L'héritage de la trahison (redémarrage)
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Frantzoze
Dov
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- FloconnetteLégende du Royaume
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 20 Mar 2022, 16:20
Alors oui j'ai dit ça c'est vrai. Mais attention j'ai bien aimé malgré tout! Je trouve qu'il y a beaucoup de sensibilité dans la fiction de Dov je suis sur que ça doit lui ressembler et c'est probablement ça le plus important !
Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Mer 23 Mar 2022, 21:06
- FloconnetteLégende du Royaume
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Mer 23 Mar 2022, 23:33
C'est amusant ce concept des spoilers sans contexte! C'est une belle idée j'aime beaucoup! Je dirai qu'en toute logique on va arriver à la fameuse guerre qui a fait tomber la brume!
Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Sam 26 Mar 2022, 20:42
Il s'agit ici de la première version du chapitre 6, que j'ai dû réécrire pour des soucis de cohérences.
La version réécrite (et définitive) se trouve ici.
La version réécrite (et définitive) se trouve ici.
- Chapitre 6 : La colère de la forêt:
Agnarr ressortait quelque peu déçu du mariage northuldra : malgré la participation des esprits, il s’attendait à autre chose. Quelque chose de plus grandiose, d’un peu plus long, quelque chose impliquant davantage les esprits qu’une simple bénédiction… en fait quelque chose de plus original que ce qu’il savait déjà. Ces déceptions furent cependant vite oubliées par les festivités qui s’ensuivirent. Avec Mattias et plusieurs autres convives, il assistait à une course à dos de renne, tandis que certains soldats contemplaient les esprits ou interagissaient avec eux d’une façon ludique : l’esprit du feu faisait des tracés enflammés en courant et sautillant de partout, celui de l’eau s’amusait à faire glisser sur la rivière ceux qui le chevauchait en position debout et ceux de la terre faisaient jongler de grosses pierres puis en faisaient des sculptures à l’effigie de divers animaux de la forêt : loup, lapin, ours, renne…
Mais Malice, se disait-il, où était-il ? Sans doute avec Iduna, mais pour elle aussi il se demandait où elle pourrait-être. Il se rappelait ne pas l’avoir vu durant la rencontre, mais encore moins durant le mariage. Il avait beau porter son regard autour de lui, le plus attentivement possible, elle n’était nulle part. Jouait-elle à cache-cache ou avait-elle oublié de se rendre aux festivités ?
Ses pensées furent vite perturbées par un courant d’air qui se glissa dans ses cheveux et les décoiffa aussi sec.
- Malice, non ! s’esclaffa-t-il. Je veux pas que mon père pense que je me suis mal comporté.
Malice cessa alors son petit jeu pour finalement le soulever dans les airs et l’emmener plus loin, vers un sous-bois isolé. Le jeune prince était ravi d’être transporté de la sorte, cette sensation de voler l’avait manqué depuis sa dernière venue. Mais cet instant de bonheur fut de courte durée car l’esprit du vent le posa à terre. Iduna était là, allongée contre un arbre, les yeux fermées. Malice s’amusa à la réveiller en se glissant dans ces vêtements.
- Hi hi ! C’est bon, je suis réveillée ! Arrête…
La jeune northuldra s’était à peine levée que son regard croisa celui du jeune prince. Le sourire aux lèvres, elle vint rapidement à sa rencontre et se jeta brutalement à son cou.
- Agnarr ! Toujours contente de te revoir !
- Euh… salut Iduna, bafouilla le jeune prince dérouté. Moi aussi je suis content de te revoir, mais euh… tu me fais un peu mal, là.
Rougissante de honte, Iduna ne tarda pas à relâcher son ami.
- Excuse-moi, Agnarr. C’est que… j’étais tellement impatiente de votre arrivée depuis que tu m’as répondu.
- C’est pas grave, rassura Agnarr en lui prenant timidement la main.
- Allez viens, il y a le mariage et l’inauguration du barrage. Je ne veux pas rater tout cela. Et puis, il y a aussi ta maman, je suis impatiente de…
- Mais, Iduna… c’est trop tard. Je viens d’arriver il y a plusieurs minutes et on est en train de profiter des festivités.
- Quoi ?! Tu veux dire que le mariage est déjà passé ? Malice, pourquoi tu ne m’as pas prévenu ?
Pour toute réponse, l’esprit du vent émit un faible sifflement comme pour s’excuser de ne pas l’avoir prévenu à temps.
- Mais tu n’y perds pas non plus grand-chose, répliqua le jeune prince. C’est que ma mère n’est pas venue non plus. Elle est un peu malade.
- Oh… fit Iduna en baissant les yeux. Finalement, ça ne sera pas une si bonne journée, même si tu es là.
- Mais ne t’inquiètes pas. Elle me fait dire qu’elle te promet de ne plus rater une occasion de te revoir. Oh, et aussi…
Puis de la poche de sa veste, il en tira la broche de sa mère et la lui tendit.
- Elle m’a demandé de t’offrir sa broche pour s’excuser.
Iduna ouvrit de grands yeux en saisissant le magnifique présent. Jamais elle n’avait vu un bijou aussi finement sculpté, aussi finement peint et aussi froid que celui-ci.
- Il est magnifique. Ta maman est vraiment trop gentille d’offrir ce genre de chose. En retour, donne-lui ceci en remerciement.
Puis elle plaqua un baiser sur la joue d’Agnarr, ce dernier rougissant de surprise tout en se rappelant des sentiments qu’il éprouvait pour la jeune northuldra. Il se tortilla nerveusement les doigts dans le dos avant de se lancer.
- Iduna… je voulais te poser une question… au sujet de la lettre…
Mais une fois encore, l’hésitation le rattrapait en se souvenant de la réaction qu’elle pourrait avoir. Même s’ils avaient appris à mieux se connaître malgré la distance qui les séparait, il ne savait rien des possibles amours d’Iduna et elle des siens. Mais il se rappelait aussi ce qu’elle avait écrit dans la lettre, que le savoir avec elle lui apportait plus de réconfort qu’elle ne pourrait l’imaginer. Cela lui redonna un peu confiance, mais ressentait tout de même une sensation d’embarras à l’idée de poursuivre. Ses joues devinrent cramoisies alors qu’il passait sa main sur sa nuque.
- Quoi Agnarr ? Pourquoi la lettre ?
- Tu sais… on ne s’est pas beaucoup vu depuis… depuis qu’on s’est rencontré. Jusqu’ici, je t’ai plus vu comme… comme une amie et… hé, tu fais quoi, toi ?!
Le jeune prince fut brutalement interrompu par l’esprit du vent qui l’avait rapproché d’Iduna, comme s’il savait ce qu’il allait dire et voulait l’encourager à continuer. Mais comme Agnarr, Iduna en était tout aussi gênée.
- Sois gentil Malice, laisse-nous seuls s’il te plaît. Je t’appellerai.
L’esprit s’exécuta sans broncher, laissant Agnarr reprendre avec Iduna seul à seul.
- Voilà… quand tu disais dans ta lettre… que ma présence te réconfortait… je me demandais si… si on était toujours… enfin, je ne sais pas comment te le dire… ce n’est pas vraiment qu’on soit amis mais… mais qu’est-ce que je dis ! Agnarr, tu n’es vraiment qu’un…
Le jeune prince ne savait plus où il en était. Il s’était forcé à lui déclarer son amour, mais était encore retenu par ses aprioris négatifs. Mais il ne pouvait pas arrêter la conversation à mi-chemin et laisser une impression amère à son amie. Frustré, il s’assit brutalement à terre, la tête entre les mains et le dos tourné. Mais cela ne semblait pas gênée Iduna outre mesure, elle prit place à ses côtés et lui posa la main sur l’épaule.
- Calme toi Agnarr, je sais où tu veux en venir.
Ses paroles eurent le don d’attirer l’attention d’Agnarr.
- Tu sais, j’étais sincère quand je disais que ta présence me réconfortait. Moi aussi je te considère plus qu’un ami. Pas comme Malice, avec qui je peux passer mon temps à m’amuser.
Tu comprends sûrement ce que je veux dire.
Agnarr se sentait soulagé de savoir qu’Iduna pensait comme lui. En fin de compte, leur amour était réelle et réciproque, il ne ressentait plus le besoin de fuir ou ignorer une vérité qui le dérangeait de prime abord. Lentement, il passa ses doigts dans ceux d’Iduna et lui sourit, cette dernière lui posant ensuite son autre main tout en lui renvoyant son sourire. Mais une autre pensée lui revint à l’esprit, qui suffit à effacer son bonheur.
- Iduna, c’est une chose qu’on puisse être amoureux, mais… pour moi c’est impossible.
- Quoi ? répondit Iduna l’air gênée. Mais tu disais…
- J’ai eu le malheur de révéler notre amitié à mon père, et il était persuadé que cela allait finir par de l’amour. Je refusais de le croire, mais il avait finalement raison. Et pour empêcher cela, il a l’intention de me présenter à plusieurs prétendantes pour que je choisisse l’une d’elle.
- Mais ce n’est rien ! s’exclama Iduna. Tu n’as qu’à rester ici et dire à ton père que tu ne reviendras que si…
- Non Iduna ! Ça ne marche pas comme ça ! N’oublie pas que je suis un prince, et je suis obligé de me plier aux exigences de mon rang. Et si on a pu se voir ici, c’est parce que je me suis obligé d’obéir à l’éducation de mon père, sous peine de ne pas venir. Et puis… j’ai souvent eu cette envie de m’aventurer hors de chez moi, au grand dam de mon père. Si je le déçois une fois de plus…
Un long silence s’ensuivit. Agnarr savait que cette vérité ne devait pas être dévoilé de la sorte, mais il ne pouvait pas la garder pour lui longtemps. Même si Iduna était plus jeune que lui et n’appartenait pas à son monde, elle aussi devait comprendre que l’amour était souvent régi par intérêts extérieurs à soi ou par obligations sociales. Même si ce n’était pas le bon moment pour lui en parler, il se disait qu’Iduna lui en aurait sûrement voulu s’il le lui avait dit trop tardivement. Elle avait vécu un deuil qui lui pesait, mais elle continuait à se bercer d’idées et d’illusions enfantines, et tôt ou tard elle aurait eu le cœur brisé en faisant face à la vérité. Et Agnarr le savait, après tout lui aussi avait eu ces moments-là.
- Je suis navré, Iduna. Tu dois sûrement m’en vouloir après ça, mais…
- Ce n’est pas après toi que j’en veux, souffla la jeune northuldra. C’est que finalement, il y aura un moment où on ne se verra plus et où on finira par oublier qu’on était amoureux.
Ces paroles résonnaient comme un coup de poignard au cœur du jeune prince. Pas seulement parce qu’Iduna avait dit une vérité blessante, mais parce qu’il l’avait déjà entendu, de par sa sœur Emilia : « un jour, tu en rencontreras une autre alors que tu te croiras encore amoureux d’Iduna. Et finalement, tu te rendras compte que tu penses constamment à l’autre ». Cette vérité l’avait mis hors de lui, mais parce qu’il n’assumait pas encore qu’il était amoureux. Maintenant, c’est comme si elle l’empêchait de l’être.
Agnarr serrait toujours les doigts d’Iduna, mais il lui prit bientôt les deux mains et la regarda.
- Mais je veux que tu saches quelque chose : malgré tout ce que je t’ai dit, je ne veux pas que ça nous empêche de nous aimer réellement. Ma mère t’a offert sa broche pour s’excuser, mais tu peux te rappeler aussi qui te l’a transmis. Moi je n’aurais qu’à faire de même avec quelque chose que tu m’offrirais.
Agnarr voulait ajouter qu’une fois roi, il trouverait un prétexte pour répudier sa prétendante et permettre son mariage avec Iduna, mais il se disait que ça serait trop cruel de sa part et qu’Iduna, malgré son âge et son amour pour lui, n’apprécierait peut-être pas une telle issue.
- Agnarr…
- Oui ?
Perdu dans ses pensées, le jeune prince constata que sa tête et celle d’Iduna étaient mutuellement proches, bien plus que la dernière fois. Il ressentait l’envie de l’embrasser, mais comme toujours l’hésitation venait prendre le pas. Mais après tout ce temps à connaître Iduna et à avouer son amour, il ne ressentait plus cette retenue qui l’empêchait à franchir le pas pour ce genre de chose. Et comme mû par une télépathie, lui et la jeune northuldra rapprochèrent lentement leurs lèvres.
- Malice ! Mais qu’est-ce que tu fais ? Repose-moi tout de suite !
Mais dès l’instant où elles s’effleurèrent, un sifflement grave retentit et Iduna fut brutalement soulevée par l’esprit du vent. Et cette fois, il semblait ne pas écouter son amie, au contraire non seulement il ne cessait de la soulevait de plus en plus haut, mais son sifflement ne cessa de s’aggraver. C’était la première fois que les deux enfants, surtout Iduna, entendaient l’esprit du vent siffler de cette façon. Et soudain, l’esprit s’éloigna, retenant toujours Iduna dans ses courants.
- Malice, non !
- Iduna !
Agnarr commençait à courir après l’esprit du vent, mais celui-ci était trop rapide et disparut bientôt derrière les arbres. Mais il n’eut pas le temps de s’inquiéter pour Iduna que des cris venant de derrière lui retinrent son attention. Il courut voir de quoi il s’agissait et ce qu’il vit le stupéfia de terreur : armes en mains, les soldats arendelliens combattaient les northuldras. Certains, grièvement blessés, étaient tant bien que mal traînés hors de la bataille par leurs camarades. D’autres essayaient d’évacuer les ouvriers vers des charrettes de transports avant de subir l’assaut de groupes northuldras. Et d’autres agonisaient ou gémissaient de douleur, se tenant l’endroit du corps où ils furent atteints.
Mais Agnarr n’était pas au bout de ses peines : en essayant de rejoindre les charrettes, il aperçut au loin un soldat décapiter un northuldra, un filet de sang giclant hors du cadavre. Un autre soldat se faisait arracher l’œil par un coup de lance le transperçant par derrière. Puis plus loin encore, il vit une femme soldat titubant et tenant quelque chose dans ses mains. Malgré le carnage, le jeune prince se risqua d’approcher pour voir de quoi il s’agissait… avant de constater qu’elle tenait ses tripes. Cette vision d’horreur le fit basculer en arrière, constatant qu’il avait trébuché sur le cadavre d’une northuldra coupé en deux, dont les organes, mis à nu, s’étalaient dans une mare de sang cramoisi.
C’en était trop pour lui : cette bataille inattendu et inexpliqué, couplée à ces boucheries, lui fit tourner de l’œil et ressentait presque une envie de vomir.
- Mon prince, restez derrière moi !
Agnarr fut rapidement soutenu par Mattias qui arriva à temps pour le protéger.
- Lieutenant Mattias, mais que ce passe-t-il ?!
- Je me pose la même question, prince Agnarr ! Je ne comprends pas pourquoi on se bat sans raison…
Mais avant qu’il n’ait pu finir sa phrase, un northuldra se jeta sur lui, lance en avant. Mattias eut juste le temps d’intercepter le coup avec son bouclier avant d’identifier son assaillant.
- Arvet ?
- Pourquoi, Mattias ?! Pourquoi vous nous avez trahi ?
- A… attends, écoute-moi ! Je te jure que je ne sais pas ce qui s’est passé !
- C’est cela, oui ! Tu vas me faire croire que tu étais le seul à ne pas être au courant de votre trahison, hein ?
- Quoi… ARVET, NON !
Mais les supplications de Mattias n’eurent aucun effet. Guidé par sa rage, Arvet l’attaqua de tous les côtés, sans parvenir à blesser son camarade arendellien. Mais Mattias était toujours sur la défensive, ne cherchant pas à rendre les coups. Plusieurs fois il leva son bouclier pour parer les coups de lance ou de bâton de son ami devenu ennemi, et les seules et rares fois où il utilisait son épée, c’était uniquement comme seconde parade quand son bouclier ne le protégeait que d’un côté quand l’autre était vulnérable.
Bientôt, les deux combattants se trouvaient loin du champ de bataille, entourés par les arbres et se trouvant au bord d’un fleuve.
- Depuis longtemps, nous vous avons fait confiance ! gronda Arvet. Une entente cordiale, divers échanges entre nous, des amitiés forgées et même nos esprits vous ayant protégé aux moments où vous en aviez besoin… et c’est comme ça que vous nous remercier ?! Et durant mon mariage ?!
- Arvet… je ne comprends pas…
Mattias ne voulait pas que cette lutte dure tant qu’il n’aurait pas d’explication, d’autant qu’il commençait à s’essouffler. Il attendit alors qu’Arvet le pointe de son arme, et plutôt que de parer le coup à nouveau, il esquiva l’attaque, laissa tomber ses armes et se saisit à deux mains de celle de son ex-ami.
- Arvet, écoute-moi ! Crois-moi, je ne sais absolument rien de ce qui s’est passé, mais rien au monde ne me fera remettre notre amitié en cause. Maintenant, dis-moi ce qui s’est passé…
Mais il ne savait pas que c’était comme si Arvet n’entendait plus rien de sensé, de raisonnable ou quoi que ce soit d’autre qui puisse le freiner dans sa rage. Ce dernier lui asséna un violent coup de tête, l’envoyant vaciller en arrière.
- Rien au monde, dis-tu ? Nous avons entendu un des esprits de la terre hurler, il a senti que leur lien avec notre chef a été rompu. Cela ne peut vouloir dire qu’une chose : il a été tué. Et par qui, si ce n’est un des tiens, sale bâtard de traître !
- Mais, Arvet… c’est peut-être un loup qui…
Mais le northuldra ne laissa pas le temps à son ancien ami de finir sa phrase qu’il se jeta sur lui, toujours en pointant son arme. Mattias n’eut que le temps de ramasser son épée et à éviter l’attaque de justesse, mais dans un bref instant d’égarement, son instinct de soldat avait pris le dessus sur celui de la défense. Il dégaina son arme et l’abattit sur Arvet. Ce dernier eut le temps de voir l’attaque arriver et se protégea avec sa lance, mais il se tordit de douleur la seconde d’après : Mattias avait tranché un de ses doigts.
- Arvet… pardonne-moi… ce n’est pas… ce que je voulais faire… c’était… purement…
Le soldat fut pris d’un sentiment de dégout. Sans le vouloir, il avait répondu par une attaque ayant fait couler le sang, et contre son propre ami. Comme paralysé par son geste, il lâcha son arme et prit sa tête entre ses mains, alors qu’Arvet, se remettant de sa blessure, laissa la rage l’envahir jusqu’aux yeux.
- Mattias ! Sois maudit !
Mais alors qu’il commençait à fondre sur son assaillant éperdu, un énorme brasier violet s’alluma sous ses pieds, faisant aussi sortir Mattias de sa léthargie. Ce dernier ne put que constater impuissant Arvet, touché par l’incendie et hurlant de douleur, se roulant désespérément à terre pour éteindre le feu qui dévorait ses cheveux, avant de finalement se jeter dans le fleuve, pour ne plus jamais en ressortir. Mattias était en larmes et rongé par la culpabilité, il voulait venir en aide à son ami northuldra. Mais l’incendie continuait à faire rage, le forçant à quitter cet endroit et à retrouver Agnarr au plus vite afin de l’escorter à un endroit sûr, priant de toute son âme pour qu’il soit encore vivant.
Mais le jeune prince n’était plus là où il était. Il voulait venir en aide à son protecteur, l’aider à prendre le dessus sans tuer le northuldra, mais la peur et l’effroi de la bataille l’avait figé sur place. Mattias et Arvet avaient déjà disparu de son champ de vision quand il revint à lui et son attention fut bientôt reporté vers son père, cerné avec d’autres soldats par des northuldras et acculés au bord d’une falaise. Malgré cela, ils firent de leur mieux pour repousser les assauts, jusqu’à ce que Runeard se retrouva seul face à un northuldra. Les deux combattants rendirent chacun les coups de l’autre jusqu’à ce que le northuldra parvint à parer un coup de taille. Le roi le poussa de toute ces forces vers la falaise, mais le northuldra baissa volontairement sa garde pour laisser le roi se précipiter dans le vide, emporté par son élan imprévu. Mais le northuldra ne parvint pas à esquiver le geste à temps et fut entraîné avec lui dans sa chute.
Agnarr avait assisté à toute la scène, impuissant et désemparé.
- PÈRE !!!
Mais il n’eut pas le temps de pleurer sa mort qu’un grondement sourd perturba la bataille. Un incendie couleur mauve créa un mur de flammes, faisant fuir les deux camps se trouvant trop près. Les flammes se répandirent bientôt sur les arbres, brûlant leurs feuilles et faisant tomber les branches les plus fragiles à terre, répandant davantage l’incendie. Plus loin encore, de grosses vagues sortirent violemment des lacs et des rivières alentours, submergeant les malheureux qui n’eurent pas le temps de réaliser ce qui leur arrivait. Pui soudain, le vent se mit à souffler extrêmement fort, obligeant ceux qui y étaient exposé à se voiler la face, au risque de se faire attaquer.
Agnarr ne savait pas quoi faire : les horreurs sanglantes auquel il avait assisté, la mort de son père, les éléments se déchainant au cœur de la bataille… il ne savait plus où il en était, en encore moins ce qu’il devait faire. Fuir ou se cacher ? Et où dans les deux cas ? Ou alors retrouver Mattias, mais était-il toujours vivant ? Et où était Iduna ? Était-elle sauve ? Le jeune prince était tellement confus qu’il ne vit que trop tard un énorme rocher foncer sur lui. Mais sans doute aidé par le vent, il fut miraculeusement épargné, mais la chute du projectile créa une onde de choc le projetant violemment en arrière, l’envoyant se cogner la tête à un autre rocher.
Le jeune prince sentait tous ses membres devenir lourds, il n’arrivait plus à bouger ne serait-ce qu’un doigt. Sa vision se flouta et eu à peine le temps de voir un des incendies s’éteindre subitement. Le vent s’adoucissant fut la dernière chose qu’il sentit avant de perdre connaissance.**********
- Mais tu vas arrêter, oui ?
Iduna avait beau hurler et se débattre de toute ses forces, Malice n’y prêta aucune attention. Il semblait en colère, comme si c’était le fait d’avoir appris que sa meilleure amie était amoureuse.
- Malice, écoute-moi ! Ce n’est pas parce que je suis amoureuse d’Agnarr que je vais t’oublier. Et puis, pourquoi ça t’énerve maintenant ? Malice !
Mais l’esprit du vent ne l’écoutait toujours pas, sa colère semblait redoubler d’intensité. Alors, Iduna tendit longuement la main et parvint à s’agripper à une branche d’arbre, parvenant à se libérer de l’emprise de Malice. Elle s’apprêtait à le sermonner une fois de plus, mais il continua de s’éloigner, comme s’il ne s’était pas rendu compte qu’elle s’était libéré. Puis soudainement, il changea de direction et se mit à souffler violemment en direction de son amie, faisant tanguer les arbres et arrachant les feuilles par milliers. Tout en se plaquant le dos contre un arbre et restant face au vent, Iduna paniquait : elle n’avait jamais vu Malice se comporter de la sorte. Qu’est-ce qui le rendait aussi colérique et dangereux ? L’amour d’Iduna envers Agnarr ? Non, se disait-elle, pas à ce point-là. Ou alors avait-il senti un danger ? Mais de quelle importance pour qu’il soit aussi agité ? Était-ce des loups venus perturber les festivités ?
Elle attendit que Malice calme sa fureur avant de prendre sa direction, tout en enfilant son châle sur ses épaules pour invoquer l’esprit protecteur de son père. Et plus elle se rapprochait, plus elle entendit des cris de rages et des entrechoquements. Puis l’horrible vérité se présenta sous ses yeux : arendelliens et northuldras se battaient entre eux, le champ de bataille jonché de cadavres sévèrement mutilés, empalé par les armes ou remuant à peine, comme s’ils restaient accrochés à leurs derniers instants. Ce tableau réveilla de mauvais souvenirs chez la jeune northuldra : l’espace d’un instant, elle crut revoir la mort de son père mais en plusieurs fois, et cette fois son châle ne l’aidai pas à se sentir mieux. De plus, elle vit les esprits s’agiter de la même manière que l’était Malice, répandant et déchaînant leur élément respectif à tout va, sans distinction entre northuldras et arendelliens.
Iduna n’eut pas le temps de se poser la question sur le pourquoi du comment que son jeune esprit ne pouvait supporter une telle scène. Elle fila se cacher derrière un buisson, espérant ne pas se faire voir. Mais sa détresse redoubla d’intensité quand elle aperçut, non loin d’ici, le corps inerte et allongé d’Agnarr contre un rocher.
- Agnarr ! Non…
Sans considérer le risque de se faire voir, elle se précipita vers lui, son cœur battant fortement la chamade, releva légèrement sa tête et son tronc vers elle puis tendit son oreille contre son torse. Ce furent les secondes les plus longues et les plus angoissantes de sa vie, mais soupira de bonheur en entendant que le cœur du jeune prince battait toujours. Mais elle sentit quelque chose coulant sur sa main retenant la tête de son ami. En la retirant, elle vit avec horreur que c’était du sang. Elle faillit lâcher un cri apeuré avant de se retenir et de frotter nerveusement sa main sur le rocher, comme si le simple fait d’avoir touché du sang lui brûlait la peau.
Le carnage continuait à faire rage autour d’elle. Iduna ne pouvait pas rester là sans rien faire, Agnarr étant évanoui et un soldat arendellien pouvant remarquer sa présence. La jeune northuldra n’eut pas le temps de trouver une issue qu’elle sursauta en sentant une main se poser vivement sur son épaule.
- Iduna ! Va-t-en d’ici, vite !
- Ma… maman ! Mais que ce passe-t-il ?
- Pas le temps de t’expliquer ! Laisse ce petit traître là où il est et va te cacher dans la charrette là-bas ! Je vais te couvrir.
Norà eut à peine le temps de finir son ordre qu’elle dût repousser l’attaque d’une femme soldat.
- Va-t’en, ma chérie ! Vite !
Mais Iduna n’osa pas obéir tout de suite : le fait que sa mère avait traité Agnarr de traître la mit en colère, mal à l’aise et confuse. Pourquoi son ami le trahirait-elle ? Pourquoi le laisserait-elle à son sort incertain ? Et comment arriverait-elle à le traîner jusqu’à la charrette sans se faire voir ? C’est alors qu’elle eut une idée.
- Ah-Ah-Ah-Ah !
Elle espérait que malgré sa colère, Malice arriverai à l’entendre pour qu’il vienne l’aider. Mais les secondes passèrent, et il ne se montra pas. Angoissée, Iduna réessaya. Mais encore en vain. Malice était-il trop en colère pour pouvoir l’entendre ? La jeune northuldra se risqua à réessayer, cette fois en appelant plus fort et plus distinctement. Et ce n’est qu’après de longues secondes toutes aussi angoissantes que Malice se montra enfin, sans montrer une once de colère.
- Malice ! Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi les arendelliens nous attaquent ?
Mais Malice avait beau s’agiter et créer des formes feuillues pour se faire comprendre, Iduna ne sut si c’était elle qui ne comprenait pas ou si c’était la panique qui l’empêchait de comprendre. Quoi qu’il en soit, il n’y avait pas de temps à perdre.
- Aide moi, Malice ! Porte-moi avec Agnarr jusqu’à cette charrette là-bas, mais sans qu’on nous voie !
Malice s’exécuta et souleva les deux enfants jusqu’aux branches d’un arbre proche, qui fut épargné par le feu de l’esprit en question. D’arbres en arbres, de branches en branches, il s’appliqua à vite parvenir à son but, mais la tâche n’était pas facile car il ne cessait de s’agiter nerveusement, ralentissant considérablement la marche à suivre, au grand désespoir de la jeune northuldra, qui tenait fermement Agnarr contre lui tout en se forçant à ignorer sa blessure sanguinolente, mais non sans mal. Finalement, le duo parvint à destination et Malice s’appliqua de déposer les deux enfants en douceur dans la charrette, puis il souleva une couverture qui se trouvait dans la charrette et recouvrit Iduna avec.
- Merci, chuchota-t-elle.
Elle n’eut pas le temps de lui dire de rester que Malice s’en alla brusquement, la colère l’ayant visiblement envahi de nouveau. Iduna partagea sa couverture avec Agnarr et lui pris la main, espérant son réveil imminent. Toujours sous le choc de ce qu’elle venait de voir, elle caressa son châle pour essayer de se calmer, mais rien n’y fit. Ses yeux libérèrent de grosses larmes roulant sur ses joues.
- Oh Agnarr… que t’est-il arrivé ? Comment on en est arrivé là ?
- Vite, allons-nous-en d’ici !
La jeune northuldra n’eut pas le temps de ruminer son chagrin qu’elle entendit la voix de sa mère tout près d’elle, de même qu’elle entendit quelqu’un d’autre prendre place sur le devant de la charrette et qu’elle vit, à travers la couverture, trois silhouettes prendre place juste en face d’elle et d’Agnarr. L’instant d’après, elle sentit la charrette en train de bouger puis de rouler à vive allure. Iduna soupira de soulagement, mais se demandait ensuite ce qu’elle risquait d’encourir si les northuldras voyaient qu’elle avait amené Agnarr. Mais cela allait se savoir tôt ou tard, se disait-elle, et elle ferait tout pour protéger Agnarr, même s’enfuir avec lui s’il se réveillait à temps. Elle dégagea alors la couverture pour se dévoiler à sa mère, lui dire qu’elle était saine et sauve et qu’elle ne devait pas la gronder d’avoir emmené Agnarr… mais en fait de northuldras, c’était cinq soldats d’Arendelle qui étaient montés.
- On a embarqué une northuldra ! fit l’une des femmes. Et une enfant ! Qu’est-ce que tu fais là, traînée ?
- Elle doit savoir pourquoi les siens nous ont attaqué, argua un autre soldat. Parle, petite peste ! Pourquoi vous nous avez trahis ?
Mais Iduna resta muette, choqué d’avoir confondu sa mère avec une ennemie. Du coin de l’œil, elle remarqua qu’ils n’étaient plus dans la forêt, la présence des monolithes gravés servant à délimiter l’entrée de la forêt en témoignait.
- On refuse de se délier la langue, hein ? Je vais te montrer comment on fait.
Mais alors qu’un des soldats levait la main sur la jeune northuldra toujours stoïque, un des soldats l’interpella avec son camarade.
- Sacrebleu ! Regardez !
Le soldat venait de tirer la couverture où se trouvait Agnarr, toujours évanouie et l’arrière de la tête toujours en sang.
- Le prince Agnarr ! Qui lui as fait ça ?
Puis ce fut un long et lourd silence qui s’abattit, les regards des soldats s’étant braqué sur une Iduna toujours effrayée, qui sût dès cet instant qu’on la prenait pour responsable de l’état d’Agnarr.
- Non… ce n’est pas moi, je vous jure…
Mais ne l’entendant pas de cette oreille, un des soldats la saisit violemment par les cheveux et tira son épée de son fourreau. Libéré de sa paralysie psychologique, Iduna se débâtit avec rage, essayant de se libérer de l’emprise forte du soldat.
- Lâchez-moi, je vous en prie !
- Menteuse ! Meurtrière ! Tu vas voir ce qu’il en coûte de s’attaquer à la famille royale !
Il leva son épée pour couper les cheveux de la pauvre northuldra, mais une horrible sensation le figea instantanément avant de tomber lourdement au sol : une lance venait de lui traverser la tempe. Yelena, accompagnée de quelques congénères, avait vu Iduna se faire déposer dans le chariot et l’avait suivi en voyant les soldats partir avec.
- Relâchez ma nièce ! Tout de suite !
- Il faudra passer sur nos cadavres !
Tandis que les soldats restants se ruaient sur les northuldras, Iduna essaya de s’enfuir avec le corps d’Agnarr. Elle vit juste avant de descendre que le chariot était posté juste à côté d’un ravin surplombant une petite étendue d’arbres. La jeune northuldra ne savait pas quoi faire : si elle rebroussait chemin, elle reviendrait fatalement sur le champ de bataille, ou pire tomber sur des soldats sans personne pour la protéger à temps. Et par le ravin, elle n’y songea même pas, surtout que Malice ne serait pas là pour l’aider. Elle essaya de l’appeler mais Yelena, qui était parvenu à neutraliser une femme soldat, l’en empêcha.
- Non Iduna ! Les esprits ne pourront pas nous aider cette fois, la colère les ont rendus fous, ils ne nous distinguent plus de nos ennemis.
- Mais… mais pourquoi ? répondit Iduna d’une voix tremblante.
- La trahison des arendelliens, je présume. Mais pour l’heure, va te cacher par là-bas et n’en bouge surtout…
- Tatie, derrière toi !
La femme soldat neutralisée était revenue à elle et avait commencé à lever son arme, mais l’alerte de sa nièce fit réagir Yelena, bloquant le coup au dernier moment. Mais durant un instant où elle avait brièvement baissé sa garde, la femme soldat lui tailla le torse. Prise d’une violente sensation de douleur, Yelena lâcha son arme et s’agenouilla de force, prête à recevoir le coup de grâce. Mais soudain, un arbre à proximité prit soudainement feu et une barrière de flammes violettes invoqué par l’esprit du feu sépara Yelena de son adversaire. Mais dans le même temps, le cheval attelé à la charrette prit peur et s’agita, faisant chuter la charrette avec lui vers le ravin.
- Iduna… ne reste pas là… non… !
Mais la jeune northuldra, aussi effrayée par l’apparition soudaine et fortuite de l’esprit, réagit trop tard à l’ordre de sa tante et fut emporté dans le vide, sous le regard horrifié de celle-ci, tendant la main comme pour la saisir alors qu’elle était hors de portée. Dès ce moment, Iduna cru que le temps s’arrêtait autour d’elle à mesure qu’elle se rapprochait inéluctablement de sa mort. La dernière chose qu’elle vit fut le corps d’Agnarr, éjecté de la charrette, se précipitant aussi dans le vide.
Leur chute fut heureusement amortie par un arbre situé juste en dessous, mais le contact avec le sol n’en fut pas moins douloureux pour la jeune northuldra. Elle pensa à sa mère qu’elle n’avait pas revu avant sa fuite avant de sombrer définitivement dans l’inconscience. Elle avait l’impression que la vie la quittait lentement. Elle n’entendait plus rien, pas même l’incendie qui se profilait au-dessus de sa tête.
Les corps des deux enfants étaient étendus au sol, semblant désormais n’être animés par aucun souffle de vie. Au-dessus de leur tête suspendait aux branches les restes de la charrette, détruite dans la chute et menaçant de s’écrouler sur eux à tout moment tandis que le cadavre du canasson gisait raide mort, le cou déformé par l’impact de la chute.
Soudain, quelque chose souleva le corps des deux enfants dans les airs. Ce n’était pas l’esprit du vent car aucun sifflement ne se faisait entendre et aucune feuille ne volait au vent.
Non, cette chose avait un corps, une forme définie et particulière…
Celle d’un oiseau géant.
- FloconnetteLégende du Royaume
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 27 Mar 2022, 00:49
J'aime beaucoup cette première partie où Agnarr et Iduna s'avouent avec leurs mots qu'ils s'aiment et qu'Agnarr doive la repousser c'est un vrai crève-coeur! . C'est très prenant et j'ai eu beaucoup d'empathie sur Agnarr face à son dilemme royal, alors que la guerre que l'on connaît arrive.
De même la seconde partie est assez interessante avec la fuite d'Iduna qui n'est pas sauvée pour autant et c'est ce que je me demandais, comment une Northuldra a pu passer inaperçue au milieu des Arendelliens et même si c'est une enfant, elle fait partie des ennemis! Par contre je n'ai pas du tout compris la dernière phrase.
Agnarr et Iduna sont morts?! et c'est qui ce "Je" qui ne permet pas la situation?
De même la seconde partie est assez interessante avec la fuite d'Iduna qui n'est pas sauvée pour autant et c'est ce que je me demandais, comment une Northuldra a pu passer inaperçue au milieu des Arendelliens et même si c'est une enfant, elle fait partie des ennemis! Par contre je n'ai pas du tout compris la dernière phrase.
Agnarr et Iduna sont morts?! et c'est qui ce "Je" qui ne permet pas la situation?
Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 27 Mar 2022, 09:32
Merci pour ton retour @Floconnette
Alors concernant la toute dernière phrase, @Ansa m'a fait comprendre que ce n'était pas une très bonne idée de changer subitement le point de vue en cours d'histoire
Mais pour autant, j'avais une idée bien précise de comment je voulais raconter l'histoire par ce choix, mais pour des raisons de cohérence et par souci de compréhension pour le lectorat, j'ai été obligé de me rétracter sur cette décision
Donc si tu lis ce post, relis rapidement la fin du chapitre : tu verras qu'il n'aura plus rien à voir par rapport à ce que tu as lu
Alors concernant la toute dernière phrase, @Ansa m'a fait comprendre que ce n'était pas une très bonne idée de changer subitement le point de vue en cours d'histoire
Mais pour autant, j'avais une idée bien précise de comment je voulais raconter l'histoire par ce choix, mais pour des raisons de cohérence et par souci de compréhension pour le lectorat, j'ai été obligé de me rétracter sur cette décision
Donc si tu lis ce post, relis rapidement la fin du chapitre : tu verras qu'il n'aura plus rien à voir par rapport à ce que tu as lu
- FrantzozeLégende du Royaume
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 27 Mar 2022, 13:02
Bon j'ai lu tout ça au milieu de la nuit alors peut être pas de la manière la plus sérieuse du monde mais bon, j'avais une insomnie, je voulais quelque chose de pas compliqué qui me vide un peu l'esprit. Et j'ai pas été déçu avec la première partie. En fait ce que je vais dire va reprendre les propos de Floconnette car je suis assez d'accord avec.
Toute la première partie entre Agnarr et Iduna est très mignonne. Le côté "heu tu voulais dire quoi là?... Parce que moi ça m'émoustille mais je sais pas comment le dire et..."
Mais c'est mignon et le ôté amour impossible est aussi très bien amené... Même si je m'étonne un peu de la réaction de DuDu
Parce qu'au final, elle ne dit trop rien elle encaisse comme une championne l'origine de rouquine en cookie maxi pépites! DuDu elle aurait pu lui exploser la tronche d'etre ainsi rejetée comme une bouse par l'ado boutonneux sans charisme à la moustache naissante mais DuDu elle vaut mieux que ça!
C'en suit la bataille... Alors j'ai un peu moins suivi je l'admets, pas grand chose à redire la dessus mais visiblement des libertés prises par rapport à ce que l'on voit dans le film mais à la limite pourquoi pas...
Et pour le coup je n'ai rien compris à cette dernière phrase passée au narrateur à la première personne... Donc le narrateur c'est Obiwan Kenobi qui a décidé de venir botter des mères et n... des c... ?!
Bon et en reprenant aujourd'hui... Je vois que ça a changé... Finalement il est question d'un truc qui vole
... Manquerait plus que ça tiens! Ramener les trois teubés dans l'univers Frozen... Remarque @Ansa dirait pas non
Toute la première partie entre Agnarr et Iduna est très mignonne. Le côté "heu tu voulais dire quoi là?... Parce que moi ça m'émoustille mais je sais pas comment le dire et..."
Mais c'est mignon et le ôté amour impossible est aussi très bien amené... Même si je m'étonne un peu de la réaction de DuDu
Parce qu'au final, elle ne dit trop rien elle encaisse comme une championne l'origine de rouquine en cookie maxi pépites! DuDu elle aurait pu lui exploser la tronche d'etre ainsi rejetée comme une bouse par l'ado boutonneux sans charisme à la moustache naissante mais DuDu elle vaut mieux que ça!
C'en suit la bataille... Alors j'ai un peu moins suivi je l'admets, pas grand chose à redire la dessus mais visiblement des libertés prises par rapport à ce que l'on voit dans le film mais à la limite pourquoi pas...
Et pour le coup je n'ai rien compris à cette dernière phrase passée au narrateur à la première personne... Donc le narrateur c'est Obiwan Kenobi qui a décidé de venir botter des mères et n... des c... ?!
Bon et en reprenant aujourd'hui... Je vois que ça a changé... Finalement il est question d'un truc qui vole
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 27 Mar 2022, 19:10
Pfff @Frantzoze t'es même pas drôle ! C'était moi qui voulais mettre le grand condor !
Bon on va essayer d'être concis. Tout d'abord repartons sur l'aspect technique. Je t'aurais enlevé des points pour tous les "mais machin, mais bidule, mais ect" qui sont quasiment au début de chaque phrase. Alors autant à l'écrit ça peut ne pas être aperçu...Mais à l'oral...Boudiou que c'est désagréable et lourd. Petite astuce donc ! Si tu veux éviter les répétitions, lis ton texte à l'oral ! il n'y a que comme ça que tu t'aperçois si ton texte est lourd ou non. Même si t'es tout seul, pas grave ! D'ailleurs c'était Flaubert qui avait un gueuloir pour trouver les phrases justes De ce fait, le fait qu'il y ait ses répétitions de conjonctions à outrance m'a donnée l'impression de relire un texte à tes débuts...Une syntaxe assez mal tournée qui rend la lecture assez désagréable à suivre. On a l'impression que tu as bien travaillé le texte d'il y a deux semaines et que t'avais plus envie pour celui-là.
Ensuite concernant le deuxième point grammatical...Finalement tu as bien compris tout le speach que je t'avais fait sur les différents Narrateurs interne, externe et omniscient. Je ne reviendrais donc pas dessus. Tu as pris la bonne décision ou effectivement si tu avais voulu faire un narrateur externe dès le départ il aurait fallu nous laisser des indices...Comme l'a dit @Lhysender hier. Ce mystérieux "je" a donc été remplacé par un...oiseau...Alors bien évidemment comme @Frantzoze j'ai immédiatement pensé au grand condor des mystérieuses cités d'or mais aussi au phénix géant dans Mulan...A moins que ce soit le mystérieux Caribou volant dont les élèves croient l'existence...
Mais reprenons depuis le début. On a donc Agnarr et Iduna qui s'avouent leur amour dans un moment somme toute mignon et maladroit qui illustre très bien comment peuvent être les adolescents à cet âge-là...Bien évidemment un baiser aurait été trop beau et nous voici donc en plein milieu d'une bataille sanguinolente rappelant un peu celle de Candide tellement la description est vraiment dégueulasse on va pas se mentir... C'est pour ça que je ne m'attarderai pas dessus. On ressent vraiment bien toute la tension et le déferlement de violence en particulier entre Mattias et Arvet. Good point pour ça !
Après cela nous avons toute la fuite du film avec même quelques références à la scène coupée. Et c'est là que j'ai un petit souci. Autant qu'Agnarr ne se rappelle plus d'Iduna après l'accident à cause d'un choc post-traumatique je veux bien...Mais les autres Arendellien ils la connaissent Iduna puisqu'ils l'ont déjà vu...Ils ne peuvent pas la laisser tranquillos dans les rues d'Arendelle sachant qu'elle est leur ennemie. C'est d'ailleurs ce que tu illustres quand elle est dans la charrette et qu'elle se retrouve face aux ennemis. Ils veulent la déglinguer, il va en être de même à Arendelle...Et c'est là où c'est dommage de ne pas avoir respecter ce que le film a mis en place dès le départ. Car dans le 2, on voit juste Agnarr l'observer jouer avec Courant d'Air sans que personne ne la connaisse. Il ne sait même pas qui elle est, il ne fait même pas le rapprochement avec la voix. Là tout se déroule sous son nez et il a déjà un antécédent amoureux avec elle. Il va perdre la mémoire on a bien compris...Mais les autres Arendellien eux non...Donc je t'attends au tournant pour les prochains chapitres...Comment est-ce que tu vas nous gérer Iduna dans Arendelle sachant qu'il y a un avant dans ton histoire...
Bon on va essayer d'être concis. Tout d'abord repartons sur l'aspect technique. Je t'aurais enlevé des points pour tous les "mais machin, mais bidule, mais ect" qui sont quasiment au début de chaque phrase. Alors autant à l'écrit ça peut ne pas être aperçu...Mais à l'oral...Boudiou que c'est désagréable et lourd. Petite astuce donc ! Si tu veux éviter les répétitions, lis ton texte à l'oral ! il n'y a que comme ça que tu t'aperçois si ton texte est lourd ou non. Même si t'es tout seul, pas grave ! D'ailleurs c'était Flaubert qui avait un gueuloir pour trouver les phrases justes De ce fait, le fait qu'il y ait ses répétitions de conjonctions à outrance m'a donnée l'impression de relire un texte à tes débuts...Une syntaxe assez mal tournée qui rend la lecture assez désagréable à suivre. On a l'impression que tu as bien travaillé le texte d'il y a deux semaines et que t'avais plus envie pour celui-là.
Ensuite concernant le deuxième point grammatical...Finalement tu as bien compris tout le speach que je t'avais fait sur les différents Narrateurs interne, externe et omniscient. Je ne reviendrais donc pas dessus. Tu as pris la bonne décision ou effectivement si tu avais voulu faire un narrateur externe dès le départ il aurait fallu nous laisser des indices...Comme l'a dit @Lhysender hier. Ce mystérieux "je" a donc été remplacé par un...oiseau...Alors bien évidemment comme @Frantzoze j'ai immédiatement pensé au grand condor des mystérieuses cités d'or mais aussi au phénix géant dans Mulan...A moins que ce soit le mystérieux Caribou volant dont les élèves croient l'existence...
Mais reprenons depuis le début. On a donc Agnarr et Iduna qui s'avouent leur amour dans un moment somme toute mignon et maladroit qui illustre très bien comment peuvent être les adolescents à cet âge-là...Bien évidemment un baiser aurait été trop beau et nous voici donc en plein milieu d'une bataille sanguinolente rappelant un peu celle de Candide tellement la description est vraiment dégueulasse on va pas se mentir... C'est pour ça que je ne m'attarderai pas dessus. On ressent vraiment bien toute la tension et le déferlement de violence en particulier entre Mattias et Arvet. Good point pour ça !
Après cela nous avons toute la fuite du film avec même quelques références à la scène coupée. Et c'est là que j'ai un petit souci. Autant qu'Agnarr ne se rappelle plus d'Iduna après l'accident à cause d'un choc post-traumatique je veux bien...Mais les autres Arendellien ils la connaissent Iduna puisqu'ils l'ont déjà vu...Ils ne peuvent pas la laisser tranquillos dans les rues d'Arendelle sachant qu'elle est leur ennemie. C'est d'ailleurs ce que tu illustres quand elle est dans la charrette et qu'elle se retrouve face aux ennemis. Ils veulent la déglinguer, il va en être de même à Arendelle...Et c'est là où c'est dommage de ne pas avoir respecter ce que le film a mis en place dès le départ. Car dans le 2, on voit juste Agnarr l'observer jouer avec Courant d'Air sans que personne ne la connaisse. Il ne sait même pas qui elle est, il ne fait même pas le rapprochement avec la voix. Là tout se déroule sous son nez et il a déjà un antécédent amoureux avec elle. Il va perdre la mémoire on a bien compris...Mais les autres Arendellien eux non...Donc je t'attends au tournant pour les prochains chapitres...Comment est-ce que tu vas nous gérer Iduna dans Arendelle sachant qu'il y a un avant dans ton histoire...
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Jeu 31 Mar 2022, 19:09
Bon j'ai relu. Mais pour le coup j'avoue je comprends rien. Donc on a un Deus ex machina pour continuer de faire avancer l'histoire? Je vois pas trop l'intérêt . Je veux dire, Malice aurait très bien pu les sauver, ça aurait été tout à fait logique dans l'histoire puisqu'on voit sa complicité avec Agnarr et Iduna mais là on a une nouvelle super entité qui arrive d'on ne sait où. Mais bon faut voir où ça va aller quand même.
Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Jeu 31 Mar 2022, 20:38
Alors concernant le deux ex machina, non ça n'en est pas un car il a été installé dans un précédent chapitre (le quatre pour être précis).
Et pour Malice... alors oui c'est vrai il a aidé les deux enfants à se cacher, mais seulement en ayant reconnu l'appel d'Iduna. Et vu qu'il est en colère comme les autres esprits, il ne fait plus la différence entre ami et ennemi, donc plus vraiment moyen qu'il continue à aider Iduna, et cette dernière obéissant surtout à sa mère qui lui a dit de se cacher
Et pour Malice... alors oui c'est vrai il a aidé les deux enfants à se cacher, mais seulement en ayant reconnu l'appel d'Iduna. Et vu qu'il est en colère comme les autres esprits, il ne fait plus la différence entre ami et ennemi, donc plus vraiment moyen qu'il continue à aider Iduna, et cette dernière obéissant surtout à sa mère qui lui a dit de se cacher
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Lun 18 Avr 2022, 19:49
Au fait est ce que tu vas raccorder ton histoire à Dangerous Secret du coup?!
Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Lun 18 Avr 2022, 20:54
Non malheureusement
Il faut savoir que j'ai commencé à bosser sur ma fanfic-préquel bien avant l'annonce de Dangerous Secret, et vu que ces deux préquels partent sur des idées très différentes, ça sera impossible que je raccorde la mienne avec l'officielle. Et d'ailleurs le jour de l'annonce, j'avais beaucoup réfléchi sur si ça valait la peine que je continue sur ma lancée, même si au final mon histoire est devenue caduc.
Alors que j'ai même pas posté tous les chapitres, la honte
Il faut savoir que j'ai commencé à bosser sur ma fanfic-préquel bien avant l'annonce de Dangerous Secret, et vu que ces deux préquels partent sur des idées très différentes, ça sera impossible que je raccorde la mienne avec l'officielle. Et d'ailleurs le jour de l'annonce, j'avais beaucoup réfléchi sur si ça valait la peine que je continue sur ma lancée, même si au final mon histoire est devenue caduc.
Alors que j'ai même pas posté tous les chapitres, la honte
- FloconnetteLégende du Royaume
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Lun 18 Avr 2022, 23:02
Ah ok! Bon tant pis c'est pas grave
Je suis sure que ça sera quand même une bonne histoire
Je suis sure que ça sera quand même une bonne histoire
Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Ven 22 Avr 2022, 20:30
- FloconnetteLégende du Royaume
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Ven 22 Avr 2022, 20:37
Rien compris pour le coup
Frantzoze et Ansa aiment ce message
Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Sam 23 Avr 2022, 21:03
Chapitre 7 : Blessantes vérités
La nuit n’était pas encore tombée, le soleil continuait de dégager une lueur jaune pâle à l’horizon. Mais déjà des étoiles illuminaient le ciel dont la couleur se dégradait lentement de l’azur à l’encre. Il n’y avait aucun souffle de vent et aucun animal ne se faisait entendre, excepté un criquet d’été annonçant le début du soir.
Seul un feu de camp, blotti entre une vaste plaine et une colline rocheuse, dénotait au milieu de cette nature commençant à s’endormir. C’était un feu tout à fait naturel, n’ayant rien à voir avec celui de l’esprit en question. Au-dessus rôtissait deux perdrix à la broche et une coupe en bois grossièrement taillé et rempli d’eau était posé sur un rocher non loin. Et près du feu, deux silhouettes étaient allongées l’une contre l’autre et enveloppées dans une couverture en peau de renne.
Iduna se réveilla difficilement. Elle avait l’esprit encore hanté par les horreurs auxquelles elle avait assisté : la guerre entre northuldras et arendelliens, Agnarr inconscient et la tête en sang, Yelena blessé durant les combats et sa chute dans le vide. Sa tête lourde lui rappelait d’ailleurs la douleur qu’elle avait subi avant de s’évanouir. Son regard était encore flou, au point qu’elle laissa échapper un cri de surprise en confondant les deux perdrix rôties avec des têtes décapitées. Mais une fois remise de cette émotion, elle se demanda où elle était, qui avait dressé ce feu de camp, qui l’avait traîné jusqu’ici et pourquoi, où était sa mère, les siens… et Agnarr.
Cette dernière question lui fit ressentir une boule au ventre, qui ne dura heureusement pas en constatant qu’Agnarr était allongé à ses côtés, les yeux fermés.
- Agnarr… réveille-toi… je t’en prie…
Elle lui secoua légèrement l’épaule, espérant qu’il se réveille et lui assure qu’il n’a rien. Mais elle n’obtint aucune réaction et se risqua à examiner sa blessure à l’arrière de la tête, constatant qu’un vieux tissu gris déjà imbibé de sang le recouvrait. Elle en fut quelque peu soulagée, quelqu’un les avait bel et bien sauvés, mais qui ? Sa mère, Yelena, Arvet ou n’importe quel autre northuldra ? Ou alors un arendellien ? Mais pourquoi avoir sauvé aussi une northuldra ?
Elle examina autour d’elle et son regard rencontra bientôt un énorme mur de brume. N’ayant jamais vu pareil phénomène, elle se décida à examiner ce mur de plus près, et plus elle avançait, plus elle ressentait une appréhension qui lui criait de ne pas approcher davantage. Mais sa curiosité ne cessa de croître et une fois devant la brume, elle y passa doucement la main, sans qu’il ne se produise quoi que ce soit. C’est alors qu’elle distingua une énorme silhouette noire au beau milieu de cette brume. Plissant les yeux, elle reconnut que c’était un des monolithes marqués du symbole des esprits, ici celui du feu.
- L’entrée de la forêt… Maman ! Tonton Arvet ! Tatie Yelena !
La jeune northuldra s’élança alors dans la brume, espérant fortement y retrouver quelqu’un de sa famille ou un de ses pairs. Mais elle n’eut pas fait trois pas qu’elle sentit une violente impulsion la repousser en arrière, la faisant sortir de la brume. Elle n’en fut cependant pas si surprise.
- Malice… ? C’est… c’est toi ?
Elle se risqua à s’aventurer à nouveau dans la brume, mais l’impulsion se reproduisit. Et cette fois, ce n’était pas la surprise qui faisait réagir Iduna mais comme une effroyable vérité : il n’y avait aucun sifflement ni aucune feuille volante quand elle fut repoussée. Ce n’était donc pas Malice se disait-elle. Mais alors quoi ?
Ne se laissant pas abattre, elle retourna à nouveau dans la brume, bien décidée à la traverser et retrouver sa famille. Mais le résultat était toujours le même, elle en ressortait contre son gré. Elle insista encore et encore, mais chaque tentative, même en cherchant à anticiper l’impulsion, restait vaine. Elle se laissa finalement tomber à genoux, plaqua ses mains sur ses yeux et laissa couler de grosses larmes. Plus jamais elle ne reverrait son peuple, ni sa famille ni les esprits et surtout Malice. Elle refusait d’accepter cette réalité, elle se disait qu’elle faisait un cauchemar, qu’elle allait bientôt se réveiller. Mais le temps passa et il ne se passa rien autour d’elle si ce n’est que le soleil déclinait lentement à l’horizon et que ce qui restait de l’azur céleste fut teinté d’une couleur encre obscure, annonçant la tombée de la nuit. D’où vient cette brume, se disait-elle. Pourquoi est-elle apparue ? Pour emprisonner les northuldras avec les esprits ? Et ces derniers étaient-ils toujours en colère ?
C’est alors qu’elle se rappela de l’histoire que sa mère lui avait racontée : « Un jour, les ténèbres s’abattront sur la forêt, déchaînant la colère des esprits contre nous et masquant le soleil ». Alors c’était vrai, se disait Iduna. Ce qu’elle croyait comme une simple légende sans aboutissement était finalement réelle. Elle était sur le point de déverser toute sa tristesse dans un torrents de pleurs et de cris, mais elle se radoucit aussitôt en se remémorant la suite de l’histoire : « Mais un jour le cinquième esprit arrivera, il deviendra le trait d’union entre nous et les esprits de la forêt. Lui seul parviendra à dissiper les ténèbres et à apaiser la colère des esprits ». Seulement, elle ne savait rien de ce cinquième esprit, et encore moins de quand il arriverait pour dissiper cette barrière de brume. Elle tâta alors ses épaules pour revoir le châle de son père, mais se rendit compte qu’elle ne l’avait plus. Elle se fouilla alors de partout, un sentiment de panique s’emparant d’elle à mesure qu’elle constatait qu’elle n’avait plus son châle sur elle.
- Mon châle ! Où est-il ?!
- Ici.
Iduna se retourna avec frayeur en entendant une voix derrière elle, qui n’était pas celle d’Agnarr. Devant elle se tenait une vielle femme, son visage était creusé de rides et de longs cheveux d’un gris argentés entouraient tellement son visage qu’une mèche cachait un de ses yeux vert turquoise grisés. Elle était vêtue d’une longue robe d’un vert très foncé et d’une longue cape grise assortie d’une capuche. De son bras gauche, elle s’appuyait sur un bâton et sa main droite tenait une torche. Le châle d’Hégon était sur ses épaules.
- Qui… qui êtes-vous ? bégaya Iduna la voix enrouée.
- Ne crains rien, répondit la vieille femme d’un ton rassurant, je ne te ferais aucun mal. En même temps, vu mon âge…
- C’est… c’est vous qui… qui nous avez sauvé ?
- C’est moi, oui. Et tu as de la chance, Hoksaka aurait pu t’emporter avec ton ami dans son repaire et faire Dieu sait quoi. Mais ne reste pas ici, viens donc te réchauffer près du feu.
- Attendez, quoi ? s’exclama Iduna. Vous… vous avez dit Hoksaka ?
Mais la vieille femme semblait ne pas l’avoir entendu. Elle s’était retournée en direction du camp, s’aidant de son bâton comme béquille pour marcher normalement. La jeune northuldra avait commencé à la rattraper, mais s’était tourné à nouveau vers la brume. A cause de la nuit qui venait de tomber, elle ne voyait plus le monolithe entouré par la brume. Elle voulait essayer une dernière tentative, mais fut interrompue par la voix de la vieille femme.
- Tu l’as constaté plus d’une fois que tu ne peux pas traverser la brume ! Pourquoi t’entêter davantage ?
La jeune northuldra savait qu’elle avait raison, mais elle gardait l’espoir qu’un jour ou l’autre, le cinquième esprit viendrait dissiper cette brume, et aussi que sa famille serait encore vivante ce jour-là. Sans attendre, elle rejoignit la vieille femme au campement, cette dernière examinant la blessure d’Agnarr, toujours évanoui.
- Ton ami prince va bien, mon enfant. Il risque d’avoir mal à la tête pendant plusieurs jours, mais il vivra.
Soulagée de savoir cela, Iduna remarquât un morceau déchiré de la cape de la vieille femme, confirmant que c’était bien elle qui les avait sauvés et pris soin de son ami. Mais il y avait tout un tas de questions qui la turlupinait.
- Madame, euh…
- Oh pardonne-moi, coupa la vieille femme l’air penaude. Je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Ester. Et toi, petite ?
- Euh… Iduna, trembla-t-elle. J’ai plusieurs questions à vous poser : d’où est-ce que vous venez ? Comment savez-vous qu’Agnarr est un prince, vous le connaissez ? Et vous avez parlé d’Hoksaka, elle existe vraiment ? Et cette brume…
- Calme, Iduna ! interrompit Ester en l’enveloppant de son châle. Je comprends tes questionnements et j’y répondrai volontiers. Mais tu dois avoir faim et soif, et peut-être aussi fatiguée. Tiens.
Elle s’empara ensuite d’une des broches de perdrix rôtie ainsi que du bol remplie d’eau avant de les tendre à Iduna. Comme de nombreux enfants, elle fût exhortée de nombreuses fois à ne jamais faire confiance à des inconnus, et cette vieille femme ne fit pas exception à ses yeux : elle disait l’avoir sauvé d’Hoksaka, mais était-ce vrai si celle-ci existait vraiment ? Sinon, de quelle partie reculée de la forêt pourrait venir cette Ester pour sauver deux enfants d’une mort certaine ? Et comment a-t-elle fait malgré son âge ? Toutes ces questions fatiguaient Iduna, elle commençait à ressentir les effets de la faim et se rappelait aussi qu’Ester avait pris soin de panser la blessure d’Agnarr. Elle commença alors à ronger son repas en même temps qu’elle prêta l’oreille aux explications de sa bienfaitrice.
- Cette Hoksaka est… était ma meilleure amie. Nous sommes aussi des northuldras, comme toi. Mais elle est aussi en proie à une malédiction pouvant la changer en hibou géant. Et un jour, elle et son fils, lui aussi maudit, ont laisser parler leur bestialité et ont tué mon frère et plusieurs des nôtres. Pris de colère, les esprits ont ordonné le bannissement d’Hoksaka et la mort de son fils. Mais cela ne suffisait pas pour moi, j’ai donc quitté la forêt afin de la retrouver et lui faire payer la mort de mon frère. Je la poursuis depuis des décennies, mais il semblerait qu’elle soit revenue pour se venger de son exil. Et je suis arrivée trop tard… une fois de plus.
Iduna n’en croyait pas ses oreilles : jusqu’ici, elle avait toujours entendu dire qu’Hoksaka n’était qu’une sorcière malfaisante, enlevant les gens par pur plaisir. Elle était donc une northuldra ayant succombée à une malédiction et décidée à se venger de son exil ?
- Et cette brume ? fit-elle en prenant une gorgée d’eau. A-t-elle un rapport avec Hoksaka ?
- Je n’en sais rien, soupira Ester. Je ne peux que la soupçonner d’avoir utilisé les arendelliens pour sa vengeance contre nous et les esprits. Mais qu’elle ait pu invoquer une brume impénétrable… j’ai du mal à croire qu’elle ait pu acquérir un tel pouvoir, mais comment… ?
- Maman… Malice…
A nouveau, Iduna repensa à son ami esprit et à sa famille. Cette bataille soudaine, ces morts, les esprits en colère, cette brume les retenant tous prisonniers, tout cela à cause de la vengeance d’une sorcière. A nouveau des larmes roulèrent sur ses joues, mais à l’expression de tristesse qui se lisait dans ses yeux se mêlait aussi celui de la colère sur son visage
- Cette Hoksaka… par Ahtohallan, j’espère que le cinquième esprit la tuera quand il viendra libérer la forêt ! Et que les esprits dévoreront son cadavre !
- Iduna ! clama Ester en prenant vivement sa tête entre ses mains. Je sais que tu as traversé des moments difficiles et tu as toutes les raisons du monde de lui en vouloir. Mais ne deviens pas comme elle : la colère peut te changer, de sorte à ce que tu commettes de choses que tu n’aurais pas aimé faire.
A ces mots, Iduna se radoucit progressivement, mais elle continuait tout de même à ressentir de la rancœur envers Hoksaka.
- Allez calme-toi, fini tranquillement ton repas et essaye de dormir. Demain sera une grosse journée, nous devrons…
Mais Ester n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Agnarr commença à émettre des gémissements avant de se réveiller. Iduna ressentit une immense joie en voyant son ami se réveiller, elle courut vers lui et le prit dans ses bras.
- Agnarr ! Les esprits soient loués !
Mais contrairement à ce qu’elle s’attendait, Agnarr ne rendit pas son geste et ne manifestait aucune joie à son égard. Au contraire, il paraissait surpris et déboussolé. La jeune northuldra pensait qu’il avait l’esprit encore embrumé et se détacha gentiment de lui, rougissant de honte en espérant ne pas lui avoir fait mal.
- Ma tête… j’ai mal… où suis-je ?
- Excuse-moi Agnarr. J’étais si inquiète, je pensais que tu ne te réveillerais…
- Euh… mais qui es-tu, toi ? Et pourquoi tu m’appelles Agnarr ?
Iduna ne s’attendait pas à ce genre de réponse. Peut-être que sa vision non plus ne s’était pas bien rétabli, se disait-elle.
- Ben c’est moi, Iduna. Excuse-moi, peut-être que tu ne t’es pas bien réveillé. Je vais te laisser récupérer un peu, peut-être que tu…
- Mais je suis on ne peut plus réveillé ! répondit le jeune prince sur un ton exaspéré. Et comment je te reconnaîtrais ? Je ne te t’ai jamais vu et je ne sais même pas qui tu es ! Et… c’est quoi cette brum… oh, ma tête !
Grimaçant de douleur, Agnarr ressentit un léger choc dans son crâne. En se palpant la tête, il sentit le bandage recouvrant sa blessure.
- Que m’est-il arrivé ? Pourquoi j’ai un bandage sur ma tête ?
De son côté, la jeune northuldra ne savait pas quoi répondre à son ami : sa façon de lui répondre et son comportement ne lui ressemblait pas. Et comment pouvait-il l’avoir oublié, tout comme il pouvait avoir oublié son prénom ?
- Mais Agnarr, tu ne te souviens plus de moi ? On était dans la forêt avec Malice, on jouait ensemble et tu m’as dit qu’on était plus qu’amis. Et… il y a eu cette guerre, on a été séparé…
Mais avant qu’elle ne puisse en dire plus, la jeune northuldra fut subitement interrompu par l’intervention d’Ester, qui avait entretemps décroché la seconde perdrix rôtie.
- Iduna ! Ne précipite pas les choses, veux-tu ? Il a encore mal à la tête et doit prendre beaucoup de repos ! Excusez-la, jeune Altesse, cette pauvre fille est un peu émotive et ces derniers temps ont été très difficile pour elle. Tenez, mangez d’abord un peu.
- Euh… merci madame, bégaya Agnarr en prenant la perdrix rôtie tendu par Ester. Mais pourquoi m’appelez-vous jeune Altesse ? Et puis, qui êtes-vous ?
- Je m’appelle Ester. Je ne pourrais pas tout vous expliquer car il se fait tard et vous devrez beaucoup vous reposer, je serais donc brève…
Puis tout en mangeant, Agnarr écouta Ester lui rappelait qui il est, d’où il vient et ce qui lui est arrivé avant d’en être ici. Cependant, elle omit volontairement de mentionner qu’elle et Iduna sont northuldras et de l’implication d’Hoksaka dans les évènements passés. Mais à chaque fois, le jeune prince semblait sceptique et ne pouvait s’empêcher, de temps en temps, de jeter quelques regards à Iduna en se demandant ce qu’elle lui voulait et pourquoi elle paraissait si affectée et choquée à son égard.
- Mais madame Ester…
- Juste Ester, jeune Altesse.
- D’accord… Ester, pourquoi devrais-je vous croire ? Je ne vous connais pas et je n’ai aucun souvenir de ce que vous m’avez raconté. Si je suis réellement un prince, qui me dit que vous mentez exprès pour mieux gagner ma confiance et mieux profiter de moi pour quelques intentions douteuses ?
- Jeune Altesse, soupira Ester l’air agacé, je pense surtout que prêter de tels propos est non seulement insultant pour quelqu’un qui vous a sauvé et soigné, mais aussi que cela est signe que vous êtes très fatigué et que vous devriez commencer à dormir. Il est déjà tard et il faudra se lever tôt demain, s’il faut vous ramener chez vous.
- Mais, madame…
- Peut-être ne me ferez-vous pas confiance, mais sachez que vous ne trouverez personne d’autre par ici qui pourra vous aider. Maintenant soyez raisonnable et dormez.
Agnarr avait envie de protester, mais il reconnaissait qu’Ester avait raison : même s’il ne la connaissait pas, il ne pouvait pas faire grand-chose ici, sans autre quelconque aide ni aucun souvenir de son passé. De plus, il sentit ses yeux le piquer, sa mâchoire se décrocher et sa tête lui faire encore mal. Il commença alors doucement à s’allonger et à s’envelopper dans sa couverture de fortune.
- Est-ce que… est-ce que je dormirais seul ? Je… je n’ai pas envie de dormir seul… la nuit...
- Je pourrais dormir avec toi, répondit Iduna aimablement.
- Hé, je te connais pas toi ! Et d’abord, si je suis un prince alors tu dois me vouvoyer…
- Du calme je vous prie ! coupa Ester. Je dois te parler Iduna, et en privé. Suis-moi.
- Euh… vous allez où ? demanda le jeune prince.
- C’est… personnel, jeune Altesse. Dormez maintenant, je vous en conjure.
- J’espère que vous ne comploterez pas contre moi.
Ignorant la remarque, Ester emmena Iduna près de la brume tout en s’assurant qu’Agnarr ne les suive pas ou ne tende l’oreille. Puis prenant la jeune northuldra à part, elle la fixa de ses yeux grisés et lui posa la main sur son épaule.
- Je sais ce à quoi tu penses Iduna : pourquoi je n’ai pas parlé de tes origines northuldra à ton ami. Ai-je tort ?
- P… pas seulement, bégaya-t-elle en se retenant de pleurer à nouveau. Pourquoi il ne se souvient plus de moi ? De Malice, de notre amitié ? Et de lui-même ? Comment-est-ce possible.
- Ce sont malheureusement des choses qui arrivent, répondit la vieille femme. Ton ami a dû subir un traumatisme crânien lui faisant perdre tous ses souvenirs.
Iduna était au bord des larmes : la bataille, les esprits en colère, l’impossibilité de revoir son peuple, et maintenant Agnarr amnésique. Elle se força malgré tout à ne pas craquer, mais c’en était trop pour elle.
- Mais… mais il n’y a rien qui puisse lui faire revenir la mémoire ?
- Je n’en sais rien, soupira Ester tout aussi perturbée. Mais ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose…
La vieille femme se rendit compte de sa bêtise en voyant le regard d’Iduna passer de la tristesse à l’écœurement, les poings et dents serrés et les lèvres tremblantes.
- Pas une si mauvaise chose ? Il ne se souvient plus de moi et vous dites que ce n’est pas… !
- Calme toi et laisse-moi t’expliquer ! coupa-t-elle rapidement. Ce que je voulais dire, c’est…
- Non, c’est vous qui allez m’écouter ! Agnarr avait raison de se méfier de vous ! Même si vous nous avez sauvé, peut-être que vous mentez depuis le début : qu’Hoksaka n’a jamais existé, que vous n’êtes pas northuldra, que c’est vous qui avez provoqué nos peuples en combat et fait apparaître cette brume ! Et maintenant vous me dites que je ne dois pas lui parler de mon passé ! Il avait raison de se dire que vous comptez nous utiliser à mauvaise escient !
Ester ne savait pas quoi penser : elle avait fait tout son possible pour sauver ces deux enfants d’une mort certaine, à soigner le jeune prince et réconforter la jeune northuldra. Et ils la remerciaient en remettant sa confiance et ses soins en cause. Ne sachant quoi ajouter pour se défendre, elle se contenta d’hausser les épaules et de soupirer longuement.
- Soit, si vous préférez voir les choses ainsi... je n’ai plus qu’à repartir en chasse et vous laisser attendre votre cinquième esprit ici, et éventuellement que tu parviennes à ranimer les souvenirs de ton ami. Moi, je me contenterai de prier pour qu’Hoksaka ne vous retrouve pas.
Et sur ces mots, la vieille femme tourna poliment les talons et s’éloigna du campement, laissant Iduna seule dans son coin, toujours à contempler la barrière brumeuse et songer à ce qui se passe de l’autre côté. Elle hésitait à essayer une nouvelle tentative en sachant toujours ce qu’il attendait. Elle repensa à son peuple, sa famille, les esprits et Malice, tous ceux avec qui elle pouvait se confier et se blottir en cas de malaise et de tristesse… tous ceux qui désormais ne pourraient plus la protéger. Et Agnarr, sans ses souvenirs, ne pourrait plus faire de même. Elle essaya de se donner raison en se disant qu’elle arriverait à le guérir, le ramener elle-même chez lui s’il le fallait, mais la réalité et la raison vinrent lui faire comprendre qu’elle n’y parviendrait jamais sans Ester, qui était la seule personne à l’heure actuelle à pouvoir l’aider, en dépit du fait qu’elle ne la connaissait qu’à peine. Et si elle disait la vérité ? Et si Hoksaka existait réellement ? Et si le cinquième esprit tarderait à arriver, ou pire ne viendrait jamais ? Et aussi, pourquoi cela serait nécessaire qu’elle cache ses origines à Agnarr ?
Saisie de tristesse et de doutes envers elle-même, elle se résolut à rattraper Ester et à s’excuser. A nouveau ses yeux s’inondaient de larmes.
- Pardon Ester, pardon ! Je… je ne voulais pas…
- Ce n’est rien, rassura Ester en prenant Iduna dans ses bras. Tu as vécu beaucoup de choses horribles et tu es très fatiguée. Allez, viens donc t’allonger près du feu.
Ester et Iduna retournèrent au campement, Agnarr dormait toujours à poings fermés. La vieille femme allait passer la couverture sur Iduna, mais cette dernière ne s’allongea pas tout de suite.
- Dites-moi… pourquoi je ne dois rien dire à Agnarr sur mon passé ?
- Sache le, Iduna. Même si c’est Hoksaka qui a déchainé la discorde entre vos deux peuples, je suis certaine qu’à Arendelle, ton peuple pourrait être considéré comme un ennemi par les arendelliens, qui les auraient trahis et seraient doté de pouvoirs maléfiques. Maintenant, imagine qu’Agnarr n’ait pas perdu la mémoire : soit il deviendrait hostile à ton égard et te dénoncerait, soit il resterait confiant mais pourrait accidentellement laisser échapper que tu es une northuldra. Dans les deux cas, son amnésie t’évitera des ennuis.
- Mais il y a cette brume, que personne ne peut franchir. Comment les northuldras pourrait représenter une menace s’ils ne peuvent pas la traverser ?
- Parce qu’un seul northuldra en liberté pourrait plonger la population dans la terreur. Et toi et moi sommes les seules à ne pas être dans cette forêt.
Iduna ne savait plus quoi dire : après son coup de colère, elle ne pouvait qu’admettre que sa naïveté ne pouvait l’amener qu’à des problèmes et qu’il était temps pour elle de faire preuve de bon sens et de réflexion, même si cela serait dur pour elle. Elle essaya de se consoler en se disant qu’Agnarr était toujours vivant et gardait espoir qu’elle renouerait un jour avec lui, malgré son amnésie.
Mais un doute lui vînt subitement en tête.
- Ester, comment pouvez-vous savoir si mon peuple a mauvaise réputation auprès des arendelliens ? Comment peuvent-ils savoir ce qui s’est passé si personne ne peut franchir cette brume ?
- Va savoir, rétorqua la vieille femme. Je disais que nous sommes les seules northuldra hors de cette prison de brume, mais qui sait si quelqu’un d’autre a pu la franchir avant nous. Un autre northuldra… ou un arendellien venu rapporter les évènements. Ou pire, Hoksaka elle-même : elle a peut-être eu ce qu’elle voulait avec les esprits, mais rien ne me dit qu’elle s’arrêtera là, pour peu qu’elle réserve quelque chose aux arendelliens. Mais dans quel but, je l’ignore. Quoi qu’il en soit, il faut cacher nos origines, surtout toi. Nous devons ramener Agnarr à Arendelle, mais toi tu devras y rester le plus loin et le plus longtemps possible.
- Le plus longtemps possible ? Ça veut dire que je pourrais revoir Agnarr ?
- Euh… qu’importe, voilà ce que tu vas faire : quand nous serons arrivés à Arendelle…
**********
Le trajet vers Arendelle semblait long et interminable pour Iduna. Malgré le caractère et les paroles rassurantes d’Ester, elle n’arrivait pas à chasser de ses pensées les évènements de la veille et à se dire que plus jamais Agnarr ne se souviendrait d’elle tel qu’il l’avait connu la première fois. Elle conversa tout de même avec lui afin de briser la monotonie du voyage, tout en restant fidèle à Ester de ne rien dire sur ses origines et en laissant son châle caché au fond de sa poche. Cette promesse la pesait toujours mais elle se répétait que c’était pour son bien.
Agnarr était resté distant et silencieux depuis l’heure du départ, il était toujours méfiant sur ce qu’on lui avait raconté. Mais comme Iduna, il s’était resigné à l’idée d’écouter Ester et de la suivre. Et bientôt, lui aussi sentait l’ennui le gagner à force de rester en retrait durant le voyage, se laissant alors aborder par Iduna. Peu à peu, son indifférence envers elle se changea en une nouvelle amitié, au grand bonheur d’Iduna. Mais cette amitié n’était pas aussi forte qu’avant : étant prince selon Ester, Agnarr ne voulait pas être tutoyé et ne voulait pas non plus se laisser prendre la main par la jeune northuldra, alors que lui-même se permettait de la tutoyer. Cette dernière en était attristée, mais Ester lui confia que leur amitié d’antan va sûrement revenir. Mais Iduna restait sceptique : comment cela pourrait-il être sans qu’Agnarr ne s’en souvienne ? Surtout si elle ne doit jamais lui révéler ses origines ? Notre amitié ne sera plus comme avant, pensa-t-elle. Plus de complicité, plus d’amusement avec Malice, plus de taquinage… plus d’amour.
- Arendelle. Nous y sommes.
Après un jour et demi de marche, le groupe était arrivé à destination. Agnarr était curieux de redécouvrir la ville de plus près, pensant y retrouver une partie de sa mémoire. Mais Iduna n’était pas rassurée, elle était même dépitée : elle se souvenait de la fois où elle y était allée la première fois, le regard extasié devant cette nouvelle forme de civilisation et d’architecture. Mais maintenant, c’était de la crainte qu’elle éprouvait en songeant ce qui lui arriverait si les arendelliens la remarque.
- Ester, j’ai mal aux pieds. J’aurais du mal à continuer, est-ce que je peux rester ici un moment ?
- Nous ne sommes plus qu’à quelques mètres d’Arendelle et tu as déjà mal aux pieds ?! s’exclama la vieille femme. Tu ne crois pas que… oh, si tu y tiens…
- Vous pourriez peut-être la porter sur vos épaules, intervint Agnarr.
- Votre Altesse, j’accuse un peu plus d’une soixantaine d’hivers, donc je doute être encore capable de porter un enfant qui a dépassé les dix hivers.
- Je pourrais le faire alors ? Appuie-toi sur moi, Iduna.
- Laissez là votre Altesse, renchérit Ester en jetant un clin d’œil discret à Iduna. On n’oblige pas quelqu’un sans bras à lui serrer la main, non ?
Devant cette incompréhension, Agnarr décida de ne pas insister outre mesure et répondit à l’invitation d’Ester de le suivre à Arendelle, mais non sans jeter un dernier regard à Iduna. Ils arrivèrent bientôt sur la place publique, il y faisait aussi silencieux qu’une grotte ténébreuse ou une nuit sans bruits d’animaux. Pas une seule personne ne déambulait dans les rues, pas un commerce n’était ouvert, pas un souffle de vent ne se faisait sentir, pas même le clapotis des vagues du fjord. C’était un vrai silence de mort qui régnait, comme sur un champ de bataille après les hostilités. Cette atmosphère inquiétante mit le jeune prince mal à l’aise et le conforta dans l’idée qu’Ester trompait sa confiance.
- Hé, vous ! Que faites-vous ici ?
Soudain, deux gardes de sexe opposés surgirent de derrière une maison. Pris de frayeur, le jeune prince se cacha derrière Ester, elle aussi tout aussi surprise, mais seulement à moitié : il y avait donc bien des soldats d’Arendelle les ayant précédés dans leur fuite avant l’apparition de la brume.
- J’avais peur qu’il n’y ait plu âme qui vive ici, répondit calmement Ester. Que s’est-il passé, messieurs-dames ?
- Nous sommes en deuil depuis hier, fit le garde masculin l’air triste. Notre roi Runeard et son fils héritier, le prince Agnarr, sont morts dans la bataille contre les northuldras. Et nombre d’arendelliens, soldats comme civils, ont connu le même sort. Moi et ma camarade sommes les seuls à avoir échappés à ce carnage.
- Ce que vous voyez là est maintenant un royaume voué au néant, ajouta la femme soldat. Certains enfants ont perdu leurs familles, à cause de ces traîtres de northuldras et de leurs esprits. Et sans héritier…
- Je compatis à tout cela, interrompit Ester, mais vous n’avez plus à désespérer.
Puis elle s’écarta, laissant les deux soldats ébahis voir leur jeune prince en chair et en os, toujours vivant mais encore confus.
- Heu… bonjour…
- Non, c’est impossible ! Pince-moi, Herman ! Dis-moi que je rêve !
- Tu m’arraches ces mots de la bouche, Isha ! Préviens la reine, je m’occupe des habitants ! Tout le monde dehors ! Notre prince Agnarr nous est revenu !
Tandis qu’Isha courut en direction du château, Herman s’empressa de faire sortir le plus de gens possible en s’égosillant jusqu’à en perdre haleine. De plus en plus d’arendelliens sortirent de chez eux et se précipitèrent vers le centre de leur attention. Comme les deux gardes, ils n’en revenaient pas en constatant la vérité.
- Le prince Agnarr ! Il est vivant !
- Mais comment… comment est-ce possible ?
- Poussez-vous ! Laissez-moi le voir !
- Le roi est mort, vive le roi !
- Par quel miracle… ?
La foule était tellement réjoui de revoir leur prince qu’ils ne prêtèrent pas attention à son air intimidé. Même s’il était finalement convaincu des explications d’Ester, Agnarr voulait sortir de cette situation au plus vite. Il se sentait emprisonné, enfermé par cette foule qui l’admirait et voulait, à de rares instances, le toucher pour voir s’il était réel. Un sentiment d’offuscation et de gêne s’emparait de lui, il voulait s’enfuir d’ici, quitte à bousculer ceux qui se trouverait sur son chemin. Mais l’arrivée de sa mère l’en empêcha.
- Place ! Laissez passer la reine !
Rita était arrivée en trombe en apprenant la nouvelle. Elle était escortée de quelques domestiques, du conseiller Petersen, mais aussi de gardes. Ester, qui était en retrait de la scène, s’interrogea : les deux rencontrés précédemment disaient être les seuls à s’être enfuis de la forêt. A moins qu’ils se soient trompés, pensa-t-elle, comment ceux-là pouvaient-ils avoir franchi la barrière de brume ? Y avait-il un trou de souris ? Ou s’étaient-ils débrouillés par eux-mêmes pour la passer ? Mais comment ? Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir davantage en assistant aux retrouvailles entre mère et fils. Rita débordait de joie et de tristesse en serrant Agnarr dans ses bras.
- Agnarr ! Mon fils ! Mais par quel miracle ?!
Mais le jeune prince était toujours perturbé par la situation. D’abord la foule qui acclamait son retour puis cette femme si heureuse de le revoir mais qu’il ne reconnaissait plus. Il la repoussa vivement.
- Ecoutez madame, je ne comprends rien à ce qui se passe et je ne vous connais pas. On m’a fait venir ici…
- Agnarr… c’est moi, fit Rita surprise par l’attitude de son fils. Nous te croyions mort depuis…
- Moi, mort ? Pourquoi ? Il m’est arrivé quelque chose ? Et d’abord, vous êtes qui ? Et tous ces gens ?
Rita n’était plus la seule à être choquée par les propos de son fils : les domestiques, les gardes, les habitants, et même les quelques enfants présents ne reconnaissaient plus leur prince. Ester, gênée par la situation, se pressa d’intervenir.
- Votre Altesse, si je puis me permettre…
- Ma… madame ? C’est vous qui avez ramené mon fils ?
- Oui, et c’est pour moi un honneur de vous rendre celui qui vous est cher. Mais je suis navrée, votre fils n’a plus aucun souvenir d’ici.
Un long murmure de surprise et de panique parcourut la foule d’arendelliens. Ils restaient heureux de revoir leur futur roi mais se demandaient comment il pourrait régner sans aucun souvenir de sa vie passé. Rita en était tout aussi bouleversée et ne savait plus quoi dire en contemplant son fils. Depuis toute la journée de la veille, elle n’avait cessé de hurler et de pleurer en apprenant ce qui était arrivé à son mari et aux soldats du royaume, mais surtout que son fils avait disparu, le croyant donc mort. Cette envie d’expulser toute sa peine lui revint lentement mais la foule d’arendelliens commençait à s’agiter bruyamment.
- Que tout le monde rentre chez soi ! ordonna-t-elle en se ressaisissant. Domestiques, retournez à vos tâches. Vous deux soldats, rassemblez tous les orphelins de guerre près de la tour d’horloge et affrétez un chariot pour les transporter à Grebark.
Conformément aux ordres donnés, il ne restait plus grand monde sur la place publique, seulement Rita, conseiller Petersen, Ester, Agnarr et quelques autres soldats.
- Quel est votre nom, madame ? fit Rita en se tournant vers la vieille femme.
- Ester, votre Majesté.
- Et bien Ester, je ne vous remercierais jamais assez de m’avoir ramené mon fils. Dites-moi ce que vous désirez, je vous l’accorderai.
- Sa Majesté est bien généreuse, mais je n’ai besoin de rien. Je… je ne suis qu’une humble voyageuse qui a trouvé votre prince inconscient près d’un mur de brume.
- Mais comment avez-vous su savoir qu’il était d’Arendelle ? intervint Petersen.
- Et bien, j’ai reconnu les armoiries sur son bouton de manchette. J’ai donc pensé…
- Et d’où connaissait-vous Arendelle ? Est-ce la première fois que vous venez ici ?
- Assez Petersen ! coupa brutalement Rita. Ce n’est pas le moment de poser ce genre de question ! Excusez-moi, madame Ester. Nous avons vécu un moment difficile et vous nous avez redonné espoir en nous ramenant Agnarr. Mais s’il ne se souvient plus de moi…
- Rien n’est perdu votre Altesse, répondit Ester en posant sa main sur l’épaule d’Agnarr, qui était toujours hésitant. Vous pouvez toujours essayer de ranimer ses souvenirs à votre égard. Montrez-lui des images de vous deux, ou lui raconter des moments passés entre vous. Je ne dis pas que ça va marcher, mais essayez tout de même.
- Vous avez raison, je vais essayer. Quoi qu’il en soit, encore merci d’avoir ramené mon fils. Je vous aurais couvert d’or pour cela, mais puisque vous n’exigez rien…
- J’insiste, votre Majesté. Allez prince Agnarr, rejoignez donc les vôtres. Après vous avoir sauvé et ramené, vous devriez me faites confiance pour cette fois.
Le jeune prince hésitait toujours à obéir à celle qui l’avait sauvé. Mais après quelques instants, il commençait à voir de la tendresse dans les yeux de Rita, qui ne le quittait plus du regard tant elle était heureuse de le revoir. Elle lui tendit la main, il fit bientôt de même.
- Donc… vous êtes ma mère ?
- C’est moi, oui. Mais ne t’inquiètes pas, nous ferons tous notre possible pour que tu t’en souviennes. Gardes, emmenez mon fils dans ses appartements et prévenez les cuisines de lui préparer un bouillon de légume.
- Euh… il y a Iduna aussi, remarqua Agnarr. Elle aussi doit avoir besoin autant de soin que moi. D’ailleurs madame Ester, pourquoi vous l’avez laissé hors d’Arendelle ?
- C’est qui, Iduna ?
Si Petersen et les gardes ne voyaient pas de qui parlait Agnarr, il n’en était pas de même pour Rita et Ester. Cette dernière pâlit de terreur en se rendant compte qu’elle avait oubliée de dire à Agnarr de ne jamais parler d’Iduna. Quant à Rita, ce nom la fit réagir de la même manière : comme tout les arendelliens, elle voyait les northuldras comme des traître et une menace à abattre. D’un seul coup, son visage passa du bonheur à l’alerte et l’hostilité avant de secouer son fils.
- Où ça, Agnarr ? Où est-elle ?
- Ben… là-bas, derrière les murailles…
- Ne faites pas attention à ce qu’il dit, votre Majesté ! intervint rapidement Ester. Vous savez, parfois l’amnésie peut nous faire faire des souvenirs ou des visages que nous n’avons jamais connu et…
Mais la tentative d’Ester était déjà vaine. Elle n’eut pas le temps d’expliquer davantage que Rita lui ordonna de se taire.
- Conduis-nous à elle, Agnarr ! Tout de suite ! Et ne pose pas de question !
Plus intimidé que jamais, le jeune prince s’exécuta rapidement. Ester ne pouvait plus rien faire d’autre que de suivre et d’assister impuissante à l’arrestation désormais certaine de sa protégée.
- FrantzozeLégende du Royaume
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 24 Avr 2022, 12:06
Bon, Hier à la lecture, je t'ai dit ce que j'en pensais, notamment sur la forme, les petits détails à corriger mais aussi les très belles descriptions et la première partie globalement plus maîtrisée que la seconde.
Par contre, ç chaud, je n'ai pas voulu aborder le point qui m'a gêné, je préférais me laisser le temps de la reflexion.
En soit, l'histoire racontée dans ce chapitre est pas mal, globablement cohrente dans ses péripéties, sauf quelques points qui arrivent en fin de chapitre
1er point: Qu'il n'y ait plus de soldats et très peu de civils en Arendelle ... Non, à la suite de la bataille, Runaerd n'a pas emporté avec lui toute son armée, il a forcément laissé une garnison au moins. De plus, les civils n'étaient pas conviés à de rares exceptions, donc eux ne sont pas touchés normalement et enfin, on sait dans le film que des soldats sont rentrés (pas Matthias et son escouade, mais d'autres oui.)
2eme point; La réaction de Rita au nom d'Iduna. C'est un personnage profondément bon que tu as dépeint. Alors oui elle est traumatisée, oui elle peut en vouloir aux Northuldra, mais la, vouloir immédiatement arrêter Iduna, non ça ne colle pas avec le personnage. Même si elle est choquée et peut haïr en cet instant ce peuple, elle le sait, on parle d'une gamine, une gamine qu'elle a déja rencontré. Qu'elle veuille la retrouver sans doute... Mais probablement pour la mettre en sécurité, pas pour l'arrêter. A la limite c'est plus cohérent que d'un coup, du fait du choc elle soit moins lucide et décide arbitrairement d'arrêter Esther car la prend peur "comment ça vous avez ramené mon fils... avec une gamine Northuldra, c'est quoi l'arnaque? "
Ce sont ces points qui me faisaient te dire que la seconde partie semblait moins maîtrisée, plus "bancale" au niveau de ta cohérence globale.
Cependant le point qui coince véritablement pour moi... C'est le fait que tu ne respectes pas le matériau de départ! Tu fais une fanfiction sur la reine des neiges et là tu présentes la fin de la bataille et ses conséquences... Dans le film on les connaît! Iduna a emporté Agnarr par le vent pour le poser dans un chariot de l'armée d'Arendelle qui bat en retrait et s'est cachée à l'intérieur
... Donc il n'y a aucune possibilité pour qu'Agnarr arrive deux jours après le drame, sans doute après ladite armée, surtout que lui même le dit dans son histoire à ses filles "ce soir la en rentrant à la maison, j'étais le roi d'Arendelle!"
Qui plus est, il est parfaitement capable de narrer tout ce qu'il s'était passé, avec pas mal de précisions... Or s'il se trouve être grand amnésique, au point de ne même plus savoir qui il est ni d'où il vient, même s'il peut recouvrer la mémoire, en aucun cas il ne peut tout récupérer donc il aurait été incapable de raconter avec tant de précision cette histoire à Anna et Elsa, sachant qu'Iduna ne lui avait rien dévoilé.
C'est dommage car si ton histoire peut être interessante, tu bascules dans du hors sujet en foulant du pied l'histoire de base et ça, c'est pas possible! Tu pourras me répondre à juste titre que nous aussi on se le permet avec le FCU (en présentant Runaerd comme n'étant pas l'ennemi). C'est vrai, sauf que cela arrive... dans la seconde partie des Secrets d'Ahtohallan ... Avant cela il y a eu toute une histoire et une demi supplémentaire (sachant aussi que c'est relié aux Retour vers le passé, donc il faut aussi s'enrichir de leurs infos). Bref, au moment où l'on prend cette liberté c'est après un tome et demi d'explication côté Secrets d'Ahtohallan et un tome et demi côté retour vers le passé. Bref on a LARGEMENT eu le temps, de comprendre et maîtriser les règles imposées par le film pour ensuite pouvoir les briser... Car il y a eu tout un cheminement pour le permettre. Je sens bien que tu veux t'émanciper des histoires connues, notamment de Dangerous secret, sans doute pour ne pas vouloir la comparaison... Mais comme Dangerous secret, il faut de base respecter l'histoire d'origine
En vérité, depuis ce matin, je cherche une solution à ce chapitre pour me dire... Comment cela aurait pu (dû) se passer pour que toute cette suite d'événements ait lieu en cohérence avec l'histoire de base.
Du coup je me suis demandé: Bon que sait-on de la fuite en Arendelle?
--> Iduna utilise Courant d'air pour emporter Agnarr inconscient dans les airs, puis le dépose dans une charette et s'y cache elle aussi sans doute contrainte car ne peut fuir, ce qui suppose donc que des soldats d'Arendelle sont là et battent en retraite.
La ce sont les faits que l'on ne peut changer... Mais on peut les interpréter et les analyser.
Ce que l'on devine: Si c'est courant d'air qui a fait ça, alors c'est que forcément il se trouvaient encore en territoire Northuldra, le tout AVANT que la brume ne tombe (oui si c'était en dehors, Courant d'air n'aurait pas agi... Et si la brume était tombée, ils auraient tous été piégés, Idem si Courant d'air les avaient déposés au delà de la brume après que celle-ci ne soit tombée... Lui même n'aurait pu retourner en pays Northuldra).
Toi tu nous dis, qu'après que la brume ne soit tombée, juste derrière, ils sont en train de se reposer devant un feu de camp ... Tu vois ça ne colle pas.
Bref, en y reflechissant, pour avoir tous tes élements de manière cohérente avec le film ça aurait pu donner
1. Iduna appelle le vent mais dans la fuite elle même perd connaissance (+ l'intervention de ton oiseau pour filer un coup de main) OK Passons.
2. Ils sont déposés non loin des monolithes. Iduna retrouve ses esprits tout de suite, et fait la rencontre d'Esther qui lui explique ce qu'elle a à lui dire.
3. Agnarr reste inconscient (bah oui lors de l'évacuation il l'est!)
4. Esther indique au loin la colonne de l'armée d'Arendelle, et presse Iduna ne renvoyer Agnarr chez lu car tous voient la brume approcher.
5. Le convoi est trop loin, Agnarr trop lourd, il faut l'aide de Courant d'Air... Le vent les emporte et dépose Agnarr dans le chariot.
6. Iduna arrive en même temps par le vent... Elle est en pays Northuldra, elle doit rester chez elle et retrouver sa famille, mais des soldats peuvent la voir, elle n'a pas le choix, il faut qu'elle se cache!... Et donc quitte la pays juste avant que la brume ne tombe.
7. Pour une raison qu'il convient d'expliquer, Esther a suivi le mouvement pour aider Iduna... Agnarr retrouve quelque peu ses esprits, mais choqué a ses souvenirs brouillés et possiblement, peu avoir oublié Iduna... mais pas le reste. (oui il faut qu'il l'oublie car dans le film... Il ne sait rien de ses origines.) ... Donc déjà l'amnesie je pense que c'est ton moyen de "réparer" une première incohérence vis à vis du film en montrant qu'Agnarr et Iduna se connaissaient déjà, mais elle ne peut être totale!
Voilà. Ca peut sans doute sembler un peu cru. Mais je le redis, l'histoire en tant que telle n'est pas mauvaise, tant sur le fond que sur la forme, mais il s'agit ici d'un exercice spécifique, celui de la fanfiction, donc il n'est pas possible de faire ce que l'on veut avec les informations de base de l'univers que l'on traite... A moins que cela ne soit CLAIREMENT expliqué. Mais toi tu commences par briser les règles, ça a pour effet de nous déconnecter un peu brutalement de l'histoire d'origine.
Par contre, ç chaud, je n'ai pas voulu aborder le point qui m'a gêné, je préférais me laisser le temps de la reflexion.
En soit, l'histoire racontée dans ce chapitre est pas mal, globablement cohrente dans ses péripéties, sauf quelques points qui arrivent en fin de chapitre
1er point: Qu'il n'y ait plus de soldats et très peu de civils en Arendelle ... Non, à la suite de la bataille, Runaerd n'a pas emporté avec lui toute son armée, il a forcément laissé une garnison au moins. De plus, les civils n'étaient pas conviés à de rares exceptions, donc eux ne sont pas touchés normalement et enfin, on sait dans le film que des soldats sont rentrés (pas Matthias et son escouade, mais d'autres oui.)
2eme point; La réaction de Rita au nom d'Iduna. C'est un personnage profondément bon que tu as dépeint. Alors oui elle est traumatisée, oui elle peut en vouloir aux Northuldra, mais la, vouloir immédiatement arrêter Iduna, non ça ne colle pas avec le personnage. Même si elle est choquée et peut haïr en cet instant ce peuple, elle le sait, on parle d'une gamine, une gamine qu'elle a déja rencontré. Qu'elle veuille la retrouver sans doute... Mais probablement pour la mettre en sécurité, pas pour l'arrêter. A la limite c'est plus cohérent que d'un coup, du fait du choc elle soit moins lucide et décide arbitrairement d'arrêter Esther car la prend peur "comment ça vous avez ramené mon fils... avec une gamine Northuldra, c'est quoi l'arnaque? "
Ce sont ces points qui me faisaient te dire que la seconde partie semblait moins maîtrisée, plus "bancale" au niveau de ta cohérence globale.
Cependant le point qui coince véritablement pour moi... C'est le fait que tu ne respectes pas le matériau de départ! Tu fais une fanfiction sur la reine des neiges et là tu présentes la fin de la bataille et ses conséquences... Dans le film on les connaît! Iduna a emporté Agnarr par le vent pour le poser dans un chariot de l'armée d'Arendelle qui bat en retrait et s'est cachée à l'intérieur
... Donc il n'y a aucune possibilité pour qu'Agnarr arrive deux jours après le drame, sans doute après ladite armée, surtout que lui même le dit dans son histoire à ses filles "ce soir la en rentrant à la maison, j'étais le roi d'Arendelle!"
Qui plus est, il est parfaitement capable de narrer tout ce qu'il s'était passé, avec pas mal de précisions... Or s'il se trouve être grand amnésique, au point de ne même plus savoir qui il est ni d'où il vient, même s'il peut recouvrer la mémoire, en aucun cas il ne peut tout récupérer donc il aurait été incapable de raconter avec tant de précision cette histoire à Anna et Elsa, sachant qu'Iduna ne lui avait rien dévoilé.
C'est dommage car si ton histoire peut être interessante, tu bascules dans du hors sujet en foulant du pied l'histoire de base et ça, c'est pas possible! Tu pourras me répondre à juste titre que nous aussi on se le permet avec le FCU (en présentant Runaerd comme n'étant pas l'ennemi). C'est vrai, sauf que cela arrive... dans la seconde partie des Secrets d'Ahtohallan ... Avant cela il y a eu toute une histoire et une demi supplémentaire (sachant aussi que c'est relié aux Retour vers le passé, donc il faut aussi s'enrichir de leurs infos). Bref, au moment où l'on prend cette liberté c'est après un tome et demi d'explication côté Secrets d'Ahtohallan et un tome et demi côté retour vers le passé. Bref on a LARGEMENT eu le temps, de comprendre et maîtriser les règles imposées par le film pour ensuite pouvoir les briser... Car il y a eu tout un cheminement pour le permettre. Je sens bien que tu veux t'émanciper des histoires connues, notamment de Dangerous secret, sans doute pour ne pas vouloir la comparaison... Mais comme Dangerous secret, il faut de base respecter l'histoire d'origine
En vérité, depuis ce matin, je cherche une solution à ce chapitre pour me dire... Comment cela aurait pu (dû) se passer pour que toute cette suite d'événements ait lieu en cohérence avec l'histoire de base.
Du coup je me suis demandé: Bon que sait-on de la fuite en Arendelle?
--> Iduna utilise Courant d'air pour emporter Agnarr inconscient dans les airs, puis le dépose dans une charette et s'y cache elle aussi sans doute contrainte car ne peut fuir, ce qui suppose donc que des soldats d'Arendelle sont là et battent en retraite.
La ce sont les faits que l'on ne peut changer... Mais on peut les interpréter et les analyser.
Ce que l'on devine: Si c'est courant d'air qui a fait ça, alors c'est que forcément il se trouvaient encore en territoire Northuldra, le tout AVANT que la brume ne tombe (oui si c'était en dehors, Courant d'air n'aurait pas agi... Et si la brume était tombée, ils auraient tous été piégés, Idem si Courant d'air les avaient déposés au delà de la brume après que celle-ci ne soit tombée... Lui même n'aurait pu retourner en pays Northuldra).
Toi tu nous dis, qu'après que la brume ne soit tombée, juste derrière, ils sont en train de se reposer devant un feu de camp ... Tu vois ça ne colle pas.
Bref, en y reflechissant, pour avoir tous tes élements de manière cohérente avec le film ça aurait pu donner
1. Iduna appelle le vent mais dans la fuite elle même perd connaissance (+ l'intervention de ton oiseau pour filer un coup de main) OK Passons.
2. Ils sont déposés non loin des monolithes. Iduna retrouve ses esprits tout de suite, et fait la rencontre d'Esther qui lui explique ce qu'elle a à lui dire.
3. Agnarr reste inconscient (bah oui lors de l'évacuation il l'est!)
4. Esther indique au loin la colonne de l'armée d'Arendelle, et presse Iduna ne renvoyer Agnarr chez lu car tous voient la brume approcher.
5. Le convoi est trop loin, Agnarr trop lourd, il faut l'aide de Courant d'Air... Le vent les emporte et dépose Agnarr dans le chariot.
6. Iduna arrive en même temps par le vent... Elle est en pays Northuldra, elle doit rester chez elle et retrouver sa famille, mais des soldats peuvent la voir, elle n'a pas le choix, il faut qu'elle se cache!... Et donc quitte la pays juste avant que la brume ne tombe.
7. Pour une raison qu'il convient d'expliquer, Esther a suivi le mouvement pour aider Iduna... Agnarr retrouve quelque peu ses esprits, mais choqué a ses souvenirs brouillés et possiblement, peu avoir oublié Iduna... mais pas le reste. (oui il faut qu'il l'oublie car dans le film... Il ne sait rien de ses origines.) ... Donc déjà l'amnesie je pense que c'est ton moyen de "réparer" une première incohérence vis à vis du film en montrant qu'Agnarr et Iduna se connaissaient déjà, mais elle ne peut être totale!
Voilà. Ca peut sans doute sembler un peu cru. Mais je le redis, l'histoire en tant que telle n'est pas mauvaise, tant sur le fond que sur la forme, mais il s'agit ici d'un exercice spécifique, celui de la fanfiction, donc il n'est pas possible de faire ce que l'on veut avec les informations de base de l'univers que l'on traite... A moins que cela ne soit CLAIREMENT expliqué. Mais toi tu commences par briser les règles, ça a pour effet de nous déconnecter un peu brutalement de l'histoire d'origine.
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 24 Avr 2022, 14:13
1er point: Qu'il n'y ait plus de soldats et très peu de civils en Arendelle ... Non, à la suite de la bataille, Runaerd n'a pas emporté avec lui toute son armée, il a forcément laissé une garnison au moins. De plus, les civils n'étaient pas conviés à de rares exceptions, donc eux ne sont pas touchés normalement et enfin, on sait dans le film que des soldats sont rentrés (pas Matthias et son escouade, mais d'autres oui.)
Concernant l'armée, Runeard dit dans le film (quand Elsa voit les souvenirs) "Nous emmenons toute la garde d'Arendelle". Donc à moins que le terme ici ne désigne pas ce que je pense... si, Runeard a emmené tous ses soldats. Mais cela étant, si cette idée est bien confirmé, je trouve ça effectivement pas très logique qu'il n'ai pas laissé quelques soldats à Arendelle.
Et les civils... il s'agit en fait des ouvriers arendelliens venus participer à la construction du barrage. C'est notamment mentionné dans le chapitre 4.
De plus, à en croire le second film :
Alors certes ces gens ne sont pas en tenue d'ouvrier, mais pas non plus en tenue de soldat. Donc qui peuvent-ils être, si ce n'est des civils ? Et puis ils sont resté avec les northuldras pour pas être trop loin du chantier après les pauses, donc quand vient le moment de l'inauguration, ça serait pas très pratique de les interdire de participer au festivités et de leur dire de rentrer à Arendelle. Y a un jour et demi de marche quand même, pourquoi ils ne rentreraient pas en même temps que les soldats ?
Et des soldats qui sont parvenus à rentrer, ça je veux bien y croire. Mais combien ? Ils le disent dans le film ? Et puis y a deux soldats dans mon chapitre qui sont rentrés, donc techniquement oui. C'est quoi exactement ce qui te fait tiquer ?
2eme point; La réaction de Rita au nom d'Iduna. C'est un personnage profondément bon que tu as dépeint. Alors oui elle est traumatisée, oui elle peut en vouloir aux Northuldra, mais la, vouloir immédiatement arrêter Iduna, non ça ne colle pas avec le personnage. Même si elle est choquée et peut haïr en cet instant ce peuple, elle le sait, on parle d'une gamine, une gamine qu'elle a déja rencontré. Qu'elle veuille la retrouver sans doute... Mais probablement pour la mettre en sécurité, pas pour l'arrêter. A la limite c'est plus cohérent que d'un coup, du fait du choc elle soit moins lucide et décide arbitrairement d'arrêter Esther car la prend peur "comment ça vous avez ramené mon fils... avec une gamine Northuldra, c'est quoi l'arnaque? "
Alors ce point-là je le regroupe avec tout le reste de ton analyse car ils ont une réponse commune. Rita veut arrêter Iduna ? Agnarr est devenu amnésique et cela rentre en contradiction avec son récit au début du second film ? La brume était déjà apparut quand les deux enfants se reposent déjà devant un feu de camp (ce point-là par contre j'ai pas compris ce que tu voulais souligner) ?
La réponse est : attend les autres chapitres à venir. Parce que si je dois tout expliquer, c'est prendre le risque de dévoiler des morceaux important de l'intrigues qui ne sont pas encore arrivés.
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 24 Avr 2022, 14:40
Mais en fait t'as pas compris...Ce que frantzoze voulait dire c'est que si ta base est déjà château-branlante, ça va pas aller en s'arrangeant...
Tu sais c'est comme quand on construit la base d'une maison...Si c'est de la m*rde elle se casse la gueule la machine !
Frantzoze a voulu être sympa en t'expliquant point par point...moi je vais aller plus vite...Ce chapitre est en contresens complet avec le film...Bon déjà au départ c'était bancal avec l'amitié d'Iduna/Agnarr qui se crée alors que dans le film tout montre qu'ils ne se sont jamais rencontrés avant et t'auras beau me dire que non, ça veut dire que tu ne sais pas suivre un film.
Dans le film Iduna monte dans la charrette avec les gardes d'Arendelle...C'est montré dans Ahtohallan lorsqu'Elsa voit les souvenirs figés...C'est d'ailleurs ce que reprend Mari Mancusi dans Dangerous Secret...Elle se planque sous le châle après avoir sauvé Agnarr tu te rappelles ?!
Y a pas de bonne femme sortie de je ne sais pas où qui soit dit en passant :
-Porte une robe verte (oui c'est sa robe de cinquième esprit).
-A des yeux sarcelles (c'est expliqué Mamie Anna hérite des yeux de sa grand-mère paternelle...).
-A un frère qui est mort (coucou Pieter)
Bref...Oui comme une certaine Anna Piceaerd.
Bref le coup de la femme mystérieuse, un peu encapuchonnée ça commence à être du vu et revu dans les fanfictions. (On a Mamie Anna dans RVLP2-3-4, on a Victoria dans Deux soeurs une couronne/ Life's too short, on a Ylva dans la malédiction du cinquième esprit...), on en avait même eu une dans l'ancienne version du sang de la Forêt de Lhysender !
T'aurais pu être plus original et proposait un vieux sage, habillé en rouge avec une soeur morte...
Pour le coup ça fait beaucoup de coïncidences et comme tu m'avais déjà avouer que t'as piqué un peu mes passages érotiques pour créer le tien, je ne serai pas surprise que tu piques encore...
Donc ok, je veux bien avoir le bénéfice du doute...Mais je te connais, je sais comment tu fonctionnes...Et je te louperai pas avec ce personnage s'il n'a pas d'importance dans la suite de l'histoire, attention à comment tu vas me le ficeler !
Je disais donc que cette bonne femme est un contresens avec le film. Déjà Agnarr et Iduna tous les deux seuls avec elle...Non...Jamais de la vie. J'ai pas compris si elle était Northuldra ou Arendellienne et auquel cas si c'est une Northuldra, elle se pointe pépère devant Rita sans avoir de soucis ?! Et bizarrement Rita ne la renvoie pas ch*** sachant qu'elle ne vient pas de son royaume ?!
Ensuite autre contresens Agnarr amnésique...a quel moment ? A l'instar de @Frantzoze si on suit le canon du deuxième film quand il raconte l'histoire, il la raconte avec une extrême précision et il précise juste qu'il ne sait plus qui l'a sauvé. Si t'es amnésique, combien même tu recouvres la mémoire cela ne peut pas être aussi précis. J'ai été regardé sur pleins de sites internet pour vérifier.
Mais c'est peut-être là le problème @Dov ? As-tu fais des recherches avant d'écrire ton chapitre ? Un minimum pour que ça paraisse crédible ! Moi par exemple dans RVLP4, Karl et Maria ils sont malades, ils ont des symptômes qui ne sont pas beau à voir. Je suis allée sur 3 ou 4 sites pour voir si ça disaient bien la même chose. J'ai noté les causes et les conséquences de ce que cela impliquerait... De même quand il avait fallu traiter des modes de vie des prostituées et des mineurs ou bien dans Croqué par le crocus avec le sujet de l'avortement (Bon là en l'occurrence maintenant y a le vécu en plus pour ce dernier point malheureusement).
Alors peut-être que je me trompe et si c'est le cas, tant mieux, explique-moi tout sur l'amnésie et ses séquelles... Tu peux être sûr que selon ce que tu écriras sur ça aussi, je ne te louperai pas...
-Enfin dernier point sur...Iduna. C'est une catastrophe pour le personnage. Elle a régressé...Non sans déconner elle a pas autre chose a penser que (mode voix enfantine en train de chouiner) "Agnarr il se rappelle plus de moi ! Oh non c'est plus mon copain"...BORDEL ELLE A PAUME SA MERE ET SON PEUPLE, ELLE VOIT BIEN QU'ELLE PEUT PLUS TRAVERSER LA BRUME...L'amitié d'Agnarr ça devrait être le cadet de ses soucis ! Tu en as fait des tonnes sur Agnarr qui ne se rappelle plus d'elle mais a peine deux trois lignes sur la perte de sa famille...C'est trop disproportionné...C'est un gâchis...Et alors le pompon c'est Rita qui ne veut plus d'elle alors que jusqu'à maintenant tu l'as dépeinte comme aimante et compréhensive... Là franchement je pige pas...Va falloir redresser la barre pour le prochain chapitre parce que pour le coup...Ok t'as voulu t'éloigner de Dangerous Secret pour pas qu'on fasse la comparaison...Mais éloigner ne veut pas dire aller à l'encontre du film...ou du moins avoir posé les jalons et bien amené avant...Ce qui n'est pas le cas depuis le départ de ta fic...
Tu sais c'est comme quand on construit la base d'une maison...Si c'est de la m*rde elle se casse la gueule la machine !
Frantzoze a voulu être sympa en t'expliquant point par point...moi je vais aller plus vite...Ce chapitre est en contresens complet avec le film...Bon déjà au départ c'était bancal avec l'amitié d'Iduna/Agnarr qui se crée alors que dans le film tout montre qu'ils ne se sont jamais rencontrés avant et t'auras beau me dire que non, ça veut dire que tu ne sais pas suivre un film.
Dans le film Iduna monte dans la charrette avec les gardes d'Arendelle...C'est montré dans Ahtohallan lorsqu'Elsa voit les souvenirs figés...C'est d'ailleurs ce que reprend Mari Mancusi dans Dangerous Secret...Elle se planque sous le châle après avoir sauvé Agnarr tu te rappelles ?!
Y a pas de bonne femme sortie de je ne sais pas où qui soit dit en passant :
-Porte une robe verte (oui c'est sa robe de cinquième esprit).
-A des yeux sarcelles (c'est expliqué Mamie Anna hérite des yeux de sa grand-mère paternelle...).
-A un frère qui est mort (coucou Pieter)
Bref...Oui comme une certaine Anna Piceaerd.
Bref le coup de la femme mystérieuse, un peu encapuchonnée ça commence à être du vu et revu dans les fanfictions. (On a Mamie Anna dans RVLP2-3-4, on a Victoria dans Deux soeurs une couronne/ Life's too short, on a Ylva dans la malédiction du cinquième esprit...), on en avait même eu une dans l'ancienne version du sang de la Forêt de Lhysender !
T'aurais pu être plus original et proposait un vieux sage, habillé en rouge avec une soeur morte...
Pour le coup ça fait beaucoup de coïncidences et comme tu m'avais déjà avouer que t'as piqué un peu mes passages érotiques pour créer le tien, je ne serai pas surprise que tu piques encore...
Donc ok, je veux bien avoir le bénéfice du doute...Mais je te connais, je sais comment tu fonctionnes...Et je te louperai pas avec ce personnage s'il n'a pas d'importance dans la suite de l'histoire, attention à comment tu vas me le ficeler !
Je disais donc que cette bonne femme est un contresens avec le film. Déjà Agnarr et Iduna tous les deux seuls avec elle...Non...Jamais de la vie. J'ai pas compris si elle était Northuldra ou Arendellienne et auquel cas si c'est une Northuldra, elle se pointe pépère devant Rita sans avoir de soucis ?! Et bizarrement Rita ne la renvoie pas ch*** sachant qu'elle ne vient pas de son royaume ?!
Ensuite autre contresens Agnarr amnésique...a quel moment ? A l'instar de @Frantzoze si on suit le canon du deuxième film quand il raconte l'histoire, il la raconte avec une extrême précision et il précise juste qu'il ne sait plus qui l'a sauvé. Si t'es amnésique, combien même tu recouvres la mémoire cela ne peut pas être aussi précis. J'ai été regardé sur pleins de sites internet pour vérifier.
Mais c'est peut-être là le problème @Dov ? As-tu fais des recherches avant d'écrire ton chapitre ? Un minimum pour que ça paraisse crédible ! Moi par exemple dans RVLP4, Karl et Maria ils sont malades, ils ont des symptômes qui ne sont pas beau à voir. Je suis allée sur 3 ou 4 sites pour voir si ça disaient bien la même chose. J'ai noté les causes et les conséquences de ce que cela impliquerait... De même quand il avait fallu traiter des modes de vie des prostituées et des mineurs ou bien dans Croqué par le crocus avec le sujet de l'avortement (Bon là en l'occurrence maintenant y a le vécu en plus pour ce dernier point malheureusement).
Alors peut-être que je me trompe et si c'est le cas, tant mieux, explique-moi tout sur l'amnésie et ses séquelles... Tu peux être sûr que selon ce que tu écriras sur ça aussi, je ne te louperai pas...
-Enfin dernier point sur...Iduna. C'est une catastrophe pour le personnage. Elle a régressé...Non sans déconner elle a pas autre chose a penser que (mode voix enfantine en train de chouiner) "Agnarr il se rappelle plus de moi ! Oh non c'est plus mon copain"...BORDEL ELLE A PAUME SA MERE ET SON PEUPLE, ELLE VOIT BIEN QU'ELLE PEUT PLUS TRAVERSER LA BRUME...L'amitié d'Agnarr ça devrait être le cadet de ses soucis ! Tu en as fait des tonnes sur Agnarr qui ne se rappelle plus d'elle mais a peine deux trois lignes sur la perte de sa famille...C'est trop disproportionné...C'est un gâchis...Et alors le pompon c'est Rita qui ne veut plus d'elle alors que jusqu'à maintenant tu l'as dépeinte comme aimante et compréhensive... Là franchement je pige pas...Va falloir redresser la barre pour le prochain chapitre parce que pour le coup...Ok t'as voulu t'éloigner de Dangerous Secret pour pas qu'on fasse la comparaison...Mais éloigner ne veut pas dire aller à l'encontre du film...ou du moins avoir posé les jalons et bien amené avant...Ce qui n'est pas le cas depuis le départ de ta fic...
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 24 Avr 2022, 15:37
Dov a écrit:1er point: Qu'il n'y ait plus de soldats et très peu de civils en Arendelle ... Non, à la suite de la bataille, Runaerd n'a pas emporté avec lui toute son armée, il a forcément laissé une garnison au moins. De plus, les civils n'étaient pas conviés à de rares exceptions, donc eux ne sont pas touchés normalement et enfin, on sait dans le film que des soldats sont rentrés (pas Matthias et son escouade, mais d'autres oui.)
Concernant l'armée, Runeard dit dans le film (quand Elsa voit les souvenirs) "Nous emmenons toute la garde d'Arendelle". Donc à moins que le terme ici ne désigne pas ce que je pense... si, Runeard a emmené tous ses soldats. Mais cela étant, si cette idée est bien confirmé, je trouve ça effectivement pas très logique qu'il n'ai pas laissé quelques soldats à Arendelle.
Et les civils... il s'agit en fait des ouvriers arendelliens venus participer à la construction du barrage. C'est notamment mentionné dans le chapitre 4.
De plus, à en croire le second film :
Alors certes ces gens ne sont pas en tenue d'ouvrier, mais pas non plus en tenue de soldat. Donc qui peuvent-ils être, si ce n'est des civils ? Et puis ils sont resté avec les northuldras pour pas être trop loin du chantier après les pauses, donc quand vient le moment de l'inauguration, ça serait pas très pratique de les interdire de participer au festivités et de leur dire de rentrer à Arendelle. Y a un jour et demi de marche quand même, pourquoi ils ne rentreraient pas en même temps que les soldats ?
Et des soldats qui sont parvenus à rentrer, ça je veux bien y croire. Mais combien ? Ils le disent dans le film ? Et puis y a deux soldats dans mon chapitre qui sont rentrés, donc techniquement oui. C'est quoi exactement ce qui te fait tiquer ?
Je l'ai dit, ne concerne pas des civils A QUELQUES EXCEPTIONS! (la nuance est importante) or dans ton texte, on a le sentiment que tous les civils sont touchés, là c'est plus la nuance qui est à revoir les concernant, mais eux, ça n'est pas le souci principal.
Oui, Runaerd le dit "nous emmenons toute la garde" Mais c'est pareil pour tout le monde, n'importe quel pays qui voudrait déployer toute son armée laisse malgré tout des hommes en garnison pour protéger la cité, ne serais-ce que pour permettre le maintien de l'ordre!
Et non! Non ne dis pas que tu as fait rentrer des soldats ça n'est pas le cas! Même une armée la plus décimée soit-elle à la suite d'une catastrophe et battant en retraite ne revient pas avec seulement 2 SOLDATS! On le sait dans le film que des gens ont pu se sauver du piège de la brume, on le voit avec la scène du chariot qu'Iduna se cache, c'est sans doute pour echapper AUX SOLDATS! une cohorte est bel et bien rentrée! Une cohorte, même décimée, ça n'est pas 2! donc non, même "techniquement", tu ne les as pas fait rentrer... 2 survivants, ça n'est pas ce que le canon du film te permet de comprendre. C'est ça ton drame, tu ne respectes pas les règles du film
Dov a écrit:
2eme point; La réaction de Rita au nom d'Iduna. C'est un personnage profondément bon que tu as dépeint. Alors oui elle est traumatisée, oui elle peut en vouloir aux Northuldra, mais la, vouloir immédiatement arrêter Iduna, non ça ne colle pas avec le personnage. Même si elle est choquée et peut haïr en cet instant ce peuple, elle le sait, on parle d'une gamine, une gamine qu'elle a déja rencontré. Qu'elle veuille la retrouver sans doute... Mais probablement pour la mettre en sécurité, pas pour l'arrêter. A la limite c'est plus cohérent que d'un coup, du fait du choc elle soit moins lucide et décide arbitrairement d'arrêter Esther car la prend peur "comment ça vous avez ramené mon fils... avec une gamine Northuldra, c'est quoi l'arnaque? "
Alors ce point-là je le regroupe avec tout le reste de ton analyse car ils ont une réponse commune. Rita veut arrêter Iduna ? Agnarr est devenu amnésique et cela rentre en contradiction avec son récit au début du second film ? La brume était déjà apparut quand les deux enfants se reposent déjà devant un feu de camp (ce point-là par contre j'ai pas compris ce que tu voulais souligner) ?
La réponse est : attend les autres chapitres à venir. Parce que si je dois tout expliquer, c'est prendre le risque de dévoiler des morceaux important de l'intrigues qui ne sont pas encore arrivés.
La justification du... Les explications vont arriver, c'est entendable, mais quoi qu'il advienne la réaction de Rita, tel qu'elle est, on sent la colère contre Iduna à la simple mention de son nom. Ca peut pas marcher par rapport à la personnalité que tu as offert à la mère d'Agnarr. Pour le coup c'est toi qui a crée une règle à son sujet, et tu la foules toi même au pied d'un coup d'un seul.
Alors oui, face au choc, elle peut avoir des réactions, des jugements inhabituels mais pas à ce point! Sa colère pour le coup à l'entente du nom d'Iduna ne serait pas envers elle... Quoi qu'il arrive elle sait que ça n'est qu'une gamine! Elle n'a aucun rôle la dedans! En revanche, une réaction impulsive aurait été de faire arrêter Esther, à tout de suite imaginer qu'elle lui tend un piège et la mettre en détention sans forme de procès ET de vouloir trouver la gosse, non seulement pour sa propre sécurité et s'assurer qu'il n'y aurait pas d'autres ennemis qui utiliseraient la gamine. Ca oui ça serait plus cohérent et même si tu donnes l'explication plus tard, il faut qu'à sa seule réaction on puisse s'imaginer ce genre de chose, or ça n'est pas le cas dans ton récit et ça, ça ne colle pas!
Et elle aurait des raisons de se méfier d'Esther, une inconnue sortie de nulle part et, il faut bien le dire, les Northuldra sont différents d'un point de vue ethniques aux Arendelliens (même si, culture WOOKIE oblige, dans le deux, on voit bien plus de diversité de couleur de peau en Arendelle dans le second film), le type Northuldra est différent, plus proche du type mongoloïde (teint mat, yeux quelque peu bridés, cheveux et yeux très sombres), donc oui Rita tomberait dans le délit de faciès mais cette réaction s'entendrait tout à fait et on peut comprendre qu'en cet instant, elle ait de la méfiance envers une étrangère.
Agnarr amnésique, oui, il peut avoir une perte de mémoire. Un gros choc à la tête + choc psy pas de souci c'est possible. Mais l'amnésie, elle peut être partielle et seulement sur quelques élements. Et pour qu'Agnarr soit capable de retrouver toutes ses fonctions cognitives et mémorielles... Il faut que la lésion ne soit pas si importante que ça... Donc pas au point d'absolument TOUT oublier ... Parce que si c'est le cas, c'est bien souvent trop sévère pour qu'il soit capable de retrouver l'entièreté de ses capacités (et dans le film on sait qu'il les a!)... La encore sur l'amnésie gros souci de dosage (en fait, tu es tombé dans le cliché de l'amnésique dans un film... mais si tu veux quelque chose de réaliste, il ne peut pas se trouver "amnésique" façon, je me suis fait flasher au neurolaser par les hommes du MIB
Pour le feu de camp, c'est une question de cohérence là encore... Ils sont à se reposer la, après que la brume ne soit tombée, et donc juste eux 3 rentrent à pied en Arendelle, bien après la retraite de l'armée... Ils rentrent A PIED! ... Le souvenir est très clair! Agnarr rentre INCONSCIENT dans une charette avec Iduna cachée à côté et il immédiatement: "Ce soir là... en rentrant à la maison, j'étais le roi d'Arendelle" ... Ca soir là! Pas le lendemain! (d'ailleurs, preuve encore dans cette phrase, que l'armée est en partie rentrée, Agnarr ne dit pas "j'étais le seul survivant" ou "seulement 2 Soldats sont rentrés avec moi" ... Parce qu'un truc pareil pour le coup forcément ça serait mentionné
D'une manière générale, c'est ton gros souci, tu brises les codes du film sans avoir posé les jalons pour éventuellement te le permettre. Et pourtant tu as des élements particulièrement intéressants et forts pour construire une grande intrigue mais tu les laisses (pour l'heure en tout cas) de côté.
1. Iduna a tué son père ... Même si c'est un accident, quoi qu'il arrive, elle doit vivre avec ce poids sur la conscience... ça laisse des traces un pareil événement
2. Agnarr a perdu sa soeur ... Pareil, ça aussi ça laisse des traces
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- FloconnetteLégende du Royaume
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 24 Avr 2022, 15:52
[EDIT: Je commence par merci Frantzoze... Oui merci d'avoir reposté un message qui m'a forcé à tout recommencer parce que ça me dit que quelqu'un a posté pendant que j'écrivais! ]
J'ai lu! Et même le retour qui a été fait!
Déjà merci Frantzoze j'ai eu l'impression de prendre une leçon, sur comment écrire dans un univers déjà construit! C'est Ansa qui va être contente, je vais essayer de bien apprendre la leçon pour ne pas faire de bêtise!
Alors déjà, c'est amusant, tu as je pense voulu faire des petits clins d'oeil au FCU avec ton personnage aux origines mystérieuses, on dirait la Yuki Onna gardienne de l'Yggdrasil dans Life's too short d'Ansa et Frantzoze. Et le côté vieille personne mystérieuse qui raconte tout ça, ça pourrait presque être Emma Picéaerd, ou Ylva chez Frantzoze (Esther c'est pas sa soeur ou sa cousine du coup, parce qu'en plus elles doivent avoir le même age non?! ). Un peu plus sérieusement, je la trouve très intrigante. En vrai, je me demande plus si ça n'est pas la mère de Yelena! Après tout elle a la même chevelure, un peu plus de 6à ans, Yelena à l'époque devait en avoir autour de 30 donc ça marche (enfin sauf pour les yeux, je ne crois pas que Yelena ait les yeux clairs!...) Peut être un rapport avec Ryder aussi puisque lui les a!
En tout cas toute cette première partie est bien sympathique et ça me fait me poser pleins de questions sur ce danger qui plane au dessus des Northuldra et donc d'Arendelle! D'ailleurs, ils sont pas sympa les esprits la bas! Si tu les embrouilles ils te transforment en hibou ou ils t'enferment dans la forêt dans une brume. J'espère qu'Elsa cinquième esprit saura les calmer!
Et pour le dernier point que je voulais traiter, je ne vais pas être longue parce que Frantzoze en a déjà beaucoup parlé et mieux que moi sans doute mais, je comprends pas comment les personnages sont rentrés à Arendelle. Dans le film on voit qu'Iduna et Agnarr rentrent en charrette juste après la bataille et qu'Agnarr soit assomé, alors ici, pourquoi ils ne commencent à retourner au royaume que le lendemain et à pieds?!
Mais à part ça, j'ai plutôt bien aimé (surtout le début, la fin était un peu bizarre du coup) Merci pour cette lecture!
J'ai lu! Et même le retour qui a été fait!
Déjà merci Frantzoze j'ai eu l'impression de prendre une leçon, sur comment écrire dans un univers déjà construit! C'est Ansa qui va être contente, je vais essayer de bien apprendre la leçon pour ne pas faire de bêtise!
Alors déjà, c'est amusant, tu as je pense voulu faire des petits clins d'oeil au FCU avec ton personnage aux origines mystérieuses, on dirait la Yuki Onna gardienne de l'Yggdrasil dans Life's too short d'Ansa et Frantzoze. Et le côté vieille personne mystérieuse qui raconte tout ça, ça pourrait presque être Emma Picéaerd, ou Ylva chez Frantzoze (Esther c'est pas sa soeur ou sa cousine du coup, parce qu'en plus elles doivent avoir le même age non?! ). Un peu plus sérieusement, je la trouve très intrigante. En vrai, je me demande plus si ça n'est pas la mère de Yelena! Après tout elle a la même chevelure, un peu plus de 6à ans, Yelena à l'époque devait en avoir autour de 30 donc ça marche (enfin sauf pour les yeux, je ne crois pas que Yelena ait les yeux clairs!...) Peut être un rapport avec Ryder aussi puisque lui les a!
En tout cas toute cette première partie est bien sympathique et ça me fait me poser pleins de questions sur ce danger qui plane au dessus des Northuldra et donc d'Arendelle! D'ailleurs, ils sont pas sympa les esprits la bas! Si tu les embrouilles ils te transforment en hibou ou ils t'enferment dans la forêt dans une brume. J'espère qu'Elsa cinquième esprit saura les calmer!
Et pour le dernier point que je voulais traiter, je ne vais pas être longue parce que Frantzoze en a déjà beaucoup parlé et mieux que moi sans doute mais, je comprends pas comment les personnages sont rentrés à Arendelle. Dans le film on voit qu'Iduna et Agnarr rentrent en charrette juste après la bataille et qu'Agnarr soit assomé, alors ici, pourquoi ils ne commencent à retourner au royaume que le lendemain et à pieds?!
Mais à part ça, j'ai plutôt bien aimé (surtout le début, la fin était un peu bizarre du coup) Merci pour cette lecture!
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 24 Avr 2022, 16:01
Ah bah visiblement je suis pas la seule à avoir trouvé des coïncidences d'après le commentaire de Floconnette ! ...
Quand je te dis @Dov que c'est du vu et revu....JE VAIS TE...Non je vais tenter de rester calme et je te dirai ce que j'en pense à l'oral...
Mais bravo @Floconnette pour la piste de la mère de Yélana c'est pas mal ! D'ailleurs Yélana a les yeux ambres et non clairs
Quand je te dis @Dov que c'est du vu et revu....JE VAIS TE...Non je vais tenter de rester calme et je te dirai ce que j'en pense à l'oral...
Mais bravo @Floconnette pour la piste de la mère de Yélana c'est pas mal ! D'ailleurs Yélana a les yeux ambres et non clairs
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 24 Avr 2022, 17:36
Bon, restons calme et ne provoquons pas de nouveaux conflits
Au vu des retours assez mitigés (pour ne pas dire négatif) de mon dernier chapitre, je pense que la meilleur chose à faire est que je m’attèle à une réécriture complète des deux derniers chapitres c'est quelque chose qui me répugne parce que ça prouve que je n'avais pas confiance en ma propre vision des choses. Mais là je crois que je pourrais pas continuer sans y revenir.
Parce que figurez-vous que j'ai failli refaire mon chieur-pleurnicheur-enragé de service en annonçant que j'allais laisser tomber ma fic et la laisser pourrir dans la section des fic inachevés
J'ai déjà une idée de comment corriger tout ça, mais j'ai une question : est-ce préférable pour vous que je modifie directement les chapitres mais avec le risque que vos retours n'auront peut-être plus rien à voir ? Ou je les postes simplement comme si c'était de nouveaux chapitres mais qu'il faudra peut-être enlever vos retours aussi ? Ou alors tout simplement partir sur un tout nouveau topic du même nom tout en repartant du premier chapitre ?
Et je met mon disclaimer : NON JE SUIS PAS EN TRAIN DE ME FAIRE PASSER POUR UNE VICTIME NI DE M'EN PRENDRE A VOUS DONC NE RÉPONDEZ PAS PAR DES COMMENTAIRES NÉGATIFS OU MOQUEURS SVP ! J'ai déjà eu assez de soucis avec ça
Au vu des retours assez mitigés (pour ne pas dire négatif) de mon dernier chapitre, je pense que la meilleur chose à faire est que je m’attèle à une réécriture complète des deux derniers chapitres c'est quelque chose qui me répugne parce que ça prouve que je n'avais pas confiance en ma propre vision des choses. Mais là je crois que je pourrais pas continuer sans y revenir.
Parce que figurez-vous que j'ai failli refaire mon chieur-pleurnicheur-enragé de service en annonçant que j'allais laisser tomber ma fic et la laisser pourrir dans la section des fic inachevés
J'ai déjà une idée de comment corriger tout ça, mais j'ai une question : est-ce préférable pour vous que je modifie directement les chapitres mais avec le risque que vos retours n'auront peut-être plus rien à voir ? Ou je les postes simplement comme si c'était de nouveaux chapitres mais qu'il faudra peut-être enlever vos retours aussi ? Ou alors tout simplement partir sur un tout nouveau topic du même nom tout en repartant du premier chapitre ?
Et je met mon disclaimer : NON JE SUIS PAS EN TRAIN DE ME FAIRE PASSER POUR UNE VICTIME NI DE M'EN PRENDRE A VOUS DONC NE RÉPONDEZ PAS PAR DES COMMENTAIRES NÉGATIFS OU MOQUEURS SVP ! J'ai déjà eu assez de soucis avec ça
- FrantzozeLégende du Royaume
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Localisation : Où se trouve Ansa
Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 24 Avr 2022, 18:28
Eh bah c'est très bien ça!
Déjà pour répondre à ta question, je vais citer le vieux prof que j'avais au lycée et qui nous encourageait à retravailler nos textes
"N'oubliez pas que dans littérature on entend le mot rature, c'est pas pour rien"
... Alors d'un point de vue ethymologique, on va se la cacher, c'est pourri et n'a pas de sens... Mais sur l'aspect pédagogique en revanche...
Je vais te dire à nouveau ce que j'ai mis pour @Floconnette hier. Peu importe l'écrit publié sur le forum, bon ou faible, personne ne dira jamais ici "c'est nul" sans l'expliquer et tout aspect "négatif" pour reprendre ton mot sera toujours présenté de manière à permettre de progresser
Tout ce que j'ai mis plus haut pour ma part, j'ai voulu te l'argumenter pour te faire comprendre où il y avait des problèmes et je t'ai proposé un début de solution justement pour aider. Ici c'est surtout ce que tu dois voir, les commentaires sont là pour t'aider. Si tu as besoin d'aide pour avancer sur ton histoire, tu trouveras toujours quelqu'un pour te donner un coup de main, ou tout au moins reflechir avec toi au problème pour essayer de trouver une solution.
@Ansa l'expliquait à Floconnette (encore elle!) que pour l'écriture de son Retour vers le passé en 2014, elle s'est retrouvée perdue, elle ne savait pas comment faire évoluer l'histoire et avait eu certaines parties de chapitres, osons le dire "manquées". A la suite des retours qu'elle a eu, j'ai fini par lui filer un coup de main, pour trouver la bonne voie d'un scénario qui puisse tenir la route et, une fois remise en selle elle a pu terminer
A contrario dans deux soeurs une couronne (ou life's too short j'avoue ma mémoire me fait défaut), si j'avais pris le leadershipe par rapport à Ansa pour imaginer le scénario, à un moment j'étais complètement coincé, et c'est elle au contraire qui nous a trouvé la solution Ou sur un chapitre de Nouveaux défis quand il a fallu rédiger le journal intime d'Iduna qui devait entre autre y raconter ses rêves, je n'étais pas à l'aise et c'est Ansa qui m'a aidé à boucler ce chapitre.
On pourrait multiplier de la sorte les exemples!
En tout cas c'est très courageux de vouloir reprendre un écrit déjà réalisé pour chercher à l'améliorer, franchement chapeau! Il n'y a aucune honte à cela bien au contraire c'est une grande qualité!
Et n'oublie pas le plus important, si sur ce dernier écrit, on a pu te faire remarquer des problèmes de cohérence par rapport au film tu as néanmoins des éléments d'intrigue que tu as déjà construits très forts et intéressants, suffisamment pour qu'on ait envie de te lire donc si tu dois retenir une chose, c'est d'abord ça. Tu as les atouts dans ta main!
Ensuite pour ta réecriture, la où à mon sens tu dois faire le plus attention, c'est sur la cohérence indispensable avec le film. Sur ces élements là, tu ne peux pas tricher. Tu peux ajouter des infos, tu peux donner une explication pour interpréter mais pas tout briser d'un coup car ces événements sont passés, ça n'est pas un avenir que tu écris c'est d'autant plus difficile.
Si tu as déjà une idée pour le coup c'est super, prends tout le temps dont tu auras besoin pour bien réussir à faire rentrer toutes les pièces du puzzle et, si jamais tu as besoin d'avis ou de conseils, tu le sais, tu as des topics sur le forum pour t'aiguiller!
Bon courage!
Déjà pour répondre à ta question, je vais citer le vieux prof que j'avais au lycée et qui nous encourageait à retravailler nos textes
"N'oubliez pas que dans littérature on entend le mot rature, c'est pas pour rien"
... Alors d'un point de vue ethymologique, on va se la cacher, c'est pourri et n'a pas de sens... Mais sur l'aspect pédagogique en revanche...
Je vais te dire à nouveau ce que j'ai mis pour @Floconnette hier. Peu importe l'écrit publié sur le forum, bon ou faible, personne ne dira jamais ici "c'est nul" sans l'expliquer et tout aspect "négatif" pour reprendre ton mot sera toujours présenté de manière à permettre de progresser
Tout ce que j'ai mis plus haut pour ma part, j'ai voulu te l'argumenter pour te faire comprendre où il y avait des problèmes et je t'ai proposé un début de solution justement pour aider. Ici c'est surtout ce que tu dois voir, les commentaires sont là pour t'aider. Si tu as besoin d'aide pour avancer sur ton histoire, tu trouveras toujours quelqu'un pour te donner un coup de main, ou tout au moins reflechir avec toi au problème pour essayer de trouver une solution.
@Ansa l'expliquait à Floconnette (encore elle!) que pour l'écriture de son Retour vers le passé en 2014, elle s'est retrouvée perdue, elle ne savait pas comment faire évoluer l'histoire et avait eu certaines parties de chapitres, osons le dire "manquées". A la suite des retours qu'elle a eu, j'ai fini par lui filer un coup de main, pour trouver la bonne voie d'un scénario qui puisse tenir la route et, une fois remise en selle elle a pu terminer
A contrario dans deux soeurs une couronne (ou life's too short j'avoue ma mémoire me fait défaut), si j'avais pris le leadershipe par rapport à Ansa pour imaginer le scénario, à un moment j'étais complètement coincé, et c'est elle au contraire qui nous a trouvé la solution Ou sur un chapitre de Nouveaux défis quand il a fallu rédiger le journal intime d'Iduna qui devait entre autre y raconter ses rêves, je n'étais pas à l'aise et c'est Ansa qui m'a aidé à boucler ce chapitre.
On pourrait multiplier de la sorte les exemples!
En tout cas c'est très courageux de vouloir reprendre un écrit déjà réalisé pour chercher à l'améliorer, franchement chapeau! Il n'y a aucune honte à cela bien au contraire c'est une grande qualité!
Et n'oublie pas le plus important, si sur ce dernier écrit, on a pu te faire remarquer des problèmes de cohérence par rapport au film tu as néanmoins des éléments d'intrigue que tu as déjà construits très forts et intéressants, suffisamment pour qu'on ait envie de te lire donc si tu dois retenir une chose, c'est d'abord ça. Tu as les atouts dans ta main!
Ensuite pour ta réecriture, la où à mon sens tu dois faire le plus attention, c'est sur la cohérence indispensable avec le film. Sur ces élements là, tu ne peux pas tricher. Tu peux ajouter des infos, tu peux donner une explication pour interpréter mais pas tout briser d'un coup car ces événements sont passés, ça n'est pas un avenir que tu écris c'est d'autant plus difficile.
Si tu as déjà une idée pour le coup c'est super, prends tout le temps dont tu auras besoin pour bien réussir à faire rentrer toutes les pièces du puzzle et, si jamais tu as besoin d'avis ou de conseils, tu le sais, tu as des topics sur le forum pour t'aiguiller!
Bon courage!
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Re: L'héritage de la trahison (redémarrage)
Dim 24 Avr 2022, 18:51
Oups. Je suis désolée si je t'ai vexé je ne le voulais pas Je me doute que ça ne dois pas être agréable, je me demande si j'aurai le courage d'accepter la critique si jamais ce que je fais n'est pas assez bon
En tout cas c'est super si tu veux recommencer pour faire mieux j'espère que tu vas réussir!
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