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NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Dim 26 Nov 2023, 18:27
C'était pas prévu... Mais @Frantzoze m'a collée trois films affreux de Noël dans la même journée...
De là est parti un scénario...Qui va nous tenir pendant 24 jours...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Ven 01 Déc 2023, 12:07
Allez ! C'est parti pour cette session du Calendrier de l'Avent 2023 !
PS : Retour vers le passé 6 continue d'être posté une fois par semaine !
1er décembre : Lettre mystère :
-Tu m’as fait demander Elsa ?! Questionna Anna d’Arendelle avec impatience.
Directrice d’un parc d’une grande firme transnationale, l’aînée des deux sœurs avait très peu de temps à accorder à sa cadette depuis qu’elle avait repris l’affaire familiale de ses parents. Elle n’en demeurait pas moins protectrice. L’arrivée du petit ami Hans avait été une bouffée d’air frais pour elle car elle savait désormais qu’il y avait quelqu’un d’autre pour veiller sur sa sœur, d’autant plus que les deux amants filaient le parfait amour depuis presque un an maintenant. Un sourire en coin s’afficha bientôt sur le visage de celle qu’ils surnommaient tous « la reine des neiges » à cause de sa droiture et sa peau très blanche. Elle détaillait Anna avec attention. Elle ne le savait pas encore mais Hans avait prévu de lui faire sa demande en mariage d'ici quelques jours.
-Alors Elsa ?! Dis-moi ce qui se passe, s’il te plaît ! S’exclama la belle rousse en jetant ses nattes derrière ses épaules.
-Rien de bien grave Anna, répondit-elle enfin, je viens te voir car il y a une affaire familiale à régler de toute urgence !
-Une affaire familiale ?! Répéta la cadette dont le regard luit d'un coup d’excitation.
Sans rien ajouter de plus, l’aînée des deux sœurs, déposa une lettre sur son bureau. Le temps qu'Anna l’attrape, quelqu’un toqua à la porte.
-Excusez-moi de vous déranger Madame d’Arendelle...On a besoin de vous pour déterminer si l’animatronique d’Olaf est plus convainquant par rapport à celui de la semaine dernière ! S’écria soudain Mattias un des ouvriers de chantiers qui travaillait sur le nouveau land du parc qui ouvrirait sans doute l’année prochaine.
Elsa poussa immédiatement un gémissement. Ne pourraient-ils donc jamais se passer d’elle ne serait-ce qu’un instant ?! Calculant rapidement sa soeur, elle lui fit bientôt signe de la suivre et laissa le travailleur noir la guidait sur le terrain. La cadette rousse n’attendait pas d’arriver sur les lieux encore en préparation pour ouvrir la lettre donnée par son aînée quelques minutes plus tôt.
Intriguée, elle lut enfin :
« Mes chères Piceaerd,
Si vous lisez cette lettre c’est que je ne suis plus de ce monde...Mais ce n’est pas une mauvaise chose en soi, il faut bien que la vie tourne ! Néanmoins, j’ai souvenirs que vous adoriez nos moments passés dans mon chalet à la montagne ! Aussi j’ai décidé de vous léguer ma maison d’hôte ! Je comprendrais tout à fait que vous ne puissiez pas la garder...Je sais que dans ces cas-là vous trouverez la bonne solution pour que son âme soit encore dans toutes les têtes de Bessans, le Villaron ou encore Bonneval-sur-Arc ! Ayant les droits de successions sur ce bien, vous trouverez le jeu de clef avec cette lettre. Je vous aime mes petites filles.
Continuez à être vous-mêmes.
Mille baisers.
Mamie Anna »
La jeune femme tressaillit immédiatement. Bien que son aïeule en parlait comme si ça datait d’hier, elle ne devait pas avoir plus de dix ans, la dernière fois qu’Elsa et elle s’étaient rendues au gîte familiale. Elle devint subitement triste. Sa sœur et elles n’y étaient jamais retournées depuis et encore moins après la mort de leurs parents. Indécise, son regard croisa bientôt celui de la somptueuse reine des neiges et elle l’interrogea enfin :
-Qu’allons-nous faire Elsa ?!
PS : Retour vers le passé 6 continue d'être posté une fois par semaine !
1er décembre : Lettre mystère :
-Tu m’as fait demander Elsa ?! Questionna Anna d’Arendelle avec impatience.
Directrice d’un parc d’une grande firme transnationale, l’aînée des deux sœurs avait très peu de temps à accorder à sa cadette depuis qu’elle avait repris l’affaire familiale de ses parents. Elle n’en demeurait pas moins protectrice. L’arrivée du petit ami Hans avait été une bouffée d’air frais pour elle car elle savait désormais qu’il y avait quelqu’un d’autre pour veiller sur sa sœur, d’autant plus que les deux amants filaient le parfait amour depuis presque un an maintenant. Un sourire en coin s’afficha bientôt sur le visage de celle qu’ils surnommaient tous « la reine des neiges » à cause de sa droiture et sa peau très blanche. Elle détaillait Anna avec attention. Elle ne le savait pas encore mais Hans avait prévu de lui faire sa demande en mariage d'ici quelques jours.
-Alors Elsa ?! Dis-moi ce qui se passe, s’il te plaît ! S’exclama la belle rousse en jetant ses nattes derrière ses épaules.
-Rien de bien grave Anna, répondit-elle enfin, je viens te voir car il y a une affaire familiale à régler de toute urgence !
-Une affaire familiale ?! Répéta la cadette dont le regard luit d'un coup d’excitation.
Sans rien ajouter de plus, l’aînée des deux sœurs, déposa une lettre sur son bureau. Le temps qu'Anna l’attrape, quelqu’un toqua à la porte.
-Excusez-moi de vous déranger Madame d’Arendelle...On a besoin de vous pour déterminer si l’animatronique d’Olaf est plus convainquant par rapport à celui de la semaine dernière ! S’écria soudain Mattias un des ouvriers de chantiers qui travaillait sur le nouveau land du parc qui ouvrirait sans doute l’année prochaine.
Elsa poussa immédiatement un gémissement. Ne pourraient-ils donc jamais se passer d’elle ne serait-ce qu’un instant ?! Calculant rapidement sa soeur, elle lui fit bientôt signe de la suivre et laissa le travailleur noir la guidait sur le terrain. La cadette rousse n’attendait pas d’arriver sur les lieux encore en préparation pour ouvrir la lettre donnée par son aînée quelques minutes plus tôt.
Intriguée, elle lut enfin :
« Mes chères Piceaerd,
Si vous lisez cette lettre c’est que je ne suis plus de ce monde...Mais ce n’est pas une mauvaise chose en soi, il faut bien que la vie tourne ! Néanmoins, j’ai souvenirs que vous adoriez nos moments passés dans mon chalet à la montagne ! Aussi j’ai décidé de vous léguer ma maison d’hôte ! Je comprendrais tout à fait que vous ne puissiez pas la garder...Je sais que dans ces cas-là vous trouverez la bonne solution pour que son âme soit encore dans toutes les têtes de Bessans, le Villaron ou encore Bonneval-sur-Arc ! Ayant les droits de successions sur ce bien, vous trouverez le jeu de clef avec cette lettre. Je vous aime mes petites filles.
Continuez à être vous-mêmes.
Mille baisers.
Mamie Anna »
La jeune femme tressaillit immédiatement. Bien que son aïeule en parlait comme si ça datait d’hier, elle ne devait pas avoir plus de dix ans, la dernière fois qu’Elsa et elle s’étaient rendues au gîte familiale. Elle devint subitement triste. Sa sœur et elles n’y étaient jamais retournées depuis et encore moins après la mort de leurs parents. Indécise, son regard croisa bientôt celui de la somptueuse reine des neiges et elle l’interrogea enfin :
-Qu’allons-nous faire Elsa ?!
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Sam 02 Déc 2023, 10:33
2 décembre : Une alléchante opportunité :
-Qu’allons-nous faire ?! Non, je pense que tu veux plutôt dire, que VAS-TU faire Anna ?! Rectifia-t-elle immédiatement avec un sourire narquois tout en inspectant la démonstration de danse du bonhomme de neige robot.
-C’est l’étéééééé ! Clama-t-il d’une voix déraillée qui fit grimacer les deux sœurs.
Mattias tout aussi désolé, se déboucha bientôt les oreilles et déclara :
-Veuillez m’excuser Madame d’Arendelle, nous n’avons pas encore définis tous les détails.
-J’avais cru remarquer ! Renchérit-elle avec froideur.
Puis elle se tourna vers sa cadette qui attendait toujours une réponse et rétorqua encore :
-Il va te falloir être efficace Anna, tu vas te rendre à Bessans, regarder l’état des lieux et t’en débarrasser au plus vite !
-Pour...Pourquoi moi ? Bien que ce soit très honorable de ta part de me faire confiance ! Pouffa la belle rousse d’un timbre juvénile.
La reine des neiges allait répondre mais on vint l’interrompre une nouvelle fois pour une énième recommandation. Agacée, elle fit bien comprendre par son seul regard que ses employés l’ennuyaient. Les joues de sa cadette chauffèrent et elle fut admirative de la prestance de son aînée. Elle n’avait pas besoin de plus de preuves. Elle avait compris que sa sœur était trop débordée pour pouvoir se rendre elle-même en Savoie.
-Je serai digne de cette mission...Je te le promets ! Reprit-t-elle quelques secondes plus tard.
Avant que son esprit ne vagabonde et s’imagine dans la salle commune avec Elsa et Hans, devant la cheminée, faisant bruler de délicieuses guimauves en chocolat...Peu à peu ses pensées se perdirent en rêveries et la jeune rousse s’emballa, se voyant avec sa sœur et son petit ami s’offrirent des cadeaux aux pieds d’un magnifique épicéa qui viendrait décorer la pièce pendant qu’une délicieuse odeur de chocolat chaud sucré s’imbiberait dans les murs.
-Prends quelques jours de vacances et viens avec moi Elsa ! Ce sera l’occasion de repartir à l’aventure toutes les deux ! En famille ! Comme au bon vieux temps ! Lâcha-t-elle bientôt sans s’en rendre compte.
La directrice et les travailleurs s’arrêtèrent net la regardant immédiatement médusés. Très vite, la reine des neiges se maîtrisa à nouveau et se racla profondément la gorge avant de reprendre :
-J’entends ton ambition petite sœur mais comme tu peux le constater, je n’ai pas le temps pour cela...J’ai une boîte à faire tourner ! Et toi aussi par ton investissement tu vas y contribuer activement ! J’ai parcouru les chiffres de la saison dernière, ce n’est pas fameux...Cette vente arrive à point nommé !
Profondément déçue, Anna n’osa pas contester. Elle savait à quel point l’entreprise familiale était importante pour son aînée et combien cette dernière se mettait une pression de dingue pour que tout soit parfait. Elle y arrivait avec brillo mais le moindre écart la perturbait. Telle une cocotte-minute, elle pouvait perdre le contrôle à tout instant si jamais tout ne se passait pas comme prévu et faire des crises mémorables. La dernière en date, avait été il y a trois ans lorsqu’une pandémie mondiale avait forcé les parcs à être fermés pour la première fois de leur existence...
-Je pourrai peut-être m’y rendre avec elle !? Suggéra soudain une voix charmante.
Les regards d’Elsa et Anna s’illuminèrent aussitôt. Hans dans une galanterie parfaite venait de crier cela tout en tenant la porte à une des ouvrières. La chaleur envahit tout de suite la jolie rousse...Son petit ami était merveilleux et sa sœur accepterait à coups sûrs...
-Qu’allons-nous faire ?! Non, je pense que tu veux plutôt dire, que VAS-TU faire Anna ?! Rectifia-t-elle immédiatement avec un sourire narquois tout en inspectant la démonstration de danse du bonhomme de neige robot.
-C’est l’étéééééé ! Clama-t-il d’une voix déraillée qui fit grimacer les deux sœurs.
Mattias tout aussi désolé, se déboucha bientôt les oreilles et déclara :
-Veuillez m’excuser Madame d’Arendelle, nous n’avons pas encore définis tous les détails.
-J’avais cru remarquer ! Renchérit-elle avec froideur.
Puis elle se tourna vers sa cadette qui attendait toujours une réponse et rétorqua encore :
-Il va te falloir être efficace Anna, tu vas te rendre à Bessans, regarder l’état des lieux et t’en débarrasser au plus vite !
-Pour...Pourquoi moi ? Bien que ce soit très honorable de ta part de me faire confiance ! Pouffa la belle rousse d’un timbre juvénile.
La reine des neiges allait répondre mais on vint l’interrompre une nouvelle fois pour une énième recommandation. Agacée, elle fit bien comprendre par son seul regard que ses employés l’ennuyaient. Les joues de sa cadette chauffèrent et elle fut admirative de la prestance de son aînée. Elle n’avait pas besoin de plus de preuves. Elle avait compris que sa sœur était trop débordée pour pouvoir se rendre elle-même en Savoie.
-Je serai digne de cette mission...Je te le promets ! Reprit-t-elle quelques secondes plus tard.
Avant que son esprit ne vagabonde et s’imagine dans la salle commune avec Elsa et Hans, devant la cheminée, faisant bruler de délicieuses guimauves en chocolat...Peu à peu ses pensées se perdirent en rêveries et la jeune rousse s’emballa, se voyant avec sa sœur et son petit ami s’offrirent des cadeaux aux pieds d’un magnifique épicéa qui viendrait décorer la pièce pendant qu’une délicieuse odeur de chocolat chaud sucré s’imbiberait dans les murs.
-Prends quelques jours de vacances et viens avec moi Elsa ! Ce sera l’occasion de repartir à l’aventure toutes les deux ! En famille ! Comme au bon vieux temps ! Lâcha-t-elle bientôt sans s’en rendre compte.
La directrice et les travailleurs s’arrêtèrent net la regardant immédiatement médusés. Très vite, la reine des neiges se maîtrisa à nouveau et se racla profondément la gorge avant de reprendre :
-J’entends ton ambition petite sœur mais comme tu peux le constater, je n’ai pas le temps pour cela...J’ai une boîte à faire tourner ! Et toi aussi par ton investissement tu vas y contribuer activement ! J’ai parcouru les chiffres de la saison dernière, ce n’est pas fameux...Cette vente arrive à point nommé !
Profondément déçue, Anna n’osa pas contester. Elle savait à quel point l’entreprise familiale était importante pour son aînée et combien cette dernière se mettait une pression de dingue pour que tout soit parfait. Elle y arrivait avec brillo mais le moindre écart la perturbait. Telle une cocotte-minute, elle pouvait perdre le contrôle à tout instant si jamais tout ne se passait pas comme prévu et faire des crises mémorables. La dernière en date, avait été il y a trois ans lorsqu’une pandémie mondiale avait forcé les parcs à être fermés pour la première fois de leur existence...
-Je pourrai peut-être m’y rendre avec elle !? Suggéra soudain une voix charmante.
Les regards d’Elsa et Anna s’illuminèrent aussitôt. Hans dans une galanterie parfaite venait de crier cela tout en tenant la porte à une des ouvrières. La chaleur envahit tout de suite la jolie rousse...Son petit ami était merveilleux et sa sœur accepterait à coups sûrs...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Dim 03 Déc 2023, 11:27
3 décembre : En route chez Mamie Anna :
Tout comme sa cadette, Elsa entendit sans attendre la proposition de son futur beau-frère. Qu’est-ce qu’il était serviable ! Un vrai gentleman ! Ne souhaitant toutefois pas donner son consentement au beau milieu des travaux de chantier, elle déclara :
-Venez dans mon bureau tous les deux, nous serons plus tranquilles !
Anna et Hans ne se firent pas prier et furent heureux de retrouver le calme de l’espace froid mais chaleureux.
-C’est donc un oui, Madame d’Arendelle ? Insista le prince galant en lui offrant un clin d’œil.
La reine des neiges le jaugea. Il avait su rester à sa place par le passé mais à présent qu’il se savait presque de la famille, il se permettait quelques excès de confiance. Cela ne la gênait pas pour autant. Hans avait su au fils des années être un bon second auprès d’elle et Anna. C’était le gendre idéal.
-C’est donc un oui, Monsieur Westergaard ! Répéta-t-elle alors que les yeux de sa petite amie brillèrent d’émotions.
-Ooooh ! Merci Elsa ! Jubila-t-elle en poussant des couinements de souris.
-A une condition, cependant ! Ajouta immédiatement son aînée avec prévention.
Les deux amants redevinrent tout de suite sérieux, et Hans déclama encore :
-Nous vous écoutons madame la directrice !
-Que vous ne passiez pas votre temps à batifoler et qu’une fois sur place, Hans se chargera de faire un rapide état des lieux et ses environs pour commencer à envisager ce que nous pourrions potentiellement faire de cette maison d’hôte, il ne reste avec toi qu’une nuit Anna et ensuite, il revient se mettre au travail ici pour chercher la meilleure agence pour que nous puissions nous en débarrasser, c’est compris ?! Questionna la reine des neiges avec insistance.
Bien que la cadette rousse fit la moue car elle s’imaginait avoir plus de moments romantiques avec son petit ami, les deux jeunes gens acceptèrent et ne tardèrent pas à confectionner deux valises. L’humidité était tombé sur Marne-La-Vallée quand le couple se retrouva sur le parking des backstage de Castmemberland.
-Aurais-tu emporté ta chambre Anna ? Se moqua gentiment Hans qui peina à soulever la valise pour la mettre dans le coffre.
Gloussant comme une fofolle, La rouquine répondit aussitôt :
-Oh non ! Rien de plus que tout mon nécessaire d’hiver et des couettes molletonnés pour ne pas avoir froid ! Mais attention ! J’ai quand même gardé du poids sur moi comme le châle de Maman ou encore...
La cadette ne termina pas sa phrase et sortit bientôt un bonnet vert doté d’un immense pompon blanc qu’elle plaqua fermement sur sa tête.
-Tu risques d’avoir chaud si tu le gardes tout le long du voyage petite sœur ! Préconisa Elsa, amusée.
Toute guillerette, elle ne l’écoutait déjà plus et vérifiai encore que la pression des pneus était la bonne.
-Ceux sont des neiges ? Questionna encore son aînée à l’égard de son futur beau-frère.
-Pas la peine ! Il y a des chaînes dans le coffre au cas où ! S’écria-t-il, sûr de lui.
-Tu sais mettre des chaînes ? Répéta-t-elle avec surprise.
-J’ai vu les tutos sur YouTube ! Cela ne devrait pas être trop compliqué ! Dit-il avec conviction.
-Tu es sûre que tu ne nous accompagnes pas Elsa ? Essaya une nouvelle fois Anna en l’enlaçant en guise d’au revoir.
Sa grande sœur lui sourit, dépassée. Qu’est-ce qu’elle pouvait être têtue !
-J’ai du travail Anna...Et je compte sur toi pour mener à bien cette mission. Prévenez-moi quand vous êtes arrivés et faites des pauses régulièrement ! Bye ! Conclut-elle.
La reine des neiges leur fit bientôt un petit signe de la main alors que les deux amoureux partirent vers un périple entraînant.
Tout comme sa cadette, Elsa entendit sans attendre la proposition de son futur beau-frère. Qu’est-ce qu’il était serviable ! Un vrai gentleman ! Ne souhaitant toutefois pas donner son consentement au beau milieu des travaux de chantier, elle déclara :
-Venez dans mon bureau tous les deux, nous serons plus tranquilles !
Anna et Hans ne se firent pas prier et furent heureux de retrouver le calme de l’espace froid mais chaleureux.
-C’est donc un oui, Madame d’Arendelle ? Insista le prince galant en lui offrant un clin d’œil.
La reine des neiges le jaugea. Il avait su rester à sa place par le passé mais à présent qu’il se savait presque de la famille, il se permettait quelques excès de confiance. Cela ne la gênait pas pour autant. Hans avait su au fils des années être un bon second auprès d’elle et Anna. C’était le gendre idéal.
-C’est donc un oui, Monsieur Westergaard ! Répéta-t-elle alors que les yeux de sa petite amie brillèrent d’émotions.
-Ooooh ! Merci Elsa ! Jubila-t-elle en poussant des couinements de souris.
-A une condition, cependant ! Ajouta immédiatement son aînée avec prévention.
Les deux amants redevinrent tout de suite sérieux, et Hans déclama encore :
-Nous vous écoutons madame la directrice !
-Que vous ne passiez pas votre temps à batifoler et qu’une fois sur place, Hans se chargera de faire un rapide état des lieux et ses environs pour commencer à envisager ce que nous pourrions potentiellement faire de cette maison d’hôte, il ne reste avec toi qu’une nuit Anna et ensuite, il revient se mettre au travail ici pour chercher la meilleure agence pour que nous puissions nous en débarrasser, c’est compris ?! Questionna la reine des neiges avec insistance.
Bien que la cadette rousse fit la moue car elle s’imaginait avoir plus de moments romantiques avec son petit ami, les deux jeunes gens acceptèrent et ne tardèrent pas à confectionner deux valises. L’humidité était tombé sur Marne-La-Vallée quand le couple se retrouva sur le parking des backstage de Castmemberland.
-Aurais-tu emporté ta chambre Anna ? Se moqua gentiment Hans qui peina à soulever la valise pour la mettre dans le coffre.
Gloussant comme une fofolle, La rouquine répondit aussitôt :
-Oh non ! Rien de plus que tout mon nécessaire d’hiver et des couettes molletonnés pour ne pas avoir froid ! Mais attention ! J’ai quand même gardé du poids sur moi comme le châle de Maman ou encore...
La cadette ne termina pas sa phrase et sortit bientôt un bonnet vert doté d’un immense pompon blanc qu’elle plaqua fermement sur sa tête.
-Tu risques d’avoir chaud si tu le gardes tout le long du voyage petite sœur ! Préconisa Elsa, amusée.
Toute guillerette, elle ne l’écoutait déjà plus et vérifiai encore que la pression des pneus était la bonne.
-Ceux sont des neiges ? Questionna encore son aînée à l’égard de son futur beau-frère.
-Pas la peine ! Il y a des chaînes dans le coffre au cas où ! S’écria-t-il, sûr de lui.
-Tu sais mettre des chaînes ? Répéta-t-elle avec surprise.
-J’ai vu les tutos sur YouTube ! Cela ne devrait pas être trop compliqué ! Dit-il avec conviction.
-Tu es sûre que tu ne nous accompagnes pas Elsa ? Essaya une nouvelle fois Anna en l’enlaçant en guise d’au revoir.
Sa grande sœur lui sourit, dépassée. Qu’est-ce qu’elle pouvait être têtue !
-J’ai du travail Anna...Et je compte sur toi pour mener à bien cette mission. Prévenez-moi quand vous êtes arrivés et faites des pauses régulièrement ! Bye ! Conclut-elle.
La reine des neiges leur fit bientôt un petit signe de la main alors que les deux amoureux partirent vers un périple entraînant.
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Dim 03 Déc 2023, 20:40
C'est plutôt amusant tout ça
Si c'est comme les films de Noël
Elsa va finalement se rajouter et fêter Noël la bas en oubliant sa boute quelques jours
Si c'est comme les films de Noël
Elsa va finalement se rajouter et fêter Noël la bas en oubliant sa boute quelques jours
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Dim 03 Déc 2023, 20:54
Floconnette a écrit:C'est plutôt amusant tout ça
Si c'est comme les films de Noël
Elsa va finalement se rajouter et fêter Noël la bas en oubliant sa boute quelques jours
C'est possible ... J'ai 21 jours pour tout raffistoler
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Lun 04 Déc 2023, 22:16
4 décembre : Halte à Modane :
L’aube venait de se lever sur la plaine, éblouissant gentiment Anna qui peinait à revenir sur Terre. Hans et elle avaient roulé toute la nuit depuis Paris et bien qu’ayant dormi par petites tranches pendant que l’autre conduisait, ils commençaient tous deux à ressentir des courbatures à force d’être assis.
-Anna tu baves...Se moqua gentiment son copain tout en continuant de se concentrer sur la route.
-Y a plus de café ?! Demanda-t-elle d’une voix pâteuse.
-Non...Et nous sommes sortis de l’autoroute depuis une demi-heure maintenant...Mais un Intermarché est indiqué à Modane...Nous y sommes d’ici dix minutes, on devrait en trouver par là-bas ! En plus il faut que je remette de l’essence ! Qu’en dis-tu ?
-Excellente idée ! Clama la jeune rousse en s’étirant comme elle put avant de se cogner le poing au plafond de la voiture.
Son cœur tambourina dans poitrine alors qu’Hans continuait à tracer la route à travers un village qui n’avait pas de charme particulier si ce n’est que l’attrait d’avoir tout de fermé lui donnait un aspect comme hors du temps. Anna adorait ce sentiment-là car elle se sentait en sécurité. Son esprit papillonna ainsi pendant de longues minutes où elle s’imagina vivre dans ce trou perdu à l’abri des regards et du temps qui passe. Puis son cerveau primaire revint en premier plan et son ventre se mit subitement à gargouiller. Son petit copain qui ne manqua pas de l’entendre, éclata de rire et renchérit :
-Encore un peu de patience ! Nous allons t’acheter des pancakes et de quoi nous sustenter pendant une journée !
La belle rousse rougit aussitôt et affirma par un signe de tête alors que le magasin apparut enfin sur le bas-côté de la nationale. Son amant repéra vite la station essence et se cala à une borne tout en lui disant :
-Va chercher à manger comme ça on gagne du temps !
Bien qu’il soit encore tôt Anna était surprise qu’il y ait si peu de monde sur le parking. Elle comprit vite pourquoi quand les stores fermés lui firent bientôt face. Inspectant rapidement son portable, elle ragea intérieurement en voyant le jour...
-Dimanche...C’est pas vrai ! Grommela-t-elle.
Adieu son chocolat bien chaud avec supplément chantilly...Adieu ses pancakes avec son nutella...Adieu tous les ingrédients qui pouvaient potentiellement faire une croziflette à la chèvre. A contrecœur, elle rejoint Hans qui venait juste de finir de remettre le plein.
-L’Intermarché est fermé... Ronchonna-t-elle quand il haussa les sourcils en la voyant les mains vides, remettons-nous en route au plus vite en espérant ne pas mourir de faim d’ici là !
Penaude, elle remonta dans la voiture côté conducteur pour terminer la route alors qu’Hans loin d’être aussi touché qu’elle, la regarda soudain avec envie. Indifférente à son regard de prédateur qu’elle adorait en réalité, elle mit le contact et suivit le GPS pendant que « L’amour est un cadeau » emplit la voiture. C’était leur chanson ! Leur duo ! Sans s’en rendre compte les deux amants entonnèrent les paroles dans une grand complicité si bien que le jeune roux fut un peu trop entreprenant en lui caressant déjà la jambe. Surprise par le geste, Anna faillit les envoyer dans le décor.
-Nous sommes sur une route en lacées ! Je peux nous tuer ! Le gronda-t-elle.
En réalité elle n’était pas vraiment fâchée, mais elle espérait arriver en un seul morceau à Bessans. Bien que toujours tenté, le jeune homme roux s’arrêta pourtant très vite. Boudeur, il se replia sur lui-même et renchérit :
-De toute façon, je sais que je ne te fais aucun effet Anna d’Arendelle...
Prise d’une immense culpabilité, la jeune rousse se mordit la lèvre avec inquiétude et réfuta très vite ses dires pour ne pas le contrarier :
-Tu sais que ce n’est pas vrai, c’est juste que ce n’est pas le moment !
-Eh bien prouve-le dans ce cas ! Clama-t-il avec aigreur tout en ignorant sa dernière partie de phrase.
Un long frisson d’agacement lui parcourut l’échine mais elle trouva la force de dire d’une voix enjouée :
-Attends que nous soyons arrivés au gîte ! Il faudra bien tout vérifier...Y compris si les lits...Grincent...
Ravi, son petit copain retrouva immédiatement le sourire alors qu’elle poussa un soupir de soulagement intérieur...
L’aube venait de se lever sur la plaine, éblouissant gentiment Anna qui peinait à revenir sur Terre. Hans et elle avaient roulé toute la nuit depuis Paris et bien qu’ayant dormi par petites tranches pendant que l’autre conduisait, ils commençaient tous deux à ressentir des courbatures à force d’être assis.
-Anna tu baves...Se moqua gentiment son copain tout en continuant de se concentrer sur la route.
-Y a plus de café ?! Demanda-t-elle d’une voix pâteuse.
-Non...Et nous sommes sortis de l’autoroute depuis une demi-heure maintenant...Mais un Intermarché est indiqué à Modane...Nous y sommes d’ici dix minutes, on devrait en trouver par là-bas ! En plus il faut que je remette de l’essence ! Qu’en dis-tu ?
-Excellente idée ! Clama la jeune rousse en s’étirant comme elle put avant de se cogner le poing au plafond de la voiture.
Son cœur tambourina dans poitrine alors qu’Hans continuait à tracer la route à travers un village qui n’avait pas de charme particulier si ce n’est que l’attrait d’avoir tout de fermé lui donnait un aspect comme hors du temps. Anna adorait ce sentiment-là car elle se sentait en sécurité. Son esprit papillonna ainsi pendant de longues minutes où elle s’imagina vivre dans ce trou perdu à l’abri des regards et du temps qui passe. Puis son cerveau primaire revint en premier plan et son ventre se mit subitement à gargouiller. Son petit copain qui ne manqua pas de l’entendre, éclata de rire et renchérit :
-Encore un peu de patience ! Nous allons t’acheter des pancakes et de quoi nous sustenter pendant une journée !
La belle rousse rougit aussitôt et affirma par un signe de tête alors que le magasin apparut enfin sur le bas-côté de la nationale. Son amant repéra vite la station essence et se cala à une borne tout en lui disant :
-Va chercher à manger comme ça on gagne du temps !
Bien qu’il soit encore tôt Anna était surprise qu’il y ait si peu de monde sur le parking. Elle comprit vite pourquoi quand les stores fermés lui firent bientôt face. Inspectant rapidement son portable, elle ragea intérieurement en voyant le jour...
-Dimanche...C’est pas vrai ! Grommela-t-elle.
Adieu son chocolat bien chaud avec supplément chantilly...Adieu ses pancakes avec son nutella...Adieu tous les ingrédients qui pouvaient potentiellement faire une croziflette à la chèvre. A contrecœur, elle rejoint Hans qui venait juste de finir de remettre le plein.
-L’Intermarché est fermé... Ronchonna-t-elle quand il haussa les sourcils en la voyant les mains vides, remettons-nous en route au plus vite en espérant ne pas mourir de faim d’ici là !
Penaude, elle remonta dans la voiture côté conducteur pour terminer la route alors qu’Hans loin d’être aussi touché qu’elle, la regarda soudain avec envie. Indifférente à son regard de prédateur qu’elle adorait en réalité, elle mit le contact et suivit le GPS pendant que « L’amour est un cadeau » emplit la voiture. C’était leur chanson ! Leur duo ! Sans s’en rendre compte les deux amants entonnèrent les paroles dans une grand complicité si bien que le jeune roux fut un peu trop entreprenant en lui caressant déjà la jambe. Surprise par le geste, Anna faillit les envoyer dans le décor.
-Nous sommes sur une route en lacées ! Je peux nous tuer ! Le gronda-t-elle.
En réalité elle n’était pas vraiment fâchée, mais elle espérait arriver en un seul morceau à Bessans. Bien que toujours tenté, le jeune homme roux s’arrêta pourtant très vite. Boudeur, il se replia sur lui-même et renchérit :
-De toute façon, je sais que je ne te fais aucun effet Anna d’Arendelle...
Prise d’une immense culpabilité, la jeune rousse se mordit la lèvre avec inquiétude et réfuta très vite ses dires pour ne pas le contrarier :
-Tu sais que ce n’est pas vrai, c’est juste que ce n’est pas le moment !
-Eh bien prouve-le dans ce cas ! Clama-t-il avec aigreur tout en ignorant sa dernière partie de phrase.
Un long frisson d’agacement lui parcourut l’échine mais elle trouva la force de dire d’une voix enjouée :
-Attends que nous soyons arrivés au gîte ! Il faudra bien tout vérifier...Y compris si les lits...Grincent...
Ravi, son petit copain retrouva immédiatement le sourire alors qu’elle poussa un soupir de soulagement intérieur...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Mar 05 Déc 2023, 12:22
5 décembre : Sur la route de Bessans :
-Le panneau t’indique de tourner à gauche ! Indiqua soudain Hans qui était redevenu tout ce qu’il y a de plus courtois.
-Laisse, je sais ce que je fais ! Je préfère continuer tout droit vers Bonneval-sur-Arc...C’est plus simple pour ensuite revenir sur nos pas ! Nota tout de suite Anna avec force.
-Si tu le dis, bougonna-t-il, j’oublie que je parle à une jeune femme têtue qui a malgré tout une bonne mémoire !
-Exactement ! S’exclama-t-elle en suivant avidement la grande ligne droite qui paraissait minuscule entre les deux flancs de montagnes.
Le village de Bessans se trouvait enfin là, à peine recouvert de neige pour un mois de décembre. Ayant une mémoire photographique, Anna reconnut peu à peu le clocher de l’église où sa grand-mère aimait l’emmener, puis la mairie et l’école qui comportait seulement deux classes, pour finir par les différentes fromageries ou autre petites boutiques souvenirs. Son cœur palpita aussitôt de nostalgie et sans qu’elle comprenne pourquoi, elle avait l’impression d’être revenue chez elle.
-C’est rustique ! S’écria Hans qui détaillait le lieu en contrebas de façon plus objective en prenant des notes dans un carnet à croquis pour en faire un compte rendu à Elsa, hum...Le biathlon peut-être un atout pour le tourisme...
-Oui ! Regarde ! Ils ont même laissé la bâche où se trouve le stock de neige artificielle qu’ils ont en cas de besoin si jamais il n’y en a pas assez...Ce qui est visiblement le cas pour cette année, murmura la Furie Rousse en contemplant encore les couleurs marronâtre de l’automne.
-Je suppose qu’il y a des tas d’endroits où faire des randonnées ?! Questionna-t-il à nouveau.
-Tout à fait ! S’écria-t-elle succinctement bien qu’elle aurait aimé en dire plus.
Mais elle n’y parvenait pas...Elle n’aimait pas le ton qu’employait son petit ami...C’était comme s’il se moquait de cet endroit et qu’il cherchait juste le profit qu’il pouvait en tirer pour pouvoir le vendre...Oui...C’est ce qu’Elsa t’a demandé de faire Anna, se reprit-elle. S’en voulant immédiatement d’avoir pensé cela, elle s’arrêta en plein milieu de la route-de toute façon il n’y avait personne- et se pencha rapidement pour lui donner un baiser langoureux. Surpris, son futur fiancé, ne mit cependant pas longtemps avant d’agripper sa nuque pour intensifier l’échange. Ils restèrent ainsi...Amoureux...Passionnés...En arrêt devant le panneau qui indiquait le village de BESSANS. Pris dans leur bulle, ceux furent des bruits de klaxons qui les ramenèrent à la réalité quelques secondes plus tard.
-Mais vous allez avancer bon sang ! Clama bientôt une voix brute.
Mécontente d’avoir été interrompue au milieu d’une embrassade si parfaite, la cadette d’Arendelle ouvrit alors la porte et cria immédiatement :
-Il va se calmer le chauffard !
Un homme d’une taille plus grande qu’Hans et au corps plus large lui fit bientôt face. Il portait un foulard sur le nez et une tenue montagnarde en poils chauds qui sied au paysage. Un bonnet de la même couleur grise recouvrait ses cheveux blonds plaqués et humide contre son visage.
-Et voilà ! Une femme au volant ! Pourquoi ça ne m’étonne pas...
-Comment osez-vous Monsieur le rustre ! Grinça-t-elle, je ne vous permets pas !
-...J’aimerais bien continuer mon travail mademoiselle si ce n’est pas trop vous demander ! Renchérit-il toujours avec aussi peu de tact, y a le parking du biathlon si jamais vous souhaitez faire une petite halte !
Mais de quel droit cet énergumène s’infiltrait-il dans sa vie privé ?! Hérissée de plus belle, elle était prête à riposter quand son petit ami lui passa une main sur l’épaule avant de murmurer :
-Laisse-tomber ma chérie...Il ne vaut mieux pas énerver cet abominable homme des neiges...Allez...Continue la route pour voir quel bourgs charmants nous allons pouvoir exploiter pour mettre en avant le gîte...
Le timbre doux d’Hans la berça aussitôt et elle se radoucit. A nouveau délicate, elle referma la portière de la voiture et remit le moteur en route vers Bonneval-sur-Arc sans accorder un regard de plus à l’affreux inconnu...
-Le panneau t’indique de tourner à gauche ! Indiqua soudain Hans qui était redevenu tout ce qu’il y a de plus courtois.
-Laisse, je sais ce que je fais ! Je préfère continuer tout droit vers Bonneval-sur-Arc...C’est plus simple pour ensuite revenir sur nos pas ! Nota tout de suite Anna avec force.
-Si tu le dis, bougonna-t-il, j’oublie que je parle à une jeune femme têtue qui a malgré tout une bonne mémoire !
-Exactement ! S’exclama-t-elle en suivant avidement la grande ligne droite qui paraissait minuscule entre les deux flancs de montagnes.
Le village de Bessans se trouvait enfin là, à peine recouvert de neige pour un mois de décembre. Ayant une mémoire photographique, Anna reconnut peu à peu le clocher de l’église où sa grand-mère aimait l’emmener, puis la mairie et l’école qui comportait seulement deux classes, pour finir par les différentes fromageries ou autre petites boutiques souvenirs. Son cœur palpita aussitôt de nostalgie et sans qu’elle comprenne pourquoi, elle avait l’impression d’être revenue chez elle.
-C’est rustique ! S’écria Hans qui détaillait le lieu en contrebas de façon plus objective en prenant des notes dans un carnet à croquis pour en faire un compte rendu à Elsa, hum...Le biathlon peut-être un atout pour le tourisme...
-Oui ! Regarde ! Ils ont même laissé la bâche où se trouve le stock de neige artificielle qu’ils ont en cas de besoin si jamais il n’y en a pas assez...Ce qui est visiblement le cas pour cette année, murmura la Furie Rousse en contemplant encore les couleurs marronâtre de l’automne.
-Je suppose qu’il y a des tas d’endroits où faire des randonnées ?! Questionna-t-il à nouveau.
-Tout à fait ! S’écria-t-elle succinctement bien qu’elle aurait aimé en dire plus.
Mais elle n’y parvenait pas...Elle n’aimait pas le ton qu’employait son petit ami...C’était comme s’il se moquait de cet endroit et qu’il cherchait juste le profit qu’il pouvait en tirer pour pouvoir le vendre...Oui...C’est ce qu’Elsa t’a demandé de faire Anna, se reprit-elle. S’en voulant immédiatement d’avoir pensé cela, elle s’arrêta en plein milieu de la route-de toute façon il n’y avait personne- et se pencha rapidement pour lui donner un baiser langoureux. Surpris, son futur fiancé, ne mit cependant pas longtemps avant d’agripper sa nuque pour intensifier l’échange. Ils restèrent ainsi...Amoureux...Passionnés...En arrêt devant le panneau qui indiquait le village de BESSANS. Pris dans leur bulle, ceux furent des bruits de klaxons qui les ramenèrent à la réalité quelques secondes plus tard.
-Mais vous allez avancer bon sang ! Clama bientôt une voix brute.
Mécontente d’avoir été interrompue au milieu d’une embrassade si parfaite, la cadette d’Arendelle ouvrit alors la porte et cria immédiatement :
-Il va se calmer le chauffard !
Un homme d’une taille plus grande qu’Hans et au corps plus large lui fit bientôt face. Il portait un foulard sur le nez et une tenue montagnarde en poils chauds qui sied au paysage. Un bonnet de la même couleur grise recouvrait ses cheveux blonds plaqués et humide contre son visage.
-Et voilà ! Une femme au volant ! Pourquoi ça ne m’étonne pas...
-Comment osez-vous Monsieur le rustre ! Grinça-t-elle, je ne vous permets pas !
-...J’aimerais bien continuer mon travail mademoiselle si ce n’est pas trop vous demander ! Renchérit-il toujours avec aussi peu de tact, y a le parking du biathlon si jamais vous souhaitez faire une petite halte !
Mais de quel droit cet énergumène s’infiltrait-il dans sa vie privé ?! Hérissée de plus belle, elle était prête à riposter quand son petit ami lui passa une main sur l’épaule avant de murmurer :
-Laisse-tomber ma chérie...Il ne vaut mieux pas énerver cet abominable homme des neiges...Allez...Continue la route pour voir quel bourgs charmants nous allons pouvoir exploiter pour mettre en avant le gîte...
Le timbre doux d’Hans la berça aussitôt et elle se radoucit. A nouveau délicate, elle referma la portière de la voiture et remit le moteur en route vers Bonneval-sur-Arc sans accorder un regard de plus à l’affreux inconnu...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Mer 06 Déc 2023, 10:45
6 décembre : Repérages :
-Qu’est-ce que c’est mort...Il faudra surtout pas dire cela à l’agence immobilière, déclara Hans alors qu’Anna continuait de longer la route sans que personne d’autres ne viennent l’importuner.
-C’est dimanche, lui rappela-t-elle.
-Peut-être mais nous sommes tout de même à trois semaines de Noël ! Rien que sur les sentiers nous devrions voir plus de randonneurs !
-Ce n’est pas encore les vacances scolaires, objecta la Furie Rousse, face à son air bougon, et ne sois pas de mauvaise foi...D’ici nous ne pouvons pas voir les gens qui se baladent !
-Moi qui présageais cela comme une jolie station hivernal...Il va falloir mentir...Ronchonna-t-il.
-Pfff...Ce que tu es agaçant...On dirait que tu ne m’écoutes pas...Bref... A ta gauche il y a le villaron, c’est un petit hameau qui mène à d’autres sentiers et c’est véritablement à Bonneval-sur-Arc que ce sera plus animé ! C’est là-bas que vont les touristes pour skier ! Souligna la cadette d’Arendelle à nouveau avec enthousiasme.
-D’accord, dit-il tout en continuant de griffonner les moindres choses valorisantes sur son fichu carnet, y aurait-il un col ? Une montagne à laquelle se référer pour que ces trous à rats parlent aux gens ?!
-Eh bien tu peux dire que Bonneval-Sur-Arc est aux pieds de l’Iseran et que Bessans est dans la vallée de la Maurienne, ça attirera les acheteurs...Tu peux aussi dire que nous ne sommes pas loin de la frontière italienne quand on repart vers Lanslevillard et qu’on y grimpe par le mont Cenis ! Décrit-elle tout en espérant enfin que le décor qui leur faisait face, l’enchanterait autant qu’elle.
Mais Hans y fit à peine attention et répliqua alors :
-Ah bah voilà c’est mieux ! Bon j’ai toutes les infos ! Inutile de nous rendre sur les lieux ! Viens allons plutôt chercher un endroit où nous restaurait !
Frustrée d’avoir gaspillée de l’essence pour rien, Anna y consentit pourtant très vite et revint sur ses pas dans un braquage à 180 degrés qui faillit faire vomir son petit copain.
-Désolée mais on avait pas de rond-point avant un moment ! Se justifia-t-elle.
Encore trop sonné pour pouvoir dire quoique ce soit, son amant approuva et les deux n’osèrent plus rien dire jusqu’à voir apparaître le panneau de Bessans sur leur droite. C’était l’entrée ou la fin du village selon le lieu d’où on venait. La jeune femme reprit aussitôt une posture plus règlementaire et tourna gentiment vers le terrain en pente. D’un geste rapide, elle descendit cinq ans mètres plus bas... Le sherpa était là...Fermé lui aussi...Et face à lui, le vieux panneau en bois vernis sur lequel était écrit en grosses lettres noires « CHEZ MAMIE ANNA » avec le numéro de téléphone adéquate.
-Bien...On a deux points de restauration en face du gîte...C’est des bonnes choses ça ! Reprit aussitôt Hans alors que le ventre de sa petite amie fit une nouvelle symphonie de gargouillis.
Un rugissement profond se fit bientôt entendre de l’intérieur de son propre estomac. Les deux amants se connectèrent du regard et leurs yeux dévièrent soudain unis vers un petit restaurant qui semblait ouvert. Ni une, ni deux, Anna se gara n’importe comment sur le parking du sherpa et les deux descendirent de la voiture pour se rendre devant la porte sur lequel le panneau rouge et bleu clignotait avec le mot magique.
-La BO-CO-NA... Lut-elle attentivement, tu crois qu’on peut aller se réfugier chez eux pour prendre un petit déjeuner ?
-Un seul moyen de le savoir, confia-t-il en tournant déjà la poignée de la porte.
Un peu gêné, le couple avança rapidement dans le patio du restaurant qui était petit mais cosy. De bonnes odeurs s’échappaient des cuisines malgré l’heure matinale ce qui raviva leur papilles. Souhaitant faire comprendre leur présence, ils questionnèrent en chœur :
-Bonjour ! Il y a quelqu’un ?!
Il ne leur fallut pas longtemps avant qu’une dame de petite taille arrive au comptoir. Malgré son vieille âge, elle prit rapidement un escabeau, et les dévisagea tour à tour de ses yeux marron plein de vivacité avant de déclarer :
-Bienvenue à la Bocona, Ylva Nordlys ! Que puis-je faire pour vous mes tous beaux ?!
-Qu’est-ce que c’est mort...Il faudra surtout pas dire cela à l’agence immobilière, déclara Hans alors qu’Anna continuait de longer la route sans que personne d’autres ne viennent l’importuner.
-C’est dimanche, lui rappela-t-elle.
-Peut-être mais nous sommes tout de même à trois semaines de Noël ! Rien que sur les sentiers nous devrions voir plus de randonneurs !
-Ce n’est pas encore les vacances scolaires, objecta la Furie Rousse, face à son air bougon, et ne sois pas de mauvaise foi...D’ici nous ne pouvons pas voir les gens qui se baladent !
-Moi qui présageais cela comme une jolie station hivernal...Il va falloir mentir...Ronchonna-t-il.
-Pfff...Ce que tu es agaçant...On dirait que tu ne m’écoutes pas...Bref... A ta gauche il y a le villaron, c’est un petit hameau qui mène à d’autres sentiers et c’est véritablement à Bonneval-sur-Arc que ce sera plus animé ! C’est là-bas que vont les touristes pour skier ! Souligna la cadette d’Arendelle à nouveau avec enthousiasme.
-D’accord, dit-il tout en continuant de griffonner les moindres choses valorisantes sur son fichu carnet, y aurait-il un col ? Une montagne à laquelle se référer pour que ces trous à rats parlent aux gens ?!
-Eh bien tu peux dire que Bonneval-Sur-Arc est aux pieds de l’Iseran et que Bessans est dans la vallée de la Maurienne, ça attirera les acheteurs...Tu peux aussi dire que nous ne sommes pas loin de la frontière italienne quand on repart vers Lanslevillard et qu’on y grimpe par le mont Cenis ! Décrit-elle tout en espérant enfin que le décor qui leur faisait face, l’enchanterait autant qu’elle.
Mais Hans y fit à peine attention et répliqua alors :
-Ah bah voilà c’est mieux ! Bon j’ai toutes les infos ! Inutile de nous rendre sur les lieux ! Viens allons plutôt chercher un endroit où nous restaurait !
Frustrée d’avoir gaspillée de l’essence pour rien, Anna y consentit pourtant très vite et revint sur ses pas dans un braquage à 180 degrés qui faillit faire vomir son petit copain.
-Désolée mais on avait pas de rond-point avant un moment ! Se justifia-t-elle.
Encore trop sonné pour pouvoir dire quoique ce soit, son amant approuva et les deux n’osèrent plus rien dire jusqu’à voir apparaître le panneau de Bessans sur leur droite. C’était l’entrée ou la fin du village selon le lieu d’où on venait. La jeune femme reprit aussitôt une posture plus règlementaire et tourna gentiment vers le terrain en pente. D’un geste rapide, elle descendit cinq ans mètres plus bas... Le sherpa était là...Fermé lui aussi...Et face à lui, le vieux panneau en bois vernis sur lequel était écrit en grosses lettres noires « CHEZ MAMIE ANNA » avec le numéro de téléphone adéquate.
-Bien...On a deux points de restauration en face du gîte...C’est des bonnes choses ça ! Reprit aussitôt Hans alors que le ventre de sa petite amie fit une nouvelle symphonie de gargouillis.
Un rugissement profond se fit bientôt entendre de l’intérieur de son propre estomac. Les deux amants se connectèrent du regard et leurs yeux dévièrent soudain unis vers un petit restaurant qui semblait ouvert. Ni une, ni deux, Anna se gara n’importe comment sur le parking du sherpa et les deux descendirent de la voiture pour se rendre devant la porte sur lequel le panneau rouge et bleu clignotait avec le mot magique.
-La BO-CO-NA... Lut-elle attentivement, tu crois qu’on peut aller se réfugier chez eux pour prendre un petit déjeuner ?
-Un seul moyen de le savoir, confia-t-il en tournant déjà la poignée de la porte.
Un peu gêné, le couple avança rapidement dans le patio du restaurant qui était petit mais cosy. De bonnes odeurs s’échappaient des cuisines malgré l’heure matinale ce qui raviva leur papilles. Souhaitant faire comprendre leur présence, ils questionnèrent en chœur :
-Bonjour ! Il y a quelqu’un ?!
Il ne leur fallut pas longtemps avant qu’une dame de petite taille arrive au comptoir. Malgré son vieille âge, elle prit rapidement un escabeau, et les dévisagea tour à tour de ses yeux marron plein de vivacité avant de déclarer :
-Bienvenue à la Bocona, Ylva Nordlys ! Que puis-je faire pour vous mes tous beaux ?!
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Jeu 07 Déc 2023, 14:29
Ylva qui tient un resto d'altitude ?
Je n'oserai pas y commander une fondue!
Bon j'ai le scénario!
Le blond au volant qui sembrouille avec Anna c'est Kristoff, Anna à la fin va larguer Hans qui ne pense qu'à l'argent après que Kristoff ait appris à Anna la valeur de l'amour !
Mais je ne vois pas ce que va faire Elsa...
Je n'oserai pas y commander une fondue!
Bon j'ai le scénario!
Le blond au volant qui sembrouille avec Anna c'est Kristoff, Anna à la fin va larguer Hans qui ne pense qu'à l'argent après que Kristoff ait appris à Anna la valeur de l'amour !
Mais je ne vois pas ce que va faire Elsa...
Ansa aime ce message
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Jeu 07 Déc 2023, 15:35
Hahaha c'est parce que tous les persos ne sont pas encore présentés !
Ça me fait penser je n'ai pas posté celui d'aujourd'hui ! Il sera exceptionnellement mis demain avec le 8 parce je ne suis pas à la maison aujourd'hui pour le disney concert de ce soir
Ça me fait penser je n'ai pas posté celui d'aujourd'hui ! Il sera exceptionnellement mis demain avec le 8 parce je ne suis pas à la maison aujourd'hui pour le disney concert de ce soir
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- FloconnetteLégende du Royaume
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Ven 08 Déc 2023, 00:07
J'espère que c'était bien
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Ven 08 Déc 2023, 00:09
Floconnette a écrit:J'espère que c'était bien
Ouiiiiii J'ai pris des vidéos si tu veux ? (Prends le temps pour répondre )
7 décembre : Petit déjeuner :
-Feriez-vous par hasard une formule petit déjeuner ou au moins du bon café noir pour qu’on puisse émerger ? Demanda immédiatement Hans.
-Oooh je vois, jubila-t-elle alors que ses yeux pétillèrent de sous-entendus.
Les visages des deux amants virèrent au rouge brique à cause du quiproquo mais aucun n’osa dire à la vieille dame qu’elle se fourvoyait. Préférant penser que c’était eux qui avaient l’esprit mal placé, ils attendirent la réponse de la petite doyenne qui s’écria :
-Oui on a bien une formule pour vous messieurs/dames ! Attention ici c’est salé même à 10h du matin ! La spécialité de la maison est un ragoût de rennes mijoté pendant presque douze heures accompagné de crozets si cela vous tente...
Bien que surpris, Anna et son petit ami signèrent tout de suite et Madame Nordlys les installa rapidement avant de se diriger vers les cuisines et crier :
-Ma Reine ! Ma Grosse Gaga ! Deux formules petits déjeuner je vous prie !
Elle disparut ensuite, laissant Anna somnoler doucement dans l’endroit chaud qui avait tous les décors d’une ferme savoyarde. Faisant à peine attention à son prince qui avait sorti son portable, elle humait déjà le parfum gras mais délicieux des protéines mijotés dans la sauce qui provenait des cuisines. Ce ne fut que lorsqu’Hans se leva qu’elle réagit enfin.
-Qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle alors qu’il avait le téléphone collé à son oreille.
-J’appelle ta sœur pour lui dire que tu es en vie, plaisanta-t-il, attends, par contre, ça ne capte pas dans le restaurant ! Je vais dehors ! Je reviens dans deux minutes !
A moitié dans les vaps, la jeune fille acquiesça et conversa encore avec son estomac en le compressant pour éviter les crampes qui continuaient de faire rage à cause de son manque de nourriture. Sa torture fut cependant de courte durée car deux femmes arrivèrent bientôt avec les plats. Anna se mordit les lèvres pour ne pas rire car les trois dames semblaient tout droit sorties d’un dessin animé...L’une très petite, l’autre très grande et la troisième assez grosse !
-Enfin des touristes qui viennent à Bessans ! Ça fait plaisir ! Plus les années passent moins il y a de monde...Surtout quand le temps ne fait pas carte postale hivernal ! Déclara à nouveau Ylva tout sourire, bon appétit madame !
-Euh...Mademoiselle, je ne suis pas encore mariée ! Précisa sitôt la Furie Rousse bien que cela ne la gênait pas d’être associée à Hans en tant que femme.
Elle n’y avait jamais vraiment songé à vrai dire. Sentant les regards insistants des trois membres qui désiraient en connaître plus sur les motifs de sa présence ici, elle ne put s’empêcher d’ajouter :
-Je suis la petite fille d’Anna Piceaerd...L’ancienne propriétaire du gîte en face de chez vous !
-Ah mais c’est ça que votre tête nous disait quelque chose ! Vous êtes son portrait craché ! S’enquirent alors les voix des trois femmes dans une unisson parfaite.
La plus grosse ajouta ensuite :
-Vous êtes donc ici pour reprendre la main ! Comme c’est gentil à vous ! Vous allez voir ! Vous allez vous plaire à Bessans ! C’est un peu mort durant l’automne mais dès que les festivités de Noël reviennent, c’est que du bonheur ! Il y a pleins d’activités à faire !
-Ici par exemple, nous organisions régulièrement des concours de pâtisseries et d’hydromel chaud aux épices ! Renchérit la plus grande.
-Helga ! Iduna ! Ne l’importunez pas comme ça...Laissons-lui le temps de s’installer et ensuite nous ferons plus ample connaissance...Surtout si vous n’êtes pas venue avec des courses ?
-C’est exact, avoua la jeune rousse qui n’osait pas leur dire qu’elle comptait vendre le bien.
-Alors nous vous réservons une table à vous ainsi qu’à votre non-époux pour tous les jours de la semaine ! Reprit Ylva avec un clin d’œil malicieux.
La jolie rousse se contenta d’acquiescer...Que pouvait-elle faire d’autres de toute façon...
-Allez ! Mangez à présent ! Cela va être froid ! Et un ragoût de rennes froid c’est très indigeste ! Fit bientôt remarquer Helga.
N’osant protester, Anna s’y appliqua sans trop se forcer et ce petit déjeuner lui fit enfin du bien. Elle avait presque fini quand Hans revint dans le restaurant avec une mine soucieuse.
-Tout va bien ? Demanda-t-elle inquiète.
-Oui, oui, marmonna-t-il, c’est juste qu’Elsa m’a demandé de remonter dès que je peux...
-Oh...On sait tous ce que ça veut dire ! Tu devrais déjà être dans la voiture...Mais ce n’est pas prudent...Il vaut mieux que tu dormes quelques heures, maugréa aussitôt la cadette d’Arendelle.
-C’est ce que je comptais faire...C’est pourquoi finissons ce repas au plus vite et allons faire le tour du propriétaire ! La pressa-t-il.
Les deux s’exécutèrent et la fin du petit déjeuner se passa dans une ambiance plutôt triste.
ET ON ENCHAINE TOUT DE SUITE AVEC CELUI DU 8 DECEMBRE....
8 décembre : Moment d’amour :
Garés sur le parking étroit, Anna et Hans passèrent enfin la porte du chalet sur deux étages qui sentait bon l’épicéa.
-Whouaaaa...C’est comme dans mon souvenir, murmura la jolie rousse en décochant des œillades émerveillées au par terre en pierre lisse et à la carte en relief de la région qui était accrochée dans le hall.
Ils venaient à peine d’entrer qu’elle avait déjà des frissons.
-Tu me fais visiter ? Questionna aussitôt Hans avec impatience.
La cadette d’Arendelle approuva et déclara alors :
-Ici tu as des toilettes communes, à ta droite une pièce à vivre qui sert à la fois de cuisine mais aussi de lieu pour te détendre en regardant la télé ou en surfant sur internet !
Ils pénétrèrent ensemble dans l’espace chaleureux qui comportait une grande fresque des montagnes entourant le village.
-Hum...Cheminée à l’ancienne...Ça fait du cachet ! Commenta son conjoint alors qu’Anna et lui ressortirent rapidement de la salle.
Ils montèrent ensuite le premier étage où se situaient deux chambres bien équipées mais qui avaient gardé le charme hors du temps.
-Petit sauna également ! C’est à rajouter dans la liste des bons points ! S’exclama encore son petit ami en lui embrassant le cou.
Une chaleur soudaine monta très vite au creux des reins de l’adulescente. Toutefois, ils attendirent d’avoir atteint le deuxième étage où se trouvaient deux autres chambres plus spacieuses pour pouvoir effectuer quoique ce soit...S’engouffrant rapidement dans le lit King size, ils firent à peine attention au plancher en bois qui craqua et se dévêtirent dans une excitation commune.
Le temps semblait suspendu entre les deux amants. Subjuguée par les baisers d'Hans, Anna était prête à s'ouvrir, doucereuse...Inventive...Elle connaissait le mécanisme pour pouvoir atteindre la jouissance ultime et comptai bien y parvenir. Se laissant faire avec lenteur, elle accueillit les gestes doux de son amant qui l'embrassa sans pudeur sur toutes les parties du corps. Grisé, il rentra ensuite dans son intimité comme dans une eau profonde où il aurait pu se noyer à jamais, jusqu'à atteindre le bien être ultime tout en ressentant une certaine fierté en entendant les cris de plaisirs que poussait sa bienaimée.
L'esprit encore en fouillis, les deux amants reprirent peu à peu pieds, s'octroyant encore des dizaines de baisers et caresses chaleureuses. Ce ne fut qu'après un long moment d'assoupissement que la rousse sulfureuse reprit :
-Es-tu vraiment obligé de partir tout de suite ? Comment je vais faire pour rester sans toi, dans cette maison où la présence de Mamie Anna se fait encore sentir ?
-Oh voyons ! Ne me dis pas que tu crains d'être assassiné dans un endroit pareil ? Se moqua-t-il gentiment, douchant à nouveau sa chevelure rousse de bisous.
-Eh bien...Je n'aime pas être seule c'est tout...Je n'ai pas l'habitude d'être sans toi et Elsa...Avoua-t-elle soudain terrifiée.
-Tu n'as qu’un petit mois à tenir jusqu'à Noël ! Et peut-être même mois si d'ici là nous avons un accord de vente à la clef ! Lui assura-t-il.
-Tu en es certain ? Demanda-t-elle à moitié convaincu.
-Me suis-je déjà trompé ?! Renchérit-il avec prétention.
Anna n'aima pas son ton. Néanmoins elle dut reconnaître qu'Hans était très doué pour manipuler les gens. Il arrivait toujours à ses fins. C'était ce qu'il lui avait tout de suite plu chez lui. Ils avaient tellement de points communs...S'étaient découverts un peu par hasard...Elle l'avait bousculé sur le chemin du Disney Village alors qu'elle avait sa sœur au téléphone. Elle avait eu le coup de foudre. Ils avaient tout de suite sympathisé...
-Si tu es sage, j'aurais une très belle surprise pour toi à mon retour, nota-t-il.
-Oh ? Tu vas réussir à ramener ma sœur ?! Demanda-t-elle innocemment.
Hans grimaça...Ce n'était clairement pas ça qu'il avait en tête mais après tout si Elsa venait cela ne le gênerait pas. Elle avait donné son approbation. Amusé il Renchérit :
-Peut être bien oui... Allez reposons-nous un peu maintenant...
-Ce...serait...un...miracle...Jubila-t-elle en se sentant déjà partir vers le pays des songes.
Ils dormirent longtemps...Ce ne fut finalement que vers la fin de l’après-midi qu'ils furent réveillés par un tour de clef dans la porte. Anna l'entendit la première. Alors que les ronflements d'Hans étaient de plus en plus proéminents, elle se glissa rapidement hors du lit et enfila un peignoirs à la va vite. Puis elle descendit les escaliers. Son cœur battit à tout rompre. Une lumière de plus en plus forte se reflétait de l'autre côté de la porte. Quelqu'un venait de se garer sur le parking. Elle entendit un coup de klaxon horripilant et attrapa rapidement un bâton de marche pour se défendre avant de se planquer dans les toilettes communes.
L'intrus passa enfin la porte et elle ne se chercha pas plus avant de l’assommer.
-Aïe ! Mais vous êtes malade ou quoi ! Hurla alors une voix horripilante qu’elle reconnut malgré elle.
-Vous !? Non mais c’est une blague ?! Vous nous poursuivez ?! Fulmina-t-elle aussitôt.
Sur ses gardes, elle essaya de faire une mine colérique à l’homme blond qui était en train de se masser fermement le crâne. Son état était toujours aussi désagréable par rapport à ce matin.
-Quoi ?! Moi je vous poursuis ?! Je vous demande pardon ?! Je viens d’arriver dans mon logement, moi ! Et vous que faites-vous là ?! Explosa-t-il.
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Sam 09 Déc 2023, 10:16
9 décembre : Un départ mouvementé :
-Anna ! Est-ce que ça va ?! Hurla soudain Hans qui dévala l’escalier quatre à quatre en s’étant rhabillé à la va-vite.
-Oui...Je te remercie...Je vais bien ! Il y a juste un contentieux à régler ! Cria-t-elle, les sourcils toujours froncés en direction de la grande armoire à glace, ce monsieur prétend être chez lui !
-Je ne le prétend pas ! J’ai toujours logé ici depuis que j’ai commencé mon apprentissage dans la région ! Demandez à Madame Piceaerd et son mari si vous croyez que je ne dis pas la vérité ! Bougonna-t-il.
-Monsieur ! Quel outrage ! Grommela aussitôt la jolie rousse, indignée.
-Mais je n’ai rien dit de mal ! Vous n’allez pas me chasser tout de même ?! J’ai un salaire à la fin du mois et je paye mon loyer à heures fixes ! Bref j’ai toujours été en règles ! Se défendit-il encore.
-Vous n’êtes donc pas au courant que Madame Piceaerd est morte la semaine dernière ? Déclara à son tour Hans d’une voix froide.
Le visage de l’homme massif blanchit aussitôt et il répéta :
-Non...Euh...Je l’ignorai...J’ai été en déplacement...Mais...Euh...Comment ?
-De vieillesse apparemment...Nous n’avons pas eu tous les tenants et les aboutissants, avoua encore le rouquin qui s’était radouci en sentant que cet homme était droit dans ses bottes.
Le regard noisette du montagnard se perdit soudain dans le vide avec tristesse avant qu’il ne questionne encore de façon pratique à l’égard du couple :
-Et donc concrètement ?! Que va-t-il se passer pour moi ?!
-Vous avez un mois pour trouver un autre logement monsieur ! S’exclama aussitôt Anna toujours autant en colère après ce rustre.
Cela l’agaça encore plus de voir à quel point il acceptait finalement son sort sans être furieux. De ce fait, elle allait lui sortir une autre remarque acerbe quand Hans regarda vivement sa montre avant de dire :
-Bien...Puisque je me suis bien reposé à présent...Je ne devrais pas tarder à me remettre en route.
-Vous comptez partir par ce temps ?! Demanda aussitôt l’homme, vous savez qu’il s’est enfin décidé à neiger et que ça tombe dru ! Vous devriez attendre que ça se calme à mon humble avis !
-J’ai malheureusement des obligations, je ne peux pas me le permettre ! Ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai prévu des chaînes pour pouvoir rouler sur la route enneigée ! Lui assura-t-il.
-Des chaînes ? Répéta l’homme bourru avec surprise, vous savez mettre ces choses-là, vous ?
Il le détailla aussitôt de la tête aux pieds comme s’il ne croyait pas une seconde qu’un homme aussi raffiné puisse se servir de ses mains. Le visage du rouquin devint tout de suite rubicond et il essaya de se donner de l’assurance en renchérissant :
-Eh bien je me disais que si les tutos sur YouTube ne suffisent pas, il restait vous pour m’aider !
-Cela fait des années que nous n’en utilisons plus et que nous avons tous des pneus neige ! S’écria-t-il...Mais si vous désirez partir tout de suite, je veux bien vous aider à les mettre...J’ai un autre de mes utilitaires à Lanslevillard...Je peux vous accompagner là-bas et revenir au gîte ensuite, qu’en pensez-vous ?
-Si ce n’est pas trop vous demander, je veux bien merci ! Renchérit Hans tout heureux d’avoir trouvé quelqu’un pour le faire à sa place.
Oubliant presque Anna, il tira sur la porte pour sortir du chalet, prêt à partir sans lui dire au revoir quand elle l’interpella encore :
-Un petit bisou, peut-être ?!
Contrariée, elle ne le demeura pas longtemps quand il revint sur ses pas pour lui déposer un baiser bien plus chaste que ceux produits tout à l’heure dans la chambre. La jeune rousse réussit à contenir ses larmes, le temps que les deux disparaissent mais elle se sentit bien plus perdue qu’elle aurait pu le penser quand elle se retrouva seule au milieu du hall.
-Je vais aller me faire bon thé, cela me requinquera ! S’enthousiasma-t-elle en séchant ses larmes de stress.
Attablée à un des sièges de la pièce cosy, elle eut soudain une autre idée et empoigna le téléphone avant de composer le numéro de sa sœur.
-Anna ! Est-ce que ça va ?! Hurla soudain Hans qui dévala l’escalier quatre à quatre en s’étant rhabillé à la va-vite.
-Oui...Je te remercie...Je vais bien ! Il y a juste un contentieux à régler ! Cria-t-elle, les sourcils toujours froncés en direction de la grande armoire à glace, ce monsieur prétend être chez lui !
-Je ne le prétend pas ! J’ai toujours logé ici depuis que j’ai commencé mon apprentissage dans la région ! Demandez à Madame Piceaerd et son mari si vous croyez que je ne dis pas la vérité ! Bougonna-t-il.
-Monsieur ! Quel outrage ! Grommela aussitôt la jolie rousse, indignée.
-Mais je n’ai rien dit de mal ! Vous n’allez pas me chasser tout de même ?! J’ai un salaire à la fin du mois et je paye mon loyer à heures fixes ! Bref j’ai toujours été en règles ! Se défendit-il encore.
-Vous n’êtes donc pas au courant que Madame Piceaerd est morte la semaine dernière ? Déclara à son tour Hans d’une voix froide.
Le visage de l’homme massif blanchit aussitôt et il répéta :
-Non...Euh...Je l’ignorai...J’ai été en déplacement...Mais...Euh...Comment ?
-De vieillesse apparemment...Nous n’avons pas eu tous les tenants et les aboutissants, avoua encore le rouquin qui s’était radouci en sentant que cet homme était droit dans ses bottes.
Le regard noisette du montagnard se perdit soudain dans le vide avec tristesse avant qu’il ne questionne encore de façon pratique à l’égard du couple :
-Et donc concrètement ?! Que va-t-il se passer pour moi ?!
-Vous avez un mois pour trouver un autre logement monsieur ! S’exclama aussitôt Anna toujours autant en colère après ce rustre.
Cela l’agaça encore plus de voir à quel point il acceptait finalement son sort sans être furieux. De ce fait, elle allait lui sortir une autre remarque acerbe quand Hans regarda vivement sa montre avant de dire :
-Bien...Puisque je me suis bien reposé à présent...Je ne devrais pas tarder à me remettre en route.
-Vous comptez partir par ce temps ?! Demanda aussitôt l’homme, vous savez qu’il s’est enfin décidé à neiger et que ça tombe dru ! Vous devriez attendre que ça se calme à mon humble avis !
-J’ai malheureusement des obligations, je ne peux pas me le permettre ! Ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai prévu des chaînes pour pouvoir rouler sur la route enneigée ! Lui assura-t-il.
-Des chaînes ? Répéta l’homme bourru avec surprise, vous savez mettre ces choses-là, vous ?
Il le détailla aussitôt de la tête aux pieds comme s’il ne croyait pas une seconde qu’un homme aussi raffiné puisse se servir de ses mains. Le visage du rouquin devint tout de suite rubicond et il essaya de se donner de l’assurance en renchérissant :
-Eh bien je me disais que si les tutos sur YouTube ne suffisent pas, il restait vous pour m’aider !
-Cela fait des années que nous n’en utilisons plus et que nous avons tous des pneus neige ! S’écria-t-il...Mais si vous désirez partir tout de suite, je veux bien vous aider à les mettre...J’ai un autre de mes utilitaires à Lanslevillard...Je peux vous accompagner là-bas et revenir au gîte ensuite, qu’en pensez-vous ?
-Si ce n’est pas trop vous demander, je veux bien merci ! Renchérit Hans tout heureux d’avoir trouvé quelqu’un pour le faire à sa place.
Oubliant presque Anna, il tira sur la porte pour sortir du chalet, prêt à partir sans lui dire au revoir quand elle l’interpella encore :
-Un petit bisou, peut-être ?!
Contrariée, elle ne le demeura pas longtemps quand il revint sur ses pas pour lui déposer un baiser bien plus chaste que ceux produits tout à l’heure dans la chambre. La jeune rousse réussit à contenir ses larmes, le temps que les deux disparaissent mais elle se sentit bien plus perdue qu’elle aurait pu le penser quand elle se retrouva seule au milieu du hall.
-Je vais aller me faire bon thé, cela me requinquera ! S’enthousiasma-t-elle en séchant ses larmes de stress.
Attablée à un des sièges de la pièce cosy, elle eut soudain une autre idée et empoigna le téléphone avant de composer le numéro de sa sœur.
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Dim 10 Déc 2023, 11:43
10 décembre : Coup de fil :
-Madame d’Arendelle, êtes-vous disponible pour venir voir si le modèle d’Olaf s’est amélioré ? Demanda l’ouvrier Mattias qui peinait à ne pas trembler devant elle.
Elsa se mordit violemment la lèvre. Combien de fois s’était-elle rendue sur le chantier pour n’y voir aucun changement finalement ? C’était une perte de temps. Avec Anna et Hans loin d’elle, elle avait l’impression de couler aussi espérait-elle que son futur beau-frère allait revenir le plus vite possible... Débordée, elle essaya de se montrer directe mais courtoise en répliquant :
-Monsieur Destin...Venez me revoir en fin de journée pour que je vous accorde peut-être un créneau...Mais pour l’instant, j’ai d’autres paperasses sur les droits de succession à remplir !
-Bien...Euh...Comme vous voudrez Madame d’Arendelle, bredouilla l’ouvrier noir en refermant la porte.
Il n’avait pas dû faire vingt pas, que la reine des neiges s’affala dans son fauteuil en poussant un profond soupir. Migraineuse, elle se prit bientôt un cachet et était en train de l’avaler quand son portable se mit à sonner. Catastrophée, elle se renversa la moitié de son verre d’eau sur son chemisier bleue et décrocha enfin :
-ALLO ?!
-Elsa, c’est Anna...Comme je suis contente d’entendre ta voix ! S’exclama-t-elle d’une voix soulagée.
Bien que ravie aussi d’avoir sa petite sœur au téléphone, la directrice surpassée reprit immédiatement :
-Hans est-il toujours avec toi ?! Il n’est pas raisonnable ! Je l’attends ! Il y a tellement de choses à faire ici ! C’est un vrai carnage !
Elle espérait une parole d’apaisement et d’encouragement à l’autre bout du fil mais ce ne fut qu’un long rire cristallin qui retentit.
-Anna, il n’y a rien de drôle ! Grommela-t-elle.
-Mais si ! Je persiste et signe que tu aurais dû laisser Hans prendre ton entreprise en main et t’accorder quelques jours de vacances avec moi ! Bessans n’a pas changé et l’air de la montagne te ferait tellement du bien ! Tu reviendrais à tes origines ! S’écria-t-elle.
Elsa grimaça...Depuis toute petite on lui avait assez répété que sa mère n’avait pas eu le temps d’accoucher au gîte de leur grand-mère et qu’elle avait été réceptionnée dans la source de l’Arc au cœur de la montagne le jour du solstice d’hiver...C’était aussi pour cela que tout le monde la surnommait « la reine des neiges ». Comprenant que sa sœur ne lâcherait pas l’affaire si jamais elle ne lui donnait pas une réponse d’espoir, elle finit par déclarer :
-Soit, petite sœur...J’attends de voir où en sera mon avancée avec Hans...Si nous avons rattrapé notre retard d’ici deux semaines, peut-être que je viendrais te rejoindre et que je lui laisserai la régence de Disneyland... A condition que tu ne fasses pas tes cris de sour...
Elsa ne put terminer sa phrase que plusieurs « ouiiii » stridents s’entendirent à l’autre bout de l’appareil.
-...Ris...Termina-t-elle, amusée par la candeur de sa sœur.
-Hans devrait arriver demain matin ! Il est reparti il y a une demi-heure ! Tu vas voir ! Il va vite trouver un acheteur ! Puis il va surveiller activement la saison de Noël et aura même le temps de parler avec les chefs des travaux pour les rénovations des hôtels, des restaurants et du nouveau land qui va ouvrir...C’est un homme efficace ! Déblatéra Anna assez rapidement.
Rougissant malgré elle, l’aînée d’Arendelle éclata à son tour d’un rire pincé et ne put s’empêcher de rétorquer :
-Oh ça je n’en doute pas et je n’ai pas envie de savoir ! Bien je dois te laisser à présent petite sœur ! Le travail m’appelle ! Je t’aime !
-Moi aussi je t’aime Elsa ! Répéta la cadette rousse qui se sentit plus sereine.
Raccrochant enfin, Anna tourna en rond dans la pièce commune, armée de sa doudoune en regardant l’heure sur l’horloge savoyarde. Elle commençait à avoir son ventre qui gargouillait et avait l’impression qu’il était déjà très tard à cause de la tombée de la nuit relativement tôt mais elle n’osait pas se rendre à la Bocona toute seule...
-Elles ont préparé deux repas donc autant ne pas gaspiller... Chuchota-t-elle, on verra bien si ce grand benêt accepte de partager son repas avec moi...
A peine eut-elle pensé cela que la porte s’ouvrit enfin, révélant le blond qui était frigorifié et enneigé de la tête aux pieds...
-Madame d’Arendelle, êtes-vous disponible pour venir voir si le modèle d’Olaf s’est amélioré ? Demanda l’ouvrier Mattias qui peinait à ne pas trembler devant elle.
Elsa se mordit violemment la lèvre. Combien de fois s’était-elle rendue sur le chantier pour n’y voir aucun changement finalement ? C’était une perte de temps. Avec Anna et Hans loin d’elle, elle avait l’impression de couler aussi espérait-elle que son futur beau-frère allait revenir le plus vite possible... Débordée, elle essaya de se montrer directe mais courtoise en répliquant :
-Monsieur Destin...Venez me revoir en fin de journée pour que je vous accorde peut-être un créneau...Mais pour l’instant, j’ai d’autres paperasses sur les droits de succession à remplir !
-Bien...Euh...Comme vous voudrez Madame d’Arendelle, bredouilla l’ouvrier noir en refermant la porte.
Il n’avait pas dû faire vingt pas, que la reine des neiges s’affala dans son fauteuil en poussant un profond soupir. Migraineuse, elle se prit bientôt un cachet et était en train de l’avaler quand son portable se mit à sonner. Catastrophée, elle se renversa la moitié de son verre d’eau sur son chemisier bleue et décrocha enfin :
-ALLO ?!
-Elsa, c’est Anna...Comme je suis contente d’entendre ta voix ! S’exclama-t-elle d’une voix soulagée.
Bien que ravie aussi d’avoir sa petite sœur au téléphone, la directrice surpassée reprit immédiatement :
-Hans est-il toujours avec toi ?! Il n’est pas raisonnable ! Je l’attends ! Il y a tellement de choses à faire ici ! C’est un vrai carnage !
Elle espérait une parole d’apaisement et d’encouragement à l’autre bout du fil mais ce ne fut qu’un long rire cristallin qui retentit.
-Anna, il n’y a rien de drôle ! Grommela-t-elle.
-Mais si ! Je persiste et signe que tu aurais dû laisser Hans prendre ton entreprise en main et t’accorder quelques jours de vacances avec moi ! Bessans n’a pas changé et l’air de la montagne te ferait tellement du bien ! Tu reviendrais à tes origines ! S’écria-t-elle.
Elsa grimaça...Depuis toute petite on lui avait assez répété que sa mère n’avait pas eu le temps d’accoucher au gîte de leur grand-mère et qu’elle avait été réceptionnée dans la source de l’Arc au cœur de la montagne le jour du solstice d’hiver...C’était aussi pour cela que tout le monde la surnommait « la reine des neiges ». Comprenant que sa sœur ne lâcherait pas l’affaire si jamais elle ne lui donnait pas une réponse d’espoir, elle finit par déclarer :
-Soit, petite sœur...J’attends de voir où en sera mon avancée avec Hans...Si nous avons rattrapé notre retard d’ici deux semaines, peut-être que je viendrais te rejoindre et que je lui laisserai la régence de Disneyland... A condition que tu ne fasses pas tes cris de sour...
Elsa ne put terminer sa phrase que plusieurs « ouiiii » stridents s’entendirent à l’autre bout de l’appareil.
-...Ris...Termina-t-elle, amusée par la candeur de sa sœur.
-Hans devrait arriver demain matin ! Il est reparti il y a une demi-heure ! Tu vas voir ! Il va vite trouver un acheteur ! Puis il va surveiller activement la saison de Noël et aura même le temps de parler avec les chefs des travaux pour les rénovations des hôtels, des restaurants et du nouveau land qui va ouvrir...C’est un homme efficace ! Déblatéra Anna assez rapidement.
Rougissant malgré elle, l’aînée d’Arendelle éclata à son tour d’un rire pincé et ne put s’empêcher de rétorquer :
-Oh ça je n’en doute pas et je n’ai pas envie de savoir ! Bien je dois te laisser à présent petite sœur ! Le travail m’appelle ! Je t’aime !
-Moi aussi je t’aime Elsa ! Répéta la cadette rousse qui se sentit plus sereine.
Raccrochant enfin, Anna tourna en rond dans la pièce commune, armée de sa doudoune en regardant l’heure sur l’horloge savoyarde. Elle commençait à avoir son ventre qui gargouillait et avait l’impression qu’il était déjà très tard à cause de la tombée de la nuit relativement tôt mais elle n’osait pas se rendre à la Bocona toute seule...
-Elles ont préparé deux repas donc autant ne pas gaspiller... Chuchota-t-elle, on verra bien si ce grand benêt accepte de partager son repas avec moi...
A peine eut-elle pensé cela que la porte s’ouvrit enfin, révélant le blond qui était frigorifié et enneigé de la tête aux pieds...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Lun 11 Déc 2023, 08:05
11 décembre : Kristoff et Sven :
-Ah vous voilà enfin ! Lâcha-t-elle d’une voix méprisante.
-Oh ?! J’ignorais que son Altesse m’attendait ! Reprit l’homme avec ironie.
Tapant rapidement ses bottes sur le paillasson pour enlever le tas de neige, il se dessapa ensuite de son bonnet et son foulard et se dirigea sans faire plus attention à elle dans la salle commune. Faisant comme chez lui, il ouvrit bientôt la fenêtre de la cheminée et y plaça plusieurs bûches avant de craquer une allumette qui embrasa doucement le tout, réchauffant petit à petit la pièce. N’ayant pas bougé, Anna se sentit tout de suite cruche. Elle qui s’était sentie pleine de convictions quelques minutes plus tôt, n’arrivait plus à produire aucun son pour proposer à ce jeune homme de venir dîner avec elle.
-Hans s’en est-il sorti avec les chaînes ? Finit-elle par demander, sincèrement inquiète pour son petit ami.
-Eh bien cela n’a pas été une mince affaire...Mais oui, nous avons fini par réussir à les mettre en interpellant une autre personne...Votre conjoint et moi avons ensuite roulé jusqu’à Lanslevillard avec prudence puis quand il a vu qu’il n’y avait plus de neige mais que c’était que de l’eau fondue de l’autre côté du versant, nous nous sommes arrêtés sur un terrain plat, là nous avons réussi à enlever la première chaîne mais pour la deuxième nous avons dû faire appel à l’association française de ski parce qu’elle nous a donné du fil à retordre...Bref...La prochaine fois, investissez dans des pneus neige ce sera plus simple ! Clama-t-il d’une voix grincheuse.
Vexée qu’il critique son amant la Furie Rousse faillit réfuter qu’il n’y aura pas de prochaine fois avant de se rétracter. Elle n’avait pas envie de perdre son temps avec cet insupportable individu ! Pourtant elle savait aussi qu’elle n’aimait pas la solitude et qu’il était la seule personne désormais à être dans le même lieu qu’elle. Avec prudence, elle rongea donc son frein et essaya de se montrer aimable.
-Bien...A présent que vous voilà de retour...Il est temps de vous changer et de venir au restaurant avec moi...Je...Euh...Ce n’est pas négociable ! Bredouilla-t-elle d’une voix qu’elle espérait convaincante.
A la fois amusé et interloqué par le comportement de cette femme juvénile, le montagnard l’observa quelques secondes avant de reprendre assez gêné :
-D’accord...Je veux bien...Je n’ai pas eu le temps d’aller me chercher à manger pour ce soir et cela me changera de mes quelques carottes...Il faut juste que je passe au garage d’abord pour donner à manger à Sven et ensuite nous pourrons nous y rendre...
-Et peut-être aussi vous débarbouillez et vous changer de vêtements non ?! Questionna à nouveau la cadette d’Arendelle en faisant tout pour ne pas se boucher le nez à l’odeur insupportable de chien mouillé qui se dégageait des vêtements de cet homme.
Se sentant grossièrement les dessous de bras, l’homme massif reprit aussitôt :
- Non...Pas besoin...J’ai pas beaucoup transpiré, je me doucherai ce soir ! Mon renne est plus important ! Veuillez m’excuser ! Faut que j’aille voir comment il va !
-Votre...Renne ?! Répéta Anna assez interloquée.
Elle pensait avoir mal entendu... Intriguée malgré elle, elle repoussa son dégoût pour ce rustre et suivit ses traces alors qu’il ressortit de l’immense chalet pour se rendre dans le garage qui se situait derrière le talus. Une autre odeur de foin et d’animal lui envahit immédiatement les narines et elle fut effectivement bientôt confrontée...A un cervidé de grande taille qui fit des cabrioles en voyant son maître.
-Bah alors mon grand ?! Tu croyais que je t’avais oublié ? L’interrogea-t-il en lui tapotant l’encolure pour le calmer.
Impatient, Sven commença à renifler la besace que le montagnard avait autour de sa taille et ce dernier amusé dut le faire reculer.
-Sois sage...Oui...Oui ! On va partager une carotte en guise d’entrée ! Dit-il en sortant enfin une apiacée orange de son sac.
Dès lors, le renne devint fou et sautilla à nouveau en tirant la langue. Anna continua d’observer attentivement le lien d’amitié qui se créait naturellement entre les deux êtres pendant que l’homme et le cervidé se chargèrent de croquer tour à tour chacun dans la carotte. Elle ne put refouler une grimace. Néanmoins elle trouva cela touchant et même féérique qu’un tel animal se trouve dans un lieu pareil. Elle jugeait sa présence parfaite avec les festivités de Noël... Puis ses pensées s’assombrirent...Que deviendra-t-il une fois qu’elle aura vendu le gîte ?! Des sueurs froides glissèrent immédiatement sur son front mais elle préférait ne pas y penser. S’approchant enfin à son tour, elle caressa l’animal qui la détailla avec douceur.
-Bonjour Sven...Je m’appelle Anna comme ma grand-mère...Je suis ravie d’avoir au moins un hôte distingué parmi nous !
-Haha ! Très drôle ! Déclara aussitôt le montagnard avec ironie en la regardant comme une idiote, Anna donc...Enchanté de faire votre connaissance même si vous comptez nous virer !
-Et vous vous êtes ? Demanda-t-elle à son tour en plongeant ses yeux sarcelles dans ceux noisettes du montagnard.
-Ah bah c’est gentil d’enfin poser la question...Maugréa-t-il.
-Vous êtes toujours insupportable ou vous prenez des cours du soir ?! S’offusqua-t-elle à nouveau bien qu’en toute honnêteté elle dut reconnaitre qu’elle avait été discourtoise de ne pas lui avoir demandé son identité plus tôt.
-Non, juste quand j’ai face à moi une jeune femme qui manque d’éducation...Se moqua-t-il, mais bref...Mon nom est Kristoff Bjorgman...Je suis bûcheron et berger, répondit-il en lui tendant son énorme main ganté.
Bien que vexée par sa réponse, la cadette d’Arendelle l’empoigna alors que d’autres frissons remontèrent le long de son échine et déclara :
-Ravie de faire votre connaissance Kristoff.
-Ah vous voilà enfin ! Lâcha-t-elle d’une voix méprisante.
-Oh ?! J’ignorais que son Altesse m’attendait ! Reprit l’homme avec ironie.
Tapant rapidement ses bottes sur le paillasson pour enlever le tas de neige, il se dessapa ensuite de son bonnet et son foulard et se dirigea sans faire plus attention à elle dans la salle commune. Faisant comme chez lui, il ouvrit bientôt la fenêtre de la cheminée et y plaça plusieurs bûches avant de craquer une allumette qui embrasa doucement le tout, réchauffant petit à petit la pièce. N’ayant pas bougé, Anna se sentit tout de suite cruche. Elle qui s’était sentie pleine de convictions quelques minutes plus tôt, n’arrivait plus à produire aucun son pour proposer à ce jeune homme de venir dîner avec elle.
-Hans s’en est-il sorti avec les chaînes ? Finit-elle par demander, sincèrement inquiète pour son petit ami.
-Eh bien cela n’a pas été une mince affaire...Mais oui, nous avons fini par réussir à les mettre en interpellant une autre personne...Votre conjoint et moi avons ensuite roulé jusqu’à Lanslevillard avec prudence puis quand il a vu qu’il n’y avait plus de neige mais que c’était que de l’eau fondue de l’autre côté du versant, nous nous sommes arrêtés sur un terrain plat, là nous avons réussi à enlever la première chaîne mais pour la deuxième nous avons dû faire appel à l’association française de ski parce qu’elle nous a donné du fil à retordre...Bref...La prochaine fois, investissez dans des pneus neige ce sera plus simple ! Clama-t-il d’une voix grincheuse.
Vexée qu’il critique son amant la Furie Rousse faillit réfuter qu’il n’y aura pas de prochaine fois avant de se rétracter. Elle n’avait pas envie de perdre son temps avec cet insupportable individu ! Pourtant elle savait aussi qu’elle n’aimait pas la solitude et qu’il était la seule personne désormais à être dans le même lieu qu’elle. Avec prudence, elle rongea donc son frein et essaya de se montrer aimable.
-Bien...A présent que vous voilà de retour...Il est temps de vous changer et de venir au restaurant avec moi...Je...Euh...Ce n’est pas négociable ! Bredouilla-t-elle d’une voix qu’elle espérait convaincante.
A la fois amusé et interloqué par le comportement de cette femme juvénile, le montagnard l’observa quelques secondes avant de reprendre assez gêné :
-D’accord...Je veux bien...Je n’ai pas eu le temps d’aller me chercher à manger pour ce soir et cela me changera de mes quelques carottes...Il faut juste que je passe au garage d’abord pour donner à manger à Sven et ensuite nous pourrons nous y rendre...
-Et peut-être aussi vous débarbouillez et vous changer de vêtements non ?! Questionna à nouveau la cadette d’Arendelle en faisant tout pour ne pas se boucher le nez à l’odeur insupportable de chien mouillé qui se dégageait des vêtements de cet homme.
Se sentant grossièrement les dessous de bras, l’homme massif reprit aussitôt :
- Non...Pas besoin...J’ai pas beaucoup transpiré, je me doucherai ce soir ! Mon renne est plus important ! Veuillez m’excuser ! Faut que j’aille voir comment il va !
-Votre...Renne ?! Répéta Anna assez interloquée.
Elle pensait avoir mal entendu... Intriguée malgré elle, elle repoussa son dégoût pour ce rustre et suivit ses traces alors qu’il ressortit de l’immense chalet pour se rendre dans le garage qui se situait derrière le talus. Une autre odeur de foin et d’animal lui envahit immédiatement les narines et elle fut effectivement bientôt confrontée...A un cervidé de grande taille qui fit des cabrioles en voyant son maître.
-Bah alors mon grand ?! Tu croyais que je t’avais oublié ? L’interrogea-t-il en lui tapotant l’encolure pour le calmer.
Impatient, Sven commença à renifler la besace que le montagnard avait autour de sa taille et ce dernier amusé dut le faire reculer.
-Sois sage...Oui...Oui ! On va partager une carotte en guise d’entrée ! Dit-il en sortant enfin une apiacée orange de son sac.
Dès lors, le renne devint fou et sautilla à nouveau en tirant la langue. Anna continua d’observer attentivement le lien d’amitié qui se créait naturellement entre les deux êtres pendant que l’homme et le cervidé se chargèrent de croquer tour à tour chacun dans la carotte. Elle ne put refouler une grimace. Néanmoins elle trouva cela touchant et même féérique qu’un tel animal se trouve dans un lieu pareil. Elle jugeait sa présence parfaite avec les festivités de Noël... Puis ses pensées s’assombrirent...Que deviendra-t-il une fois qu’elle aura vendu le gîte ?! Des sueurs froides glissèrent immédiatement sur son front mais elle préférait ne pas y penser. S’approchant enfin à son tour, elle caressa l’animal qui la détailla avec douceur.
-Bonjour Sven...Je m’appelle Anna comme ma grand-mère...Je suis ravie d’avoir au moins un hôte distingué parmi nous !
-Haha ! Très drôle ! Déclara aussitôt le montagnard avec ironie en la regardant comme une idiote, Anna donc...Enchanté de faire votre connaissance même si vous comptez nous virer !
-Et vous vous êtes ? Demanda-t-elle à son tour en plongeant ses yeux sarcelles dans ceux noisettes du montagnard.
-Ah bah c’est gentil d’enfin poser la question...Maugréa-t-il.
-Vous êtes toujours insupportable ou vous prenez des cours du soir ?! S’offusqua-t-elle à nouveau bien qu’en toute honnêteté elle dut reconnaitre qu’elle avait été discourtoise de ne pas lui avoir demandé son identité plus tôt.
-Non, juste quand j’ai face à moi une jeune femme qui manque d’éducation...Se moqua-t-il, mais bref...Mon nom est Kristoff Bjorgman...Je suis bûcheron et berger, répondit-il en lui tendant son énorme main ganté.
Bien que vexée par sa réponse, la cadette d’Arendelle l’empoigna alors que d’autres frissons remontèrent le long de son échine et déclara :
-Ravie de faire votre connaissance Kristoff.
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Mar 12 Déc 2023, 14:47
12 décembre : Dîner...Aux chandelles ?! :
Anna n’arrivait pas à se détendre, elle avait encore l’impression de trahir Hans même encore sur la pas de la porte du restaurant. Kristoff était finalement peu bavard ce qui la rendait deux fois plus nerveuse. Depuis qu’ils avaient quitté Sven, elle était en plein monologue...
-Bon, eh bah on va pas rester sur le pas de la porte ! Après vous ! Très chère ! Clama le montagnard avec ironie en la poussant presque.
-Merci pour cette galanterie mal placée, grommela aussitôt la cadette d’Arendelle.
Elle respira un grand coup et se sentit devenir rouge face à tous les regards qui se tournèrent vers elle quand elle arriva au comptoir.
-Ah ! Notre mini Mamie Anna est enfin là ! Clama soudain Ylva, je croyais que vous n’alliez jamais revenir...
Puis la doyenne s’arrêta en scrutant le montagnard à proximité d’elle et ses grands yeux marrons s’illuminèrent avant qu’elle ne demande en jubilant :
-Oh...Mais auriez-vous troqué votre non-époux pour notre beau monsieur Bjorgman ?!
-Oula...Non...Ce...Ce n’est pas tout à fait ce que vous croyez...Hans...A eu un impératif...Et il a...Il a dû repartir plus vite que prévu...Grommela-t-elle bien que se jugeant idiote de devoir se justifier.
-Evidemment ! S’écria la tenancière en éclatant d’un rire amusé, bon ! Ne restez pas plantés là ! Venez avec moi !
Sans attendre, elle les amena à une table de deux. Le faux couple eut juste le temps de s’installer qu’elle passa encore avec un briquet pour allumer une bougie.
-Vous n’y voyez pas d’inconvénients, j’espère ?! Ça fait plus ambiance de Noël comme cela ! Déclara-t-elle.
Puis elle récupéra un crayon de derrière son oreille et un calepin et se tourna vers Kristoff en demandant :
-La même que d’habitude je suppose pour toi, mon beau bûcheron ?
Loin d’être affecté par son côté brute de décoffrage, le montagnard essaya d’avoir l’attention de la jeune rousse et renchérit :
-Je pense que mademoiselle d’Arendelle préfère, qu’on fasse une fondue à la chèvre avec un bon Apremont ?!
Prise de court car elle n’avait pas eu le temps de lire le menu, Anna acquiesça, stressée. Dynamique, Ylva repartit en sifflotant avec les cartes pendant qu’un lourd silence s’abattit entre les deux personnes. La jeune fille détailla toujours plus cet inconnu qui n’était pas très avenant avec ses cheveux blonds, son nez imposant et ses yeux noisettes...Néanmoins elle lui reconnut une qualité : Il se montrait tendre et respectueux quand on ne l’embêtait pas. De son côté Kristoff priait pour que le temps accélère et ne plus avoir affaire à ce moulin à paroles.
-Hum...Qui goûte le vin s’il vous plaît ? Demanda soudain Iduna en les ayant fait revenir à l’instant présent.
Anna laissa Kristoff s’en charger car elle ne s’y connaissait pas assez pour juger s’il serait bon ou pas. Très professionnel le montagnard s’exécuta et huma le verre avant d’en boire une gorgée. Puis il finit par dire :
-Parfait.
Cela donna le sourire à Iduna et elle lui laissa la bouteille avant de reprendre :
-Vos plats ne vont pas tarder.
Satisfaits, ils attendirent encore dans un long silence. Sans s’en rendre compte Anna but d’une traite, un verre...Puis deux...Puis trois...Peu à peu l’alcool commença à lui monter à la tête et elle trouva Kristoff beaucoup plus sympathique qu’il en avait l’air.
-Comment vous faîtes pour vivre à l’année dans un trou pareille ? Questionna-t-elle d’un coup alors qu’Helga était en train d’installer l’appareil à fondue.
-J’aime la solitude des montagnes, le calme des gens et celles de la nature...Je me sens utile pour apporter le bien-être à ceux qui m’entoure... Chose que vous n’allez pas l’air de savoir-faire...Maugréa-t-il derechef.
-Détrompez-vous ! Nous connaissons bien cela à Disneyland ! Notre but est de rendre les gens heureux ! Qu’ils passent une bonne journée et oublient leur tracas du quotidien ! S’écria-t-elle en se léchant déjà les babines quand la nourriture apparut enfin.
Sans gêne, elle agrippa bientôt plusieurs morceaux de pains et les assembla ensemble pour mieux les plonger dans le gras bouillonnant qui sentait bon le chèvre. Kristoff fit de même tout en lui lançant encore :
-Vous n’aurez donc aucun inconvénient à vous plaire ici...Surtout en cette saison !
-Je n’en ai ni l’idée ni l’envie ! Je ne dois pas oublier mon objectif : Vendre ce logement ! Lui rappela-t-elle.
-Pourquoi tenez-vous tant que ça à vous en débarrasser ?! C’est un véritable trésor du patrimoine ! S’enquit-il en essayant de se sauver un peu de fondue alors qu’Anna en avait déjà pas mal engloutie.
-Ma vie n’est pas ici à Bessans et ma sœur compte sur moi ! Je dois mener à bien cette mission pour lui prouver que plus tard je serais apte à reprendre l’entreprise familiale ! Déclara-t-elle d’une voix convaincante.
-Ah oui...Donc en fait vous ne le faites pas vraiment pour vous !
-Mais bien sûr que si ! S’offusqua-t-elle en colère, reprenant un autre verre de vin, Paris est l’endroit de mes rêves, j’ai tout mon futur là-bas...Une place professionnelle auprès de ma sœur et un avenir marital avec Hans !
-Si vous le dîtes, murmura encore une fois le montagnard.
Il n’en était pas du tout persuadé. Ce petit bout de femme rousse était également en train de lui monter à la tête comme le trop plein de vin qu’il avait lui aussi ingurgité...
Anna n’arrivait pas à se détendre, elle avait encore l’impression de trahir Hans même encore sur la pas de la porte du restaurant. Kristoff était finalement peu bavard ce qui la rendait deux fois plus nerveuse. Depuis qu’ils avaient quitté Sven, elle était en plein monologue...
-Bon, eh bah on va pas rester sur le pas de la porte ! Après vous ! Très chère ! Clama le montagnard avec ironie en la poussant presque.
-Merci pour cette galanterie mal placée, grommela aussitôt la cadette d’Arendelle.
Elle respira un grand coup et se sentit devenir rouge face à tous les regards qui se tournèrent vers elle quand elle arriva au comptoir.
-Ah ! Notre mini Mamie Anna est enfin là ! Clama soudain Ylva, je croyais que vous n’alliez jamais revenir...
Puis la doyenne s’arrêta en scrutant le montagnard à proximité d’elle et ses grands yeux marrons s’illuminèrent avant qu’elle ne demande en jubilant :
-Oh...Mais auriez-vous troqué votre non-époux pour notre beau monsieur Bjorgman ?!
-Oula...Non...Ce...Ce n’est pas tout à fait ce que vous croyez...Hans...A eu un impératif...Et il a...Il a dû repartir plus vite que prévu...Grommela-t-elle bien que se jugeant idiote de devoir se justifier.
-Evidemment ! S’écria la tenancière en éclatant d’un rire amusé, bon ! Ne restez pas plantés là ! Venez avec moi !
Sans attendre, elle les amena à une table de deux. Le faux couple eut juste le temps de s’installer qu’elle passa encore avec un briquet pour allumer une bougie.
-Vous n’y voyez pas d’inconvénients, j’espère ?! Ça fait plus ambiance de Noël comme cela ! Déclara-t-elle.
Puis elle récupéra un crayon de derrière son oreille et un calepin et se tourna vers Kristoff en demandant :
-La même que d’habitude je suppose pour toi, mon beau bûcheron ?
Loin d’être affecté par son côté brute de décoffrage, le montagnard essaya d’avoir l’attention de la jeune rousse et renchérit :
-Je pense que mademoiselle d’Arendelle préfère, qu’on fasse une fondue à la chèvre avec un bon Apremont ?!
Prise de court car elle n’avait pas eu le temps de lire le menu, Anna acquiesça, stressée. Dynamique, Ylva repartit en sifflotant avec les cartes pendant qu’un lourd silence s’abattit entre les deux personnes. La jeune fille détailla toujours plus cet inconnu qui n’était pas très avenant avec ses cheveux blonds, son nez imposant et ses yeux noisettes...Néanmoins elle lui reconnut une qualité : Il se montrait tendre et respectueux quand on ne l’embêtait pas. De son côté Kristoff priait pour que le temps accélère et ne plus avoir affaire à ce moulin à paroles.
-Hum...Qui goûte le vin s’il vous plaît ? Demanda soudain Iduna en les ayant fait revenir à l’instant présent.
Anna laissa Kristoff s’en charger car elle ne s’y connaissait pas assez pour juger s’il serait bon ou pas. Très professionnel le montagnard s’exécuta et huma le verre avant d’en boire une gorgée. Puis il finit par dire :
-Parfait.
Cela donna le sourire à Iduna et elle lui laissa la bouteille avant de reprendre :
-Vos plats ne vont pas tarder.
Satisfaits, ils attendirent encore dans un long silence. Sans s’en rendre compte Anna but d’une traite, un verre...Puis deux...Puis trois...Peu à peu l’alcool commença à lui monter à la tête et elle trouva Kristoff beaucoup plus sympathique qu’il en avait l’air.
-Comment vous faîtes pour vivre à l’année dans un trou pareille ? Questionna-t-elle d’un coup alors qu’Helga était en train d’installer l’appareil à fondue.
-J’aime la solitude des montagnes, le calme des gens et celles de la nature...Je me sens utile pour apporter le bien-être à ceux qui m’entoure... Chose que vous n’allez pas l’air de savoir-faire...Maugréa-t-il derechef.
-Détrompez-vous ! Nous connaissons bien cela à Disneyland ! Notre but est de rendre les gens heureux ! Qu’ils passent une bonne journée et oublient leur tracas du quotidien ! S’écria-t-elle en se léchant déjà les babines quand la nourriture apparut enfin.
Sans gêne, elle agrippa bientôt plusieurs morceaux de pains et les assembla ensemble pour mieux les plonger dans le gras bouillonnant qui sentait bon le chèvre. Kristoff fit de même tout en lui lançant encore :
-Vous n’aurez donc aucun inconvénient à vous plaire ici...Surtout en cette saison !
-Je n’en ai ni l’idée ni l’envie ! Je ne dois pas oublier mon objectif : Vendre ce logement ! Lui rappela-t-elle.
-Pourquoi tenez-vous tant que ça à vous en débarrasser ?! C’est un véritable trésor du patrimoine ! S’enquit-il en essayant de se sauver un peu de fondue alors qu’Anna en avait déjà pas mal engloutie.
-Ma vie n’est pas ici à Bessans et ma sœur compte sur moi ! Je dois mener à bien cette mission pour lui prouver que plus tard je serais apte à reprendre l’entreprise familiale ! Déclara-t-elle d’une voix convaincante.
-Ah oui...Donc en fait vous ne le faites pas vraiment pour vous !
-Mais bien sûr que si ! S’offusqua-t-elle en colère, reprenant un autre verre de vin, Paris est l’endroit de mes rêves, j’ai tout mon futur là-bas...Une place professionnelle auprès de ma sœur et un avenir marital avec Hans !
-Si vous le dîtes, murmura encore une fois le montagnard.
Il n’en était pas du tout persuadé. Ce petit bout de femme rousse était également en train de lui monter à la tête comme le trop plein de vin qu’il avait lui aussi ingurgité...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Mer 13 Déc 2023, 15:15
En ce merveilleux jour de l'anniversaire de Mamie Anna Bonne lecture
13 décembre : La belle déboussolée :
-Mon beau sapinnnnnn ! Roi des forêêêêêts ! Que j’aime ta verdureeeeee ! Chanta Anna alors qu’elle sortait du restaurant sous les yeux désolés de Kristoff.
Le montagnard avait remarqué qu’elle avait un peu trop abusé de l’alcool au cours du repas, aussi c’était-il modéré pour pouvoir mieux la ramener à son gîte. Heureusement qu’ils n’avaient que la route à traverser. Par précaution, il préféra lui soutenir le dos jusqu’à ce qu’ils arrivent devant la porte d’entrée.
-Est-ce que vous pourriez ouvrir s’il vous plaît ?! Finit-il par demander, vous êtes peu couverte ! Il serait idiot que vous tombiez malade !
-Ah oui ! Bien sûr ! Pouffa-t-elle en éclatant de rire.
Très vite, la cadette d’Arendelle chercha ses clefs dans les poches de son pantalon et réussit à les extirper si fort qu’elle faillit donner un coup dans la joue de son partenaire. Puis elle chercha le trou de la serrure pendant plusieurs secondes si bien qu’il perdit patience et lui arracha le trousseau des mains.
-Laissez-moi faire ! Déclara-t-il en déverrouillant enfin le loquet avant de la pousser à l’intérieur.
Avec ménagement et finesse, il la prit ensuite dans ses bras et l’amena rapidement jusqu’à la cheminée qui était encore chaude grâce aux dernières braises qui crépitaient.
-Voilà...Réchauffez-vous...Et pendant ce temps-là, je vous prépare une potion magique qui va vous enlever ces maudits étourdissements ! Dit-il sérieusement.
Bien que la tête lui tournait toujours, Anna s’exécuta et observa du coin de l’œil, Kristoff qui s’activait avec attention à lui remplir un verre d’eau et lui couper une grosse tranche de pain. Puis il revint vers elle et lui tendit le tout en déclarant :
-Cela va soulager vos aigreurs d’estomac...
-Je vous remercie, murmura-t-elle avant de lui effleurer sa main.
Sous l’effet de l’alcool, elle les trouva très douce et si chaude...Comme si ce montagnard était sûr de lui. Elle passa les minutes suivante à bien appliquer ce qu’il venait de lui dire alors qu’il demeurait à son tour silencieux en usant le tisonnier pour que les bûches soient toutes embrasées.
-Vous avez fini ? La questionna-t-il soudain.
-Oui...Je...Je suis désolée...Je me sens un peu mieux... Chuchota-t-elle soudain honteuse.
-A la bonne heure ! Venez à présent, je vais vous aider à monter dans votre chambre.
-Non cela ira...J’ai la flemme de gravir les deux étages et le canapé est parfait pour moi, ne vous en faîtes pas ! Répondit-elle en s’installant déjà sous les couvertures en peaux de rennes.
-Bien comme vous voudrez ! Alors je vous dis à demain matin sept heures pour le petit déjeuner ! Confia tout de suite le montagnard avec un grand sourire.
-Attendez quoi ? Demanda aussitôt la jolie rousse.
-Oui ! Oui vous avez bien compris ! Venez à la tournée de livraison avec moi demain...Je vous jure que vous ne serez pas déçue ! Vous verrez que l’âme de Chez Mamie Anna règne encore dans toutes les mémoires des gens des environs ! Clama-t-il.
-D’accord, Consentit la cadette d’Arendelle.
Après tout elle n’avait que ça à faire en attendant le retour de son cher et tendre et elle l’espérait...De sa sœur chérie...Les idées encore dans le vague, elle n’attendait qu’une seule chose : Que le montagnard se rende à sa chambre pour pouvoir s’endormir définitivement. Elle ne fut jamais aussi heureuse qu’en le voyant partir de la salle commune. Vive, elle se fit bientôt un tas avec les coussins pour pouvoir mieux caler sa tête. Quelle ne fut pas sa surprise à force de gigoter de tomber...Sur une lettre.
-Oh...C’est de Mamie Anna... Souffla-t-elle alors que son cœur battit plus vite.
Décachetant rapidement l’enveloppe, elle lut alors :
-Ma chère petite Piceaerd,
Je savais que c’était toi qui te porterais volontaire pour reprendre ce gîte qui te tenait tant à cœur enfant. Combien de fois as-tu fait des crises de larmes au moment de repartir de cet endroit magique ?! Tu clamais à tout le monde que tu désirais habiter là plus tard, trouver un très beau prince des neiges et fonder une famille qui passerait son temps à faire des courses de luges ! Je sais que toutes ses paroles te semblent lointaines mais essaye de t’en souvenir de temps à autre quand tu sembles perdue dans tes choix.
Je t’embrasse de tout mon cœur de grand-mère.
Mamie Anna.
Plus que jamais déboussolée à cause de ce mot, la cadette d’Arendelle ne s’endormit qu’au petit matin...L’esprit...Très troublé.
13 décembre : La belle déboussolée :
-Mon beau sapinnnnnn ! Roi des forêêêêêts ! Que j’aime ta verdureeeeee ! Chanta Anna alors qu’elle sortait du restaurant sous les yeux désolés de Kristoff.
Le montagnard avait remarqué qu’elle avait un peu trop abusé de l’alcool au cours du repas, aussi c’était-il modéré pour pouvoir mieux la ramener à son gîte. Heureusement qu’ils n’avaient que la route à traverser. Par précaution, il préféra lui soutenir le dos jusqu’à ce qu’ils arrivent devant la porte d’entrée.
-Est-ce que vous pourriez ouvrir s’il vous plaît ?! Finit-il par demander, vous êtes peu couverte ! Il serait idiot que vous tombiez malade !
-Ah oui ! Bien sûr ! Pouffa-t-elle en éclatant de rire.
Très vite, la cadette d’Arendelle chercha ses clefs dans les poches de son pantalon et réussit à les extirper si fort qu’elle faillit donner un coup dans la joue de son partenaire. Puis elle chercha le trou de la serrure pendant plusieurs secondes si bien qu’il perdit patience et lui arracha le trousseau des mains.
-Laissez-moi faire ! Déclara-t-il en déverrouillant enfin le loquet avant de la pousser à l’intérieur.
Avec ménagement et finesse, il la prit ensuite dans ses bras et l’amena rapidement jusqu’à la cheminée qui était encore chaude grâce aux dernières braises qui crépitaient.
-Voilà...Réchauffez-vous...Et pendant ce temps-là, je vous prépare une potion magique qui va vous enlever ces maudits étourdissements ! Dit-il sérieusement.
Bien que la tête lui tournait toujours, Anna s’exécuta et observa du coin de l’œil, Kristoff qui s’activait avec attention à lui remplir un verre d’eau et lui couper une grosse tranche de pain. Puis il revint vers elle et lui tendit le tout en déclarant :
-Cela va soulager vos aigreurs d’estomac...
-Je vous remercie, murmura-t-elle avant de lui effleurer sa main.
Sous l’effet de l’alcool, elle les trouva très douce et si chaude...Comme si ce montagnard était sûr de lui. Elle passa les minutes suivante à bien appliquer ce qu’il venait de lui dire alors qu’il demeurait à son tour silencieux en usant le tisonnier pour que les bûches soient toutes embrasées.
-Vous avez fini ? La questionna-t-il soudain.
-Oui...Je...Je suis désolée...Je me sens un peu mieux... Chuchota-t-elle soudain honteuse.
-A la bonne heure ! Venez à présent, je vais vous aider à monter dans votre chambre.
-Non cela ira...J’ai la flemme de gravir les deux étages et le canapé est parfait pour moi, ne vous en faîtes pas ! Répondit-elle en s’installant déjà sous les couvertures en peaux de rennes.
-Bien comme vous voudrez ! Alors je vous dis à demain matin sept heures pour le petit déjeuner ! Confia tout de suite le montagnard avec un grand sourire.
-Attendez quoi ? Demanda aussitôt la jolie rousse.
-Oui ! Oui vous avez bien compris ! Venez à la tournée de livraison avec moi demain...Je vous jure que vous ne serez pas déçue ! Vous verrez que l’âme de Chez Mamie Anna règne encore dans toutes les mémoires des gens des environs ! Clama-t-il.
-D’accord, Consentit la cadette d’Arendelle.
Après tout elle n’avait que ça à faire en attendant le retour de son cher et tendre et elle l’espérait...De sa sœur chérie...Les idées encore dans le vague, elle n’attendait qu’une seule chose : Que le montagnard se rende à sa chambre pour pouvoir s’endormir définitivement. Elle ne fut jamais aussi heureuse qu’en le voyant partir de la salle commune. Vive, elle se fit bientôt un tas avec les coussins pour pouvoir mieux caler sa tête. Quelle ne fut pas sa surprise à force de gigoter de tomber...Sur une lettre.
-Oh...C’est de Mamie Anna... Souffla-t-elle alors que son cœur battit plus vite.
Décachetant rapidement l’enveloppe, elle lut alors :
-Ma chère petite Piceaerd,
Je savais que c’était toi qui te porterais volontaire pour reprendre ce gîte qui te tenait tant à cœur enfant. Combien de fois as-tu fait des crises de larmes au moment de repartir de cet endroit magique ?! Tu clamais à tout le monde que tu désirais habiter là plus tard, trouver un très beau prince des neiges et fonder une famille qui passerait son temps à faire des courses de luges ! Je sais que toutes ses paroles te semblent lointaines mais essaye de t’en souvenir de temps à autre quand tu sembles perdue dans tes choix.
Je t’embrasse de tout mon cœur de grand-mère.
Mamie Anna.
Plus que jamais déboussolée à cause de ce mot, la cadette d’Arendelle ne s’endormit qu’au petit matin...L’esprit...Très troublé.
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Jeu 14 Déc 2023, 12:18
14 décembre : La tournée du bûcheron 1 :
La jeune femme rousse eut l’impression de s’être endormie qu’au petit matin quand un son de mandoline la réveilla doucement ainsi qu’une bonne odeur de sucrée. Les yeux toujours clos, elle bredouilla alors :
-Arrêtez...ça...Tout...De...Suite...
-Mais ça alors ! On dirait bien que quelqu’un s’est levé du mauvais pieds ce matin ! Se moqua gentiment Kristoff alors qu’elle avait encore de la bave le long de sa bouche.
-J’ai mal dormi, bouda-t-elle, je...Je ne suis pas certaine d’être apte à faire la tournée avec vous !
-Ah si ! Si ! J’insiste ! Tenez ! Un bon chocolat chaud et des crêpes fourrées au chocolat pour vous réveiller ! Déclara immédiatement le montagnard en lui tendant une assiette qui sentait délicieusement bon.
Cela éveilla tout de suite les papilles de la cadette d’Arendelle et elle demanda bientôt la bouche pleine :
-Où avez-vous trouvé tout ça ?! Je croyais que madame Nordlys ne servait que du salé au petit déjeuner...
-Je commande mes courses à la semaine au Sherpa d’Oaken...C’est lui le propriétaire, c’est un bon commerçant même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur les prix ! Nota-t-il.
-Que voulez-vous dire ? Questionna-t-elle enfin.
-Bah parfois je trouve qu’il se permet de faire flamber les tarifs sous prétexte qu’il est le seul magasin à proximité...Il sait qu’on est obligé de passer par lui, répondit le montagnard tout en continuant de la dévisager avec amusement.
-Qu’est-ce que vous avez à me regarder comme ça ?! Bougonna-t-elle alors que ses joues s’embrasèrent.
-Rien...On dirait juste que vous avez affronter tout un troupeau de rennes avant de vous lever ! S’écria-t-il en montrant ses cheveux.
La cadette d’Arendelle rougit immédiatement. Sa chevelure rousse se transformait effectivement en vraie crinière de lionne pendant la nuit. Très vite elle les aplatit et les tressa avant de se rendre à l’étage et prendre des vêtements plus confortables. Puis elle rejoint enfin Kristoff qui avait attelé Sven à...Une charrette décorée...
-Le renne...Le traineau...Manque plus que vous portiez le costume rouge et vous pouvez faire un véritable Père Noël ! Se moqua-t-elle.
-Oh ! J’ai un peu de marge ! C’est Pierre, le doyen de la vallée qui s’en charge...Vous le verrez quand nous passerons au marché de Noël ! Mais en attendant ! En route ! Nous sommes en retard ! Nota-t-il en observant le soleil.
Bien que le trouvant toujours cinglé et singulier, la jeune femme monta à ses côtés et le traineau partit d’une traite. Ils commencèrent par régénérer les trois dames de la Boccona puis empruntèrent ensuite la voie des randonneurs plutôt que la grande route.
-Ils roulent comme des fous ! Se justifia tout de suite Kristoff, je ne voudrais pas qu’il arrive quelque chose à Sven...Puis je préfère profiter du paysage !
-C’est vrai que c’est joli, murmura Anna qui se blottit malgré elle contre le flanc du montagnard en sentant l’humidité la gagner.
Elle avait le sentiment d’avancer comme dans un rêve éveillé. La féérie du lieu l’emportait dans les souvenirs que sa grand-mère et elle partageaient. Elle regarda ainsi, les trois cascades figées par le froid qui donnaient des sculptures impressionnantes, véritables contrastes par rapport au ruisseau qui continuait de couler sur la rive droite. Son cœur s’accéléra. Elle avait fait tant de fois ce chemin à pieds avec le bâton que sa mère lui avait trouvé. La petite fille avait toujours été plus vite et bien souvent elle avait été obligée d’attendre que sa mère, sa sœur et sa grand-mère n’arrivent.
-Nous allons bientôt arriver au Villaron, déclara-t-elle bientôt.
-Oui ! Et vous allez pouvoir m’aider à transporter les bûches, on a trois maisons à fournir dans ce hameau ! Précisa Kristoff.
Rêveuse, la Furie rousse opina du chef et resta encore silencieuse jusqu’à ce que le traineau remonte la pente herbeuse qui les menait au village montagnard, minuscule mais accueillant. Une odeur de marrons chauds et de bois en train de brûler se répandit alors aux narines de la cadette d’Arendelle. Calant rapidement le moyen de transport près de la petite chapelle et de la fontaine, ils prit un boisseau dans ses mains et en mit une sur une planche à roulettes pour qu’Anna le traine.
-Allez ! Venez ! La première maison est par là !
Elle réussit à le suivre péniblement, n’ayant plus de bras après avoir tiré cette chose affreusement lourde. Ils dévalèrent une petite pente et le bûcheron frappa enfin à la porte d’une auberge. Une grande dame blonde et élancée aux formes généreuses peu couvertes lui ouvrit alors et susurra :
-Bien, le bonjour mon chaton...Tu es un peu en retard...Je n’avais bientôt...Plus de feu...Pour mes braises ardentes... Il a fallu...Faire patienter...Mes invités...
Loin d’être offusqué par son ton provocateur, Kristoff se décala et montra Anna en renchérissant :
-Bonjour Maria... Oui, j’ai eu un petit contretemps avec la petite fille de Madame Piceaerd !
Détaillant soudain la jolie rousse de la tête aux pieds de ses yeux verts, la belle blonde poussa alors un sifflement et minauda encore :
-Ça alors ! Quelle surprise ! Ma grande cousine qui réapparaît après tant d’années...
Cette phrase fit l’effet boule neige dans la tête d’Anna et elle se souvint précisément de cette jeune fille et tout ce qu’elle lui avait fait subir par le passé. Le temps pour elle se suspendit immédiatement...
La jeune femme rousse eut l’impression de s’être endormie qu’au petit matin quand un son de mandoline la réveilla doucement ainsi qu’une bonne odeur de sucrée. Les yeux toujours clos, elle bredouilla alors :
-Arrêtez...ça...Tout...De...Suite...
-Mais ça alors ! On dirait bien que quelqu’un s’est levé du mauvais pieds ce matin ! Se moqua gentiment Kristoff alors qu’elle avait encore de la bave le long de sa bouche.
-J’ai mal dormi, bouda-t-elle, je...Je ne suis pas certaine d’être apte à faire la tournée avec vous !
-Ah si ! Si ! J’insiste ! Tenez ! Un bon chocolat chaud et des crêpes fourrées au chocolat pour vous réveiller ! Déclara immédiatement le montagnard en lui tendant une assiette qui sentait délicieusement bon.
Cela éveilla tout de suite les papilles de la cadette d’Arendelle et elle demanda bientôt la bouche pleine :
-Où avez-vous trouvé tout ça ?! Je croyais que madame Nordlys ne servait que du salé au petit déjeuner...
-Je commande mes courses à la semaine au Sherpa d’Oaken...C’est lui le propriétaire, c’est un bon commerçant même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur les prix ! Nota-t-il.
-Que voulez-vous dire ? Questionna-t-elle enfin.
-Bah parfois je trouve qu’il se permet de faire flamber les tarifs sous prétexte qu’il est le seul magasin à proximité...Il sait qu’on est obligé de passer par lui, répondit le montagnard tout en continuant de la dévisager avec amusement.
-Qu’est-ce que vous avez à me regarder comme ça ?! Bougonna-t-elle alors que ses joues s’embrasèrent.
-Rien...On dirait juste que vous avez affronter tout un troupeau de rennes avant de vous lever ! S’écria-t-il en montrant ses cheveux.
La cadette d’Arendelle rougit immédiatement. Sa chevelure rousse se transformait effectivement en vraie crinière de lionne pendant la nuit. Très vite elle les aplatit et les tressa avant de se rendre à l’étage et prendre des vêtements plus confortables. Puis elle rejoint enfin Kristoff qui avait attelé Sven à...Une charrette décorée...
-Le renne...Le traineau...Manque plus que vous portiez le costume rouge et vous pouvez faire un véritable Père Noël ! Se moqua-t-elle.
-Oh ! J’ai un peu de marge ! C’est Pierre, le doyen de la vallée qui s’en charge...Vous le verrez quand nous passerons au marché de Noël ! Mais en attendant ! En route ! Nous sommes en retard ! Nota-t-il en observant le soleil.
Bien que le trouvant toujours cinglé et singulier, la jeune femme monta à ses côtés et le traineau partit d’une traite. Ils commencèrent par régénérer les trois dames de la Boccona puis empruntèrent ensuite la voie des randonneurs plutôt que la grande route.
-Ils roulent comme des fous ! Se justifia tout de suite Kristoff, je ne voudrais pas qu’il arrive quelque chose à Sven...Puis je préfère profiter du paysage !
-C’est vrai que c’est joli, murmura Anna qui se blottit malgré elle contre le flanc du montagnard en sentant l’humidité la gagner.
Elle avait le sentiment d’avancer comme dans un rêve éveillé. La féérie du lieu l’emportait dans les souvenirs que sa grand-mère et elle partageaient. Elle regarda ainsi, les trois cascades figées par le froid qui donnaient des sculptures impressionnantes, véritables contrastes par rapport au ruisseau qui continuait de couler sur la rive droite. Son cœur s’accéléra. Elle avait fait tant de fois ce chemin à pieds avec le bâton que sa mère lui avait trouvé. La petite fille avait toujours été plus vite et bien souvent elle avait été obligée d’attendre que sa mère, sa sœur et sa grand-mère n’arrivent.
-Nous allons bientôt arriver au Villaron, déclara-t-elle bientôt.
-Oui ! Et vous allez pouvoir m’aider à transporter les bûches, on a trois maisons à fournir dans ce hameau ! Précisa Kristoff.
Rêveuse, la Furie rousse opina du chef et resta encore silencieuse jusqu’à ce que le traineau remonte la pente herbeuse qui les menait au village montagnard, minuscule mais accueillant. Une odeur de marrons chauds et de bois en train de brûler se répandit alors aux narines de la cadette d’Arendelle. Calant rapidement le moyen de transport près de la petite chapelle et de la fontaine, ils prit un boisseau dans ses mains et en mit une sur une planche à roulettes pour qu’Anna le traine.
-Allez ! Venez ! La première maison est par là !
Elle réussit à le suivre péniblement, n’ayant plus de bras après avoir tiré cette chose affreusement lourde. Ils dévalèrent une petite pente et le bûcheron frappa enfin à la porte d’une auberge. Une grande dame blonde et élancée aux formes généreuses peu couvertes lui ouvrit alors et susurra :
-Bien, le bonjour mon chaton...Tu es un peu en retard...Je n’avais bientôt...Plus de feu...Pour mes braises ardentes... Il a fallu...Faire patienter...Mes invités...
Loin d’être offusqué par son ton provocateur, Kristoff se décala et montra Anna en renchérissant :
-Bonjour Maria... Oui, j’ai eu un petit contretemps avec la petite fille de Madame Piceaerd !
Détaillant soudain la jolie rousse de la tête aux pieds de ses yeux verts, la belle blonde poussa alors un sifflement et minauda encore :
-Ça alors ! Quelle surprise ! Ma grande cousine qui réapparaît après tant d’années...
Cette phrase fit l’effet boule neige dans la tête d’Anna et elle se souvint précisément de cette jeune fille et tout ce qu’elle lui avait fait subir par le passé. Le temps pour elle se suspendit immédiatement...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Sam 16 Déc 2023, 00:06
Désolée pour le chapitre d'hier qui n'a pas été posté.
Je suis plus lente à l'écriture car je suis alitée et je dois impérativement restée en position allongée à cause de légères pertes de sangs ma machine ayant été endommagée par les cinq fausses couches, je dois faire le plus attention possible jusqu'à l'écho du 28 décembre (Bref la position allongée est très pénible pour écrire à l'ordinateur sur un canapé)...
Je vais terminer l'histoire mais je ne garantis pas de suivre le rythme à un par jour.
Pas de changement pour RVLP6.
Merci de votre compréhension.
ANSA.
Je suis plus lente à l'écriture car je suis alitée et je dois impérativement restée en position allongée à cause de légères pertes de sangs ma machine ayant été endommagée par les cinq fausses couches, je dois faire le plus attention possible jusqu'à l'écho du 28 décembre (Bref la position allongée est très pénible pour écrire à l'ordinateur sur un canapé)...
Je vais terminer l'histoire mais je ne garantis pas de suivre le rythme à un par jour.
Pas de changement pour RVLP6.
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Sam 16 Déc 2023, 11:04
Bon finalement j'écris via le portable...C'est un compromis acceptable même si un peu pénible, oubliez ce que j'ai dit dans le message précédent vous aurez vos chapitres en temps et en heures
15 décembre : La tournée du bûcheron 2 :
Anna demeura silencieuse depuis qu'ils avaient quitté le hameau du villaron. L'affront de Maria tournait en boucles dans sa tête. En la voyant, elle n'avait rêvé que d'une chose : S'enfuir et retourner à Paris dans les jupons d'Elsa qui avait toujours pris sa défense face à leur ignoble cousine.
-Bah alors ? On vous a coupé votre langue ? Demanda aussitôt Kristoff ce qui la fit sursauter...
Encore sous le choc, la rousse juvénile ne lui répondit rien, détournant le regard. Elle n'avait pas apprécié la façon dont cette fille de bas étage s'était adressée au montagnard ni leur proximité. Qu’est-ce que ça peut bien te faire après tout ?! Se gronda-t-elle. Elle n’aimait pas l’idée que quelqu’un soit mauvais avec ce bourru au grand cœur...
-Hey...Vous allez bien Anna ? Reprit cette fois le montagnard avec sérieux.
-Oui...oui, murmura-t-elle en se rendant enfin compte qu’ils avaient déjà dépassé le rocher du cerf et deux barrages de la vallée.
-On dirait pas...S’inquiéta-t-il.
-Mais si...Je vous dis que ça va...C’est juste que comme je vous l’ai déjà spécifié, je suis un peu fatiguée et je n’ai pas particulièrement chaud malgré ma doudoune, chuchota-t-elle.
Soucieux qu’il y avait autre chose derrière cette excuse bidon, le débiteur de glace n’ajouta rien de plus et reprit :
-J'ignorais que vous aviez un lien avec Maria...
Le visage d’Anna s’affaissa à nouveau et elle déclara très vite :
-Si...Si...Elle est la petite fille de mon grand-oncle Pieter...Le frère de Mamie Anna...Bien...J'espère que je ne tomberai pas sur une autre mauvaise surprise à Bonneval-Sur-Arc...
Sentant qu'il avançait sur un terrain glissant, le montagnard n’osa pas insister et lui frotta gentiment l'épaule en murmurant :
-Non ! Là-Bas il n'y a que des gens normaux... Y compris mon meilleur ami ! Vous allez voir ! Vous allez l'adorer !
Bien que sceptique Anna hocha la tête sans pour autant rajouter une parole de plus. Kristoff se désola de son comportement et fut même surpris de regretter ses bavardages intempestifs. Ce fut ainsi qu’ils arrivèrent à Bonneval-sur-Arc qui était à peine en train de se réveiller. Une bonne odeur de pain grillé se répandit alors que le montagnard se nicha cette fois à une porte bien précise. Une maison, petite mais chaleureuse avec toutes ses décorations de Noël leur fit face. Il sonna avec Anna et son boisseau de bûches à ses côtés. Dans l’appréhension d’une nouvelle rencontre, la jolie rousse lui prit la main. Cela ne l’embêta pas mais porta évidemment à confusion quand cela se remarqua. Après plusieurs secondes, une petite fille blonde ouvrit la porte. Son visage s’illumina et elle cria :
-Tonton Kristoff ! Papa ! Y a tonton Kristoff avec le bois !
Puis elle détailla Anna et ajouta avec un grand sourire :
-Et en plus il a amené une amoureuse !
Quoi ?! Sceptiques, le faux couple se regarda alors qu’elle se rua dans les bras du montagnard. Pendant ce temps-là, un homme trapu portant une moustache élégante noire et des lunettes bienveillantes arriva.
-Comment ça ?! Il a une amoureuse ? Bonjour mademoiselle ! Elle est charmante en plus ! S’exclama-t-il en venant l’embrasser.
-Tu t’appelles comment ? Demanda aussitôt la petite fille.
-Doucement Emma...Laisse-là tranquille, reprit l’étranger.
-Oh ça ne me gène pas monsieur...Répliqua la jolie rousse qui avait l’habitude des enfants, je m’appelle Anna, jolie princesse...
-Oh ? t’as entendu Papa ! Elle m’a appelée jolie princesse, rit la fillette émue, viens ! Je vais te montrer ma chambre !
Sans attendre, elle agrippa la cadette d’Arendelle par la main et l’emmena à l’intérieur de la maison. Resté dehors, le père frappa le dos du montagnard d’un grand coup de main et déclama :
-Eh bah voilà ! Ce n’était pas si compliqué de trouver une belle jeune femme !
-Yohan...Ce n’est pas vraiment ce que tu crois...Tiens...Prends plutôt les bûches ! Renchérit Kristoff qui ne s’offusquait pas plus de la situation.
-Qui est-ce ? Insista-t-il tout de même avec curiosité.
-La petite fille de Monsieur et Madame Piceaerd...Les anciens propriétaires de chez Mamie Anna...Paix à leurs âmes.
-Oh ? Elle va reprendre le gîte ?! Cria-t-il excité, mais alors mon cadeau a été livré en avance !
Bien qu’étant encore sur le palier, Yohan hurla alors à son égard :
-Attendez mademoiselle ! Venez que je vous fasse la bise en tout bien tout honneur, entendons-nous bien ! Je ne voudrais pas avoir de problème avec mon montagnard préféré ! Mais vous êtes ma sauveuse de Noël !
Indécis Kristoff le suivit et fit signe à Anna de ne pas dévoiler ses véritables intentions. Il fut ravi de voir le sourire retrouvé sur son si beau visage...
16 décembre : Un retour apaisant:
Kristoff n'avait pas menti. Yohan et son adorable fille avaient réussi à redonner de la joie à Anna et surtout à lui faire oublier Maria. Ce fut ainsi qu'elle les quitta avec un pincement au cœur quand le traîneau du montagnard retourna vers Bessans. Anna avait l'impression qu'il s'était passé 15 millions d'années sur cette unique journée qui avait été remplie d'émotions. Elle se souvenait juste avoir fait un gros câlin à Emma et lui avoir dit à la semaine prochaine avant de s'assoupir contre l'épaule de Kristoff. Quand elle reprit connaissance, elle était déjà sur le canapé de chez Mamie Anna réchauffée par un bon feu de cheminée alors qu'une bonne odeur de soupe de carottes, poireaux et pomme de terre venait de terminer de mijoter.
-Tu as un sacré sommeil de plomb ! Lâcha aussitôt le montagnard en la détaillant avec un grand sourire.
Bien que surprise par son soudain tutoiement, la jolie rousse ne s’en offusqua pas.
-Oui, l'air pur me fait du bien, merci, murmura-t-elle quand il lui tendit le bol.
Elle accepta son goût brûlant tout en songeant encore aux propos de la petite fille. Pourquoi n'avait-elle pas réfute en disant que Kristoff n'était pas son amoureux ?! Il ne ressemblait en rien à Hans. Il n’était pas le plus beau des hommes physiquement, ni le plus élégant et encore moins aisé financièrement mais il était attentionné et avait tout de suite remarqué que quelque chose n'allait pas quand ses sentiments avaient été bouleversés au cours de la journée...
-Demain c'est repos ! On va décorer le chalet, qu'en dis-tu ? Demanda-t-il avec enthousiasme, et l'après-midi j'irai faire gambader Sven sur le terrain du biathlon !
-Beau programme ! Je suis partante ! Clama-t-elle.
Elle eut alors à son tour une question. Une simple question qui la taraudait depuis qu’Emma lui avait montré toutes ses poupées et qu’ils avaient passé l’après-midi à grignoter des cookies avec des verres de lait. Elle avait constaté quelque chose dans cette maison aux allures impeccables : Il manquait une présence féminine.
-Qu’est-il arrivée à la femme de Yohan ? Ont-ils divorcé ? Finit-elle par lâcher à haute voix.
Le regard de Kristoff s’assombrit rapidement de tristesse et il secoua vivement la tête avant de répondre :
-Non...Elle...Elle a été emportée par une avalanche alors qu’elle était partie faire du ski toute seule...Camille qu’elle se prénommait...
-J’avais cru comprendre...Emma a appelé toutes ses poupées ainsi, commenta-t-elle la gorge prise de sanglots.
-C’est une petite fille adorable ! Rétorqua le montagnard, elle ne le montre pas mais elle a toujours beaucoup de chagrin...Même après cinq ans.
-Cela ne partira jamais malgré le temps, déclara derechef Anna, je...J’ai moi-même perdu mes deux parents à l’adolescence...Et chaque fois que j’y pense j’ai une peine immense dans le cœur...Mais cela nous rend plus fort aussi... Bien...Merci pour tes explications Kristoff, bonne nuit !
-Je t"en prie Anna...Bonne nuit à vous aussi !
Elle le regarda s'éloigner et sa chaleur partit de la pièce en même temps que lui. Secouant vivement la tête, elle empoigna ensuite son portable et composa le numéro d'Hans. Puis elle attendit désespérément qu'il décroche mais ce fut peine perdue.
-Comme les cinq autre fois de la journée où j’ai essayé de l’appeler, maugréa-t-elle, bien...Inutile de tester Elsa elle va encore me dire qu'elle est débordée.
Elle s’appliqua alors à envoyer un texto à l'un et l'autre et eut la force de gravir les deux étages pour se retrouver dans sa chambre. Peinant à ne pas s'endormir debout, elle prit une douche et sourit doucement bercée par les ronflements de Kristoff qui provenaient de la pièce d'à côté.
Son rêve fut très bizarre. Elle vit Mamie et cette dernière la regardait avec malice en lui montrant le montagnard comme si elle connaissait un secret encore enfouie dans son cœur de jeune fille...
15 décembre : La tournée du bûcheron 2 :
Anna demeura silencieuse depuis qu'ils avaient quitté le hameau du villaron. L'affront de Maria tournait en boucles dans sa tête. En la voyant, elle n'avait rêvé que d'une chose : S'enfuir et retourner à Paris dans les jupons d'Elsa qui avait toujours pris sa défense face à leur ignoble cousine.
-Bah alors ? On vous a coupé votre langue ? Demanda aussitôt Kristoff ce qui la fit sursauter...
Encore sous le choc, la rousse juvénile ne lui répondit rien, détournant le regard. Elle n'avait pas apprécié la façon dont cette fille de bas étage s'était adressée au montagnard ni leur proximité. Qu’est-ce que ça peut bien te faire après tout ?! Se gronda-t-elle. Elle n’aimait pas l’idée que quelqu’un soit mauvais avec ce bourru au grand cœur...
-Hey...Vous allez bien Anna ? Reprit cette fois le montagnard avec sérieux.
-Oui...oui, murmura-t-elle en se rendant enfin compte qu’ils avaient déjà dépassé le rocher du cerf et deux barrages de la vallée.
-On dirait pas...S’inquiéta-t-il.
-Mais si...Je vous dis que ça va...C’est juste que comme je vous l’ai déjà spécifié, je suis un peu fatiguée et je n’ai pas particulièrement chaud malgré ma doudoune, chuchota-t-elle.
Soucieux qu’il y avait autre chose derrière cette excuse bidon, le débiteur de glace n’ajouta rien de plus et reprit :
-J'ignorais que vous aviez un lien avec Maria...
Le visage d’Anna s’affaissa à nouveau et elle déclara très vite :
-Si...Si...Elle est la petite fille de mon grand-oncle Pieter...Le frère de Mamie Anna...Bien...J'espère que je ne tomberai pas sur une autre mauvaise surprise à Bonneval-Sur-Arc...
Sentant qu'il avançait sur un terrain glissant, le montagnard n’osa pas insister et lui frotta gentiment l'épaule en murmurant :
-Non ! Là-Bas il n'y a que des gens normaux... Y compris mon meilleur ami ! Vous allez voir ! Vous allez l'adorer !
Bien que sceptique Anna hocha la tête sans pour autant rajouter une parole de plus. Kristoff se désola de son comportement et fut même surpris de regretter ses bavardages intempestifs. Ce fut ainsi qu’ils arrivèrent à Bonneval-sur-Arc qui était à peine en train de se réveiller. Une bonne odeur de pain grillé se répandit alors que le montagnard se nicha cette fois à une porte bien précise. Une maison, petite mais chaleureuse avec toutes ses décorations de Noël leur fit face. Il sonna avec Anna et son boisseau de bûches à ses côtés. Dans l’appréhension d’une nouvelle rencontre, la jolie rousse lui prit la main. Cela ne l’embêta pas mais porta évidemment à confusion quand cela se remarqua. Après plusieurs secondes, une petite fille blonde ouvrit la porte. Son visage s’illumina et elle cria :
-Tonton Kristoff ! Papa ! Y a tonton Kristoff avec le bois !
Puis elle détailla Anna et ajouta avec un grand sourire :
-Et en plus il a amené une amoureuse !
Quoi ?! Sceptiques, le faux couple se regarda alors qu’elle se rua dans les bras du montagnard. Pendant ce temps-là, un homme trapu portant une moustache élégante noire et des lunettes bienveillantes arriva.
-Comment ça ?! Il a une amoureuse ? Bonjour mademoiselle ! Elle est charmante en plus ! S’exclama-t-il en venant l’embrasser.
-Tu t’appelles comment ? Demanda aussitôt la petite fille.
-Doucement Emma...Laisse-là tranquille, reprit l’étranger.
-Oh ça ne me gène pas monsieur...Répliqua la jolie rousse qui avait l’habitude des enfants, je m’appelle Anna, jolie princesse...
-Oh ? t’as entendu Papa ! Elle m’a appelée jolie princesse, rit la fillette émue, viens ! Je vais te montrer ma chambre !
Sans attendre, elle agrippa la cadette d’Arendelle par la main et l’emmena à l’intérieur de la maison. Resté dehors, le père frappa le dos du montagnard d’un grand coup de main et déclama :
-Eh bah voilà ! Ce n’était pas si compliqué de trouver une belle jeune femme !
-Yohan...Ce n’est pas vraiment ce que tu crois...Tiens...Prends plutôt les bûches ! Renchérit Kristoff qui ne s’offusquait pas plus de la situation.
-Qui est-ce ? Insista-t-il tout de même avec curiosité.
-La petite fille de Monsieur et Madame Piceaerd...Les anciens propriétaires de chez Mamie Anna...Paix à leurs âmes.
-Oh ? Elle va reprendre le gîte ?! Cria-t-il excité, mais alors mon cadeau a été livré en avance !
Bien qu’étant encore sur le palier, Yohan hurla alors à son égard :
-Attendez mademoiselle ! Venez que je vous fasse la bise en tout bien tout honneur, entendons-nous bien ! Je ne voudrais pas avoir de problème avec mon montagnard préféré ! Mais vous êtes ma sauveuse de Noël !
Indécis Kristoff le suivit et fit signe à Anna de ne pas dévoiler ses véritables intentions. Il fut ravi de voir le sourire retrouvé sur son si beau visage...
16 décembre : Un retour apaisant:
Kristoff n'avait pas menti. Yohan et son adorable fille avaient réussi à redonner de la joie à Anna et surtout à lui faire oublier Maria. Ce fut ainsi qu'elle les quitta avec un pincement au cœur quand le traîneau du montagnard retourna vers Bessans. Anna avait l'impression qu'il s'était passé 15 millions d'années sur cette unique journée qui avait été remplie d'émotions. Elle se souvenait juste avoir fait un gros câlin à Emma et lui avoir dit à la semaine prochaine avant de s'assoupir contre l'épaule de Kristoff. Quand elle reprit connaissance, elle était déjà sur le canapé de chez Mamie Anna réchauffée par un bon feu de cheminée alors qu'une bonne odeur de soupe de carottes, poireaux et pomme de terre venait de terminer de mijoter.
-Tu as un sacré sommeil de plomb ! Lâcha aussitôt le montagnard en la détaillant avec un grand sourire.
Bien que surprise par son soudain tutoiement, la jolie rousse ne s’en offusqua pas.
-Oui, l'air pur me fait du bien, merci, murmura-t-elle quand il lui tendit le bol.
Elle accepta son goût brûlant tout en songeant encore aux propos de la petite fille. Pourquoi n'avait-elle pas réfute en disant que Kristoff n'était pas son amoureux ?! Il ne ressemblait en rien à Hans. Il n’était pas le plus beau des hommes physiquement, ni le plus élégant et encore moins aisé financièrement mais il était attentionné et avait tout de suite remarqué que quelque chose n'allait pas quand ses sentiments avaient été bouleversés au cours de la journée...
-Demain c'est repos ! On va décorer le chalet, qu'en dis-tu ? Demanda-t-il avec enthousiasme, et l'après-midi j'irai faire gambader Sven sur le terrain du biathlon !
-Beau programme ! Je suis partante ! Clama-t-elle.
Elle eut alors à son tour une question. Une simple question qui la taraudait depuis qu’Emma lui avait montré toutes ses poupées et qu’ils avaient passé l’après-midi à grignoter des cookies avec des verres de lait. Elle avait constaté quelque chose dans cette maison aux allures impeccables : Il manquait une présence féminine.
-Qu’est-il arrivée à la femme de Yohan ? Ont-ils divorcé ? Finit-elle par lâcher à haute voix.
Le regard de Kristoff s’assombrit rapidement de tristesse et il secoua vivement la tête avant de répondre :
-Non...Elle...Elle a été emportée par une avalanche alors qu’elle était partie faire du ski toute seule...Camille qu’elle se prénommait...
-J’avais cru comprendre...Emma a appelé toutes ses poupées ainsi, commenta-t-elle la gorge prise de sanglots.
-C’est une petite fille adorable ! Rétorqua le montagnard, elle ne le montre pas mais elle a toujours beaucoup de chagrin...Même après cinq ans.
-Cela ne partira jamais malgré le temps, déclara derechef Anna, je...J’ai moi-même perdu mes deux parents à l’adolescence...Et chaque fois que j’y pense j’ai une peine immense dans le cœur...Mais cela nous rend plus fort aussi... Bien...Merci pour tes explications Kristoff, bonne nuit !
-Je t"en prie Anna...Bonne nuit à vous aussi !
Elle le regarda s'éloigner et sa chaleur partit de la pièce en même temps que lui. Secouant vivement la tête, elle empoigna ensuite son portable et composa le numéro d'Hans. Puis elle attendit désespérément qu'il décroche mais ce fut peine perdue.
-Comme les cinq autre fois de la journée où j’ai essayé de l’appeler, maugréa-t-elle, bien...Inutile de tester Elsa elle va encore me dire qu'elle est débordée.
Elle s’appliqua alors à envoyer un texto à l'un et l'autre et eut la force de gravir les deux étages pour se retrouver dans sa chambre. Peinant à ne pas s'endormir debout, elle prit une douche et sourit doucement bercée par les ronflements de Kristoff qui provenaient de la pièce d'à côté.
Son rêve fut très bizarre. Elle vit Mamie et cette dernière la regardait avec malice en lui montrant le montagnard comme si elle connaissait un secret encore enfouie dans son cœur de jeune fille...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Dim 17 Déc 2023, 10:54
17 décembre : décoration et balade à dos de rennes :
-Tu comptes vraiment mettre des guirlandes d'épicéa à la place de celle de sapin ?! Non parce que là tu vas avoir des épines partout tous les jours !
-Oui ! C'est en honneur de Mamie Anna... Après tout son prénom vient de ce type d'arbre de Noël et puis l’épicéa sent tellement bon par rapport au sapin ! Allez ! De toute façon tu n'as pas à contester ! C'est moi la nouvelle patronne de de ce lieu ! Déclara-t-elle.
-Jusqu'à ce que tu le vendes... Dit-il entre ses dents.
Cela fit immédiatement redescendre l’ambiance joyeuse et la jolie rousse lui en voulut. Trois jours qu'elle était là et elle était pourtant de plus en plus attachée à ce lieu... Elle avait l’impression de mal agir en mentant aux différents habitants. Pour la première fois de sa vie, ils croyaient en elle et au futur prolifique de cet endroit. Il faudra que je leur dise que je ne compte pas garder Mamie Anna, ce n’est pas correct de tous leur mentir ! Se gronda-t-elle. Puis elle se reprit, en observant Kristoff et lui déclara :
-Aux dernières nouvelles, il est encore là puisque nous sommes dedans à y mettre une belle pagaille plus qu’à le décorer... Alors contente-toi de bien de me réajuster tout ça !
-Vos désirs sont des ordres Majesté ! Répliqua-t-il, moqueur.
Cela la fit rougir et elle le laissa gravir les échelles aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur pour clouer le houx, les couronnes et autres luminaires qui transformerait le lieu en véritable palace de Noël. Pendant ce temps-là, Anna se chargea de décorer le sapin et disposer les bougies à l'orange. Puis elle fit un bon cidre chaud le temps que Kristoff revienne haletant.
-Anna ! C'est le bouquet final ! Viens voir dehors ! Clama-t-il.
Laissant la crèche de côté, la jolie rousse se posta à ses côtés et constata avec joie que le montagnard s'était surpassé. Éblouie par les lumières multicolores qui se trouvaient sur la façade et dans le jardin, elle eut un élan de tendresse et se rua dans les bras du montagnard en s’écriant :
-Merci Kristoff ! C'est vraiment trop beau.
Surpris par son côté chaleureux, il rougit de gêne et l’enlaça en retour avant de reprendre :
-Non merci à toi Anna de redonner vie à cet endroit...Même si ce n’est que temporaire !
Troublés l'un par l'autre plus qu'ils ne l'auraient pensé, le couple reçut des compliments sur la décoration de la part des habitants qui s'arrêtaient en poussant des sifflements d'admiration et ceux même lorsqu'ils firent trotter Sven sur le chemin de randonnée du biathlon l’après-midi même.
-C'est vrai ? Tu me laisses diriger ton compagnon ? Demanda-t-elle aux anges.
-Eh bien étant donné que ça fait une heure que tu m’embête avec ça...Comment te le refuser, répondit-il, amusé.
Délicatement, il lui tendit les rênes et Anna s'aperçut bien vite que le cervidé commandait sans elle. Cela ne lui déplut pas et elle fut même heureuse de sentir les muscles forts de du torse de Kristoff comme une protection derrière son dos.
-Accélère un peu là ! Tu as plus d'espace ! Lui dit-il aussitôt.
Elle s’exécuta et se retrouva vite avec le vent dans les cheveux à son plus grand plaisir. Profitant de l'instant elle fut vite interrompue quand il dit encore :
-Attends ! Arrête-toi là ! Je viens de voir un truc !
Sans qu'Anna n'en donne l'ordre Sven se stoppa et elle regarda intriguée le montagnard sortir son canif pour couper...Une branche de gui ?
-Aurais-tu quelqu'un à embrasser monsieur Bjorgman ?! Demanda-t-elle alors que son cœur accéléra malgré elle dans la poitrine.
-Eh bien pas vraiment, renchérit-il tandis que ses joues se chauffèrent mais cela porte bonheur dans la décoration de Noël.
Prise dans l’esprit des fêtes, Anna voulut bien le croire et se prit à imaginer que c'était elle qui succomberait à un baiser du montagnard qu’elle trouvait de plus en plus beau finalement...
-Tu comptes vraiment mettre des guirlandes d'épicéa à la place de celle de sapin ?! Non parce que là tu vas avoir des épines partout tous les jours !
-Oui ! C'est en honneur de Mamie Anna... Après tout son prénom vient de ce type d'arbre de Noël et puis l’épicéa sent tellement bon par rapport au sapin ! Allez ! De toute façon tu n'as pas à contester ! C'est moi la nouvelle patronne de de ce lieu ! Déclara-t-elle.
-Jusqu'à ce que tu le vendes... Dit-il entre ses dents.
Cela fit immédiatement redescendre l’ambiance joyeuse et la jolie rousse lui en voulut. Trois jours qu'elle était là et elle était pourtant de plus en plus attachée à ce lieu... Elle avait l’impression de mal agir en mentant aux différents habitants. Pour la première fois de sa vie, ils croyaient en elle et au futur prolifique de cet endroit. Il faudra que je leur dise que je ne compte pas garder Mamie Anna, ce n’est pas correct de tous leur mentir ! Se gronda-t-elle. Puis elle se reprit, en observant Kristoff et lui déclara :
-Aux dernières nouvelles, il est encore là puisque nous sommes dedans à y mettre une belle pagaille plus qu’à le décorer... Alors contente-toi de bien de me réajuster tout ça !
-Vos désirs sont des ordres Majesté ! Répliqua-t-il, moqueur.
Cela la fit rougir et elle le laissa gravir les échelles aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur pour clouer le houx, les couronnes et autres luminaires qui transformerait le lieu en véritable palace de Noël. Pendant ce temps-là, Anna se chargea de décorer le sapin et disposer les bougies à l'orange. Puis elle fit un bon cidre chaud le temps que Kristoff revienne haletant.
-Anna ! C'est le bouquet final ! Viens voir dehors ! Clama-t-il.
Laissant la crèche de côté, la jolie rousse se posta à ses côtés et constata avec joie que le montagnard s'était surpassé. Éblouie par les lumières multicolores qui se trouvaient sur la façade et dans le jardin, elle eut un élan de tendresse et se rua dans les bras du montagnard en s’écriant :
-Merci Kristoff ! C'est vraiment trop beau.
Surpris par son côté chaleureux, il rougit de gêne et l’enlaça en retour avant de reprendre :
-Non merci à toi Anna de redonner vie à cet endroit...Même si ce n’est que temporaire !
Troublés l'un par l'autre plus qu'ils ne l'auraient pensé, le couple reçut des compliments sur la décoration de la part des habitants qui s'arrêtaient en poussant des sifflements d'admiration et ceux même lorsqu'ils firent trotter Sven sur le chemin de randonnée du biathlon l’après-midi même.
-C'est vrai ? Tu me laisses diriger ton compagnon ? Demanda-t-elle aux anges.
-Eh bien étant donné que ça fait une heure que tu m’embête avec ça...Comment te le refuser, répondit-il, amusé.
Délicatement, il lui tendit les rênes et Anna s'aperçut bien vite que le cervidé commandait sans elle. Cela ne lui déplut pas et elle fut même heureuse de sentir les muscles forts de du torse de Kristoff comme une protection derrière son dos.
-Accélère un peu là ! Tu as plus d'espace ! Lui dit-il aussitôt.
Elle s’exécuta et se retrouva vite avec le vent dans les cheveux à son plus grand plaisir. Profitant de l'instant elle fut vite interrompue quand il dit encore :
-Attends ! Arrête-toi là ! Je viens de voir un truc !
Sans qu'Anna n'en donne l'ordre Sven se stoppa et elle regarda intriguée le montagnard sortir son canif pour couper...Une branche de gui ?
-Aurais-tu quelqu'un à embrasser monsieur Bjorgman ?! Demanda-t-elle alors que son cœur accéléra malgré elle dans la poitrine.
-Eh bien pas vraiment, renchérit-il tandis que ses joues se chauffèrent mais cela porte bonheur dans la décoration de Noël.
Prise dans l’esprit des fêtes, Anna voulut bien le croire et se prit à imaginer que c'était elle qui succomberait à un baiser du montagnard qu’elle trouvait de plus en plus beau finalement...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Lun 18 Déc 2023, 16:34
18 décembre : Petit tour au marché de Noël :
Deux semaines déjà qu'Anna était à Bessans avec Kristoff. Si au début la jeune rousse avait eu du mal à prendre ses repères, loin de son amoureux et sa sœur, elle avait tout de même très vite trouvé une routine plaisante auprès de Kristoff qui quand il ne partait pas faire sa tournée, l'avait emmené faire des nombreuses randonnées et pique-niquer au grand air. La cadette d'Arendelle avant culpabilisé au départ et s'était raccrochée à son portable comme à une bouée de sauvetage. Mais elle avait eu beau appeler et laisser des dizaines de messages à Hans, ce dernier n'avait jamais daigné lui répondre même par écrit. Elle avait eu très mal pendant un temps avant que Kristoff et Sven ne lui fassent presque oublier la présence de son amoureux. Les rares fois où elle réussit à avoir Elsa au téléphone cette dernière était plutôt de bonne humeur et criait les louanges du jeune Westergaard qui la dépannait bien. Cela l'avait rassuré et elle espérait toujours secrètement que sa chère reine des neiges viendrait la rejoindre à Bessans. Anna n'avait donc pas eu le temps de s'ennuyer. Ses pieds avaient fait tellement de ballades que ses mollets s'étaient endurcis mais cela n'avait été que plus plaisant de faire tant d'efforts et de se sentir fier de soi quand elle et Kristoff s’étaient retrouvés chaque soir au coin du feu à boire des litres de chocolats chauds.
Anna avait été plus à l'aise à la deuxième tournée avec le montagnard. Elle avait évité soigneusement Maria cette fois et avait adoré la nouvelle journée avec Yohan et Emma. Anna était heureuse de revoir la petite fille aujourd'hui. C'était elle et son père qui se déplaçait de Bonneval-sur-Arc exceptionnellement car il y avait le marché de Noël. Ils devaient tous les quatre se retrouver sur une esplanade d'herbe qui surplombait la route non loin du parking du Villaron. Impatiente, la cadette rousse faisait le pied de grue avec Kristoff à l'entrée du marché.
-Calme-toi ! Zébulon ! S'écria le montagnard qui la prit contre elle en étant beaucoup plus à l'aise que durant les premiers jours.
Leur complicité faisait plaisir à la jeune rousse et elle n'osait pas s'avouer qu'une flamme beaucoup plus importante c'était allumée au creux de son cœur. Au début elle avait cru que c'était à cause de la magie de Noël et de l'ambiance de Bessans mais ça avait été bien plus que cela. Elle savait que Kristoff ressentait la même chose...Mais elle n'avait pas encore mis les choses au clair avec lui... Même s'il ne l'avait pas embrassé sous le gui qu'il avait coupé, elle le savait.
-Ah les voilà ! Clama-t-elle en leur faisant de grands signes.
-Tatie Anna ! Appela Emma en se ruant dans ses bras.
Amusée la jeune femme n'avait jamais contesté son faux couple et la fillette y croyait dur comme fer.
-Bonjour ma chérie, comment tu vas ? Demanda-t-elle.
-Je suis un peu surexcitée parce que Papa a promis de me payer deux tours de luges.
-Bon et Tonton Kristoff se chargera de te prendre une crêpe au Nutella et la photo avec le père Noël !
-Non vieux frère ! Ce.. C’est vraiment trop, bredouilla Yohan tout gêné.
-J'insiste ! N'est-ce pas Anna ?! Ajouta-t-il en lui faisant un clin d’œil.
Elle acquiesça en rougissant alors que la fillette s’écria aussitôt :
-Tu m'accompagnes Tatie sur les luges ?
Toute gênée la cadette d’Arendelle finit par céder et se retrouva bientôt à dévaler les trois pentes artificiels en riant à s’en décrocher la mâchoire.
-On se demande laquelle est l’enfant ! Se moqua gentiment le montagnard une fois qu’elles furent en bas.
-Ne l’écoute pas Tatie ! Tonton est jaloux c’est tout, bougonna Emma, moi, je t’ai trouvée fantastique !
-Tu as raison ma chérie, viens, allons voir le Père Noël maintenant ! S’exclama-t-elle en lui tirant sur la main.
Trépignant d’impatience, la petite attendit pourtant sagement son tour.
-C’est comme ça les files d’attente à Disneyland Paris ? Questionna-t-elle.
-Oui...Parfois même plus long ! Mais ça en vaut la peine, crois-moi ! Répondit-elle.
Prenant déjà la température car elle avait prévu de lui offrir cela en cadeau de Noël, Anna fut ravie d’entendre Emma lui dire quelques secondes plus tard :
-Bah moi je pense que je vais lui demander ça au Père Noël !
-Essaye toujours ma chérie ! Dit-elle en lui caressant ses boucles blondes.
Ce fut enfin son tour. Emue, la fillette s’approcha et s’assit enfin à côté du fameux Pierre qui faisait le bonheur chaque année des dizaines d’enfants des communes montagnardes du département.
-Oh ! Bonjour jolie demoiselle ! Mon petit doigt me dit que tu as été très sage cette année ! Dis-moi comment tu t’appelles ? Demanda le vieillard d’une voix bourrue mais bienveillante.
-Bonjour père Noël, je m’appelle Emma. Oui j’ai bien aidé mon Papa et j’ai aussi bien appris mes leçons et fait tous mes devoirs ! Récita-t-elle.
-Bien, bien, bien, alors dis-moi ce qui te ferait plaisir aux pieds du sapin ? Questionna-t-il encore.
La petite fille hésita et regarda Anna pendant quelques secondes qui lui lança un sourire d’encouragement. Ses joues rougirent de plaisir et elle finit par répondre :
-Alors euh...J’aimerais bien aller rencontrer la reine des neiges à Disneyland Paris ! Mais surtout ce que je voudrais le plus au monde c’est une nouvelle Maman...Parce que Papa il est toujours triste depuis que ma vraie Maman elle est partie au ciel.
-Et elle doit être drôlement fière de toi de là où elle est ma petite ! Clama Pierre en resserrant son étreinte, on va faire en sorte que mes lutins magiques t’apportent tout ça !
Les yeux de l’enfant brillèrent d’espoir alors qu’Anna était de plus en plus mal à l’aise. Elle passa le reste de l’après-midi à ne pas pleurer face à cette petite fille si courageuse.
Deux semaines déjà qu'Anna était à Bessans avec Kristoff. Si au début la jeune rousse avait eu du mal à prendre ses repères, loin de son amoureux et sa sœur, elle avait tout de même très vite trouvé une routine plaisante auprès de Kristoff qui quand il ne partait pas faire sa tournée, l'avait emmené faire des nombreuses randonnées et pique-niquer au grand air. La cadette d'Arendelle avant culpabilisé au départ et s'était raccrochée à son portable comme à une bouée de sauvetage. Mais elle avait eu beau appeler et laisser des dizaines de messages à Hans, ce dernier n'avait jamais daigné lui répondre même par écrit. Elle avait eu très mal pendant un temps avant que Kristoff et Sven ne lui fassent presque oublier la présence de son amoureux. Les rares fois où elle réussit à avoir Elsa au téléphone cette dernière était plutôt de bonne humeur et criait les louanges du jeune Westergaard qui la dépannait bien. Cela l'avait rassuré et elle espérait toujours secrètement que sa chère reine des neiges viendrait la rejoindre à Bessans. Anna n'avait donc pas eu le temps de s'ennuyer. Ses pieds avaient fait tellement de ballades que ses mollets s'étaient endurcis mais cela n'avait été que plus plaisant de faire tant d'efforts et de se sentir fier de soi quand elle et Kristoff s’étaient retrouvés chaque soir au coin du feu à boire des litres de chocolats chauds.
Anna avait été plus à l'aise à la deuxième tournée avec le montagnard. Elle avait évité soigneusement Maria cette fois et avait adoré la nouvelle journée avec Yohan et Emma. Anna était heureuse de revoir la petite fille aujourd'hui. C'était elle et son père qui se déplaçait de Bonneval-sur-Arc exceptionnellement car il y avait le marché de Noël. Ils devaient tous les quatre se retrouver sur une esplanade d'herbe qui surplombait la route non loin du parking du Villaron. Impatiente, la cadette rousse faisait le pied de grue avec Kristoff à l'entrée du marché.
-Calme-toi ! Zébulon ! S'écria le montagnard qui la prit contre elle en étant beaucoup plus à l'aise que durant les premiers jours.
Leur complicité faisait plaisir à la jeune rousse et elle n'osait pas s'avouer qu'une flamme beaucoup plus importante c'était allumée au creux de son cœur. Au début elle avait cru que c'était à cause de la magie de Noël et de l'ambiance de Bessans mais ça avait été bien plus que cela. Elle savait que Kristoff ressentait la même chose...Mais elle n'avait pas encore mis les choses au clair avec lui... Même s'il ne l'avait pas embrassé sous le gui qu'il avait coupé, elle le savait.
-Ah les voilà ! Clama-t-elle en leur faisant de grands signes.
-Tatie Anna ! Appela Emma en se ruant dans ses bras.
Amusée la jeune femme n'avait jamais contesté son faux couple et la fillette y croyait dur comme fer.
-Bonjour ma chérie, comment tu vas ? Demanda-t-elle.
-Je suis un peu surexcitée parce que Papa a promis de me payer deux tours de luges.
-Bon et Tonton Kristoff se chargera de te prendre une crêpe au Nutella et la photo avec le père Noël !
-Non vieux frère ! Ce.. C’est vraiment trop, bredouilla Yohan tout gêné.
-J'insiste ! N'est-ce pas Anna ?! Ajouta-t-il en lui faisant un clin d’œil.
Elle acquiesça en rougissant alors que la fillette s’écria aussitôt :
-Tu m'accompagnes Tatie sur les luges ?
Toute gênée la cadette d’Arendelle finit par céder et se retrouva bientôt à dévaler les trois pentes artificiels en riant à s’en décrocher la mâchoire.
-On se demande laquelle est l’enfant ! Se moqua gentiment le montagnard une fois qu’elles furent en bas.
-Ne l’écoute pas Tatie ! Tonton est jaloux c’est tout, bougonna Emma, moi, je t’ai trouvée fantastique !
-Tu as raison ma chérie, viens, allons voir le Père Noël maintenant ! S’exclama-t-elle en lui tirant sur la main.
Trépignant d’impatience, la petite attendit pourtant sagement son tour.
-C’est comme ça les files d’attente à Disneyland Paris ? Questionna-t-elle.
-Oui...Parfois même plus long ! Mais ça en vaut la peine, crois-moi ! Répondit-elle.
Prenant déjà la température car elle avait prévu de lui offrir cela en cadeau de Noël, Anna fut ravie d’entendre Emma lui dire quelques secondes plus tard :
-Bah moi je pense que je vais lui demander ça au Père Noël !
-Essaye toujours ma chérie ! Dit-elle en lui caressant ses boucles blondes.
Ce fut enfin son tour. Emue, la fillette s’approcha et s’assit enfin à côté du fameux Pierre qui faisait le bonheur chaque année des dizaines d’enfants des communes montagnardes du département.
-Oh ! Bonjour jolie demoiselle ! Mon petit doigt me dit que tu as été très sage cette année ! Dis-moi comment tu t’appelles ? Demanda le vieillard d’une voix bourrue mais bienveillante.
-Bonjour père Noël, je m’appelle Emma. Oui j’ai bien aidé mon Papa et j’ai aussi bien appris mes leçons et fait tous mes devoirs ! Récita-t-elle.
-Bien, bien, bien, alors dis-moi ce qui te ferait plaisir aux pieds du sapin ? Questionna-t-il encore.
La petite fille hésita et regarda Anna pendant quelques secondes qui lui lança un sourire d’encouragement. Ses joues rougirent de plaisir et elle finit par répondre :
-Alors euh...J’aimerais bien aller rencontrer la reine des neiges à Disneyland Paris ! Mais surtout ce que je voudrais le plus au monde c’est une nouvelle Maman...Parce que Papa il est toujours triste depuis que ma vraie Maman elle est partie au ciel.
-Et elle doit être drôlement fière de toi de là où elle est ma petite ! Clama Pierre en resserrant son étreinte, on va faire en sorte que mes lutins magiques t’apportent tout ça !
Les yeux de l’enfant brillèrent d’espoir alors qu’Anna était de plus en plus mal à l’aise. Elle passa le reste de l’après-midi à ne pas pleurer face à cette petite fille si courageuse.
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Mar 19 Déc 2023, 18:04
Tel que je vois avancer tout ça j'ai du mal.a me.dire que ça va se finir au 24 décembre.
Faut qu'Elsa arrive
Qu'anna soit avec Kristoff
Qu'ils cuisinent des pains d épicé
Qu'il neige...
Encore tant de choses et peu de temps
Faut qu'Elsa arrive
Qu'anna soit avec Kristoff
Qu'ils cuisinent des pains d épicé
Qu'il neige...
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Re: NOEL MIRACLE CHEZ MAMIE ANNA-un conte de la Ansa's stories...ATTENTION CONTENUS MATURES
Mar 19 Déc 2023, 18:08
Floconnette a écrit:Tel que je vois avancer tout ça j'ai du mal.a me.dire que ça va se finir au 24 décembre.
Faut qu'Elsa arrive
Qu'anna soit avec Kristoff
Qu'ils cuisinent des pains d épicé
Qu'il neige...
Encore tant de choses et peu de temps
Si. Si ça va se faire...
Et au pire je déborderai un peu.
J'ai pas foutu celui d'aujourd'hui car on a été aux urgences... Mais tout va bien. On a bien nos deux poches que Frantzoze a effectueusement surnommé "la grosse Gaga" et "Ylva" car y en a une plus grosse que l'autre
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