[Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
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[Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Dim 23 Mar 2014, 11:42
Mes chers amis,
L'heure est maintenant venue de vous dévoilé la fan-fiction co-réalisé par Dark Taylor et moi et écrite par moi !!
Profitez bien de votre lecture
La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Chapitre 1 : Le retour de Hans
Prologue:
Octobre 1840,
Trois mois se sont écoulés depuis les événements qui se sont produits au Royaume d'Arendelle. Le calme, la sérénité et l'été, sont revenus sous la coupe de la nouvelle Reine,Elsa ! Elle qui avait à la fois causé la perte d'Arendelle en déclenchant par inadvertance un hiver éternel et grâce à l'amour de sa très chère soeur Anna avait pu le sauver ! Elle avait enfin pu vaincre sa peur et à retrouver un bonheur qui lui avait été enlevé et remplacé par la frayeur pendant une dizaine d'années .A présent,elle dirigeait avec bonté et foi le royaume qu'elle avait succédé de son père défunt qui a tout fait pour qu'aucun mal ne soit fait à sa fille aînée ou le contraire. Peu de temps après son retour au trône, elle organisait un banquet où tous les monarques des royaumes voisins étaient invités pour son nouveau couronnement et ainsi rétablir les contrats commerciaux et de féodalité que l'ancien roi avait mis en suspend lors de sa mort. Anna était des plus joyeuse en apprenant que Kristoff avait reçu la permission d'habiter au château et Sven à l'écurie grâce à la parole généreuse de sa soeur. Olaf avait, quant à lui, été promu au titre de conseiller en second du royaume d'Arendelle. Rien n'aurait pu ébranler le bonheur de la famille royale enfin réunie après tant années où elle fut séparer par des portes fermées ! Mais ces jours de paix n'étaient qu'éphémères car une haine sans limite préparait sa vengeance dans l'ombre et elle s'annonce.....mortelle !
La pleine lune, haut dans le ciel étoilé, illuminait une forêt obscure parsemée d'arbres morts flétris perdant leurs dernières feuilles de fin d'automne pour bientôt accueillir le froid soudain de l'hiver. Une étrange silhouette encapuchonnée, mystérieuse et tête baissée, en train de progresser à cheval sur un sentier risqué et où son ombre s'étalait par la lumière blanche de l'astre. L’endroit était sinistre, les corbeaux croassaient en regardant passer sous leurs yeux jaunâtre l'étrange cavalier dont leur unique pensé était de becter la chair de ce corps. Tout ceci donnait à cet endroit une atmosphère pesante comme si c'était un chemin menant en enfer ! La silhouette finit par arriver sur le seuil d’une maison délabrée, en piteux état, presque aussi sinistre que l’endroit lui-même et qui était isolée du monde. L’inconnu descendit de son cheval, surveilla que personne ne l'avait suivi et alla frapper à la porte. Au portillon y pendait une corde reliée à une clochette, il tira sur celle-ci et fît écouter à la personne le glas aiguë de cette dernière. Tout à coup, la porte s'ouvrit doucement pour lui libérer le passage en grinçant sur ses gonds.
A l’intérieur, il faisait sombre et à peine quelques bougies à moitié consumées éclairaient la pièce. Ca sentait le renfermé, des dizaines de toiles ont élues domicile sur les poutres et étagères, les meubles et les tables étaient encombrées de divers objets pour la plupart sinistres tels que des crânes , bocaux remplis de créatures mouvantes ou liquide gélatineux et d'autres assez glauques ainsi que des rats qui allait et venait de trou par trou dans le plancher et devant lui....un comptoir vide.
-Il y a t'il quelqu'un ? appela l'inconnu.
Mais il n’obtint aucune réponse. Il observa les différents produits qui attisèrent sa curiosité. Il s’approcha alors d’un bocal contenant des yeux plongés dans un liquide verdâtre et le tapota du doigt. A ce moment, les yeux se tournaient tous deux vers lui en une fraction de seconde et se mettaient à l’observer, le déstabilisant quelque peu.
Puis une voix cassée se fit entendre sur un ton colérique ressemblant à un grognement.
-Pas touche à la marchandise !! criait une ombre qui était apparue au fond de la boutique.
La personne au capuchon se retourna et vit une vieille femme à l’aspect défraîchie et raide comme si elle ressemblait à une méchante sorcière de conte de fées .
Elle semblait reconnaître qui lui faisait face, fit un sourire mauvais de sa bouche édentée, puis elle lâcha :
-Ah que puis je pour vous aider ? Prince Hans Westergaard !!! C'est un honneur de vous recevoir dans mon humble échoppe, acclamait-elle en remontant le tissu de sa cape par ses doigt fins et biscornus pour exécuter une révérence face au fils royal.
Alors , trouvant que ça ne servait plus à rien de cacher son identité, l'inconnu ôta sa capuche. C’était effectivement Hans , celui qui était devenu la honte des Iles du Sud et qui fût emprisonné par ses frères pour comme crime : Coup d'état contre les souveraines d'Arendelle , mais maintenant sous liberté conditionnelle.
S’en suivi alors un dialogue où Hans expose la raison de sa venue.
-Je désire me venger de la reine d'Arendelle ainsi que de sa soeur !! Je souhaite avoir l'aide et les conseils de votre sagesse ! requit-il sur un ton obstiné. Depuis mon humiliant retour, je suis constamment raillé par la population, le prestige de ma famille a fortement chuté, mes frères m’ont traité d'imbécile et de fou plus qu'il était autre fois !! Bref vous pouvez le constater que je suis au plus bas.
-Et qui vous a dit que je serais la personne la plus qualifié pour cette requête ? Et qui vous a dit où me trouver ? interrogea-t-elle.
-On apprend beaucoup de choses quand on est en prison,surtout venant des gardes qui braillaient si fort qu'on les entendait jusqu'au bout des cachots.
La vieille hésitait à pouvoir répondre aux attentes du prince.
-Sachez que la magie n'est pas donné à tout le monde, donc elle a un prix. avertit-elle.
-Je connais votre réputation pour l'utilisation de la magie noire et je suis conscient du prix à donner, rétorqua-t-il en lançant une bourse bien remplie sur le comptoir.
La propriétaire jeta des regards de convoitises avant de s’en emparer rapidement et de la fourrer dans une poche de sa cape noire.
-Voilà quelque chose de régler , informa l'ancienne
Elle se mettait alors à farfouiller son bric-à-brac dans un énorme coffre qu'elle fît apparaître en tapant des mains. Elle chassa ses animaux, parasites où autres bricoles inutiles qui la gênaient tout en racontant au prince une histoire.
-Vous devez tout d'abord savoir que la reine Elsa à une soeur ...
-Je sais !! interrompit le prince déchu. Je sais même son nom, elle se nomme ....
-....d'une soeur jumelle ! reprit-elle
Hans était étonné de cette nouvelle qui lui cloua le bec en un instant mais aussi intrigué par cette révélation intéressante. Il voulait en savoir plus sur cette mystérieuse soeur secrète. Enfin , la femme âgée ressortit une boule de cristal toute poussiéreuse dont elle y souffla pour se débarrasser de cette poussière qui s'envola sur le visage du prince déchu. Ce qui n'a pu l'empêcher d'éternuer. Elle déposa la sphère sur un socle de racines et de ronces. Puis, elle se mit à psalmodier tout un tas d’incantations et de formules magiques, faisant de grands gestes avec les mains autour du globe. Avant de percevoir enfin quelque chose dans l'orbe violet.
-Higitus figitus zomba kazom Hockety pockety wockety wock abracadra dabranak higitus figitus migitus mum alicafez, balacarez prestidigitori-um !
Hans en resta perplexe par ses paroles bizarres. Mais elles fonctionnaient car une image apparut sur l'orbe, plutôt un visage. Le visage d'une femme ayant le même âge qu'Elsa.
-Qui est-ce ? posa Hans.
-Vous aurez besoin de cette jeune femme pour arriver à vos fins. expliqua-t-elle.
-Ca ne réponds pas à ma question. rétorqua Hans qui était des plus impatient.
-Posez- moi une autre question alors. dit-elle sarcastiquement.
Hans réessaya donc avec la bonne question :
-Pourquoi aurais-je besoin d'elle ?
-Voilà, c'est mieux, riait la sorcière. Connaissez vous ce dicton : Pour faire face à la magie, il faut lutter avec la magie !
Le prince semblait désorienté pour cette réponse qui lui était insuffisante, pensant même que l'idée de venir demander conseil à cette folle était encore plus folle.
-Madame , voulez vous bien venir au fait, je vous prie. demanda poliment Hans. J'ai certes une grande patience comme tout bonne personne mais comme tout le monde j'ai des limites !
-Croyez moi, vous devrez attendre encore bien longtemps. Bon écouter et regarder maintenant ce qui va s'ensuivre.
Elle jeta une poussière bleue vers le plafond et un nuage bleuté s'accumula au dessus de la tête du client.
Avant que les images se formaient dans le nuage, la gérante dit d'un regard ténébreux :
-Nous allons voyagé à travers le temps et découvrir un secret qui pourrait amené un renouveau au Royaume de vos désirs !
- ElsaSnowQueen
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Dim 23 Mar 2014, 13:26
- InvitéInvité
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Dim 23 Mar 2014, 14:14
du mieux par rapport au premier topic.
Dialogue interessant
Trame pas encore trop dévoilée
Encouragements
Dialogue interessant
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- ElsaSnowQueen
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Dim 23 Mar 2014, 14:26
Frantz ta façon de faire le commentaire fait vraiment remarque de prof sur une copie d'un élève ! :p
- InvitéInvité
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Dim 23 Mar 2014, 14:32
Oui c'était volontaire...le concours est dans 10 jours faut bien que je m'entraine
- Nedjma
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Dim 23 Mar 2014, 19:01
Plutôt pas mal ce premier chapitre Au niveau de l'intrigue, j'aime bien la petite introduction que tu fais, avec des descriptions et le fait que le premier personnage connu soit Hans. Cela nous laisse penser que quelque chose se prépare progressivement.
J'attends de voir tes chapitres suivants pour voir tu gardes cette idée ( l'intrigue qui se construit petit à petit, ou bien un piège qui va se refermer, qui sait ? )
Par contre attention à la construction des phrases et à la syntaxe. Certaines phrases sont trop longues, on s'y perd. Tu gagnerais à les raccourcir.
Allez, la suite !
J'attends de voir tes chapitres suivants pour voir tu gardes cette idée ( l'intrigue qui se construit petit à petit, ou bien un piège qui va se refermer, qui sait ? )
Par contre attention à la construction des phrases et à la syntaxe. Certaines phrases sont trop longues, on s'y perd. Tu gagnerais à les raccourcir.
Allez, la suite !
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Mer 26 Mar 2014, 14:30
Bon allez , la suite est prête ^^ !!!
Bonne lecture
Chapitre 2 : Le bon,la fille et les brutes
Un tourbillon d'étoiles bleues tournoyait pour enfin laisser place à une vue aérienne des montagnes enneigées d'Arendelle.
La vision parcourait les hauteurs des monts et puis s'arrêta, commença à descendre vers une immense vallée verdoyante traversée par un ruisseau qui s'étendait jusqu'au royaume. Un lieu où tous les animaux de la forêt pouvaient se prélasser au soleil et boire l'eau fraîche du cours d'eau. Au bord de ce dernier se trouvait agenouiller, une petite fille qui se nommait Emma et pour la suite, je vous la laisse raconter son histoire.
Nous sommes à Arendelle, plus précisément dans le nord du pays, en 1826.
Comme l'a énoncé le narrateur, je m'appelle Emma, je suis une fille âgée de sept ans. J'ai les cheveux courts et noirs et comme à mon habitude, j'accompagnais mon père à la forêt pour son travail. Lui il coupait le bois et moi j'allais jouer dans la vallée et bronzer au soleil. J'adorais barboter mes pieds nus et à rincer ma tête pleine de sueur dans l'eau rafraîchissante à cause de la chaleur du soleil. Je vis une vie assez paisible et tranquille, je portais des vêtements légers pour cette journée ensoleillée qui n'étaient pas de grand luxe mais je m'en plaignais pas.
Comme dit la chanson:"Il en faut peu pour être heureux".
C'est ce que disaient mes parents quand j'étais jalouse d'un autre enfant du village, car oui, je vis avec d'autres gens, pas simplement une cabane perdue dans les montagnes mais dans un petit village au bord de la mer.....
-EMMA !!!!!
Oh c'est mon père ! C'est le signal prévenant qu'il fallait rentrer.
Je me dirigeais vers mon père qui était chargé comme un âne par les lourdes bûches sur son dos. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui faire cette remarque avec un sourire moqueur mais il rigolait de bon coeur en me caressant mes cheveux. Heureusement qu'on était partit en charrette tiré par nos 4 fidèles rennes ! On installait le matériel, on montait dans le véhicule et mon père secouait les liens qui reliait les animaux entre eux en hurlant:
-Allez-y Tonnerre, Comète, Danseuse et Rodolphe !!!!!!
Le dernier nom est de moi, le pauvre il avait attrapé un sacré rhume il y a une semaine. Il avait le museau tout rouge. Bien sûr, je ne me suis pas prier de le taquiner mais c'était mon renne préféré. Je lui apportais à manger et à boire chaque matin dans l'écurie et je le lavais avant tous les autres.
Quelques heures plus tard, nous arrivâmes au village Bjorgman. Mon père était un ami du chef. C'est une petite bourgade située au pied des montagnes et au bord de la mer, on pratiquait des activités commerciales qui étaient habituellement florissantes en cette saison. Les vendeurs de glace faisaient leurs livraisons dans tout le royaume, la pêche était excellente et les bûcherons revenaient avec de lourdes charges comme celles de mon père. Dès notre entrée, tous les gens qu'on croisaient nous saluaient. Mon père était un homme très influent, il fallait pas trop le mettre en colère sinon il y aurait quelques dégâts. Après avoir rangé la charrette dans la grange et ramené les rennes à l'écurie, j'allais en direction de ma maison mais soudain, j'entendis du bruit derrière une meule de foin ! J'étais intriguée par ces couinements qui ressemblaient à des pleurs. Je m'approchais, et découvris un petit garçon blondinet qui sanglotait. Je l'ai alors immédiatement reconnu et et fut figée un instant, surprise de ce spectacle pathétique:
-Kristoff, mais que fais-tu ici et pourquoi pleures-tu ? lui demandai-je
-Sniff...c'est les autres..sniff... ils m'ont encore traités de minable et de moins que rien. répondit-il en reniflant la morve qui coulait de son nez essayant de sécher ses larmes.
-Quoi ?! Encore ces garnements mais pourtant je t'ai dit de t'éloigner d'eux !! déclarai-je en lui criant dessus. Et où est Sven ?
-Ils l'ont emmené dans leur cachette...sniff, je ne suis même pas capable de protéger mon meilleur ami.
-Et où est-elle située cette cachette?
Il me remit un papier, un peu froissé sur les bords mais c'était lisible. C'était un plan des alentours du village et la croix indiquait sûrement leur cachette. C'était un peu excitant, on dirait une chasse aux trésors sauf que là, le trésor est Sven !
-Bon, nous savons où ils sont maintenant, tu viens ?
Mais il se remit en boule croyant que tous ses problèmes allaient fondre comme de la neige en été.
-T'inquiète, je vais t'aider à retrouver ton copain, dis-je en essayant de le rassurer.
Il se releva et on se dirigea vers le repaire de ces vauriens ! Je savais que j'allais être en retard pour le dîner mais les amis avant tout.
Sur le chemin, Kristoff n'avait pas arrêté de chouiner. Ses larmes coulait sans cesse sur ses joues jusqu'à tomber sur l'herbe sèche. Il me faisait souvent de la peine. Dès que survenait un soit-disant danger, comme un bruit frémissant d'un buisson, il se cachait derrière moi avant de constater qu'il s'agissait que d'un simple écureuil !
"-Quel trouillard !!! lui criai-je souvent. Es-tu bien le fils de notre grand chef ? hein ?! Kristoff Bjorgman ?"
Malgré tout, je ne lui en voulais pas, c'était un garçon de même âge que moi assez chétif, qui n'allait pas travailler hors du village. Il était assez timide et en plus il aimait son petit renne. Ils ne se séparaient jamais donc bien sûr, son enlèvement lui laissait un vide que je comblait difficilement. J'aimais bien Sven, ils se complètent bien et en plus ils sont mignons tous les deux.
Après une longue marche, on arrivait à la cachette de ces vauriens ! C'était une vieille cabane quasiment en ruine mais qui tenait de justesse grâce aux rénovations apportées par les kidnappeurs de Sven. Elle était située au devant d'une paroi rocheuse rendant son accessibilité périlleuse, le risque d'éboulements et d'avalanches étant élevé. Rien qu'à la vue effrayante de cet édifice, Kri-kri, oui c'est comme ça que je l'appelle, je trouve ça chou, tremblait comme une feuille et je remarquais que des grosses gouttes de sueur probablement dues au stress perlaient sur son front. Je lui attrapais la main pour lui donner du courage et le mettre en confiance avant de lui dire:
-Ensemble !!!
Et on s'engouffra dans le noir.
Après notre entrée dans les lieux.
-Il fait sombre ici, remarqua Kristoff qui au bout de quelques pas s'arrêta en me demandant d'une voix inquiète. Est ce toi qui m'a tapé dans le dos?
-Non. répondis-je d'un voix basse. Silence, nous ne devons pas nous faire repérer.
A cet instant, je sentis quelque chose sur mon épaule quand tout à coup une main me tira violemment en arrière me faisant perdre l'équilibre. Je n'eus pas le temps de recouvrer mes esprits, qu'elle m'empoigna à nouveau, mais cette fois ci à la jambe !
-Lâchez-moi !!!! Ordonnai-je, Kri-kri aide moi !!!
Mais je n'entendais rien et on m'assomma !!
Pendant un certains temps, c'était le noir complet et un sifflement persécutait mes oreilles. Je me réveillais avec une vision assez floue et j'entendis une discussion qui venait de ma gauche. Un courant d'air frais me caressa le visage. Je tournais la tête et m'apercevais que cette brise venait d'une fenêtre cassée.. dont je constatais qu'il faisait déjà nuit et la lumière de la lune éclairait les carreaux. Je plissais les yeux et vis Sven devant moi, une carotte dans la bouche, entouré des voyous qui m'avaient assommée. Je crus alors savoir avec quoi on m'avait frappée - c'était une planche en bois clouté. Le pauvre petit renne bramait de détresse. Les monstres !
Je me ressaisis et essayai de bouger. Rien à faire ! Il me fallut un petit temps pour remarquer que j'étais ligotée et bâillonée par un tissu dégageant une odeur fétide. Je regardai tout autour de moi pour trouver un objet coupant et ainsi me libérer de mes liens. En même temps de rechercher l'objet adéquat, j'observais en même temps la structure de la cabane en bois de sapin sec rongé par les termites. certaines poutres étaient cassé et des poteaux brisés, le sol était délabré avec des planches qui sortaient du sol et le plafond semblait instable. Il suffirait d'un simple coup de vent pour faire s'effondrer cette bicoque. Enfin et par chance, je trouvai un morceau de la fenêtre se trouvant à la portée de mes pieds. Je le fis glisser près de ma main et le saisis. Je regardai tout autour de moi, afin d'éviter toute imprudence et commença à couper la corde. Mon regard guetteur tomba alors sur Kri-kri évanoui, qui semblait avoir subi le même sort que moi. Je tentai de le réveiller, mais mon bâillon étouffait ma voix. Soudain, des pas résonnèrent en ma direction.
-Tiens, tiens, la fillette semble être réveillée ! avertit celui qui semblait être le chef des crapules en tenant une lanterne à la main
- Mmmmmmh mhhhh mmmmh !!! dis-je en essayant d'articuler à travers le bâillon.
Cela fit rire mes geôliers. L'un d'eux qui s'appelait Cyril finit par défaire l'affreux morceau de tissu de mon visage. Ni une ni deux, je mordis la main de celui qui me délivrait de ma mutité !
-AIE !!!! hurla-t-il.
Il me menaça avec des insultes que je ne préférais pas entendre.
-Pourquoi vous nous retenez prisonniers ? demandai-je.
Le chef, Robin se retourna et me répondit direct.
-Pour laver l'affront que ton copain a osé nous faire mais je m'attendais pas à ce qu'il vienne avec toi.
J'étais curieuse de savoir qu'est ce que Kristoff leur a fait pour les mettre dans cet état. Ce n'était pourtant pas de son genre de provoquer les autres.
-Mais qu'est ce qu'il vous a-t-il fait ?
-Il a juste essayé de nous tenir tête mais on l'a ignoré jusqu'à ce qu'il nous traite de lâche ! Et personne, je dis bien PERSONNE nous traite de lâche !!! Donc on l'a un peu bousculé et on a pris son copain à poils et on lui a laissé un petit mot.
-Quel sensibilité de gamin ! dis-je sarcastiquement. Mais nos parents vont sans doute remarquer notre longue absence, ils sont sûrement déjà inquiets et préparent une patrouille à l'heure qu'il est. Et dès qu'elle sera là, je vous assure que mon père ne vous fera pas de cadeau !! répliquai-je avec assurance.
-Oh j'ai peur, ton père va nous donner la fessé, se moqua l'autre abruti qui avait pour nom Eliott.
Oulah j'ai vraiment pensé ça ?! Qu'importe, je suis en colère contre eux pour leur coup bas et quand je m'énerve ça peut devenir chaud.
-Ahah, on a tout prévu pour justifier votre présence ici sans nous faire gronder. on va faire croire que vous étiez pourchassés par un loup et on vous a sauvé la vie, on sera acclamé en héros ! dit cette cervelle d'oiseau avec un sourire trop confiant. C'était pas la première fois qu'ils commettaient des sales coups mais là, ils étaient allez trop loin !!
Je me disais "mais qui goberait une histoire aussi grotesque ?" En tout cas pendant qu'ils retournaient à leur occupation et jouissaient de leur futur renommée, je réussis à me libérée de l'emprise de la corde par le morceaux de verre de tout à l'heure. Après avoir détaché mes mains de ces liens, je le déposais à la portée de Kristoff.
Sans faire aucun bruit sur le parquet de bois grinçant, je m'approchai doucement des trois compères. Tous assis à une vieille table sur des chaises à moitié cassées en train de jouer aux cartes. Derrière par surprise, je réussis à porter un coup à l'un d'eux ! Quand je disais que je pouvais devenir violente ! Mon coup de poing l'avait fait tomber de sa chaise et il fît de même avec la lanterne qui se brisa dans la chute ! Ses deux acolytes se levèrent et me rattrapèrent aussitôt mais au moins j'ai réussi un coup qui fît saigner du nez la victime. Il me regarda avec un regard colérique et serra son poing en le préparant pour un coup violent. J'essayai de me débattre mais c'était impossible face à cet étau, j'allais devoir encaisser le coup !
J'entendis un craquement soudain mais pas de moi, je ne sentais rien, je relevais la tête et je vis Kri-kri devant moi et libre !
-Tout va bien Emma, ils ne te ferons rien !
Il retourna sa tête aux cheveux blonds et je vis quelque chose de nouveau chez lui, le craquement était celui de son nez qui maintenant coulait un liquide chaud et rouge mais au lieu de souffrir, il me fît ce sourire, un sourire qui lui faisait oublier la douleur. Je ne pu m'empêcher de rougir en pensant à ces histoires de héros qui se sacrifiaient pour sauver leur unique amour. Mais le choc était tellement violent pour lui qu'il s'évanouit sur le sol en bois,Sven bramait de toutes ces forces mais n'osait s'approcher de cette brute qui a mis Kristoff, qui a accompli son premier acte de bravoure, à terre.
-KRISTOOOOOOOOOOOFF !! criais-je en versant une larme.
-Quel idiot !! tu aurais dû rester dans ton coin mais bon, on est quitte maintenant !! lâcha la brute.
Ces paroles me faisait monter en moi une colère qui n'avais jamais atteint un niveau aussi élevée. Mon corps tout entier se réchauffait à une température plus haute que la normale. Ceux qui me retenaient me lâchèrent à cet instant et soufflèrent sur leurs mains pour se soulager de leurs paumes brûlées. Je me dressais devant cette brute sans scrupule d'un regard aussi noir que mes cheveux, je sentis mes mains brûlées puis mes bras, mes épaules et enfin tout mon corps s'embrasa dans des flammes vives qui semblaient jaillir de moi, mais pourtant elles ne me faisaient aucun mal.
Ma colère est devenue haine; une haine tellement grande envers ces trois là que je leur prononçai ces phrases:
-A votre tour de laver cet affront !! Jamais, je dit bien JAMAIS !!!! Je vous pardonnerai pour cet acte !!!
Ils me regardèrent et virent un être entièrement entouré de flammes qui dégageait un halo d'une chaleur éguale à celle d'un brasier ! A l'unisson, ils hurlèrent:
-UN MOOOOOOOOOOOOOONSTRE !!!!!!!!!!!!!!!!
Ne les entendant même plus, je poussais un cri vers le ciel qui résonna dans le périmètre et une vague de feu déferla à l'intérieur de la bâtisse !!! Cette vague détruisit les piliers porteurs et la bâtisse commença à s'effondrer sur nous ! Je ne contrôlais plus ma colère, elle m'envahissait ! Je hurlais si fort que les flammes explosèrent dans les alentours ne laissant de cette cabane qu'un tas de cendres !!!!!
Cette explosion était si puissante qu'une grande fumée noire s'éleva dans le ciel, le recouvrant ainsi d'un nuage de cendres et de braises. Au moment où j'ouvris les yeux, je fus terrifiée en contemplant l'ampleur des dégâts: le repaire maintenant à ciel ouvert était complètement dévasté par la déflagration. Une seule phrase s'échappa de mon esprit incompréhensif à la situation:
-C'est moi...qui est fait ça ?
Je sentis mes forces m'abandonner et comme mon preux défenseur, je m'évanouis sur le sol, qui cette fois-ci, calciné.
A mon réveil, j'ouvris faiblement les yeux, je constatais que j'avais changé de lieu. Je suis à présent dans une pièce qui m'était assez familière. Après quelques secondes pour m'habituer à la luminosité de l'endroit, cette pièce était ma chambre ! "Mais comment je suis arrivé ici ?" me demandai-je. Je me redressais mais je sentis soudainement une horrible migraine. Je sortis de mon duvet et je découvrais que je portais mon pyjama. Mes pas étaient lourds et faisaient grincer le parquet en chêne, soudain j'entendis toquer à ma porte.
-Oui entrez ! invitais-je.
-Comment vas-tu ma chérie ? demanda ma mère.
J'étais si heureuse de la revoir que je me blottis directement dans ces bras.
-Maman !!!! criai-je enthousiasmée avec un grand sourire.
-Qu'est ce qui s'est passé ? Je me souviens d'un "boom" et puis plus rien !
-Tout va bien mon trésor ! Nous nous sommes beaucoup inquiétés sur le fait que tu ne revenais pas et encore plus quand on a appris l'absence de Kristoff et d'autres enfants. Ton père était parti à votre recherche avec d'autres villageois. Puis il y a eu cette fumée noire venant de plus loin. A ce qu'il m'a expliqué, vous étiez par terre dans les débris d'une ancienne bâtisse où il aurait eu un terrible incendie. A son retour, on était tous ravi de vous revoir sain et saufs, encore plus de cette explosion mais vous aviez de sérieuses blessures.
En entendant cette réponse, j'ai eu une brève vision d'avant l'explosion. A cet instant, je m'engouffrais plus dans les bras de maman en repensant à ces horreurs.
-J'ai eu si peur !!! avouais-je les larmes aux yeux. Et où sont Kristoff et Sven et comment vont-ils ? interrogeai-je en paniquant.
-Ne te tracasse pas ma chérie. Dit-elle pour me réconforter. Ils vont bien. J'ai guéri leurs blessures et ils sont en train de manger une part de tarte à la framboise.
Au moment où elle a dit où ils étaient, je me hâtais dans la cuisine en me réjouissant de voir l'état de mes amis et de mon plat préféré.
Je vis Kristoff avec un pansement sur le nez, Sven avec une carotte, la tarte sur la table et un feu qui crépitait dans la cheminé,"Ouf" pensais-je.
-Tiens tu es réveillé! s'étonna-t-il
-Euh oui ... Euh ça va et reste-t-il de la tarte? interrogeai-je
Il me répondit dans l'ordre en me clignant de l'oeil:
-Ca va t'inquiète et oui, je t'en ai gardé une grande partie car je sais à tel point que tu aimes ça.
Ces mots me touchaient beaucoup. Je m'assis timidement près de lui, pris une part de mon précieux et donnais un bisou sur la joue de mon brave pour le récompenser de son acte. Tout comme moi il rougissait mais bien sûr, Sven jaloux nous léchais avec sa langue gluante. Après ce instant dégoûtant,on partageait tous ensemble le reste du dessert mais dans une atmosphère assez pesante.
Il était vingt heures, il était temps d'aller dormir, mon père s'était proposé pour raccompagner Kri-kri et son renne, moi je restais encore à table pour essayer de me remémorer la scène avant cette explosion en finissant mon assiette. Une demi-heure plus tard, mon père était rentré et moi toujours en pleine réflexion jusqu'à ce qu'il venait me prévenir d'aller dans ma chambre. Après avoir mis le plat dans la vaisselle, je traversais le couloir menant aux escalier quand j'entendis murmurer mes parents dans la pièce d'à coté. Curieuse, je passais ma tête dans la porte entre-ouverte et je les vis se questionner en regardant mes anciens habits qui étaient carbonisés !!
Je retournais dans mon lit et avant de m'endormir, je me posais mille et une questions sur cet accident:
D'où sortaient ces flammes? Pourquoi sont-elles apparues lorsque que je me suis mise en colère? Pourquoi mon corps chauffait-il ainsi? Pourquoi je ne me suis retrouvée sans aucune brûlure? .....
Toutes ces questions s'entre-choquèrent dans mon esprit à un point à ne pas arriver dormir. Finalement, je réussissais à trouver le sommeil mais ce mot trottait encore dans l'esprit: Un monstre !!!
Bonne lecture
Chapitre 2 : Le bon,la fille et les brutes
Un tourbillon d'étoiles bleues tournoyait pour enfin laisser place à une vue aérienne des montagnes enneigées d'Arendelle.
La vision parcourait les hauteurs des monts et puis s'arrêta, commença à descendre vers une immense vallée verdoyante traversée par un ruisseau qui s'étendait jusqu'au royaume. Un lieu où tous les animaux de la forêt pouvaient se prélasser au soleil et boire l'eau fraîche du cours d'eau. Au bord de ce dernier se trouvait agenouiller, une petite fille qui se nommait Emma et pour la suite, je vous la laisse raconter son histoire.
Nous sommes à Arendelle, plus précisément dans le nord du pays, en 1826.
Comme l'a énoncé le narrateur, je m'appelle Emma, je suis une fille âgée de sept ans. J'ai les cheveux courts et noirs et comme à mon habitude, j'accompagnais mon père à la forêt pour son travail. Lui il coupait le bois et moi j'allais jouer dans la vallée et bronzer au soleil. J'adorais barboter mes pieds nus et à rincer ma tête pleine de sueur dans l'eau rafraîchissante à cause de la chaleur du soleil. Je vis une vie assez paisible et tranquille, je portais des vêtements légers pour cette journée ensoleillée qui n'étaient pas de grand luxe mais je m'en plaignais pas.
Comme dit la chanson:"Il en faut peu pour être heureux".
C'est ce que disaient mes parents quand j'étais jalouse d'un autre enfant du village, car oui, je vis avec d'autres gens, pas simplement une cabane perdue dans les montagnes mais dans un petit village au bord de la mer.....
-EMMA !!!!!
Oh c'est mon père ! C'est le signal prévenant qu'il fallait rentrer.
Je me dirigeais vers mon père qui était chargé comme un âne par les lourdes bûches sur son dos. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui faire cette remarque avec un sourire moqueur mais il rigolait de bon coeur en me caressant mes cheveux. Heureusement qu'on était partit en charrette tiré par nos 4 fidèles rennes ! On installait le matériel, on montait dans le véhicule et mon père secouait les liens qui reliait les animaux entre eux en hurlant:
-Allez-y Tonnerre, Comète, Danseuse et Rodolphe !!!!!!
Le dernier nom est de moi, le pauvre il avait attrapé un sacré rhume il y a une semaine. Il avait le museau tout rouge. Bien sûr, je ne me suis pas prier de le taquiner mais c'était mon renne préféré. Je lui apportais à manger et à boire chaque matin dans l'écurie et je le lavais avant tous les autres.
Quelques heures plus tard, nous arrivâmes au village Bjorgman. Mon père était un ami du chef. C'est une petite bourgade située au pied des montagnes et au bord de la mer, on pratiquait des activités commerciales qui étaient habituellement florissantes en cette saison. Les vendeurs de glace faisaient leurs livraisons dans tout le royaume, la pêche était excellente et les bûcherons revenaient avec de lourdes charges comme celles de mon père. Dès notre entrée, tous les gens qu'on croisaient nous saluaient. Mon père était un homme très influent, il fallait pas trop le mettre en colère sinon il y aurait quelques dégâts. Après avoir rangé la charrette dans la grange et ramené les rennes à l'écurie, j'allais en direction de ma maison mais soudain, j'entendis du bruit derrière une meule de foin ! J'étais intriguée par ces couinements qui ressemblaient à des pleurs. Je m'approchais, et découvris un petit garçon blondinet qui sanglotait. Je l'ai alors immédiatement reconnu et et fut figée un instant, surprise de ce spectacle pathétique:
-Kristoff, mais que fais-tu ici et pourquoi pleures-tu ? lui demandai-je
-Sniff...c'est les autres..sniff... ils m'ont encore traités de minable et de moins que rien. répondit-il en reniflant la morve qui coulait de son nez essayant de sécher ses larmes.
-Quoi ?! Encore ces garnements mais pourtant je t'ai dit de t'éloigner d'eux !! déclarai-je en lui criant dessus. Et où est Sven ?
-Ils l'ont emmené dans leur cachette...sniff, je ne suis même pas capable de protéger mon meilleur ami.
-Et où est-elle située cette cachette?
Il me remit un papier, un peu froissé sur les bords mais c'était lisible. C'était un plan des alentours du village et la croix indiquait sûrement leur cachette. C'était un peu excitant, on dirait une chasse aux trésors sauf que là, le trésor est Sven !
-Bon, nous savons où ils sont maintenant, tu viens ?
Mais il se remit en boule croyant que tous ses problèmes allaient fondre comme de la neige en été.
-T'inquiète, je vais t'aider à retrouver ton copain, dis-je en essayant de le rassurer.
Il se releva et on se dirigea vers le repaire de ces vauriens ! Je savais que j'allais être en retard pour le dîner mais les amis avant tout.
Sur le chemin, Kristoff n'avait pas arrêté de chouiner. Ses larmes coulait sans cesse sur ses joues jusqu'à tomber sur l'herbe sèche. Il me faisait souvent de la peine. Dès que survenait un soit-disant danger, comme un bruit frémissant d'un buisson, il se cachait derrière moi avant de constater qu'il s'agissait que d'un simple écureuil !
"-Quel trouillard !!! lui criai-je souvent. Es-tu bien le fils de notre grand chef ? hein ?! Kristoff Bjorgman ?"
Malgré tout, je ne lui en voulais pas, c'était un garçon de même âge que moi assez chétif, qui n'allait pas travailler hors du village. Il était assez timide et en plus il aimait son petit renne. Ils ne se séparaient jamais donc bien sûr, son enlèvement lui laissait un vide que je comblait difficilement. J'aimais bien Sven, ils se complètent bien et en plus ils sont mignons tous les deux.
Après une longue marche, on arrivait à la cachette de ces vauriens ! C'était une vieille cabane quasiment en ruine mais qui tenait de justesse grâce aux rénovations apportées par les kidnappeurs de Sven. Elle était située au devant d'une paroi rocheuse rendant son accessibilité périlleuse, le risque d'éboulements et d'avalanches étant élevé. Rien qu'à la vue effrayante de cet édifice, Kri-kri, oui c'est comme ça que je l'appelle, je trouve ça chou, tremblait comme une feuille et je remarquais que des grosses gouttes de sueur probablement dues au stress perlaient sur son front. Je lui attrapais la main pour lui donner du courage et le mettre en confiance avant de lui dire:
-Ensemble !!!
Et on s'engouffra dans le noir.
Après notre entrée dans les lieux.
-Il fait sombre ici, remarqua Kristoff qui au bout de quelques pas s'arrêta en me demandant d'une voix inquiète. Est ce toi qui m'a tapé dans le dos?
-Non. répondis-je d'un voix basse. Silence, nous ne devons pas nous faire repérer.
A cet instant, je sentis quelque chose sur mon épaule quand tout à coup une main me tira violemment en arrière me faisant perdre l'équilibre. Je n'eus pas le temps de recouvrer mes esprits, qu'elle m'empoigna à nouveau, mais cette fois ci à la jambe !
-Lâchez-moi !!!! Ordonnai-je, Kri-kri aide moi !!!
Mais je n'entendais rien et on m'assomma !!
Pendant un certains temps, c'était le noir complet et un sifflement persécutait mes oreilles. Je me réveillais avec une vision assez floue et j'entendis une discussion qui venait de ma gauche. Un courant d'air frais me caressa le visage. Je tournais la tête et m'apercevais que cette brise venait d'une fenêtre cassée.. dont je constatais qu'il faisait déjà nuit et la lumière de la lune éclairait les carreaux. Je plissais les yeux et vis Sven devant moi, une carotte dans la bouche, entouré des voyous qui m'avaient assommée. Je crus alors savoir avec quoi on m'avait frappée - c'était une planche en bois clouté. Le pauvre petit renne bramait de détresse. Les monstres !
Je me ressaisis et essayai de bouger. Rien à faire ! Il me fallut un petit temps pour remarquer que j'étais ligotée et bâillonée par un tissu dégageant une odeur fétide. Je regardai tout autour de moi pour trouver un objet coupant et ainsi me libérer de mes liens. En même temps de rechercher l'objet adéquat, j'observais en même temps la structure de la cabane en bois de sapin sec rongé par les termites. certaines poutres étaient cassé et des poteaux brisés, le sol était délabré avec des planches qui sortaient du sol et le plafond semblait instable. Il suffirait d'un simple coup de vent pour faire s'effondrer cette bicoque. Enfin et par chance, je trouvai un morceau de la fenêtre se trouvant à la portée de mes pieds. Je le fis glisser près de ma main et le saisis. Je regardai tout autour de moi, afin d'éviter toute imprudence et commença à couper la corde. Mon regard guetteur tomba alors sur Kri-kri évanoui, qui semblait avoir subi le même sort que moi. Je tentai de le réveiller, mais mon bâillon étouffait ma voix. Soudain, des pas résonnèrent en ma direction.
-Tiens, tiens, la fillette semble être réveillée ! avertit celui qui semblait être le chef des crapules en tenant une lanterne à la main
- Mmmmmmh mhhhh mmmmh !!! dis-je en essayant d'articuler à travers le bâillon.
Cela fit rire mes geôliers. L'un d'eux qui s'appelait Cyril finit par défaire l'affreux morceau de tissu de mon visage. Ni une ni deux, je mordis la main de celui qui me délivrait de ma mutité !
-AIE !!!! hurla-t-il.
Il me menaça avec des insultes que je ne préférais pas entendre.
-Pourquoi vous nous retenez prisonniers ? demandai-je.
Le chef, Robin se retourna et me répondit direct.
-Pour laver l'affront que ton copain a osé nous faire mais je m'attendais pas à ce qu'il vienne avec toi.
J'étais curieuse de savoir qu'est ce que Kristoff leur a fait pour les mettre dans cet état. Ce n'était pourtant pas de son genre de provoquer les autres.
-Mais qu'est ce qu'il vous a-t-il fait ?
-Il a juste essayé de nous tenir tête mais on l'a ignoré jusqu'à ce qu'il nous traite de lâche ! Et personne, je dis bien PERSONNE nous traite de lâche !!! Donc on l'a un peu bousculé et on a pris son copain à poils et on lui a laissé un petit mot.
-Quel sensibilité de gamin ! dis-je sarcastiquement. Mais nos parents vont sans doute remarquer notre longue absence, ils sont sûrement déjà inquiets et préparent une patrouille à l'heure qu'il est. Et dès qu'elle sera là, je vous assure que mon père ne vous fera pas de cadeau !! répliquai-je avec assurance.
-Oh j'ai peur, ton père va nous donner la fessé, se moqua l'autre abruti qui avait pour nom Eliott.
Oulah j'ai vraiment pensé ça ?! Qu'importe, je suis en colère contre eux pour leur coup bas et quand je m'énerve ça peut devenir chaud.
-Ahah, on a tout prévu pour justifier votre présence ici sans nous faire gronder. on va faire croire que vous étiez pourchassés par un loup et on vous a sauvé la vie, on sera acclamé en héros ! dit cette cervelle d'oiseau avec un sourire trop confiant. C'était pas la première fois qu'ils commettaient des sales coups mais là, ils étaient allez trop loin !!
Je me disais "mais qui goberait une histoire aussi grotesque ?" En tout cas pendant qu'ils retournaient à leur occupation et jouissaient de leur futur renommée, je réussis à me libérée de l'emprise de la corde par le morceaux de verre de tout à l'heure. Après avoir détaché mes mains de ces liens, je le déposais à la portée de Kristoff.
Sans faire aucun bruit sur le parquet de bois grinçant, je m'approchai doucement des trois compères. Tous assis à une vieille table sur des chaises à moitié cassées en train de jouer aux cartes. Derrière par surprise, je réussis à porter un coup à l'un d'eux ! Quand je disais que je pouvais devenir violente ! Mon coup de poing l'avait fait tomber de sa chaise et il fît de même avec la lanterne qui se brisa dans la chute ! Ses deux acolytes se levèrent et me rattrapèrent aussitôt mais au moins j'ai réussi un coup qui fît saigner du nez la victime. Il me regarda avec un regard colérique et serra son poing en le préparant pour un coup violent. J'essayai de me débattre mais c'était impossible face à cet étau, j'allais devoir encaisser le coup !
J'entendis un craquement soudain mais pas de moi, je ne sentais rien, je relevais la tête et je vis Kri-kri devant moi et libre !
-Tout va bien Emma, ils ne te ferons rien !
Il retourna sa tête aux cheveux blonds et je vis quelque chose de nouveau chez lui, le craquement était celui de son nez qui maintenant coulait un liquide chaud et rouge mais au lieu de souffrir, il me fît ce sourire, un sourire qui lui faisait oublier la douleur. Je ne pu m'empêcher de rougir en pensant à ces histoires de héros qui se sacrifiaient pour sauver leur unique amour. Mais le choc était tellement violent pour lui qu'il s'évanouit sur le sol en bois,Sven bramait de toutes ces forces mais n'osait s'approcher de cette brute qui a mis Kristoff, qui a accompli son premier acte de bravoure, à terre.
-KRISTOOOOOOOOOOOFF !! criais-je en versant une larme.
-Quel idiot !! tu aurais dû rester dans ton coin mais bon, on est quitte maintenant !! lâcha la brute.
Ces paroles me faisait monter en moi une colère qui n'avais jamais atteint un niveau aussi élevée. Mon corps tout entier se réchauffait à une température plus haute que la normale. Ceux qui me retenaient me lâchèrent à cet instant et soufflèrent sur leurs mains pour se soulager de leurs paumes brûlées. Je me dressais devant cette brute sans scrupule d'un regard aussi noir que mes cheveux, je sentis mes mains brûlées puis mes bras, mes épaules et enfin tout mon corps s'embrasa dans des flammes vives qui semblaient jaillir de moi, mais pourtant elles ne me faisaient aucun mal.
Ma colère est devenue haine; une haine tellement grande envers ces trois là que je leur prononçai ces phrases:
-A votre tour de laver cet affront !! Jamais, je dit bien JAMAIS !!!! Je vous pardonnerai pour cet acte !!!
Ils me regardèrent et virent un être entièrement entouré de flammes qui dégageait un halo d'une chaleur éguale à celle d'un brasier ! A l'unisson, ils hurlèrent:
-UN MOOOOOOOOOOOOOONSTRE !!!!!!!!!!!!!!!!
Ne les entendant même plus, je poussais un cri vers le ciel qui résonna dans le périmètre et une vague de feu déferla à l'intérieur de la bâtisse !!! Cette vague détruisit les piliers porteurs et la bâtisse commença à s'effondrer sur nous ! Je ne contrôlais plus ma colère, elle m'envahissait ! Je hurlais si fort que les flammes explosèrent dans les alentours ne laissant de cette cabane qu'un tas de cendres !!!!!
Cette explosion était si puissante qu'une grande fumée noire s'éleva dans le ciel, le recouvrant ainsi d'un nuage de cendres et de braises. Au moment où j'ouvris les yeux, je fus terrifiée en contemplant l'ampleur des dégâts: le repaire maintenant à ciel ouvert était complètement dévasté par la déflagration. Une seule phrase s'échappa de mon esprit incompréhensif à la situation:
-C'est moi...qui est fait ça ?
Je sentis mes forces m'abandonner et comme mon preux défenseur, je m'évanouis sur le sol, qui cette fois-ci, calciné.
A mon réveil, j'ouvris faiblement les yeux, je constatais que j'avais changé de lieu. Je suis à présent dans une pièce qui m'était assez familière. Après quelques secondes pour m'habituer à la luminosité de l'endroit, cette pièce était ma chambre ! "Mais comment je suis arrivé ici ?" me demandai-je. Je me redressais mais je sentis soudainement une horrible migraine. Je sortis de mon duvet et je découvrais que je portais mon pyjama. Mes pas étaient lourds et faisaient grincer le parquet en chêne, soudain j'entendis toquer à ma porte.
-Oui entrez ! invitais-je.
-Comment vas-tu ma chérie ? demanda ma mère.
J'étais si heureuse de la revoir que je me blottis directement dans ces bras.
-Maman !!!! criai-je enthousiasmée avec un grand sourire.
-Qu'est ce qui s'est passé ? Je me souviens d'un "boom" et puis plus rien !
-Tout va bien mon trésor ! Nous nous sommes beaucoup inquiétés sur le fait que tu ne revenais pas et encore plus quand on a appris l'absence de Kristoff et d'autres enfants. Ton père était parti à votre recherche avec d'autres villageois. Puis il y a eu cette fumée noire venant de plus loin. A ce qu'il m'a expliqué, vous étiez par terre dans les débris d'une ancienne bâtisse où il aurait eu un terrible incendie. A son retour, on était tous ravi de vous revoir sain et saufs, encore plus de cette explosion mais vous aviez de sérieuses blessures.
En entendant cette réponse, j'ai eu une brève vision d'avant l'explosion. A cet instant, je m'engouffrais plus dans les bras de maman en repensant à ces horreurs.
-J'ai eu si peur !!! avouais-je les larmes aux yeux. Et où sont Kristoff et Sven et comment vont-ils ? interrogeai-je en paniquant.
-Ne te tracasse pas ma chérie. Dit-elle pour me réconforter. Ils vont bien. J'ai guéri leurs blessures et ils sont en train de manger une part de tarte à la framboise.
Au moment où elle a dit où ils étaient, je me hâtais dans la cuisine en me réjouissant de voir l'état de mes amis et de mon plat préféré.
Je vis Kristoff avec un pansement sur le nez, Sven avec une carotte, la tarte sur la table et un feu qui crépitait dans la cheminé,"Ouf" pensais-je.
-Tiens tu es réveillé! s'étonna-t-il
-Euh oui ... Euh ça va et reste-t-il de la tarte? interrogeai-je
Il me répondit dans l'ordre en me clignant de l'oeil:
-Ca va t'inquiète et oui, je t'en ai gardé une grande partie car je sais à tel point que tu aimes ça.
Ces mots me touchaient beaucoup. Je m'assis timidement près de lui, pris une part de mon précieux et donnais un bisou sur la joue de mon brave pour le récompenser de son acte. Tout comme moi il rougissait mais bien sûr, Sven jaloux nous léchais avec sa langue gluante. Après ce instant dégoûtant,on partageait tous ensemble le reste du dessert mais dans une atmosphère assez pesante.
Il était vingt heures, il était temps d'aller dormir, mon père s'était proposé pour raccompagner Kri-kri et son renne, moi je restais encore à table pour essayer de me remémorer la scène avant cette explosion en finissant mon assiette. Une demi-heure plus tard, mon père était rentré et moi toujours en pleine réflexion jusqu'à ce qu'il venait me prévenir d'aller dans ma chambre. Après avoir mis le plat dans la vaisselle, je traversais le couloir menant aux escalier quand j'entendis murmurer mes parents dans la pièce d'à coté. Curieuse, je passais ma tête dans la porte entre-ouverte et je les vis se questionner en regardant mes anciens habits qui étaient carbonisés !!
Je retournais dans mon lit et avant de m'endormir, je me posais mille et une questions sur cet accident:
D'où sortaient ces flammes? Pourquoi sont-elles apparues lorsque que je me suis mise en colère? Pourquoi mon corps chauffait-il ainsi? Pourquoi je ne me suis retrouvée sans aucune brûlure? .....
Toutes ces questions s'entre-choquèrent dans mon esprit à un point à ne pas arriver dormir. Finalement, je réussissais à trouver le sommeil mais ce mot trottait encore dans l'esprit: Un monstre !!!
- InvitéInvité
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 28 Mar 2014, 09:50
Communiqué du service juridique:
"La société Ansa&Frantzoze's stories© Nie toute responsabilité dans la rédaction ou la proposition d'idées ou une quelconque implication dans ce texte. Par ailleurs,, elle nie en bloc toute suspicion visant à sous entendre qu'elle souhaite plagier cette histoire et avertit qu'elle poursuivra pour diffamation toute personne qui affirmera le contraire"
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- Miss OlafLégende du Royaume
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 28 Mar 2014, 10:58
Bon Papy, j'ai lu tes deux chapitres, il y a de bons éléments au niveau du scénario ( l'enfance de Kristoff et Emma, retour du grand méchant.... ). Par contre, retravaille l'écriture, fait des phrases plus courtes et compréhensibles ! Il arrive que tu te contredise et que tu te trompe de mot ( on dit calciné pas calcifié !!!! ). Et puis, chose très importante, fixe toi un temps ! Si tu veux parler au présent ou au passé ! Je vois que tu veux utiliser le passé. Dans ce cas ne fait pas intervenir des onomatopées ou de l’ambiguïté quand quelqu'un parle au passé, ça n'a aucun sens !
exemple:
La si j'ai bien compris, elle se fait couper par sa propre histoire ensuite, si elle était schizophrène je comprendrais un peu mieux...
Ce que j’essaye de t'expliquer, si on raconte une histoire au passé, et que tu utilise un point de vue interne, tu ne peux pas la faire réagir comme ça ! La personne a déjà vécu ça, elle n'a pas être étonné en plein milieu du récit.
Voilà j'ai dit tout ce que je pensais, les idées sont là ! Mais tu as visiblement du mal à maîtriser l'écriture, ça se travaille ( je dis ça sans être une pro, j'ai aussi des défauts dans mon texte ) et pour les prochains chapitres, prend ton temps pour faire de bonnes phrases et mieux amenés les choses !! Quitte à nous faire attendre un mois pour le prochain chapitre, soit méticuleux . Mais dis moi tu écris tout seul ou te te fait aidé de Dark Taylor ???? Peut-être qu'au vu de son âge il a plus de compétence que toi en écriture et peut t'aider .
Ah oui ! ça c'est plus personnel, j'ai pas du tout adhérer à ta transition entre le point de vue externe et interne ! ça fait trop " clownesque ", ça aurait pu passer si ton oeuvre était dans le même style, mais là il s'agit d'une histoire sombre !
exemple:
pas simplement une cabane perdue dans les montagnes mais dans un petit village au bord de la ....
La si j'ai bien compris, elle se fait couper par sa propre histoire ensuite, si elle était schizophrène je comprendrais un peu mieux...
Après avoir rangé le traîneau dans la grange et ramené les rennes à l'écurie, je suis ... hein j'entendis du bruit derrière une meule de foin, j'étais intrigué par ses couinements qui ressemblaient à des pleurs.Quelle surprise!!
Ce que j’essaye de t'expliquer, si on raconte une histoire au passé, et que tu utilise un point de vue interne, tu ne peux pas la faire réagir comme ça ! La personne a déjà vécu ça, elle n'a pas être étonné en plein milieu du récit.
Voilà j'ai dit tout ce que je pensais, les idées sont là ! Mais tu as visiblement du mal à maîtriser l'écriture, ça se travaille ( je dis ça sans être une pro, j'ai aussi des défauts dans mon texte ) et pour les prochains chapitres, prend ton temps pour faire de bonnes phrases et mieux amenés les choses !! Quitte à nous faire attendre un mois pour le prochain chapitre, soit méticuleux . Mais dis moi tu écris tout seul ou te te fait aidé de Dark Taylor ???? Peut-être qu'au vu de son âge il a plus de compétence que toi en écriture et peut t'aider .
Ah oui ! ça c'est plus personnel, j'ai pas du tout adhérer à ta transition entre le point de vue externe et interne ! ça fait trop " clownesque ", ça aurait pu passer si ton oeuvre était dans le même style, mais là il s'agit d'une histoire sombre !
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Quand vent frais vient danser
Une maman rêve tout éveillée
Dors mon enfant n’aie plus peur
Le passé reste au fond des cœurs
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- Nedjma
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 28 Mar 2014, 11:31
Même avis que Miss Olaf
Il y a de bonnes idées dans ton texte, mais je suis honnête, je ne parviens pas à l'apprécier à cause des fautes. Personne n'a la science infuse de l'orthographe, donc une faute par ci par là, c'est pas trop trop grave. Mais là, il y en a beaucoup. Est-ce que tu penses bien à te relire avant de poster ?
Et autre gros point noir souligné par Miss Olaf, c'est la concordance des temps. En effet, tu ne peux pas alterner entre le présent et le passé. Il faut faire un choix. Moi je te conseille de rester sur le présent. Le passé simple,l'imparfait, etc. sont difficiles à utiliser, donc si j'étais toi je me cantonnerais au présent. On n'est absolument pas obligé d'employer le passé simple pour raconter une histoire, la narration au présent ça marche tout aussi bien
Par exemples, les Hunger games sont écrits au présent et sont très agréables à lire.
Ou bien tu prends ça comme un challenge et tu reprends tous les verbes aux temps du passé de tes deux chapitres avec un Bescherelle. Cela serait un très bel exercice !
Enfin, les conseils de Miss Olaf sont très bons ( décidément je fais l'écho ! ) : prends ton temps pour le prochain chapitre, même si cela te prend plusieurs semaines. On préférera lire ton prochain chapitre plus tard, mais avec une amélioration niveau orthographe, conjugaison etc ... plutôt que d'enchaîner les chapitres.
Donc les mots d'ordre sont relecture, relecture et encore relecture !
Il y a de bonnes idées dans ton texte, mais je suis honnête, je ne parviens pas à l'apprécier à cause des fautes. Personne n'a la science infuse de l'orthographe, donc une faute par ci par là, c'est pas trop trop grave. Mais là, il y en a beaucoup. Est-ce que tu penses bien à te relire avant de poster ?
Et autre gros point noir souligné par Miss Olaf, c'est la concordance des temps. En effet, tu ne peux pas alterner entre le présent et le passé. Il faut faire un choix. Moi je te conseille de rester sur le présent. Le passé simple,l'imparfait, etc. sont difficiles à utiliser, donc si j'étais toi je me cantonnerais au présent. On n'est absolument pas obligé d'employer le passé simple pour raconter une histoire, la narration au présent ça marche tout aussi bien
Par exemples, les Hunger games sont écrits au présent et sont très agréables à lire.
Ou bien tu prends ça comme un challenge et tu reprends tous les verbes aux temps du passé de tes deux chapitres avec un Bescherelle. Cela serait un très bel exercice !
Enfin, les conseils de Miss Olaf sont très bons ( décidément je fais l'écho ! ) : prends ton temps pour le prochain chapitre, même si cela te prend plusieurs semaines. On préférera lire ton prochain chapitre plus tard, mais avec une amélioration niveau orthographe, conjugaison etc ... plutôt que d'enchaîner les chapitres.
Donc les mots d'ordre sont relecture, relecture et encore relecture !
- InvitéInvité
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 28 Mar 2014, 11:48
De bonnes idées... Et encore... Dommage pour les fautes
- InvitéInvité
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 28 Mar 2014, 14:23
Frantzoze a écrit:Communiqué du service juridique:
"La société Ansa&Frantzoze's stories© Nie toute responsabilité dans la rédaction ou la proposition d'idées ou une quelconque implication dans ce texte. Par ailleurs,, elle nie en bloc toute suspicion visant à sous entendre qu'elle souhaite plagier cette histoire et avertit qu'elle poursuivra pour diffamation toute personne qui affirmera le contraire"
Exactement !
- InvitéInvité
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Sam 29 Mar 2014, 00:11
Je m'abstiens de tout commentaire...je les ai déja suffisamment faits
J'attends mieux!
J'attends mieux!
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Dim 30 Mar 2014, 11:55
Voilà, la nouvelle version est postée
Merci à vous tous pour vos conseils et votre aide ^^, je vous jure que le prochain chapitre sera meilleur du premier coup
Merci à vous tous pour vos conseils et votre aide ^^, je vous jure que le prochain chapitre sera meilleur du premier coup
- InvitéInvité
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Dim 30 Mar 2014, 12:16
Nets progrès
Mais pourquoi?! Qu'est ce qu'il s'est passé dans leur vie pour que les personnages pensent qu'il y a une chaleur torride alors qu'il va bientôt neiger?
A moins que ça soit l'inverse auquel cas ils fantasment la neige?...MAis que se passe-t-il dans leur tête pour utiliser un traineau si il n'y a pas de neige
Mais pourquoi?! Qu'est ce qu'il s'est passé dans leur vie pour que les personnages pensent qu'il y a une chaleur torride alors qu'il va bientôt neiger?
A moins que ça soit l'inverse auquel cas ils fantasment la neige?...MAis que se passe-t-il dans leur tête pour utiliser un traineau si il n'y a pas de neige
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 18 Avr 2014, 15:20
Et enfin, voilà la suite qui est plus longue que les autres ;)j'espère que vous allez apprécier ^^
Chapitre 3 : Le bonheur n'arrive jamais avant un malheur
Une année s'était écoulée depuis cette mystérieuse explosion qui s'était déroulée dans les hauteurs du village. Tous les villageois s'étaient posées des questions et émettaient des théories pour savoir qu'elle en était l'origine. Il y en avait une qui parlait que le feu se serait propager à cause de la lanterne cassé qu'ils ont retrouvé dans les décombres. Quant à moi, je n'avais pas trouver les réponses que je cherchais. Pendant un long moment, ils se sont méfiés de moi ! Moi, la seule personne qui n'ait subie aucune blessures ou brûlures alors qu'une explosion, capable de détruire un bâtiment entier, aurait dû me touchée gravement ! A chaque fois que je passais devant eux, ils me niaient du regard, m'ignoraient et s'écartaient de moi comme si j'étais invisible ou bien un monstre ! Ce mot continuait de hanter mon esprit et mes rêves qui finissaient en cauchemars ! En un seul et unique cauchemar qui interrompait incessamment mes nuits:
J'étais seule dans le brouillard, dans un lieu mystérieux et inconnu. Le brouillard était si dense qu'il cachait la lumière du soleil quand soudain des ombres apparurent tout autour de moi et me pointaient du doigt en criant
-UN MONSTRE !! UN MONSTRE !! UN MONSTRE !!....
Elles continuaient en me dévisageant. Ce mot résonnait dans ma tête sans arrêt, j'avais l'impression que tout l'environnement brumeux où j'étais prisonnière et torturée par la peur était en rotation sur lui-même !
Je perdis le sens de l'équilibre, ma vue s'affaiblit, je couvris mes oreilles pour ne plus les entendre ! Puis, une chaleur torride montait en moi, de la vapeur sortait de mon corps et comme à la cabane mon corps s'embrasait de toute part ! Je ne maîtrisais rien, ma peur avait pris le dessus et s'était transformée en colère !
A la fin, j'ai eu comme une impression que mon esprit quittait mon corps en flammes ! Il ne restait plus qu'une coquille vide de feu sans âmes.
Ensuite une bête monstrueuse commença à se former à partir de la chair enflammée de mon hôte: un corps ailé plus grand qu'une montagne se dessina dans la brume, des griffes aussi tranchantes que des épées sortaient à ce qui s’apparentait à des pattes ! Ce monstre ressemblait à ces créatures qui n'apparaissaient que dans les légendes ou les livres. Une créature dont son souffle pouvait enflammer le ciel et faire pleuvoir des braises ! Cette créature qui se présentait devant moi n'était nullement d'autre qu' UN DRAGON !!!!!! Cette bête mythique fît fuir toutes les ombres d'une simple boule de feu et emprisonna mon être astral dans un cercle dont les flammes étaient plus hautes que des sapins ! Le monstre cracheur de feu me fixa droit dans les yeux, il ouvrit grand sa gueule denté de millier de dents de rasoirs et m'avala d'un coup !
Après ça, je me réveillai dans mon lit en sursaut et en poussant un cri de terreur qui fît venir mes parents directement dans ma chambre. Ils me rassuraient en disant que ce n'était qu'un cauchemar et que rien n'était vrai.
Et pourtant on aurait pu croire que c'était bien réel ! Pour me calmer, maman me berçait avec une berceuse et d'une voix si mélodieuse qu'à peine les premières notes me firent retomber ma tête somnolente sur mon oreiller. Avant de fermer pour de bon mes lourdes paupières, je vis le bord de ma couverture brûlée !
21 Juin 1827,
Ce jour là était un jour très spécial pour moi.
Tous les matins, je me réveillais en poussant un bâillement d'hippopotame habituel. Je faisait mes étirements matinal, puis je me frottais mes yeux cernés par les nuits mouvementées en j'essayant de ne pas replonger dans mon sommeil. Ma somnolence cessa dès que j'entendis un vacarme dehors, je me dirigeai vers le fenêtre de ma chambre, je l'ouvris et je m'aperçus que c'était une caisse qui était tombée d'un chariot de transport. Avant que les hommes remettaient la caisse dans le véhicule, j'avais brièvement vu une sorte de tube couronné d'un cône,
-Un feu d'artifice ?! M'étonnai-je, Ca veut dire qu'ils préparent le grand spectacle de feu d'artifice du solstice d'été !
Au moment où j'avais prononcé cette phrase, un grand sourire se dessinait sur mon visage et je poussais haut et fort:
-C'EST MON ANNIVERSAIRE !!!!!!!!!!
En cette belle journée du solstice d'été, je fêtais mon huitième anniversaire ! J'étais si excitée d'attendre enfin ce jour où c'était moi la princesse. Je m'habillai et descendis les escalier à toute allure en pensant à ce qu'il m'attendait dans le salon. A mon grand étonnement, je n'y trouvai rien ! Pas de cadeaux, pas de gâteaux dont j'espérais à la framboise et surtout mes parents n'étaient pas là ! Je fouillai chaque pièce de ma maison mais rien du tout à part un papier sur la table de la cuisine dont il était inscrit avec l'écriture de ma mère:
-"Va au marché."
Je me demandais "mais pourquoi je devrai aller au marché ? Peut être ils y sont.". Mais bon, c'était mon seul indice donc j'obéissais.
A peine après avoir franchi le portillon, je vis Kristoff arriver sur sa luge, qu'il avait reçu à son dernier anniversaire, qui était tractée par Sven. Je ne pouvais m'empêcher de rire quand j'avais remarqué la manière de Kristoff pour diriger son animal. Il avait suspendu une carotte à un bâton par un fil et il le plaçait devant le museau du renne. Je me disais que c'était soit débile ou génial.
-Bonjours Emma ! me salua-t-il.
-Salut Kristoff ! A ce que je vois tu maî...trise un...peu mieux ton ami, dis-je en essayant de me retenir.
-Ah euh oui, on peut le dire. Pour l'instant, c'est le seul moyen de le contrôler. Il a beau être amical et drôle, c'est encore une tête de mule, me dit-il gêné en gloussant un rire. Bien sur Sven avait fait la grimace.
-Ahahahah !! Ah oui tiens, tu n'as pas quelque chose à me dire ou même à m'offrir ? posai-je pour voir si il se rappelait quel jour nous étions aujourd'hui.
-Euh non, je ne crois pas, me répondit d'un air hésitant.
-Tu n'as pas quand même oublié quel jour nous sommes aujourd'hui ? insistai-je.
-Bien sur, nous sommes le jour du solstice d'été, je ne suis pas idiot ? rétorqua-t-il en se moquant.
-Oui mais aussi le jour..... ! précisai-je en le laissant deviner. Malgré ça, j'étais fort inquiète qu'il ne sache plus qu'aujourd'hui est un jour spécial pour moi.
-Et aussi le jour...mmmmh, attends je réfléchis.... Ah je sais !
-Ouf ! J'avais peur. Je me doutais bien que tu ne pouvais pas oublier...
-C'est aussi le jour du festival d'été avec le feu d'artifice !! s'écria-il en m'interrompant.
-... mon anniversaire, continuai-je en diminuant ma voix avec un regard surpris et déçu.
Je n'y croyais pas et pourtant si ! Mon meilleur ami a oublié le jour même de ma naissance alors que sommes ami depuis le berceau !
-tu veux que je t'y conduise ? me proposa-t-il.
En principe, j'aurais refusé son offre suite à ce choc mais je devais suivre le message de la lettre donc je lui répondit d'une voix triste "D'accord" et j'embarquai sur la luge.
-Allez Sven, au marché !!! ordonna Kristoff en agitant le bâton.
Mais on avançait pas d'un pouce. Et c'est là qu'on remarquait qu'il n'y avait plus de carotte attachée. Sven l'avait mangée pendant qu'on jouait aux devinettes et s'était endormi. Ca nous a bien fait rire tous les deux, au moins, ça m'avait redonné le sourire pour quelques secondes. Mais Kristoff en avait une de rechange. J'admirais la façon dont Kristoff avait prévu le coup. Il avait bien grandi mon Kri-kri.
-Bon cette fois-ci, c'est la bonne. Allez Sven, au marché !!! Ordonnait-il à nouveau en agitant la carotte devant le petit animal.
Et nous voilà, glissant sur l'herbe, en route vers le marché où je pourrai m'attendre à une surprise.
On avançait sous le ciel ensoleillé dont aucun nuages étaient à l'horizon, c'était une journée parfaite pour ce festival annuel. Tout le monde préparait les étales et finissait leurs préparatifs pour cette grande fête de l'été ainsi que le spectacle de feu d'artifice. Les bateaux revenaient de leurs pêches, les marchands déchargeaient leurs caisses de fruits et de légumes et les femmes commençait la cuisson du pain et d'autres plats.
-Voilà nous sommes arrivé ! avertit Kristoff
-Merci et à plus tard, le remerciai-je.
Et il poursuivit son chemin et moi le mien. Je m'étais mise à le recherche de mes parents mais aucun signe de leur part. Et quand je demandais aux autres villageois qui m'adressaient à nouveau la paroles après avoir arrêté leurs superstitions sur moi depuis quelques mois. Ils m'envoyaient dans tous les endroits plausibles et pourtant aucune traces. A la fin, il était seize heures passé et j'étais un peu perdue, j'allais presque verser des larmes de peur de ne pas retrouver mes parents quand soudain j'entendis du grabuge un peu plus loin ! Je me dirigeai d'où venait le bruit et je vis Sven en train de lécher un villageois dont son visage était recouvert de framboise. Faut dire que je ne suis pas la seul a apprécié ces fruits.
-Lâche moi Sven ! Arrête ! grommela la personne soumise aux léchouilles du petit renne.
-Sven, arrête de lécher papa ! ordonna son jeune maître.
Kri-kri l'avait pu retirer Sven et aida son père à se relever.
-Il est affamé on dirait. Est ce que tu l'a nourri au moins ? dit-il en s'essuyant le visage.
-Oui papa mais tu le connais, il est toujours affamé. affirma-t-il.
-Oh Emma, je ne t'avais pas vu ma petite. s'exclama le père de Kristoff.
-Bonjour M.Bjorgman ! saluai-je. Comment allez vous ?
-En pleine forme comme toujours ! répondit-il avec le sourire et en s'étirant les bras.
-Qu'est ce qui c'est passé ?
-Eh ben, comme tu le vois, ce petit ventre sur pattes vient de dévorer la dernière caisse de framboise. Et à cause de lui, on risque d'en manquer pour la fête.
-Oh non ! m'exclamai-je.
-Et on a pas le temps d'aller en rechercher, on sera donc en manque pour nos tartes à la framboise.
Déjà que j'étais surprise par l'oubli de mon ami et maintenant plus mes pêchés mignons, j'allais finir par croire que cet anniversaire serait raté. Mais une idée me vint tout à coup.
-Et si j'allais en forêt pour allé en cueillir et je reviens avant que la fête commence !
-Mmmh, oui ça peut le faire mais alors tu restera à la lisière. Il ne faut pas que tu t'y enfonce ! C'est compris ?
-Oui chef !
-Kristoff, tu vas l'accompagner et aller aussi en cueillir.
-Mais pourquoi ? rétorqua-t-il
-Tu dois assumer les actes de Sven, c'est toi son maître alors prends tes responsabilités !
-D'accord. Soupira-t-il.
-Mais vous avez 3 heures avant que la fête commence donc dépêcher vous !
Et nous revoilà repartit vers la forêt, deux corbeilles à l'arrière, reconduit par Sven qui a encore du jus de framboise sur le museau. Mais ce qui me tracassait, c'était de ne pas avoir croisé mes parents là-bas.
Après une demi-heure de glisse sur la luge, on arrivait au bord de la lisière de la forêt. On se présentait face à face aux grands sapins qui nous dépassaient de plusieurs mètres de haut. Je tournai la tête vers Kristoff et je vis en lui un regard déterminé et une volonté de fer. C'était clair et net, mon petit Kri-kri a grandi, j'étais fier de lui. Puis il me serra la main et me dit ce mot en me souriant.
-Ensemble !!
Je lui répondis par un hochement de tête avec détermination.
-Sven, tu reste ici, ok ? ordonna-t-il et Sven obéit et s'assit.
A présent on entra dans la forêt de conifères ! On pouvait dire qu'on en faisait des tonnes pour des framboises mais il fallait être aux aguets dans ce genre d'endroit car les loups rôdaient dans les parages, il fallait donc être très prudent.
On continuait à avancer dans les pas de l'autre à travers les arbres immenses, à contourner les bosquets, à passer les arbres tombés par l'orage du mois dernier jusqu'à arriver vers une clairière. Une clairière que je connaissais bien d'ailleurs puisque c'est ici que je vennais cueillir des fruits ou des fleurs pour maman quand j'avais rien d'autres à faire.
-Nous y voilà ! dis-je en arrêtant la marche. Bon, moi je vais chercher à gauche et toi à droite, d'accord ?
-D'accord mais attends!
-Quoi! Qu'est ce qu'il y a ? lui demandai-je
-Et si on faisait un concours pour ajouter un peu plus d'intérêt à cette cueillette, qu'en dis-tu ?
-Pourquoi pas, ça peut être marrant !
-Celui qui a cueilli le plus de framboise à gagner et devient le roi pendant le reste de la journée. énonça-t-il.
-Ou la reine ! ajoutai-je en lui donnant un coup d'épaule. C'était assez bizarre car c'est déjà moi la reine du jour mais bon, jouons le jeu.
-Mais il ne faut surtout pas s'éloigner de cet endroit ! précisa-t-il.
-D'accord.
Kristoff donna le signal de départ.
-Attention!! Prêts, feu... GO !!!
J'étais surprise par le mot "feu" ! Et le jeu commença, on partait chacun dans notre coté respectif avec un panier à la main. En une demi heure, j'avais recueilli assez de framboises pour au moins dix tartes. J'étais assez fière de moi, je me demandais comment se débrouillait de l'autre coté et combien en à ramasser mon concurrent, peut importe combien il en aura, ça sera en tout cas pas plus que moi. Je connaissais cette endroit comme ma poche donc j'ai une plus grande connaissance des lieux où poussent ces fruits. Je m'imaginais déjà moi levant mon panier rempli à ras bord et Kristoff qui s'agenouillerait devant sa reine. Ces pensées m'acquiesça un sourire mais je devais me ressaisir, rien n'est joué, il restait 2 heures donc tout pouvait encore changé. Et je me remit à la chasse aux baies.
Plus le temps avançait, plus je cueillais jusqu'à ce que je ne trouve plus rien. Je pensais avoir ramassé les dernières de la saison et mon panier était plein à en craquer. Donc comme il n'y avait plus rien à cueillir, je fis marche arrière pour revenir au point de rendez-vous mais quelque chose me semblait anormal avec mon environnement. Tout était plus sombre, l'herbe était moins verte qu'avant et les chemins était biscornus, je ne reconnaissait plus l'endroit. Je m'étais sûrement en peu trop enfoncée dans la forêt, au milieu de ces conifères géants. Ma quête de victoire m'avait sans doute aveuglé et m'avait mené dans des lieux inconnus. Je continuais d'avancer mais il n'y avait rien pour me guider, je ne savais pas si j'allais vers le nord ou le sud, je finissais par être confuse et à inverser ma gauche avec ma droite. Je n'avais pas un très grand sens de l'orientation, au contraire de Kristoff, surtout pour des lieux qui ne me sont pas familiers. Je ne me rendait pas compte mais je ne faisait que de m'enfoncer encore plus dans la forêt où ses arbres cachaient le soleil, ce qui m'empêchait de savoir si il commençait à faire nuit ou pas. J'arrêtai ma marche et déposai ma récolte sur un tronc d'arbre couché dans le seul endroit où la lumière du soleil pouvait passer, il faisait encore clair mais la nuit ne devrait pas tarder. Il ne me fallait pas longtemps pour comprendre que j'étais perdue donc je commençai à crier de chance que Kristoff m'entende et vint me chercher.
-A L'AIDE, JE SUIS PERDUE, KRISTOFF, A L'AIDE !!!!
Ou bien mes parents! Si ils n'étaient pas au village, il seraient peut-être ici:
-MAMAN, PAPA !!!! AU SECOURS, J'AI PEUR !!!!!
Je crins fort que ces cris furent inutiles mais je ne désespérais pas et donc, je continuai à crier de toutes mes forces!
Quelques temps plus tard, j'étais à bout de souffle, je n'avais plus la force de crier et personne n'était encore venu me chercher dans cet endroit isolé du reste du monde où ma voix résonnaient en écho qui ne pouvait être entendu par personne. Je craignais le pire, je commençais à imaginer le pire: rester ici pendant la nuit, toute seule avec le danger potentiel que des loups affamés viennent me dévorer; et ce n'était pas de simple fruit qui vont les rassasier mais plutôt moi ! Je paniquais en pleurant face à cette éventualité ! En pensant de repas pour les loups, mon ventre gargouilla. Tout ça m'avait donné faim, j'aurais pû manger ma cueillette mais j'avais quelques biscuits qu'une gentille vieille dame m'avait donnés au village pendant que je recherchais mes parents. Je me demandais si elle savait que c'était mon anniversaire mais bon, ce n'est pas le bon moment d'y penser, qu'importe si on a oublié ma fête tout ce que je voulais c'était de sortir d'ici. A l'instant où je fouillais mes poches pour retrouver ma collation, un buisson frémit devant moi. Au début, j'étais surprise et après curieuse de savoir qu'est ce qui allait en sortir, un écureuil peut être ? Ma question était vite répondu par la sortie d'un animal plus gros qu'un simple écureuil. Il était petit, marchait à quatre pattes; il s'avança vers moi et dès qu'il sortit de l'ombre, je constatai la créature qui se présentait face à moi. C'était un louveteau !!!
Pour le coup, je ne fus pas étonnée d'en voir un dans un endroit pareil. Il continua de s'avancer vers moi. Je me souvins soudainement de ce que disait mon père sur eux.
-"Les louveteaux sont inoffensifs, il y a donc aucun danger de leur part. Il s'approche d'un humain que si il ne sente pas lui même en danger."
Ces pensées calmèrent mon esprit, je ne bougeai pas et laissai le petit s'approcher. Arrivé près de mes genoux, il s'assit et me renifla, plus précisément ma poche. J'avais compris ce qu'il attirait, c'était mes biscuits qui étaient au fond de ma poche. Puis il me regarda d'un adorable regard et quémanda, avec la patte en tirant la langue montrant qu'il avait faim, une de mes friandises.
Je ne voulais pas le contrarier et ni le rendre triste donc j'acceptai sa demande en lui tendant à main ouverte le biscuit que je sortis mais il semblait se méfier de mon offre. Il renifla d'abord le biscuit, "Sûrement pour sentir si il n'étais pas empoisonné" pensai-je, donc je le rassurai en insistant d'une voix calme et posée:
-Vas-y, prends le. Il n'y a rien à craindre.
Il me regarda encore avant de prendre la collation pour ne laisser que quelques miettes sur ma main. Heureusement que j'en avais un deuxième que je sortis et croquai un bout immédiatement alors que l'animal finissait déjà le sien.
Sa compagnie me rassurait un peu jusqu'à même lui parler.
-Tu t'es perdu hein ? Tu cherche tes parents ?
Dès que le louveteau eu fini son repas, il se redressa vers moi et inclina sa tête sur le coté.
-Tu ne comprends pas ce que je dis ? C'est pas grave, moi aussi je suis perdue, je n'arrive pas à retrouver mon chemin. J'ai tenté d'appeler à l'aide mais personne n'est venu. Je commence à imaginer qu'il me sera impossible pour moi de partir de cette immense forêt, dis-je d'une voix triste.
Puis, il inclina sa tête en avant vers moi. Je trouvai cela étrange de sa part mais il m'a fallu un moment de réflexion pour deviner sa pensée.
-Tu veux que je te caresse, c'est ça ?
En entendant ma phrase, il remua la queue pour signifier que j'avais raison. En fin de compte, c'était comme un chien, il n'était pas dangereux mais je devais me méfier quand même. Je plaçai ma main au dessus de sa tête, je la descendis sans geste brusque pour qu'il n'ait pas peur, il courba ses oreilles pour laisser place à la paume de ma main qui effleura ses poils. Je n'osai plus bouger mais il termina le reste du travail et je sentis une douce fourrure caresser ma main. Sans crainte, il se blottit dans mes bras en demandant plus de caresses. Son pelage était si doux que je ne pouvais résister à sa requête. Toute mon angoisse se volatilisa pendant un bref moment. Soudain, le louveteau redressa une oreille, sauta hors de mes bras et se dirigea vers le buisson de tout à l'heure. Je le suivais mais l'arbuste re-frémit et cette fois, c'était un animal beaucoup plus grand et fort ressemblant au petit loup. Il me fît un dernier regard, un regard désolé et il rejoignit le nouvel arrivant qui était sa mère !!
A l'instant où j'avais compris que cette louve était sa mère et à cet instant, comme un éclair, je me rappelai à nouveau des avertissements de mon père.
-"Mais fait très attention à leur mère car elles ont un instinct protectrice envers leurs petits. Elle est prête à attaquer quiconque s'approchera ou touchera sa progéniture."
Et il avait raison, dès que le petit loup était en sécurité près de sa mère, elle montra les crocs en grognant d'un regard de colère. Un frisson circula mon corps, la mère s'approcha de moi et me menaça avec ses crocs et ses grognements. On m'avait appris à ne pas montrer sa peur à des instants pareils car certains animaux ont un odorat plus développer que le notre et donc peuvent la sentir. Mon être entier ne pouvait plus bouger d'un pouce, j'essayai de rester calme et de ne pas avoir peur, c'était plus facile à dire qu'à faire. Je reculai doucement sans faire de bruit. Quant au petit, je le voyais terrifié. Je reculai encore et encore alors que la bête ne faisait qu'avancer jusqu'à ce que je marchai sur une brindille ! Le bruit du craquement retentit jusqu'aux oreilles de la louve qui se mit en position d'attaque ! Mais je continuai à reculer encore jusqu'à trébucher en arrière par le tronc où j'étais assise. Le féroce animal se prépara à bondir sur moi, je fermai les yeux et serrai les dents pour ne hurler quand ses griffes et crocs m'auront transpercé la peau ! Tout ce que j'entendis était les petits rugissements du petit qui, dès que j'ouvris les yeux, s'était interposé devant sa mère. Je ne comprenais pas trop se qui se passait mais j'avais l'impression que le louveteau essaya de raisonner sa mère comme s'il voulait me protéger. La louve se calma et lécha son petit avant de disparaître avec lui dans les profondeurs de la forêt. Je me relevai et frotta mes vêtements de la poussière.
-"Il avait compris que je n'étais pas un danger pour eux, il m'avait donc protégé de l'erreur qu'allait commettre sa mère" pensai-je. Je devrais continuer mon chemin sinon d'autres créatures plus terrible viendront et ça sera sûrement pas pour protéger leurs enfants, dis-je en regardant le partiel de ciel au-dessus de ma tête et remarquais que le crépuscule n'allait pas tarder.
Je repris donc mon chemin en reprenant ma corbeille de fruits.
Maintenant, c'était la soif qui me rattrapait et je n'avais aucune source d'eau à proximité. En plus, le biscuit d'avant n'avais pas réussi à apaiser ma faim. Je n'avais plus d'autres choix, je devais manger mes framboises si je voulait avoir une chance de survivre encore un peu. Tout en marchant, je pris, un par un, les fruits de mon panier. Et lors de ma dixième bouchée, mon pied se prit une racine ! Ce qui me fît tomber par terre en renversant ma corbeille et donc étala les fruits rouges sur le sol poussiéreux.
-Et mince ! ronchonnai-je. Il fallait que ça arrive !
Je me relevai et réenlevai encore la poussière de mes vêtements, ramassai ma corbeille ainsi que les fruits dispersés.
-Je me demande qu'est-ce qui pourrait m'arriver de mieux ? m'interrogeai-je tout en cherchant et ramassant mes fruits. Voilà, enfin vous êtes tous là !
Et j'en re-piochai un pour le manger mais il me glissa des doigts. Il fut éjecté un peu plus loin derrière des hautes herbes dont je pouvais percevoir de la lumière dans sa direction. Je ne croyais pas mes yeux, était-ce enfin la sortie de ce labyrinthe ? Je me hâtais vers cette lumière pour le savoir, j'allais de plus en plus vite et enfin je franchis cette porte lumineuse......qui me faisait face à un fossé ! J'essayai rapidement de freiner ma course jusqu'à son bord et de tenir l'équilibre pour ne pas tomber. Hélas, je n'avais pas freiner à temps et donc je culbuta. Je dévalais la pente sur le dos mais ça n'avait pas durer fort longtemps car cette pente ne faisait qu'à peine quatre mètres ! Pour la troisième fois en quelques heures, je me dépoussiérai.
-Sérieusement, je vais croire que cet anniversaire est raté: tout le monde qui l'oublie, mes parents ont mystérieusement disparu, je me perds dans les bois, j'ai failli me faire manger par un loup et maintenant ma cueillette est foutue !!!! énumérai-je mécontente. J'en ai marre !!! J'ai faim et j'ai soif, mes vêtements sont couverts de crasse !! Je le dis encore: Mais qu'est-ce qu'il pourrait m'arriver encore ?
Soudainement, mes mains se mirent à chauffer, pendant que j'expédiais mes pensées de malheur qui augmentaient ma colère, jusqu'à atteindre la température d'ébullition et dans un dernier geste, je disais en élançant mes bras:
-J'EN AI ASSEZ !!!!!!!!!!!!
Dans un énorme fracas, un cercle de feu jaillit du sol et recouvra toute le périmètre ! Mon cri retentit vers le ciel aux couleurs du crépuscule et résonna dans toute la zone ! Après avoir relâché la pression, je sentis mes forces s'épuiser comme la dernière fois à la cabane des vauriens. Je me mis à genoux et je respirai lentement. Ma colère s'était transformée en une profonde tristesse et des larmes coulèrent sur mes joues pour ensuite tombé sous forme de gouttelettes et ainsi tachèrent ma robe.
-Maman, Papa, Kristoff. Je vous en prie, sauvez moi, aidez moi !!! suppliai-je en pleurant toutes les larmes de mon corps.
Je rapprochai mes mains pour les sécher, c'était alors là que je découvris la vérité et tout enfin s'expliqua ! Je sentis une étrange chaleur s'approcher de mon visage, j'ouvris les yeux et ils furent vite grands écarquillés ! Je pris rapidement peur face à ce que je voyais, je n'en revenais pas et pourtant c'était bien réel: Mes mains étaient EN FEU !!!!!!!
-AAAAAAAH MES MAINS !!!! MES MAINS SONT EN FEU !!!!! VITE DE L'EAU !!! criai-je en panique.
Je courus dans tous les sens, en hurlant, à la recherche d'un point d'eau mais il n'y en avait guère dans les environs !! Alors, je soufflai vite sur mes paumes embrasées qui, en me rendant compte, je ne sais par quel miracle, ne me faisait pas mal ! Ce feu ne me causait aucune douleur, je trouvai bien sûr cela étrange et même plus que bizarre. Puis, j'avais remarqué que plus je me calmais, plus les flammes s'atténuèrent et ensuite disparurent sans me laisser de brûlures !
-Incroyable !! m'exclamai-je devant cette faculté à la fois fascinante et effrayante.
J'observai tout autour de moi et remarquai que quelques flammes venant du sol m'entourait.
-Est-ce moi qui ais fait ceci ? m'interrogeai-je.
J'examinai à nouveau mes mains, puis pour vérifier mon hypothèse, je claquai des doigts, rien du tout, encore une fois, rien non plus. Je pris une grande inspiration et retenta le coup. A ma grande surprise, une petite flamme d'allumette jaillit de mon doigt ! Je ne fus pas étonné que lui non plus ne sois brûlé ! Maintenant tout me paraissait clair et net.
-L'explosion dans le repaire, cette sensation de chaleur qui monte en moi quand je me mets en colère, la couverture et les vêtements carbonisés..... c'était donc...MOI !!!
Cette révélation me perturba, mes yeux ne pouvaient plus se décrocher de mes mains. Plusieurs questions me vinrent subitement à l'esprit:
-Et si mes parents étaient au courant, les villageois ou même Kristoff ? Si c'était le cas, pourquoi m'auraient-ils caché la vérité ? Etait-ce pour la sécurité et la protection de tous que je devais vivre dans l'insouciance de ces facultés ? Avaient-ils peur de moi ou peur que je ne sache pas les contrôler ? Et d'où viennent-ils ? Etait-ce de naissance, par sortilège ou alors par malédiction, prophétie et autres ? Mais qui suis-je vraiment ?
Soudain, un craquement qui semblait venir de derrière me sortit de mes pensées. Je me retournai et je vis devant mon regard apeuré une partie de la forêt réduite en cendres, qui se présentait en un paysage de mort !
-Non, ce n'est quand même pas moi qui ai causé ceci ?! Impossible, non, ça doit être sûrement l'orage du mois dernier. Pourtant, personne n'avait signaler d'incendie.
Pendant que j'admirais avec frayeur ce désastre, une petite ombre noire passa à toute vitesse et vola mon panier où il restait encore quelques baies qui avait résister à la chute. Je n'ai pas eu le temps de bien voir ce que c'était mais elle était entrée dans le territoire consumé par le mystérieux incendie dont je n'était pas le déclencheur.
-Eh !! Rends-moi ça, voleur. criai-je en me lançant à sa poursuite vers cet endroit immolé.
Le paysage était terne, le noir et le gris étaient les couleurs dominantes en ce lieu. J'avançais à petit pas dans cette forêt qui avait été rongée par le feu et qui ne restait plus que de la désolation où la verdure n'avait pas sa place, dont il ne restait que le pieds creux des arbres carbonisés. Ce qui élargit mon champ de vision du ciel et donc savoir si la nuit va tomber mais pour l'instant ce n'était que le teint orangé du crépuscule.
-La fête aurait dû déjà commencé mais je suis sûre que Kristoff est rentré pour prévenir tout le village de ma disparition. souris-je à cette pensée rassurante. Mais bon, peut être qu'en cherchant mon panier, je trouverais aussi la sortie de cette forêt.
J'avançais encore en repensant à cette découverte de moi-même, j'avais répondu à mes premières questions mais de nouvelles s'était installées. Je continuais ma marche dans ce paysage funeste tout en sifflotant une petite chanson que j'ai improvisée pour faire passer le temps:
-Le feu consume lentement la forêt Les flammes sont reines à leur tour!
..... Enflammée, Embraser !!
.....Le feu est pour moi le prix de la liberté!
Au moment où j'avais fini ma chansonnette, je m'arrêta devant un tronc immense qui, comme tous les autres arbres, n'avait pas été épargné. Tout à coup, je vis la petite ombre voleuse devant le tronc. Je me dirigeai vers elle en réclamant mon objet:
-Reste ici et rends moi mon panier sale voleur !!
Mais il se faufila de justesse dans une cavité qui était pile poil sa taille. Je me mis à quatre pattes et entrai dans le tunnel étroit. J'avançais à presque ramper jusqu'à atteindre le bout du tunnel qui menait à l'intérieur des ruines à ciel ouvert de l'ancien végétal géant.
-Wouah, cet arbre était immense !!! m'exclamai-je.
Les rayons du coucher de soleil illuminaient cet endroit morbide où un cratère trônait au milieu. De ce dernier, je vis une chose remuer, je m'approchai doucement pour vérifier de quoi il s'agissait. Arrivée au bord du cratère, je retrouva mon panier tout en bas sur un lit de feuilles. Je glissai vers lui sans tomber mais avant de le reprendre, j'observai les alentours si la chose était là et apparemment non donc je le saisis mais dès que je me retournai, je la croisai ! Elle s'approcha de moi en douceur, j'allais bientôt savoir qui était le voleur de framboises mais malheureusement le soleil se couchait et donc la lumière faiblissait pour nous laisser finalement dans le noir total !
Je claquai mes doigts pour faire jaillir une petite flamme qui pourrait m'éclairer. J'avais reconnu que c'était assez pratique mais je devais contrôler mes émotions. Je tournai autour de moi pour enfin apercevoir la chose, il n'y avait rien à gauche et à droite non plus. Soudain, une brise souffla ma flamme qui s'éteignit direct, je recommençais donc mon opération mais à chaque fois le vent soufflait à toutes mes tentatives. Pour finir, j'essayais d'obtenir du feu pour me réchauffer et non pour m'éclairer. Je retentai le coup une dernière fois mais un rugissement soudain me surpris et deux lumières phosphorescentes me fixèrent en s'approchant. Je reculais de peur face à ce qu'il semblerait être un monstre mais j'étais coincé par une parois rocheuse du cratère qui pourrait être son nid. Je ne pouvais plus bouger, c'était la fin pour moi, je collai tout mon corps à la paroi et fermai les yeux. Mais au lieu de sentir une éventuelle odeur fétide venant du souffle de la bête, je sentis plutôt une chaleur sur le visage. J'ouvris les yeux, constatai que c'était un feu de camps qui émanait cette chaleur et enfin je vis en face à face la créature voleuse. Elle avait plus ou moins ma taille assise, avait quatre pattes, des écailles bleutées recouvraient son corps. J'aurais dit que c'était un gros lézard mais je remarquais deux choses accrochées à son dos.
-Ca ne seraient pas des ailes à ton dos ?! demandai-je surprise.
La créature tourna sur elle même pour me laisser contempler son dos écailleux.
-Oui, ce sont des ailes !!! m'étonnai-je. Donc tu serais un dragon ?! Non, c'est impossible, les dragons n'existent pas, seul les trolls existent.
La bête inclina sa tête sur le coté et me regarda avec ses deux grands yeux brillants.
-Mais si tu es réellement un dragon donc tu sais cracher du feu, hein ?!
Elle me montra d'un mouvement de tête celui qui nous éclairait dans ces ténèbres sombres.
-C'est toi qui l'a fait ? devinai-je.
Elle me hocha la tête pour affirmer ma phrase.
-Inimaginable, tu es vraiment un dragon !! Je ne croyais que ça n'existaient que dans les contes de fée ! dis-je en m'approchant de lui avec émerveillement.
Mais il s'écartait de moi comme si il avait peur.
-N'ai pas peur, rassurai-je.
Je voyais à coté de moi le panier qui ne contenait plus que deux poignées de fruit. J'en pris une et lui tendait devant son museau.
-Tu aimes ça, non ? Sinon, tu ne me les aurais pas prises, n'est-ce pas ?
Il renifla et d'un coup de langue, il me les goba toutes !
-Dis donc, on avait faim à ce que je vois, dis-je amusée. Tiens, comment t'appelles-tu ? As-tu un nom ?
Il secoua la tête.
-Non ! C'est dommage, attends je vais t'en trouver un.
Il remua la queue pour montrer sa joie.
-Alors, que dis-tu de : Eliott ? proposai-je au hasard.
C'était négatif.
-Mmmmmh Braise ?
Encore non.
-Allumette ? Brochette ? Salamèche ?
Et c'était un "non" pour les trois.
-Pas facile. Tu as allumé un feu qui nous éclaire dans le noir. murmurai-je. Je sais ! Torche !!!!
Le visage déçu du dragon se mit à sourire.
-Torche, c'est parfait comme nom. Tu es la flamme qui éclaire la nuit.
Heureux de ce nom, Torche me sauta dessus pour me faire des léchouilles.
-Il te plaît vraiment, n'est ce pas Torche ?
Sa réponse était sous la forme d'un rugissement que je trouvais adorable.
-Et ta maman, elle est où ?
Cette question le figea sur place et il me regarda d'un regard si mélancolique que je pouvais voir une larme se verser.
-Elle n'est plus là, c'est ça ? demandai-je tristement. Mon pauvre, t'inquiète je suis là. Je pourrais être ta nouvelle maman !
Cette proposition lui plaisait beaucoup et recommença ses léchouilles. Soudain, ma ventre réclamait encore à manger. Je pris ce qu'il restait du panier et avala d'un coup. Ces baies m'avait rempli l'estomac pour un moment mais hélas il n'y avait rien pour étancher ma soif.
La lune diffusait enfin sa lumière, une pleine lune qui plus est. Nous la contemplions tous les deux côte à côte et étions bercés par sa douce lueur.
-Elle est magnifique, c'est une telle beauté au milieu des étoiles ! m'exclamai-je. Bientôt, des centaines de feu d'artifice vont repeindre sa blancheur de couleurs ..... OH NON !! LE FESTIVAL !!!!!! JE SUIS EN RETARD !!!!!!
Torche était étonné et effrayé par mon cri soudain.
-Dis-moi Torche, connais-tu un moyen de rentrer au village ? je t'en prie !! lui suppliai-je.
Le petit dragon me guida vers un autre tunnel à ma hauteur cette fois-ci et il me pointa de la griffe la direction.
-Tu es sûr que c'est le bon chemin ?
Torche acquiesça.
-Ok, donc allons-y !!
Après une longue course à travers ce tunnel qui m'avait l'air de ne pas avoir de fin, recouvert de toiles d'araignées et de chauves-souris qui s'étaient réveillées dès mon passage en vitesse. J'atteignis enfin le bout et franchit la sortie. Le grand air frais me rafraîchit en quelques secondes. Nous étions à une bonne centaine de mètre du village, je n'en revenais pas. Je poussa joyeusement et fièrement.
-ENFIN !! Enfin je suis sortie de cette forêt maudite !!!!
Je croyais bien que c'était la première fois depuis longtemps que je ne me sentait pas aussi vivante.
-On a réussit Torche, on a réussit !!! Merci à toi de m'avoir aidé !! remerciai-je.
Pour montrer à quel point il était heureux de m'avoir aidé, il vola à deux mètres du sol !!
-Et tu peux déjà volé à ton âge ?! Tu es incroyable !! dis-je en le serrant fort dans mes bras. Seule la lune admirait notre danse de la victoire.
Mais j'entendis soudainement des pleurs venir d'un peu plus loin. Ces pleurs m'étaient familiers, je les reconnaîtrais entre mille, c'étaient ceux de Kristoff ! C'était exact, je vis mon Kri-kri assis sur sa luge, à coté de son renne qui lui aussi avais l'air triste. Je déposai Torche et me dirigeai vers mon ami mais mon petit protégé s'agrippa à ma robe et me fît le même regard mélancolique de tout à l'heure. Je me mis accroupie pour que nos yeux soient face à face.
-Ne t'inquiète pas, je ne t'abandonnerai pas, je te le promets !! le rassurai-je. je viendrai tous les jours t'apporter à manger, t'es d'accord ? lui promis-je
Il blottit sa tête contre ma poitrine et je posai la mienne sur la sienne.
-Tout va se passer très bien.
Il décida à me lâcher et me laissa partir. Je détournai ma tête une dernière fois sur lui et je lui fis un au revoir de la main, il fit de même avec sa patte griffue.
Je me dirigea enfin vers mes chers amis mais je m'arrêta en cours de route pour mieux écouter ce que disait Kristoff à lui même ou à Sven
-Sniff, je ne suis qu'un idiot, un incapable. Je ne suis pas capable de la protéger ou même de la sauver. Je l'ai cherché partout et rien ! blâmait-il.
Sven lui secoua le bras.
-Quoi, la dernière fois à la cabane dis-tu. C'est vrai mais ça c'était pour lui rendre la pareille, elle a tant fait pour me protéger, c'est normal que je lui devait ça. Mais ici c'est grave,elle s'est perdue et je n'ai pas réussi à la retrouver. A l'heure qu'il est elle déjà dans l'estomac des loups ! Si je n'avais pas proposé ce jeu stupide, rien de tout cela ne serait arriver ! dit-il en pleurant. Maintenant, je n'ose plus rentrer au village et avouer à tout le monde qu'Emma est perdue dans les profondeurs des bois, j'aurai trop honte de me montrer devant mon père ! Elle était sous ma responsabilité.
J'étais stupéfiée de ces paroles, je m'approchai doucement, je tendis mon bras pour saisir son épaule mais je ne bougeais plus dès qu'il avait repris.
-En plus, je l'aime bien, c'est une très bonne amie. Elle m'a toujours soutenu et encouragé. Grâce à elle, j'ai fait de grands progrès. Maintenant qu'elle n'est plus là, c'est comme si j'avais fais cela pour rien et j'ai comme un vide en moi. Si elle était là, je lui dirait ceci mais c'est impossible, Emma est.....
-Kristoff ! interrompis-je son monologue.
Il se figea instantanément, retourna délicatement la tête et il en resta bouche bée avec les yeux écarquillés.
-Em..Em..Emma ??!!! C'est t...t..toi ?! bégaya-t-il.
Je me jeta dans ses bras en lui répondant.
-Oui, je suis là mon petit Kri-kri !!!
-Tu m'a entendu ? demanda-t-il. On était super inquiet Sven et moi !
-Oui et tout ce que tu as dit à mon sujet m'a fortement touchée. Moi aussi je t'aime. avouai-je en lui donnant une petit bise sur le front.
Bien sûr, il rougit sur place et Sven ne se retint pas de s'exprimer sa joie.
-Oui moi aussi, je suis heureuse de te revoir Sven.
J'étais si heureuse, mon bonheur était au sommet après tous ces moments de peur et de terreur.
-Allez, viens ! On est déjà assez en retard alors on doit se dépêcher.
-En retard ? en retard pour quoi ? l'interrogeai-je.
-Ca c'est une surprise ! répondit-il d'un clin d'oeil. Allez monte !
Nous voilà en route vers le village dont le spectacle pyrotechnique allait commencer dans peu de temps. En parlant de feu d'artifice, je me demandais si je devrais lui parler de ma découverte. Il m'a semblé raisonnable de ne rien lui dire, ça serait mieux ainsi. Soudain une arrière pensées resurgit de mon esprit.
-Et tes framboises, où sont-elles ? avoua-t-il
-Euh, nous les avons mangées et à ce que je vois toi non plus tu n'en a plu, je me trompe ?
-Non mais...
-Donc il n'y a pas de gagnant mais de toutes façons c'était déjà toi la reine normalement. m'interrompit-il d'un ton farceur.
-Mais de quoi tu parles ?
-Tu verras bien assez tôt. Allez Sven, plus vite !!
Je restais perplexe face à ce tel enjouement mais qu'importe, j'allais enfin rentrer à la maison. De toute cette expédition, j'aurais découvert des pouvoirs mystérieux et un nouvel ami.
Arrivés enfin au seuil du village illuminé par les décorations du festival, je fus acclamé et reçu les éloges d'une reine. Je ne comprenais rien à ce qui se passais, tout le monde applaudissait mon retour.
-Eh bien, vous en avez mis du temps. dit le père de Kristoff qui nous accueillit bien chaleureusement.
-M.Bjorgman, tout le monde, pouvez-vous me dire qu'est ce tout ceci, qu'est-ce que ça signifie à la fin ???
-On est désolé Emma mais ça devait rester secret. m'expliqua Kristoff. Et on avait aussi besoin de temps.
-De temps ? De temps pourquoi ?
Pour finir, j'étais encore plus perdu que dans la forêt.
-Pour préparer dignement ta fête d'anniversaire !!!! me répondirent deux voix si familières.
Je ne croyais pas mes oreilles et mes yeux et pourtant si c'étaient eux.
-MAMAN !!! PAPA !!! Vous êtes là. exclamai-je en les enlaçant dans mes bras.
-J'avais cru que vous aviez disparus !! dis-je en versant une larme.
-Non, on était juste partit chercher ton cadeau qui était arriver à la boutique de Oaken. Nous l'avions commander pour toi ma chérie. expliqua maman en essuyant ma larme.
-Mais comme elle est très loin, il nous avait fallu du temps et c'était impossible d'aller le chercher en pleine nuit, c'était trop dangereux donc on a demandé à tous le monde de faire semblant d'oublier ton anniversaire et aussi de gagner du temps pour qu'on arrive, préparer ton gâteaux et te faire une surprise. continua papa.
-Et je leur ai proposé que je trouverai un moyen pour en gagner. Kristoff et moi avions imaginer comment. dit M.Bjorgman.
-Donc, le coup des framboise était préparé depuis le début ! répliquai-je.
-Exactement Emma, en fait on avait encore plein de réserves de framboises pour nos plats et comme on sait que tu adores ça, alors on t'a fait croire que Sven avait tout mangé pour que tu te propose d'aller en chercher. avoua Kristoff.
-Donc, vous tous m'avez tendu un piège pour préparer tous ça pour moi ?
-OUI !!! répondirent tous en choeur.
Une sensation de colère monta en moi à ce moment précis, s'ils savaient tous ce que j'ai enduré pour leur plan, j'avais failli être déchiqueter par un loup, mes vêtements étaient déchirés, j'ai risqué de mourir affamé et assoiffé ! Donc, je leur criai à tous.
-Vous êtes les personnes.......les plus géniales qu'il soit, merci à vous tous !!!
Valait mieux que je garde ce que j'ai vécu pour moi, certes je leur en veux mais un bonheur n'arrive jamais avant un malheur et ce bonheur était plus grand que ce que j'avais affronté.
-Bon et si on allait couper le gâteaux !! proposa papa.
Et tout le monde se dirigea et s'assit à la grande table du banquet. Tous installés, ils commencèrent à chanter "un joyeux anniversaire" en ma faveur avec l'arrivée d'un gâteaux gigantesque !!
-A la framboise, comme tu les aimes, précisa maman.
Je me léchais les babines d'avance de goûter à cette somptueuse pâtisserie fruitée !
Il était enfin l'heure du grand feu d'artifice ! Les mini-fusées s'envolèrent dans le ciel et éclatèrent pour formées de merveilleuse fleurs de feu multicolores qui repeignirent la pleine lune en bleu, vert ou rouge. J'étais assise sur un ponton d'embarquement avec une assiette qui ne contenait plus que des miettes et quelques verres vides, je contemplais ce spectacle magnifique en pensant à cette mésaventure qui m'a permit à la fois de connaître mes pouvoirs destructeurs et de me faire la connaissance de Torche dont j'avais bien la ferme intention de tenir ma promesse.
-C'est beau, n'est-ce pas !
-Oh ! Salut Kristoff, que fais tu ici ? tu n'es pas avec Sven ?
-J'ai préféré le laissé seul une minute.
C'était rare qu'il se détache de son compagnon, ils sont inséparables d'habitude.
-Tu sais, le fait que tu te perdre n'était pas prévu donc quand j'étais revenu au point de rendez-vous à la clairière et que j'avais pris conscience de ta disparition, je me suis extrêmement inquiété pour toi ! Je t'ai cherché absolument partout mais aucune trace, je croyais t'avoir perdu pour toujours ! raconta-t-il.
-Kristoff, je suis heureuse et fière que tu as tenté de me retrouver, tu n'es plus ce garçon chétif d'il y a un an, tu es devenu un homme !
-Merci, ça me touche beaucoup !
-Il y a pas de quoi ! souris-je. Tiens, pourquoi as-tu deux assiettes ? remarquai-je.
-J'avais peut-être pensé que tu aurais encore faim avec tout ce qui s'est passé. Tu as dû braver des dangers sans pareille. dit-il en m'offrant une assiette.
-Tu peux le dire. rigolai-je.
J'aurai pu lui confesser ce que j'avais enduré mais aujourd'hui était un jour de fête, ma fête ! Je ne devais pas me laisser aller !
Kristoff s'assit à coté de moi et me posa cette dernière question.
-Sinon, tu ne vas pas ouvrir ton cadeau ?
-Pas aujourd'hui, cette expédition imprévue dans les bois m'a fatiguée. Je l'ouvrirai demain. lui répondis-je.
Pour finir cette première journée estivale, nous contemplâmes ensemble,côte à côte en mangeant notre part, ce spectacle aux couleurs flamboyantes !
Chapitre 3 : Le bonheur n'arrive jamais avant un malheur
Une année s'était écoulée depuis cette mystérieuse explosion qui s'était déroulée dans les hauteurs du village. Tous les villageois s'étaient posées des questions et émettaient des théories pour savoir qu'elle en était l'origine. Il y en avait une qui parlait que le feu se serait propager à cause de la lanterne cassé qu'ils ont retrouvé dans les décombres. Quant à moi, je n'avais pas trouver les réponses que je cherchais. Pendant un long moment, ils se sont méfiés de moi ! Moi, la seule personne qui n'ait subie aucune blessures ou brûlures alors qu'une explosion, capable de détruire un bâtiment entier, aurait dû me touchée gravement ! A chaque fois que je passais devant eux, ils me niaient du regard, m'ignoraient et s'écartaient de moi comme si j'étais invisible ou bien un monstre ! Ce mot continuait de hanter mon esprit et mes rêves qui finissaient en cauchemars ! En un seul et unique cauchemar qui interrompait incessamment mes nuits:
J'étais seule dans le brouillard, dans un lieu mystérieux et inconnu. Le brouillard était si dense qu'il cachait la lumière du soleil quand soudain des ombres apparurent tout autour de moi et me pointaient du doigt en criant
-UN MONSTRE !! UN MONSTRE !! UN MONSTRE !!....
Elles continuaient en me dévisageant. Ce mot résonnait dans ma tête sans arrêt, j'avais l'impression que tout l'environnement brumeux où j'étais prisonnière et torturée par la peur était en rotation sur lui-même !
Je perdis le sens de l'équilibre, ma vue s'affaiblit, je couvris mes oreilles pour ne plus les entendre ! Puis, une chaleur torride montait en moi, de la vapeur sortait de mon corps et comme à la cabane mon corps s'embrasait de toute part ! Je ne maîtrisais rien, ma peur avait pris le dessus et s'était transformée en colère !
A la fin, j'ai eu comme une impression que mon esprit quittait mon corps en flammes ! Il ne restait plus qu'une coquille vide de feu sans âmes.
Ensuite une bête monstrueuse commença à se former à partir de la chair enflammée de mon hôte: un corps ailé plus grand qu'une montagne se dessina dans la brume, des griffes aussi tranchantes que des épées sortaient à ce qui s’apparentait à des pattes ! Ce monstre ressemblait à ces créatures qui n'apparaissaient que dans les légendes ou les livres. Une créature dont son souffle pouvait enflammer le ciel et faire pleuvoir des braises ! Cette créature qui se présentait devant moi n'était nullement d'autre qu' UN DRAGON !!!!!! Cette bête mythique fît fuir toutes les ombres d'une simple boule de feu et emprisonna mon être astral dans un cercle dont les flammes étaient plus hautes que des sapins ! Le monstre cracheur de feu me fixa droit dans les yeux, il ouvrit grand sa gueule denté de millier de dents de rasoirs et m'avala d'un coup !
Après ça, je me réveillai dans mon lit en sursaut et en poussant un cri de terreur qui fît venir mes parents directement dans ma chambre. Ils me rassuraient en disant que ce n'était qu'un cauchemar et que rien n'était vrai.
Et pourtant on aurait pu croire que c'était bien réel ! Pour me calmer, maman me berçait avec une berceuse et d'une voix si mélodieuse qu'à peine les premières notes me firent retomber ma tête somnolente sur mon oreiller. Avant de fermer pour de bon mes lourdes paupières, je vis le bord de ma couverture brûlée !
21 Juin 1827,
Ce jour là était un jour très spécial pour moi.
Tous les matins, je me réveillais en poussant un bâillement d'hippopotame habituel. Je faisait mes étirements matinal, puis je me frottais mes yeux cernés par les nuits mouvementées en j'essayant de ne pas replonger dans mon sommeil. Ma somnolence cessa dès que j'entendis un vacarme dehors, je me dirigeai vers le fenêtre de ma chambre, je l'ouvris et je m'aperçus que c'était une caisse qui était tombée d'un chariot de transport. Avant que les hommes remettaient la caisse dans le véhicule, j'avais brièvement vu une sorte de tube couronné d'un cône,
-Un feu d'artifice ?! M'étonnai-je, Ca veut dire qu'ils préparent le grand spectacle de feu d'artifice du solstice d'été !
Au moment où j'avais prononcé cette phrase, un grand sourire se dessinait sur mon visage et je poussais haut et fort:
-C'EST MON ANNIVERSAIRE !!!!!!!!!!
En cette belle journée du solstice d'été, je fêtais mon huitième anniversaire ! J'étais si excitée d'attendre enfin ce jour où c'était moi la princesse. Je m'habillai et descendis les escalier à toute allure en pensant à ce qu'il m'attendait dans le salon. A mon grand étonnement, je n'y trouvai rien ! Pas de cadeaux, pas de gâteaux dont j'espérais à la framboise et surtout mes parents n'étaient pas là ! Je fouillai chaque pièce de ma maison mais rien du tout à part un papier sur la table de la cuisine dont il était inscrit avec l'écriture de ma mère:
-"Va au marché."
Je me demandais "mais pourquoi je devrai aller au marché ? Peut être ils y sont.". Mais bon, c'était mon seul indice donc j'obéissais.
A peine après avoir franchi le portillon, je vis Kristoff arriver sur sa luge, qu'il avait reçu à son dernier anniversaire, qui était tractée par Sven. Je ne pouvais m'empêcher de rire quand j'avais remarqué la manière de Kristoff pour diriger son animal. Il avait suspendu une carotte à un bâton par un fil et il le plaçait devant le museau du renne. Je me disais que c'était soit débile ou génial.
-Bonjours Emma ! me salua-t-il.
-Salut Kristoff ! A ce que je vois tu maî...trise un...peu mieux ton ami, dis-je en essayant de me retenir.
-Ah euh oui, on peut le dire. Pour l'instant, c'est le seul moyen de le contrôler. Il a beau être amical et drôle, c'est encore une tête de mule, me dit-il gêné en gloussant un rire. Bien sur Sven avait fait la grimace.
-Ahahahah !! Ah oui tiens, tu n'as pas quelque chose à me dire ou même à m'offrir ? posai-je pour voir si il se rappelait quel jour nous étions aujourd'hui.
-Euh non, je ne crois pas, me répondit d'un air hésitant.
-Tu n'as pas quand même oublié quel jour nous sommes aujourd'hui ? insistai-je.
-Bien sur, nous sommes le jour du solstice d'été, je ne suis pas idiot ? rétorqua-t-il en se moquant.
-Oui mais aussi le jour..... ! précisai-je en le laissant deviner. Malgré ça, j'étais fort inquiète qu'il ne sache plus qu'aujourd'hui est un jour spécial pour moi.
-Et aussi le jour...mmmmh, attends je réfléchis.... Ah je sais !
-Ouf ! J'avais peur. Je me doutais bien que tu ne pouvais pas oublier...
-C'est aussi le jour du festival d'été avec le feu d'artifice !! s'écria-il en m'interrompant.
-... mon anniversaire, continuai-je en diminuant ma voix avec un regard surpris et déçu.
Je n'y croyais pas et pourtant si ! Mon meilleur ami a oublié le jour même de ma naissance alors que sommes ami depuis le berceau !
-tu veux que je t'y conduise ? me proposa-t-il.
En principe, j'aurais refusé son offre suite à ce choc mais je devais suivre le message de la lettre donc je lui répondit d'une voix triste "D'accord" et j'embarquai sur la luge.
-Allez Sven, au marché !!! ordonna Kristoff en agitant le bâton.
Mais on avançait pas d'un pouce. Et c'est là qu'on remarquait qu'il n'y avait plus de carotte attachée. Sven l'avait mangée pendant qu'on jouait aux devinettes et s'était endormi. Ca nous a bien fait rire tous les deux, au moins, ça m'avait redonné le sourire pour quelques secondes. Mais Kristoff en avait une de rechange. J'admirais la façon dont Kristoff avait prévu le coup. Il avait bien grandi mon Kri-kri.
-Bon cette fois-ci, c'est la bonne. Allez Sven, au marché !!! Ordonnait-il à nouveau en agitant la carotte devant le petit animal.
Et nous voilà, glissant sur l'herbe, en route vers le marché où je pourrai m'attendre à une surprise.
On avançait sous le ciel ensoleillé dont aucun nuages étaient à l'horizon, c'était une journée parfaite pour ce festival annuel. Tout le monde préparait les étales et finissait leurs préparatifs pour cette grande fête de l'été ainsi que le spectacle de feu d'artifice. Les bateaux revenaient de leurs pêches, les marchands déchargeaient leurs caisses de fruits et de légumes et les femmes commençait la cuisson du pain et d'autres plats.
-Voilà nous sommes arrivé ! avertit Kristoff
-Merci et à plus tard, le remerciai-je.
Et il poursuivit son chemin et moi le mien. Je m'étais mise à le recherche de mes parents mais aucun signe de leur part. Et quand je demandais aux autres villageois qui m'adressaient à nouveau la paroles après avoir arrêté leurs superstitions sur moi depuis quelques mois. Ils m'envoyaient dans tous les endroits plausibles et pourtant aucune traces. A la fin, il était seize heures passé et j'étais un peu perdue, j'allais presque verser des larmes de peur de ne pas retrouver mes parents quand soudain j'entendis du grabuge un peu plus loin ! Je me dirigeai d'où venait le bruit et je vis Sven en train de lécher un villageois dont son visage était recouvert de framboise. Faut dire que je ne suis pas la seul a apprécié ces fruits.
-Lâche moi Sven ! Arrête ! grommela la personne soumise aux léchouilles du petit renne.
-Sven, arrête de lécher papa ! ordonna son jeune maître.
Kri-kri l'avait pu retirer Sven et aida son père à se relever.
-Il est affamé on dirait. Est ce que tu l'a nourri au moins ? dit-il en s'essuyant le visage.
-Oui papa mais tu le connais, il est toujours affamé. affirma-t-il.
-Oh Emma, je ne t'avais pas vu ma petite. s'exclama le père de Kristoff.
-Bonjour M.Bjorgman ! saluai-je. Comment allez vous ?
-En pleine forme comme toujours ! répondit-il avec le sourire et en s'étirant les bras.
-Qu'est ce qui c'est passé ?
-Eh ben, comme tu le vois, ce petit ventre sur pattes vient de dévorer la dernière caisse de framboise. Et à cause de lui, on risque d'en manquer pour la fête.
-Oh non ! m'exclamai-je.
-Et on a pas le temps d'aller en rechercher, on sera donc en manque pour nos tartes à la framboise.
Déjà que j'étais surprise par l'oubli de mon ami et maintenant plus mes pêchés mignons, j'allais finir par croire que cet anniversaire serait raté. Mais une idée me vint tout à coup.
-Et si j'allais en forêt pour allé en cueillir et je reviens avant que la fête commence !
-Mmmh, oui ça peut le faire mais alors tu restera à la lisière. Il ne faut pas que tu t'y enfonce ! C'est compris ?
-Oui chef !
-Kristoff, tu vas l'accompagner et aller aussi en cueillir.
-Mais pourquoi ? rétorqua-t-il
-Tu dois assumer les actes de Sven, c'est toi son maître alors prends tes responsabilités !
-D'accord. Soupira-t-il.
-Mais vous avez 3 heures avant que la fête commence donc dépêcher vous !
Et nous revoilà repartit vers la forêt, deux corbeilles à l'arrière, reconduit par Sven qui a encore du jus de framboise sur le museau. Mais ce qui me tracassait, c'était de ne pas avoir croisé mes parents là-bas.
Après une demi-heure de glisse sur la luge, on arrivait au bord de la lisière de la forêt. On se présentait face à face aux grands sapins qui nous dépassaient de plusieurs mètres de haut. Je tournai la tête vers Kristoff et je vis en lui un regard déterminé et une volonté de fer. C'était clair et net, mon petit Kri-kri a grandi, j'étais fier de lui. Puis il me serra la main et me dit ce mot en me souriant.
-Ensemble !!
Je lui répondis par un hochement de tête avec détermination.
-Sven, tu reste ici, ok ? ordonna-t-il et Sven obéit et s'assit.
A présent on entra dans la forêt de conifères ! On pouvait dire qu'on en faisait des tonnes pour des framboises mais il fallait être aux aguets dans ce genre d'endroit car les loups rôdaient dans les parages, il fallait donc être très prudent.
On continuait à avancer dans les pas de l'autre à travers les arbres immenses, à contourner les bosquets, à passer les arbres tombés par l'orage du mois dernier jusqu'à arriver vers une clairière. Une clairière que je connaissais bien d'ailleurs puisque c'est ici que je vennais cueillir des fruits ou des fleurs pour maman quand j'avais rien d'autres à faire.
-Nous y voilà ! dis-je en arrêtant la marche. Bon, moi je vais chercher à gauche et toi à droite, d'accord ?
-D'accord mais attends!
-Quoi! Qu'est ce qu'il y a ? lui demandai-je
-Et si on faisait un concours pour ajouter un peu plus d'intérêt à cette cueillette, qu'en dis-tu ?
-Pourquoi pas, ça peut être marrant !
-Celui qui a cueilli le plus de framboise à gagner et devient le roi pendant le reste de la journée. énonça-t-il.
-Ou la reine ! ajoutai-je en lui donnant un coup d'épaule. C'était assez bizarre car c'est déjà moi la reine du jour mais bon, jouons le jeu.
-Mais il ne faut surtout pas s'éloigner de cet endroit ! précisa-t-il.
-D'accord.
Kristoff donna le signal de départ.
-Attention!! Prêts, feu... GO !!!
J'étais surprise par le mot "feu" ! Et le jeu commença, on partait chacun dans notre coté respectif avec un panier à la main. En une demi heure, j'avais recueilli assez de framboises pour au moins dix tartes. J'étais assez fière de moi, je me demandais comment se débrouillait de l'autre coté et combien en à ramasser mon concurrent, peut importe combien il en aura, ça sera en tout cas pas plus que moi. Je connaissais cette endroit comme ma poche donc j'ai une plus grande connaissance des lieux où poussent ces fruits. Je m'imaginais déjà moi levant mon panier rempli à ras bord et Kristoff qui s'agenouillerait devant sa reine. Ces pensées m'acquiesça un sourire mais je devais me ressaisir, rien n'est joué, il restait 2 heures donc tout pouvait encore changé. Et je me remit à la chasse aux baies.
Plus le temps avançait, plus je cueillais jusqu'à ce que je ne trouve plus rien. Je pensais avoir ramassé les dernières de la saison et mon panier était plein à en craquer. Donc comme il n'y avait plus rien à cueillir, je fis marche arrière pour revenir au point de rendez-vous mais quelque chose me semblait anormal avec mon environnement. Tout était plus sombre, l'herbe était moins verte qu'avant et les chemins était biscornus, je ne reconnaissait plus l'endroit. Je m'étais sûrement en peu trop enfoncée dans la forêt, au milieu de ces conifères géants. Ma quête de victoire m'avait sans doute aveuglé et m'avait mené dans des lieux inconnus. Je continuais d'avancer mais il n'y avait rien pour me guider, je ne savais pas si j'allais vers le nord ou le sud, je finissais par être confuse et à inverser ma gauche avec ma droite. Je n'avais pas un très grand sens de l'orientation, au contraire de Kristoff, surtout pour des lieux qui ne me sont pas familiers. Je ne me rendait pas compte mais je ne faisait que de m'enfoncer encore plus dans la forêt où ses arbres cachaient le soleil, ce qui m'empêchait de savoir si il commençait à faire nuit ou pas. J'arrêtai ma marche et déposai ma récolte sur un tronc d'arbre couché dans le seul endroit où la lumière du soleil pouvait passer, il faisait encore clair mais la nuit ne devrait pas tarder. Il ne me fallait pas longtemps pour comprendre que j'étais perdue donc je commençai à crier de chance que Kristoff m'entende et vint me chercher.
-A L'AIDE, JE SUIS PERDUE, KRISTOFF, A L'AIDE !!!!
Ou bien mes parents! Si ils n'étaient pas au village, il seraient peut-être ici:
-MAMAN, PAPA !!!! AU SECOURS, J'AI PEUR !!!!!
Je crins fort que ces cris furent inutiles mais je ne désespérais pas et donc, je continuai à crier de toutes mes forces!
Quelques temps plus tard, j'étais à bout de souffle, je n'avais plus la force de crier et personne n'était encore venu me chercher dans cet endroit isolé du reste du monde où ma voix résonnaient en écho qui ne pouvait être entendu par personne. Je craignais le pire, je commençais à imaginer le pire: rester ici pendant la nuit, toute seule avec le danger potentiel que des loups affamés viennent me dévorer; et ce n'était pas de simple fruit qui vont les rassasier mais plutôt moi ! Je paniquais en pleurant face à cette éventualité ! En pensant de repas pour les loups, mon ventre gargouilla. Tout ça m'avait donné faim, j'aurais pû manger ma cueillette mais j'avais quelques biscuits qu'une gentille vieille dame m'avait donnés au village pendant que je recherchais mes parents. Je me demandais si elle savait que c'était mon anniversaire mais bon, ce n'est pas le bon moment d'y penser, qu'importe si on a oublié ma fête tout ce que je voulais c'était de sortir d'ici. A l'instant où je fouillais mes poches pour retrouver ma collation, un buisson frémit devant moi. Au début, j'étais surprise et après curieuse de savoir qu'est ce qui allait en sortir, un écureuil peut être ? Ma question était vite répondu par la sortie d'un animal plus gros qu'un simple écureuil. Il était petit, marchait à quatre pattes; il s'avança vers moi et dès qu'il sortit de l'ombre, je constatai la créature qui se présentait face à moi. C'était un louveteau !!!
Pour le coup, je ne fus pas étonnée d'en voir un dans un endroit pareil. Il continua de s'avancer vers moi. Je me souvins soudainement de ce que disait mon père sur eux.
-"Les louveteaux sont inoffensifs, il y a donc aucun danger de leur part. Il s'approche d'un humain que si il ne sente pas lui même en danger."
Ces pensées calmèrent mon esprit, je ne bougeai pas et laissai le petit s'approcher. Arrivé près de mes genoux, il s'assit et me renifla, plus précisément ma poche. J'avais compris ce qu'il attirait, c'était mes biscuits qui étaient au fond de ma poche. Puis il me regarda d'un adorable regard et quémanda, avec la patte en tirant la langue montrant qu'il avait faim, une de mes friandises.
Je ne voulais pas le contrarier et ni le rendre triste donc j'acceptai sa demande en lui tendant à main ouverte le biscuit que je sortis mais il semblait se méfier de mon offre. Il renifla d'abord le biscuit, "Sûrement pour sentir si il n'étais pas empoisonné" pensai-je, donc je le rassurai en insistant d'une voix calme et posée:
-Vas-y, prends le. Il n'y a rien à craindre.
Il me regarda encore avant de prendre la collation pour ne laisser que quelques miettes sur ma main. Heureusement que j'en avais un deuxième que je sortis et croquai un bout immédiatement alors que l'animal finissait déjà le sien.
Sa compagnie me rassurait un peu jusqu'à même lui parler.
-Tu t'es perdu hein ? Tu cherche tes parents ?
Dès que le louveteau eu fini son repas, il se redressa vers moi et inclina sa tête sur le coté.
-Tu ne comprends pas ce que je dis ? C'est pas grave, moi aussi je suis perdue, je n'arrive pas à retrouver mon chemin. J'ai tenté d'appeler à l'aide mais personne n'est venu. Je commence à imaginer qu'il me sera impossible pour moi de partir de cette immense forêt, dis-je d'une voix triste.
Puis, il inclina sa tête en avant vers moi. Je trouvai cela étrange de sa part mais il m'a fallu un moment de réflexion pour deviner sa pensée.
-Tu veux que je te caresse, c'est ça ?
En entendant ma phrase, il remua la queue pour signifier que j'avais raison. En fin de compte, c'était comme un chien, il n'était pas dangereux mais je devais me méfier quand même. Je plaçai ma main au dessus de sa tête, je la descendis sans geste brusque pour qu'il n'ait pas peur, il courba ses oreilles pour laisser place à la paume de ma main qui effleura ses poils. Je n'osai plus bouger mais il termina le reste du travail et je sentis une douce fourrure caresser ma main. Sans crainte, il se blottit dans mes bras en demandant plus de caresses. Son pelage était si doux que je ne pouvais résister à sa requête. Toute mon angoisse se volatilisa pendant un bref moment. Soudain, le louveteau redressa une oreille, sauta hors de mes bras et se dirigea vers le buisson de tout à l'heure. Je le suivais mais l'arbuste re-frémit et cette fois, c'était un animal beaucoup plus grand et fort ressemblant au petit loup. Il me fît un dernier regard, un regard désolé et il rejoignit le nouvel arrivant qui était sa mère !!
A l'instant où j'avais compris que cette louve était sa mère et à cet instant, comme un éclair, je me rappelai à nouveau des avertissements de mon père.
-"Mais fait très attention à leur mère car elles ont un instinct protectrice envers leurs petits. Elle est prête à attaquer quiconque s'approchera ou touchera sa progéniture."
Et il avait raison, dès que le petit loup était en sécurité près de sa mère, elle montra les crocs en grognant d'un regard de colère. Un frisson circula mon corps, la mère s'approcha de moi et me menaça avec ses crocs et ses grognements. On m'avait appris à ne pas montrer sa peur à des instants pareils car certains animaux ont un odorat plus développer que le notre et donc peuvent la sentir. Mon être entier ne pouvait plus bouger d'un pouce, j'essayai de rester calme et de ne pas avoir peur, c'était plus facile à dire qu'à faire. Je reculai doucement sans faire de bruit. Quant au petit, je le voyais terrifié. Je reculai encore et encore alors que la bête ne faisait qu'avancer jusqu'à ce que je marchai sur une brindille ! Le bruit du craquement retentit jusqu'aux oreilles de la louve qui se mit en position d'attaque ! Mais je continuai à reculer encore jusqu'à trébucher en arrière par le tronc où j'étais assise. Le féroce animal se prépara à bondir sur moi, je fermai les yeux et serrai les dents pour ne hurler quand ses griffes et crocs m'auront transpercé la peau ! Tout ce que j'entendis était les petits rugissements du petit qui, dès que j'ouvris les yeux, s'était interposé devant sa mère. Je ne comprenais pas trop se qui se passait mais j'avais l'impression que le louveteau essaya de raisonner sa mère comme s'il voulait me protéger. La louve se calma et lécha son petit avant de disparaître avec lui dans les profondeurs de la forêt. Je me relevai et frotta mes vêtements de la poussière.
-"Il avait compris que je n'étais pas un danger pour eux, il m'avait donc protégé de l'erreur qu'allait commettre sa mère" pensai-je. Je devrais continuer mon chemin sinon d'autres créatures plus terrible viendront et ça sera sûrement pas pour protéger leurs enfants, dis-je en regardant le partiel de ciel au-dessus de ma tête et remarquais que le crépuscule n'allait pas tarder.
Je repris donc mon chemin en reprenant ma corbeille de fruits.
Maintenant, c'était la soif qui me rattrapait et je n'avais aucune source d'eau à proximité. En plus, le biscuit d'avant n'avais pas réussi à apaiser ma faim. Je n'avais plus d'autres choix, je devais manger mes framboises si je voulait avoir une chance de survivre encore un peu. Tout en marchant, je pris, un par un, les fruits de mon panier. Et lors de ma dixième bouchée, mon pied se prit une racine ! Ce qui me fît tomber par terre en renversant ma corbeille et donc étala les fruits rouges sur le sol poussiéreux.
-Et mince ! ronchonnai-je. Il fallait que ça arrive !
Je me relevai et réenlevai encore la poussière de mes vêtements, ramassai ma corbeille ainsi que les fruits dispersés.
-Je me demande qu'est-ce qui pourrait m'arriver de mieux ? m'interrogeai-je tout en cherchant et ramassant mes fruits. Voilà, enfin vous êtes tous là !
Et j'en re-piochai un pour le manger mais il me glissa des doigts. Il fut éjecté un peu plus loin derrière des hautes herbes dont je pouvais percevoir de la lumière dans sa direction. Je ne croyais pas mes yeux, était-ce enfin la sortie de ce labyrinthe ? Je me hâtais vers cette lumière pour le savoir, j'allais de plus en plus vite et enfin je franchis cette porte lumineuse......qui me faisait face à un fossé ! J'essayai rapidement de freiner ma course jusqu'à son bord et de tenir l'équilibre pour ne pas tomber. Hélas, je n'avais pas freiner à temps et donc je culbuta. Je dévalais la pente sur le dos mais ça n'avait pas durer fort longtemps car cette pente ne faisait qu'à peine quatre mètres ! Pour la troisième fois en quelques heures, je me dépoussiérai.
-Sérieusement, je vais croire que cet anniversaire est raté: tout le monde qui l'oublie, mes parents ont mystérieusement disparu, je me perds dans les bois, j'ai failli me faire manger par un loup et maintenant ma cueillette est foutue !!!! énumérai-je mécontente. J'en ai marre !!! J'ai faim et j'ai soif, mes vêtements sont couverts de crasse !! Je le dis encore: Mais qu'est-ce qu'il pourrait m'arriver encore ?
Soudainement, mes mains se mirent à chauffer, pendant que j'expédiais mes pensées de malheur qui augmentaient ma colère, jusqu'à atteindre la température d'ébullition et dans un dernier geste, je disais en élançant mes bras:
-J'EN AI ASSEZ !!!!!!!!!!!!
Dans un énorme fracas, un cercle de feu jaillit du sol et recouvra toute le périmètre ! Mon cri retentit vers le ciel aux couleurs du crépuscule et résonna dans toute la zone ! Après avoir relâché la pression, je sentis mes forces s'épuiser comme la dernière fois à la cabane des vauriens. Je me mis à genoux et je respirai lentement. Ma colère s'était transformée en une profonde tristesse et des larmes coulèrent sur mes joues pour ensuite tombé sous forme de gouttelettes et ainsi tachèrent ma robe.
-Maman, Papa, Kristoff. Je vous en prie, sauvez moi, aidez moi !!! suppliai-je en pleurant toutes les larmes de mon corps.
Je rapprochai mes mains pour les sécher, c'était alors là que je découvris la vérité et tout enfin s'expliqua ! Je sentis une étrange chaleur s'approcher de mon visage, j'ouvris les yeux et ils furent vite grands écarquillés ! Je pris rapidement peur face à ce que je voyais, je n'en revenais pas et pourtant c'était bien réel: Mes mains étaient EN FEU !!!!!!!
-AAAAAAAH MES MAINS !!!! MES MAINS SONT EN FEU !!!!! VITE DE L'EAU !!! criai-je en panique.
Je courus dans tous les sens, en hurlant, à la recherche d'un point d'eau mais il n'y en avait guère dans les environs !! Alors, je soufflai vite sur mes paumes embrasées qui, en me rendant compte, je ne sais par quel miracle, ne me faisait pas mal ! Ce feu ne me causait aucune douleur, je trouvai bien sûr cela étrange et même plus que bizarre. Puis, j'avais remarqué que plus je me calmais, plus les flammes s'atténuèrent et ensuite disparurent sans me laisser de brûlures !
-Incroyable !! m'exclamai-je devant cette faculté à la fois fascinante et effrayante.
J'observai tout autour de moi et remarquai que quelques flammes venant du sol m'entourait.
-Est-ce moi qui ais fait ceci ? m'interrogeai-je.
J'examinai à nouveau mes mains, puis pour vérifier mon hypothèse, je claquai des doigts, rien du tout, encore une fois, rien non plus. Je pris une grande inspiration et retenta le coup. A ma grande surprise, une petite flamme d'allumette jaillit de mon doigt ! Je ne fus pas étonné que lui non plus ne sois brûlé ! Maintenant tout me paraissait clair et net.
-L'explosion dans le repaire, cette sensation de chaleur qui monte en moi quand je me mets en colère, la couverture et les vêtements carbonisés..... c'était donc...MOI !!!
Cette révélation me perturba, mes yeux ne pouvaient plus se décrocher de mes mains. Plusieurs questions me vinrent subitement à l'esprit:
-Et si mes parents étaient au courant, les villageois ou même Kristoff ? Si c'était le cas, pourquoi m'auraient-ils caché la vérité ? Etait-ce pour la sécurité et la protection de tous que je devais vivre dans l'insouciance de ces facultés ? Avaient-ils peur de moi ou peur que je ne sache pas les contrôler ? Et d'où viennent-ils ? Etait-ce de naissance, par sortilège ou alors par malédiction, prophétie et autres ? Mais qui suis-je vraiment ?
Soudain, un craquement qui semblait venir de derrière me sortit de mes pensées. Je me retournai et je vis devant mon regard apeuré une partie de la forêt réduite en cendres, qui se présentait en un paysage de mort !
-Non, ce n'est quand même pas moi qui ai causé ceci ?! Impossible, non, ça doit être sûrement l'orage du mois dernier. Pourtant, personne n'avait signaler d'incendie.
Pendant que j'admirais avec frayeur ce désastre, une petite ombre noire passa à toute vitesse et vola mon panier où il restait encore quelques baies qui avait résister à la chute. Je n'ai pas eu le temps de bien voir ce que c'était mais elle était entrée dans le territoire consumé par le mystérieux incendie dont je n'était pas le déclencheur.
-Eh !! Rends-moi ça, voleur. criai-je en me lançant à sa poursuite vers cet endroit immolé.
Le paysage était terne, le noir et le gris étaient les couleurs dominantes en ce lieu. J'avançais à petit pas dans cette forêt qui avait été rongée par le feu et qui ne restait plus que de la désolation où la verdure n'avait pas sa place, dont il ne restait que le pieds creux des arbres carbonisés. Ce qui élargit mon champ de vision du ciel et donc savoir si la nuit va tomber mais pour l'instant ce n'était que le teint orangé du crépuscule.
-La fête aurait dû déjà commencé mais je suis sûre que Kristoff est rentré pour prévenir tout le village de ma disparition. souris-je à cette pensée rassurante. Mais bon, peut être qu'en cherchant mon panier, je trouverais aussi la sortie de cette forêt.
J'avançais encore en repensant à cette découverte de moi-même, j'avais répondu à mes premières questions mais de nouvelles s'était installées. Je continuais ma marche dans ce paysage funeste tout en sifflotant une petite chanson que j'ai improvisée pour faire passer le temps:
-Le feu consume lentement la forêt Les flammes sont reines à leur tour!
..... Enflammée, Embraser !!
.....Le feu est pour moi le prix de la liberté!
Au moment où j'avais fini ma chansonnette, je m'arrêta devant un tronc immense qui, comme tous les autres arbres, n'avait pas été épargné. Tout à coup, je vis la petite ombre voleuse devant le tronc. Je me dirigeai vers elle en réclamant mon objet:
-Reste ici et rends moi mon panier sale voleur !!
Mais il se faufila de justesse dans une cavité qui était pile poil sa taille. Je me mis à quatre pattes et entrai dans le tunnel étroit. J'avançais à presque ramper jusqu'à atteindre le bout du tunnel qui menait à l'intérieur des ruines à ciel ouvert de l'ancien végétal géant.
-Wouah, cet arbre était immense !!! m'exclamai-je.
Les rayons du coucher de soleil illuminaient cet endroit morbide où un cratère trônait au milieu. De ce dernier, je vis une chose remuer, je m'approchai doucement pour vérifier de quoi il s'agissait. Arrivée au bord du cratère, je retrouva mon panier tout en bas sur un lit de feuilles. Je glissai vers lui sans tomber mais avant de le reprendre, j'observai les alentours si la chose était là et apparemment non donc je le saisis mais dès que je me retournai, je la croisai ! Elle s'approcha de moi en douceur, j'allais bientôt savoir qui était le voleur de framboises mais malheureusement le soleil se couchait et donc la lumière faiblissait pour nous laisser finalement dans le noir total !
Je claquai mes doigts pour faire jaillir une petite flamme qui pourrait m'éclairer. J'avais reconnu que c'était assez pratique mais je devais contrôler mes émotions. Je tournai autour de moi pour enfin apercevoir la chose, il n'y avait rien à gauche et à droite non plus. Soudain, une brise souffla ma flamme qui s'éteignit direct, je recommençais donc mon opération mais à chaque fois le vent soufflait à toutes mes tentatives. Pour finir, j'essayais d'obtenir du feu pour me réchauffer et non pour m'éclairer. Je retentai le coup une dernière fois mais un rugissement soudain me surpris et deux lumières phosphorescentes me fixèrent en s'approchant. Je reculais de peur face à ce qu'il semblerait être un monstre mais j'étais coincé par une parois rocheuse du cratère qui pourrait être son nid. Je ne pouvais plus bouger, c'était la fin pour moi, je collai tout mon corps à la paroi et fermai les yeux. Mais au lieu de sentir une éventuelle odeur fétide venant du souffle de la bête, je sentis plutôt une chaleur sur le visage. J'ouvris les yeux, constatai que c'était un feu de camps qui émanait cette chaleur et enfin je vis en face à face la créature voleuse. Elle avait plus ou moins ma taille assise, avait quatre pattes, des écailles bleutées recouvraient son corps. J'aurais dit que c'était un gros lézard mais je remarquais deux choses accrochées à son dos.
-Ca ne seraient pas des ailes à ton dos ?! demandai-je surprise.
La créature tourna sur elle même pour me laisser contempler son dos écailleux.
-Oui, ce sont des ailes !!! m'étonnai-je. Donc tu serais un dragon ?! Non, c'est impossible, les dragons n'existent pas, seul les trolls existent.
La bête inclina sa tête sur le coté et me regarda avec ses deux grands yeux brillants.
-Mais si tu es réellement un dragon donc tu sais cracher du feu, hein ?!
Elle me montra d'un mouvement de tête celui qui nous éclairait dans ces ténèbres sombres.
-C'est toi qui l'a fait ? devinai-je.
Elle me hocha la tête pour affirmer ma phrase.
-Inimaginable, tu es vraiment un dragon !! Je ne croyais que ça n'existaient que dans les contes de fée ! dis-je en m'approchant de lui avec émerveillement.
Mais il s'écartait de moi comme si il avait peur.
-N'ai pas peur, rassurai-je.
Je voyais à coté de moi le panier qui ne contenait plus que deux poignées de fruit. J'en pris une et lui tendait devant son museau.
-Tu aimes ça, non ? Sinon, tu ne me les aurais pas prises, n'est-ce pas ?
Il renifla et d'un coup de langue, il me les goba toutes !
-Dis donc, on avait faim à ce que je vois, dis-je amusée. Tiens, comment t'appelles-tu ? As-tu un nom ?
Il secoua la tête.
-Non ! C'est dommage, attends je vais t'en trouver un.
Il remua la queue pour montrer sa joie.
-Alors, que dis-tu de : Eliott ? proposai-je au hasard.
C'était négatif.
-Mmmmmh Braise ?
Encore non.
-Allumette ? Brochette ? Salamèche ?
Et c'était un "non" pour les trois.
-Pas facile. Tu as allumé un feu qui nous éclaire dans le noir. murmurai-je. Je sais ! Torche !!!!
Le visage déçu du dragon se mit à sourire.
-Torche, c'est parfait comme nom. Tu es la flamme qui éclaire la nuit.
Heureux de ce nom, Torche me sauta dessus pour me faire des léchouilles.
-Il te plaît vraiment, n'est ce pas Torche ?
Sa réponse était sous la forme d'un rugissement que je trouvais adorable.
-Et ta maman, elle est où ?
Cette question le figea sur place et il me regarda d'un regard si mélancolique que je pouvais voir une larme se verser.
-Elle n'est plus là, c'est ça ? demandai-je tristement. Mon pauvre, t'inquiète je suis là. Je pourrais être ta nouvelle maman !
Cette proposition lui plaisait beaucoup et recommença ses léchouilles. Soudain, ma ventre réclamait encore à manger. Je pris ce qu'il restait du panier et avala d'un coup. Ces baies m'avait rempli l'estomac pour un moment mais hélas il n'y avait rien pour étancher ma soif.
La lune diffusait enfin sa lumière, une pleine lune qui plus est. Nous la contemplions tous les deux côte à côte et étions bercés par sa douce lueur.
-Elle est magnifique, c'est une telle beauté au milieu des étoiles ! m'exclamai-je. Bientôt, des centaines de feu d'artifice vont repeindre sa blancheur de couleurs ..... OH NON !! LE FESTIVAL !!!!!! JE SUIS EN RETARD !!!!!!
Torche était étonné et effrayé par mon cri soudain.
-Dis-moi Torche, connais-tu un moyen de rentrer au village ? je t'en prie !! lui suppliai-je.
Le petit dragon me guida vers un autre tunnel à ma hauteur cette fois-ci et il me pointa de la griffe la direction.
-Tu es sûr que c'est le bon chemin ?
Torche acquiesça.
-Ok, donc allons-y !!
Après une longue course à travers ce tunnel qui m'avait l'air de ne pas avoir de fin, recouvert de toiles d'araignées et de chauves-souris qui s'étaient réveillées dès mon passage en vitesse. J'atteignis enfin le bout et franchit la sortie. Le grand air frais me rafraîchit en quelques secondes. Nous étions à une bonne centaine de mètre du village, je n'en revenais pas. Je poussa joyeusement et fièrement.
-ENFIN !! Enfin je suis sortie de cette forêt maudite !!!!
Je croyais bien que c'était la première fois depuis longtemps que je ne me sentait pas aussi vivante.
-On a réussit Torche, on a réussit !!! Merci à toi de m'avoir aidé !! remerciai-je.
Pour montrer à quel point il était heureux de m'avoir aidé, il vola à deux mètres du sol !!
-Et tu peux déjà volé à ton âge ?! Tu es incroyable !! dis-je en le serrant fort dans mes bras. Seule la lune admirait notre danse de la victoire.
Mais j'entendis soudainement des pleurs venir d'un peu plus loin. Ces pleurs m'étaient familiers, je les reconnaîtrais entre mille, c'étaient ceux de Kristoff ! C'était exact, je vis mon Kri-kri assis sur sa luge, à coté de son renne qui lui aussi avais l'air triste. Je déposai Torche et me dirigeai vers mon ami mais mon petit protégé s'agrippa à ma robe et me fît le même regard mélancolique de tout à l'heure. Je me mis accroupie pour que nos yeux soient face à face.
-Ne t'inquiète pas, je ne t'abandonnerai pas, je te le promets !! le rassurai-je. je viendrai tous les jours t'apporter à manger, t'es d'accord ? lui promis-je
Il blottit sa tête contre ma poitrine et je posai la mienne sur la sienne.
-Tout va se passer très bien.
Il décida à me lâcher et me laissa partir. Je détournai ma tête une dernière fois sur lui et je lui fis un au revoir de la main, il fit de même avec sa patte griffue.
Je me dirigea enfin vers mes chers amis mais je m'arrêta en cours de route pour mieux écouter ce que disait Kristoff à lui même ou à Sven
-Sniff, je ne suis qu'un idiot, un incapable. Je ne suis pas capable de la protéger ou même de la sauver. Je l'ai cherché partout et rien ! blâmait-il.
Sven lui secoua le bras.
-Quoi, la dernière fois à la cabane dis-tu. C'est vrai mais ça c'était pour lui rendre la pareille, elle a tant fait pour me protéger, c'est normal que je lui devait ça. Mais ici c'est grave,elle s'est perdue et je n'ai pas réussi à la retrouver. A l'heure qu'il est elle déjà dans l'estomac des loups ! Si je n'avais pas proposé ce jeu stupide, rien de tout cela ne serait arriver ! dit-il en pleurant. Maintenant, je n'ose plus rentrer au village et avouer à tout le monde qu'Emma est perdue dans les profondeurs des bois, j'aurai trop honte de me montrer devant mon père ! Elle était sous ma responsabilité.
J'étais stupéfiée de ces paroles, je m'approchai doucement, je tendis mon bras pour saisir son épaule mais je ne bougeais plus dès qu'il avait repris.
-En plus, je l'aime bien, c'est une très bonne amie. Elle m'a toujours soutenu et encouragé. Grâce à elle, j'ai fait de grands progrès. Maintenant qu'elle n'est plus là, c'est comme si j'avais fais cela pour rien et j'ai comme un vide en moi. Si elle était là, je lui dirait ceci mais c'est impossible, Emma est.....
-Kristoff ! interrompis-je son monologue.
Il se figea instantanément, retourna délicatement la tête et il en resta bouche bée avec les yeux écarquillés.
-Em..Em..Emma ??!!! C'est t...t..toi ?! bégaya-t-il.
Je me jeta dans ses bras en lui répondant.
-Oui, je suis là mon petit Kri-kri !!!
-Tu m'a entendu ? demanda-t-il. On était super inquiet Sven et moi !
-Oui et tout ce que tu as dit à mon sujet m'a fortement touchée. Moi aussi je t'aime. avouai-je en lui donnant une petit bise sur le front.
Bien sûr, il rougit sur place et Sven ne se retint pas de s'exprimer sa joie.
-Oui moi aussi, je suis heureuse de te revoir Sven.
J'étais si heureuse, mon bonheur était au sommet après tous ces moments de peur et de terreur.
-Allez, viens ! On est déjà assez en retard alors on doit se dépêcher.
-En retard ? en retard pour quoi ? l'interrogeai-je.
-Ca c'est une surprise ! répondit-il d'un clin d'oeil. Allez monte !
Nous voilà en route vers le village dont le spectacle pyrotechnique allait commencer dans peu de temps. En parlant de feu d'artifice, je me demandais si je devrais lui parler de ma découverte. Il m'a semblé raisonnable de ne rien lui dire, ça serait mieux ainsi. Soudain une arrière pensées resurgit de mon esprit.
-Et tes framboises, où sont-elles ? avoua-t-il
-Euh, nous les avons mangées et à ce que je vois toi non plus tu n'en a plu, je me trompe ?
-Non mais...
-Donc il n'y a pas de gagnant mais de toutes façons c'était déjà toi la reine normalement. m'interrompit-il d'un ton farceur.
-Mais de quoi tu parles ?
-Tu verras bien assez tôt. Allez Sven, plus vite !!
Je restais perplexe face à ce tel enjouement mais qu'importe, j'allais enfin rentrer à la maison. De toute cette expédition, j'aurais découvert des pouvoirs mystérieux et un nouvel ami.
Arrivés enfin au seuil du village illuminé par les décorations du festival, je fus acclamé et reçu les éloges d'une reine. Je ne comprenais rien à ce qui se passais, tout le monde applaudissait mon retour.
-Eh bien, vous en avez mis du temps. dit le père de Kristoff qui nous accueillit bien chaleureusement.
-M.Bjorgman, tout le monde, pouvez-vous me dire qu'est ce tout ceci, qu'est-ce que ça signifie à la fin ???
-On est désolé Emma mais ça devait rester secret. m'expliqua Kristoff. Et on avait aussi besoin de temps.
-De temps ? De temps pourquoi ?
Pour finir, j'étais encore plus perdu que dans la forêt.
-Pour préparer dignement ta fête d'anniversaire !!!! me répondirent deux voix si familières.
Je ne croyais pas mes oreilles et mes yeux et pourtant si c'étaient eux.
-MAMAN !!! PAPA !!! Vous êtes là. exclamai-je en les enlaçant dans mes bras.
-J'avais cru que vous aviez disparus !! dis-je en versant une larme.
-Non, on était juste partit chercher ton cadeau qui était arriver à la boutique de Oaken. Nous l'avions commander pour toi ma chérie. expliqua maman en essuyant ma larme.
-Mais comme elle est très loin, il nous avait fallu du temps et c'était impossible d'aller le chercher en pleine nuit, c'était trop dangereux donc on a demandé à tous le monde de faire semblant d'oublier ton anniversaire et aussi de gagner du temps pour qu'on arrive, préparer ton gâteaux et te faire une surprise. continua papa.
-Et je leur ai proposé que je trouverai un moyen pour en gagner. Kristoff et moi avions imaginer comment. dit M.Bjorgman.
-Donc, le coup des framboise était préparé depuis le début ! répliquai-je.
-Exactement Emma, en fait on avait encore plein de réserves de framboises pour nos plats et comme on sait que tu adores ça, alors on t'a fait croire que Sven avait tout mangé pour que tu te propose d'aller en chercher. avoua Kristoff.
-Donc, vous tous m'avez tendu un piège pour préparer tous ça pour moi ?
-OUI !!! répondirent tous en choeur.
Une sensation de colère monta en moi à ce moment précis, s'ils savaient tous ce que j'ai enduré pour leur plan, j'avais failli être déchiqueter par un loup, mes vêtements étaient déchirés, j'ai risqué de mourir affamé et assoiffé ! Donc, je leur criai à tous.
-Vous êtes les personnes.......les plus géniales qu'il soit, merci à vous tous !!!
Valait mieux que je garde ce que j'ai vécu pour moi, certes je leur en veux mais un bonheur n'arrive jamais avant un malheur et ce bonheur était plus grand que ce que j'avais affronté.
-Bon et si on allait couper le gâteaux !! proposa papa.
Et tout le monde se dirigea et s'assit à la grande table du banquet. Tous installés, ils commencèrent à chanter "un joyeux anniversaire" en ma faveur avec l'arrivée d'un gâteaux gigantesque !!
-A la framboise, comme tu les aimes, précisa maman.
Je me léchais les babines d'avance de goûter à cette somptueuse pâtisserie fruitée !
Il était enfin l'heure du grand feu d'artifice ! Les mini-fusées s'envolèrent dans le ciel et éclatèrent pour formées de merveilleuse fleurs de feu multicolores qui repeignirent la pleine lune en bleu, vert ou rouge. J'étais assise sur un ponton d'embarquement avec une assiette qui ne contenait plus que des miettes et quelques verres vides, je contemplais ce spectacle magnifique en pensant à cette mésaventure qui m'a permit à la fois de connaître mes pouvoirs destructeurs et de me faire la connaissance de Torche dont j'avais bien la ferme intention de tenir ma promesse.
-C'est beau, n'est-ce pas !
-Oh ! Salut Kristoff, que fais tu ici ? tu n'es pas avec Sven ?
-J'ai préféré le laissé seul une minute.
C'était rare qu'il se détache de son compagnon, ils sont inséparables d'habitude.
-Tu sais, le fait que tu te perdre n'était pas prévu donc quand j'étais revenu au point de rendez-vous à la clairière et que j'avais pris conscience de ta disparition, je me suis extrêmement inquiété pour toi ! Je t'ai cherché absolument partout mais aucune trace, je croyais t'avoir perdu pour toujours ! raconta-t-il.
-Kristoff, je suis heureuse et fière que tu as tenté de me retrouver, tu n'es plus ce garçon chétif d'il y a un an, tu es devenu un homme !
-Merci, ça me touche beaucoup !
-Il y a pas de quoi ! souris-je. Tiens, pourquoi as-tu deux assiettes ? remarquai-je.
-J'avais peut-être pensé que tu aurais encore faim avec tout ce qui s'est passé. Tu as dû braver des dangers sans pareille. dit-il en m'offrant une assiette.
-Tu peux le dire. rigolai-je.
J'aurai pu lui confesser ce que j'avais enduré mais aujourd'hui était un jour de fête, ma fête ! Je ne devais pas me laisser aller !
Kristoff s'assit à coté de moi et me posa cette dernière question.
-Sinon, tu ne vas pas ouvrir ton cadeau ?
-Pas aujourd'hui, cette expédition imprévue dans les bois m'a fatiguée. Je l'ouvrirai demain. lui répondis-je.
Pour finir cette première journée estivale, nous contemplâmes ensemble,côte à côte en mangeant notre part, ce spectacle aux couleurs flamboyantes !
- InvitéInvité
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 18 Avr 2014, 16:34
Notre service juridique t'enverra ton assignation à propos de la petite chansonnette...normal
Et on a dit PAS DE DRAGONS!!!!
Sinon c'est pas mal ce chapitre, on voit de très nets progrès par rapport au dernier. Encore des fautes mais en très nette diminution donc en soit c'est positif.
Enfin c'est assez bien amené
Blague à part à propos du dragon, au tout début quand il est question d'un rêve je me suis dit "PAS DE DRAGON...mais en fait comme ça...SI UN DRAGON!!!!! "
...d'ailleurs en parlant de ce rève, je soupçonne un petit plagiat des récits de ma chérie et de notre chapitre 1 où il est question du rève d'Elsa...mais bon je chipotte
Et on a dit PAS DE DRAGONS!!!!
Sinon c'est pas mal ce chapitre, on voit de très nets progrès par rapport au dernier. Encore des fautes mais en très nette diminution donc en soit c'est positif.
Enfin c'est assez bien amené
Blague à part à propos du dragon, au tout début quand il est question d'un rêve je me suis dit "PAS DE DRAGON...mais en fait comme ça...SI UN DRAGON!!!!! "
...d'ailleurs en parlant de ce rève, je soupçonne un petit plagiat des récits de ma chérie et de notre chapitre 1 où il est question du rève d'Elsa...mais bon je chipotte
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 18 Avr 2014, 17:25
Merci à toi
et pour le rêve, je t'assure qu'il n'y a pas de plagiat, je l'avais écrit avant que vous postiez votre chapitre. J'ai été étonné de la coincidence ^^ , sinon les fautes , je les voit pas trop où car je n'ai pas arrêté d'utiliser un correcteur mais rien n'empêche que j'en ai oublié
et pour le rêve, je t'assure qu'il n'y a pas de plagiat, je l'avais écrit avant que vous postiez votre chapitre. J'ai été étonné de la coincidence ^^ , sinon les fautes , je les voit pas trop où car je n'ai pas arrêté d'utiliser un correcteur mais rien n'empêche que j'en ai oublié
- Nedjma
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 18 Avr 2014, 18:02
Ben Papy Glaçon, honnêtement je suis surprise - dans le bon sens - par ce chapitre. :)Il est nettement mieux que le précédent.
Au niveau de l'intrigue, c'est bien, cela se met en place, cela avance ni trop vite, i trop lentement.
Le fait que l'histoire se passe à travers les yeux d'Emma c'est bien aussi, comme ça tu gardes un regard enfantin sur les choses.
Autre bon point, le personnage de Kristoff. C'est intéressant la façon dont tu le développes, car il n'est pas un simple faire-valoir d'Emma. En plus je suis intriguée par rapport à son papa, il est sympa ! Comment ça se fait que Kriki va se faire adopter après, sans garder contact avec son papa ? Ce dernier ne va pas s'inquiéter ?
Bref, tu as piqué ma curiosité à ce sujet, et ça c'est cool
Bon, après les points négatifs : encore une fois, la forme. Il y a encore des fautes ( bien que moins ) et certaines phrases sont vraiment trop longues. C'est dommage que la forme desserve ton fond, car tu as de bonnes idées. Ce serait peut-être intéressant que tu demandes à qqun du forum d'être ton relecteur - puisque tu n'as plus contact avec Dark Taylor.
Au niveau de l'intrigue, c'est bien, cela se met en place, cela avance ni trop vite, i trop lentement.
Le fait que l'histoire se passe à travers les yeux d'Emma c'est bien aussi, comme ça tu gardes un regard enfantin sur les choses.
Autre bon point, le personnage de Kristoff. C'est intéressant la façon dont tu le développes, car il n'est pas un simple faire-valoir d'Emma. En plus je suis intriguée par rapport à son papa, il est sympa ! Comment ça se fait que Kriki va se faire adopter après, sans garder contact avec son papa ? Ce dernier ne va pas s'inquiéter ?
Bref, tu as piqué ma curiosité à ce sujet, et ça c'est cool
Bon, après les points négatifs : encore une fois, la forme. Il y a encore des fautes ( bien que moins ) et certaines phrases sont vraiment trop longues. C'est dommage que la forme desserve ton fond, car tu as de bonnes idées. Ce serait peut-être intéressant que tu demandes à qqun du forum d'être ton relecteur - puisque tu n'as plus contact avec Dark Taylor.
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 18 Avr 2014, 19:00
Merci à toi Nedjma :Dcontent que ça te plaise et que tu te demande déjà des choses pour l'avenir de l'histoire
pour la relecture, je vais voir qui voudra bien
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- Blue Frozen
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 18 Avr 2014, 19:52
Voici (enfin) mon avis =D
Tout comme mes camarades j'ai préféré ce chapitre aux autres... Je l'ai trouvé plus fluide et entrainant ^^
J'aime les rapprochements que tu as fait a LRDN
Après pour le dragon... C’est assez étrange... Depuis le debut je suis persuadée que c’est elle qui va se transformer en dragon X) Du coup ça m'a énormément surprise !
J'adore que tu exploite la jeunesse de Krikri... Mais j'ai peur que ses parents finissent comme ceux de nos princesses ='(
Pour la forme, je n’apprécie pas trop quand tu fais des phrases longues... (j'aime les phrases courtes XD) Pour les fautes, j'en fais moi même donc je ne dirais rien =D
Bonne continuation ! Je suis pressée de lire la suite
Tout comme mes camarades j'ai préféré ce chapitre aux autres... Je l'ai trouvé plus fluide et entrainant ^^
J'aime les rapprochements que tu as fait a LRDN
Après pour le dragon... C’est assez étrange... Depuis le debut je suis persuadée que c’est elle qui va se transformer en dragon X) Du coup ça m'a énormément surprise !
J'adore que tu exploite la jeunesse de Krikri... Mais j'ai peur que ses parents finissent comme ceux de nos princesses ='(
Pour la forme, je n’apprécie pas trop quand tu fais des phrases longues... (j'aime les phrases courtes XD) Pour les fautes, j'en fais moi même donc je ne dirais rien =D
Bonne continuation ! Je suis pressée de lire la suite
- Miss OlafLégende du Royaume
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 18 Avr 2014, 22:48
J'aime beaucoup ! Pauvres Emma quand même XD. Une net amélioration, je t'en félicite, mais il y a des erreurs à corriger, notamment le temps que tu utilises: imparfait/passé simple. Voilà j'ai hâte de savoir:
- Comment krirki se retrouve chez les trolls
- Comment Emma va grandir
- Une partie " révélation " ^^
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Dors mon enfant n’aie plus peur
Le passé reste au fond des cœurs
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Ven 18 Avr 2014, 22:54
Merci à vous tous, ça me fait très plaisir ^^
- elsa<3 emma <3 anna
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Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Mar 13 Mai 2014, 17:18
Bonjour je suis nouvelle papy glaçon j'ai lu les 3 chapitre de ton livre . J'adore ! Quand tu fera le suite ?
Re: [Fan-fiction] La Reine des Neiges 2 : Sang Royal
Mar 13 Mai 2014, 17:20
Merci beaucoup à toi
la suite, eh ben j'ai beaucoup de travail pour l'école donc j'ai pas de temps pour l'écriture mais t'inquiète, je m'y remettrais aussitot
la suite, eh ben j'ai beaucoup de travail pour l'école donc j'ai pas de temps pour l'écriture mais t'inquiète, je m'y remettrais aussitot
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