- Le Royaume d'Arendelle -
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M.Baggins
M.Baggins
Légende du Royaume
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Ⅰ- FROZEN : Duality - Page 3 Empty Re: Ⅰ- FROZEN : Duality

Sam 25 Juil 2015, 13:55
Ca marche. biendit
J'ai bien hâte de le voir ce dixième chapitre! :cookie:

_________________
Flowers with their names forgotten
Trampled into dust they're fallen,
Birds with broken wings are crying:
Wind can never take them flying.
Scream and cry but none will hear you,
Plead and beg but none will help you.
You no longer live as cattle:
Will you rise and join the battle?
Pigs will sneer at the steadfast
As we climb o'er the dead, keep advancing ahead!
Live your life in peace like you're just a sheep
But wolves will never lose their freedom.
Channel the anger swelling inside you,
Fighting the boundary 'till you break through.
Deep in your soul there's no hesitation
So make yourself the one - the Hunter!
Hungry to kill, you'll never forget this.
Piercing the sky with scarlet vengeance,
Bloody the bow and arrow in crimson,
Rally the hunters to war.
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Ⅰ- FROZEN : Duality - Page 3 Empty Re: Ⅰ- FROZEN : Duality

Lun 27 Juil 2015, 18:49
Et voilà, un peu en avance, le chapitre 10. Le prochain arrivera malheureusement dans plus de trois semaines, c'est pour cette raison que j'ai décidé d'être sympa et de vous donner quelques réponses !

...

...

...
Je plaisante bien sûr.  :mouhaha:
Rien que pour vous, j'ai poussé le mystère à son paroxysme, je peux pas faire plus. bravo

Ah, préparez un casque, j'ai mis une petite musique d'ambiance pour la scène finale. En lisant normalement (peut-être un chouïa au-dessus de normalement, et sans s'arrêter en cours de route), ça devrait parfaitement passer. Si tout va bien, vous devriez terminer le chapitre à 2:21 ~ 2:25.

EDIT : Pour ceux qui n'ont pas de compte, il est impossible de cliquer sur le lien, donc je le met ici : https://www.youtube.com/watch?v=LybVSDhPH1g

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Chapitre 10 : Secrets




Je fis apparaître un petit escalier pour nous permettre de descendre dans la seconde caverne, nouvellement créée. Elle avait épousé la forme de la masse translucide qui protégeait le coffre : la caverne était parfaitement sphérique et régulièrement trouée, là où les pointes avaient dû percer.
Quatre torches étaient apparues dans les quatre coins et nous éclairaient de leur flamme azur, comme une flamme de gaz. Il n’y avait pas d’humidité qui s’infiltrait, pas la moindre fissure ni de gravats, comme si le lieu dans lequel nous étions était sacré et avait été ensorcelé pour traverser les siècles.
Au centre se trouvait ce coffre, légèrement encastré dans l’un des trous. À première vue, il n’avait rien de spécial et semblait parfaitement ordinaire, mais en tournant autour, un détail m’interpella. En effet, je me suis demandé à quoi servait l’armure magique qui l’entourait si lui-même était bien mieux gardé, car sur son devant se trouvaient, placés tels une horloge…

Douze énormes serrures.

« Douze ? s’exclama Anna. C’est une blague ? Il y a quoi là-dedans ?
— Je n’en ai pas la moindre idée, mais j’aimerais bien savoir… répondis-je. »
En me tournant vers Eugène, je remarquai que celui-ci semblait troublé. Il avait les yeux écarquillés et ne bougeait plus depuis tout à l’heure.
« Eugène ? l’appelai-je. Tout va bien ?
— Hein ? Euh, oui, répondit-il après quelques instants, signe que je l’avais arraché à ses pensées. Il faudrait qu’on le remonte pour que je l’examine, je crois savoir ce que c’est.
— Pourquoi, ce coffre a quelque chose de spécial ?
— Ça, je peux te l’assurer, ma chère, répondit-il avec un sourire en coin. Si c’est ce à quoi je pense, on ne l’ouvrira jamais. »
Je fis signe à Marshmallow Jr. de l’emporter et de le déposer tout en haut de l’escalier, vu que le passage était trop étroit pour lui, puis je me tournai vers Anna.
« Tu ne crois pas qu’on devrait prévenir Grand-Père ? lui demandai-je.
— Pourquoi, tu penses qu’il sait quelque chose ? Il ne nous a jamais rien dit sur cet endroit, pourtant. Et il s’est toujours montré honnête envers nous.
— C’est vrai… mais son aide sera toujours la bienvenue. »
Je rédigeai un court message et fit apparaître une petite hirondelle pour lui amener le message.

Les autres étant déjà remontés à la surface, Anna et moi nous apprêtâmes à faire de même, avant qu’elle ne s’arrête soudainement. Juste en face de la première marche des escaliers, il y avait un gros rocher qui était apparu. Il était recouvert de mousse, contrairement aux autres.
« Euh… Elsa ? chuchota-t-elle. C’est moi, ou bien ce caillou n’était pas là avant ?
— Enfin, Anna, les pierres ne bougent pas, répondit une voix dans l’obscurité. »
Le rocher se mit à trembler, et une tête familière apparut. À notre grande surprise, c’était Grand-Père. Je le regardai avec deux yeux ronds, avant de me reprendre :
« Grand-Père ? Mais… que fais-tu ici ? Je ne t’ai envoyé le message il n’y a qu’une minute !
— Tu m’as envoyé un message, Elsa ? Qu’est-ce que tu voulais me dire ?
— Eh bien, que… que…, commençai-je avant de froncer les sourcils. Tu connais cet endroit, n’est-ce pas ? »
Il ne répondit pas tout de suite et me fixa de ses grands yeux noirs avant d’ordonner :
« Remontons. »

Juste avant de remonter dans la bibliothèque, sur la dernière marche, Grand-Père nous arrêta :
« Où est l’orbe ?
— Hein ? Quel orbe ? demandai-je d’un air surpris, ne m’attendant pas à cette question.
— Elsa.
— C’est… Raiponce qui l’a. »
Il franchit le passage et se dirigea vers elle, d’un bon pas. Il les salua et demanda immédiatement à récupérer l’orbe.
« Comment il sait, à ton avis ? me demanda Anna.
— Je ne sais pas. C’est Grand-Père, Anna. »

Tout le monde était assis sur les canapés et les fauteuils autour de la cheminée, comme quand nous avons discuté avec Raiponce et Eugène. Ce dernier était en train d’examiner le coffre.
Le vieux troll, le globe scintillant sous le coude, nous fit signe de le rejoindre. Il sortit de la bibliothèque, et nous emmena dans la première salle venue, puis prit soin de fermer la porte. Je pris la parole en premier :
« Pourquoi es-tu venu ici, si tu dis ne pas savoir que je t’ai envoyé un message ?
— Oh, c’est très simple, ma chère Elsa. J’ai simplement ressenti que le sceau protecteur que j’avais mis en place a été brisé.
— C’est toi qui… ? s’exclama Anna, surprise, avant que j’aie pu réagir.
— En effet, c’est moi qui ai lancé le sortilège qui protégeait l’armure du coffre. Avez-vous essayé de le toucher ?
— Eh bien… Kristoff a essayé, et il a fait un vol plané sur plusieurs mètres, répondit-elle.
— Mais quand tu l’as fait, Elsa, il ne s’est rien passé, n’est-ce pas ?
— C’est exact... mais Olaf aussi pouvait le toucher.
— Olaf ? Je ne m’y attendais pas… mais c’est tout à fait logique, j’aurais dû y penser.
— Qu’est-ce qui est logique ? m’enquis-je.
— Oh, rien. »
Voyant qu’il semblait ne rien vouloir nous dire, je décidai d’attaquer :
« Grand-Père, si tu dis avoir ressenti la brisure de ton sceau, tu dois savoir ce qu’il y a dans ce coffre, non ?
— En effet, Elsa, je le sais car c’est moi qui l’ai donné à vos par… euh… Oubliez ce que j’ai dit. »

Trop tard, il en avait trop dit. Anna me regardait d’un air ahuri, ce qui était compréhensible ; quant à moi, je n’en revenais pas. On nous aurait caché quelque chose pendant tout ce temps, et ni lui, ni nos parents ne nous avaient rien dit ? J’avais beau réfléchir, je n’arrivais pas à imaginer ce qu’il y avait dedans de si important.
« Grand-Père, on a dissimulé quelque chose de potentiellement dangereux dans le château à mon insu, alors il est de mon devoir de reine d’en savoir plus pour prendre les mesures nécessaires. Si je ne peux pas te demander ce que c’est en tant qu’amie, alors je devrai te l’ordonner en tant que reine.
— C’est une sage réflexion, Elsa… Malheureusement, je serai dans l’illégalité si j’en parlais.
— Comment ça ?
— Il y a une loi… la 144-A, si je me souviens bien… qui s’énonce en ces termes : « Toute personne disposant d’informations sur la nature de ce qui est caché au Château d’Arendelle ne doit sous aucun prétexte les divulguer. »
— J’accorde une dérogation temporaire à cette loi, sous la permission de la Reine d’Arendelle.
— La suivante te l’interdit : « La précédente loi, ainsi que celle-ci, ne peuvent en aucun cas être contournées, de quelque manière qu’il soit, sauf sous ordre contraire du Roi d’Arendelle Agdar, de la Reine d’Arendelle Idun, ou en cas de situation extrême. Ces lois s’appliqueront du vivant de la Princesse Elsa et de la Princesse Anna. »
— Quoi… ? Ce sont… nos parents qui les ont établies ? Mais de quoi voulaient-ils bien nous protéger ? bredouilla Anna.
— Est-ce que vous savez ce que c’est ? nous interrogea-t-il d’un air grave, en prenant le globe doré dans ses deux mains.
— Il s’agit… des pouvoirs de Raiponce ? répondit-elle.
— C’est tout ce que vous savez dessus ?
— Euh… oui, fit-elle en fronçant les sourcils, après m’avoir regardée.
— Très bien. Bon, il faut que je rentre mettre ceci en sécurité. »

Je le regardai s’éloigner, toujours abasourdie par cette conversation. Alors qu’il s’apprêtait à ouvrir la porte, il se ravisa et nous annonça :
« Je suis désolé de ne rien pouvoir vous dire là-dessus. Je sais que vous connaissez mal vos parents et que beaucoup de questions vous brûlent les lèvres, mais cela va au-dessus de tout ce que vous ne pourrez jamais imaginer. Si je vous en disais plus, vous seriez entrainées dans une voie dangereuse. Vous comprendrez quand vous saurez. Mais si je devais vous donner un conseil : n’essayez pas d’ouvrir ce coffre. »
Il ouvrit la porte et s’en alla dans l’un des longs couloirs. Quand je me suis levée pour le rattraper, il avait tout bonnement disparu, comme s’il s’était volatilisé.

« Qu’est-ce qu’on fait, Elsa ? me demanda-t-elle.
— Je ne sais pas, Anna, répondis-je après un instant de réflexion. Je ne l’ai jamais vu comme ça, il doit y avoir quelque chose d’extrêmement important là-dedans. On devrait le remettre à sa place.
— Oui, mais d’un côté, tu as très envie de savoir ce qu’il y a dedans, n’est-ce pas ?
— Anna…
— Tu n’es pas rongée par la curiosité ?
— Si, mais…
— On n’a qu’à l’ouvrir, pour voir ce qu’il y a dedans, puis on le referme et on le remet à sa place, non ?
— Eh bien, ça me paraît être une solution sans risques…
— Allez, dis oui ! Tu as envie de savoir au fond, comme moi! Et puis, ça concerne Papa et Maman !
— Bon, c’est d’accord. »

Anna sortit de la salle. Quant à moi, je réfléchissais : que Grand-Père nous ait caché ce secret passait encore, car il est quand même assez mystérieux, mais je n’aurais jamais pensé un instant que nos parents soient au courant… Je n’y comprenais plus rien. De quoi pouvaient-ils bien vouloir nous protéger ?
Je rejoignis la bibliothèque, là où tout le monde se trouvait. Eugène était à genoux, derrière le coffre.
« Alors, as-tu trouvé quelque chose ? l’interrogeai-je.
— En effet, ma chère Elsa, mais je doute que ça te plaise, répondit-il en se relevant. Il s’agit du coffre, LE coffre avec un grand C, le défi ultime de tout voleur. Il a été conçu par un des plus grands inventeurs que ce monde ait porté. Extrêmement rare, puisqu’on dit qu’il n’en existe que trois dans le monde. Je pensais même qu’il s’agissait d’un mythe avant de le voir. Mets ta sœur là-dedans si elle t’embête et je te garantis que rien au monde ne pourra la sortir de là.
— Comment ça ? On ne peut pas l’ouvrir ?
— Eh bien, la réponse est catégoriquement, absolument et indubitablement, non. Vois-tu, ce coffre ne s’ouvre pas grâce un code mais avec un mot de passe. Si tu regardes attentivement les serrures, tu ne verras pas de chiffres mais toutes les lettres de l’alphabet. Avec douze serrures, le nombre de combinaisons possibles est égal à vingt-six puissance douze, soit… attends, c’est facile, je te fais ça de tête… quatre-vingt-quinze millions quatre cent vingt-huit mille neuf cent cinquante-six milliards…
— Eugène, fit Raiponce.
— …six cent soixante-et-un millions six cent quatre-vingt-deux mille cent soixante-seize possibilités.
— Il a mis dix minutes pour retenir ce chiffre, précisa-t-elle en souriant.
— C’est pas vrai, grogna-t-il.
— Mais on ne peut pas deviner la combinaison en écoutant les engrenages, ou avec un autre moyen ?
— Bien essayé, mais non. Ce coffre est inviolable. Retiens bien son gris, car il est particulier : c’est le signe qu’il est composé d’adamantium, un métal extrêmement résistant et parfaitement isolant, il est donc impossible d’écouter le moindre cliquetis à l’intérieur. Et si tu te demandes ce que ça fait si tu le passes par la fenêtre, ou même si tu le lâches depuis un ou deux kilomètres de hauteur, il n’aura pas une égratignure. Tout ce que tu risques, c’est casser le magnifique service en porcelaine qui se trouve peut-être à l’intérieur.
— Je doute fortement qu’il contienne un service en porcelaine, remarqua Anna.
— On ne sait jamais. Bien, je t’ai dit tout ce que je savais, Elsa.
— Donc il n’y a absolument aucun autre moyen de l’ouvrir que de savoir le mot de passe ? demandai-je, un peu déçue.
— En effet. Si quelqu’un a une suggestion… »
Personne ne répondit.

Le reste de la journée a été plutôt monotone. Nous avons laissé le coffre dans un coin de la bibliothèque, en attendant d’en savoir plus ou d’obtenir quelques indices. Raiponce et Eugène étaient partis se promener un peu dans les rues et au marché, Anna s’en était allée je ne sais où, et moi, j’ai dû retourner à mes occupations habituelles de reine, en essayant de rechercher quelques informations dans la bibliothèque quand j’avais un peu de temps.
Le soir tomba bien vite. Cependant, cette nuit-là, de nouveaux problèmes apparurent. Je fus réveillée par une sorte de lumière provenant  de la fenêtre. En me levant pour aller voir d’où elle provenait, car le calme absolu qui régnait dans le château indiquait qu’il ne faisait pas encore jour, j’ai pu constater que j’étais encore dans une sorte de rêve. Le même genre de rêve que ceux d’il y a quelques jours, qui paraissent effroyablement réels. Je l’ai tout de suite su en regardant le ciel, par la fenêtre : il était d’un rouge sanguinaire.

J’aurais bien voulu me réveiller à ce moment, pour ne pas voir de nouvelles visions angoissantes, comme la dernière fois. Mais une force invisible me fit flotter dans les airs et m’entraina dehors, comme si elle voulait me forcer à voir quelque chose.
Les couloirs du château étaient tombés en ruine. Il y avait quelques rochers sur le sol qui provenaient de trous béants dans les murs, les tapisseries étaient déchirées et les vitres toutes cassées, laissant ainsi entrer le vent qui faisait flotter des rideaux en lambeaux. Même si j’avais conscience de me trouver dans un monde onirique, cette scène me fit tout de même mal au cœur.
Soudain, une légère bourrasque m’entraina tel un grain de pollen dans la direction de la bibliothèque. Au fur et à mesure que je m’en approchais, une forme se distingua dans la pénombre, sur le sol. Bien qu’étant de dos, je pus tout de même reconnaitre… le corps d’Eugène, inerte.

« Non, pas ça… pas encore, gémissai-je, sans même savoir si j’avais réellement parlé. »
Les autres gisaient tous, inconscients, derrière le corps d’Eugène. Raiponce, Olaf, Sven, Kristoff… et Anna. Mais elle n’était pas la dernière. Derrière Anna se trouvaient mes parents.
J’essayai de rester le plus calme possible, car contrairement au précédent rêve où j’avais trouvé Kristoff inconscient sans savoir que j’étais dans un rêve, je savais que tout ceci n’était pas vrai. Mais cette vision était trop forte. Ma vision se troubla et mes yeux s’embuèrent malgré mes efforts.
La force me fit entrer dans la bibliothèque. Elle semblait intacte à première vue : tous les livres étaient à leur place, aucune vitre ou aucun meuble n’était endommagé, le feu de la cheminée était même toujours allumé…
Soudain, je le vis. Le coffre que nous avions laissé ici était entouré d’une sorte de fumée noire, comme une aura maléfique. Il commença à s’ouvrir : une étrange lumière argentée et bleuâtre en sortit alors. Au même moment, la force me poussa dessus de plus en plus rapidement, jusqu’à ce que je me fasse avaler par la source lumineuse.

C’est à ce moment-là que je me réveillai. Il n’y avait pas trop de neige dans la pièce, car je savais que tout cela ne se passait que dans ma tête, mais c’était juste. Dehors, il faisait encore évidemment nuit, mais le ciel était heureusement d’un noir parfaitement ordinaire. Alors je me rendormis.
Le lendemain, je ne fis pas part de ce que j’ai vu, afin de n’inquiéter personne. Mais je décidai tout de même d’aller voir Grand-Père, car il m’avait expliqué, le jour où l’on m’a agressée, qu’il avait déjà fait ce genre de rêves. Je me rendis vers les écuries, enfourchai un superbe cheval blanc et partis en direction de la vallée.



Arrivée à la vallée des trolls, je me mis à chercher Grand-Père du regard. Il n’y avait pas grand-monde, les autres trolls devaient probablement être partis dans la forêt. L’endroit était, comme toujours, magique : hors du temps et hors d’atteinte de la neige, il était éclairé par de magnifiques aurores boréales, accompagnées de timides rayons de soleil. Comme dans les contes de fées, il y avait des papillons et quelques écureuils qui se promenaient librement ici.
Quelque chose retint cependant mon attention : le cercle où je me trouvais avait été marqué par des traces, semblables à de fins sillons, qui partaient du bord et convergeaient tous au centre : ils formaient ainsi des sortes de dalles courbées.
Mais une voix m’appela soudain. C’était Grand-Père, en haut des marches. Il me fit signe de le rejoindre, ce que je fis aussitôt. Un air grave se dessinait sur son visage.
« Je sais pourquoi tu es là, Elsa. Tu fais des rêves angoissants à propos du coffre, n’est-ce pas ?
— Oui… Comment tu le sais ? répondis-je, surprise.
— J’en fais aussi. Elsa, continua-t-il après un long moment, je sais que tu aimerais avoir des réponses. Mais comme je te l’ai dit, les évènements récents sont bien au-delà de ce que tu peux imaginer. Tes parents ne voudraient pas te voir impliquée dans cette histoire, ni Anna. »
Il approcha ses deux mains. Une lumière semblable à une luciole en jaillit, et vint pénétrer dans le sol, là où les traces se rejoignirent. Celles-ci se mirent soudainement à briller d’une vive lumière : le sol trembla, et un petit trou s’ouvrit alors. L’orbe doré s’extirpa du sol et monta lentement, lévitant dans les airs.

« Je ne peux pas te dire ce que c’est, mais je peux te dire ce qu’il a causé, pour que tu mesures sa dangerosité. Connais-tu la légende des Aslantes ?
— Le peuple que l’on dit plus avancé que les dieux, qui a percé tous les secrets du monde ? Celui qui a soudainement disparu sans que personne ne sache comment ?
— Oui. Figure-toi qu’ils ont réellement existé, ce n’est pas qu’une légende. La majorité de ce peuple vivait sur un continent qui n’est plus sur nos cartes. Je suppose que tu sais lequel était-ce.
— …L’Atlantide, répondis-je, horrifiée.
— Exact. Il repose maintenant au fond de l’océan, c’est pour cela que l’on en sait si peu sur eux.
Ne sachant quoi répondre devant cette information aussi incroyable que cauchemardesque, il continua :
« Pour en revenir au coffre, s’il ne doit pas être ouvert, c’est parce qu’il protège quelque chose de tout aussi dangereux… Non, infiniment plus encore. Si tu tiens tant à savoir, sache qu’entre autre, ce dont je veux parler a eu des conséquences particulièrement catastrophiques sur toute votre famille.
— Pardon ?!
— Oui, Elsa. J’aurais aimé te l’apprendre dans d’autres circonstances, mais… en effet, ce qui est gardé par  ce coffre est la cause de vos treize années de tristesse et de solitude, à Anna et à toi. »
Cette révélation me fit trembler comme une feuille, et rares, très rares étaient les moments où je frissonnais. Une boule se forma dans ma gorge. N’arrivant plus à réfléchir, ne m’attendant pas à cela, la seule chose qui je parvins à bredouiller fut :
« Mais… c’est du passé, Anna et moi ne seront plus jamais séparées… Je ne ferai pas deux fois la même erreur…
— Oui, sûrement…  mais il n’y a pas que vous qui en ont souffert.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? »

Il se retourna, joignis les mains dans son dos et baissa la tête. Je ne l’avais jamais vu auparavant dans cette posture. Pour la première fois, je le vis triste.
« Grand-Père, qu’est-ce qu’il y a ?
— Ce coffre que vous avez découvert… ce qu’il garde… »
Il se retourna et me regarda droit dans les yeux.

« …est à l’origine de la mort de vos parents. »


Dernière édition par Katoptriss le Jeu 17 Sep 2015, 20:38, édité 2 fois
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Lun 27 Juil 2015, 19:10
...faudra que je relise le chapitre, vu que je n'ai pas une super connexion et que je suis pour l'instant sur mobile, donc je n'ai pas eu la musique avec bravo

Mais même sans ça...NOM DE DIEU !!!!!! affraid

Cette révélation de malade ! Oh punaise de sa maman l'autruche flûtiste unijambiste ! affraid

Que dire, que dire...bon je vais t'epargner les habituels compliments sur ton écriture toujours aussi soignée et agréable à lire, parece que là entre le coup de la serrure et de l'Atlantide moi qui voulait l'utiliser pour une autre fic du coup c'est loupé...y'a trop de révélations, mais en même temps tu nous laisses sur ce cliffhanger de taré ! affraid

Plus que jamais, vivement la suite ! Very Happy

(D'ailleurs, ici l'Atlantide c'est la version mythologique de base que tu utilises, ou la version du Disney ? (qui pour moi au passage était excellent !))


Dernière édition par Lhysender le Lun 27 Juil 2015, 20:50, édité 1 fois

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Lun 27 Juil 2015, 19:21
Je pense que tu es née avec un don pour toujours arreter au moment ou on a le plus de suspence :amour:
Bref, super chapitre, comme toujours ! Very Happy Et j'ai un jeu vidéo ou ils parlent des Aslantes dedans xD
Vivement la suite !
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Lun 27 Juil 2015, 21:01
Merci à vous deux  Very Happy

Non, Lhys, non, t'as pas fait ça ! Tu aurais dû attendre d'être sur un ordinateur, parce que la musique rend à mon goût tellement bien que tu perds beaucoup sans.
Pour l'Atlantide, très honnêtement, cette question ne m'a même pas effleuré l'esprit. Je ne me souviens absolument pas de l'Atlantide version Disney, ça doit faire plus de dix ans que j'ai vu le film  Shocked
Ahahah, je t'ai volé ton idée, super ! Vengeance pour le coup de la fausse statue d'Elsa que je voulais aussi utiliser

Norge, tu fais référence à Professeur Layton et l'Héritage des Aslantes ? Si c'est le cas, en effet, c'est un clin d’œil à ce jeu, très bon jeu d'ailleurs.
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Lun 27 Juil 2015, 23:29
Mais je fais de mon mieux moi, désolé, j'ai une connexion pourrie là où je suis, je peux pas avoir à la fois l'ordinateur et une bonne connexion, vu que la fonction modem de mon téléphone marche pas très bien :sorry:

Je fais ce que je peux avec ce que j'ai, je t'ai promis de relire ce passage avec la musique en plus Sad

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Ven 31 Juil 2015, 21:43
J'ai rattrapé mon retard ! Very Happy

Alors que dire si ce n'est... NOM D'UN CHIEN !  Shocked L'ATLANTIDE ? affraid J'avoue que là, tu m'as véritablement surpris. De même que la chose qui se trouve à l’intérieur de ce fameux coffre. Mon dieu... Je suis resté bouche bée en lisant la fin. Ton histoire est vraiment très intrigante, et cela me plaît beaucoup. J'ai trop hâte de lire la suite alors dépêche-toi de poster, vite ! bravo

Que dire de plus si ce n'est que j'ai foutrement bien aimé ces deux derniers chapitres. Continue ainsi l'amie !  biendit Tu es sur la bonne voie... Sur la voie de l'illumination ! Razz

Avant de terminer, j'ai juste quatre petites remarques à faire. bravo

De un ! "Ce fut Gerda qui brisa la parole en première" Tu ne voulais pas dire brisa le silence plutôt ?  bravo
De deux ! Ton histoire un peu rien à voir était vraiment sympa. Je me suis bien marré ! Razz
De trois ! La musique rend super bien ! Bravo ! biendit
Et de quatre ! Ce sont les Altantes ma chère Kate ! Et non pas Aslantes ! bravo

Voilà ! A la prochaine...
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Ven 31 Juil 2015, 22:56
Norge, tu fais référence à Professeur Layton et l'Héritage des Aslantes ? Si c'est le cas, en effet, c'est un clin d’œil à ce jeu, très bon jeu d'ailleurs
Oui, je l'ai terminée Very Happy Et dedans une fille se fais aussi délivrée des glaces si je me souvient, alors ça colle bien Smile
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Ven 31 Juil 2015, 23:33
M**** ! Le terme Aslantes est employé dans le titre d'un jeu vidéo ? Et moi qui croyais que c'était une faute... Désolé de ne pas avoir lu les autres commentaires. Si je l'aurais fait j'aurais tout de suite compris.
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Dim 02 Aoû 2015, 20:09
Merci à toi, Micky !
Alors, concernant tes remarques :
1) Oui, petite coquille bravo
2) Merci bien Razz J'espère que tu ne m'en voudras pas pour le rôle de Sirius...
3) Je trouve aussi, j'étais assez fière sur ce coup bravo
4) Petite faute de frappe je suppose, ce sont les Atlantes et non les Altantes Razz
En effet j'ai choisi Aslantes non seulement parce que je trouvais que ça sonnait mieux, mais aussi par clin d'œil au jeu cité, dans lequel on retrouve quelque similitudes (le peuple ne vivait pas sur l'Atlantide mais était effectivement plus avancé que tout / avait percé tous les secrets et a été complètement exterminé par un fâcheux événement (mais différent de celui de cette fic) ).

Au fait on peut passer commande chez toi, Ô Grand Maître des Dessins ? Je vais essayer de dessiner l'un des personnages de ma fic, mais comme je sais que ça sera moche, ben... Voilà bravo

Norge, tu as bien fait de le signaler car je n'avais, pas une seule seconde, pensé à cela xD
Donc je répondrai simplement : Toute ressemblance avec des personnes ou des événements passés est purement fortuite.
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Lun 03 Aoû 2015, 12:55
Katoptriss a écrit:Merci à toi, Micky !
Alors, concernant tes remarques :
1) Oui, petite coquille bravo
2) Merci bien Razz J'espère que tu ne m'en voudras pas pour le rôle de Sirius...
3) Je trouve aussi, j'étais assez fière sur ce coup bravo
4) Petite faute de frappe je suppose, ce sont les Atlantes et non les Altantes Razz
En effet j'ai choisi Aslantes non seulement parce que je trouvais que ça sonnait mieux, mais aussi par clin d'œil au jeu cité, dans lequel on retrouve quelque similitudes (le peuple ne vivait pas sur l'Atlantide mais était effectivement plus avancé que tout / avait percé tous les secrets et a été complètement exterminé par un fâcheux événement (mais différent de celui de cette fic) ).

Au fait on peut passer commande chez toi, Ô Grand Maître des Dessins ? Je vais essayer de dessiner l'un des personnages de ma fic, mais comme je sais que ça sera moche, ben... Voilà bravo

Norge, tu as bien fait de le signaler car je n'avais, pas une seule seconde, pensé à cela xD
Donc je répondrai simplement : Toute ressemblance avec des personnes ou des événements passés est purement fortuite.

Alors si ma chère Kate ! Je t'en veux énormément pour le rôle plus qu'inapproprié de Sirius !  Twisted Evil
En effet, j'ai fais une petite faute de frappe. Désolé. bravo
Alors si j'ai bien compris, tu voudrais que ce soit moi qui dessine l'un de tes personnages, c'est cela ? Dis-moi si j'ai vu juste.
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Lun 03 Aoû 2015, 20:23
En effet c'est cela, je voulais une petite illustration de l'un des personnages de ma fic (que vous ne connaissez pas encore). Il est du même genre que Sirius, un personnage badass qui nécessite presque absolument une illustration (après tout, c'est en voyant tes dessins de Sirius que j'ai voulu lire ta fic Razz )

Enfin, c'est si ça ne te dérange pas, bien sûr. Je te donnerai tous les détails en MP si tu acceptes. (Enfin quand je rentrerai)
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Mar 04 Aoû 2015, 11:29
Du même genre que Sirius dis-tu ? Il contrôle lui aussi l'hiver par le plus grand des hasards ? Je dis cela comme ça. bravo
Sinon, je veux bien te rendre ce petit service. bravo
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Dim 16 Aoû 2015, 21:40
Hey ! I'm back ! I get the bac !

Petit message pour dire que je suis de retour. Avec plein de nouvelles idées, vous allez être contents ! bravo
Bon je ne peux pas me mettre à l'œuvre tout de suite, mais d'ici le weekend prochain, vous devriez avoir :
- les commentaires en retard
- une nouvelle carte, l'autre étant obsolète et pas super
- le chapitre 11
- et, le plus important, la sublime illustration de Micky bravo

PS : Lhys j'attends toujours ton avis sur la musique !
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Dim 16 Aoû 2015, 22:51
Quel programme alléchant que tu nous présentes là ! Et quel bonheur de te savoir de retour !
 
Hâte de lire le chapitre 11 en tout cas, et de voir cette fameuse illustration de Micky qui sans nul doute sera encore une magnifique réalisation Very Happy

Et concernant la musique, tu avais raison: c'est juste parfait, cela correspond parfaitement et franchement j'en ai presque eu des frissons au moment de la révélation finale biendit

PS: et moi j'attends ton avis sur mon dernier chapitre, mon trailer et ma "couverture" Razz


Dernière édition par Lhysender le Lun 17 Aoû 2015, 13:34, édité 1 fois

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Lun 17 Aoû 2015, 12:13
BOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!!!!!!
Après presque un mois sans réseau, me voilà enfin de retour! (enfin, je l'espère X)).
Donc, comme toujours: chapitre lu!^^
Il était superbe, comme d'habitude. Là je crois que je n'ai vraiment trouvé aucune faute de grammaire ou d'orthographe.^^
Que dire...? Tout est très intrigant, ça nous tient en haleine d'un bout à l'autre,...
L'Atlantide? Un rapport avec la séparation d'Elsa et Anna? Et avec la mort de leurs parents? OK.^^ Bon ben je VEUX voir la suite maintenant! bravo
Et la musique rend effectivement super bien. biendit
Juste une toute petite remarque (pour bien faire chier^^): au tout début, tu nous décris la pièce comme circulaire et après tu dis que quatre torches éclairent chacune un coin de la pièce... Un coin de cercle donc? Mmmmmh, faudra que tu m'expliques le concept. Razz
Bref, c'est trop bien et vivement le chapitre 11! cheers

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Wind can never take them flying.
Scream and cry but none will hear you,
Plead and beg but none will help you.
You no longer live as cattle:
Will you rise and join the battle?
Pigs will sneer at the steadfast
As we climb o'er the dead, keep advancing ahead!
Live your life in peace like you're just a sheep
But wolves will never lose their freedom.
Channel the anger swelling inside you,
Fighting the boundary 'till you break through.
Deep in your soul there's no hesitation
So make yourself the one - the Hunter!
Hungry to kill, you'll never forget this.
Piercing the sky with scarlet vengeance,
Bloody the bow and arrow in crimson,
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Mer 19 Aoû 2015, 20:48
Rhoo MB tu chipotes ! Imagine un cercle circonscrit à un carré et voilà t'as les coins !

Bon sinon voilà la carte v.2... Elle n'est pas très belle mais bon, elle est toujours mieux que l'ancienne. Et puis je m'appelle pas Micky hein. Razz
J'ai un peu foiré les contours de Wilndior par contre, à gauche du nom c'est un fleuve, la limite se situe à la chaîne de montagnes partagée avec Corona.
Voilà j'espère que ça fera quand même l'affaire bravo

Ⅰ- FROZEN : Duality - Page 3 Carte_11

(Après prévisualisation, je ne sais pas ce qu'il y a eu mais elle a perdu en qualité Shocked )
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Mer 19 Aoû 2015, 20:54
Très franchement c'est une très belle réalisation En adoration ! Ayant dessiné des cartes à plusieurs occasion dans ce style pour ma fic et pour le rpg du fofo, je sais que ce n'est pas facile, donc chapeau, le rendu est vraiment très bon Very Happy


Dernière édition par Lhysender le Mer 19 Aoû 2015, 21:27, édité 1 fois
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Ⅰ- FROZEN : Duality - Page 3 Empty Re: Ⅰ- FROZEN : Duality

Mer 19 Aoû 2015, 21:24
J'adore! En adoration
L'effet parchemin rend super bien, et je ne sais pas pourquoi, mais je suis fan du symbole pour les ruines de l'Atlantide! bravo
Et puis j'aime beaucoup le fait que ce soit un genre de mix entre l'Europe et un monde imaginaire: c'est cool. biendit
Non, franchement je ne vois rien à reprocher: c'est une très bonne carte.
Par contre, le royaume du Duc s'écrit 'Weaselton' (avec weasel qui veut dire 'belette'.) Wink

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Mer 19 Aoû 2015, 21:42
Ah, eh bien... Merci à vous deux !
Je trouve quand même que les fleuves sont de trop, c'est un peu le fouilli j'ai l'impression.

Pour te répondre, MB, tu fais encore erreur Razz
Weaseltown est l'erreur que fait Kai, mais il s'agit bien du Duc de Weselton.
(D'ailleurs passer de Weaseltown à Vicieux-Thon... outch xD)

Sinon, si tout va bien, votre attente, ou vos souffrances s'achèveront demain !
Je parlais du prochain chapitre au cas où vous auriez préféré l'illustration...
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Jeu 20 Aoû 2015, 18:56
Voilà le chapitre 11, un chapitre de transition plus court et plus calme. L'illustration viendra au prochain.

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Chapitre 11 : Rancune




Qu’est-ce qui peut être dangereux à ce point, pour causer tant de malheurs, pour ensevelir un continent entier sous les flots ?

Cette question me consuma l’esprit pendant le trajet du retour, si bien que j’eus l’impression d’arriver au château une minute après avoir quitté la vallée.
Une magnifique vue s'offrait à moi : le soleil, reflété dans l’eau, venait tout juste de se lever, et les zébrures orangées du ciel laissaient bientôt place à sa couleur azur ordinaire. Le royaume était en train d’être lentement arraché du monde onirique vers celui appelé réalité.

Anna guettait mon arrivée en haut des remparts. Je n’ai pas pris la peine de laisser un message car je pensais qu’elle n’allait se lever que dans quelques heures, mais j’ai oublié les évènements récents qui ont sûrement troublé notre sommeil à toutes les deux. Elle croisait les bras et avait l’air furieuse.
« J’espère que tu as une bonne excuse, sinon ça va chauffer ! annonça-t-elle fermement.
— Non, je suis simplement partie en balade pour m’aérer, mentis-je, pour voir ce qu’elle allait me faire »
Sachant que ce n’était pas vrai, elle commença à s’avancer vers moi, une lueur de malice dans les yeux. À coup sûr, elle s’apprêtait à me chatouiller, car à son plus grand bonheur, je suis horriblement chatouilleuse.
« Non, arrête ! Ce n’est pas du jeu ! Très bien, je suis allée voir Grand-Père au sujet du coffre et de l’orbe.
— Ah ? Et il ne t’a rien révélé de plus, je suppose ?
— Eh bien… »
J’ai brièvement hésité à lui annoncer l’horrible vérité à laquelle j’ai été confrontée, mais je me suis dit que je n’ai pas le droit de lui cacher cela, elle a autant le droit de savoir que moi. Alors que nous rentrions au château, je commençai donc à lui raconter les dires de Grand-Père.

« Mais… Elsa, tu te rends compte de ce que ça veut dire ? demanda-t-elle une fois mon récit terminé.
— Quoi donc ?
— Nos treize années de malheur ont été causées par tes pouvoirs, tu es d’accord ? Et le coffre doit forcément contenir quelque chose de concret. Donc cela veut dire que…
— …c’est une sorte d’objet qui me les a donnés ?
— Cela me semble logique, oui. »
Nous nous regardâmes toutes deux, alors que je digérais l’information. Bien sûr, elle a raison, c’est parfaitement logique. Je n’y avais pas pensé, étant concentrée sur l’identification de cette chose. Mais s’ils ne sont pas apparus naturellement et qu’ils proviennent de quelque chose, cela voudrait dire qu’on me les a volontairement donnés ?

Anna n’ayant pas pris son petit-déjeuner, elle se dirigea vers la salle des repas, tandis que je fis un détour par la bibliothèque afin de remettre le coffre-fort dans la caverne, entouré d’une couche de glace. Même s’il contenait effectivement des réponses sur mes pouvoirs, je n’avais plus du tout envie de savoir suite à ce que Grand-Père m’a révélé. Une fois cette tâche accomplie, je me mis en route pour rejoindre Anna. Elle avait déjà commencé à piocher un peu partout, mais n’ayant pas vraiment faim, je me contentai simplement de la regarder s’empiffrer, jusqu’à ce qu’elle le remarque et qu’elle me demande si tout allait bien.
« Oui Anna, j’étais juste perdue dans mes pensées, répondis-je. »

Quelques minutes plus tard, un Kristoff un peu ébouriffé fit son apparition dans la salle. Il nous salua et prit place. Avant qu’il n’ait pu ouvrir la bouche, Anna lui annonça :
« Kristoff, tu sais quoi, on a du nouveau ! On a découvert que les pouvoirs d’Elsa venait de quelque chose de concret, un objet ou quelque chose comme ça.
— Ah bon ? Comment l’avez-vous découvert ?
— C’est Grand-Père qui nous l’a dit. Enfin, indirectement.
— Grand-Père… ? »
Son expression se figea. Il fronça les sourcils, comme s’il réfléchissait à toute allure.
« Kristoff, tout va bien ? lui demanda Anna.
— Attends, je crois me souvenir de quelque chose… »
Il resta de marbre pendant une minute, avant de nous annoncer :
« Comme je vous l’ai déjà dit, j’étais là, la nuit où vous étiez venus chez les trolls pour guérir Anna. Mais je crois me souvenir de quelques bribes, venant d’une conversation entre votre père et Grand-Père, une fois que vous étiez toutes parties. C’est un peu flou, mais je suis presque sûr que votre père lui a demandé s’il n’y avait rien qu’il pouvait faire, mais il lui a répondu que non, et qu’il les avait prévenus que c’était très dangereux. C’est tout ce dont je me souviens. »

Tout le monde se regardait, ne sachant que répondre.
« …De toute façon, répondis-je après un long silence, je l’ai remis à sa place, et je ne veux plus en entendre parler, vu ce que ça a causé… Même si nous voulions découvrir la vérité, il y a ce mot de passe qui nous bloque. Et puis, nous avons des choses plus importantes à se préoccuper.
— Comme quoi ? fit Anna, la bouche pleine. Ah oui, il y a le Grand Tournoi qui commence bientôt !
— Oui. Donc oublions cela. »


Quelque part bien au sud d’Arendelle, dans un grand manoir au centre des Îles du Sud. Des lumières s’allumèrent et des bruits de pas se firent entendre.

Cela faisait bien longtemps qu’il n’était pas revenu dans ce manoir, même si rien ne l’en empêchait. Mais il n’était pas venu pour se lancer dans un discours inutile avec sa famille. Il alla directement vers la chambre de celui qu’il était venu voir.
Il emprunta un vaste escalier en colimaçon qui l’amenait au deuxième étage. Celui-ci était tapissé d’un vert royal et d’un très long tapis rouge et or. Il se dirigea tout au fond du long couloir, vers la chambre qui l’intéressait, et donna trois coups brefs à la porte massive. Une minute s’écoula, puis celui qu’il était venu voir lui ouvrit. C’était un homme grand et mince, qui avait des cheveux auburns un peu ébouriffés et des yeux verts émeraude qui le fixaient. Il était encore en vêtements de nuit.
« Toi ? Je ne m’attendais pas à te voir. Qu’est-ce que tu veux ?
— Je viens te proposer un marché. Cela concerne tu-sais-qui.
— Non, répondit-il fermement. J’ai croupi deux ans en prison à cause d’elle. J’ai d’autres choses à faire maintenant.
— Pas de ma faute si tu es un crétin. Une tentative d’assassinat devant des témoins, c’était pas l’idée du siècle.
— Tu es venu juste pour te moquer ou bien quoi ? demanda-t-il, agacé.
— Non. Je viens te proposer une solution tout à fait légale pour obtenir ce que tu veux.
— Je t’écoute.
— Je destitue Edvard de ses fonctions. Tu es le nouveau roi de Bétraga. Tu as toute ma puissance militaire à ta disposition. Utilise-la pour envahir Arendelle comme si c’était une banale guerre de territoire.
— Et qu’est-ce que tu as à y gagner, là-dedans ?
— Grâce à la diversion créée par la bataille, j’enverrai mon second chercher ce qui m’intéresse. Alors, marché conclu ?
Il le regarda un moment. Sa proposition ne présentait pas de failles. De toute façon, même si son armée ne venait pas à remporter la bataille, ce serait toujours mieux que la situation dans laquelle il était.

« Marché conclu, répondit Hans. »


Les semaines suivantes furent bien monotones. Raiponce et Eugène sont restés quelques jours, puis sont repartis chez eux. Nous avons célébré dignement le passage en l’an 1843 en organisant un grand bal, et en conviant plus de monde que le château ne pouvait en contenir. Il y avait de la nourriture à profusion, et tout le monde a passé une soirée mémorable. Puis, une semaine plus tard, Anna et moi nous sommes mises en route vers le royaume de Wilndior, là où le Grand Tournoi prenait place.
Le Tournoi de la Lame d’Argent, ou plus communément appelé Grand Tournoi, est une compétition d’envergure internationale qui se déroulait tous les quatre ans. Elle rassemble l’élite de l’élite pour qu’elle s’affronte, pendant une semaine, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. C’était également l’occasion pour les dirigeants des royaumes alentours de se retrouver et pour conclure quelques affaires.
C’était la première fois que je m’y rendais : lors du dernier tournoi, j’étais encore enfermée dans ma chambre. Et puis, il avait pris place à Weselton : mes parents m’avaient une fois révélé que ce royaume ne figurait pas parmi leur préféré.
Le voyage en bateau dura trois jours, mais qui passèrent assez vite. La plupart du temps, je me tenais accoudée sur le pont, mon regard plongé dans l’horizon de l’océan. Celui-ci, bien qu’ayant pris mes parents, avait un effet apaisant : je me sentais plus relaxée. Je me suis demandée, si le bateau venait à chavirer, si je serais capable de sauver tout l’équipage en créant une plate-forme de glace. Mais je préférais ne pas avoir à essayer.

Trois jours après que le bateau ait quitté Arendelle, les côtes de Wilndior étaient en vue.
Le royaume de Wilndior était sans aucun doute le plus influent du continent, ce qui promettait un tournoi des plus mémorables. Très vaste, ce royaume possède une puissance militaire inégalable, bien assez pour pouvoir conquérir chacun des royaumes voisins deux ou trois fois. En plus de cela, sa capitale bénéficiait d’une protection naturelle impénétrable : une longue chaîne de montagnes, rendant toute attaque terrestre quasiment impossible.
Au fur et à mesure que le bateau s’approcha des quais, nous vîmes un homme qui nous attendait, les bras croisés. Un nom me remonta à l’esprit : Duncan Heilord, le Roi de Wilndior. Il était sûrement venu nous accueillir pour ne pas que nous nous perdions, étant donné qu’une vaste foule s’étendait à perte de vue, témoignant de l’importante activité de ce royaume.
Heilord était un petit homme d’âge moyen, pas très corpulent. Il avait souvent les cheveux en bataille et le regard hagard, dans la lune. Dans d’autres contrées, il pouvait facilement se promener dans la rue sans que l’on sache qu’il dirigeait le royaume le plus influent.
Mais mes parents m’avaient raconté que, derrière cette apparence peu sérieuse, le sous-estimer était un acte de suicide. En plus d’être un stratège hors-pair en temps de guerre, il était également un excellent duelliste qui a amassé les médailles et les trophées bien avant d’accéder au pouvoir. À ce que l’on m’a dit durant la traversée, il a un fils qui aurait hérité de son talent et de ses connaissances, et qui participerait sûrement au tournoi.

« Reine Elsa, Princesse Anna, quel bonheur de vous voir enfin ! La dernière fois que je vous ai vues, vous étiez encore toutes petites, nous salua-t-il, souriant.
— Tout le plaisir est pour moi, Heilord. Merci de nous avoir accueillis, je crains que nous nous soyons vite perdues dans cette foule, répondis-je avec un petit sourire.
— C’est tout naturel, voyons. Bien, suivez-moi, je vais vous conduire au château. »

Il nous emmena dans un carrosse joliment décoré qui se mit aussitôt en route vers le château.
Arrivé à celui-ci, des majordomes prirent nos bagages et nous conduisirent vers les chambres qui nous ont été attribuées. Le hall d’entrée était époustouflant : à l’entrée se trouvait un tapis rouge serpentant entre de magnifiques statues de chaque côté. En levant la tête, je découvris un plafond très haut, entouré de plusieurs vitraux colorés. En face de nous se tenait un bel escalier de marbre, qui se divisait en deux après une vingtaine de marches.
Nos chambres se trouvaient côte à côte, dans l’aile ouest. Elles étaient bien sûr tout aussi superbes que l’intérieur du château. Je me demandai d’où pouvait bien venir toute cette fortune utilisée dans la décoration du château : Heilord était un homme raisonnable, à ce que je sache.
En sortant sur le petit balcon dont je disposais, la vue me coupa le souffle : la capitale était parfaitement organisée. Telle une agora, les bâtiments étaient disposés en arc de cercle tout autour du château. La rivière qui entourait ce dernier se divisait en plusieurs branches qui partaient au loin, vers les montagnes, comme un soleil.

Alors que je m’apprêtais à entrer dans la chambre d’Anna, je tombai nez à nez avec le roi et la reine de Corona. Nous échangeâmes les salutations habituelles, puis je leur demandai si leur fille était présente.
« Oh, non, ni elle ni Eugène n’ont voulu venir. Ils trouvent le tournoi un peu ennuyant.
— Comment cela, ennuyant ? demandai-je, étonnée.
— Eh bien, après tout, même si l’atmosphère autour est très festive, cela ne reste qu’un tournoi constitué d’une centaine de duels. Nous venons plutôt car tous les rois et toutes les reines s’y réunissent, expliqua-t-il.
— Je vois. »
Ils m’adressèrent un hochement de tête puis s’éloignèrent sur ces bonnes paroles.
Alors que j’entrais dans la chambre d’Anna, je la vis en train de sauter sur son lit, ce qui me fit sourire. Visiblement, elle appréciait beaucoup cet endroit, tout comme moi.

La suite des évènements était banale. Heilord nous a fait visiter son royaume pendant une bonne partie de la journée et nous a montré où le tournoi commencera demain. Le soir, tous les dirigeants étaient réunis autour de plusieurs buffets bien garnis : Duncan Heilord, le Roi et la Reine de Corona et des Îles du Sud, le Duc de Weselton et quelques têtes que je ne connaissais pas. D’ailleurs, le Duc ne m’a pas oubliée et me jetait de temps en temps des regards noirs. Seul le Roi de Bétraga manquait à l’appel, mais cela m’arrangeait. Ils parlèrent de tout et rien : n’étant pas très bavarde, je me contentai d’écouter plutôt que de parler. Puis, une fois que la soirée fut bien avancée, tout le monde monta se coucher.
Cette nuit-là, j’ai étonnamment bien dormi. Je m’attendais à faire des cauchemars à cause des évènements récents, mais je me suis trompée. Au petit matin, un majordome vint toquer à ma porte pour me dire de me préparer. Je m’exécutai et descendis dans le hall, où seul Heilord était présent pour l’instant. Je fus rejointe quelques minutes plus tard par Anna, puis les autres têtes couronnées apparurent peu à peu.
Une fois tout le monde présent, Heilord nous dirigea vers le stade, construit pour l’occasion, où le tournoi prendra place. Même avant d’y arriver, il y avait déjà une foule très dense. On voyait aussi occasionnellement quelques hommes imposants, qui devaient probablement se préparer avant de concourir, car ils étaient occupés à polir leurs armes : dagues, épées, masses, espadons, guisarmes, bâtons… En voyant toute cette masse, je me suis dit que la somme récoltée pour l’entrée devait être assez énorme.
Heilord nous emmena vers une tribune surélevée destinée à notre encontre. Le stade était assez grand, et surtout bondé. Il y avait des banderoles et des drapeaux aux couleurs du royaume, rouges et blanches, accrochés un peu partout. On avait tracé des lignes à la peinture blanche, délimitant ainsi les terrains, sur le sol graveleux. Un orchestre était placé juste en dessous de nous. Je comprenais maintenant les dires du père de Raiponce : l’endroit était très festif, et tout était fait de sorte à ce que chacun passe un bon moment.

Puis, une vingtaine de minutes après, le Roi de Wilndior commença son discours.
Après avoir salué tout le monde, spectateurs comme contestants, il effectua une brève présentation de la compétition. Ce tournoi, prenant place au début du premier mois, provenait d’une vieille tradition nordique où l’on s’affrontait pour que seuls les plus forts puissent rester dans la nouvelle année. Bien sûr, les tournois originels étant plus violents, la notion de fierté pour laquelle on concourrait et la brutalité des duels ont disparus au cours des siècles. Aujourd’hui, le gagnant est récompensé par une lame forgée dans de l’argent, bien que ce soit plus un trophée qu’une véritable arme, ainsi qu’une récompense monétaire assez confortable et leur nom gravé à jamais dans un mémorial où tous les vainqueurs se retrouvaient. Bien sûr, ce n’était pas dit explicitement, mais remporter ce tournoi permettait au vainqueur de se voir offrir des places prestigieuses au sein de l’armée de celui qui lui proposera le plus d’argent.
Heilord expliqua ensuite le déroulement du tournoi : les deux cent cinquante-six concurrents, sélectionnés parmi la crème des contrées environnantes, s’affronteront tout au long de la semaine lors de duels en un contre un. Pour le remporter, il suffit simplement de désarmer son adversaire et de le mettre dans l’incapacité de répliquer, par exemple en verrouillant une arme autour de sa gorge, ou en le mettant au sol. Soixante-quatre duels se dérouleront les trois premiers jours, puis trente-deux le quatrième, seize le cinquième, et douze le sixième. Le septième et dernier jour sera enflammé par la demi-finale et la grande finale.

Une fois les explications terminées, il fit signe à un homme, qui donna un coup de gong résonnant dans toute la capitale, signal qui annonçait le début du Grand Tournoi.
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Ⅰ- FROZEN : Duality - Page 3 Empty Re: Ⅰ- FROZEN : Duality

Jeu 20 Aoû 2015, 19:23
Enfin !!!!!! cheers

Un chapitre plus calme et posé, mais toujours aussi excellent ! L'idée du tournoi est excellente en tout cas, et les descriptions et dialogues toujours aussi bien écrit et agréable à lire !

Et bon, Hans qui va avoir les moyens de se venger...punaise mais on pourrait me prévenir, je viens de ranger le lance flamme !

En tout cas le mystère est toujours là...
Théorie:

Bref, un excellent chapitre, vivement la suite ! Very Happy

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Ⅰ- FROZEN : Duality - Page 3 Empty Re: Ⅰ- FROZEN : Duality

Jeu 20 Aoû 2015, 19:53
Chapitre lu!^^ (niarghniarghniarghniarghniarghniarghniarghniarghniarghniargh! Twisted Evil )
Alors, pour une fois j'aurais une remarque à faire sur l'écriture: il y a un problème avec l'utilisation des temps. Tu passes souvent de l'imparfait au présent, du présent au passé simple, du passé simple au plusque parfait... Sans raison, et ça m'a un peu gêné pour lire je t'avoue. :/ Il faut qu'il y ait une cohérence des temps, sinon ça devient dur de s'y retrouver.
La seule explication que je vois, est qu'il s'agit des écrits du journal intime d'Elsa et que du coup elle parle souvent au présent, et parfois passe au passé pour raconter une impression ou des trucs comme ça... Mais dans, ce cas il faudrait préciser qu'il s'agit du journal intime. ^^
Mais bref, mis à part ça, c'était toujours très plaisant à lire. Very Happy
Les descriptions sont toujours très jolies tout en étant courtes (je t'admire pour réussir à faire ça. En adoration ), je me rends pour la première fois vraiment compte que tu retranscris super bien la relation un peu taquine Elsa/Anna. En adoration C'est cool ça.^^
Dans ce chapitre c'est vrai qu'on met un peu de côté l'intrigue pour pouvoir reprendre un peu son souffle: et ça fait du bien. biendit
L'idée du tournoi est bonne, j'attends de voir ce que ça va donner.
Ca m'a fait rire quand j'ai lu la phrase 'tout était fait pour que chacun passe un bon moment'... Je me suis dit 'ouais, enfin, j'aimerai bien demander aux gars qui sont en train de se charcuter dans l'arène s'ils passent un bon moments eux.' X)
Enfin bref, un chapitre reposant et qui redonne de l'envie et l'élan pour se replonger dans l'intrigue. Donc c'est cool et à que vivement la suite! cheers

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Ⅰ- FROZEN : Duality - Page 3 Empty Re: Ⅰ- FROZEN : Duality

Ven 21 Aoû 2015, 18:41
Merci à vous deux,

Lhys, je te décerne la médaille de la théorie la plus originale ! Je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à cela xD
De toute façon ce qu'il y a dedans n'est pas "important", enfin même si tout de suite tu savais ce que c'était, ça ne t'avancerais pas Razz

MB, oui comme tu le fais souvent remarquer j'ai des soucis avec les temps :/
Non ce n'est pas un journal intime.
Il ne faut garder QUE l'imparfait et le passé simple, aucun autre ? Il m'a semblé lire que le plus-que-parfait était pour une action encore avant...
Et puis pour ça :
Pour le remporter, il suffit simplement de désarmer
Il fallait mettre "il suffisait" ? Je ne sais pas, ça sonne bizarre :/

Et non ils ne se charcutent pas, on est pas dans Hunger Games non plus xD
M.Baggins
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Ⅰ- FROZEN : Duality - Page 3 Empty Re: Ⅰ- FROZEN : Duality

Sam 22 Aoû 2015, 00:37
Oui, t'inquiète, j'avais bien lu que les combats n'étaient pas à mort... M'enfin quand-même. XD
En fait, pour ce genre de récits et pour l'énorme majorité des écrits, sauf pour ceux qui jouent dans l'originalité ou je ne sais quoi... Il y a deux temps qui dominent vraiment tous les autres: l'imparfait qui sert à donner les descriptions (décrire un lieu, une habitude, ou une action de longue durée et/ou répétée...) et le passé simple qui s'emploie pour les réactions immédiates des personnages, les mouvements soudain des objets ou quoi que ce soit.^^
Un exemple tout bête et banal de l'utilisation de ces deux temps:
"il marchait dans le couloir, quand soudain il entendit un bruit et se retourna."
Voilà: imparfait pour poser le cadre et passé simple pour passer à l'action. Wink
Après, dans les dialogues, c'est autre chose, car ce sont les personnages qui parlent, ce n'est plus de la narration, donc on peut imaginer toutes les sortes de phrases possible et donc y inclure beaucoup de temps différents (dont le présent par exemple. Smile )
Par contre, pour ce qui est du plusque parfait, il est plus rare et sert en gros à faire une espèce de mise en profondeur dans la description. Tu utilises le plusque parfait pour décrire quelque chose qui a été fait et qui, généralement, entraîne une conséquence.
Exemple: "il avait réparé le système électrique, la lumière brillait donc à nouveau."
Voilà, le plusque parfait prépare en fait la description à l'imparfait: une mise en profondeur dans la description comme je disais.^^
Voilà, je t'ai dit l'essentiel. Je sais qu'il faut s'y habituer mais une fois qu'on a bien compris et qu'on a pris le coup, c'est facile en fait. bravo

_________________
Flowers with their names forgotten
Trampled into dust they're fallen,
Birds with broken wings are crying:
Wind can never take them flying.
Scream and cry but none will hear you,
Plead and beg but none will help you.
You no longer live as cattle:
Will you rise and join the battle?
Pigs will sneer at the steadfast
As we climb o'er the dead, keep advancing ahead!
Live your life in peace like you're just a sheep
But wolves will never lose their freedom.
Channel the anger swelling inside you,
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