[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!

Je veux juste une phrase sincère Mamie. Je ne veux pas que tu fasses semblant de me dire « tu as fait du bon travail ma petite Piceaerd » si c’est pour après me faire des remarques négatives. Je sais bien que j’ai perdu ton respect à cause de mes maladresses et qu’il est peu probable que tu veuilles encore de moi…Mais j’ai promis à Helga que j’allais me réconcilier avec toi, alors je veux juste te dire que je suis désolée si je n’ai pas été à la hauteur de tes attentes. Après tout, tu es la grande Anna Piceaerd…Il est difficile d’atteindre ton niveau.

Pas à la hauteur de mes attentes ? Répéta-t-elle, tu penses que tu n’as pas été à la hauteur de mes attentes ma petite Piceaerd…Tu as repris le flambeau du chamanisme qui était à deux doigts de s’éteindre…Tu as su vaincre un ennemi…Tu as su échapper à un mariage forcé avec Hans…Je…Je n’aurais pas rêvé mieux de la part de ma petite fille…

-…Enfin si…Il manque une chose Anna à laquelle tu n’as pas encore toute la rigueur.

-Oh ? Laquelle Mamie ?
-Juste que tu prennes un bon bain

-Est-ce qu’il va subir le même sort que Grand Pabby ?

-Nous pouvons passer aux desserts ! Au moins je suis sûre que ce plat-là n’est pas raté !

Elle sourit avec malice alors que la mère de Kristoff rougit. Puis cette dernière se leva et se dirigea vers le cellier. Elle en revint avec une bûche de baies de sureaux. Tous me dévisagèrent aussitôt avec un grand sourire et je compris soudain que ce dessert n’avait pas été confectionné par hasard. Je demandais tout de même en rougissant :

-Qu’est-ce qui se passe ?
-Surprise ma petite Piceaerd ! Tu ne croyais tout de même pas que je n’allais pas rattraper ton anniversaire sachant que c’était moi qui l’avait gâché ! S’exclama Mamie.

Sans attendre, elle planta une bougie de cire et l’alluma avec son aura. Prise au dépourvu, je bredouillai alors :

-Oh…Bah…Euh…Tu…Tu n’étais pas obligée…
-Allez…Fais-donc un vœu au lieu de dire des bêtises ! Grogna-t-elle.

Il laissa un petit temps de silence avant de conclure :

-Serait-il possible que vous allumiez nos coupoles à Anna et moi-même ?

Le visage de Kristoff se décomposa et je me trouvais mal pour lui. Je fusillai ma grand-mère du regard alors que cette dernière n’avait toujours pas bougé.

Il se tourna enfin vers elle, le cœur battant à cent à l’heure et osa demander :

-Oui madame Piceaerd ?

Elle s’approcha alors de lui et arbora enfin un sourire ravissant avant de dire d’une voix forte :

-Je veux bien.

Tout mon être était sur le point d’exploser en assimilant enfin la signification de la phrase. Je courus dans les bras de Mamie et l’enlaçai avec force en criant un « MERCI » qui sortait du cœur.
-Doucement…Doucement ma petite Piceaerd…Je ne peux plus respirer…Oh mes aïeux que tu pues !

Comme toutes réponses l’esprit se contenta de me tourner encore autour. Mes doigts tremblèrent d’émotions et il fallut que je me calme pour ne pas retrouver la missive en glace. J’ouvris bientôt le cachet et lus :

-Ma chère grande sœur. Ne t’inquiète pas pour moi. Mamie s’occupe de nous. Nous avons réussi à déjouer Grand Pabby qui est mort selon la volonté d’Ahtohallan. J’espère que tu auras autant de bonnes nouvelles de ton côté.
A bientôt. Je t’aime. Anna.

Je poussai un soupir de soulagement et me dépêchais de lui rendre la pareille

-Elsa…Tu as bien dit ce matin que tu savais où elle était, n’est-ce pas ?

Je confirmai par un léger signe de tête.

-Alors tu vas venir avec nous, renchérit-elle.

Je me raidis immédiatement en pensant à notre projet d’Arnevik qui était bien plus important. Je lançais un regard de détresse à Hans mais celui-ci fut devancé par Wilhelm qui pour une fois sortit une remarque pertinente :

-Oh ! Mais ne vous en faîtes pas pour votre fille ! Elle n’est certainement pas seule et vu son tempérament et ses origines elle n’aura aucun mal à se débrouiller dans la nature.

Le visage de Papa vira au rouge et il objecta avec colère :

-Elle a seize ans bon sang !
-Et ce qui lui sert d’amant dix-neuf ! Elle est donc amplement en sécurité ! Répliqua-t-il.
-De toute façon, personne ne vous a demandé de nous suivre si cela vous embête ! Dit encore Maman d’une voix cinglante, vous pouvez rester au château avec Elsa et Hans !

Alix prit aussitôt le relai toujours d’une voix minaudante :

-Ce n’est pas ce que mon mari a sous-entendu reine Iduna ! Mais…Il me semble qu’il y a toujours des affaires plus urgentes ici…Dois-je vous rappeler que vous détenez toujours mon fils aîné et sa femme prisonniers…Et puis maintenant que ces deux jeunes gens ont consommé ce n’est plus la peine de les surveiller en quoique ce soit…Il va surtout falloir envisager les préparatifs de leur mariage…

-Je suppose que vous allez déjeuner avec Monsieur Bjorgman ? Demanda-t-il.
-Oui. Oui tout à fait, répondis-je en rougissant.
-Très bien. Nous nous retrouvons directement à la mine tout à l’heure, vers 13h, cela vous va-t-il ? Renchérit-il.

Je lui offris mon plus beau sourire bien qu’une angoisse soudaine à l’idée de descendre dans la gueule de la terre me broya le bas ventre.

-C’est parfait pour moi ! A tout à l’heure dans ce cas, dis-je.

Hélas, nous finîmes par arrimer au port un matin de brouillard qui allait bien avec l’atmosphère morbide qui régnait dans cette ville de débauches et de prostitution.

-B’jour m’sieur ! Vous voulez pas connaître les dernières nouvelles ?

L’ivrogne le fusilla du regard et répliqua :

-Va t-en d’là avant de recevoir mon coup de pieds au cul ! J’perd pas mon argent en lisant des ragots ! J’préfère m’nourrir !

Pour accentuer ses dires, il engloutit une choppe de bière encore neuve, déglutissant à outrance, s’en mettant sur sa tunique déjà crasseuse.

Je l’ignorai totalement et confrontai ma cousine du regard. Un sourire cynique apparut bientôt sur son visage et elle s’exclama à l’assemblée toujours stupéfaite :

-Chers habitants ! Je vous avais bien promis que ma cousine Alexandra surnommée la perce-neige allait finir par faire son apparition !

Le temps que je comprenne ce qui se passe, le patron dégaina un sabre et gueula :

-Allez mam’zelle ! On veut une démonstration de votre part ! Sur la table tout de suite !

Floconnette a écrit:Oh!! On dirait qu'Anna va devoir parler d'Helga!
Et la petite blonde malade, est-ce que ça serait pas Elsa qui a le contre coup de son exploit à Arnevik?!

-Kristoff…Tu sais que je t’aime ! M’écriai-je d’une petite voix de souris.

Il m’observa avec un sourire de lassitude amusée et croisa ses bras avant de reprendre :

-Allons bon…Qu’as-tu encore fait comme bêtise ?

-Mystérieux décès aux îles Féroé.

Je balayai la plaine du regard et découvris bientôt avec horreur que deux enfants maigres comme des clous étaient en train de s’occuper d’attiser un feu. Mon regard s’assombrit et je répliquai avec acerbité tout en les désignant :

-Quels âges ont-ils ?

Ludwig s’attarda sur cette jeunesse perdue et dit sans conviction :

-Eux…7 et 8 ans, il me semble

-Sont-ils allés à l’école ? M’indignai-je.

Je déglutis violemment alors que Kristoff me pressa le dos pour que je me calme. La visite ne faisait que commencer et j’en avais déjà vu assez pour être dégoûtée. Je griffonnai rapidement en lettres capitales qu’il était impératif de trouver un précepteur ou une préceptrice pour ces pauvres petits. Je lançais ensuite des éclairs à Ludwig et l’interrogeai :

-C’est bien vous le concessionnaire de cette usine en plus de votre emploi de maire ?
-Exact princesse, dit-il.
-Dans ce cas, comment avez-vous pu cautionner ces enfants en tant qu’employés ?! Réitérai-je avec férocité.
-Oula ! Doucement ! Les vrais coupables sont les parents ! Faut savoir que ces deux mômes sont leur huitième et neuvième enfant ! Ça veut bequeter ces choses-là ! S’ils travaillent, ils rapportent un salaire et deviennent digne d’intérêts !

-Alors voilà… Y a une barrette pour protéger votre tête, une gourde pleine d’hydromel pour vous hydrater, une ceinture en cuir qui retiendra votre haut et pantalon de treillis, des gants en toile et des godillots de cuir pour protéger vos mains et vos pieds et enfin…Une rivelaine qui va vous permettre de creuser pour trouver le charbon ainsi qu’une lampe à pétrole pour vous éclairer…Ah oui ! J’allais oublier ! Y a deux jetons aussi avec vos matricules ! Je vous laisse cinq minutes pour vous changer…On se retrouve à la cage qui est là-bas !

Il fallait me rendre à l’évidence. J’avais perdu mon optimisme. A contrecœur, je plongeai mes doigts dans la matière et ressentis bientôt une violente brûlure. Ma respiration se coupa et ce fut le noir total.

J’écarquillai les yeux mais il n’y avait pas plus de lumière. J’étais dans une zone épurée. Je regardais mes mains qui étaient rouge et chaudes. Mais ce n’était pas ma préoccupation principale en cet instant.

-Helga ?! Helga c’est toi ma chérie ?! Où es-tu ?! Maman est là !

Sans plus attendre, je me fiais au son de la voix et courus dans ce noir total jusqu’à me cogner la tête.

-Aïe, maugréai-je en frottant une bosse naissante.

Le chagrin de ma fille reprit immédiatement cette fois beaucoup plus proche et je me confrontais bientôt à un cocon rêche et dur.

-Helga ? Helga ma chérie est-ce que tu es là-dedans ? Demandai-je.
-Oui…Oui Maman sauve-moi, chouina-t-elle encore.

Hélas j’eus beau cogner comme une forcenée, cela ne fonctionna pas. Je fus envahie de larmes de détresse et fis de mon mieux pour la questionner :

-Où sommes-nous Helga ? Pourquoi es-tu là ma chérie ?
-Je…Ce…C’est monsieur Andréas qui m’a fait ça…Il a réussi à s’échapper des limbes… Il a envoyé Maman Anna, avant moi…Et il n’était pas tout seul…

Je la coupai avant et hurlai à mon tour :

-LES LIMBES ?! Nous sommes dans les limbes ?!

-Anna…Je voudrais te poser une question…
-Je t’écoute ? Murmurai-je un peu surprise.

Mon amant me regarda avec un air à la fois boudeur et gêné et demanda :

-Qui est Helga ?

-Tu ne vas tout de même pas faire ça !

Walter se posta alors entre nous deux et déclara :

-Vous plaisantez ! Elle peut réussir à s’faire un mois de salaire avec son pouvoir !

-Fais-moi confiance, s’il te plaît…J’ai une idée…Va rejoindre Karl, il est à la table là-bas.

Le directeur du bar qui s’impatientait renchérit alors :

-Alors ça vient, Alexandra ?!

Je lançai un dernier sourire à Hans pour l’encourager et m’aventurai enfin vers la table aux côtés de la Duchesse qui se tenait toujours dessus avec un regard amusé.

-Descendez chère cousine ! J’ai besoin de toute la place ! Insistai-je avec ironie.

Elle s’effaça bientôt et je pus enfin créer un grand pilier de glace. Rien que cela suffit à tenir les spectateurs en haleine. Ils avaient tous les yeux rivés sur moi. Il était temps de leur montrer comment utiliser de son charme tout en vainquant ma timidité. Je décidai de laisser tous mes complexes de côté. Se dévoiler sans que cela ne devienne vulgaire était la clef. Je me mis alors dos à la barre et commençai à me déhancher avec sensualité.

Je créais ensuite une robe de glace qui avait une fente dévoilant ainsi une certaine partie de mes jambes. Il y eut quelques sifflements alors que je continuais de tourner lentement autour de la barre de glace. Je ne fixai personne dans la salle pour ne pas être déstabilisée. Pour autant, je sentais bien que j’étais traquée par tous les hommes avides de me sauter dessus. Voulant aller plus loin, j’enlevais progressivement la couche de glace qui me servait de bas de robe

Comme il était bon d’être réclamée ainsi. D’être enfin le centre de l’attention.

Contractant mes abdominaux, je m’agrippai à la barre dans une position agile et rongeai enfin les zones de mon haut de robe ne laissant transparaître qu’un corset couleur crème brillant de mille flocons. Les sifflements redoublèrent alors que mes épaules et mes bras étaient découverts. Je lançai des baisers sensuels à travers la foule tout en maintenant un sourire radieux. J’envoyais également des fleurs de glace aux hommes.

Je rougis soudain à court d’idées mais je refusais toutefois de laisser le désir de ces messieurs repartirent. Je me remis alors dos à la barre et dénouait mes cheveux, les éparpillant un peu partout sur mon corset. Mon corps vibrait alors que je continuai de danser autour de la barre avec finesse.

si Papa te voyait…

je n’avais nullement envie d’interrompre l’instant. D’un geste presque provocateur, je manipulai mon pouvoir de neige qui délaça lentement mon corset, libérant de plus en plus ma poitrine. Les hommes devinrent fous.

-Montre-s’en plus ! Montre-s’en plus ! Hurlèrent-ils à l’unisson.

Je leurs fis un petit « non » de la tête et me stoppai enfin.

Sans attendre, les hommes mirent de grosses sommes sur les tables. J’en fus ravie et captai enfin l’attention de Maria en lui envoyant un baiser de remerciement pour ce moment.

Le patron referma la porte et je me sentis tout de suite en danger. Je perdis de mon assurance alors qu’il me donna une petite tape sur les fesses.

-Allez ! Asseyez-vous ! Nous avons à causer prix !

Surprise par le geste, je m’exécutais tout de même. L’homme rit gras et répliqua :

-Alors j’vous écoute ! Combien que vous voulez pour faire ce métier tous les jours ?!

Je réhaussai ma posture et répondis :

-Je ne veux pas d’argent.

Les yeux du patron luisirent de joie et il se tapa violemment dans les mains en s’exclamant :

-Décidément ! Vous êtes effectivement une perle rare ! C’est encore mieux que tout ce que j’espérais ! Dans ce cas, vous êtes engagée ! Mais avant…Je teste la marchandise !

Le temps je comprenne sa phrase, il se rua sur moi et entra sa langue gluante dans ma bouche tout en parcourant mon corps de ses mains crasseuses.

-A présent vous allez écouter attentivement car je ne répèterai pas dix fois la même chose. D’une ni Rita, ni moi ne seront prostituées chez vous désormais pour la simple et bonne raison que vous avez déjà des femmes qui avaient toutes les compétences pour. De deux, vous manquez de matériel pour attiser les hommes. Munissez-vous de barres comme celles que j’ai créé et vous verrez que vos anciennes courtisanes rapporteront le double des sous à l’Engel Død. De trois, si vous ne les reprenez pas je vous congèle. Est-ce que vous avez tout compris ?

Il me lança un regard noir mais ne répondit pas. Je consentis à lui enlever son bâillon de glace et il prit une grande inspiration avant de répliquer :

-Qu’est-ce que j’y gagne moi ? Puis qui me dit que ça va vraiment marcher votre affaire ?

Je me radoucis aussitôt et déclarai :

-Laissez-vous un essai d’un mois, je reviendrai vérifier, passé ce délai. Je vous garantis que cela fonctionnera. Je vais donner ma méthode de danse aux filles de joie.

Les Belles Poules se trouvait juste en face de notre hébergement. Deux courtisanes, poitrine au grand air se tenaient devant l’entrée dévoilant les charmes de ce que les hommes pourraient trouver à l’intérieur. Essayant d’être naturelle, je passai le pas de la porte et me retrouvai confrontée à une orgie spectaculaire tamisée par les lumières bleutées de la peinture dégradée sur les murs alliés aux flammes des chandelles qui dansaient. Je retins un relent et manquais de vomir en voyant tous ces corps agglutinés les uns dans les autres cachant le piètre divan qui servait de lit.
Je restai focalisée dessus alors que leur compatriote m’expliqua :

-Là c’est l’salon ! C’est pour vous mettre en appétit ! Ensuite si vous voulez du privé y a les chambres au premier étage ! C’est plus pour les riches ! Ah et y a aussi une latrine souvent bien bouchée !

-Bon maintenant qu’vous êtes là…Vous voulez faire un essai ? J’suis partante si vous voulez !

-Non, je vous rappelle que je ne suis pas là pour ça…Bon j’ai vu ce que j’avais à voir, maintenant je vais discuter avec votre patron pour qu’il transforme ce taudis en un vrai palais d’érotisme !
-Bah chapeau si ça marche ! Grogna-t-elle.
-J’ai déjà été très persuasive tout à l’heure, dis-je sûre de moi, mais j’avais une dernière chose à vous demander…Est-ce que vous les femmes qui sont aux Belles Poules ne travaillent qu’ici ou bien êtes-vous aussi engagées à l’Engel Død pour certaines ?
-Non…Aucune d’ici ! Y a que moi et les autres femmes qu’vous avez vu sur le port ! Pourquoi ? Questionna-t-elle déboussolée.

Sans lui répondre oralement, je me dirigeai vers les écuries que j’avais aperçu sur le côté et lui refis sans attendre une démonstration de danse sensuelle avec ma barre de glace. Ebahie, elle s’écria :

-Whoua ! Quel exploit et quelle souplesse !

Je fis un petit signe et la poussai vers l’instrument de charme :

-A vous maintenant !

-C’est parfait dans ce cas. Camille si je suis venue à Arnevik. C’est pour vous.
-Vous me connaissez donc aussi ? Questionna-t-elle surprise...J’oubliais que votre sœur est fiancée au prince Hans…Est-ce lui qui vous a parlé de moi ?
-Pas tout à fait, dis-je.

Je lui pris fortement les mains. Ses doigts tremblaient comme un animal apeuré. Je la forçai à me regarder dans les yeux. Puis je lui chuchotai doucement :

-C’est moi qui suis fiancée au prince Hans à présent…Mais ce n’est pas le plus important…Camille. J’ai une merveilleuse nouvelle à vous annoncer. Vous allez repartir avec moi et retrouvez Yohan et votre fille Emma…Pas aux îles du Sud, je vous rassure tout de suite. Pour faire court, je les ai aidés. Ils sont sous la protection de ma grand-mère qui est une Northuldra, un peuple nomade. Personne à part Hans ne sait où ils se trouvent.

Elle devint livide et murmura :

-Yohan est vivant ? Mon bébé est vivant ?

Ses yeux se fermèrent et elle manqua de tomber à la renverse. Je la rattrapai avant et lui passai de la glace sur le front.

e lui fis un dernier petit signe et elle ferma la porte à clef. Je longeai le couloir et arrivais dans la chambre où Hans m’attendait déjà. L’ambiance oppressante n’était toujours pas redescendue. Je le lovai dans mes bras et tentais de l’amadouer en disant :

-Ça fait plaisir de voir que notre future belle-sœur est heureuse…
-Dommage que je n’ai pas pu y participer, grinça-t-il.

Il se déroba de mon étreinte et je restai pétrifiée face à sa réaction même si je savais que ça ne serait pas facile.

-Tu m’avais caché ton véritable talent de cinquième esprit.

Je retrouvai alors le sourire et minaudai :

-Tu voudrais une démonstration privée ?

Floconnette a écrit:Oh c'est pas très gentil tout ça... Drôle mais pas gentil!

J revenais parce que j'avais oublié un point. Dans ton chapitre Ansa je me demandais, pourquoi tu as voulu faire passer Kristoff et Hans pour des boulets? Parce que le premier, il voit qu'il y a des gros problèmes mais il pense d'abord à manger et le second... Oh mon Dieu mais c'est quoi cette demande en mariage?! Le pauvre mais c'est encore plus pathétique que Kristoff dans le film quand il se prend le rateau de l'année après les charades! et vraiment, j'avais de la peine pour lui tellement il pouvait être dépité et à sortir de rage ce qu'il voulait alors qu'Elsa au calme avait dit "oui ce que tu as à me dire c'est moins important qu'envoyer un message à ma soeur" . Elle a du se sentir bien bête pour le coup! Et vachement antipathique d'ailleurs parce qu'au lieu de l'embrasser ou sauter de joie ou s'excuser, le seul truc qu'elle pense à dire c'est "elle est où la bague?!" Alors je savais que dans les Emma, Elsa aime bien l'argent mais quand même! C'est raide pour la pauvre Hans!

Bah Kristoff franchement ça va, il a été plutôt clean dans sa demande. Mais c'est vrai que pour le coup, je me suis plus amusée avec Hans et Elsa. La dynamique couple n'est pas du tout la même qu'avec Anna. Elsa est la sœur qui est la plus indépendante, elle "se fiche" de savoir si Hans va la demander. Elle le dit elle-même, le papier l'a déjà fait pour eux. Alors oui je reconnais, le coup de la bague c'était plus de la maladresse que un réel interêt vénal XD mais c'est surtout pour faire la vanne "p***** j'ai aussi paumé la bague ma demande est vraiment désastreuse". Après niveau élan...Elsa est beaucoup plus réservée qu'Anna...Alors sauter de joie, l'embrasser non...S'excuser...Oui ça aurait pu si Elsa s'était sentie coupable de la phrase qu'elle aurait sorti Or là, ce n'est pas le cas ^^ J'ai surtout fait ça pour montrer qu'une demande en mariage ça a beau être la plus nulle de la terre aux yeux des deux amants, elle sera toujours magnifique. (Et je dis bien aux yeux des deux amants hein ! faut que les deux soient consentants, parce que la demande d'Amarok par exemple à Anna c'était de la m*rde par exemple)...Bref voilà pourquoi, j'ai laissé Hans galérer un peu