous dire par " se repentir de votre maître " ?

-- Bien sûr que non. Jusqu'à la fin des temps, je resterai fidèle à mon maître. Mais où en étais-je ? Ah, voilà... Donc, je disais que je n'ai pas apprécié que Lucius cherchait à me voler la vedette, je l'ai donc alors lâché pour tenter moi-même d'accomplir ma tâche. Mais lorsque j'ai appris qu'il tuait des gens pour pouvoir ressusciter Dracula, tout cela n'était qu'inutile. S'il voulait vraiment le ressusciter, il faudrait une quantité astronomique d'âmes pour cela. Une bonne guerre aurait donc largement suffi.

-- Et vous le traquiez d'une part parce que vous refusiez qu'il soit le favori de Dracula, et d'autre part parce que vous trouviez cela inutile de tuer d'innocentes personnes pour ça ?

-- Un peu, oui. Mais la raison officielle est qu'il a eu l'imprudence de me révéler qui était celle dont la beauté serait supérieure à celle de Vénus, et dont son sang serait efficace pour ressusciter Dracula. C'est en grande partie pour ça que je le traquais : pour que j'ai le champ libre de m'emparer de qui-vous-savez et de mettre un terme à ses stupidités.

Agdar était stupéfait : pendant tout ce temps, il avait eu une entière confiance en Dahet, et voilà qu'il était " aidé " par un serviteur du maître des vampires.

-- Mais si tout s'explique... qui êtes vous ?

-- Sachez encore deux choses, votre Altesse. Premièrement je ne dénigre absolument pas ce dont vous êtes capable. Au contraire, quand je vous ai vu comment vous vous débrouillait en combat, je peux vous dire en toute honnêteté que vous êtes digne de faire partie de la famille Belmont. Mais là où c'est bien dommage, c'est qu'elle n'est plus là pour vous sauver. Car sachez aussi, deuxièmement, ...

En terminant sa phrase, il redressa sa main droite et fit jaillir sa lame de sabre. Mais elle sortit longuement encore, et fit apparaître... une faux. Dahet s'en saisit et la fit tournoyer autour de lui. Agdar n'en revenait pas.

-- Cette arme... je la connais...  vous êtes le Faucheur d'Âmes... Death !!! Le plus fidèle larbin de Dracula.

-- ... que certains noms peuvent avoir un sens caché.

A mesure qu'il parlait, sa voix se fit caverneuse graduellement et sa taille augmenta un peu.

-- Le sang de votre fille redonnera la puissance perdue à mon maître, et le monde entier renaîtra à son image. Et je serais là, à ses côtés, contemplant le monde prendre feu et envahi par mes serviteurs. Votre femme n'aura été que l'instrument principal pour mettre au monde celle que mon maître désire pour retrouver ses pouvoirs. Et quant à vous... votre vie touche à sa fin.

Une épaisse fumée noire enveloppa Death, faisant fondre sa peau et laissant bientôt voir son crâne gris foncé et ses mains squelettiques. Agdar ramassa prudemment son épée, mais Death, maintenant toujours sa faux, leva les bras au ciel et une multitude de mini-faux apparurent. Il pointa ensuite Agdar du doigt et toutes les mini-faux se ruèrent sur lui, mais il parvint à en parer certaines et à éviter les autres. Death planta sa faux à terre et fit un signe de croix avec ses bras. Deux boules de lumières apparurent dans ses mains, il les lança en direction d'Agdar. Mais une fois de plus, Agdar en esquiva une et, en frappant de son épée, renvoya l'autre sur Death, qui fut électrocuté. Celui-ci, furieux, invoqua d'autres mini-faux qu'il jeta sur Agdar et fit apparaître cinq crânes géants et grimaçants. Ils les fit tournoyer sur eux-mêmes et les lança sur Agdar... qui, comme d'habitude esquiva les faux et les crânes, à l'exception d'un seul qui le paralysa dans une sorte fil gluant. Death fit alors tournoyer sa faux et la lança vers Agdar. Celui-ci essaya de se débattre tant bien que mal, mais il réussit bientôt à découper le fil avec son épée et se libéra au moment où la faux arrivait sur lui. Il eut le temps de se baisser rapidement, mais en se relevant, la faux revint vers lui et il reçut un violent coup au torse. A genoux, il se replia sur lui-même et palpa sa blessure. Il n'avait heureusement pas été touché au cœur, mais il avait une grosse cicatrice sur la poitrine et son sang coulait. Ses forces l'abandonnèrent, il lâcha son épée. Il ne pouvait plus se défendre.

-- C'est fini Agdar !!!

Death, qui avait rattrapé sa faux, leva son arme en direction d'Agdar et la fit abattre.

-- NOOOOOOOONNNNNN !!!

-- !?

Mais au dernier moment, une ombre, prtant une torche à la main s'interposa et fut sauvagement abattu. Celle-ci s'effondra en lâchant la torche et Agdar s'aperçut qu'il s'agissait de...

-- ELRIK ! NON !

-- Votre ami a osé gaspillé sa vie pour la vôtre. Quel dommage, vous avez perdu le seul soutien qui vous protégeais. Et vous allez le rejoindre bientôt... très bientôt.
Fou de colère et de chagrin, Agdar se releva et, ramassant la torche - par chance, la neige ne l'avait pas éteinte -  la jeta avec rage sur Death, qui l'étourdit. Elle lui atterrit en plein visage et le feu commençait à se répandre sur sa robe.

-- Non, gronda Agdar. Partez rejoindre votre royaume des ténèbres. Vous n'avez plus rien à faire ici. PARTEZ !!!

Hurlant de douleur, Death tenta d'éteindre le feu, mais il continuait à gagner du terrain. Il s'envola alors dans les aires, pensant que sa vitesse allait l'éteindre, mais en vain, il commençait à perdre de l'altitude et finit bientôt par s'effondrer dans la mer. A l'endroit où il était tombé, un cercle noir et violet se forma dans les aires et ses morceaux calcinés furent aspirés à l'intérieur, jusqu'à que le portail se referma subitement.

Agdar, contemplant le spectacle, s'effondra à terre et rampa vers Elrik, qui était toujours en vie.

-- Elrik ! Non ! Pourquoi... ?

-- Par... pardonne-moi, Agdar. Je ne pouvais pas... savoir que... hhhh... ta femme... allait être...

Les larmes aux yeux, Agdar l'interrompit.

-- Non, ne te juges pas. Je sais que tu as voulu bien faire en m'accompagnant... ce n'est pas de ta faute si Lucius avait capturé ma femme aussi facilement.

-- Je sais... hhhh... mais rappelle... toi : je ne voulais pas... laisser la rage t'emporter... hhhh... je voulais juste... protéger ta femme en... hhhh... t'accompagnant... Et ton enfant...

-- Je sais, répondit Agdar en sanglotant. Mais maintenant, tu laisses ton royaume privée de souverain. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire à ta famille ? Ils doivent t'attendre pendant tout ce temps.

-- Dit à... ma femme... hhhh... qu'elle doit être... fier de moi : moi, Elrik... des Iles du Sud... a osé affronté... la mort en face... hhhh... Dit aussi à... mon fils aînée... Karl... hhhh... qu'il devra être... aussi fier de moi... hhhh... quand il sera...

-- Ne t'inquiètes pas, tout ce que tu voudras je le ferai.

-- Merci... Agdar... hhhh... prend bien soin... de ta femme... et de ton enfant... hhhh...

En caressant le pendentif d'Idun qu'Agdar portait à son cou, Elrik rendit son dernier soupir. Sa tête tomba sur le côté. Le chagrin d'Agdar fut immense : pour la première fois de sa vie, il venait de perdre un soutien qu'il considérait comme étant très fort. Mais maintenant qu'Elrik n'était plus, il devait se débrouiller tout seul. Il serra la tête de son éternel ami contre son torse, tandis que de grosses larmes coulaient sur ses joues. Le vent commençait à souffler, ses larmes se refroidirent, son visage se crispait au contact du froid. Entretemps, il entendit Grand Pabbie, Markus, Gerda et ses soldats accourir.

-- Majesté ! Dieu soit loué, vous êtes viv...

Mais ils constatèrent bientôt la scène qui se déroulait sous leur yeux. Par respect, ils se turent et collaient leur poings contre leur poitrine. Un long silence s'installa, jusqu'à ce que Grand Pabbie se dirigea en silence vers Agdar et posa sa main contre le bras de celui-ci

-- Je partage votre chagrin, votre Altesse. Mais ne vous méprenez pas : la mort d'Elrik n'aura pas été vaine. Grâce à lui, vous avez dû maintenant apprendre à contrôler votre colère.

-- Peut-être, bafouilla Agdar. Mais tant que je n'aurais pas quelqu'un comme lui à mes côtés, je ne pourrais m'en remettre qu'à moi-même pour maintenir la paix... même si vous, je vous considèrerais comme un nouvel ami, loyal et sincère.

Grand Pabbie émit un léger sourire, mais ne put non plus s'empêcher de retenir ses larmes.

-- Au fait, vous avez réussi à tuer la créature ?

-- Oui. Et je vois que Lucius a été vaincu. Mais où est passé Dahet ?

-- Non, ce n'était pas celui que nous croyons. Ce n'était t'autre que le serviteur du seigneur Dracula... Death.

-- Comment ?

-- Lui et Lucius travaillaient ensemble pour ressusciter Dracula. Mais ils ont fini par devenir rivaux pour des raisons de reconnaissance envers leur maître. Et c'est là qu'ils intervenaient : ils voulait aussi s'emparer de ma fille, car son sang aurait permis au seigneur des vampires de recouvrer toute sa puissance. Et ainsi, celui-qui l'aurait ressuscité aurait eu la reconnaissance de Dracula.

-- Un instant, vous avez bien dit " votre fille " ?

-- Oui : ma femme n'était pas celle qu'ils recherchaient, mais ma fille... ma future fille. C'était elle dont sa beauté serai supérieure à celle de Vénus. Et c'était elle que j'ai vu dans le palais de glace que moi seul pouvais voir.

Grand Pabbie fit les gros yeux.

-- Je vois. Nous avons donc été trompé pendant tout ce temps. Mais qu'importe, où est-il passé, ce traître ?

-- Parti. J'ai réussi à le faire fuir.

-- Au moins, il n'a pas emporté votre femme.

Soudain, Agdar se rappela d'Idun. Il l'avait complètement oublié lors de l'affrontement entre lui, Lucius et Death. Il se précipita vers elle et lui souleva la tête. Par miracle, il sentit encore son souffle et sentit également sa fille bouger dans le ventre d'Idun.

-- Chérie... réveille-toi... je t'en pris.

Au bout d'un moment, Idun finit par ouvrir les yeux, au grand bonheur d'Agdar. Elle réussit à parler, mais faiblement.

-- Agdar... c'est toi ?

-- Tout est fini, répondit Agdar, ému. Lucius est mort. Tout est fini. Nous allons pouvoir continuer à vivre.

-- Et Elrik ? Et Dahet ? Ils vont bien ?

Agdar restait silencieux. Il ressentait encore son chagrin d'avoir perdu son ami de toujours.

-- Elrik... il est mort. Il a essayé de me protéger de Dahet.

-- Mort ? Te protéger de Dahet ?

Mais avant qu'Agdar ne put entamer l'explication...

-- AAAAAAAAAAHHHHHHH !

-- Idun ! Mon Dieu, qu'est-ce qui ce passe ?

-- Le bébé... je l'ai senti...

Agdar comprit que Idun subissait des contractions : sa fille allait naître.

-- Aidez moi à la transporter. Vite.

Rapidement, Gerda et deux soldats arrivèrent afin d'aider Agdar à transporter Idun. La chance était tout de même avec eux, car Arendelle n'était qu'à quelques mètres d'ici.

Ils arrivèrent rapidement aux portes du palais. Idun avait de plus en plus mal. Kai, quelques gardes et servantes accoururent en entendant Idun hurler de douleur.

-- Votre Altesse... vous êtes revenu. Mais comment... ?

-- Les explications plus tard. Aidez moi à conduire la reine dans notre chambre.

Sans dire un mot, Kai se dépêcha d'ouvrir la porte de la chambre royale. Agdar et Gerda se dépêchèrent d'installer Idun sur son lit.

-- Respirez, ma reine. Respirez, tout va bien se passer.

-- Vite, qu'on aille chercher les serviettes.

-- Oui, seigneur.

Tandis qu'une servante courait les cherchait, Grand Pabbie se posta auprès d'Idun, lui passa sa main sur le front et ferma les yeux, ce qui effraya Kai qui n'avait pas du tout remarqué sa présence.

-- Mais... qui êtes vous ? Et qu'est-ce que vous faites ?

-- Du calme, rassura Agdar. C'est le roi des trolls, il s'est joint à nous. Il essaye d'apaiser les douleurs en attendant les serviettes.

Bientôt, Idun avait de moins en moins mal, mais elle sentait toujours le bébé qui cognait dans son ventre. Elle suait à grosses gouttes. Elle se saisit de la main d'Agdar et la serra tellement fort que les os craquaient. Elle sanglotait.

-- Chéri... je veux pas mourir... je veux pas mourir...

Agdar se pencha vers elle et tenta de la consoler en lui passant la main sur la joue.

-- Chhhht... calme toi... tout va bien se passer...

A ce moment là, la servante fit irruption dans la pièce. Elle avait les serviettes à la main. Kai se pressa de les installer et de retirer la robe d'Idun... en essayant les yeux fermés.

Idun commença à pousser fort. Elle avait bien du mal car la douleur s'intensifiait à mesure qu'elle essayer de pousser. Elle suait encore plus et commençait à perdre son souffle. Agdar tenait toujours sa main. Gerda essayait de la rassurer. Kai se rongeait les ongles. Enfin, ils entendirent un gémissement, puis un cri de bébé. Le moment tant attendu était enfin arrivé : Arendelle venait d'avoir un successeur.

-- C'est une fille ! C'est une fille ! cria Gerda en recueillant le bébé dans une serviette et en la présentant à Agdar.

Agdar s'empara rapidement de sa fille et la cajola. Ainsi, les visions de Lucius étaient vraies : c'était belle et bien une fille - sa fille - qui serait encore plus belle que la déesse Vénus.

-- Félicitation ! dit Grand Pabbie.

-- Vous pouvez être fier de vous, votre Altesse ! lança Gerda

-- Mais comment allez-vous l'appeler ! intervint Kai, tout excité.

Agdar repensa alors à ce problème : il n'avait en effet jamais prêté attention au prénom de son enfant. Il s'approcha d'Idun, toute souriante et lui confia sa fille. Elle gémissait encore un peu. Agdar embrassa Idun sur le front.

-- Soyons fiers maintenant. Nous sommes enfin une vraie famille.

Entretemps, Idun donnait le sein à son bébé.

-- Oui... mais pour le prénom ?

Agdar réfléchit longuement, puis réagit.

-- Je sais comment nous allons l'appeler. Elle s'appellera... Elsa.

1934 - Trois ans plus tard

-- Allez papa ! Raconte-moi encore " La Symphonie de la Nuit ".

Trois ans ont passé depuis que Agdar avait mis un terme à cette histoire qui l'avait traumatisé à jamais : il avait perdu son meilleur ami, mais avait tout de même le mérite d'avoir su faire confiance aux trolls. En outre, il n'avait pas oublié la promesse d'Elirk : quelques temps après, il a ramené le corps d'Elirk à la famille de celui-ci, leur expliquant les circonstances de sa mort ainsi que d'avoir transmis ses sincères condoléances. Sans oublier d'encourager Karl, le fils d'Elrik dans ses futures fonctions de roi des Îles du Sud.
Mais cette aventure lui a permit de se souvenir de la famille Belmont et de leur combat contre le Comte Dracula. De fait, il a passé des commandes aux plus grandes bibliothèques européennes afin de s'approprier toutes les aventures vécues par chaque Belmonts : " La Malédiction de Dracula ", " La Quête de Simon ", " Le Rondo du Sang ", ... Cette série de livre avait bientôt attiré la curiosité de la petite Elsa, particulièrement " La Symphonie de la Nuit " qu'elle réclamait souvent avant de s'endormir.

-- Voyons ma chérie, ça fait la cinquième fois que tu me le demande.

-- Mais j'adore cette histoire, moi. S'il te plaîîîîît...

Agdar finit par abdiquer, esquissant un petit sourire.

-- Bon d'accord. Par une froide nuit d'octobre, un jeune vampire constata que son père venait de revenir à la vie plus tôt que prévu, comme il était écrit dans la prophétie. S'armant de courage, il s'infiltra dans sa demeure maléfique...

A mesure qu'il racontait l'histoire, la petite Elsa prêtait encore plus l'oreille. Mais bout d'un petit moment, Idun fit irruption dans la chambre d'Elsa... le ventre encore arrondi.

-- Il est l'heure maintenant, ma chérie. Il faut dormir.

Elsa souffla d'indignation : pas question pour elle de s'endormir tant que l'histoire n'était pas encore fini. Agdar l'embrassa sur le front.

-- Ne t'inquiètes pas, je te la raconterai demain soir si tu veux.

-- Oh oui. Merci papa.

Elle embrassa Agdar dans le cou et se coucha dans son lit. Agdar quitta la pièce en prenant soin d'éteindre la bougie sur la table de chevet.

-- Tu ne crois pas qu'à force de lui raconter ces histoires, elle finira par faire des cauchemars ? s'inquiéta Idun.

-- Ca fait cinq fois qu'elle me réclame les mêmes, répondit Agdar, et elle ne nous a jamais réveiller pour avoir fait des cauchemars. Et elle fait bien de s'y intéresser, tu sais : l'humanité ne doit pas oublier que durant des siècles, la famille Belmont nous a protéger des forces du mal.

Puis il caressa le ventre d'Idun.

-- Tout comme je nous ai protéger.

Idun émit un petit rire taquin en guise de réponse.

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Il était bientôt minuit. Elsa dormait profondément. Le vent soufflait dehors mais cela ne la réveillais pas du tout. Mais elle ne se réveilla pas non plus alors qu'une ombre passa à travers la fenêtre de sa chambre et se posta à côté de son lit... c'était Death. Il était revenu de son royaume des morts. Sa voix rauque ne semblait pas non plus réveiller Elsa.

-- Oh, quelle adorable petite fille nous avons là. Lucius avait bien raison. Tu es l'incarnation parfaite de la beauté de Vénus. Même bien plus encore. Mais si ton père oubliera, avec le temps ma trahison, moi je n'oublierais jamais l'affront qu'il a osé m'infliger à moi... Death, la Mort en personne. Et ma vengeance sera ainsi...

En silence, il sortit le cœur encore gelé de Lucius de sa manche et le leva au dessus de la tête d'Elsa.

-- Sens le pouvoir enfermé dans ce cœur de glace. Ce pouvoir qui, jadis appartenait à l'ennemi juré de ton père. Maintenant, ce pouvoir sera tien. Mais n'imagine pas que je t'en ferai cadeau : tu en sera prisonnière à tous jamais. Et aucune force quelconque existant en ce monde ne te libérera et ne te délivrera de ce sortilège glaçant et ne te permettra de le contrôler. Tu causeras indirectement le malheur des autres... surtout celui de ton futur petit frère ou de ta future petite sœur.

Et sur ces mots, le cœur de Lucius commença à fondre. La chair se posa bientôt sur les joues d'Elsa et enveloppa bientôt son visage. Puis elle pénétra au travers de sa peau, devenant pâle un bref instant avant de redevenir rose.

-- Adieu maintenant. Je dois me retirer, mon maître a besoin de regagner ses forces... avec ou sans ton sang.



1849 - 15 ans plus tard

-- Un héros ! Notre bon roi Agdar a agit comme un héros en nous protégeant de cette menace vampirique qui gangrénait notre terre. Tout ça parce que sa fille, la princesse Elsa, possédait du sang qui aurait permit au seigneur Dracula, roi des vampires de retrouver tout ces pouvoirs. Mais si le destin n'a pas appelé les Belmonts à lui venir en aide, c'est la Mort en personne qui l'a aidé, mais l'a aussi trahi pour son propre compte. Mais le courage est la meilleure arme que possédait notre roi, face à la Mort et aux vampires. Un roi digne d'un Belmont. Soyons et restons fiers de lui, ainsi que de la reine Idun, qui ne pouvait que le suivre, dans la vie comme dans la mort. Saluons une dernière fois celui qui a toujours su nous protéger quel que soit la situation et celle qui a permis de mettre au monde deux princesses nous garantissant la pérennité de leur lignée.

« La mort est une chose tragique pour les mortels. Le roi et la reine sont peut-être mort, mais jamais leurs âmes ne se quitteront et jamais ils ne répondront à mon appel de servir mon seigneur car même dans la mort, ils garderont leur raison d'être. Mais il y a une chose : ce bon roi Agdar aura vaillamment repoussé son jour du Jugement Dernier. Et ceci est le propre de tous les mortels : ils passent leur temps à échapper à leur destin commun, ils refusent de quitter leur terre sous prétexte qu'on a encore besoin d'eux... alors que ce n'est plus le cas. Par exemple, le roi venait d'être inutile lorsque sa fille est venu au monde. Il n'y avait plus besoin de lui, car sa fille serait toujours là pour lui succéder. Et bien bientôt, ce sera son tour. Lorsqu'elle enfantera pour la première fois de sa vie, elle n'aura plus rien à faire en ce monde, elle sera bien obligé de quitter le monde des vivants et de partir rejoindre les âmes de ses parents. Et ses pouvoirs seront sûrement les causes de sa mort... ou le chagrin. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je dois partir. Je sens un détenteur du Tueur de Vampire se préparant à affronter mon maître. Il me tarde de l'accueillir comme il se doit. »

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-- Elsa ?

-- ...

-- « Peux-tu ouvrir cette porte
     Pourquoi restes-tu enfermée ?
     On me dit " Sois forte
     Le temps arrange tout "
     Mais j'ai besoin de nous pour oublier
     Que nous n'avons plus personne
     Plus aucune famille
     Quel avenir pour nous ? »

-- ...

-- « Je voudrais un bonhomme de neige... »

La fin m'a arraché une larme
Dommage que la fanfiction n'a pas durée plus longtemps, j'aimais bien moi

Ouais je sais, mais je n'avais pas énormément d'idées dans ma tête il fallait que je fasse avec.

Toutefois... l'histoire n'est pas fini !!!

Ah ? désolé mais j'ai lu "epilogue" alors j'ai cru que c'était la fin autrement vivement la suite alors !

La fin de cette histoire, je ferais une autre fanfic faisant suite au film, et toujours mêlé avec l'autre univers que j'ai utilisé dans cette fanfic (Castlevania, donc )

J'ai tout lu !
Alors nom d'un chien ! Toutes ces révélations m'ont grandement surpris. Dahet était en réalité la mort incarnée ? Ok...
Et donc... Les pouvoirs d'Elsa proviennent du cœur gelé de Lucius. Bien, bien, bien... Tous ceci étaient très bien pensé. Bravo.
Par contre, il y a juste une petite incohérence entre le film et ta fic. Il est dit dans le film qu'Elsa est née avec ses pouvoirs. Hors là, elle est née sans pouvoirs. Mais bon... Ce n'est pas grave !

Bref, j'ai vraiment bien aimé ta fic.   Encore bravo !

Toutes ces révélations m'ont grandement surpris. Dahet était en réalité la mort incarnée ? Ok... a écrit:

Et ouais, d'où le nom du chapitre : Dahet=Death. Quand je le disais que je suis un gros fan de Castlevania ...

Et donc... Les pouvoirs d'Elsa proviennent du cœur gelé de Lucius. Bien, bien, bien... Tous ceci étaient très bien pensé. Bravo. a écrit:

Je me suis inspiré du " Coeur de glace ", la première musique du film et des volets 2 et 3 de Pirates des Caraïbes.

Par contre, il y a juste une petite incohérence entre le film et ta fic. Il est dit dans le film qu'Elsa est née avec ses pouvoirs. Hors là, elle est née sans pouvoirs. a écrit:

J'avais pensé à ce détail . Je me suis donc dit que si Agdar ignorait que Death avait transmis les pouvoirs à Elsa, il ne pouvait pas émettre d'autres hypothèses que celle des pouvoirs acquis à la naissance... même si dans la vie courante on pencherait plutôt sur une autre chose hypothèse que celle-ci    

Bref, j'ai vraiment bien aimé ta fic.Encore bravo ! a écrit:

Merci   A l'occasion j'en ferais une autre, mais pas tout de suite, je pars en vacances dans quelques jours

Ok l'ami !