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AnsaAdmin
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Mer 27 Avr 2022, 17:37
Instant T : Je suis en train d'écrire mon chapitre 24...En pleurs...Je répète...Il faudra des mouchoirs pour le chapitre 24...
Parce que le FCU c'est aussi un bon remède pour vous faire pleurer !
Parce que le FCU c'est aussi un bon remède pour vous faire pleurer !
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Sam 30 Avr 2022, 20:53
Chapitre 24 : Je veux bien t’aimer :
Je ne savais pas comment je tenais encore debout quand le géant nous déposa près des rives. C’était comme si la colère et l’anxiété qui m’avait suivi au cours de ces derniers jours s’étaient éliminées d’un coup pour être remplacées par une paix intérieure. Kristoff me souleva en voyant que je n’arrivais plus à marcher et nous arrivâmes enfin à la hutte de mon aïeule. Mamie marqua un temps d’arrêt avant de passer la porte. Elle se tourna vers nous et murmura :
-Bien…Je pense que vous pouvez encore attendre jusqu’à demain avant que j’allume vos coupoles ?
Mon beau montagnard hocha la tête alors que mes idées étaient floues. Je ne souhaitais qu’une chose : Me coucher et dormir longtemps. Mon vœu fut rapidement exaucé. Je somnolais bercée dans les bras de mon bel amant ne voulant être nulle part ailleurs. Il me posa délicatement sur un des lits de la hutte et me rabattit la couverture avant de me donner un baiser sur le front et de quitter la pièce. J’eus juste le temps d’entendre Mamie lui chuchotait :
-Tu peux dormir ici mon petit Nattura, tu retrouveras tes parents demain.
Que je sombrais à nouveau dans un long sommeil réparateur. Ce furent des mains douces qui me parcoururent le visage le lendemain matin. Des mains que je connaissais sans pour autant que ce soit celles de Mamie Anna ou Kristoff. Je sentis bientôt un doigt glisser de mon front jusqu’à mon nez et une voix chuchota alors :
-Allez ma Furie Rousse…Debout...Il est tard…
Je battis bientôt des paupières et plongeai mes yeux dans ceux de…Ma mère.
-Maman ? Appelai-je soudain d’une voix pâteuse, que…Que fais-tu là ? Est-ce que je rêve encore ?
Elle rit et me remit ma frange en place avant de me tendre mon petit déjeuner.
-Non tu ne rêves pas ma chérie, dit-elle, nous sommes bien là…Je suis soulagée que tu ailles bien.
-Comment savais-tu que nous étions ici ? Demandai-je en reprenant petit à petit mes esprits.
Sa réponse fusa du tac au tac :
-J’ai fait appel à ta grand-mère…Elsa devait me donner des nouvelles mais elle n’a pas tenu sa parole…J’étais inquiète…Je ne t’avais pas revu depuis ton départ précipité lors de ton anniversaire…Alors en désespoir de cause, j’ai envoyé un message à Courant d’Air et Maman m’a répondue.
Je fis la moue ayant l’impression d’avoir été un peu trahie par ma grand-mère une fois de plus. Sa présence me gênait même si je n’étais pas mécontente de la voir. Je réalisai en sentant ses paumes parcourir mon visage qu’elle m’avait énormément manqué. Mamie lui avait-elle vraiment tout raconter à mon propos ? Pourquoi ne me réprimandait-elle pas pour ma conduite ? Connaissait-elle les raisons de ma fuite ? Avait-elle compris que j’avais une sexualité épanouie hors mariage ?
Tant de questions finalement dont elle ne semblait pas se soucier. Elle continua de me caresser le visage pour m’aider à émerger de mon état de somnolence en me dévorant d’un regard de tendresse maternelle.
-Alors comme ça…Tu es prête à te marier ? Finit-elle par demander.
Ah ? C’était donc ça qui la préoccupait le plus ? Je rougis violemment tout en constatant qu’il n’y avait pas une once de méchanceté ni de moquerie dans sa voix. Elle me prit la main et l’embrassa pour masquer une gêne naissante. Je finis par lui murmurer avec sincérité :
-Oui. Oui je suis prête, même si je n’ai que seize ans.
Le visage de ma mère rayonna et elle renchérit :
-Oh…L’âge a peu d’importance…J’ai su que je voulais épouser ton père dès le jour où je l’ai sauvé de la guerre Northuldra/Arendellien…Je n’avais que douze ans mais je le savais déjà.
Elle ferma les yeux et sourit de nostalgie. Mamie apparut alors dans l’embrasure de la porte et ajouta à mon égard :
-Pour ma part, j’ai toujours su que je voulais épouser ton grand-père…Dès l’instant où je l’ai rencontré…Sur ce point je vous bats toutes les deux puisque je n’avais que deux ans et lui quatre.
Maman grommela aussitôt faussement fâchée :
-Faut toujours que tu fasses mieux que tout le monde de toute façon !
Ma grand-mère la prit entre les épaules et l’embrassa amusée.
-Mais oui mon Ange de l’Air, mais oui, dit-elle.
Ma Mère retrouva immédiatement son sourire et me prit à nouveau la main en murmurant :
-En tous cas, je suis ravie de ton choix. Ce n’est peut-être pas un prince, mais tu fais tout de même honneur à tes ancêtres. Tu ne t’es pas trompée. Tu auras une belle-mère en or qui saura guérir toutes tes blessures physiques, qui sera à ton écoute même si tu peux te montrer pénible…à qui tu rappelleras moi. Oh oui ! Béata est la meilleure belle-mère que tu puisses avoir…Aie une pensée pour ta sœur qui devra se contenter d’Alix !
Je pouffai de rire en entendant cela. Maman me suivit mais se reprit aussitôt et déclara :
-Oui enfin…Ne sois pas contente trop vite ! Si Béata est une perle ! Ton beau-père est de la pire espèce.
Je faillis approuver mais Mamie haussa immédiatement un sourcil de surprise et répliqua :
-Ah bon mon Ange de l’Air ? De la pire espèce dis-tu ? Un brave homme des Terres Gelées qui a été recueillie par les Piceaerd ? C’est ça être de la pire espèce ?
Les joues de Maman se chauffèrent et elle bredouilla :
-Non…Euh…Ce n’est pas dans ce sens-là…Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit Maman…Mais…En plus tu m’as bien confié qu’il était d’Arnevik ! Sans doute né d’une catin et d’un ivrogne !
Un sourire mystérieux redoubla sur le visage de mon aïeule et je la surprise à se mordre violemment la lèvre pour ne pas rire. A la place, elle dit très sûre d’elle :
-Tu serais surprise de savoir ce que tu peux trouver à Arnevik ma chérie ! Certaines femmes ont plus de faciliter à se dandiner que d’autres à cet endroit, certaines y prennent du plaisir quand d’autres n’ont jamais connue d’autres métiers ! Dois-je te rappeler que Béata a été faiseuses d’anges là-bas pendant plus de vingt-ans ? Elle les a vu ces pauvres femmes qui tombaient enceintes contre leurs grés ! La véritable mère d’Andréas n’était ni plus ni moins que l’une d’entre elle…De plus…Je sais que ça t’embête de l’entendre mais c’est dans cette ville que tu es née aussi ! Alors je te l’accorde ton père et moi n’entrions pas dans les critères infâmes de ce lieu…Toutefois j’étais belle et bien une prostituée et ton père un débauché aux yeux de toutes la communauté Northuldra à l’époque ! J’avais autant écarté les cuisses que l’une de ses braves demoiselles, pris du plaisir avec ton père hors mariage comme elles et lui n’avait pas trop réfléchi longtemps avant de passer à l’acte et rester jusqu’au bout.
Le visage de ma mère blanchit soudain et elle murmura :
-Merci Maman j’ai compris.
Elle se tourna ensuite vers moi et maugréa :
-Bon Anna…Je retire ce que j’ai dit, tu vas avoir un merveilleux beau-père qui est l’homme le plus génial du monde ! A l’image de son fils !
Je faillis m’étrangler alors que ma Mère était prête à quitter ma chambre de colère. Mamie sut la calmer et l’amena vers la porte avant de déclarer à mon égard :
-Ton père a quelque chose de prévu pour Kristoff et il souhaite qu’on y assiste ! Ne traîne pas ! Nous avons à discuter toutes les deux avant !
-Et moi Maman ? Demanda la mienne.
-Toi, mon Ange de l’Air, tu vas chercher Béata et Laïka à leurs huttes ! Répondit-elle.
Elles sortirent de la pièce et me laissèrent seule. Intriguée par ce que ma grand-mère allait pouvoir me raconter, je me dépêchai de m’habiller et me débarbouiller avant de descendre la rejoindre. Un peu anxieuse, je constatais qu’il n’y avait pas encore eu de trace de ma sœur. Je me consolais par ma nature optimiste et retrouvai enfin ma grand-mère près des berges. Mon aïeule vit très vite mon malaise et demanda :
-Quelque chose ne va pas ma petite Piceaerd ?
-Elsa n’est pas là, répondis-je au bord des larmes.
Elle tenta aussitôt de me rassurer :
-Tu sais…Peut-être qu’elle a une raison bien précise à son retard…Ne t’en fais donc pas.
Je m’écriai alors comme une petite fille :
-Je ne veux pas me marier si elle n’est pas là ! Ce…Ce ne serait pas pareil sans elle !
-Je comprends, soupira-t-elle, néanmoins…J’ai quelque chose à te lire.
Elle sortit soudain une missive de sa poche et énonça :
-Ma chère Mamie, j’espère qu’Anna et Kristoff demeurent auprès de toi. Je t’envoie cette lettre à toi plutôt qu’à ma sœur car j’ai quelque chose de délicat à te demander de lui transmettre…Voilà…Je suis ravie qu’elle ait réussi à conquérir le cœur de mon ancien mari et je lui souhaite de vivre heureuse avec lui jusqu’à la fin des temps…Néanmoins, ça serait au-dessus de mes forces d’assister à ce mariage. Cela me rappellerait trop les souvenirs que nous avons-nous-mêmes vécus dans l’autre vie. Je fais confiance à Anna, je sais qu’elle comprendra même si je ressens déjà sa profonde déception. J’espère qu’elle saura me pardonner. Je vous fais de gros bisous à toutes les deux. A bientôt. Elsa.
Ses mots furent comme une douche froide mais je compris ce qu’elle voulait dire. J’avais beau aimer Kristoff de tout mon corps et toute mon âme, savoir qu’un mariage était en train de se préparer entre Elsa et Hans à Arendelle et devoir y assister aller forcément raviver des souvenirs de mon côté. Néanmoins je pris sur moi pour ne pas pleurer et chuchotai :
-Merci de m’avoir lu le message Mamie.
Elle m’enlaça fortement et me frotta le dos en murmurant :
-Je savais que tu étais une grande fille ma petite Piceaerd…Même si tu as pris un énorme risque en racontant tout à Kristoff.
-Je suis navrée à ce propos, dis-je bien que cela ne soit pas vrai.
-Tu n’as pas à l’être Anna… Si tu sentais que tu devais le faire, il était important de lui dire…Néanmoins je te demanderai de ne rien lui révéler d’autres…Notre couverture est déjà plus qu’ébréchée à présent.
-Je te le promets, Mamie, répliquai-je.
Nous restâmes encore un temps en retrait avant que Maman et Béata ne nous rejoignent en criant :
-Bon alors, vous venez ? Agnarr, Kristoff et Andréas sont en train de discuter. Il serait inconvenant de les faire attendre plus longtemps.
-Nous arrivons mon Ange de l’Air ! N’aies crainte ! S’exclama mon aïeule…Du moins ma petite Piceaerd arrive…Je t’emprunte Courant d’Air pour quelques minutes…J’ai une invitation personnelle à transmettre pour la cérémonie… Tu ne seras pas trop jalouse ça va ?
Comme toute réponse Maman lui tira la langue. Elles m’embarquèrent ensuite jusqu’à la Plaine des Monolithes. Le chemin se fit calmement et je me perdis dans mes souvenirs…Jusqu’à repenser à un détail qui n’était pas des moindres.
-Oh fait ? Qu’avez-vous fait de Wilhelm et Alix ? Demandai-je encore à l’adresse de Maman.
Elle tiqua mais renchérit :
-Nous avons laissé ces deux imbéciles à la régence du château. Ils terminent les préparatifs du mariage de ta sœur et Hans en attendant que ces deux derniers reviennent avec Karl et Maria ! Nous leur avons fait croire que j’avais reçu un message d’Elsa indiquant qu’ils étaient sur le retour près de la montagne du Nord. Ils ont dit qu’ils nous faisaient confiance et qu’ils préféraient que ça soit nous qui les ramenions. C’est mieux pour tout le monde.
-Ça c’est sûr ! M’exclamai-je avec sincérité.
Cela fit rire Maman et nous arrivâmes enfin dans la grande plaine. Andréas et Papa discutaient activement pendant que Kristoff les regardaient avec gêne ne se sentant sans doute pas à sa place. Il devait être l’objet des discussions et cherchait à s’esquiver. Son visage transpira de soulagement en m’apercevant. Il voulut me courir dans les bras mais la conversation de nos pères s’arrêta avant que nous ayons pu faire quoique ce soit.
-Désolées de vous avoir fait attendre ! Anna a enfin daigné se lever ! S’écria Béata.
Ce fourbe d’Andréas ricana alors que Papa haussa les épaules. Puis le père de Kristoff répliqua :
-Ce n’est rien, cela nous a permis d’apprendre à mieux nous connaître. Mais ne nous attardons pas plus longtemps…Honeymaren, Ryder et les autres Northuldra sont en train de préparer les rennes dans la clairière des mariages…Mais avant…Agnarr va s’occuper de son Gendre !
Je lançai un regard étonné à Maman qui haussa les épaules, me faisant comprendre qu’elle n’en savait pas plus que moi. Nous nous décalâmes donc sur le côté pour profiter du spectacle. Un silence de mort remplit la Plaine. Sans crier garde, mon père dégaina bientôt son épée et ordonna alors à mon amant :
-Agenouille-toi !
Mon beau montagnard bien que blanc, s’exécuta avec dignité. Il posa brusquement le pied au sol et baissa instinctivement la tête alors que père déclara :
-Lord Kristoff Bjorgman, vous qui avez su prospérer pour l’économie d’Arendelle depuis cinq ans maintenant, vous qui avez su montrer votre vaillance à l’égard des princesses Anna et Elsa d’Arendelle, vous qui êtes le témoin même de la paix entre deux peuples ennemis, je vous nomme dès à présent, Chevalier de la Forêt Enchantée, Duc de la Plaine des Trolls et Livreur de Glace Officiel du royaume d’Arendelle.
Mon amant rougit jusqu’aux oreilles et je fus son propre miroir ne sachant vraiment si ces titres avaient une réelle valeur. J’observais mon père qui était sérieux et me convainquit que oui. Il dressa fièrement l’épée en l’air et scella sa parole en la passant sur chacune des épaules de Kristoff. Puis il lui donna une accolade comme le voulait la coutume et lui sourit à nouveau avant de conclure :
-Relève-toi, Lord Kristoff Bjorgman et respecte tes engagements tout au long de ta vie !
-Oui roi Agnarr ! Dit-il d’une voix fière.
J’en frémis de plaisir. Papa n’en resta pas là et passa bientôt une médaille autour de son cou. Ils se tournèrent ensuite vers nous. Nous applaudîmes alors avec force et je pus enfin lui délivrer un rapide baiser. Mamie choisit ce moment pour revenir…Accompagnée de Cliff. D’un même air étonné nous nous avançâmes vers le nouveau chef des trolls.
-Bah ça alors ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Demanda Kristoff tout heureux.
-Madame Piceaerd a été gentille de m’informer que nous allions fêter ton mariage ! Je n’allais tout de même pas louper cet évènement. Si ta mère était encore en vie, elle m’aurait poussé à venir…Mais à présent…Je suis devenu sage et je me dois d’honorer sa mémoire et celle de Grand Pabby. Paix à leurs âmes.
Je faillis m’étrangler mais Mamie m’indiqua de jouer le jeu. Sans doute avait-elle envoyé une missive à la communauté après la mort du traître troll. Elle s’avança alors et reprit pour tout le monde :
-D’ailleurs en parlant de mariage ! Il me semble qu’il est temps pour nos deux jeunes gens de se préparer.
Andréas et Papa un peu mal à l’aise embarquèrent immédiatement Kristoff alors que les femmes s’occupèrent de moi. Nous repassâmes à peine la porte de la hutte de Mamie que Maman avait déjà les larmes qui coulaient sur ses joues. Mon aïeule lui passa discrètement un mouchoir.
-Garde s’en pour la cérémonie mon Ange de l’Air, se moqua-t-elle gentiment.
Cela réussit à la stopper.
-Courage Iduna ! Je serai sans doute dans le même état que toi le jour où Honeymaren ou Ryder se marieront, décréta Béata.
Je me figeai un instant et déclarai bientôt déboussolée par ses paroles :
-Euh…Madame Nattura…Je me marie avec votre fils ainé aujourd’hui.
Le visage de la guérisseuse vira au rouge quand elle réalisa ce qu’elle venait de dire. Elle essaya de sauver son honneur en bafouillant :
-Oui…Euh…Bien sûr…Bon mettons ta robe à présent.
Elles m’amenèrent dans la chambre de Mamie et cette dernière se rendit jusqu’à une malle où elle déplia une robe en flanelle vert anis à col bateau. Je me déshabillai instinctivement et levai machinalement mes deux bras pour réceptionner ma tenue maritale. Je n’aimais pas trop la sensation des manches trois quarts mais je ne lui en dis rien.
-Voilà ! Elle est un peu grande au niveau du ventre parce que je venais d’accoucher de ta mère quand je l’ai portée ! S’écria mon aïeule avec nostalgie.
-Ne t’inquiète pas Mamie. Elle est parfaite, la rassurai-je.
Ma grand-mère approuva et s’arma ensuite d’une brosse pour démêler mes cheveux.
-Tu diras à Kristoff qu’il y aille doucement la prochaine fois que vous faîtes un voyage astral sinon tu risques de devenir chauve plus vite que prévu ! S’exclama-t-elle.
Mes joues s’embrasèrent alors que ma Mère ouvrit immédiatement de grands yeux et me regarda comme si elle attendait une explication. Elle me dévisagea quelques secondes et renchérit :
-Non finalement, je ne suis pas certaine de vouloir savoir ! Tu restes ma petite fille pure et innocente.
-Mais oui mon Ange de l’Air ! A d’autre ! Répliqua Mamie dans un fou rire.
Ma belle-mère et elle l’ignorèrent et finirent par rendre ma masse rousse homogène. Maman prit ensuite le haut du crâne qu’elle sépara en deux tresses pendant que Béata s’occupa d’y ajouter des branches d’épicéas. Elles reculèrent ensuite pour avoir une vue d’ensemble et en furent satisfaites car elles se regardèrent en souriant. Mon cœur se souleva et je ne pus m’empêcher de grimacer en me souvenant que ma sœur ne serait pas là. Tu lui raconteras Anna…Tu lui raconteras et tu lui pardonneras son absence, me convainquis-je. Maman stoppa soudain mes pensées en murmurant :
-Tu es magnifique ma Furie Rousse.
Je sentis ma gorge se bloquer d’émotions mais ne parvins pas à pleurer. Mes proches en profitèrent pour me maquiller légèrement et me coincer un voile dans les cheveux. Nous restâmes silencieuses quelques secondes puis Mamie demanda :
-Bien…Alors tu es prête ma petite Piceaerd ?
Je respirai un grand coup et répondis :
-Oui.
Je fus un peu frustrée de ne pas m’être vue mais finalement cela passa quand nous arrivâmes dans la Clairière des Mariages et que je vis le regard de Kristoff. Ses yeux se figèrent d’admiration sur ma silhouette et il chuchota un Whoua. Je lui rendis un petit rire stressé alors que tous les yeux étaient rivés sur nous.
-J’ai l’impression de retourner dans le passé, dit Yélana taquine.
Elle fit un clin d’œil à Mamie alors que celle-ci se mit à rougir. J’observai la foule et fus impressionnée de voir que toute la communauté avait vraiment été prévenue à temps. J’entraperçus Yohan et Emma. Le nourrisson dormait dans les bras d’Olaf. Le petit bonhomme de neige pour une fois demeurait silencieux. Je fis un rapide tour de visages et me concentrai à nouveau sur Kristoff qui n’arrivait pas à se détacher de mon être. Ils lui avaient passé la tenue de mariage traditionnelle Northuldra qui se composait d’un pantalon beige et d’un haut bleu vif agrémenté de filaments rouge et blanc. Ses cheveux étaient peignés en arrière. Je jetai une dernière fois un regard à mes parents. Ma mère avait toujours les yeux rouges alors que mon père était fier. Il n’avait aucune animosité à l’égard du peuple de Maman. Je ne pouvais que l’en féliciter intérieurement pour le chemin qu’il avait parcouru. Béata avait l’air ravi, Andréas paraissait presque sympathique. Je lui laissai du répit pour l’instant et me tournai vers Mamie qui réclama notre attention.
-Cher peuple du soleil ! Voici que les dieux bénissent ce renouveau entre les Northuldra et les Arendellien depuis la chute de la brume ! Ainsi…Qui aurait cru que la nouvelle chamane épouserait le fils de la meilleure amie de ma fille ? Et que chose encore plus forte ! Nos deux amants commenceraient leur romance dans le royaume d’Arendelle !? Les dieux tiennent les ficelles du destin et les ont toujours détenus. Ils peuvent être violents comme cléments. Chers amis nous sommes donc aujourd’hui conviés au mariage de cette homme et cette femme ! Honorons dès à présent leur union avec l’allumage des coupoles selon la volonté des dieux.
Je fournis un gros effort pour ne pas afficher un rictus de dégoût et offris mon plus beau sourire alors que Mamie était elle-même crispée en tenant les ustensiles. Elle les posa sur l’autel et répandit la poudre de coquelicot dans les contenants. Elle nous sourit ensuite très confiante et se concentra sur les coupoles tout en priant en Northuldra. Je la regardai faire et compris enfin pourquoi ma sœur ne voulait pas être parmi nous. Je me souvins de la difficulté que j’avais eu à forcer le destin pour allumer la sienne et celle de mon mari. Elle voulait être épargnée de ce souvenir…D’autant plus que pour nous les flammes apparurent instantanément. Nous nous regardâmes, amoureux et enlaçâmes nos mains où nos alliances siégeaient déjà alors que mon aïeule conclut :
-Anna d’Arendelle ! Kristoff Bjorgman ! Les Dieux ont accepté votre union ! Vous voici dès à présent mari et femme ! Vous pouvez vous embrasser !
Mon beau mari se pencha vite pour atteindre mes lèvres. Il me maintint par la taille pour me rapprocher de lui et nous restâmes ainsi dans une étreinte jamais assez longue à mon goût.
-Vive les mariés ! Lancèrent aussitôt nos parents.
-Vive les mariés ! Reprit la foule.
Mon cœur explosa de joie et Courant d’Air nous tourbillonna autour à une vitesse folle. Tout se déroulait comme dans un rêve. Nous passâmes rapidement au repas. Chacun se servit comme il lui convenait. Je me refreinai pour ne pas engloutir tous les chocolats que mes parents avaient ramené spécialement d’Arendelle. A la place, je continuai de regarder inlassablement mon mari, frémissant de tout mon être à l’idée que nous étions enfin réuni. Plus de triche. Plus de mensonge. Nous nous aimions officiellement un point c’est tout.
-Heureusement qu’ici nous n’avons pas besoin de faire de danse ! Confessai-je bientôt à Kristoff, ce serait une catastrophe sinon !
Il approuva et chacun de nous se sépara ensuite pour vérifier que tous les invités passaient un bon moment. J’arrivai bientôt auprès de ma grand-mère et celle-ci m’observa longuement avant de reprendre :
-Ma petite Piceaerd…J’aurais bien une tradition à te proposer mais dans ta dernière vie elle n’a pas été très véridique.
Je fis la moue en songeant aux quatre enfants Westergaard qu’elle nous avait prédit. Puis je posai une main apaisée sur son épaule et répliquai :
-Oh tu sais Mamie…Cela ne coûte rien d’essayer…Après tout c’est plus un jeu qu’autre chose…Et puis les trolls l’ont fait aussi.
-Ah ? Alors ? Quelle est leur diagnostic ? Demanda-t-elle curieuse.
-Deux garçons. Des jumeaux, dis-je tout fière.
Je me rapprochai alors d’elle pour lui dire que j’étais ouverte à sa proposition et lui donnai mon alliance pour qu’elle exécute le rituel. Sans trembler, elle suspendit le pendule au-dessus du ventre. Nous nous questionnâmes immédiatement alors qu’il tourna dans un premier temps. Il fut remplacé très vite par un balancement qui s’arrêta quelques secondes et se balança à nouveau. Puis il s’arrêta définitivement. Un long silence s’ensuivit avant que ma grand-mère ne murmure :
-Bien…Les trolls n’avaient pas torts…Tu auras bien des jumeaux…Mais probablement une belle petite fille avant…
Je n’arrivais pas à savoir si j’étais contente d’apprendre cela. J’avais le sentiment de remplacer Helga.
-Ce ne sera pas le cas, répliqua Mamie avec un sourire comme si elle avait lu dans mes pensées…Oublie cette idée idiote ma petite Piceaerd…Il y a d’autres vies en ce moment où tu aimes d’autres filles qui sont à Kristoff et toi…Une petite Emma…Une petite Suzanne…Tu as le même amour pour tous tes enfants.
-C’est le cas pour toi ? Chuchotai-je.
Elle hocha la tête et répondit :
-J’aime autant Iduna, qu’Helga, Elise, Anan, Olaf…Même mon petit Yuma et Héléna que j’ai eu dans mes fausses vies, je les aime. Les morts autant que les vivants…Je les ai eus au creux de mon ventre…Je les ai nourris…J’ai été leur Maman, peu de temps pour la plupart…Mais quand même.
Elle quitta soudain son air grave par un sourire malicieux et elle observa mon ventre. Mes joues se chauffèrent avant que je rétorque :
-Ah non ! Non ! Elle n’est pas encore là ! Si tu cherches un bébé conçu c’est chez Maman qu’il faut se tourner !
Ce fut au tour de Mamie de rougir et elle bafouilla :
-Mais voyons Anna ! Que racontes-tu ? Oui je sais que dans l’autre vie il y a Kaspian et…
-Et si tu effleures le ventre de Maman, Mamie, je t’assure qu’il est là aussi ! Pouffai-je, je l’ai senti tout à l’heure, quand elle a passé la robe…J’aurais un petit frère d’ici six mois environ.
Ma grand-mère arbora immédiatement un sourire radieux. Toutefois elle me fit signe de me taire et renchérit :
-Nous laisserons le soin à mon Ange de l’Air de nous le dire quand elle le décidera…Pas de gaffe ma petite Piceaerd.
-De moi ? Jamais ! M’écriai-je avec ironie.
Mon aïeule aurait pu être sévère. Au lieu de cela elle éclata de rire et m’ébouriffa les cheveux. Puis elle m’observa et posa les yeux sur ma mère au loin avant de déclarer :
-Mon cher Elysia et moi pouvons être très fiers de notre descendance…
J’hochai la tête soudain émue alors que Kristoff et le reste des Northuldra crièrent alors :
-Venez ! Venez ! C’est l’heure de la danse !
Mon cœur s’emballa d’appréhension avant de voir le peuple former une énorme ronde autour du feu de camp. Leurs voix mélodieuses résonnèrent dans la clairière se mêlant aux flammes qui s’étiraient avec l’air. Je n’eus pas le temps de réaliser ce qui se passait, que ma grand-mère m’embarqua pour que nous nous fondions parmi le cercle. Les pieds suivirent le rythme et les rires aussi. Nous fîmes des danses jusqu’à une heure tardive. Puis les villageois habitués à se lever tôt nous quittèrent petit à petit pour aller se coucher. Il ne resta bientôt plus que mes parents qui à ma grande surprise affirmèrent qu’ils regagnaient également Arendelle.
-Mais je croyais que vous deviez y retourner avec Elsa et Hans ? M’étonnai-je. Que vont penser ces idiots de Wilhelm et Alix ?
A ma grande surprise un immense sourire se dessina sur le visage de mon père qui regarda Maman avec complicité.
-Très perspicace comme d’habitude ma fille ! S’enquit-il. Néanmoins tu as tes secrets et nous avons les nôtres ! Quand je dis que nous rentrons en Arendelle…Ce n’est pas forcément au royaume…Nous allons prendre un peu de temps pour nous deux…Wilhelm et Alix sont ravis de jouer les régents ! Crois-moi, ils ne sont pas si pressés que ça de nous voir tous revenir !
-Filez donc à présent dans ce cas ! Répliqua Mamie, vous ne pourriez pas me faire plus plaisir mon Gendre si vous et mon Ange de l’Air, profitez de ces instants à deux pour pouvoir me faire un autre petit enfant !
Mes parents rougirent immédiatement par pudeur et je crus que Maman allait nous dévoiler son état mais il n’en fut rien. A la place, elle rit de nervosité et renchérit :
-Et si tu laissais plutôt Anna et Kristoff te faire un arrière-petit-Piceaerd !
Les regards se braquèrent alors vers nous deux et nous sûmes ce qu’ils nous restaient à faire. Nous embrassâmes nos parents respectifs et nous faufilâmes enfin jusqu’à la hutte de Mamie. Je fus étonnée de voir qu’elle ne nous suivit pas.
-Laïka me prête gentiment une place dans sa hutte pour ce soir, conclut-elle, comme ça vous avez tout le loisir de faire des voyages astraux jusqu’à demain matin si vous le désirez ! Profitez-en ! Vous ne pouvez pas savoir comme je vous envie en cet instant de ne pas avoir votre âge ! S’exclama-t-elle…Ah oui ! J’oubliais ! Mon petit Piceaerd évite de déchirer la robe ! Mon Elysia avait été délicat quand il me l’avait enlevé lors de notre nuit de noces à Ahtohallan.
-J’y ferai attention Anna ! Renchérit-il, vous nous ramènerez nos coupoles demain ?
Elle acquiesça rapidement et nous dit au revoir. Kristoff me souleva enfin pour me faire entrer dans le logement d’épicéa. Nous prîmes une chambre au hasard à l’étage et nous engouffrâmes à l’intérieur alors qu’un curieux sentiment d’excitation s’empara de nous deux.
-Après vous Madame Nattura ! S’écria mon amant en me poussant vers le lit.
Je grimaçai légèrement en grognant :
-Ah non ! Pas de madame Nattura ! C’est ta mère et ta tante !
Il éclata de rire et je le basculai vers la couchette. Nos langues s’enlacèrent alors que nous roulâmes entre les peaux de rennes. Nos doigts reprirent immédiatement possession du corps de chacun et nous commençâmes à palper avec délicatesse nos parties les plus intimes.
-Mes collants Kristoff…Enlève mes collants…Ah et ma culotte aussi…Susurrai-je.
D’habitude câlin, mon amant se fit soudain plus stricte et me retourna alors sur le ventre tout en me calant sur ses genoux. Il remonta la robe jusqu’au ventre. Je sentis ensuite ses doigts parcourir le voile de tissus de mes sous-vêtements et frémis de plaisir à cette nouvelle position.
-Kristoff…Caresse-moi…S’il te plaît…Murmurai-je.
Mais il n’en fit rien. Ses mains s’attardèrent encore quelques secondes sur ma chair recouverte avant que celle-ci ne devienne l’objet de fustigations doucereuses. Les coups plurent et je sentis ma peau durcir alors que le tout était en train de chauffer.
-Voilà qui t’apprendras à vouloir être si impatiente, chuchota-t-il à mon oreille.
Tout mon être en vibra. Mon cœur battit à tout rompre et je n’osai plus bouger. Mon mari choisit ce moment pour me descendre enfin mes collants et ma culotte. Les tapes reprirent de plus belle alternant entre des rapides et des lentes, chauffant toujours plus mes fesses qui se revigoraient de la situation. La punition intime s’éternisa à mon plus grand bonheur picotant toujours plus ma croupe. Ainsi, je fus presque déçue lorsque Kristoff finit par reprendre de longues caresses indiquant la fin de la fessade. Ses doigts dérivèrent avec expertise vers ma fleur intime et il murmura encore :
-Voilà…Maintenant, je peux commencer à t’honorer convenablement.
Je lui répondis par des halètements de satisfaction et chassais bientôt mes bas à grand coups de pieds. Mon mari en profita pour me retourner face à lui et écarta mes cuisses. Il ne me laissa pas de répit et sa bouche entra dans un contact délicieux avec mes lèvres intimes.
-Oh…Mes…Aïeux…Articulai-je.
Mon montagnard laissa soudain son geste en suspens et répliqua avec sérieux :
-Non…Non…Laisse-les où ils sont, s’il te plaît.
Je voulus lui dire que ce n’était qu’une expression mais il ne m’en laissa pas le temps et s’aventura à nouveau dans ma chair la plus profonde, la léchant avec force. Je me mordis violemment la lèvre pour ne pas pousser des petits cris. Je ne réussis toutefois pas à rester sage quand les mains de mon mari remontèrent jusqu’à ma poitrine, faisant pointer mes mamelons sous la flanelle.
-Remonte…Kristoff…Rends-moi…Nue…Je…T’en…Prie…Suffoquai-je, je…Veux…Sentir…Ton corps…Nu…Contre…le mien…
Mon souhait fut exaucé. Il ne fallut pas longtemps à mon amant pour éparpiller ses vêtements au sol avant de s’attaquer à ma robe maritale. Je ne cherchai pas plus longtemps et l’invitai à se coller à moi, sentant sa virilité touchait ma fleure. Notre sensibilité devint extrême et je clamai avec une souffrance impatiente :
-Entre…Kristoff !
Je n’attendis pas qu’il s’exécute et écartai les jambes avant de guider son attribut dans ma bulle de plaisir. Nous gigotâmes dans une harmonie sensuelle et mon amant titilla enfin mes seins à l’aide de sa langue, sa bouche et ses doigts.
-Oh…Kristoff…Je t’aime…Kristoff…Repris-je aussitôt.
-Et moi…Donc…Anna chérie…Susurra-t-il, ma petite femme…Ma belle femme…
Ses assauts virils redoublèrent d’ampleur et je m’ouvris à eux avec de plus en plus de provocation, cabrant mes fesses pour le ressentir au plus profond de moi, balançant mes seins pour qu’il les cajole encore et encore. Notre échange coïtal continua ainsi alors que nous oubliâmes les convenances et libérâmes enfin notre voix…Oui…Dieu que nous nous fichions de savoir si tous les Northuldra nous entendaient en cet instant…Nous nous aimions…Nous prenions notre plaisir…Les autres ne comptaient plus…
-Anna…Anna…Anna…Répéta mon amant.
-Oui…Kristoff…Oui…Oui…
Notre union intime s’échauffa…S’intensifia encore quelques minutes. Nous nous embrassâmes une dernière fois avant que mon âme ne s’élève au septième ciel. Je me bloquai immédiatement et repris ma respiration alors que mon mari termina à son tour ne reculant pas de mon corps cette fois-ci. J’en fus plus qu’enchantée et m’endormis en quelques secondes contre lui avec l’espoir secret que cette nouvelle petite fille prendrait peut-être place cette nuit au creux de mon bas-ventre.
Hans comme moi n’avions pas bougé de la cabine de son frère. Je remis une couche de glace sur les corps frêles de Karl et Maria. Je fus presque soulagée de voir ma cousine ainsi puisqu’elle n’était plus une menace en cet instant. Je me traitais immédiatement de monstre mais réitérai ma pensée.
-Que fait-on maintenant ? Demandai-je soudain à mon beau prince.
Il demeura silencieux et je sentis qu’il était blessé au plus profond de son âme. Je le soutins alors par l’épaule et questionnai encore :
-Hans…Faut-il prévenir Camille ?
Il hocha la tête alors que mes yeux se noyèrent de larmes. Elle devait revoir sa famille. Nous étions si près d’un sans-faute. Pourquoi le destin s’acharnait-il ainsi ?! Mon amant vit soudain mon embarras. Il s’approcha de moi et me prit contre lui en m’embrassant les cheveux et me parla avec douceur :
-Allez…Ce n’est rien…Si ça se trouve nous ne sommes pas contaminés…Nous serons vite fixés avec tes fameuses guérisseuses…Bien. Va tenir compagnie à Camille et je me charge de maintenir le cap. Si tout va bien nous arriverons ce soir...Tard…Dans la nuit.
-Et pour nos malades ? Insistai-je, il va au moins falloir les hydrater !
-Tu passeras leur mettre de la glace toute les heures, d’accord ? Ordonna-t-il.
J’aurais pu hésiter après tout le mal que la Duchesse m’avait fait subir mais j’acquiesçai plutôt pour donner mon accord. Nous remontâmes sur le pont avec une expression inquiète. Hans me laissa me débrouiller pour donner les explications à la future femme de Yohan qui à ma grande surprise semblait plutôt sereine.
-Au moins je serai plus heureuse quand je retrouverai mon mari et ma fille, plus de remarques acerbes, plus de femme dragon dans les pattes, nota-t-elle avec un sourire.
Ses remarques me glacèrent et je fus prise d’un doute. Non…Non voyons Elsa…Tu te fais des idées, me grondai-je. Je répliquai tout de même :
-Oh…Je veux bien croire que vos rapports sont difficiles, mais je vous trouve tout de même très sûre de vous…Auriez-vous par hasard quelque chose à voir avec cette soudaine maladie ? ...Enfin non ! Ce…Ce n’est pas comme ça que je voulais le tourner…C’est absurde…Excusez-moi…Oubliez ce que je viens de dire…
Camille se leva aussitôt et déclara, le regard perdu dans le vague :
-Vos paroles sont tout à fait pertinentes Elsa. Je ne puis le nier, je suis ravie de voir deux être aussi malfaisants dans cet état…Néanmoins, vous avez raison sur un point…Je serai incapable de faire du mal à une mouche…Sachez toutefois que les symptômes qu’ils ont, ne sont pas ceux de la peste…Je puis vous assurer que nous n’attraperons pas cette maladie.
-Comment pouvez-vous en être si sûre ? Insistai-je, vous connaissez son nom ?
La jeune mère secoua la tête et répondit :
-Non…Aucune idée de comment s’appelle ce fléau…Tout ce que je peux vous dire…C’est qu’au cours des mois que j’ai passé à Arnevik, il y a eu des semaines où l’établissement des Belles Poules était fermé à cause des maladies sexuellement transmissibles qui décimaient les courtisanes mais également les clients…D’après les boutons et la fièvre que vous avez décrite…Ça y ressemble fortement.
L’étau qui m’enserrait toujours la taille depuis la découverte des deux malades disparut immédiatement et je me surprise à y croire. Toutefois, je préférais rester prudente et annonçai :
-Nous demanderons quand même confirmation aux guérisseuses quand nous accosterons aux abords des Plages Grises.
Malgré la menace qui régnait sur le bateau, nous fûmes détendues le reste de la journée. Je terminai ma robe pour Emma et la donnai à Camille.
-Oh ! Merci votre Altesse, bafouilla-t-elle les larmes aux yeux, vous êtes vraiment une fée.
-Oh…Je n’irai pas jusque-là ! Je suis juste cinquième esprit ! Plaisantai-je.
Cela attisa la curiosité de la jeune femme et j’entrepris de lui parler des coutumes Northuldra jusqu’à ce que le soleil décline. Hans qui était resté à la barre toute la journée, vint nous prévenir que nous allions arriver. Je fis enfin attention au paysage qui m’entourait et aperçus bientôt les galets noirs des Plages Grises qui bordaient la Mer Sombre. Mon cœur se souleva de joie. Oui…Oui d’ici quelques heures, je serai dans les bras de ma sœur…Enfin mariée. Je n'avais reçu aucune nouvelle de sa part par rapport au message que j’avais envoyé à Mamie. J’espérais qu’elle ne m’en voulait pas. Je ne laissai pas la peur me gagnai et rentrai le gel de mes mains.
A la place, tout excitée, je fis signe à Camille de venir s’accouder au bastingage. Puis je chantais les quatre notes :
-Ah-Ah ! Ah-Ah !
Impressionnée par ma voix, la jeune femme plongea son regard dans la mer cherchant à y apercevoir le Nokk comme je lui avais précisé. Nous entendîmes alors un long hennissement taquin et l’esprit de l’eau gambada enfin aux abords du navire. Me sentant en confiance je me fis immédiatement un petit toboggan de glace et lançai un « Admirez ! » à Camille qui ouvrit de grands yeux d’étonnement en voyant que je me laissai glisser dans la mer. Je ne mis pas longtemps à atteindre le cheval d’eau et grimpai bientôt dessus pour pouvoir le contrôler et ainsi nous éviter de mourir bêtement noyés.
-Allez mon grand, guide-moi ! M’écriai-je ravie.
Nous terminâmes la fin du voyage de cette manière, dans la plus grande sécurité. Nous accostâmes une bonne demi-heure plus tard sans aucun incident et je remerciai vivement le Nokk de nous avoir épargnés avant que celui-ci ne retourne à ses occupations. J’eus à peine le temps de poser le pied au sol qu’Hans qui était déjà sur les galets avec Camille courut dans mes bras pour m’enlacer et me donner un tendre baiser.
-Ta démonstration était vraiment impressionnante Elsa chérie, chuchota-t-il.
Le baiser repartit de plus belle et Camille se racla bientôt la gorge nous rappelant de sa présence. Elle aussi commençait à mal masquer son impatience et je pouvais grandement la comprendre. Hans me relâcha et je bafouillai soudain confuse :
-Oui…Hum…Pardon…Nous devons attendre mon aïeule…Je lui ai donné des nouvelles. Elle devait venir nous réceptionner ici avec les guérisseuses normalement.
-Et nous sommes tous bien là, ma grande Piceaerd ! S’exclama-t-elle en se dévoilant derrière un épicéa avec les autres.
Je sursautai et lâchai un jet de glace de surprise. Cela fit rire mes proches. Je vis de la déception dans les yeux de Camille quand elle comprit que Yohan n’était pas avec elles.
-Où sont les deux malades ? Demandèrent Laïka et Béata en guise de bonjour.
-Nous les avons laissés dans leur cabine, préconisa Hans.
Il les guida sans attendre vers le vaisseau qui était toujours stationné aux abords de la Plage. Il déplia l’échelle et nous regrimpâmes tous à l’intérieur. Nous nous agglutinâmes derrière la porte de la chambre guettant le diagnostic pour savoir s’il allait se révéler plus grave que ce que Camille avait pu suggérer. Dans des gestes synchronisés, Béata s’occupa de ma cousine pendant que Laïka se chargea d’inspecter Karl. Elles prirent leur temps pour ouvrir les paupières, palper les peaux, tirer les langues, toucher les fronts, prendre les pouls et appuyer les ventres. Sans aucune gêne, elles vérifièrent également si les boutons n’étaient pas sur d’autres parties du corps comme celles plus intimes. Je préférais détourner le regard par pudeur. Cependant, n'y tenant plus, je finis par demander :
-Alors ? Qu’est-ce que ça donne ?
Laïka tendit immédiatement son bras pour invoquer le silence. Elle finit d’observer sa patiente et Béata le sien avant de nous faire un compte rendu :
-Bien…C’est la première fois que nous avons ce cas de figure dans la Forêt Enchantée ! Mais rassurez-vous, nous savons comment le traiter ! Sachez déjà que ce n’est pas contagieux ! Vous allez tous pouvoir retourner voir vos familles sans aucun incident.
Nous poussâmes définitivement un soupir de soulagement et Hans m’enlaça instinctivement.
-Oui enfin Laïka…Nous sommes quand même obligés de leur poser quelques questions ! Souleva Béata un peu gênée.
La plus âgée des Nattura se tapa alors sur la tête et répliqua :
-Oh…Oui bien sûr ! Suis-je bête ! Alors voilà…Je vais peut-être vous paraître indélicate mais est-ce que toutes les personnes présentes ici ont déjà eu des rapports sexuels ?
Mamie Anna allait commencer à répondre mais Laïka ajouta en nous pointant du doigt :
-Oui, Madame Piceaerd, je connais déjà la réponse pour vous, tous les Northuldra la connaisse même ceux qui ne sont pas encore nés ! Mais je m’adresse surtout à eux trois !
Je retins un fou rire devant la mine boudeuse de ma grand-mère et évitai de rougir même si nous hochâmes la tête en même temps. Laïka nota tout sur un bout de papier puis continua :
-Bien…Et vous avez eu ces rapports avec combien de personnes en tout ? et combien de fois ?
Nous laissâmes Camille répondre en premier. Elle dévoila uniquement sa relation avec Yohan et expliqua qu’ils ne s’étaient pas vus depuis sept mois. Hans et moi nous lançâmes ensuite un regard pour savoir lequel commençait et il prit le parti de répondre pour nous deux :
-Ma seule partenaire a été Elsa et moi pour elle. Nos premiers rapports ont commencé, il y a presque trois semaines à présent.
J’hochai la tête pour confirmer tout en essayant de ne pas croiser le regard de ma grand-mère qui se retenait de rire. Laïka passa le calepin à Béata qui griffonna nos réponses et insista :
-Aucun de vous n’a donc eu de rapports avec un de ces deux-là ?
Je réprimai un dégoût alors que nos têtes se secouèrent automatiquement. Le visage de la mère de Kristoff se détendit immédiatement et elle renchérit :
-Vous êtes donc hors de danger…Toutefois si des boutons similaires apparaissaient sur vos parties génitales, votre langue ou tout autour de la bouche il faudrait nous prévenir sur le champ…Tout comme si vous aviez subitement un excès de fièvre, des tremblements, des lésions sur les pieds ou encore du pue dans les rétines !
-C’est compris ! Clamèrent nos voix en chœur.
Mamie s’avança alors dans la pièce et renchérit :
-Laïka…Pour soigner le prince Karl et la Duchesse Maria, il serait préférable de les ramener à ta hutte, tu ne penses pas ?
-Oh oui Madame Piceaerd, dit-elle, toutefois…Nous n’aurons besoin que de ramener la jeune fille.
Mon cœur manqua un battement en entendant cela et Hans demanda plus vif que moi :
-Pourquoi cela ?
-Cet homme est mort, monsieur, lâcha-t-elle d’une voix sans aucune émotion.
Mes poings se serrèrent d’eux-mêmes mais je ne parvins pas à trouver de la tristesse en entendant la nouvelle. Tout n’était que justice. La nature avait rendu son jugement. Mes enfants pouvaient être en paix à présent. Je détournai soudain le regard en voyant que Mamie était en train de me scruter. Hans fut le plus courageux. Il resta de marbre. Il avait son port de prince et était très digne. Toutefois sa voix trahit son état lorsqu’il murmura bientôt :
-Vous êtes sûre de ce que vous avancez ?
Elle acquiesça naturellement et reprit cette fois avec précaution :
-Certaine cher prince. Je redouble d’attention quand il s’agit de la vie de mes patients.
Elle ajouta ensuite :
-J’ai oublié de vous le demander mais…Est-ce que ces deux personnes avaient un lien conjugal ?
-Ils étaient mariés, peina-t-il à dire, mais…L’un comme l’autre étaient volages…Ils ont dû attraper cette maladie pendant leur séjour à…Arnevik. Il y avait un lieu dédié aux dames de bas étages…Et…Ma belle-sœur en était très friande…Elle a dû entrainer mon frère dans ce bordel.
Béata rougit violemment à la mention de l’endroit. Néanmoins, elle ne révéla rien à sa sœur sur ses activités là-bas mais répliqua plutôt :
-Oh…Il n’a pas dû être difficile à convaincre non plus…
Mamie Anna lui lança un regard noir et elle ajouta :
-Dieu soit loué, Elysia ne m’a jamais ramené cette chose ! Quelle maladie est-ce d’ailleurs ?
-La syphilis madame Piceaerd, reprit Laïka, c’est une maladie qui se transmet par le sexe. Quand elle est prise en charge à temps, elle peut se soigner. Malheureusement elle est assez aléatoire et peut durer des années…Mais ne perdons pas plus de temps à présent ! Pourriez-vous appeler un géant pour qu’il nous ramène à la hutte avec la malade vivante.
Mamie nous observa alors tour à tour Hans et moi, puis elle répliqua avec douceur :
-Elsa va s’en charger ! Je vais rester avec mon petit Piceaerd pour le recueillement. Nous vous rejoindrons après…Pas un mot de votre part à tous sur ce qui vient de se passer sur ce navire, c’est compris ?
Nous acquiesçâmes disciplinés. Mon amant consentit à prendre un petit temps avec mon aïeule et je l’enlaçai fortement avant de le laisser avec elle. Nous descendîmes bientôt du bateau et je chantais la mélodie des esprits. Celui de la Terre arriva peu après et il ne nous fallut pas plus d’un quart d’heure pour rejoindre le campement. Camille passa son temps à rabattre sa jupe et je sentis que le stress la gagnait. Je ris aussitôt pour l’aider à décompresser et répétai plusieurs fois d’affilés :
-Détendez-vous ! Vous êtes parfaite ! Je sais que nous avons deux guérisseuses si jamais vous tombez dans les paumes mais si vous pouviez tenir le coup, ça serait encore mieux ! Faites comme moi…Inspirez profondément par le nez…Bloquez-tout…Et expirez par la bouche…
Je ne lui avouais pas que j’étais moi-même en train de canaliser mon état d’excitation à l’idée de voir Anna. Cela marcha et nous retrouvâmes des couleurs. Le géant choisit ce moment pour nous arrêter non loin du campement. Nous ne fûmes pas trop de quatre pour soulever Maria et mes bras gratifièrent les sœurs Nattura quand nous arrivâmes enfin au logis de Laïka.
-Là ! Sur la paillasse ! Indiqua-t-elle.
Les derniers mètres furent les plus durs…Heureusement, Ryder qui se trouvait dans la hutte vint nous aider. J’essayai de ne pas le regarder mais ses yeux bleus plongèrent bientôt dans les miens pour me saluer. Je lui rendis un petit signe et me concentrai à nouveau sur ma cousine.
-Qui est-ce ? Demanda-t-il en observant la Duchesse avec des yeux de surprise.
Contrairement à tous les hommes qui avaient succombé au charme de son corps, l’amant de mon homologue scruta Maria avec finesse se préoccupant plus de ses boutons et de la fièvre qui continuait d’augmenter. Essayant de ne pas être troublée à cause de lui, je le devançai et passai une énième couche de glace sur son front.
-C’est une jeune femme que la princesse Elsa et le prince Hans ont retrouvé à Arnevik…Elle est seule et perdue, mentit Laïka.
A ma grande surprise, il questionna alors sans hésitation :
-Que faut-il faire pour la soigner ?
-Lui appliquer du mercure sur le corps, expliqua-t-elle, et il faudrait aussi essayer de la faire revenir à elle…Pour l’instant elle est évanouie.
-Cliff…Le troll qui a adopté Kristoff pourrait peut-être nous aider ? Souleva soudain Béata.
-C’est une bonne idée petite sœur, approuva Laïka.
Les deux se sourirent et je répliquai :
-Bien…Puisque cette brave femme est entre de bonnes mains, nous vous laissons et viendrons prendre des nouvelles demain matin.
Nous nous souhaitâmes une bonne nuit et sortîmes de la demeure. Camille reprit ses respirations alors que je l’amenai jusqu’à la hutte de Yohan. Je lui pris les deux mains et les embrassai avant de chuchoter :
-Prête ?
-Je n’ai jamais été aussi prête, Elsa, murmura-t-elle bouleversée.
Nous comptâmes jusqu’à trois et entrâmes enfin dans la hutte endormie. Le clair de lune éclairait la salle à manger où siégeait le berceau d’Emma, surveillé par Olaf. Je fis signe au bonhomme de neige de se taire avant de lui ouvrir mes bras pour lui donner un câlin. Il s’éloigna ainsi du petit lit de bois et Camille se pencha bientôt pour contempler son bébé endormi.
-Elle suce son pouce…Vous avez vu Majesté ? Murmura-t-elle très émue.
Elle mit alors sa main devant sa bouche pour étouffer un sanglot et ajouta derechef :
-Elle est belle…Dieu ce qu’elle est belle…Je croyais ne jamais la revoir…
Elle s’appliqua aussitôt à lui caresser tendrement ses boucles de bébés. Sans crier garde, la petite fille écarquilla soudain les yeux dévisageant Camille comme si elle la cherchait au plus profond de sa mémoire de très jeune demoiselle. La femme ne retint pas ses larmes plus longtemps quand Emma lui offrit un beau sourire et se mit à gazouiller. Elle la prit dans ses bras et l’enlaça en lui transmettant tout l’amour maternelle dont elle avait manqué au cours de ces derniers mois. Le lien mère/fille qui les unissait était en train de se remettre en place dans une infinie douceur. J’eus la gorge serrée et peinai à contenir mes larmes.
Nous entendîmes alors un bruit de pas dans l’autre chambre et Yohan arriva bientôt ses cheveux gras collés sur le front et à moitié endormi.
-Olaf…Je t‘avais dit de me prévenir si jamais Emma avait besoin d’un nouveau bibe…Grogna-t-il.
Il laissa sa phrase en suspens en apercevant l’élue de son cœur. Elle lui sourit alors que l’émotion fit redoubler ses larmes et réussit à lui dire :
-Moi…Je veux bien lui donner…Enfin…Si tu me le permets bien sûr…
Ebahi, Yohan ne parvint pas à lui dire la moindre parole. Il continua de la regarder inlassablement alors qu’elle faisait de même de son côté. Je n’eus plus de doute sur leur relation et m’en voulus même d’en avoir eu un jour.
-Je vous avais promis que je vous rendrai votre femme Yohan ! M’exclamai-je ravie.
Il était inutile de lui parler de la mort de son frère aîné en cet instant. L’heure était aux retrouvailles et au bonheur partagée. Le décuplé des îles du sud se frotta bien les yeux avant de se rendre compte que Camille était toujours à ses côtés en train de tenir leur bébé. Après de longues minutes, il bredouilla :
-Oh…Euh…Oui…Oui c’est vrai que vous l’aviez dit Elsa…Mais…Je…J’avais du mal à y croire…Bon sang…Camille…Ma chérie…Ce…C’est bien toi ?
Elle rosit sous le compliment et hocha la tête. Cette fois il n’hésita plus et alla la rejoindre à grands pas. Il lui enlaça bientôt la taille et lui donna un fougueux baiser déclamant toute la passion et l’amour qu’il avait pour elle. Ils s’embrassèrent à perdre haleine. Je ne les observai pas plus longtemps pressentant qu’une nouvelle scène d’intimité s’installait. Olaf et moi ressortîmes à petits pas de la hutte avant de courir jusqu’aux rives.
-Elsa ? Je n’ai plus le droit de rester avec Yohan et Emma ? Demanda soudain le petit bonhomme de neige inquiet.
Je me cramponnai à sa main de bois et renchéris :
-Non Olaf. Emma a de nouveau une Maman maintenant. Désormais tu habiteras avec moi à Arendelle. Tu verras. Tu t’y plairas.
A mon grand soulagement, il n’en fut pas contrarié. Nous rentrâmes dans la hutte et je me chargeai d’abord de border ma créature dans l’une des nombreuses chambres avant de lancer un flocon dans toutes les pièces. Me retenant de rire, je comptai jusqu’à dix et finis par entendre un remue-ménage dans une salle de l’étage. Anna apparut en haut de l’escalier, débraillée et armée d’un peignoir bien trop grand pour elle qui laissait voir une certaine nudité. Pas de doute…Sa consommation de mariage avait été faite…Elle écarquilla deux fois les yeux et cria :
-Elsa ? Elsa c’est vraiment toi ?
-Anna, l’appelai-je en lui tendant mes bras.
Elle dévala l’escalier comme une furie, manquant de tomber à plusieurs reprises et se réfugia contre moi. Elle déblatéra alors :
-Tu m’a tant manqué ! J’ai l’impression que ça fait des siècles ! Je suis tellement heureuse que tu sois là ! Oh ! Mais…Je rêve où avec Hans vous…Enfin…Je veux dire…Tu es devenue une femme, non ? Je me trompe ! En tous cas tu es fort belle ! Enfin pas forte grosse ! Tu es fort belle encore plus belle et…
Je lui plaquai aussitôt la main sur la bouche pour la faire taire et conclus en souriant :
-Mes félicitations pour votre mariage, madame Anna Bjorgman d’Arendelle.
Je ne savais pas comment je tenais encore debout quand le géant nous déposa près des rives. C’était comme si la colère et l’anxiété qui m’avait suivi au cours de ces derniers jours s’étaient éliminées d’un coup pour être remplacées par une paix intérieure. Kristoff me souleva en voyant que je n’arrivais plus à marcher et nous arrivâmes enfin à la hutte de mon aïeule. Mamie marqua un temps d’arrêt avant de passer la porte. Elle se tourna vers nous et murmura :
-Bien…Je pense que vous pouvez encore attendre jusqu’à demain avant que j’allume vos coupoles ?
Mon beau montagnard hocha la tête alors que mes idées étaient floues. Je ne souhaitais qu’une chose : Me coucher et dormir longtemps. Mon vœu fut rapidement exaucé. Je somnolais bercée dans les bras de mon bel amant ne voulant être nulle part ailleurs. Il me posa délicatement sur un des lits de la hutte et me rabattit la couverture avant de me donner un baiser sur le front et de quitter la pièce. J’eus juste le temps d’entendre Mamie lui chuchotait :
-Tu peux dormir ici mon petit Nattura, tu retrouveras tes parents demain.
Que je sombrais à nouveau dans un long sommeil réparateur. Ce furent des mains douces qui me parcoururent le visage le lendemain matin. Des mains que je connaissais sans pour autant que ce soit celles de Mamie Anna ou Kristoff. Je sentis bientôt un doigt glisser de mon front jusqu’à mon nez et une voix chuchota alors :
-Allez ma Furie Rousse…Debout...Il est tard…
Je battis bientôt des paupières et plongeai mes yeux dans ceux de…Ma mère.
-Maman ? Appelai-je soudain d’une voix pâteuse, que…Que fais-tu là ? Est-ce que je rêve encore ?
Elle rit et me remit ma frange en place avant de me tendre mon petit déjeuner.
-Non tu ne rêves pas ma chérie, dit-elle, nous sommes bien là…Je suis soulagée que tu ailles bien.
-Comment savais-tu que nous étions ici ? Demandai-je en reprenant petit à petit mes esprits.
Sa réponse fusa du tac au tac :
-J’ai fait appel à ta grand-mère…Elsa devait me donner des nouvelles mais elle n’a pas tenu sa parole…J’étais inquiète…Je ne t’avais pas revu depuis ton départ précipité lors de ton anniversaire…Alors en désespoir de cause, j’ai envoyé un message à Courant d’Air et Maman m’a répondue.
Je fis la moue ayant l’impression d’avoir été un peu trahie par ma grand-mère une fois de plus. Sa présence me gênait même si je n’étais pas mécontente de la voir. Je réalisai en sentant ses paumes parcourir mon visage qu’elle m’avait énormément manqué. Mamie lui avait-elle vraiment tout raconter à mon propos ? Pourquoi ne me réprimandait-elle pas pour ma conduite ? Connaissait-elle les raisons de ma fuite ? Avait-elle compris que j’avais une sexualité épanouie hors mariage ?
Tant de questions finalement dont elle ne semblait pas se soucier. Elle continua de me caresser le visage pour m’aider à émerger de mon état de somnolence en me dévorant d’un regard de tendresse maternelle.
-Alors comme ça…Tu es prête à te marier ? Finit-elle par demander.
Ah ? C’était donc ça qui la préoccupait le plus ? Je rougis violemment tout en constatant qu’il n’y avait pas une once de méchanceté ni de moquerie dans sa voix. Elle me prit la main et l’embrassa pour masquer une gêne naissante. Je finis par lui murmurer avec sincérité :
-Oui. Oui je suis prête, même si je n’ai que seize ans.
Le visage de ma mère rayonna et elle renchérit :
-Oh…L’âge a peu d’importance…J’ai su que je voulais épouser ton père dès le jour où je l’ai sauvé de la guerre Northuldra/Arendellien…Je n’avais que douze ans mais je le savais déjà.
Elle ferma les yeux et sourit de nostalgie. Mamie apparut alors dans l’embrasure de la porte et ajouta à mon égard :
-Pour ma part, j’ai toujours su que je voulais épouser ton grand-père…Dès l’instant où je l’ai rencontré…Sur ce point je vous bats toutes les deux puisque je n’avais que deux ans et lui quatre.
Maman grommela aussitôt faussement fâchée :
-Faut toujours que tu fasses mieux que tout le monde de toute façon !
Ma grand-mère la prit entre les épaules et l’embrassa amusée.
-Mais oui mon Ange de l’Air, mais oui, dit-elle.
Ma Mère retrouva immédiatement son sourire et me prit à nouveau la main en murmurant :
-En tous cas, je suis ravie de ton choix. Ce n’est peut-être pas un prince, mais tu fais tout de même honneur à tes ancêtres. Tu ne t’es pas trompée. Tu auras une belle-mère en or qui saura guérir toutes tes blessures physiques, qui sera à ton écoute même si tu peux te montrer pénible…à qui tu rappelleras moi. Oh oui ! Béata est la meilleure belle-mère que tu puisses avoir…Aie une pensée pour ta sœur qui devra se contenter d’Alix !
Je pouffai de rire en entendant cela. Maman me suivit mais se reprit aussitôt et déclara :
-Oui enfin…Ne sois pas contente trop vite ! Si Béata est une perle ! Ton beau-père est de la pire espèce.
Je faillis approuver mais Mamie haussa immédiatement un sourcil de surprise et répliqua :
-Ah bon mon Ange de l’Air ? De la pire espèce dis-tu ? Un brave homme des Terres Gelées qui a été recueillie par les Piceaerd ? C’est ça être de la pire espèce ?
Les joues de Maman se chauffèrent et elle bredouilla :
-Non…Euh…Ce n’est pas dans ce sens-là…Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit Maman…Mais…En plus tu m’as bien confié qu’il était d’Arnevik ! Sans doute né d’une catin et d’un ivrogne !
Un sourire mystérieux redoubla sur le visage de mon aïeule et je la surprise à se mordre violemment la lèvre pour ne pas rire. A la place, elle dit très sûre d’elle :
-Tu serais surprise de savoir ce que tu peux trouver à Arnevik ma chérie ! Certaines femmes ont plus de faciliter à se dandiner que d’autres à cet endroit, certaines y prennent du plaisir quand d’autres n’ont jamais connue d’autres métiers ! Dois-je te rappeler que Béata a été faiseuses d’anges là-bas pendant plus de vingt-ans ? Elle les a vu ces pauvres femmes qui tombaient enceintes contre leurs grés ! La véritable mère d’Andréas n’était ni plus ni moins que l’une d’entre elle…De plus…Je sais que ça t’embête de l’entendre mais c’est dans cette ville que tu es née aussi ! Alors je te l’accorde ton père et moi n’entrions pas dans les critères infâmes de ce lieu…Toutefois j’étais belle et bien une prostituée et ton père un débauché aux yeux de toutes la communauté Northuldra à l’époque ! J’avais autant écarté les cuisses que l’une de ses braves demoiselles, pris du plaisir avec ton père hors mariage comme elles et lui n’avait pas trop réfléchi longtemps avant de passer à l’acte et rester jusqu’au bout.
Le visage de ma mère blanchit soudain et elle murmura :
-Merci Maman j’ai compris.
Elle se tourna ensuite vers moi et maugréa :
-Bon Anna…Je retire ce que j’ai dit, tu vas avoir un merveilleux beau-père qui est l’homme le plus génial du monde ! A l’image de son fils !
Je faillis m’étrangler alors que ma Mère était prête à quitter ma chambre de colère. Mamie sut la calmer et l’amena vers la porte avant de déclarer à mon égard :
-Ton père a quelque chose de prévu pour Kristoff et il souhaite qu’on y assiste ! Ne traîne pas ! Nous avons à discuter toutes les deux avant !
-Et moi Maman ? Demanda la mienne.
-Toi, mon Ange de l’Air, tu vas chercher Béata et Laïka à leurs huttes ! Répondit-elle.
Elles sortirent de la pièce et me laissèrent seule. Intriguée par ce que ma grand-mère allait pouvoir me raconter, je me dépêchai de m’habiller et me débarbouiller avant de descendre la rejoindre. Un peu anxieuse, je constatais qu’il n’y avait pas encore eu de trace de ma sœur. Je me consolais par ma nature optimiste et retrouvai enfin ma grand-mère près des berges. Mon aïeule vit très vite mon malaise et demanda :
-Quelque chose ne va pas ma petite Piceaerd ?
-Elsa n’est pas là, répondis-je au bord des larmes.
Elle tenta aussitôt de me rassurer :
-Tu sais…Peut-être qu’elle a une raison bien précise à son retard…Ne t’en fais donc pas.
Je m’écriai alors comme une petite fille :
-Je ne veux pas me marier si elle n’est pas là ! Ce…Ce ne serait pas pareil sans elle !
-Je comprends, soupira-t-elle, néanmoins…J’ai quelque chose à te lire.
Elle sortit soudain une missive de sa poche et énonça :
-Ma chère Mamie, j’espère qu’Anna et Kristoff demeurent auprès de toi. Je t’envoie cette lettre à toi plutôt qu’à ma sœur car j’ai quelque chose de délicat à te demander de lui transmettre…Voilà…Je suis ravie qu’elle ait réussi à conquérir le cœur de mon ancien mari et je lui souhaite de vivre heureuse avec lui jusqu’à la fin des temps…Néanmoins, ça serait au-dessus de mes forces d’assister à ce mariage. Cela me rappellerait trop les souvenirs que nous avons-nous-mêmes vécus dans l’autre vie. Je fais confiance à Anna, je sais qu’elle comprendra même si je ressens déjà sa profonde déception. J’espère qu’elle saura me pardonner. Je vous fais de gros bisous à toutes les deux. A bientôt. Elsa.
Ses mots furent comme une douche froide mais je compris ce qu’elle voulait dire. J’avais beau aimer Kristoff de tout mon corps et toute mon âme, savoir qu’un mariage était en train de se préparer entre Elsa et Hans à Arendelle et devoir y assister aller forcément raviver des souvenirs de mon côté. Néanmoins je pris sur moi pour ne pas pleurer et chuchotai :
-Merci de m’avoir lu le message Mamie.
Elle m’enlaça fortement et me frotta le dos en murmurant :
-Je savais que tu étais une grande fille ma petite Piceaerd…Même si tu as pris un énorme risque en racontant tout à Kristoff.
-Je suis navrée à ce propos, dis-je bien que cela ne soit pas vrai.
-Tu n’as pas à l’être Anna… Si tu sentais que tu devais le faire, il était important de lui dire…Néanmoins je te demanderai de ne rien lui révéler d’autres…Notre couverture est déjà plus qu’ébréchée à présent.
-Je te le promets, Mamie, répliquai-je.
Nous restâmes encore un temps en retrait avant que Maman et Béata ne nous rejoignent en criant :
-Bon alors, vous venez ? Agnarr, Kristoff et Andréas sont en train de discuter. Il serait inconvenant de les faire attendre plus longtemps.
-Nous arrivons mon Ange de l’Air ! N’aies crainte ! S’exclama mon aïeule…Du moins ma petite Piceaerd arrive…Je t’emprunte Courant d’Air pour quelques minutes…J’ai une invitation personnelle à transmettre pour la cérémonie… Tu ne seras pas trop jalouse ça va ?
Comme toute réponse Maman lui tira la langue. Elles m’embarquèrent ensuite jusqu’à la Plaine des Monolithes. Le chemin se fit calmement et je me perdis dans mes souvenirs…Jusqu’à repenser à un détail qui n’était pas des moindres.
-Oh fait ? Qu’avez-vous fait de Wilhelm et Alix ? Demandai-je encore à l’adresse de Maman.
Elle tiqua mais renchérit :
-Nous avons laissé ces deux imbéciles à la régence du château. Ils terminent les préparatifs du mariage de ta sœur et Hans en attendant que ces deux derniers reviennent avec Karl et Maria ! Nous leur avons fait croire que j’avais reçu un message d’Elsa indiquant qu’ils étaient sur le retour près de la montagne du Nord. Ils ont dit qu’ils nous faisaient confiance et qu’ils préféraient que ça soit nous qui les ramenions. C’est mieux pour tout le monde.
-Ça c’est sûr ! M’exclamai-je avec sincérité.
Cela fit rire Maman et nous arrivâmes enfin dans la grande plaine. Andréas et Papa discutaient activement pendant que Kristoff les regardaient avec gêne ne se sentant sans doute pas à sa place. Il devait être l’objet des discussions et cherchait à s’esquiver. Son visage transpira de soulagement en m’apercevant. Il voulut me courir dans les bras mais la conversation de nos pères s’arrêta avant que nous ayons pu faire quoique ce soit.
-Désolées de vous avoir fait attendre ! Anna a enfin daigné se lever ! S’écria Béata.
Ce fourbe d’Andréas ricana alors que Papa haussa les épaules. Puis le père de Kristoff répliqua :
-Ce n’est rien, cela nous a permis d’apprendre à mieux nous connaître. Mais ne nous attardons pas plus longtemps…Honeymaren, Ryder et les autres Northuldra sont en train de préparer les rennes dans la clairière des mariages…Mais avant…Agnarr va s’occuper de son Gendre !
Je lançai un regard étonné à Maman qui haussa les épaules, me faisant comprendre qu’elle n’en savait pas plus que moi. Nous nous décalâmes donc sur le côté pour profiter du spectacle. Un silence de mort remplit la Plaine. Sans crier garde, mon père dégaina bientôt son épée et ordonna alors à mon amant :
-Agenouille-toi !
Mon beau montagnard bien que blanc, s’exécuta avec dignité. Il posa brusquement le pied au sol et baissa instinctivement la tête alors que père déclara :
-Lord Kristoff Bjorgman, vous qui avez su prospérer pour l’économie d’Arendelle depuis cinq ans maintenant, vous qui avez su montrer votre vaillance à l’égard des princesses Anna et Elsa d’Arendelle, vous qui êtes le témoin même de la paix entre deux peuples ennemis, je vous nomme dès à présent, Chevalier de la Forêt Enchantée, Duc de la Plaine des Trolls et Livreur de Glace Officiel du royaume d’Arendelle.
Mon amant rougit jusqu’aux oreilles et je fus son propre miroir ne sachant vraiment si ces titres avaient une réelle valeur. J’observais mon père qui était sérieux et me convainquit que oui. Il dressa fièrement l’épée en l’air et scella sa parole en la passant sur chacune des épaules de Kristoff. Puis il lui donna une accolade comme le voulait la coutume et lui sourit à nouveau avant de conclure :
-Relève-toi, Lord Kristoff Bjorgman et respecte tes engagements tout au long de ta vie !
-Oui roi Agnarr ! Dit-il d’une voix fière.
J’en frémis de plaisir. Papa n’en resta pas là et passa bientôt une médaille autour de son cou. Ils se tournèrent ensuite vers nous. Nous applaudîmes alors avec force et je pus enfin lui délivrer un rapide baiser. Mamie choisit ce moment pour revenir…Accompagnée de Cliff. D’un même air étonné nous nous avançâmes vers le nouveau chef des trolls.
-Bah ça alors ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Demanda Kristoff tout heureux.
-Madame Piceaerd a été gentille de m’informer que nous allions fêter ton mariage ! Je n’allais tout de même pas louper cet évènement. Si ta mère était encore en vie, elle m’aurait poussé à venir…Mais à présent…Je suis devenu sage et je me dois d’honorer sa mémoire et celle de Grand Pabby. Paix à leurs âmes.
Je faillis m’étrangler mais Mamie m’indiqua de jouer le jeu. Sans doute avait-elle envoyé une missive à la communauté après la mort du traître troll. Elle s’avança alors et reprit pour tout le monde :
-D’ailleurs en parlant de mariage ! Il me semble qu’il est temps pour nos deux jeunes gens de se préparer.
Andréas et Papa un peu mal à l’aise embarquèrent immédiatement Kristoff alors que les femmes s’occupèrent de moi. Nous repassâmes à peine la porte de la hutte de Mamie que Maman avait déjà les larmes qui coulaient sur ses joues. Mon aïeule lui passa discrètement un mouchoir.
-Garde s’en pour la cérémonie mon Ange de l’Air, se moqua-t-elle gentiment.
Cela réussit à la stopper.
-Courage Iduna ! Je serai sans doute dans le même état que toi le jour où Honeymaren ou Ryder se marieront, décréta Béata.
Je me figeai un instant et déclarai bientôt déboussolée par ses paroles :
-Euh…Madame Nattura…Je me marie avec votre fils ainé aujourd’hui.
Le visage de la guérisseuse vira au rouge quand elle réalisa ce qu’elle venait de dire. Elle essaya de sauver son honneur en bafouillant :
-Oui…Euh…Bien sûr…Bon mettons ta robe à présent.
Elles m’amenèrent dans la chambre de Mamie et cette dernière se rendit jusqu’à une malle où elle déplia une robe en flanelle vert anis à col bateau. Je me déshabillai instinctivement et levai machinalement mes deux bras pour réceptionner ma tenue maritale. Je n’aimais pas trop la sensation des manches trois quarts mais je ne lui en dis rien.
-Voilà ! Elle est un peu grande au niveau du ventre parce que je venais d’accoucher de ta mère quand je l’ai portée ! S’écria mon aïeule avec nostalgie.
-Ne t’inquiète pas Mamie. Elle est parfaite, la rassurai-je.
Ma grand-mère approuva et s’arma ensuite d’une brosse pour démêler mes cheveux.
-Tu diras à Kristoff qu’il y aille doucement la prochaine fois que vous faîtes un voyage astral sinon tu risques de devenir chauve plus vite que prévu ! S’exclama-t-elle.
Mes joues s’embrasèrent alors que ma Mère ouvrit immédiatement de grands yeux et me regarda comme si elle attendait une explication. Elle me dévisagea quelques secondes et renchérit :
-Non finalement, je ne suis pas certaine de vouloir savoir ! Tu restes ma petite fille pure et innocente.
-Mais oui mon Ange de l’Air ! A d’autre ! Répliqua Mamie dans un fou rire.
Ma belle-mère et elle l’ignorèrent et finirent par rendre ma masse rousse homogène. Maman prit ensuite le haut du crâne qu’elle sépara en deux tresses pendant que Béata s’occupa d’y ajouter des branches d’épicéas. Elles reculèrent ensuite pour avoir une vue d’ensemble et en furent satisfaites car elles se regardèrent en souriant. Mon cœur se souleva et je ne pus m’empêcher de grimacer en me souvenant que ma sœur ne serait pas là. Tu lui raconteras Anna…Tu lui raconteras et tu lui pardonneras son absence, me convainquis-je. Maman stoppa soudain mes pensées en murmurant :
-Tu es magnifique ma Furie Rousse.
Je sentis ma gorge se bloquer d’émotions mais ne parvins pas à pleurer. Mes proches en profitèrent pour me maquiller légèrement et me coincer un voile dans les cheveux. Nous restâmes silencieuses quelques secondes puis Mamie demanda :
-Bien…Alors tu es prête ma petite Piceaerd ?
Je respirai un grand coup et répondis :
-Oui.
Je fus un peu frustrée de ne pas m’être vue mais finalement cela passa quand nous arrivâmes dans la Clairière des Mariages et que je vis le regard de Kristoff. Ses yeux se figèrent d’admiration sur ma silhouette et il chuchota un Whoua. Je lui rendis un petit rire stressé alors que tous les yeux étaient rivés sur nous.
-J’ai l’impression de retourner dans le passé, dit Yélana taquine.
Elle fit un clin d’œil à Mamie alors que celle-ci se mit à rougir. J’observai la foule et fus impressionnée de voir que toute la communauté avait vraiment été prévenue à temps. J’entraperçus Yohan et Emma. Le nourrisson dormait dans les bras d’Olaf. Le petit bonhomme de neige pour une fois demeurait silencieux. Je fis un rapide tour de visages et me concentrai à nouveau sur Kristoff qui n’arrivait pas à se détacher de mon être. Ils lui avaient passé la tenue de mariage traditionnelle Northuldra qui se composait d’un pantalon beige et d’un haut bleu vif agrémenté de filaments rouge et blanc. Ses cheveux étaient peignés en arrière. Je jetai une dernière fois un regard à mes parents. Ma mère avait toujours les yeux rouges alors que mon père était fier. Il n’avait aucune animosité à l’égard du peuple de Maman. Je ne pouvais que l’en féliciter intérieurement pour le chemin qu’il avait parcouru. Béata avait l’air ravi, Andréas paraissait presque sympathique. Je lui laissai du répit pour l’instant et me tournai vers Mamie qui réclama notre attention.
-Cher peuple du soleil ! Voici que les dieux bénissent ce renouveau entre les Northuldra et les Arendellien depuis la chute de la brume ! Ainsi…Qui aurait cru que la nouvelle chamane épouserait le fils de la meilleure amie de ma fille ? Et que chose encore plus forte ! Nos deux amants commenceraient leur romance dans le royaume d’Arendelle !? Les dieux tiennent les ficelles du destin et les ont toujours détenus. Ils peuvent être violents comme cléments. Chers amis nous sommes donc aujourd’hui conviés au mariage de cette homme et cette femme ! Honorons dès à présent leur union avec l’allumage des coupoles selon la volonté des dieux.
Je fournis un gros effort pour ne pas afficher un rictus de dégoût et offris mon plus beau sourire alors que Mamie était elle-même crispée en tenant les ustensiles. Elle les posa sur l’autel et répandit la poudre de coquelicot dans les contenants. Elle nous sourit ensuite très confiante et se concentra sur les coupoles tout en priant en Northuldra. Je la regardai faire et compris enfin pourquoi ma sœur ne voulait pas être parmi nous. Je me souvins de la difficulté que j’avais eu à forcer le destin pour allumer la sienne et celle de mon mari. Elle voulait être épargnée de ce souvenir…D’autant plus que pour nous les flammes apparurent instantanément. Nous nous regardâmes, amoureux et enlaçâmes nos mains où nos alliances siégeaient déjà alors que mon aïeule conclut :
-Anna d’Arendelle ! Kristoff Bjorgman ! Les Dieux ont accepté votre union ! Vous voici dès à présent mari et femme ! Vous pouvez vous embrasser !
Mon beau mari se pencha vite pour atteindre mes lèvres. Il me maintint par la taille pour me rapprocher de lui et nous restâmes ainsi dans une étreinte jamais assez longue à mon goût.
-Vive les mariés ! Lancèrent aussitôt nos parents.
-Vive les mariés ! Reprit la foule.
Mon cœur explosa de joie et Courant d’Air nous tourbillonna autour à une vitesse folle. Tout se déroulait comme dans un rêve. Nous passâmes rapidement au repas. Chacun se servit comme il lui convenait. Je me refreinai pour ne pas engloutir tous les chocolats que mes parents avaient ramené spécialement d’Arendelle. A la place, je continuai de regarder inlassablement mon mari, frémissant de tout mon être à l’idée que nous étions enfin réuni. Plus de triche. Plus de mensonge. Nous nous aimions officiellement un point c’est tout.
-Heureusement qu’ici nous n’avons pas besoin de faire de danse ! Confessai-je bientôt à Kristoff, ce serait une catastrophe sinon !
Il approuva et chacun de nous se sépara ensuite pour vérifier que tous les invités passaient un bon moment. J’arrivai bientôt auprès de ma grand-mère et celle-ci m’observa longuement avant de reprendre :
-Ma petite Piceaerd…J’aurais bien une tradition à te proposer mais dans ta dernière vie elle n’a pas été très véridique.
Je fis la moue en songeant aux quatre enfants Westergaard qu’elle nous avait prédit. Puis je posai une main apaisée sur son épaule et répliquai :
-Oh tu sais Mamie…Cela ne coûte rien d’essayer…Après tout c’est plus un jeu qu’autre chose…Et puis les trolls l’ont fait aussi.
-Ah ? Alors ? Quelle est leur diagnostic ? Demanda-t-elle curieuse.
-Deux garçons. Des jumeaux, dis-je tout fière.
Je me rapprochai alors d’elle pour lui dire que j’étais ouverte à sa proposition et lui donnai mon alliance pour qu’elle exécute le rituel. Sans trembler, elle suspendit le pendule au-dessus du ventre. Nous nous questionnâmes immédiatement alors qu’il tourna dans un premier temps. Il fut remplacé très vite par un balancement qui s’arrêta quelques secondes et se balança à nouveau. Puis il s’arrêta définitivement. Un long silence s’ensuivit avant que ma grand-mère ne murmure :
-Bien…Les trolls n’avaient pas torts…Tu auras bien des jumeaux…Mais probablement une belle petite fille avant…
Je n’arrivais pas à savoir si j’étais contente d’apprendre cela. J’avais le sentiment de remplacer Helga.
-Ce ne sera pas le cas, répliqua Mamie avec un sourire comme si elle avait lu dans mes pensées…Oublie cette idée idiote ma petite Piceaerd…Il y a d’autres vies en ce moment où tu aimes d’autres filles qui sont à Kristoff et toi…Une petite Emma…Une petite Suzanne…Tu as le même amour pour tous tes enfants.
-C’est le cas pour toi ? Chuchotai-je.
Elle hocha la tête et répondit :
-J’aime autant Iduna, qu’Helga, Elise, Anan, Olaf…Même mon petit Yuma et Héléna que j’ai eu dans mes fausses vies, je les aime. Les morts autant que les vivants…Je les ai eus au creux de mon ventre…Je les ai nourris…J’ai été leur Maman, peu de temps pour la plupart…Mais quand même.
Elle quitta soudain son air grave par un sourire malicieux et elle observa mon ventre. Mes joues se chauffèrent avant que je rétorque :
-Ah non ! Non ! Elle n’est pas encore là ! Si tu cherches un bébé conçu c’est chez Maman qu’il faut se tourner !
Ce fut au tour de Mamie de rougir et elle bafouilla :
-Mais voyons Anna ! Que racontes-tu ? Oui je sais que dans l’autre vie il y a Kaspian et…
-Et si tu effleures le ventre de Maman, Mamie, je t’assure qu’il est là aussi ! Pouffai-je, je l’ai senti tout à l’heure, quand elle a passé la robe…J’aurais un petit frère d’ici six mois environ.
Ma grand-mère arbora immédiatement un sourire radieux. Toutefois elle me fit signe de me taire et renchérit :
-Nous laisserons le soin à mon Ange de l’Air de nous le dire quand elle le décidera…Pas de gaffe ma petite Piceaerd.
-De moi ? Jamais ! M’écriai-je avec ironie.
Mon aïeule aurait pu être sévère. Au lieu de cela elle éclata de rire et m’ébouriffa les cheveux. Puis elle m’observa et posa les yeux sur ma mère au loin avant de déclarer :
-Mon cher Elysia et moi pouvons être très fiers de notre descendance…
J’hochai la tête soudain émue alors que Kristoff et le reste des Northuldra crièrent alors :
-Venez ! Venez ! C’est l’heure de la danse !
Mon cœur s’emballa d’appréhension avant de voir le peuple former une énorme ronde autour du feu de camp. Leurs voix mélodieuses résonnèrent dans la clairière se mêlant aux flammes qui s’étiraient avec l’air. Je n’eus pas le temps de réaliser ce qui se passait, que ma grand-mère m’embarqua pour que nous nous fondions parmi le cercle. Les pieds suivirent le rythme et les rires aussi. Nous fîmes des danses jusqu’à une heure tardive. Puis les villageois habitués à se lever tôt nous quittèrent petit à petit pour aller se coucher. Il ne resta bientôt plus que mes parents qui à ma grande surprise affirmèrent qu’ils regagnaient également Arendelle.
-Mais je croyais que vous deviez y retourner avec Elsa et Hans ? M’étonnai-je. Que vont penser ces idiots de Wilhelm et Alix ?
A ma grande surprise un immense sourire se dessina sur le visage de mon père qui regarda Maman avec complicité.
-Très perspicace comme d’habitude ma fille ! S’enquit-il. Néanmoins tu as tes secrets et nous avons les nôtres ! Quand je dis que nous rentrons en Arendelle…Ce n’est pas forcément au royaume…Nous allons prendre un peu de temps pour nous deux…Wilhelm et Alix sont ravis de jouer les régents ! Crois-moi, ils ne sont pas si pressés que ça de nous voir tous revenir !
-Filez donc à présent dans ce cas ! Répliqua Mamie, vous ne pourriez pas me faire plus plaisir mon Gendre si vous et mon Ange de l’Air, profitez de ces instants à deux pour pouvoir me faire un autre petit enfant !
Mes parents rougirent immédiatement par pudeur et je crus que Maman allait nous dévoiler son état mais il n’en fut rien. A la place, elle rit de nervosité et renchérit :
-Et si tu laissais plutôt Anna et Kristoff te faire un arrière-petit-Piceaerd !
Les regards se braquèrent alors vers nous deux et nous sûmes ce qu’ils nous restaient à faire. Nous embrassâmes nos parents respectifs et nous faufilâmes enfin jusqu’à la hutte de Mamie. Je fus étonnée de voir qu’elle ne nous suivit pas.
-Laïka me prête gentiment une place dans sa hutte pour ce soir, conclut-elle, comme ça vous avez tout le loisir de faire des voyages astraux jusqu’à demain matin si vous le désirez ! Profitez-en ! Vous ne pouvez pas savoir comme je vous envie en cet instant de ne pas avoir votre âge ! S’exclama-t-elle…Ah oui ! J’oubliais ! Mon petit Piceaerd évite de déchirer la robe ! Mon Elysia avait été délicat quand il me l’avait enlevé lors de notre nuit de noces à Ahtohallan.
-J’y ferai attention Anna ! Renchérit-il, vous nous ramènerez nos coupoles demain ?
Elle acquiesça rapidement et nous dit au revoir. Kristoff me souleva enfin pour me faire entrer dans le logement d’épicéa. Nous prîmes une chambre au hasard à l’étage et nous engouffrâmes à l’intérieur alors qu’un curieux sentiment d’excitation s’empara de nous deux.
-Après vous Madame Nattura ! S’écria mon amant en me poussant vers le lit.
Je grimaçai légèrement en grognant :
-Ah non ! Pas de madame Nattura ! C’est ta mère et ta tante !
Il éclata de rire et je le basculai vers la couchette. Nos langues s’enlacèrent alors que nous roulâmes entre les peaux de rennes. Nos doigts reprirent immédiatement possession du corps de chacun et nous commençâmes à palper avec délicatesse nos parties les plus intimes.
-Mes collants Kristoff…Enlève mes collants…Ah et ma culotte aussi…Susurrai-je.
D’habitude câlin, mon amant se fit soudain plus stricte et me retourna alors sur le ventre tout en me calant sur ses genoux. Il remonta la robe jusqu’au ventre. Je sentis ensuite ses doigts parcourir le voile de tissus de mes sous-vêtements et frémis de plaisir à cette nouvelle position.
-Kristoff…Caresse-moi…S’il te plaît…Murmurai-je.
Mais il n’en fit rien. Ses mains s’attardèrent encore quelques secondes sur ma chair recouverte avant que celle-ci ne devienne l’objet de fustigations doucereuses. Les coups plurent et je sentis ma peau durcir alors que le tout était en train de chauffer.
-Voilà qui t’apprendras à vouloir être si impatiente, chuchota-t-il à mon oreille.
Tout mon être en vibra. Mon cœur battit à tout rompre et je n’osai plus bouger. Mon mari choisit ce moment pour me descendre enfin mes collants et ma culotte. Les tapes reprirent de plus belle alternant entre des rapides et des lentes, chauffant toujours plus mes fesses qui se revigoraient de la situation. La punition intime s’éternisa à mon plus grand bonheur picotant toujours plus ma croupe. Ainsi, je fus presque déçue lorsque Kristoff finit par reprendre de longues caresses indiquant la fin de la fessade. Ses doigts dérivèrent avec expertise vers ma fleur intime et il murmura encore :
-Voilà…Maintenant, je peux commencer à t’honorer convenablement.
Je lui répondis par des halètements de satisfaction et chassais bientôt mes bas à grand coups de pieds. Mon mari en profita pour me retourner face à lui et écarta mes cuisses. Il ne me laissa pas de répit et sa bouche entra dans un contact délicieux avec mes lèvres intimes.
-Oh…Mes…Aïeux…Articulai-je.
Mon montagnard laissa soudain son geste en suspens et répliqua avec sérieux :
-Non…Non…Laisse-les où ils sont, s’il te plaît.
Je voulus lui dire que ce n’était qu’une expression mais il ne m’en laissa pas le temps et s’aventura à nouveau dans ma chair la plus profonde, la léchant avec force. Je me mordis violemment la lèvre pour ne pas pousser des petits cris. Je ne réussis toutefois pas à rester sage quand les mains de mon mari remontèrent jusqu’à ma poitrine, faisant pointer mes mamelons sous la flanelle.
-Remonte…Kristoff…Rends-moi…Nue…Je…T’en…Prie…Suffoquai-je, je…Veux…Sentir…Ton corps…Nu…Contre…le mien…
Mon souhait fut exaucé. Il ne fallut pas longtemps à mon amant pour éparpiller ses vêtements au sol avant de s’attaquer à ma robe maritale. Je ne cherchai pas plus longtemps et l’invitai à se coller à moi, sentant sa virilité touchait ma fleure. Notre sensibilité devint extrême et je clamai avec une souffrance impatiente :
-Entre…Kristoff !
Je n’attendis pas qu’il s’exécute et écartai les jambes avant de guider son attribut dans ma bulle de plaisir. Nous gigotâmes dans une harmonie sensuelle et mon amant titilla enfin mes seins à l’aide de sa langue, sa bouche et ses doigts.
-Oh…Kristoff…Je t’aime…Kristoff…Repris-je aussitôt.
-Et moi…Donc…Anna chérie…Susurra-t-il, ma petite femme…Ma belle femme…
Ses assauts virils redoublèrent d’ampleur et je m’ouvris à eux avec de plus en plus de provocation, cabrant mes fesses pour le ressentir au plus profond de moi, balançant mes seins pour qu’il les cajole encore et encore. Notre échange coïtal continua ainsi alors que nous oubliâmes les convenances et libérâmes enfin notre voix…Oui…Dieu que nous nous fichions de savoir si tous les Northuldra nous entendaient en cet instant…Nous nous aimions…Nous prenions notre plaisir…Les autres ne comptaient plus…
-Anna…Anna…Anna…Répéta mon amant.
-Oui…Kristoff…Oui…Oui…
Notre union intime s’échauffa…S’intensifia encore quelques minutes. Nous nous embrassâmes une dernière fois avant que mon âme ne s’élève au septième ciel. Je me bloquai immédiatement et repris ma respiration alors que mon mari termina à son tour ne reculant pas de mon corps cette fois-ci. J’en fus plus qu’enchantée et m’endormis en quelques secondes contre lui avec l’espoir secret que cette nouvelle petite fille prendrait peut-être place cette nuit au creux de mon bas-ventre.
****
Hans comme moi n’avions pas bougé de la cabine de son frère. Je remis une couche de glace sur les corps frêles de Karl et Maria. Je fus presque soulagée de voir ma cousine ainsi puisqu’elle n’était plus une menace en cet instant. Je me traitais immédiatement de monstre mais réitérai ma pensée.
-Que fait-on maintenant ? Demandai-je soudain à mon beau prince.
Il demeura silencieux et je sentis qu’il était blessé au plus profond de son âme. Je le soutins alors par l’épaule et questionnai encore :
-Hans…Faut-il prévenir Camille ?
Il hocha la tête alors que mes yeux se noyèrent de larmes. Elle devait revoir sa famille. Nous étions si près d’un sans-faute. Pourquoi le destin s’acharnait-il ainsi ?! Mon amant vit soudain mon embarras. Il s’approcha de moi et me prit contre lui en m’embrassant les cheveux et me parla avec douceur :
-Allez…Ce n’est rien…Si ça se trouve nous ne sommes pas contaminés…Nous serons vite fixés avec tes fameuses guérisseuses…Bien. Va tenir compagnie à Camille et je me charge de maintenir le cap. Si tout va bien nous arriverons ce soir...Tard…Dans la nuit.
-Et pour nos malades ? Insistai-je, il va au moins falloir les hydrater !
-Tu passeras leur mettre de la glace toute les heures, d’accord ? Ordonna-t-il.
J’aurais pu hésiter après tout le mal que la Duchesse m’avait fait subir mais j’acquiesçai plutôt pour donner mon accord. Nous remontâmes sur le pont avec une expression inquiète. Hans me laissa me débrouiller pour donner les explications à la future femme de Yohan qui à ma grande surprise semblait plutôt sereine.
-Au moins je serai plus heureuse quand je retrouverai mon mari et ma fille, plus de remarques acerbes, plus de femme dragon dans les pattes, nota-t-elle avec un sourire.
Ses remarques me glacèrent et je fus prise d’un doute. Non…Non voyons Elsa…Tu te fais des idées, me grondai-je. Je répliquai tout de même :
-Oh…Je veux bien croire que vos rapports sont difficiles, mais je vous trouve tout de même très sûre de vous…Auriez-vous par hasard quelque chose à voir avec cette soudaine maladie ? ...Enfin non ! Ce…Ce n’est pas comme ça que je voulais le tourner…C’est absurde…Excusez-moi…Oubliez ce que je viens de dire…
Camille se leva aussitôt et déclara, le regard perdu dans le vague :
-Vos paroles sont tout à fait pertinentes Elsa. Je ne puis le nier, je suis ravie de voir deux être aussi malfaisants dans cet état…Néanmoins, vous avez raison sur un point…Je serai incapable de faire du mal à une mouche…Sachez toutefois que les symptômes qu’ils ont, ne sont pas ceux de la peste…Je puis vous assurer que nous n’attraperons pas cette maladie.
-Comment pouvez-vous en être si sûre ? Insistai-je, vous connaissez son nom ?
La jeune mère secoua la tête et répondit :
-Non…Aucune idée de comment s’appelle ce fléau…Tout ce que je peux vous dire…C’est qu’au cours des mois que j’ai passé à Arnevik, il y a eu des semaines où l’établissement des Belles Poules était fermé à cause des maladies sexuellement transmissibles qui décimaient les courtisanes mais également les clients…D’après les boutons et la fièvre que vous avez décrite…Ça y ressemble fortement.
L’étau qui m’enserrait toujours la taille depuis la découverte des deux malades disparut immédiatement et je me surprise à y croire. Toutefois, je préférais rester prudente et annonçai :
-Nous demanderons quand même confirmation aux guérisseuses quand nous accosterons aux abords des Plages Grises.
Malgré la menace qui régnait sur le bateau, nous fûmes détendues le reste de la journée. Je terminai ma robe pour Emma et la donnai à Camille.
-Oh ! Merci votre Altesse, bafouilla-t-elle les larmes aux yeux, vous êtes vraiment une fée.
-Oh…Je n’irai pas jusque-là ! Je suis juste cinquième esprit ! Plaisantai-je.
Cela attisa la curiosité de la jeune femme et j’entrepris de lui parler des coutumes Northuldra jusqu’à ce que le soleil décline. Hans qui était resté à la barre toute la journée, vint nous prévenir que nous allions arriver. Je fis enfin attention au paysage qui m’entourait et aperçus bientôt les galets noirs des Plages Grises qui bordaient la Mer Sombre. Mon cœur se souleva de joie. Oui…Oui d’ici quelques heures, je serai dans les bras de ma sœur…Enfin mariée. Je n'avais reçu aucune nouvelle de sa part par rapport au message que j’avais envoyé à Mamie. J’espérais qu’elle ne m’en voulait pas. Je ne laissai pas la peur me gagnai et rentrai le gel de mes mains.
A la place, tout excitée, je fis signe à Camille de venir s’accouder au bastingage. Puis je chantais les quatre notes :
-Ah-Ah ! Ah-Ah !
Impressionnée par ma voix, la jeune femme plongea son regard dans la mer cherchant à y apercevoir le Nokk comme je lui avais précisé. Nous entendîmes alors un long hennissement taquin et l’esprit de l’eau gambada enfin aux abords du navire. Me sentant en confiance je me fis immédiatement un petit toboggan de glace et lançai un « Admirez ! » à Camille qui ouvrit de grands yeux d’étonnement en voyant que je me laissai glisser dans la mer. Je ne mis pas longtemps à atteindre le cheval d’eau et grimpai bientôt dessus pour pouvoir le contrôler et ainsi nous éviter de mourir bêtement noyés.
-Allez mon grand, guide-moi ! M’écriai-je ravie.
Nous terminâmes la fin du voyage de cette manière, dans la plus grande sécurité. Nous accostâmes une bonne demi-heure plus tard sans aucun incident et je remerciai vivement le Nokk de nous avoir épargnés avant que celui-ci ne retourne à ses occupations. J’eus à peine le temps de poser le pied au sol qu’Hans qui était déjà sur les galets avec Camille courut dans mes bras pour m’enlacer et me donner un tendre baiser.
-Ta démonstration était vraiment impressionnante Elsa chérie, chuchota-t-il.
Le baiser repartit de plus belle et Camille se racla bientôt la gorge nous rappelant de sa présence. Elle aussi commençait à mal masquer son impatience et je pouvais grandement la comprendre. Hans me relâcha et je bafouillai soudain confuse :
-Oui…Hum…Pardon…Nous devons attendre mon aïeule…Je lui ai donné des nouvelles. Elle devait venir nous réceptionner ici avec les guérisseuses normalement.
-Et nous sommes tous bien là, ma grande Piceaerd ! S’exclama-t-elle en se dévoilant derrière un épicéa avec les autres.
Je sursautai et lâchai un jet de glace de surprise. Cela fit rire mes proches. Je vis de la déception dans les yeux de Camille quand elle comprit que Yohan n’était pas avec elles.
-Où sont les deux malades ? Demandèrent Laïka et Béata en guise de bonjour.
-Nous les avons laissés dans leur cabine, préconisa Hans.
Il les guida sans attendre vers le vaisseau qui était toujours stationné aux abords de la Plage. Il déplia l’échelle et nous regrimpâmes tous à l’intérieur. Nous nous agglutinâmes derrière la porte de la chambre guettant le diagnostic pour savoir s’il allait se révéler plus grave que ce que Camille avait pu suggérer. Dans des gestes synchronisés, Béata s’occupa de ma cousine pendant que Laïka se chargea d’inspecter Karl. Elles prirent leur temps pour ouvrir les paupières, palper les peaux, tirer les langues, toucher les fronts, prendre les pouls et appuyer les ventres. Sans aucune gêne, elles vérifièrent également si les boutons n’étaient pas sur d’autres parties du corps comme celles plus intimes. Je préférais détourner le regard par pudeur. Cependant, n'y tenant plus, je finis par demander :
-Alors ? Qu’est-ce que ça donne ?
Laïka tendit immédiatement son bras pour invoquer le silence. Elle finit d’observer sa patiente et Béata le sien avant de nous faire un compte rendu :
-Bien…C’est la première fois que nous avons ce cas de figure dans la Forêt Enchantée ! Mais rassurez-vous, nous savons comment le traiter ! Sachez déjà que ce n’est pas contagieux ! Vous allez tous pouvoir retourner voir vos familles sans aucun incident.
Nous poussâmes définitivement un soupir de soulagement et Hans m’enlaça instinctivement.
-Oui enfin Laïka…Nous sommes quand même obligés de leur poser quelques questions ! Souleva Béata un peu gênée.
La plus âgée des Nattura se tapa alors sur la tête et répliqua :
-Oh…Oui bien sûr ! Suis-je bête ! Alors voilà…Je vais peut-être vous paraître indélicate mais est-ce que toutes les personnes présentes ici ont déjà eu des rapports sexuels ?
Mamie Anna allait commencer à répondre mais Laïka ajouta en nous pointant du doigt :
-Oui, Madame Piceaerd, je connais déjà la réponse pour vous, tous les Northuldra la connaisse même ceux qui ne sont pas encore nés ! Mais je m’adresse surtout à eux trois !
Je retins un fou rire devant la mine boudeuse de ma grand-mère et évitai de rougir même si nous hochâmes la tête en même temps. Laïka nota tout sur un bout de papier puis continua :
-Bien…Et vous avez eu ces rapports avec combien de personnes en tout ? et combien de fois ?
Nous laissâmes Camille répondre en premier. Elle dévoila uniquement sa relation avec Yohan et expliqua qu’ils ne s’étaient pas vus depuis sept mois. Hans et moi nous lançâmes ensuite un regard pour savoir lequel commençait et il prit le parti de répondre pour nous deux :
-Ma seule partenaire a été Elsa et moi pour elle. Nos premiers rapports ont commencé, il y a presque trois semaines à présent.
J’hochai la tête pour confirmer tout en essayant de ne pas croiser le regard de ma grand-mère qui se retenait de rire. Laïka passa le calepin à Béata qui griffonna nos réponses et insista :
-Aucun de vous n’a donc eu de rapports avec un de ces deux-là ?
Je réprimai un dégoût alors que nos têtes se secouèrent automatiquement. Le visage de la mère de Kristoff se détendit immédiatement et elle renchérit :
-Vous êtes donc hors de danger…Toutefois si des boutons similaires apparaissaient sur vos parties génitales, votre langue ou tout autour de la bouche il faudrait nous prévenir sur le champ…Tout comme si vous aviez subitement un excès de fièvre, des tremblements, des lésions sur les pieds ou encore du pue dans les rétines !
-C’est compris ! Clamèrent nos voix en chœur.
Mamie s’avança alors dans la pièce et renchérit :
-Laïka…Pour soigner le prince Karl et la Duchesse Maria, il serait préférable de les ramener à ta hutte, tu ne penses pas ?
-Oh oui Madame Piceaerd, dit-elle, toutefois…Nous n’aurons besoin que de ramener la jeune fille.
Mon cœur manqua un battement en entendant cela et Hans demanda plus vif que moi :
-Pourquoi cela ?
-Cet homme est mort, monsieur, lâcha-t-elle d’une voix sans aucune émotion.
Mes poings se serrèrent d’eux-mêmes mais je ne parvins pas à trouver de la tristesse en entendant la nouvelle. Tout n’était que justice. La nature avait rendu son jugement. Mes enfants pouvaient être en paix à présent. Je détournai soudain le regard en voyant que Mamie était en train de me scruter. Hans fut le plus courageux. Il resta de marbre. Il avait son port de prince et était très digne. Toutefois sa voix trahit son état lorsqu’il murmura bientôt :
-Vous êtes sûre de ce que vous avancez ?
Elle acquiesça naturellement et reprit cette fois avec précaution :
-Certaine cher prince. Je redouble d’attention quand il s’agit de la vie de mes patients.
Elle ajouta ensuite :
-J’ai oublié de vous le demander mais…Est-ce que ces deux personnes avaient un lien conjugal ?
-Ils étaient mariés, peina-t-il à dire, mais…L’un comme l’autre étaient volages…Ils ont dû attraper cette maladie pendant leur séjour à…Arnevik. Il y avait un lieu dédié aux dames de bas étages…Et…Ma belle-sœur en était très friande…Elle a dû entrainer mon frère dans ce bordel.
Béata rougit violemment à la mention de l’endroit. Néanmoins, elle ne révéla rien à sa sœur sur ses activités là-bas mais répliqua plutôt :
-Oh…Il n’a pas dû être difficile à convaincre non plus…
Mamie Anna lui lança un regard noir et elle ajouta :
-Dieu soit loué, Elysia ne m’a jamais ramené cette chose ! Quelle maladie est-ce d’ailleurs ?
-La syphilis madame Piceaerd, reprit Laïka, c’est une maladie qui se transmet par le sexe. Quand elle est prise en charge à temps, elle peut se soigner. Malheureusement elle est assez aléatoire et peut durer des années…Mais ne perdons pas plus de temps à présent ! Pourriez-vous appeler un géant pour qu’il nous ramène à la hutte avec la malade vivante.
Mamie nous observa alors tour à tour Hans et moi, puis elle répliqua avec douceur :
-Elsa va s’en charger ! Je vais rester avec mon petit Piceaerd pour le recueillement. Nous vous rejoindrons après…Pas un mot de votre part à tous sur ce qui vient de se passer sur ce navire, c’est compris ?
Nous acquiesçâmes disciplinés. Mon amant consentit à prendre un petit temps avec mon aïeule et je l’enlaçai fortement avant de le laisser avec elle. Nous descendîmes bientôt du bateau et je chantais la mélodie des esprits. Celui de la Terre arriva peu après et il ne nous fallut pas plus d’un quart d’heure pour rejoindre le campement. Camille passa son temps à rabattre sa jupe et je sentis que le stress la gagnait. Je ris aussitôt pour l’aider à décompresser et répétai plusieurs fois d’affilés :
-Détendez-vous ! Vous êtes parfaite ! Je sais que nous avons deux guérisseuses si jamais vous tombez dans les paumes mais si vous pouviez tenir le coup, ça serait encore mieux ! Faites comme moi…Inspirez profondément par le nez…Bloquez-tout…Et expirez par la bouche…
Je ne lui avouais pas que j’étais moi-même en train de canaliser mon état d’excitation à l’idée de voir Anna. Cela marcha et nous retrouvâmes des couleurs. Le géant choisit ce moment pour nous arrêter non loin du campement. Nous ne fûmes pas trop de quatre pour soulever Maria et mes bras gratifièrent les sœurs Nattura quand nous arrivâmes enfin au logis de Laïka.
-Là ! Sur la paillasse ! Indiqua-t-elle.
Les derniers mètres furent les plus durs…Heureusement, Ryder qui se trouvait dans la hutte vint nous aider. J’essayai de ne pas le regarder mais ses yeux bleus plongèrent bientôt dans les miens pour me saluer. Je lui rendis un petit signe et me concentrai à nouveau sur ma cousine.
-Qui est-ce ? Demanda-t-il en observant la Duchesse avec des yeux de surprise.
Contrairement à tous les hommes qui avaient succombé au charme de son corps, l’amant de mon homologue scruta Maria avec finesse se préoccupant plus de ses boutons et de la fièvre qui continuait d’augmenter. Essayant de ne pas être troublée à cause de lui, je le devançai et passai une énième couche de glace sur son front.
-C’est une jeune femme que la princesse Elsa et le prince Hans ont retrouvé à Arnevik…Elle est seule et perdue, mentit Laïka.
A ma grande surprise, il questionna alors sans hésitation :
-Que faut-il faire pour la soigner ?
-Lui appliquer du mercure sur le corps, expliqua-t-elle, et il faudrait aussi essayer de la faire revenir à elle…Pour l’instant elle est évanouie.
-Cliff…Le troll qui a adopté Kristoff pourrait peut-être nous aider ? Souleva soudain Béata.
-C’est une bonne idée petite sœur, approuva Laïka.
Les deux se sourirent et je répliquai :
-Bien…Puisque cette brave femme est entre de bonnes mains, nous vous laissons et viendrons prendre des nouvelles demain matin.
Nous nous souhaitâmes une bonne nuit et sortîmes de la demeure. Camille reprit ses respirations alors que je l’amenai jusqu’à la hutte de Yohan. Je lui pris les deux mains et les embrassai avant de chuchoter :
-Prête ?
-Je n’ai jamais été aussi prête, Elsa, murmura-t-elle bouleversée.
Nous comptâmes jusqu’à trois et entrâmes enfin dans la hutte endormie. Le clair de lune éclairait la salle à manger où siégeait le berceau d’Emma, surveillé par Olaf. Je fis signe au bonhomme de neige de se taire avant de lui ouvrir mes bras pour lui donner un câlin. Il s’éloigna ainsi du petit lit de bois et Camille se pencha bientôt pour contempler son bébé endormi.
-Elle suce son pouce…Vous avez vu Majesté ? Murmura-t-elle très émue.
Elle mit alors sa main devant sa bouche pour étouffer un sanglot et ajouta derechef :
-Elle est belle…Dieu ce qu’elle est belle…Je croyais ne jamais la revoir…
Elle s’appliqua aussitôt à lui caresser tendrement ses boucles de bébés. Sans crier garde, la petite fille écarquilla soudain les yeux dévisageant Camille comme si elle la cherchait au plus profond de sa mémoire de très jeune demoiselle. La femme ne retint pas ses larmes plus longtemps quand Emma lui offrit un beau sourire et se mit à gazouiller. Elle la prit dans ses bras et l’enlaça en lui transmettant tout l’amour maternelle dont elle avait manqué au cours de ces derniers mois. Le lien mère/fille qui les unissait était en train de se remettre en place dans une infinie douceur. J’eus la gorge serrée et peinai à contenir mes larmes.
Nous entendîmes alors un bruit de pas dans l’autre chambre et Yohan arriva bientôt ses cheveux gras collés sur le front et à moitié endormi.
-Olaf…Je t‘avais dit de me prévenir si jamais Emma avait besoin d’un nouveau bibe…Grogna-t-il.
Il laissa sa phrase en suspens en apercevant l’élue de son cœur. Elle lui sourit alors que l’émotion fit redoubler ses larmes et réussit à lui dire :
-Moi…Je veux bien lui donner…Enfin…Si tu me le permets bien sûr…
Ebahi, Yohan ne parvint pas à lui dire la moindre parole. Il continua de la regarder inlassablement alors qu’elle faisait de même de son côté. Je n’eus plus de doute sur leur relation et m’en voulus même d’en avoir eu un jour.
-Je vous avais promis que je vous rendrai votre femme Yohan ! M’exclamai-je ravie.
Il était inutile de lui parler de la mort de son frère aîné en cet instant. L’heure était aux retrouvailles et au bonheur partagée. Le décuplé des îles du sud se frotta bien les yeux avant de se rendre compte que Camille était toujours à ses côtés en train de tenir leur bébé. Après de longues minutes, il bredouilla :
-Oh…Euh…Oui…Oui c’est vrai que vous l’aviez dit Elsa…Mais…Je…J’avais du mal à y croire…Bon sang…Camille…Ma chérie…Ce…C’est bien toi ?
Elle rosit sous le compliment et hocha la tête. Cette fois il n’hésita plus et alla la rejoindre à grands pas. Il lui enlaça bientôt la taille et lui donna un fougueux baiser déclamant toute la passion et l’amour qu’il avait pour elle. Ils s’embrassèrent à perdre haleine. Je ne les observai pas plus longtemps pressentant qu’une nouvelle scène d’intimité s’installait. Olaf et moi ressortîmes à petits pas de la hutte avant de courir jusqu’aux rives.
-Elsa ? Je n’ai plus le droit de rester avec Yohan et Emma ? Demanda soudain le petit bonhomme de neige inquiet.
Je me cramponnai à sa main de bois et renchéris :
-Non Olaf. Emma a de nouveau une Maman maintenant. Désormais tu habiteras avec moi à Arendelle. Tu verras. Tu t’y plairas.
A mon grand soulagement, il n’en fut pas contrarié. Nous rentrâmes dans la hutte et je me chargeai d’abord de border ma créature dans l’une des nombreuses chambres avant de lancer un flocon dans toutes les pièces. Me retenant de rire, je comptai jusqu’à dix et finis par entendre un remue-ménage dans une salle de l’étage. Anna apparut en haut de l’escalier, débraillée et armée d’un peignoir bien trop grand pour elle qui laissait voir une certaine nudité. Pas de doute…Sa consommation de mariage avait été faite…Elle écarquilla deux fois les yeux et cria :
-Elsa ? Elsa c’est vraiment toi ?
-Anna, l’appelai-je en lui tendant mes bras.
Elle dévala l’escalier comme une furie, manquant de tomber à plusieurs reprises et se réfugia contre moi. Elle déblatéra alors :
-Tu m’a tant manqué ! J’ai l’impression que ça fait des siècles ! Je suis tellement heureuse que tu sois là ! Oh ! Mais…Je rêve où avec Hans vous…Enfin…Je veux dire…Tu es devenue une femme, non ? Je me trompe ! En tous cas tu es fort belle ! Enfin pas forte grosse ! Tu es fort belle encore plus belle et…
Je lui plaquai aussitôt la main sur la bouche pour la faire taire et conclus en souriant :
-Mes félicitations pour votre mariage, madame Anna Bjorgman d’Arendelle.
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 01 Mai 2022, 09:35
Du côté d'Anna, elle a la surprise de se réveiller devant sa propre mère après une bonne nuit de sommeil. Elle a été prévenue par sa mère que sa fille était avec elle, et qu'elle est non seulement au courant qu'elle a coupoler est tombé amoureuse de Kristoff, mais aussi qu'elle a approuvé le mariage avec lui, de même pour Agnarr (qui est aussi de la partie). Et ça tombe bien, le mariage c'est aujourd'hui, l'occasion parfaite de revoir certaines personnes invité comme Cliff le troll, Yohan, Emma, Andréas et Béata... surtout Andréas, après ce qu'on a su sur lui...
Elsa n'est cependant pas présente, mais a envoyé une lettre à Mamie, lui disant que malgré toute les félicitations qu'elle adresse à sa sœur d'avoir "ravi" son ancien mari, elle ne peut se résoudre à assister à son mariage par peur de se ressasser ses mauvais souvenirs de son ancienne vie. Anna finit par accepter cet état de fait, et on apprend que les deux furoncles (Whilhelm et Alix pour rappel, ça fait d'ailleurs un moment qu'on les a pas revu... tant mieux) furent laissés à la régence d'Arendelle en l'absence des parents. Bon ben j'espère qu'ils feront pas de conneries pendant ce temps-là... Mais en attendant, on a droit à un adoubement de Kristoff de la part d'Agnarr, devenant Chevalier de la Forêt Enchantée, Duc de la Plaine des Trolls et livreur de glace officiel d'Arendelle. Trois titres d'un coup, il s'en tire bien le Kri-Kri !
Et enfin, le mariage ! Sous les yeux des invités, les coupoles sont allumés et l'union reconnue, les lèvres des deux amants s'enlaçant enfin de façon publique et sans contestation. Puis de passer au banquet indétachable de la tradition, et en confidence avec Mamie Anna, de révéler qu'Anna d'Arendelle aura deux jumeaux et une fille, et sachant qu'Iduna aura son petit Kaspian bientôt. Puis la fête se conclut par une danse collective, puis par le départ d'Agnarr et Iduna... pas pour Arendelle, mais pour un endroit inconnu où ils voudront consacrer du temps pour eux.
Puis à nos deux mariés de continuer leurs voyages astraux charnelles comme ils les aiment : chaire contre chaire, cuisses contre cuisses, parties complémentaires, caresses et touchers coquins, mordillement de poitrine voluptueuse... bref, du classique mais de l'efficace !
Du côté d'Elsa, malgré sa petite victoire sur Pouffiasse et Karl ayant chopé la crève de chez crève, elle reste inquiète de l'avoir chopé aussi. Pour Camille, elle semble connaître cette maladie, qu'elle a déjà vu pour avoir du des clients et des belles poules l'avoir aussi. Mais seuls les guérisseurs à terre sauront de quoi il en retourne.
Le voyage touche à sa fin, bientôt Elsa va revoir sa petite sœur mariée. D'abord accueillie par l'esprit de l'eau, puis par Mamie Anna, Laïka et Béata, venus examiner les malades. Verdict : la syphilis, non contagieuse et seulement sexuellement transmissible, Elsa, Hans et Camille sont donc saufs, pour peu que les mêmes symptômes n’apparaissent pas chez eux. Et d'apprendre que justice a été à moitié rendu : Karl est mort ! Quant à Pouffiasse... ben elle semble avoir survécut, zut ! Mais en espérant qu'elle n'en a plus pour longtemps, elle est confié aux guérisseuses.
Et vient le moment des deux retrouvailles : Camille avec Yohan et Emma, et Elsa avec sa petite sœur. D'un côté l'instinct maternelle reprenant racine chez une mère ayant perdu son enfant et son mari depuis longtemps. Et de l'autre, deux sœurs, séparé pour une mission chacune, après toutes les épreuves passées et bravées pour enfin se retrouver sous de beaux jours, surtout après le mariage d'Anna.
Enfin un chapitre se terminant dans l’allégresse et le wholesomeness ! Honnêtement je n'y croyais plus... mais cela dit, pas une once de malheur non plus...
Se tapirait-il dans l'ombre des prochains chapitres, attendant son heure à tout gâcher... ?
Elsa n'est cependant pas présente, mais a envoyé une lettre à Mamie, lui disant que malgré toute les félicitations qu'elle adresse à sa sœur d'avoir "ravi" son ancien mari, elle ne peut se résoudre à assister à son mariage par peur de se ressasser ses mauvais souvenirs de son ancienne vie. Anna finit par accepter cet état de fait, et on apprend que les deux furoncles (Whilhelm et Alix pour rappel, ça fait d'ailleurs un moment qu'on les a pas revu... tant mieux) furent laissés à la régence d'Arendelle en l'absence des parents. Bon ben j'espère qu'ils feront pas de conneries pendant ce temps-là... Mais en attendant, on a droit à un adoubement de Kristoff de la part d'Agnarr, devenant Chevalier de la Forêt Enchantée, Duc de la Plaine des Trolls et livreur de glace officiel d'Arendelle. Trois titres d'un coup, il s'en tire bien le Kri-Kri !
Et enfin, le mariage ! Sous les yeux des invités, les coupoles sont allumés et l'union reconnue, les lèvres des deux amants s'enlaçant enfin de façon publique et sans contestation. Puis de passer au banquet indétachable de la tradition, et en confidence avec Mamie Anna, de révéler qu'Anna d'Arendelle aura deux jumeaux et une fille, et sachant qu'Iduna aura son petit Kaspian bientôt. Puis la fête se conclut par une danse collective, puis par le départ d'Agnarr et Iduna... pas pour Arendelle, mais pour un endroit inconnu où ils voudront consacrer du temps pour eux.
Puis à nos deux mariés de continuer leurs voyages astraux charnelles comme ils les aiment : chaire contre chaire, cuisses contre cuisses, parties complémentaires, caresses et touchers coquins, mordillement de poitrine voluptueuse... bref, du classique mais de l'efficace !
Du côté d'Elsa, malgré sa petite victoire sur Pouffiasse et Karl ayant chopé la crève de chez crève, elle reste inquiète de l'avoir chopé aussi. Pour Camille, elle semble connaître cette maladie, qu'elle a déjà vu pour avoir du des clients et des belles poules l'avoir aussi. Mais seuls les guérisseurs à terre sauront de quoi il en retourne.
Le voyage touche à sa fin, bientôt Elsa va revoir sa petite sœur mariée. D'abord accueillie par l'esprit de l'eau, puis par Mamie Anna, Laïka et Béata, venus examiner les malades. Verdict : la syphilis, non contagieuse et seulement sexuellement transmissible, Elsa, Hans et Camille sont donc saufs, pour peu que les mêmes symptômes n’apparaissent pas chez eux. Et d'apprendre que justice a été à moitié rendu : Karl est mort ! Quant à Pouffiasse... ben elle semble avoir survécut, zut ! Mais en espérant qu'elle n'en a plus pour longtemps, elle est confié aux guérisseuses.
Et vient le moment des deux retrouvailles : Camille avec Yohan et Emma, et Elsa avec sa petite sœur. D'un côté l'instinct maternelle reprenant racine chez une mère ayant perdu son enfant et son mari depuis longtemps. Et de l'autre, deux sœurs, séparé pour une mission chacune, après toutes les épreuves passées et bravées pour enfin se retrouver sous de beaux jours, surtout après le mariage d'Anna.
Enfin un chapitre se terminant dans l’allégresse et le wholesomeness ! Honnêtement je n'y croyais plus... mais cela dit, pas une once de malheur non plus...
Se tapirait-il dans l'ombre des prochains chapitres, attendant son heure à tout gâcher... ?
Ansa aime ce message
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 01 Mai 2022, 09:46
Yes!!! De la lecture! Bon je l'ai fini à 3 heures du matin et la je le commente avant de partir pour la journéee je sais pas si j'ai les idées claires moi! 
En tout cas le début j'étais comme ça!
Anna qui n'arrive plus à marcher qui tombe de sommeil et Kristoff qui la porte pour l'aider. C'était trop chou, j'ai cru à ce moment là qu'Anna devait avoir cinq ans c''était tout mignon!! (bon je sais elle n'a pas cinq ans vu ce qu'il se passe après! 
). C'était aussi tout mignon les retrouvailles avec sa maman! Ca fait vraiment plaisir de voir cette complicité entre Iduna et elle! D'ailleurs je passe du coq à l'ame mais Anna est déjà capable de déceler des grossesses chez les autres. J'avais pas compris qu'elle avait déjà ce niveau de chamanisme! Mais bon c'est sympa ça veut dire que bébé Kaspian va bientôt arriver! 
Ca va être chouette de voir Iduna pouponner!!
Ce qui est super aussi c'est que tu as déjà fait plusieurs scènes de mariage, mais celle-la est encore différente. Toute simple et mignonne à souhait. Un joli petit mariage campagnard, sans les frivolités et mondanités. Juste les amoureux heureux et quelques applaudissements dans un beau cadre. C'est si simple et si efficace!![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 1100315062](/users/3217/56/74/34/smiles/1100315062.gif)
Bon et puis faut quand même en parler de cette nuit de noces...
Ok, bonjour Monsieur Kristoff Grey! Je ne pensais pas que Krikri avait des gouts très...particuliers! Après si c'est Kristoff... Je veux bien prendre la place d'Anna moi aussi 
Franchement pour le coup bravo! 
des scènes d'amor il y en a pratiquement tout le temps mais celle-là, bah on s'en souvient car elle est vraiment différente, ça change c'est inattendu et surtout c'est pas dérangeant, malsain ou vulgaire, c'est juste plus pimenté! ... Les coquins ils doivent bien s'amuser!!! (oh et juste pour être sure?... Mamie a tout observé n'est ce pas?! 
)
J'ai oublié un point, l'excuse nulle d'Elsa, alors on sait nous que c'est parce qu'elle a peur d'être malade mais elle pouvait pas juste dire ça? Au moins c'est honnête plutôt que ce mensonge nul!
Voilà s'il devait y avoir une chose que je n'ai pas aimé, c'est ça! Elsa aurait dû être là. Je sais le bateau arrive plus tard mais elle pouvait juste dire qu'elle allait être en retard... Anna aurait décalé la cérémonie c'est tout! Même avec le risque d'être malade, ils auraient fait les geste barrières! Un masque sur la bouche d'Elsa et c'est bon! 
Enfin bon, Anna est quand même pas rancunière! Et du côté d'Elsa bah j'ai retenu trois choses à vrai dire:
1. Dans la famille de Béata, faut pas s'attendre à de la délicatesse!
2. Karl est mort! Bon bah un de moins!
Dommage que ce soit lui plutôt que la duchesse! Surtout que c'est elle qui lui a refilé ça!
3. 
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 1566868710](/users/3217/56/74/34/smiles/1566868710.gif)
Camille retouve Emma!!! JE REPETE CAMILLE RETROUVE EMMA!!!!! Arrêtez tout c'est parfait!!!
En tout cas le début j'étais comme ça!
Anna qui n'arrive plus à marcher qui tombe de sommeil et Kristoff qui la porte pour l'aider. C'était trop chou, j'ai cru à ce moment là qu'Anna devait avoir cinq ans c''était tout mignon!! (bon je sais elle n'a pas cinq ans vu ce qu'il se passe après! ). C'était aussi tout mignon les retrouvailles avec sa maman! Ca fait vraiment plaisir de voir cette complicité entre Iduna et elle! D'ailleurs je passe du coq à l'ame mais Anna est déjà capable de déceler des grossesses chez les autres. J'avais pas compris qu'elle avait déjà ce niveau de chamanisme! Mais bon c'est sympa ça veut dire que bébé Kaspian va bientôt arriver! Ca va être chouette de voir Iduna pouponner!! Ce qui est super aussi c'est que tu as déjà fait plusieurs scènes de mariage, mais celle-la est encore différente. Toute simple et mignonne à souhait. Un joli petit mariage campagnard, sans les frivolités et mondanités. Juste les amoureux heureux et quelques applaudissements dans un beau cadre. C'est si simple et si efficace!
Bon et puis faut quand même en parler de cette nuit de noces...
Ok, bonjour Monsieur Kristoff Grey! Je ne pensais pas que Krikri avait des gouts très...particuliers! Après si c'est Kristoff... Je veux bien prendre la place d'Anna moi aussi Franchement pour le coup bravo! des scènes d'amor il y en a pratiquement tout le temps mais celle-là, bah on s'en souvient car elle est vraiment différente, ça change c'est inattendu et surtout c'est pas dérangeant, malsain ou vulgaire, c'est juste plus pimenté! ... Les coquins ils doivent bien s'amuser!!! (oh et juste pour être sure?... Mamie a tout observé n'est ce pas?! )J'ai oublié un point, l'excuse nulle d'Elsa, alors on sait nous que c'est parce qu'elle a peur d'être malade mais elle pouvait pas juste dire ça? Au moins c'est honnête plutôt que ce mensonge nul!
Voilà s'il devait y avoir une chose que je n'ai pas aimé, c'est ça! Elsa aurait dû être là. Je sais le bateau arrive plus tard mais elle pouvait juste dire qu'elle allait être en retard... Anna aurait décalé la cérémonie c'est tout! Même avec le risque d'être malade, ils auraient fait les geste barrières! Un masque sur la bouche d'Elsa et c'est bon! Enfin bon, Anna est quand même pas rancunière! Et du côté d'Elsa bah j'ai retenu trois choses à vrai dire:
1. Dans la famille de Béata, faut pas s'attendre à de la délicatesse!
2. Karl est mort! Bon bah un de moins!
Dommage que ce soit lui plutôt que la duchesse! Surtout que c'est elle qui lui a refilé ça!3.
Camille retouve Emma!!! JE REPETE CAMILLE RETROUVE EMMA!!!!! Arrêtez tout c'est parfait!!! Ansa aime ce message
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 01 Mai 2022, 10:47
Merci @Dov pour ce résumé 
Je suis ravie que le chapitre t'ait plu ! Tu as vu je n'ai pas menti pour une fois ! Tout est bien qui fini bien !
Floconnette ce matin...
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C'est justement parce qu'elle l'a porté dans sa chambre qu'elle lui devait une faveur après !
Alors oui j'ai oublié de le préciser Mais Anna et Elsa quand elles sont revenues dans cette vie, elles ont gardé tout l'apprentissage acquis des anciennes. Donc si Anna peut faire les voyages astraux, ouvertures de chakras, voir les bébés etc. et Elsa est déjà cinquième esprit
Et oui pour Iduna qui va pouponner Kaspian ça va être bien !
Oh et oh fait ! l'expression passer du "coq à l'âme" c'est la version chamane ? Je prends volontier !
Eh oui dans cette vie, on laisse le prestige du mariage royal à Elsa d'ici quelques chapitres
Tu feras la queue comme tout le monde pour prendre la place d'Anna...Je suis preum's A moins que j'aille voir Pieter pendant ce temps-là il a l'air d'avoir plus de grade à niveau-là (Pour comprendre, il faut lire le chapitre de Frantzoze ! 
)...Mais je suis contente que ça t'ait plu. Effectivement, j'essaye de faire attention à ne pas écrire toujours les mêmes styles de scènes de sexe. Bon l'acte est le même mais du coup, j'ai voulu tester d'autres préliminaires. Pour tout t'avouer, j'avais hésité à faire cette fessée, parce que j'avais peur de choquer...Mais finalement je ne suis pas mécontente d'avoir réussie le pari
Hahaha et pour Mamie...Quand j'ai lu le chapitre à Frantzoze en avant première, on imaginait bien un chapitre bonus où Mamie Anna était chez Ylva pour ne pas en perdre une miette XD XD XD...Plus sérieusement, je ne saurais dire. Pour moi, elle leur laisse la place pour partir rejoindre Elsa...Après elle n'était pas à une demi-heure près donc elle a peut-être regardé, ce ne serait pas idiot vu comment elle était envieuse de leur jeunesse pour cette activité-là ...D'ailleurs puisqu'on parle des personnes qui en observent d'autres...ANTOINE ! SORS DU BUISSON ! ARRETE DE REGARDER DUDU ! ELLE EST ENCEINTE ET PAS DE TOI ! ![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 1262057928](/users/3217/56/74/34/smiles/1262057928.gif)
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car...Tu as compris ce que je voulais transmettre.
Oui Elsa donne cette excuse et on y reviendra au prochain chapitre
...Pas sûr qu'Anna lui ai facilement pardonné
1.Effectivement la délicatesse des Nattura vaut celle des Piceaerd...On se demande bien ce que va pouvoir donner le mélange des deux du coup ^^
2.Pas sûr que la Duchesse lui ait refilé...Il a aimé les Belles Poules aussi...Mais disons que ça n'a pas arrangé les choses
3.Ouiiiiiiii
Et c'est quand j'ai écrit les retrouvailles Camille/Emma que j'ai pleuré comme une madeleine XD...Bon non, j'ai pleuré pour le mariage Anna/ Kristoff aussi surtout pour l'avoir écrit le jour de mes un an de mariage...C'était très émouvant.
Merci en tous cas pour ton commentaire ! Je t'offre un petit gif cadeau, toi qui aimes bien les relations enfants/adultes...
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Je suis ravie que le chapitre t'ait plu ! Tu as vu je n'ai pas menti pour une fois ! Tout est bien qui fini bien ! Floconnette a écrit:Yes!!! De la lecture! Bon je l'ai fini à 3 heures du matin et la je le commente avant de partir pour la journéee je sais pas si j'ai les idées claires moi!
Floconnette ce matin...
Floconnette a écrit:En tout cas le début j'étais comme ça!
C'est justement parce qu'elle l'a porté dans sa chambre qu'elle lui devait une faveur après !
Floconnette a écrit:C'était aussi tout mignon les retrouvailles avec sa maman! Ca fait vraiment plaisir de voir cette complicité entre Iduna et elle! D'ailleurs je passe du coq à l'ame mais Anna est déjà capable de déceler des grossesses chez les autres. J'avais pas compris qu'elle avait déjà ce niveau de chamanisme! Mais bon c'est sympa ça veut dire que bébé Kaspian va bientôt arriver!
Alors oui j'ai oublié de le préciser
Mais Anna et Elsa quand elles sont revenues dans cette vie, elles ont gardé tout l'apprentissage acquis des anciennes. Donc si Anna peut faire les voyages astraux, ouvertures de chakras, voir les bébés etc. et Elsa est déjà cinquième esprit Et oui pour Iduna qui va pouponner Kaspian ça va être bien !
Oh et oh fait ! l'expression passer du "coq à l'âme" c'est la version chamane ?
Je prends volontier ! Floconnette a écrit:Ce qui est super aussi c'est que tu as déjà fait plusieurs scènes de mariage, mais celle-la est encore différente. Toute simple et mignonne à souhait. Un joli petit mariage campagnard, sans les frivolités et mondanités. Juste les amoureux heureux et quelques applaudissements dans un beau cadre. C'est si simple et si efficace!
Eh oui dans cette vie, on laisse le prestige du mariage royal à Elsa d'ici quelques chapitres
Floconnette a écrit:Bon et puis faut quand même en parler de cette nuit de noces...
Tu feras la queue comme tout le monde pour prendre la place d'Anna
...Je suis preum's A moins que j'aille voir Pieter pendant ce temps-là il a l'air d'avoir plus de grade à niveau-là (Pour comprendre, il faut lire le chapitre de Frantzoze ! )...Mais je suis contente que ça t'ait plu. Effectivement, j'essaye de faire attention à ne pas écrire toujours les mêmes styles de scènes de sexe. Bon l'acte est le même mais du coup, j'ai voulu tester d'autres préliminaires. Pour tout t'avouer, j'avais hésité à faire cette fessée, parce que j'avais peur de choquer...Mais finalement je ne suis pas mécontente d'avoir réussie le pari Hahaha et pour Mamie...Quand j'ai lu le chapitre à Frantzoze en avant première, on imaginait bien un chapitre bonus où Mamie Anna était chez Ylva pour ne pas en perdre une miette XD XD XD...Plus sérieusement, je ne saurais dire. Pour moi, elle leur laisse la place pour partir rejoindre Elsa...Après elle n'était pas à une demi-heure près donc elle a peut-être regardé
, ce ne serait pas idiot vu comment elle était envieuse de leur jeunesse pour cette activité-là ...D'ailleurs puisqu'on parle des personnes qui en observent d'autres...ANTOINE ! SORS DU BUISSON ! ARRETE DE REGARDER DUDU ! ELLE EST ENCEINTE ET PAS DE TOI ! Floconnette a écrit:J'ai oublié un point, l'excuse nulle d'Elsa, alors on sait nous que c'est parce qu'elle a peur d'être malade mais elle pouvait pas juste dire ça? Au moins c'est honnête plutôt que ce mensonge nul!
car...Tu as compris ce que je voulais transmettre. Oui Elsa donne cette excuse et on y reviendra au prochain chapitre
...Pas sûr qu'Anna lui ai facilement pardonné - Dov ne regarde pas:
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Floconnette a écrit:Enfin bon, Anna est quand même pas rancunière! Et du côté d'Elsa bah j'ai retenu trois choses à vrai dire:
1. Dans la famille de Béata, faut pas s'attendre à de la délicatesse!
2. Karl est mort! Bon bah un de moins!
3.
1.Effectivement la délicatesse des Nattura vaut celle des Piceaerd...On se demande bien ce que va pouvoir donner le mélange des deux du coup ^^
2.Pas sûr que la Duchesse lui ait refilé...Il a aimé les Belles Poules aussi...Mais disons que ça n'a pas arrangé les choses
3.Ouiiiiiiii
Et c'est quand j'ai écrit les retrouvailles Camille/Emma que j'ai pleuré comme une madeleine XD...Bon non, j'ai pleuré pour le mariage Anna/ Kristoff aussi surtout pour l'avoir écrit le jour de mes un an de mariage...C'était très émouvant. Merci en tous cas pour ton commentaire ! Je t'offre un petit gif cadeau, toi qui aimes bien les relations enfants/adultes...
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 01 Mai 2022, 11:18
c'est trop mignon ce gif!!!!
Et oui c'était un peu l'idée Ansa quand le réveil a sonné à 8h ce matin! (Me rappeler de ne jamais proposer à la voisine d'aller lui chercher du lait à la ferme voisine le dimanche matin... gratuitement en plus!)
Et pourquoi je devrais faire la queue?! Toi t'es mariée!
Oh non je sais ce que je veux!! D'abord, la danse sensuelle d'Elsa, et après, faire partie intégrante des jeux interdits d'Anna et KriKri! (et oui Elsa peut venir aussi y a pas de problème je prends!) (par contre on ferme les volets, je veux pas être espionnée!)^^
Et oui c'était un peu l'idée Ansa quand le réveil a sonné à 8h ce matin! (Me rappeler de ne jamais proposer à la voisine d'aller lui chercher du lait à la ferme voisine le dimanche matin... gratuitement en plus!)
Et pourquoi je devrais faire la queue?! Toi t'es mariée!
Oh non je sais ce que je veux!! D'abord, la danse sensuelle d'Elsa, et après, faire partie intégrante des jeux interdits d'Anna et KriKri! (et oui Elsa peut venir aussi y a pas de problème je prends!)
(par contre on ferme les volets, je veux pas être espionnée!)^^
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 01 Mai 2022, 11:21
Eh beh!!! Elle se lache la petite Floconnette! Ca y est ça n'a pas ses heures de sommeil et on la perd complètement
Dis donc ma petite à rager ainsi pour rendre service, souviens toi des conseils de Pierre Sappos sur les actions désinteressées! Attention, sinon c'est Emma Picéaerd qui va venir te voir
...Enfin, vu comment tu réagis à la scène de la nuit de noces ça ne doit pas te déranger
Qu'est-ce que je raconte moi! Ca suffit, il faut la remettre dans le droit chemin voyons!! Toi ma petite, tu vas immédiatement arrêter de lire cinquante nuances de Grey!
Dis donc ma petite à rager ainsi pour rendre service, souviens toi des conseils de Pierre Sappos sur les actions désinteressées! Attention, sinon c'est Emma Picéaerd qui va venir te voir
...Enfin, vu comment tu réagis à la scène de la nuit de noces ça ne doit pas te déranger
Qu'est-ce que je raconte moi! Ca suffit, il faut la remettre dans le droit chemin voyons!! Toi ma petite, tu vas immédiatement arrêter de lire cinquante nuances de Grey!
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- FloconnetteLégende du Royaume
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 01 Mai 2022, 11:23
Comment t'as deviné que je lisais ça?! 
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 01 Mai 2022, 12:19
Floconnette a écrit:c'est trop mignon ce gif!!!! En adoration En adoration En adoration En adoration En adoration En adoration
Et oui c'était un peu l'idée Ansa quand le réveil a sonné à 8h ce matin! (Me rappeler de ne jamais proposer à la voisine d'aller lui chercher du lait à la ferme voisine le dimanche matin... gratuitement en plus!) Mad
Et pourquoi je devrais faire la queue?! Toi t'es mariée! Razz
Oh non je sais ce que je veux!! D'abord, la danse sensuelle d'Elsa, et après, faire partie intégrante des jeux interdits d'Anna et KriKri! (et oui Elsa peut venir aussi y a pas de problème je prends!)
Hahaha, je viendrai admirer tout ça par voyage astral
...Oui je suis mariée mais mon mari sait tout de mes fantasmes et les partage ! Toi-même je pense que tu ne veux pas savoir à l'instar d'Anna envers Kristoff...Je ne te jugerai pas ! Floconnette a écrit:Comment t'as deviné que je lisais ça?! Embarassed
Mais c'est très bien que tu lises ça...Après je t'avoue que je n'ai jamais lu mais nous avons regardé les films
...Pour ma part ta réaction m'a fait pensée à une anecdote qui m'est arrivée vendredi en cours de français avec les premières Ils étaient en train d'écrire le bilan qui était assez long et à un moment y a une des filles qui dit "Madame je vais avoir une crampe à la main à force"...Bon évidemment elle me sort ça à moi, du coup j'ai répondu du tac au tac "Oh vous savez à votre âge ! J'imagine bien que vous avez des crampes à la main pour autre chose"...Les garçons ont explosé de rire et l'élève en question répond "mais madame je suis choquée...", les autres filles répondent "mais pourquoi t'es choquée ! T'aimes bien Amarok ! Yuma a violé Anna ! Et Anna et Elysia passent leur temps à avoir des rapports sexuels"... Best réponse ever ! Trop fière de mes premières AGOrA !
(Parce que oui ! On étudie retour vers le passé 3 en AP depuis le début de l'année ^^) Tout ça pour dire que c'est de ton âge !
Tu lis ce que tu veux _________________
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 01 Mai 2022, 14:49
Ca se sentait @Floconnette dans tes propos que tu lisais ça
Bref moi je vais reprendre le 23!
Ah oui c'est vrai!!! Alors Anna, j'ai un message de la part de ton avocat on sait jamais ça peut servir!
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Voilà, je sais pour toi c'est difficile mais sans déconner si tu dois écouter un seul conseil dans ta vie bibiche... c'est celui là!
Et là, on peut donner un cookie à bibiche, parce qu'elle ne lache rien!!! C'est bien bibiche tu as tenue ta langue même si ça rend Kristoff un peu chaffouin! Bravo gamine! ça y est tu commences à piger!
Oh non!
Bon, on se calme, c'est pas grave, on sait elle progresse tout ne peut pas forcément être parfait du premier coup... Allez t'en fais pas bibiche, reste calme y a pas de souci on t'envoie la réponse de mamie!
... C'est bon bibiche ça sonne!
Oui Allô? Mamie Anna?! Oui bonjour, pardon de déranger voila, c'est juste pour un conseil. Je vous la fais courte, c'est à propos de votre petite fille Anna ... Oui... Quoi est-ce qu'elle a fait une connerie? ... Bah vous la connaissez... Oui... Oui je sais vous n'êtes pas étonnée mais justement elle aurait besoin de votre avis pour limiter la casse... Oui je vous explique! Voilà, elle s'est évanouie parce qu'elle a visité la mine en disant oui au concessionnaire et... Je... Quoi?... Ah non!!! Non pas du tout vous méprennez pas, c'est pas ça la connerie!! Oui... Oui il y a pire que ça... En fait, dans son inconscience... Elle parlait d'Helga...
Allô?Vous êtes encore là?
Bon je me dépêche!! Kristoff a entendu, il lui demande qui est Helga, et Anna se demande s'il elle ne doit pas en parler...
Mamie?... Vous pouvez réagir?! "
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Bon bibiche, là Mamie a été à deux doigts d'une attaque, alors t'es gentille, on va préserver son coeur et donc tu n'oublies pas le conseil numéro 1
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Oh dear!!! Bibiche tu peux jouer au loto!!! C'est le kacpot, le mec que tu épouses est une perle!!!! Ouf!! Problème évité, bon t'as retenue la leçon j'espère, fini les bourdes parce que là c'est passé à ça de la cata!!!
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Bordel c'est pas possible! C'est un cauchemar!!! Non mais tu vas pas faire ça! On avait un contrat bibiche!! Et il t'avait offert une porte de sortie... Bordel mais pourtant des deux soeurs c'est pas toi qui est blonde m*rde!
s'il vous plait... Caméra sur Mamie!!... Pourvu qu'elle n'ait pas fait une attaque en voyant ça!
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Ah là tu l'as cherché maintenant dém*rde-toi parce que niveau connerie on est sur du Perceval/20
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Alors vas y! Explique lui que tu l'as eue dans une autre vie, que tu as déjà tout vécue, que tu es morte, que tu étais mariée à Hans et finalement que vous avez réssucités et que vous devez buter son père...
Mais le comble... C'est que le KriKri, bah il s'en fout, il y croit le mec ok no problemo ça marche! Euh Kristoff?... Là j'aimerai juste comprendre, comment ça se fait que tu ne te sois pas barré en hurlant sorcière en entendant ça?!
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Ah oui... Vu comme ça, c'est imparable! Mais bon, il veut quand même deux ou trois explications le bougre! Mais finalement...
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Ah oui Elsa... Je comprends, celle-là elle est raide, même pour toi! ... Après tous ces efforts sur la piste de danse en plus
Mais bon, passons à la suite, les voilà qui retournent chez mamie... Et Anna, fais pas trop la fière parce qu'au moment où elle va apprendre ta nouvelle bourde...
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Ah la salade de doigts sauce chamanique et cinquième esprit tu risques de t'en rappeler cocotte! Et là, j'ai beau à chaque fois te chercher des excuses... Franchement y a rien à sauver pour le coup!
Mais en plus même pas! Elle lui avoue... Et c'est elle qui engueule mamie parce qu'elle veut voir Helga!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 790537e943be1535471421123ad4611a](https://i.pinimg.com/originals/79/05/37/790537e943be1535471421123ad4611a.gif)
Ah fallait quand même avoir le culot de la tenter cette manoeuvre... Elle commet des bourdes mais personne peut lui enelever à rouquine en ferrero rocher... Elle a pas froid aux yeux!
Surtout qu'elle obtient gain de cause, et petit tour en Ahtohallan, à la recherche d'un nouveau... Retour vers le passé!
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Oui pardon pour cette vanne! On fonce!
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Oh Kristoff! C'est @Floconnette qui t'a soufflé la réplique... Alos pour le coup mon lapin, suis le conseil numéro 1 de cette analyse!!!
Quoi qu'il en soit et c'est bien sympa, on a un joli rappel de ce que fut le tome précédent avec Mamie qui va nous montrer de nouveaux élements de vie lointaines, et ce grâce à quelques mèches de cheveux... Mais cette foi, c'est pour s'interesser à Pieter... et ses exploits avec la reine Rita!
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Ah merci mamie! Depuis le temps que j'essaie de le faire condamner pour le fait d'être "un petit con" ... la défense appréciera ce commentaire à charge!
Mais oui, elle apprend plus de 40 ans après qu'il, lui avait caché bien des choses, tu m'étonnes que la vieille soit pas jouasse... Deux jours avant, la duchesse qui lui balance qu'elle est de son sang, là Anna qui annonce avoir tout balancé à Kristoff et tout à coup la confirmation...
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Il vont nous la buter à force la grand mère...
QUOI?!?!
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Oh c'est pas vrai!!! Je vous avais dit qu'il fallait la ménager!... On va pas encore devoir se retaper la mort de mamie?!.. En même temps vu l'armée de bras cassés qu'elle te tape, tu m'étonnes qu'elle préfère se barrer LOIN!
Mais passé cette douloureuse nouvelle, nous avons droit à quelques extraits de Retour vers le passé" entrecoupés de récits originaux du Pieter... Histoire de digérer... Bon et comme c'est visiblement la fête de mamie, elle propose aussi à Anna d'avoir quelques nouvelles d'Helga
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Ah oui... Ca y est elle a pigé mamie!!! Faut jamais rien dire à Anna, sinon tout le monde le sait au bout de deux minutes! Non mais là c'est le secret de l'année!... Donc désolé gamine, on t'expliquera jamais là t'es pas prête!
Allez sur cette info capitale, pour pas la baver à bibiche, autant voir l'autre soeur!
Elle est gâtée quand même... Un super voyage en bateau avec Karl et Maria!! ça te plaît Elsa?
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Tu m'étonnes! Surtout qu'elle est en pleine forme la Funni!
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Ah ouais c'est sans echauffement!
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OK, bon c'est officiel, elle a pas apprécié de s'est fait battre sur son propre terrain grace à la démo de danse d'Elsa. Elle va pas lui faire de cadeaux. Alors c'est bien Elsa, tu as su bien te défendre mais là... c'est pas une bonne idée de partir dans une joute verbale avec elle...Elle va te broyer! Tombe pas dans le piège!
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Pourquoi Elsa?!... Tu le sais pourtant que tu n'as pas le niveau!!! Elsa t'as trop pris la confiance! c'est un mauvais plan! Elsa!!! T'as déjà perdu le premier débat avant Arnevik tu te souviens... C'est pas une bonne idée!
Quoi?... Tu as des arguments cette fois?... Des documents?!
S'il vous plaît... Peut-on avoir l'image de cette scène... j'ai un sentiment de déjà vu...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Debat-presidentiel-2022-les-expressions-d-emmanuel-macron-et-le-tweet-de-marine-le-pen-font-reagir](https://i1.wp.com/www.starmag.com/wp-content/uploads/2022/04/debat-presidentiel-2022-les-expressions-d-emmanuel-macron-et-le-tweet-de-marine-le-pen-font-reagir.jpg?fit=1200%2C675&ssl=1)
Ah voilà! c'est tout à fait ça! Bravo @Ansa pour le don de voyance car je me souviens bien que tu as écris la fin de ce chapitre quelques heures... avant le débat d'entre deux tours!... A croire que tu savais déjà comment il allait se passer
Bref... Est-il necessaire de poursuivre cette boucherie? On sait qu'Elsa va se faire broyer! ... Mais avec classe!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 25EV](https://i.gifer.com/25EV.gif)
Ouais... la c'est pas drôle. Elle a changé de niveau! Sans foi ni loi mais là ce ne sont même plus des menaces à peine voilées, c'est clair net et précis. Jusqu'à maintenant on pouvait rire de ce personnage même si on le sentait adversaire redoutable. La cette fois c'est clairement ultra dangereuse...
Ah elle me rappelle quelqu'un...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Putin-vladimir-putin](https://c.tenor.com/y13XEZAGKf8AAAAC/putin-vladimir-putin.gif)
Ah voilà c'est ça!... et ça fait pas plaisir!
Bon bah... On va dire qu'il n'y a pas eu match cette fois...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Victory-win](https://c.tenor.com/sHoRaMb7COUAAAAd/victory-win.gif)
Son appetit est de plus en plus vorace. Les menaces ne sont pas voilées. Elle veut tout! Elle est prête à fumer toute sa famille, prête à voler Arendelle mais aussi tous les autres royaumes et même le pays Northuldra!
Alors que tu aies confiance en voyant qu'Elsa ne fait pas le poids ok duchesse ca peut s'entendre, mais vouloir toucher au pays Northuldra... Te frotter à mamie... OUCH ça va envoyer du bois!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Triceratops-challenging](https://c.tenor.com/3OcGz7cpMnAAAAAd/triceratops-challenging.gif)
Allez Elsa va-t-en de la... Toi c'est mort pour ce chapitre! Va donc retrouver Hans!
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Oh ce stop dans la tronche... Ca fait mal Hans!!!! Elsa c'est moche là... T'es bien vénère contre la duchesse mais là tu t'es pas rendue compte du skud que tu lui as lancé...
Bon allez garçon... t'es un bonhomme! Tu vas retenter ta chance! Allez garçon ça va le faire!
ELSA!!! Elsa viens ici!!!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Mathieu-sommet-con](https://c.tenor.com/U2TYHpIE7JwAAAAC/mathieu-sommet-con.gif)
D'accord il a des rouflaquettes! D'accord c'est pas Kristoff! D'accord c'est Hans mais quand même il ne mérite pas ça! Fais un effort bordel!
Ah c'est le chapitre ou les frangines d'Arendelle font n'importe quoi c'est pas possible;
WAIT...
Pourquoi je dis le chapitre?... C'est l'histoire de leur vie de faire n'importe quoi!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Kaamelot-jurisconsulte](https://c.tenor.com/RfmjmWUPsn0AAAAC/kaamelot-jurisconsulte.gif)
Eh toi d'avoir cotoyé Arnevik ça t'a pas fait du bien!!! Mais quelle vénale comme l'a dit @Floconnette! ... Uniquement interessée par le pognon celle là!
Iduna!! Iduna allez avoue!! C'est pas Agnarr son géniteur à celle là... mais plutôt lui!
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Bon, il va être temps de s'arrêter c'est déjà pas mal?
Quoi un dernier élement?
Bon rapide alors!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 858](https://2img.net/h/i0.kym-cdn.com/photos/images/original/001/305/804/858.gif)
ROOOH!!! Mais moi je voulais la baston Maria/ Mamie ... Si elle est malade ça compte pas!
Bref moi je vais reprendre le 23!
-Je…Euh…Pourquoi cette question ?
Ah oui c'est vrai!!! Alors Anna, j'ai un message de la part de ton avocat on sait jamais ça peut servir!
Voilà, je sais pour toi c'est difficile mais sans déconner si tu dois écouter un seul conseil dans ta vie bibiche... c'est celui là!
Et là, on peut donner un cookie à bibiche, parce qu'elle ne lache rien!!! C'est bien bibiche tu as tenue ta langue même si ça rend Kristoff un peu chaffouin! Bravo gamine! ça y est tu commences à piger!
-Que ferais-tu Mamie ? Soupirai-je.
Oh non!
Bon, on se calme, c'est pas grave, on sait elle progresse tout ne peut pas forcément être parfait du premier coup... Allez t'en fais pas bibiche, reste calme y a pas de souci on t'envoie la réponse de mamie!
... C'est bon bibiche ça sonne!
Oui Allô? Mamie Anna?! Oui bonjour, pardon de déranger voila, c'est juste pour un conseil. Je vous la fais courte, c'est à propos de votre petite fille Anna ... Oui... Quoi est-ce qu'elle a fait une connerie? ... Bah vous la connaissez... Oui... Oui je sais vous n'êtes pas étonnée mais justement elle aurait besoin de votre avis pour limiter la casse... Oui je vous explique! Voilà, elle s'est évanouie parce qu'elle a visité la mine en disant oui au concessionnaire et... Je... Quoi?... Ah non!!! Non pas du tout vous méprennez pas, c'est pas ça la connerie!! Oui... Oui il y a pire que ça... En fait, dans son inconscience... Elle parlait d'Helga...
Allô?Vous êtes encore là?
Bon je me dépêche!! Kristoff a entendu, il lui demande qui est Helga, et Anna se demande s'il elle ne doit pas en parler...
Mamie?... Vous pouvez réagir?! "
Bon bibiche, là Mamie a été à deux doigts d'une attaque, alors t'es gentille, on va préserver son coeur et donc tu n'oublies pas le conseil numéro 1
-Bon, tu sais quoi ? Je n’ai pas besoin de savoir finalement. Tu as le droit d’avoir des secrets et je me dois d’avoir confiance en toi puisque je t’ai choisi pour femme.
Oh dear!!! Bibiche tu peux jouer au loto!!! C'est le kacpot, le mec que tu épouses est une perle!!!! Ouf!! Problème évité, bon t'as retenue la leçon j'espère, fini les bourdes parce que là c'est passé à ça de la cata!!!
-Tu es un homme si généreux Kristoff…Je consens à te dévoiler certaines choses à propos d’Helga…
Bordel c'est pas possible! C'est un cauchemar!!! Non mais tu vas pas faire ça! On avait un contrat bibiche!! Et il t'avait offert une porte de sortie... Bordel mais pourtant des deux soeurs c'est pas toi qui est blonde m*rde!
s'il vous plait... Caméra sur Mamie!!... Pourvu qu'elle n'ait pas fait une attaque en voyant ça!
Ah là tu l'as cherché maintenant dém*rde-toi parce que niveau connerie on est sur du Perceval/20
Alors vas y! Explique lui que tu l'as eue dans une autre vie, que tu as déjà tout vécue, que tu es morte, que tu étais mariée à Hans et finalement que vous avez réssucités et que vous devez buter son père...
Mais le comble... C'est que le KriKri, bah il s'en fout, il y croit le mec ok no problemo ça marche! Euh Kristoff?... Là j'aimerai juste comprendre, comment ça se fait que tu ne te sois pas barré en hurlant sorcière en entendant ça?!
Ah oui... Vu comme ça, c'est imparable! Mais bon, il veut quand même deux ou trois explications le bougre! Mais finalement...
-Je ne voudrais de personne d’autre au monde…Au diable la femme qui a été mon épouse et qui ne devait pas t’arriver à la cheville !
Ah oui Elsa... Je comprends, celle-là elle est raide, même pour toi! ... Après tous ces efforts sur la piste de danse en plus
Mais bon, passons à la suite, les voilà qui retournent chez mamie... Et Anna, fais pas trop la fière parce qu'au moment où elle va apprendre ta nouvelle bourde...
Ah la salade de doigts sauce chamanique et cinquième esprit tu risques de t'en rappeler cocotte! Et là, j'ai beau à chaque fois te chercher des excuses... Franchement y a rien à sauver pour le coup!
Mais en plus même pas! Elle lui avoue... Et c'est elle qui engueule mamie parce qu'elle veut voir Helga!
Ah fallait quand même avoir le culot de la tenter cette manoeuvre... Elle commet des bourdes mais personne peut lui enelever à rouquine en ferrero rocher... Elle a pas froid aux yeux!
Surtout qu'elle obtient gain de cause, et petit tour en Ahtohallan, à la recherche d'un nouveau... Retour vers le passé!
Oui pardon pour cette vanne! On fonce!
-Attendez Madame Piceaerd…Vous aviez promis d’allumer nos coupoles, bredouilla soudain Kristoff.
Oh Kristoff! C'est @Floconnette qui t'a soufflé la réplique... Alos pour le coup mon lapin, suis le conseil numéro 1 de cette analyse!!!
Quoi qu'il en soit et c'est bien sympa, on a un joli rappel de ce que fut le tome précédent avec Mamie qui va nous montrer de nouveaux élements de vie lointaines, et ce grâce à quelques mèches de cheveux... Mais cette foi, c'est pour s'interesser à Pieter... et ses exploits avec la reine Rita!
-Ne t’en fais pas ma petite Piceaerd…J’en veux à mon grand frère…Ce n’est pas toi…
Ah merci mamie! Depuis le temps que j'essaie de le faire condamner pour le fait d'être "un petit con" ... la défense appréciera ce commentaire à charge!
Mais oui, elle apprend plus de 40 ans après qu'il, lui avait caché bien des choses, tu m'étonnes que la vieille soit pas jouasse... Deux jours avant, la duchesse qui lui balance qu'elle est de son sang, là Anna qui annonce avoir tout balancé à Kristoff et tout à coup la confirmation...
Il vont nous la buter à force la grand mère...
-Dis-moi Mamie…Tu ne m’as rien dit à ce sujet…Mais tu ne vas pas retrouver grand tonton Pieter trop vite au moins ?
Elle ne répondit pas et fuit mon regard. Je me pétrifiai immédiatement sachant très bien ce que cela voulait dire. Elle se rapprocha aussitôt de moi, me prit le visage et chuchota :
-C’est dans un temps proche…Comme la première fois…Mais je ne te dis pas quand…De toute façon, tu seras obligée d’être au courant.
QUOI?!?!
Oh c'est pas vrai!!! Je vous avais dit qu'il fallait la ménager!... On va pas encore devoir se retaper la mort de mamie?!.. En même temps vu l'armée de bras cassés qu'elle te tape, tu m'étonnes qu'elle préfère se barrer LOIN!
Mais passé cette douloureuse nouvelle, nous avons droit à quelques extraits de Retour vers le passé" entrecoupés de récits originaux du Pieter... Histoire de digérer... Bon et comme c'est visiblement la fête de mamie, elle propose aussi à Anna d'avoir quelques nouvelles d'Helga
Oh t’as vu Mamie ! C’est rigolo ! Y a le père Noël ! M’écriai-je retrouvant mes cinq ans.
-Cela doit être Pierre Sappos ! Ton première ancêtre ! Mais ils en font tous une drôle de tête ! Concentre-toi un peu pour savoir ce qu’ils disent !
Attentifs, nous observâmes mon homologue perdre peu à peu ses couleurs en bégayant :
-Emma ! C’est…C’est Emma !
Le souvenir s’arrêta de lui-même après cela. Je croisais le regard de Kristoff qui essayait de suivre de son mieux puis me tournai vers ma grand-mère pour avoir un peu plus d’explication.
-Tu as compris quelque chose Mamie ? Demandai-je.
Son cœur s’accéléra et elle se contenta d’incliner la tête. Toutefois elle ne nous révéla rien mais déclara plutôt :
-Parfait ma petite Piceaerd…Nous avons eu toutes les informations nécessaires à ce cherchions…Et même au-delà de nos espérances…Bien…Retournons à la hutte à présent, mon ragoût doit être froid, grommela-t-elle.
Ah oui... Ca y est elle a pigé mamie!!! Faut jamais rien dire à Anna, sinon tout le monde le sait au bout de deux minutes! Non mais là c'est le secret de l'année!... Donc désolé gamine, on t'expliquera jamais là t'es pas prête!
Allez sur cette info capitale, pour pas la baver à bibiche, autant voir l'autre soeur!
Elle est gâtée quand même... Un super voyage en bateau avec Karl et Maria!! ça te plaît Elsa?
Tu m'étonnes! Surtout qu'elle est en pleine forme la Funni!
-Je vous conseille de ne pas trop l’ouvrir à ce sujet madame ! Vous aviez un travail à accomplir dans cette maudite ville ! Un pauvre travail ! Et vous en avez été incapable !
Loin d’être choquée, la Duchesse répliqua encore :
-Quoi donc ? Retrouver votre protégée ? Mais je l’ai fait chère cousine ! Je l’ai trouvée dès le premier jour au milieu des crottins des Belles Poules…Mais j’avais mieux à faire que d’aller la chercher et faire amie, amie avec elle en attendant votre arrivée !
-Soit, grognai-je, heureusement que je vous avais dit d’être discrète !
-J’ai usurpé nos deux identités ! Renchérit-elle, et puis franchement ! De quoi vous plaignez vous ! Grâce à moi vous avez eu votre heure de gloire ! Désormais vous serez connue comme étant la plus grande égrillarde d’Arnevik !
Ah ouais c'est sans echauffement!
-Si je n’étais pas si moi, je vous jalouserai pour avoir accompli un tel exploit…M’enfin…Je suppose que vos parents et tout le peuple d’Arendelle seront ravis d’apprendre que vous avez été officiellement baptisé dans cette lugubre ville.
Mon teint vira immédiatement au cramoisi et je questionnai surprise :
-Que voulez-vous dire ?!
-Oh je ne sais pas moi…Il y avait peut-être des agents de votre père parmi la foule, qui sait !? Me titilla-t-elle.
OK, bon c'est officiel, elle a pas apprécié de s'est fait battre sur son propre terrain grace à la démo de danse d'Elsa. Elle va pas lui faire de cadeaux. Alors c'est bien Elsa, tu as su bien te défendre mais là... c'est pas une bonne idée de partir dans une joute verbale avec elle...Elle va te broyer! Tombe pas dans le piège!
Je me levai avec prestance et ajoutai :
-D’ailleurs à ce propos, j’ai besoin de m’entretenir avec vous ! Maintenant !
Ce fut au tour de Maria d’être surprise. Je ne lui laissai pas le choix et me tournai vers Camille avant de reprendre :
-Veuillez nous excuser. Nous ne mettrons pas longtemps !
-Je vous en prie, dit-elle avec un sourire bienveillant à mon égard.
Pourquoi Elsa?!... Tu le sais pourtant que tu n'as pas le niveau!!! Elsa t'as trop pris la confiance! c'est un mauvais plan! Elsa!!! T'as déjà perdu le premier débat avant Arnevik tu te souviens... C'est pas une bonne idée!
Quoi?... Tu as des arguments cette fois?... Des documents?!
-Lisez ! Ordonnai-je dans un premier temps.
A ma grande surprise, elle plia assez vite et prit le temps de le faire. Je m’attendais à la voir pâlir mais elle ne laissa rien transparaître. Je constatai même rapidement qu’un long sourire s’étira sur son visage comme si elle fût satisfaite de ce qui était écrit. Je tiquai immédiatement et ne pus m’empêcher de reprendre :
-Bah dis-donc ! Pour quelqu’un dont toute la famille proche est en train de mourir, je vous trouve bien joyeuse !
Maria m’observa aussitôt et haussa un sourcil amusé avant de reculer la page de journal.
-Cela vous embêterait-il petite princesse des neiges que l’on effectue des recherches sur votre beau royaume prospère d’Arendelle !? Minauda-t-elle.
-Là n’est pas la question Maria, je voudrais juste savoir si c’est vous l’instigatrice de tous ces « accidents ».
Elle me fixa longuement et répliqua :
-Je pense que vous avez déjà la réponse de toute façon Elsa.
S'il vous plaît... Peut-on avoir l'image de cette scène... j'ai un sentiment de déjà vu...
Ah voilà! c'est tout à fait ça! Bravo @Ansa pour le don de voyance car je me souviens bien que tu as écris la fin de ce chapitre quelques heures... avant le débat d'entre deux tours!... A croire que tu savais déjà comment il allait se passer
Bref... Est-il necessaire de poursuivre cette boucherie? On sait qu'Elsa va se faire broyer! ... Mais avec classe!
-Sauf votre respect espèce de folle ! Vous êtes plus apte à gouverner le royaume d’Askersund d’où est originaire ma grand-mère Rita plutôt que le trône d’Arendelle !
-La prospérité n’y est pas la même ma chère ! Voilà pourquoi notre chère aïeule a bien accepté de sortir de son trou à rats pour épouser l’autre gros plein de soupe de Runeard…Mais rassurez-vous, je le conquerrai après Arendelle.
-Méfiez-vous ! Ce n’est jamais bon d’être trop sûre de soi ! M’écriai-je encore.
-Parole de perdante et de personne qui n’ont aucune ambition dans la vie, chère princesse des glaces ! Pouffa-t-elle…Que vous le vouliez ou non, la guerre est déclarée, je vous anéantirai vous et toute votre famille qui a cru juger bon de ne pas accepter ma mère.
Ouais... la c'est pas drôle. Elle a changé de niveau! Sans foi ni loi mais là ce ne sont même plus des menaces à peine voilées, c'est clair net et précis. Jusqu'à maintenant on pouvait rire de ce personnage même si on le sentait adversaire redoutable. La cette fois c'est clairement ultra dangereuse...
Ah elle me rappelle quelqu'un...
Ah voilà c'est ça!... et ça fait pas plaisir!
Cette fois la Duchesse ne répondit pas mais me gratifia plutôt d’un petit geste conciliant. Mes nerfs étaient à vifs. J’étais prête à exploser mais je gardais tout pour moi. Mon bas-ventre se comprimait d’angoisse à la seule vue de cet être immonde. Comment pouvions-nous être du même sang ?! Je tentais de me calmer en pensant que Mamie Anna trouverait une solution. Hans bouscula Maria au moment où cette dernière passa la porte. Cela lui donna du grain à moudre et elle susurra à nouveau avec amusement :
-Bien. Je vous laisse avec votre galant. Je vais continuer ma lecture sur les rares livres Northuldra…Il est bon d’en savoir plus sur ce territoire…Après tout moi aussi j’ai du sang Piceaerd…A tout à l’heure, chère cousine.
Bon bah... On va dire qu'il n'y a pas eu match cette fois...
Son appetit est de plus en plus vorace. Les menaces ne sont pas voilées. Elle veut tout! Elle est prête à fumer toute sa famille, prête à voler Arendelle mais aussi tous les autres royaumes et même le pays Northuldra!
Alors que tu aies confiance en voyant qu'Elsa ne fait pas le poids ok duchesse ca peut s'entendre, mais vouloir toucher au pays Northuldra... Te frotter à mamie... OUCH ça va envoyer du bois!
Allez Elsa va-t-en de la... Toi c'est mort pour ce chapitre! Va donc retrouver Hans!
Mon beau prince m’embrassa le front et m’enlaça avant de se racler la gorge.
-Tu l’es bien plus…Bon…Et puisque je suis là à te câliner ma Elsa…Pourrai-je avoir ton attention…
Il se rapprocha soudain de moi et me prit la main. Je me dérobai aussitôt de son étreinte et répliquai :
-Non, non je suis navrée Hans…Je n’ai pas le temps…Je vais écrire à Anna pour lui expliquer les dernières nouvelles…Remonte sur le pont avec les autres, je vous rejoins…
Le rouge monta aux joues de mon amant et il prit alors une mine boudeuse avant de reprendre :
-C’est que…Je n’avais pas fini…
Je le grondai légèrement et repris :
-Enfin Hans ! Tu ne vas pas faire l’enfant ! J’en ai pour deux minutes ! Ensuite tu pourras dessiner et moi lire, si tu le désires !
Je m’attendais à le voir bouger, mais il resta sur place et continua de m’observer, décontenancé en bredouillant :
-C’est que…C’était quelque chose d’important…Et…
-…Oh moins important que ce que je dois écrire à ma sœur ! Pour sûr ! Maugréai-je.
Je lui lançai cette fois un regard froid et agacé. Il ne résista pas et soupira profondément. Puis il répéta :
-Oui…Sans doute pas.
Oh ce stop dans la tronche... Ca fait mal Hans!!!! Elsa c'est moche là... T'es bien vénère contre la duchesse mais là tu t'es pas rendue compte du skud que tu lui as lancé...
Bon allez garçon... t'es un bonhomme! Tu vas retenter ta chance! Allez garçon ça va le faire!
-Ma Elsa chérie…Je…J’avais une chose à te montrer…Enfin à te demander…Enfin les deux…
Je repensai immédiatement à mon propre travail secret et m’exclamai :
-Oh ! Puisque tu dis ça ! Moi aussi ! Heureusement que tu es là !
Sans lui laisser le temps d’ajouter quoique ce soit, je m’écartai de lui et me relevai sur les coudes avant de sauter du lit pour aller chercher un vêtement dans l’armoire. Je revins ensuite rapidement vers la couchette pour le présenter à Hans.
-Voilà…Dis-je, je l’ai commencé pendant notre trajet allé et espérai l’avoir fini avant que nous arrivions dans la Forêt Enchantée. C’est une jolie petite robe pour Emma…Bon je sais que les finitions ne sont pas terminées, mais je pensais incrustée des flocons sur les manches qu’en penses-tu ? Tu crois que ça va plaire à Yohan et Camille ?
ELSA!!! Elsa viens ici!!!
D'accord il a des rouflaquettes! D'accord c'est pas Kristoff! D'accord c'est Hans mais quand même il ne mérite pas ça! Fais un effort bordel!
Ah c'est le chapitre ou les frangines d'Arendelle font n'importe quoi c'est pas possible;
WAIT...
Pourquoi je dis le chapitre?... C'est l'histoire de leur vie de faire n'importe quoi!
-Je n’y arriverai donc pas…
Je l’observai à nouveau et répétai :
-Arriver à quoi ?
-A te faire ma demande en mariage ! S’exclama-t-il mécontent.
-Oh, dis-je modestement, mais est-ce si grave ? Nous sommes déjà fiancés après tout…
-Oui eh bien, je voulais juste trouver un moment pour essayer d’être plus romantique qu’un pacte scellé sur un morceau de papier, grinça-t-il encore, m’enfin c’est trop tard maintenant ! J’espère que tu n’iras pas colporter à ta sœur que je suis nul pour que je ne souffre pas trop de la comparaison avec Kristoff.
Sentant le malaise qui était palpable, je rangeai rapidement la layette et retournai auprès de mon amant pour le réconforter. Je le forçai à se tourner vers moi et murmurai avec délicatesse :
-Alors où est-elle cette bague que je puisse l’admirer ?
Eh toi d'avoir cotoyé Arnevik ça t'a pas fait du bien!!! Mais quelle vénale comme l'a dit @Floconnette! ... Uniquement interessée par le pognon celle là!
Iduna!! Iduna allez avoue!! C'est pas Agnarr son géniteur à celle là... mais plutôt lui!
Bon, il va être temps de s'arrêter c'est déjà pas mal?
Quoi un dernier élement?
Bon rapide alors!
Des gémissements indescriptibles parvinrent alors à nos oreilles. Nous nous consultâmes du regard et rentrâmes en même temps. Quelle ne fut pas notre surprise de voir Maria et Karl collés l’un à l’autre mal en point. La colère disparut immédiatement du corps de mon amant qui se rua sur son frère pour l’examiner.
Je ne parvins pas à le suivre, frigorifiée par le tableau. J’eus peine à ne pas vomir en voyant une inflammation de leur rétine ainsi que des boutons et des rougeurs parsemaient leur corps et leurs visages.
-Ne t’approche pas de trop près ! C’est peut-être la peste ! Grommelai-je.
ROOOH!!! Mais moi je voulais la baston Maria/ Mamie ... Si elle est malade ça compte pas!
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 01 Mai 2022, 19:39
Oui je les lis et ce que j'aime c'est que ça montre quelque chose d'un peu différent dans l'approche d'une scène d'amour. Bon j'ai trouvé parfois que c'était un peu trop fort et j'aimais moins mais dans ton chapitre ici pas du tout. Ca change, c'est pimenté mais il n'y a rien de mauvais et les deux semblent heureux de la situation que ce soit Kristoff dans son rôle ou Anna qui reçoit, tous deux ont l'air d'apprécier
Reste à savoir désormais s'il y aura match retour avec les rôles inversés
Bon j'ai trouvé parfois que c'était un peu trop fort et j'aimais moins mais dans ton chapitre ici pas du tout. Ca change, c'est pimenté mais il n'y a rien de mauvais et les deux semblent heureux de la situation que ce soit Kristoff dans son rôle ou Anna qui reçoit, tous deux ont l'air d'apprécier Reste à savoir désormais s'il y aura match retour avec les rôles inversés
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Mar 03 Mai 2022, 22:00
Allez ! Spoiler sans contexte du chapitre 25
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Sam 07 Mai 2022, 12:01
Parce que oui...J'écris n'importe où !
Même (SURTOUT) durant mes journées pédagogiques !
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On admirera la tenue de sport ! (eh oui le matin on a pas escaladé la montagne du Nord mais c'était une belle marche de 14km tout de même avec un peu de dénivelé !
)
Tout ça pour dire que le chapitre 25 est prêt pour demain !
Même (SURTOUT) durant mes journées pédagogiques !
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 28010210](https://servimg.com/r/8014494076/28010210.jpg)
On admirera la tenue de sport ! (eh oui le matin on a pas escaladé la montagne du Nord mais c'était une belle marche de 14km tout de même avec un peu de dénivelé !
)Tout ça pour dire que le chapitre 25 est prêt pour demain !
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 08 Mai 2022, 20:41
Chapitre 25 : Et si tu n’existais pas :
Mes félicitations pour votre mariage madame Anna Bjorgman d’Arendelle. La phrase sonna faux en sortant de la bouche de ma sœur. Était-elle vraiment sincère ? Je plongeais mes yeux sarcelles dans les siens bleus froids. Elle devint soucieuse et me prit bientôt la main.
-Viens…Faisons quelques pas dehors le temps que nous nous expliquions, m’intima-t-elle.
J’y consentis. Je fermai définitivement mon peignoir cachant ma nudité amoureuse et ma nature déjà frileuse. Je suivis ma sœur jusqu’aux abords des berges. Elle resta silencieuse quelques secondes et évita mon regard, se contentant de regarder la rivière calme. Puis elle finit par demander :
-Est-ce que tu m’en veux Anna ?
Je respirai un grand coup pour ne pas déverser ma colère d’une seule traite et articulai :
-Je ne vais pas te mentir…Un petit peu…Mon mariage avec Kristoff était un évènement important…Ne crois pas que je n’ai pas de cœur…Je me doute que ça aurait été dur pour toi d’avoir à supporter cela…Je vivrai la même chose quand tu t’uniras à Hans et…
-Merci pour ta sincérité Anna, me coupa-t-elle, je comprends que je t’ai fait du mal et je m’en excuse…Ce…Ce n’était absolument pas mon but…Tu sais que trop bien comment je me sens mal dans ces cas-là…
-Oui, dis-je en lui passant la main dans le dos.
Je me détendis légèrement et la tournai dans ma direction pour la forcer à me regarder dans les yeux et ajoutai :
-Mais je n’en suis pas à t’en vouloir au point que tu nous déclenches une tempête.
Je maintins fermement ses doigts pour qu’elle rentre sa glace et un léger sourire apparut sur son visage. Elle répliqua alors :
-Je n’ai pas été tout à fait honnête avec toi petite sœur. Oui. Je ne suis qu’une lâche. Mais je craignais ta réaction. C’est pour cette raison que j’ai préféré envoyer mon message à Mamie.
-Un message qui m’a fait mal, renchéris-je durement, je ne te le cacherai pas, j’ai hésité à décaler mon mariage…Puis après j’ai pensé à mon mari qui n’y était pour rien, je me suis dit que je ne devais pas être la seule personne sur Terre qui n’aurait pas son grand frère ou sa grande sœur lors d’un des plus importants évènements de sa vie.
Elsa se tendit à nouveau sous mon reproche. Elle fournit un gros effort pour ne pas lâcher un jet de glace et explosa soudain :
-Il faut me comprendre petite sœur ! J’avais peur de te contaminer !
Je restai bête face à sa phrase et demandai soudain prise d’un doute :
-Attends quoi ?! Qu’est-ce que c’est que cette histoire de contamination ?
Elsa se mordit immédiatement la lèvre comme si elle en avait trop dit. Son regard me fuit et elle répliqua :
-Mamie ne t’a pas mise au courant ? Je croyais qu’elle t’avait lu ma lettre ? Que tu serais plus compréhensive à mon égard du coup…
J’eus soudain des sueurs froides en comprenant que mon aïeule ne m’avait pas fait confiance. Elle avait falsifié le message pour m’obliger à me marier. Elle savait que je ne me serais pas engagée sinon. Gardant ma rancœur pour moi-même, je préférais m’assurer que ma grande sœur allait bien.
-Qui a été contaminé Elsa ? Est-ce que toi… ?
Elle secoua la tête mais répondit plutôt d’une voix grave :
-Karl et Maria ont attrapé la syphilis. Le frère d’Hans y a succombé.
Je frissonnai intérieurement en repensant aux souvenirs de ce dernier en train de dégrader ma vertu. Je secouai la tête pour les chasser et demandai d’une voix trouble :
-Hans n’est pas avec toi ?
-Il est avec Mamie. Je ne sais pas ce qu’ils font, dit-elle avec angoisse.
-Pas des voyages astraux, c’est sûr ! Plaisantai-je pour détendre l’atmosphère.
-Et qu’en sais-tu ma petite Piceaerd ?! S’exclama soudain mon aïeule.
Je manquai de m’évanouir alors qu’Elsa lâcha une énorme plaque verglacée au sol. Mamie me regarda aussitôt avec un sourire malicieux et ajouta :
-D’ailleurs madame Bjorgman…Ton mari était-il si mauvais que cela pour que tu l’aies laissé au milieu de la nuit de noce. C’est donc une manie chez toi de laisser tomber tes maris pendant tes minutes de plaisir !
Mon visage vira au rouge brique et je me raclai profondément la gorge avant de reprendre :
-Non…Euh…C’est-à-dire que…Kristoff et moi avions fini Mamie quand Elsa est arrivée.
-Et tu ne l’as pas réveillé ? Faudra-t-il vraiment tout t’apprendre ma petite Piceaerd ! Se moqua-t-elle.
Je rougis de plus belle alors que ma sœur pâlit en regardant les alentours.
-Mamie ? Hans n’est pas avec toi ? Demanda-t-elle me sauvant par la même occasion.
-Je l’ai laissé à bord de l’Helga pour qu’il veille son frère, appelle donc le Nokk et va le rejoindre, répondit-elle, cette nuit ma hutte appartient à Anna et Kristoff.
-Mais Mamie ? Qu’allons-nous faire ? Comment allons-nous expliquer la mort de Karl et Maria à Arendelle ? Lança encore Elsa.
-Aux dernières nouvelles, cette charmante créature de l’enfer n’est pas encore morte ! La gronda-t-elle.
-Et c’est bien dommage, grommelai-je en repensant quelques instants à l’état de mon aïeule à Ahtohallan.
Ses yeux noirs de colère se posèrent soudain avec fermeté sur moi et je bredouillai plutôt :
-Enfin…Je veux dire…Pardon Mamie…Ce…Ce n’est pas à nous de décider de son sort de toute façon…Si la mort doit l’appeler, elle s’en chargera.
Elle se radoucit immédiatement et murmura :
-Bien ma petite fille. Te voilà sage.
-Cela ne résout pas notre problème ! Grogna Elsa au bord des larmes, comment est-ce que nous allons apprendre la nouvelle à nos parents ?!
-J’ai tout expliqué à ton fiancé ma grande Piceaerd, dit-elle calmement, prends le Nokk et hâte-toi de le retrouver. Il a grand besoin de toi comme soutien, vous avez besoin de vous reposer…Du moins de récupérer quelques heures de sommeil entre deux étreintes.
A ma grande surprise ma sœur hocha la tête pour montrer son accord avec les paroles de notre grand-mère.
-Bien. J’y vais dans ce cas Mamie, murmura-t-elle.
Elle se tourna ensuite vers moi et m’enlaça une dernière fois avant de conclure :
-Bonne nuit petite sœur. A demain.
Puis elle entonna les quatre notes et l’esprit de l’eau apparut bientôt parmi la rivière. Dans un geste rempli de grâce, Elsa le glaça bientôt pour qu’il puisse emprunter la terre ferme et ils partirent tous les deux faisant claquer le sol dans le silence de la nuit.
Je baissais immédiatement les yeux, refusant de croiser le regard de mon aïeule. Finalement, voyant qu’elle ne me quitterait pas, je renchéris :
-Et moi ? Que dois-je faire Mamie ? Veux-tu que je retourne auprès de Kristoff ?
A ma grande surprise, elle secoua la tête et éclata de rire :
-Je pense qu’il peut encore ronfler avant que tu ailles le séduire.
Sans attendre, elle m’agrippa le bras pour que nous fassions quelques pas.
-Tu vas me révéler ce que tu as fait avec Hans à bord de l’Helga ? Essayai-je encore, n’aimant pas le silence.
Ses traits de visage se durcirent soudain et j’eus juste le temps de comprendre ce qu’elle était en train de faire que ses doigts s’abattirent sur ma joue. Je restai interdite alors que ma peau devint cuisante.
-Je m’étais jurée de ne plus lever la main sur un membre de la famille Piceaerd depuis que je l’avais fait sur ta mère ! Clama-t-elle furieuse, et elle, elle n’avait que cinq ans.
-Je…Je suppose qu’elle était méritée ? Questionnai-je ayant des larmes de honte.
-Je pense que tu as une petite idée sur la question ! S’exclama-t-elle durement.
Réfléchissant rapidement, je murmurai encore :
-Je…C’est parce que j’ai tout dit à Kristoff, c’est ça ?
Sa colère s’effaça aussitôt et elle me prit contre elle et caressa mon visage en expliquant :
-Tu apprends vite. Je ne pouvais pas te donner la correction tout à l’heure car il y avait des choses plus urgentes à vérifier. Néanmoins, je ne pouvais pas laisser passer cette bêtise-là.
-Mais…Mais je croyais que tu étais conciliante, chuchotai-je de plus en plus déboussolée.
-J’ai dit que je comprenais ton choix, pas que j’étais d’accord avec…Sache ma petite Piceaerd que tu nous mets tous en danger…Lui dire…Oui bien sûr…C’est ton mari…Tu lui dois la confiance…Mais lui dire trop tôt n’était pas la meilleure des idées, enchaina-t-elle sereine.
-Oui…Je sais…Enfin…je comprends…Toutefois tu voulais que je lui parle d’Andréas, objectai-je.
Je cherchai une excuse à laquelle me rattraper pour ne pas me laisser envahir par la blessure de mon amour propre qui en avait encore pris un coup.
-C’est exact Anna…Et il me semble que c’était uniquement cela que tu devais invoquer, répéta-t-elle.
Je respirai un grand coup pour ne pas laisser couler mes larmes de rage et acquiesçai. Nous restâmes un moment à nous fixer tout en joignant nos mains pour panser nos chakras abîmés et je ressentis bientôt un apaisement dans mon sacré. Je lui demandai alors cette fois plus calmement :
-Tu ne me révèleras donc pas ce que tu as appris à Ahtohallan ?
Elle leva les yeux au ciel comme si j’étais étourdie et s’écria presque en plaisantant :
-Si. Bien sûr que si. Mais plus tard ma petite Piceaerd. Je te laisse quelques jours de répit d’abord. Tu as été bien préoccupée. Il est temps de penser un peu à toi…
-D’accord…Et tu ne vas pas non plus m’avouer ce qui se trame dans l’Helga ? Insistai-je.
-Tu le sauras bien assez tôt, murmura-t-elle avec malice, je t’attends dans la hutte de Yohan demain matin à dix heures, d’accord ?
-Euh…Oui d’accord, obtempérai-je.
Elle me caressa à nouveau le visage comme effacer toute trace de sa punition et me tapota ensuite le dos avant de reprendre :
-Allez ! File retrouver ton mari ! Et aimez-vous ! Profitez-en ! Ça passe vite !
Je rougis aussitôt en repensant au singulier jeu fait par Kristoff tout à l’heure. Mes pensées s’enflammèrent tout de suite et j’embrassai mon aïeule avant de rejoindre la hutte. J’arrivai rapidement dans le logis et remontai l’escalier à toute vitesse. Mon mari ronflait fort. Je fis de mon mieux pour pouvoir me coucher à ses côtés sans faire de bruit et commençais à lui caresser les fesses pour l’éveiller. J’avançais à tâtons essayant de ressentir à nouveau ce qu’il avait pu faire sur moi. Je me mordis la lèvre. Impossible de le soulever sur mes genoux. Il était trop lourd. L’idée de lui lever les deux jambes me traversa l’esprit mais il était à plat ventre…Oh qu’importe ! Mon cœur se souleva. Mes poils se dressèrent. J’étais comme hypnotisée par son postérieur masqué par ses poils blonds. Je voulais le caresser plus fort, le frapper comme il l’avait fait…Ressentir ce contrôle sur son plaisir.
N’y tenant plus, je levais bien haut la main et l’abattis violemment. Mes doigts se contractèrent sous le choc et je manquai de crier en comprenant amèrement que le travail de montagnard n’avait pas musclé que ses bras. J’aurais pu renoncé mais l’envie était trop forte…D’autant plus que mon mari étouffa enfin un bâillement. Je ne réfléchis pas plus et lui envoyai une deuxième fustigation sur l’autre fesse. Cette fois il sursauta et s’écria, interloqué :
-Anna…Mais qu’est-ce que tu fais ?!
Il voulut se lever mais je l’en empêchai immédiatement.
-Non ! Je t’interdis de te déplacer monsieur Bjorgman !
Je donnai aussitôt une autre mornifle comme preuve de mes intentions. Le visage de Kristoff rougit soudain comme sa croupe et je fis de mon mieux pour rester sérieuse. Un long sourire malicieux s’étira alors sur sa figure et je compris que j’allais avoir du mal à le convaincre. Ses jambes gigotèrent pour ne pas me faciliter la tâche. Je les bloquai immédiatement en m’installant à califourchon dessus.
-Voilà qui est vilain de ta part Kristoff Bjorgman ! M’exclamai-je en lui donnant à nouveau une piquette, ainsi…mon petit mari adoré…Ne veut pas que je termine la cérémonie commencée par mon père ?
-Quoi…Euh…Que veux-tu dire Anna ? S’enquit-il étonné.
Le bloquant toujours, je m’étalai immédiatement sur son corps et lui embrassai le bas du dos. Puis je murmurai avec amusement :
-Si tu te laisses aller…Tu sauras…
Son postérieur se détendit immédiatement et je me relevai aussitôt pour l’avoir bien face à moi. Je lui massai dans un premier temps alors qu’il me dévisagea enfin dans un état demi-passionné. Il s’abandonna à moi et je pus préparer ma subtile attaque. A ma grande satisfaction il cessa de bouger, m’offrant l’opportunité de lui faire du bien. Le rite ne mit pas longtemps à être accompli. Ainsi je commençai à parer des coups lents et doux, alternés pour l’entrée en matière. Puis je susurrai encore :
-Lord Kristoff Bjorgman…Vous avez reçu trois titres en ce jour…N’est-ce pas ?
-Oh…Euh…Oui. Oui c’est exact…Bredouilla-t-il.
Je lui donnai une petite tape au passage avant de reprendre :
-Dans ce cas…Pourriez-vous me les rappeler ? Attention si vous vous trompez…
Le front de mon mari devint aussitôt moite et je compris que la position singulière ne l’aidait pas à se concentrer. Amusée, je claquai encore et répétai avec une fausse impatience:
-Alors ? J’attends Monsieur Bjorgman ? Votre leçon serait-elle mal apprise ?
Il rougit violemment et répondit :
-Tout dépend de ma sanction…Votre Majesté…
Je résistai à l’idée de toucher ses fesses tout en constatant non sans une trop grande surprise que la tournure du jeu était en train de faire monter notre plaisir.
-Vous ne saurez rien tant que vous ne m’aurez pas donné de réponse, monsieur Bjorgman, minaudai-je.
Je me forçai à ne pas glousser et attendis qu’il sorte quelque chose. Après quelques secondes, il bafouilla :
-Oh…Euh…Il me semble qu’il y avait livreur de glace dans les titres.
Je blêmis intérieurement ayant préféré que ce ne soit pas bon mais finalement je lui offris mon plus beau sourire en déclarant :
-Officiel…C’est livreur de glace officiel !
Je lui offris une tape plus légère car il n’avait pas eu complètement tort puis continuai :
-…Ensuite ?
Le front du montagnard se plissa indiquant qu’il était en train de réfléchir. Contre toute attente, il répondit rapidement :
-Euh…Il me semble qu’il y avait chevalier de la Plaine des trolls…Hum…Et quelque chose en rapport avec les Northuldra
.
Je lui lançais immédiatement un regard suspicieux sentant qu’il avait fait exprès de se tromper. Néanmoins l’envie était trop forte et je clamai bientôt triomphante :
-C’est une mauvaise réponse Monsieur Bjorgman !
Ses fesses se contractèrent aussitôt pressentiment la main qui allait tomber. Amplement maîtresse du jeu, je m’en donnais enfin à cœur joie. Ma main droite s’affaissa dans un rythme effréné se contentant d’abord de rougir la croupe de mon amant dans une grande rapidité pour ensuite savourer des claques plus lentes mais tout aussi piquantes pour mon poignet et sa peau douce. Après plusieurs minutes de pur plaisir, je laissai reposer mes doigts qui souffraient de la dureté de son derrière et descendis enfin de son dos pour pouvoir le confrontai du regard. Il avait été assidu tout le long du jeu, produisant des sons râles qui avaient indiqué qu’il y avait trouvé son compte. Toutefois, il me lança un regard affligé et un malaise s’empara de mon être. Je demandais alors :
-Bah…Qu’est-ce ce que tu as ? Pourquoi fais-tu cette tête ? oh ? Tu ne t’attendais pas à ce que je te fasse cela ? Parce que comme je suis une princesse je dois avoir des principes…Oui mais je pensais que depuis le temps que tu me connaissais, tu me savais capable de ce…
Il ne me laissa pas finir ma phrase et s’empara de mes lèvres avec une force qui me terrassa de la tête aux pieds. J’en profitai immédiatement pour ouvrir ma bouche accueillant sa langue qui enlaça la mienne me rendant complètement folle de lui. Nous goutâmes ainsi à un nouvel échange jusqu’à ce que nos mâchoires ne puissent plus suivre. Ce fut comme cela, qu’après une éternité, Kristoff me relâcha et m’affriola :
-Je ne pouvais rêver mieux de la part de ma petite femme chérie…Et si je faisais cette tête-là…C’est justement parce que je n’aurais pas dit non à encore en recevoir.
Le sang afflua immédiatement dans mes joues en entendant cela…Je voulus le combler sur le champ mais mes mains ne pouvaient plus suivre. A la place, je lui caressai bien longuement l’entrejambe et susurrai :
-Ce n’est pas beau de quémander monsieur Bjorgman…Vous mériteriez effectivement un dernier soufflet rien que pour cela…Mais je n’ai pas envie d’assouvir votre plaisir…Du moins pas de cette manière…
Pour confirmer mes dires, ma main insista et faufila jusqu’à son attribut. Je me collai un peu plus à son torse et déposai rapidement un autre baiser sur sa bouche avant d’ajouter en jouant avec ses doigts pour les guider vers mon corps :
-Et puis…Ça sera à nouveau moi la première qui devra la recevoir la prochaine fois de toute façon…
Le montagnard fit la moue avant me lancer un autre sourire amusé. Il me tripota alors les cheveux avec une grande agilité et frôla mon oreille de ses lèvres avant de reprendre :
-Avec grand plaisir madame Anna d’Arendelle.
Il ne le fit pas autant tout de suite et me bascula à nouveau en arrière pour pouvoir s’insinuer en moi et renouveler notre nuit de noces comme il convenait.
Je me réveillai en sursaut quelques heures plus tard. Le soleil était déjà haut dans le ciel.
-Mince…Le rendez-vous de Mamie, grommelai-je.
Je voulus me lever mais mon mari me barra le passage en posant lourdement sa main contre ma taille, me rapprochant de lui. Je lui embrassai aussitôt le bras et renchéris :
-Non ! Je n’ai pas le temps Kristoff, je suis désolée, il faut que je retrouve ma grand-mère à la hutte de Yohan.
-Quoi ? Que me dis-tu ? Madame Piceaerd en personne qui voudrait dissocier un couple uni par les coupoles le lendemain même de son mariage ?! Je n’en crois pas un mot ! Plaisanta-t-il.
Je le regardais gravement pendant plusieurs secondes avant d’éclater de rire. Lui tapotant alors sur la cuisse, je m’exclamai :
-Et pourtant je t’assure que c’est vrai ! Allez ! Viens ! On prend rapidement un petit déjeuner et on y va !
Je ramassai ses vêtements au passage et les lui envoyai à la figure avant d’ajouter :
-Habille-toi !
Pour l’encourager, je me retroussai les jupons, le corset et la robe. Puis je dévalais l’escalier et nous préparait un rapide repas que nous engloutîmes avant de rejoindre le village. La communauté était déjà bien éveillée. Nous ne nous en préoccupâmes pas et courûmes jusqu’à la hutte de Yohan. Nous nous ruâmes à l’intérieur et je m’écriai surexcitée :
-Mamie ! Nous sommes là !
Réveillée en sursaut, Emma se mit immédiatement à pleurer. Mon aïeule me lança un regard noir alors que je pris conscience des regards dépités qui régnaient dans la pièce.
-Un peu de respect pour le deuil ma petite Piceaerd, persiffla-t-elle bientôt, je viens d’apprendre la triste nouvelle à notre ami Westergaard.
Je me calmai aussitôt, soudain plus sérieuse. Kristoff me soutint alors que Camille récupéra enfin Emma pour la consoler. Elle s’arrêta de pleurer et la jeune Maman reprit :
-Nous allons vous accompagner pour l’enterrement bien sûr.
Elle emmitoufla sa fille d’une couverture en peau de rennes à sa taille et je constatai rapidement qu’un nouveau feu crépiter dans la cheminée.
-Votre grand-mère nous a allumé nos coupoles tôt ce matin princesse Anna…Nous n’avions pas besoin de plus de fariboles…Le mariage ayant déjà été consommé, ajouta-t-elle en observant son bébé avec tendresse.
Cela me fit rougir et je pensai moi-même à ma propre enfant qui demeurait dans l’Hellheilm. Je secouai immédiatement la tête pour réduire mes souvenirs à néant et me rapprochai de ma grand-mère en lui chuchotant :
-Tu lui as tout dit ?
-Impossible de faire autrement…Du moins pour la famille proche…Toutefois je vous expliquerai par la suite ce qu’il adviendra de la version officielle.
Intriguée, nous nous éloignâmes rapidement du village Northuldra et arrivâmes dans la Clairière des Rencontres pour être plus à l’aise en appelant les esprits. D’une voix solennelle, Mamie chanta alors un « Ah-Ah ».
-Nous aurions pu prendre les rennes, nota soudain Yohan qui gardait précieusement Emma et Camille contre son corps.
Mon aïeule se tourna aussitôt vers lui avec un visage indigné et répliqua acerbement :
-Mais bien sûr ! Un renne avec un bébé dans les bras ?! Ryder ne vous a pas encore appris que c’était atrocement dangereux !
-Bah…Euh…Non puisque toute la communauté fonctionne est comme ça et…
-Parce que les gens oublient vite, le coupa-t-elle furieuse, mais c’est une autre histoire bien trop longue à vous expliquer. Montez dans la main du Géant à présent.
Je sentis le décuplé prêt à faire un commentaire sur la sécurité de son enfant perché à trente mètres d’altitude mais finalement il se ravisa et obtempéra rapidement comme nous tous. Les dix minutes suivantes se déroulèrent dans le silence et je me concentrai sur le paysage. J’aperçus bientôt les épicéas qui remplaçaient les bouleaux et la réverbération de la Mer Sombre semblable à des milliers de clochettes scintillantes m’aveugla. Je fermai les yeux et m’agglutinai contre Kristoff qui se raccrocha à moi avec grand plaisir. Je ne pus toutefois pas en profiter longtemps car le Géant nous arrêta bientôt au milieu de l’eau. Il abaissa sa main et nous déposa directement sur le pont de l’Helga.
-Merci mon ami, murmura Mamie en lui embrassant sa paume rêche.
Il grogna de contentement et s’éloigna vers les épicéas avant de s’assoir violemment provoquant une secousse sur le bastingage. Mon aïeule se chargea ensuite de nous faire descendre à la première cabine où logeait toujours le corps rongé par la maladie de l’aîné des îles du Sud. Camille resta sur le palier alors que Yohan s’avança vers Hans et Elsa.
-Nous l’avons veillé toute la nuit, précisa bientôt ma sœur, j’ai congelé son corps pour qu’il puisse être conservé.
-C’est gentil à vous princesse Elsa, nota le décuplé.
A notre grande surprise il s’empressa de faire une accolade au benjamin des Westergaard.
-Je suis ravi de te revoir, lui expliqua-t-il, je n’aurais pas pensé que ce soit en pareilles circonstances.
-Moi non plus, avoua-t-il la mort dans l’âme.
Mon cœur se serra. Hans m’avait souvent parlé de la proximité qu’il avait eu avec ses frères. A leur rivalité à cause de leur père qui les poussaient à être ennemis les uns des autres. Pourtant en cet instant, je ne voyais qu’une famille brisée, anéantie par le deuil. Je pris la main d’Elsa par instinct qui me la serra en me souriant de complicité.
-Nous allons te laisser te recueillir mon petit Westergaard, nous t’attendons dehors ? Proposa gentiment Mamie Anna.
-Pas besoin madame Piceaerd, renchérit Yohan, vous pouvez rester j’en ai pas pour longtemps.
Sans attendre, il se dirigea vers le corps sans vie de son frère et sans se préoccuper de son visage jaunâtre il se pencha et lui embrassa les deux joues. Puis il tira une pièce de sa bourse et la déposa entre ses mains en croix. Je ne me moquai pas même si je savais que ce rituel datant de l’antiquité n’était pas compatible avec l’arrivée dans le Nifflheilm. Il surplomba ensuite le corps encore quelques secondes et décida enfin de pivoter dans notre direction.
-Nous pouvons procéder à l’enterrement maintenant si vous le désirez ! S’exclama-t-il en retrouvant sa dignité princière.
Personne n’osa le contredire et nous sortîmes patiemment de la cabine. Hans se retourna plusieurs fois comme s’il n’était pas prêt à laisser le corps de son frère aîné mais finalement ce fut Mamie qui le bouscula.
-Courage mon petit Westergaard…Le laisser…C’est le plus dur, nota-t-elle gravement, tu prends une grande inspiration, tu comptes jusqu’à dix, tu expires le tout et tu t’en vas sans réfléchir.
Elsa haussa un sourcil étonné alors que je vouais une haute considération à mon aïeule. Elle aussi avait vu son frère mourir sous ses yeux quelques minutes à peine après son mari. Nous fûmes soulagés en voyant que le prince suivit son conseil. Gênée, je détournai le regard pour ne pas avoir ses yeux verts qui me rappelaient ceux d’Helga. Quelques secondes après Mamie Anna rappela le Géant qui nous prit en grappe avant de nous déposer sur les Plages Grises. Nous attendîmes face à la mer et j’étais en train de me demander à quoi nous servions quand une scène de notre ancienne vie me revint de plein fouet. Je voulus le dire à Kristoff mais le Nokk me devança. La mer calme s’assombrit tout un coup alors que le cheval d’eau moulina ses sabots donnant un rythme plus dangereux aux vagues. Courant d’Air s’en mêla et la houle devint violente faisant craquer l’Helga. L’esprit de l’eau ne chercha plus. Il détruisit bientôt la coque créant un énorme trou béant. Le bateau ne mit pas longtemps avant d’être enseveli. Je jetais un coup d’œil à Hans. Il était pâle. Je nous revis quelques mois plus tôt en train de l’acheter. Le désir de mon ancien mari de partir en voyage disparut en fumée. Mon cœur fondit quand je vis finalement qu’il n’était pas si triste car il enlaçait fermement ma sœur. Il passa son bras autour d’elle et je rougis quand Kristoff fit de même. Peu à peu le bateau craqua révélant le liquide qui continuait à s’infiltrer par toutes les parois. Le mas et les voiles se déchirèrent bientôt jusqu’à se fracasser dans les flots toujours agités. Il ne resta petit à petit que des débris de planches qui résistaient à la lourdeur de l’eau. Le Nokk finit par se calmer et avec lui la Mer Sombre. Je contemplai le tout dans une grande fascination. Hébétée, je n’entendis pas tout de suite Mamie nous dire :
-Faisons une minute de silence je vous prie.
Ce ne fut pas si difficile étant donné que tout le monde était déjà silencieux. Discrète, ma grand-mère me prit alors par la main et nous retournâmes dans l’eau jusqu’aux chevilles. Nous priâmes ensemble pendant deux longues minutes, les paumes tournées vers le ciel. Puis nous rejoignîmes les autres et Mamie nous invita à nous assoir sur les galets gris avant d’entonner d’une voix ferme :
-Vous avez maintenant la solution à votre problème pour expliquer à Wilhelm et Alix la disparition de leur fils.
-Que veux-tu dire ? Demandai-je un peu déboussolée.
-Si cela n’est pas désastreux ! Quand Elsa, Hans, Karl et Maria sont revenus d’Arnevik il y a eu une terrible tempête qui a détruit le navire et tué le couple princier des îles du Sud, répondit-elle sûre d’elle, Heureusement nos futurs mariés d’Arendelle, eux, ont survécu.
Nos yeux s’écarquillèrent de surprise et Elsa fut plus réactive en répliquant :
-L’idée est prodigieuse Mamie, je n’en doute pas…Mais…Comment vas-tu convaincre la Duchesse de cela ? Notre chère cousine est une vraie harpie !
-Quoi ?! La Duchesse ?! Maria ?! Votre cousine ?! S’étrangla Yohan.
Mon aïeule fusilla tout de suite ma sœur du regard et je pressentis non sans une quelconque joie de justice qu’elle aussi allait sans doute avoir le droit à la fameuse punition Piceaerd.
-C’est une longue histoire mon petit Westergaard qu’il ne vaut mieux pas que tu connaisses, ragea-t-elle.
Loin d’être ébranlée, Elsa relança avec choc :
-Tout ça ne répond pas à la question Mamie !
Elle retrouva alors un sourire de sagesse experte et ajouta :
-Ne vous inquiétez pas, j’ai ma petite idée sur mes propos…Je vous demande juste de me faire confiance et de vous en tenir à cette version-là.
Elle nous prit ensuite les mains à ma sœur et moi et les embrassa en concluant :
-Repartez à vos occupations à présent…J’ai à parler avec ma petite Piceaerd.
-Hans, Yohan et moi allons partir avec le troupeau de rennes, commença mon mari.
-…Pendant que je me charge d’aller donner à manger à cette demoiselle, continua Camille en dévorant Emma du regard.
-…Et je m’occupe d’aller vérifier l’état de Maria, S’enquit Elsa la mort dans l’âme.
Elle me lança un regard suppliant et je l’encourageai. J’embrassai Kristoff et tout le monde s’en alla. Mamie m’empoigna alors et conclut :
-Maintenant ma petite Piceaerd si nous parlions de choses sérieuses vis-à-vis d’Andréas.
J’étais agacée par le fait qu’Hans ait préféré aller avec Kristoff plutôt que m’accompagner voir la Duchesse. J’avais évité son regard sans pour autant lui en vouloir car je savais qu’il passait un moment pénible. Je serrais donc les dents et respirai un grand coup avant d’entrer dans la demeure de Laïka. Elle avait déplacé Maria dans la chambre qui lui servait pour les patients. Ma cousine était toujours inanimée. J’observai la plus vieille des filles Nattura et demandai un peu surprise :
-Le troll n’est pas venu la réveiller ?
-Ryder a essayé de le trouver hier mais il semble être parti après le mariage d’Anna et mon neveu, expliqua-t-elle.
Je fournis un gros effort pour ne pas montrer mon soulagement. Faisant semblant d’être en détresse pour elle. Je m’agenouillai à ses côtés et lui passai une énième couche de glace quand l’amant de mon homologue arriva rapidement dans la pièce.
-Ryder ? Qu’y a-t-il ? Demanda aussitôt Laïka.
-Le prince Hans et Kristoff sont avec les bêtes, dit-il essoufflé, ils n’ont pas besoin de moi…Je viens voir comment va ma patiente ?
Nous le fixâmes avec surprise alors que ses joues rosirent. Il se reprit aussitôt et balbutia :
-Enfin…Je veux dire…La patiente…
-Son état n’a pas changé depuis que tu es parti il y a une heure…ou 20 minutes, nota-t-elle avec un petit sourire en coin.
J’essayai de ne pas être troublée par l’expression faciale de la guérisseuse puis j’observai la façon dont l’éleveur de rennes regardait ma cousine avec gaucherie et j’eus soudain des sueurs froides. Sans faire plus attention à moi, il me passa devant et lui mit une pommade charbonnâtes sur le visage, les bras et les jambes, recouvrant par la même occasion les plaques qui étaient toujours présentes sur son corps. Mon visage vira au rouge brique au moment où il appliqua le geste dans ses portes intimes. Je me raclai immédiatement la gorge et déclarai non sans une mauvaise jalousie irrationnelle :
-Monsieur Nattura…Je croyais que seules les jeunes femmes étaient guérisseuses…Comme les chamanes.
Il se rendit alors compte de ma présence et renchérit :
-Bah…Il paraît que votre grand-père Elysia était bien chamane lui…Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas donner un coup de main ?
Je devins cramoisie devant son impertinence et contins ma glace du mieux que je pus. Il ajouta encore :
-Surtout qu’Honeymaren est partie avec les autres pisteurs, et Maman et Papa sont introuvables.
Je ne pus que confirmer ses dires. Toutefois, comme pour me donner raison, la guérisseuse approcha une lampe à huile des yeux de Maria et ouvrit les paupières pour voir si les rétines n’avaient pas changé de couleur. Une moue parsema bientôt son visage et elle soupira avant de dire :
-C’est vraiment pénible…J’ai beau lui faire le circuit pour essayer de la réveiller, elle ne semble pas être réceptive.
Je lui lançai un regard de compassion et continuais d’être intérieurement soulagée quand soudain Andréas, Béata et…Cliff firent à leur tour leur entrées dans la hutte. Laïka sursauta de surprise et répliqua :
-Mais ? Le troll était avec vous ?! Ça fait des heures que nous le cherchons !
-Pardonnez-moi, s’enquit ce dernier, ces charmantes personnes se sont portées volontaires pour me montrer l’endroit où a grandi Kristoff.
Il roula jusqu’à la jeune femme qui le regarda encore contrariée avant de reprendre durement :
-Je croyais que vous étiez retournés dans votre Plaine !
-Je ne serai jamais parti sans dire au revoir à mon fils adoptif ! S’exclama-t-il.
Elle ignora sa remarque et dit encore :
-Nous avons une patiente dont le temps nous ait compté ! Vous êtes peut-être notre seul espoir !
Le nouveau chef des trolls retrouva aussitôt son rôle et ordonna plus gravement :
-Montrez-moi !
Nous lui laissâmes alors la place et la guérisseuse se chargea de l’amener jusqu’au lit de Maria.
-Essayez de la réveiller s’il vous plaît, l’implora-t-elle.
Cliff fit une légère grimace avant de la cacher par un sourire confiant. Il répliqua aussitôt :
-Je vais faire au mieux.
D’un geste solennel il posa à son tour sa main sur son front et ferma les yeux quelques instants avant de reprendre :
-Cette jeune femme est troublée…Je dois lui enlever son mal dans un premier temps avant que vous puissiez prendre le relai…Mais pour cela j’ai besoin d’être seul dans la pièce.
Laïka y consentit. Nous nous rendîmes tous dans la grande salle en attendant que Cliff accomplisse son geste. Cela dura plusieurs minutes quand nous entendîmes bientôt un bruit d’étouffement puis une longue inspiration qui se transforma en crachotements. Ryder fut le plus réceptif. Il se rua dans la chambre et revint tout de suite nous voir en criant de joie :
-Elle est vivante ! La belle jeune femme est éveillée !
-Magnifique mon neveu ! S’écria à son tour sa Tante enfin soulagée, nous n’avons plus besoin de ton aide dans ce cas !
Le visage de Ryder devint blanc et il protesta immédiatement :
-Mais si ! Je veux m’assurer jusqu’au bout qu’elle aille bien !
Laïka fit un petit clin d’œil à Andréas et Béata comme si elle comptait leur apprendre quelque chose et je résistai pour ne pas blanchir. Je les ignorai totalement et rejoins le troll qui demanda à ma cousine :
-Comment vous sentez-vous jeune fille ?
-Bien…Je me…Sens très bien…Monsieur, articula-t-elle, Mer…ci à vous.
Je fus surprise par sa politesse alors qu’elle ajouta soudain :
-Qu’est-ce…Que j’ai ? …Je sens…Que je brûle…De par…Tout.
Sans me laisser le temps de répliquer, Ryder sauta sur l’occasion et s’interposa dans le groupe avant d’expliquer :
-Vous avez une très vilaine maladie madame…Mais je suis là pour vous soigner…Soyez sans crainte…Je veillerai sur vous-même comme sur un renne blessé.
Je faillis m’étrangler avec ma salive pressentant déjà la remarque acerbe qu’elle allait pouvoir lui sortir. Mais il n’en fut rien. Bien que marquée par les plaques, la Duchesse lança un sourire sincère au cadet des Nattura. Elle lui prit maladroitement la main et murmura :
-Je vous remercie…Chevalier servant…Quel est votre prénom ?
Ryder le lui donna sous mes yeux médusés. J’étais dépassée par la situation. Je jetai un rapide coup d’œil à ses parents et sa tante et devins livide en voyant qu’ils semblaient ravis. Mes tempes battaient à tout rompre. Oui…Oui si ça se trouve c’était un nouveau plan de ce bougre d’Andréas ! Ça ne pouvait être que ça ! Il faisait en sorte que son fils tombe amoureuse de cette sorcière ! Cette femme malfaisante et égoïste ! ...Mais alors pourquoi aurait-elle attrapé la syphilis ?! Était-elle folle à ce point pour entrer dans un plan ?! Oui…Oui ce n’était pas illogique…Elle était prête à tout pour nous détruire quitte à y perdre elle-même la vie ! Folle…Cette femme était folle !
J’étais en train d’y réfléchir avec violence quand j’aperçus que le troll me fit un petit signe discret. Aucun des membres de la famille Nattura ne le remarqua et nous nous éclipsâmes en dehors de la hutte.
-Ne craignez rien princesse Elsa…Tout est normal…Me rassura-t-il.
-Ma cousine est aimable…C’est ça que vous appelez normal ?! Grommelai-je anxieuse.
Je produis deux longues respirations et le chef troll mit sa main froide et lisse dans la mienne en reprenant avec douceur :
-Calmez-vous Majesté…Je vous dis que tout est normal…Votre grand-mère m’a demandé d’enlever ses souvenirs à votre cousine…J’ai une entière confiance en elle. Je sais que c’est une bonne personne. Je connaissais le lien entre Maria et vous…Je savais qu’il en était de la survie de votre famille…Du royaume d’Arendelle.
Mon pouls qui s’était accéléré quelques secondes plus tôt retrouva immédiatement un rythme normal en constatant qu’il avait effectivement un nouveau cristal jaune accroché à son cou. Je restai tout de même sur mes gardes et finis par chuchoter avec scepticisme :
-Attendez…Vous êtes en train de me dire que nous ne serons plus jamais en danger ?
-Plus jamais, je confirme, répéta-t-il, elle se rappelle juste son prénom et de son âge…Pour le reste…Tout a été modifié ou supprimer.
J’aurais aimé embrasser ce sauveur tombé du ciel. A la place, je lui murmurai avec une grande sincérité :
-Merci…Merci beaucoup.
Cliff inclina la tête et roula auprès de Kristoff pour lui faire ses adieux. De mon côté, j’allai à la rencontre de ma grand-mère et ma sœur. Elles avaient fini de parler et venaient de revenir dans le village. Elles m’adressèrent un sourire radieux et Mamie déclara en voyant mon sourire :
-Ne pense qu’à ton bonheur à présent ma grande Piceaerd…J’ai eu un message de vos parents…Vous avez un peu de répit toutes les deux avant de rentrer au château.
Anna et moi repartîmes le cœur léger en direction de la Plaine des Monolithes pour y retrouver nos amants. Ce fut une semaine merveilleuse. Nous eûmes droit à des plaisirs simples tout en n’oubliant pas pour autant nos devoirs de chamanes et cinquième esprit. Nous apprîmes quelques us et coutumes Northuldra. Je ris beaucoup en voyant Yélana essayer d’apprendre à ma sœur le tissage du châle.
-Oh mais c’est pas vrai ! Elle est comme sa mère et sa grand-mère celle-là ! Grogna-t-elle à plusieurs reprises.
-Et pourtant ma coupole a été allumée à moi ! Lança-t-elle par provocation.
Cela me fit rire et je compris que ma petite sœur n’avait pas retrouvé sa patience…Tout comme moi. Le troisième jour que nous continuions cette activité, je finis par prendre le châle et moulinai mes mains pour le confectionner dans un style différent mais réussi. Tout le monde fut ébahi.
-Elsa Piceaerd ! Vous avez beau être douée de vos mains ! Cela ne vous permet pas de détruire une confection artisanale de plus de trente générations…Alors remettez-vous au travail ! Grinça à nouveau madame Coudrier.
Je ris tout de même intérieurement quand la vieille cheffe me piqua mon châle pour pouvoir se l’approprier. Elle reconnut quelques heures plus tard qu’elle n’en avait jamais vu un aussi beau.
Nous passâmes encore de nombreux moments d’amour avec nos amants respectifs et découvrîmes la Duchesse sous un nouveau jour. Ses boutons disparurent au bout de trois jours et elle retrouva un corps clément. Ryder n’en fut que plus ravie. Ils sympathisèrent rapidement et la jeune femme ne se moqua jamais de ses nombreuses maladresses. Anna et moi les surprîmes même en train de s’embrasser un soir que nous rentrions d’Ahtohallan avec Mamie Anna. Ainsi, notre cousine passa d’une créature détestable à un être adorable. Elle vouait une dévotion à l’éleveur de rennes mais également à Camille qui n’était pas sans aimer cela. Maria la quittait uniquement quand elle retrouvait Ryder. Tout le monde s’attacha très vite à elle. Même notre grand-mère qui la prit en pension dans sa maison au bord des rives.
-Je retrouve certains traits de mon grand frère quand je la vois, nous avoua-t-elle un soir, je lui dois bien cela…Lui qui a toujours su veiller sur moi malgré tout.
Nous trouvâmes ses attentions touchantes. Personne n’était au courant à part nous trois et personne ne le saurait jamais. C’était mieux ainsi. Malgré ce que nous aurions pu craindre, Andréas ne s’intéressa pas à elle, excepté en tant que réelle prétendante pour le jumeau Nattura.
-Il se pourrait que tu aies bientôt de nouvelles coupoles à allumer grande sœur ! La taquina-t-il un soir que nous dînions tous ensemble.
Mamie Anna avait serré les dents en le fusillant du regard et ce fut Béata qui avait sauvé la situation en disant :
-Tais-toi ! Ce n’est pas à nous d’en juger ! De toute façon rien ne se fera tant que Maria est en convalescence.
Les joues des deux amoureux s’étaient colorées de gêne et nous étions passés à autre chose. Camille et Maria trouvèrent leur place dans la communauté. Elles devinrent toutes les deux de merveilleuses fromagères reprenant ainsi l’entreprise ancestrale des Coudriers au plus grand bonheur de Yélana.
De ce fait, il y eut également un autre soir où les questions de successions se déclarèrent autant pour les îles du Sud que pour le peuple Northuldra. Mamie Anna eut beaucoup de mal à convaincre sa meilleure amie de prendre Yohan en futur dirigeant. Néanmoins, la vieille femme finit par céder en comprenant que la succession était déjà assuré auprès d’Emma et d’ici quelques années par Sofia si cette dernière daignait pointer le bout de son nez un jour comme c’était le cas dans l’autre vie. La question fut donc réglée parmi le peuple du soleil et ne fut donc plus cocasse du côté des Westergaard. Yohan étant le futur chef des Northuldra, il était éliminé d’office. Hans de même puisqu’il était destiné au royaume d’Arendelle avec moi.
-Viktor ou Neal s’en chargeront en temps voulu ! Conclut mon beau prince.
Nous fûmes tellement préoccupés que la semaine passa très vite. Aussi nous fûmes tristes lorsque Mamie nous rappela à l’ordre en nous disant qu’il fallait rentrer à la maison.
-Déjà ? Demandai-je paniquée.
-Quoi ma grande Piceaerd ?! Tu ne veux plus te marier avec Hans ? Renchérit Mamie moqueuse.
L’hilarité fut générale et je me vexai immédiatement en recouvrant la table de glace.
-Si ! Bien sûr que si ! Maugréai-je avec anxiété.
Hans faillit intervenir mais Olaf le fit avant :
-Tu ne peux pas faire autrement Elsa, moi je suis un spécialiste de l’amour et je vous au vous embrasser avec Hans ! J’ai même vu plus l’autre fois lorsque vous faisiez un câlin tout nu et que…
Exaspérée par les propos du bonhomme de neige, je ne lui laissai pas l’opportunité de parler plus. Je lui plaquai la main sur la bouche et la lui glaçai de colère. Je m’en voulus immédiatement en voyant la détresse dans ses yeux. Ne contrôlant pas ma saute d’humeur, je le lui enlevai et préférais me retirer dehors avant de créer une catastrophe de glace. Je décidai de m’éloigner plus loin aux abords des rives. La tête me tournait. Je n’avais pas beaucoup dormi ces jours-ci à cause de tous ses évènements. Je lançais un juron de rage avant d’éclater en sanglots. Je m’en voulais d’être autant à fleur de peau. De ne pas respecter le dicton de Papa.
-Elsa chérie ? Est-ce que tout va bien ? Demanda soudain Hans.
Il maintint une certaine distance jusqu’à ce qu’il voit qu’il ne craignait rien. Je ne lui répondis pas pour autant. Mon silence l’agaça et il ajouta :
-C’est à cause de mes parents ? Je ferai de mon mieux pour qu’ils soient moins désagréables ! Avec un peu de chance, la mort de Karl les assagira.
Je ne répondis toujours pas. Et pour cause. J’étais trop occupée à essayer de respirer pour ne pas vomir la portion de ragoût de rennes donnée par Mamie.
-Elsa ? Si c’est vraiment trop douloureux…Nous…Nous pouvons rester là encore un temps, balbutia à nouveau mon amant.
-Non…Non je te remercie…J’ai des vertiges mais il faut juste que cela passe…Murmurai-je.
Le visage d’Hans devint pâle à son tour et il répéta :
-Des vertiges ? Est-ce à cause de la chaleur ? Il est vrai qu’il a fait chaud aujourd’hui ! Tu n’as peut-être pas assez bu ?
J’hochai rapidement la tête, préférant ouvrir la bouche pour essayer de faire passer une aigreur d’estomac. Une de plus, songeai-je rapidement. J’en avais eu beaucoup depuis quelques jours mais je n’y avais pas plus prêtée attention. Je m’alarmais soudain en additionnant tous les symptômes que j’avais. Non, non ne sois pas bête Elsa…Cela ne marche pas aussi facilement, me persuadai-je alors qu’une délicieuse vibration s’imprégnait dans tout mon être.
Loin de toutes mes pensées, Hans s’approcha de moi et se risqua à demander :
-Tu veux retourner à la hutte…Ou tu restes encore un peu là ?
J’haussai les épaules ne voulant pas rentrer tout de suite. Je lui ouvris alors mes bras pour pouvoir m’étreindre. Mon beau prince ne s’y refusa pas. Nous restâmes enlacés longtemps emmêlant nos deux êtres dans des baisers et des caresses.
-C’est bien ce que je dis Elsa ! Vous êtes vraiment prête à vous marier ! S’exclama aussitôt Olaf qui semblait déjà avoir oublié l’incident.
Notre élan fut immédiatement coupé et nous nous relâchâmes rapidement. Ma créature reprit alors d’une voix sincère :
-Pardonnez-moi ! C’est Madame Anna qui vous demande de rentrer. Elle a appelé le géant.
Nous aperçûmes aussitôt une énorme masse rocailleuse au loin dans la nuit noire. Hans me prit par la main et nous nous rendîmes auprès des autres à contre-cœur.
-Ça va mieux ma grande Piceaerd ? Questionna à son tour Mamie alors qu’Anna me lançait des regards d’inquiétude.
-Je…Euh…Oui…Je crois, bredouillai-je.
Je fus prise d’un nouveau vertige et me raccrochai à la poigne d’Hans avec une extrême violence. Mon aïeule m’observa alors attentivement et ajouta :
-A voir ton visage de craie plus que d’habitude, je n’en suis pas certaine.
-Je te dis que tout va bien ! M’énervai-je à nouveau, ce…C’est juste que je n’ai pas envie d’être confrontée à mes beaux-parents ! Oui je sais c’est absurde !
-Quand on connaît ces deux-là c’est loin d’être absurde, souleva ma sœur en m’envoyant un regard d’encouragement.
Cela aurait dû m’apaiser mais j’eus l’impression soudaine de manquer d’air. Les relents de la nourriture de Mamie alliés à ceux propre de la nature m’envahirent les narines si bien que je ne parvins pas à retenir le liquide aigre qui me remonta dans l’œsophage. Sans grâce particulière, je déversai les morceaux de ragoûts prémâchés sur l’herbe alors que tous mes proches m’observèrent de plus en plus avec un regard inquiet. Par instinct protecteur ma sœur s’avança vers moi et ouvrit la bouche mais je la coupai avant :
-Si tu me demandes si je vais très bien, la réponse est oui…Je suis juste légèrement anxieuse quant à mon retour en Arendelle…C’est ça qui me barbouille…
Mamie et Anna se confrontèrent aussitôt du regard avec un rictus amusé et je rougis violemment. Hans ne comprenant pas ce qui était en train de se passer, préféra dire à ma grand-mère :
-Je refuse qu’Elsa parte dans cet état-là. Pourrions-nous encore une fois dormir chez vous pour ce soir ? Nous partirons à l’aube demain matin !
-Dis-oui s’il te plaît Mamie ! Insista Anna.
Mon aïeule nous regarda tour à tour et soupira avant de ronchonner :
-Bon d’accord. Mais vous êtes partis à la première heure !
Nous acquiesçâmes tous en même temps et je crus que mes nausées allaient s’arrêter. Hélas nous passâmes à peine la porte que je retournais subitement aux latrines qui se trouvaient dehors. Je restai à l’intérieur pendant de longues minutes, cherchant l’air du mieux que je pus. Je me passai de la glace sur le visage. Puis je finis par rentrer, la mine toujours blanche et me ruai dans ma chambre attitrée depuis une semaine. Mon aïeule dit bientôt à l’adresse d’Hans :
-Mon petit Westergaard, il vaudrait mieux que tu prennes un autre lit pour cette nuit. Il faut qu’Elsa se repose.
-Vous êtes sûr ? Demanda-t-il inquiet.
Anna ne lui laissa pas le choix. Elle le poussa presque vers la porte. J’eus juste le temps de l’entendre me dire bonne nuit qu’elle la referma derrière lui. Puis elle et Mamie se focalisèrent à nouveau sur moi et je rougis violemment. Je bafouillais d’abord dans un premier temps :
-Alors oui…Je…je sais ce que vous vous dîtes…Mais…Euh…Ce n’est pas ça…Enfin je ne pense pas que cela soit ça…
-Et si tu laissais ta sœur regarder ma grande Piceaerd, comme ça serait plus simple ? Renchérit mon aïeule amusée.
Anna me lança un regard surexcité et je maugréais bientôt :
-D’accord ! Mais c’est complètement ridicule…
Sans attendre ma sœur s’avança vers moi et fut délicate pour une fois lorsqu’elle posa sa main avec précaution sur ma tenue Northuldra à hauteur de mon bas-ventre. Elle resta un moment ainsi si bien que mes joues se chauffèrent de confusion. Elle ne donna pas de réponse tout de suite mais se contenta plutôt de m’enlacer après avoir retiré sa main.
-C’est bien ce que nous pensons ma petite Piceaerd ? Finit par demander Mamie.
-C’est doublement ce que tu penses même ! S’écria-t-elle.
Alors que je cherchai à assimiler ses paroles, elle ajouta :
-Nous sommes effectivement les deux côtés d’un pont ! Nous nous complétons à merveille !
-Anna que veux-tu dire ? Tu commences à me faire peur ! Paniquai-je.
Elle m’enlaça à nouveau en riant et répliqua :
-Tu n’as pas à l’être ma Elsa…Mais tu es bien enceinte d’un mois…De jumelles.
Mon cœur s’emballa immédiatement et mon esprit demeura en arrêt. Tout se stoppa autour de moi annonçant la communion qui était en train de se tisser entre mes filles et moi-même.
-De…Depuis un mois, répétai-je hébétée, mais alors…Elles ont été conçues…Durant notre première nuit…Mais ça se peut vraiment, ça ?
Anna et Mamie hochèrent la tête en cœur.
-Ce fut le cas pour Helga, commença ma sœur.
-Et pour votre mère, compléta notre aïeule.
Je me mis aussitôt en quête de prénoms. Rita. Je voulais réhabiliter mon autre grand-mère. Oui Rita pour la première…Je réfléchis quelques secondes et eus soudain un grand sourire. Kristen…En l’honneur de la première femme fondatrice d’Arendelle. Oui…Rita et Kristen seront parfaites.
-Repose-toi à présent ma grande Piceaerd, murmura Mamie.
Elle me borda et m’embrassa le front avant de prendre Anna par la main et de lui dire :
-Va te coucher aussi ma petite Piceaerd…
-Oui ! Moi aussi je dois concevoir ma fille ! Clama-t-elle rêveuse.
Notre aïeule éclata soudain de rire et la dévisagea sans pour autant rien dire. Anna eut le sang aux joues et grogna :
-Non. Moi je n’ai aucun symptôme et je ne regarderai pas tout de suite de toute façon !
Mamie murmura aussitôt avec un sourire :
-A la fin du mois.
Mes félicitations pour votre mariage madame Anna Bjorgman d’Arendelle. La phrase sonna faux en sortant de la bouche de ma sœur. Était-elle vraiment sincère ? Je plongeais mes yeux sarcelles dans les siens bleus froids. Elle devint soucieuse et me prit bientôt la main.
-Viens…Faisons quelques pas dehors le temps que nous nous expliquions, m’intima-t-elle.
J’y consentis. Je fermai définitivement mon peignoir cachant ma nudité amoureuse et ma nature déjà frileuse. Je suivis ma sœur jusqu’aux abords des berges. Elle resta silencieuse quelques secondes et évita mon regard, se contentant de regarder la rivière calme. Puis elle finit par demander :
-Est-ce que tu m’en veux Anna ?
Je respirai un grand coup pour ne pas déverser ma colère d’une seule traite et articulai :
-Je ne vais pas te mentir…Un petit peu…Mon mariage avec Kristoff était un évènement important…Ne crois pas que je n’ai pas de cœur…Je me doute que ça aurait été dur pour toi d’avoir à supporter cela…Je vivrai la même chose quand tu t’uniras à Hans et…
-Merci pour ta sincérité Anna, me coupa-t-elle, je comprends que je t’ai fait du mal et je m’en excuse…Ce…Ce n’était absolument pas mon but…Tu sais que trop bien comment je me sens mal dans ces cas-là…
-Oui, dis-je en lui passant la main dans le dos.
Je me détendis légèrement et la tournai dans ma direction pour la forcer à me regarder dans les yeux et ajoutai :
-Mais je n’en suis pas à t’en vouloir au point que tu nous déclenches une tempête.
Je maintins fermement ses doigts pour qu’elle rentre sa glace et un léger sourire apparut sur son visage. Elle répliqua alors :
-Je n’ai pas été tout à fait honnête avec toi petite sœur. Oui. Je ne suis qu’une lâche. Mais je craignais ta réaction. C’est pour cette raison que j’ai préféré envoyer mon message à Mamie.
-Un message qui m’a fait mal, renchéris-je durement, je ne te le cacherai pas, j’ai hésité à décaler mon mariage…Puis après j’ai pensé à mon mari qui n’y était pour rien, je me suis dit que je ne devais pas être la seule personne sur Terre qui n’aurait pas son grand frère ou sa grande sœur lors d’un des plus importants évènements de sa vie.
Elsa se tendit à nouveau sous mon reproche. Elle fournit un gros effort pour ne pas lâcher un jet de glace et explosa soudain :
-Il faut me comprendre petite sœur ! J’avais peur de te contaminer !
Je restai bête face à sa phrase et demandai soudain prise d’un doute :
-Attends quoi ?! Qu’est-ce que c’est que cette histoire de contamination ?
Elsa se mordit immédiatement la lèvre comme si elle en avait trop dit. Son regard me fuit et elle répliqua :
-Mamie ne t’a pas mise au courant ? Je croyais qu’elle t’avait lu ma lettre ? Que tu serais plus compréhensive à mon égard du coup…
J’eus soudain des sueurs froides en comprenant que mon aïeule ne m’avait pas fait confiance. Elle avait falsifié le message pour m’obliger à me marier. Elle savait que je ne me serais pas engagée sinon. Gardant ma rancœur pour moi-même, je préférais m’assurer que ma grande sœur allait bien.
-Qui a été contaminé Elsa ? Est-ce que toi… ?
Elle secoua la tête mais répondit plutôt d’une voix grave :
-Karl et Maria ont attrapé la syphilis. Le frère d’Hans y a succombé.
Je frissonnai intérieurement en repensant aux souvenirs de ce dernier en train de dégrader ma vertu. Je secouai la tête pour les chasser et demandai d’une voix trouble :
-Hans n’est pas avec toi ?
-Il est avec Mamie. Je ne sais pas ce qu’ils font, dit-elle avec angoisse.
-Pas des voyages astraux, c’est sûr ! Plaisantai-je pour détendre l’atmosphère.
-Et qu’en sais-tu ma petite Piceaerd ?! S’exclama soudain mon aïeule.
Je manquai de m’évanouir alors qu’Elsa lâcha une énorme plaque verglacée au sol. Mamie me regarda aussitôt avec un sourire malicieux et ajouta :
-D’ailleurs madame Bjorgman…Ton mari était-il si mauvais que cela pour que tu l’aies laissé au milieu de la nuit de noce. C’est donc une manie chez toi de laisser tomber tes maris pendant tes minutes de plaisir !
Mon visage vira au rouge brique et je me raclai profondément la gorge avant de reprendre :
-Non…Euh…C’est-à-dire que…Kristoff et moi avions fini Mamie quand Elsa est arrivée.
-Et tu ne l’as pas réveillé ? Faudra-t-il vraiment tout t’apprendre ma petite Piceaerd ! Se moqua-t-elle.
Je rougis de plus belle alors que ma sœur pâlit en regardant les alentours.
-Mamie ? Hans n’est pas avec toi ? Demanda-t-elle me sauvant par la même occasion.
-Je l’ai laissé à bord de l’Helga pour qu’il veille son frère, appelle donc le Nokk et va le rejoindre, répondit-elle, cette nuit ma hutte appartient à Anna et Kristoff.
-Mais Mamie ? Qu’allons-nous faire ? Comment allons-nous expliquer la mort de Karl et Maria à Arendelle ? Lança encore Elsa.
-Aux dernières nouvelles, cette charmante créature de l’enfer n’est pas encore morte ! La gronda-t-elle.
-Et c’est bien dommage, grommelai-je en repensant quelques instants à l’état de mon aïeule à Ahtohallan.
Ses yeux noirs de colère se posèrent soudain avec fermeté sur moi et je bredouillai plutôt :
-Enfin…Je veux dire…Pardon Mamie…Ce…Ce n’est pas à nous de décider de son sort de toute façon…Si la mort doit l’appeler, elle s’en chargera.
Elle se radoucit immédiatement et murmura :
-Bien ma petite fille. Te voilà sage.
-Cela ne résout pas notre problème ! Grogna Elsa au bord des larmes, comment est-ce que nous allons apprendre la nouvelle à nos parents ?!
-J’ai tout expliqué à ton fiancé ma grande Piceaerd, dit-elle calmement, prends le Nokk et hâte-toi de le retrouver. Il a grand besoin de toi comme soutien, vous avez besoin de vous reposer…Du moins de récupérer quelques heures de sommeil entre deux étreintes.
A ma grande surprise ma sœur hocha la tête pour montrer son accord avec les paroles de notre grand-mère.
-Bien. J’y vais dans ce cas Mamie, murmura-t-elle.
Elle se tourna ensuite vers moi et m’enlaça une dernière fois avant de conclure :
-Bonne nuit petite sœur. A demain.
Puis elle entonna les quatre notes et l’esprit de l’eau apparut bientôt parmi la rivière. Dans un geste rempli de grâce, Elsa le glaça bientôt pour qu’il puisse emprunter la terre ferme et ils partirent tous les deux faisant claquer le sol dans le silence de la nuit.
Je baissais immédiatement les yeux, refusant de croiser le regard de mon aïeule. Finalement, voyant qu’elle ne me quitterait pas, je renchéris :
-Et moi ? Que dois-je faire Mamie ? Veux-tu que je retourne auprès de Kristoff ?
A ma grande surprise, elle secoua la tête et éclata de rire :
-Je pense qu’il peut encore ronfler avant que tu ailles le séduire.
Sans attendre, elle m’agrippa le bras pour que nous fassions quelques pas.
-Tu vas me révéler ce que tu as fait avec Hans à bord de l’Helga ? Essayai-je encore, n’aimant pas le silence.
Ses traits de visage se durcirent soudain et j’eus juste le temps de comprendre ce qu’elle était en train de faire que ses doigts s’abattirent sur ma joue. Je restai interdite alors que ma peau devint cuisante.
-Je m’étais jurée de ne plus lever la main sur un membre de la famille Piceaerd depuis que je l’avais fait sur ta mère ! Clama-t-elle furieuse, et elle, elle n’avait que cinq ans.
-Je…Je suppose qu’elle était méritée ? Questionnai-je ayant des larmes de honte.
-Je pense que tu as une petite idée sur la question ! S’exclama-t-elle durement.
Réfléchissant rapidement, je murmurai encore :
-Je…C’est parce que j’ai tout dit à Kristoff, c’est ça ?
Sa colère s’effaça aussitôt et elle me prit contre elle et caressa mon visage en expliquant :
-Tu apprends vite. Je ne pouvais pas te donner la correction tout à l’heure car il y avait des choses plus urgentes à vérifier. Néanmoins, je ne pouvais pas laisser passer cette bêtise-là.
-Mais…Mais je croyais que tu étais conciliante, chuchotai-je de plus en plus déboussolée.
-J’ai dit que je comprenais ton choix, pas que j’étais d’accord avec…Sache ma petite Piceaerd que tu nous mets tous en danger…Lui dire…Oui bien sûr…C’est ton mari…Tu lui dois la confiance…Mais lui dire trop tôt n’était pas la meilleure des idées, enchaina-t-elle sereine.
-Oui…Je sais…Enfin…je comprends…Toutefois tu voulais que je lui parle d’Andréas, objectai-je.
Je cherchai une excuse à laquelle me rattraper pour ne pas me laisser envahir par la blessure de mon amour propre qui en avait encore pris un coup.
-C’est exact Anna…Et il me semble que c’était uniquement cela que tu devais invoquer, répéta-t-elle.
Je respirai un grand coup pour ne pas laisser couler mes larmes de rage et acquiesçai. Nous restâmes un moment à nous fixer tout en joignant nos mains pour panser nos chakras abîmés et je ressentis bientôt un apaisement dans mon sacré. Je lui demandai alors cette fois plus calmement :
-Tu ne me révèleras donc pas ce que tu as appris à Ahtohallan ?
Elle leva les yeux au ciel comme si j’étais étourdie et s’écria presque en plaisantant :
-Si. Bien sûr que si. Mais plus tard ma petite Piceaerd. Je te laisse quelques jours de répit d’abord. Tu as été bien préoccupée. Il est temps de penser un peu à toi…
-D’accord…Et tu ne vas pas non plus m’avouer ce qui se trame dans l’Helga ? Insistai-je.
-Tu le sauras bien assez tôt, murmura-t-elle avec malice, je t’attends dans la hutte de Yohan demain matin à dix heures, d’accord ?
-Euh…Oui d’accord, obtempérai-je.
Elle me caressa à nouveau le visage comme effacer toute trace de sa punition et me tapota ensuite le dos avant de reprendre :
-Allez ! File retrouver ton mari ! Et aimez-vous ! Profitez-en ! Ça passe vite !
Je rougis aussitôt en repensant au singulier jeu fait par Kristoff tout à l’heure. Mes pensées s’enflammèrent tout de suite et j’embrassai mon aïeule avant de rejoindre la hutte. J’arrivai rapidement dans le logis et remontai l’escalier à toute vitesse. Mon mari ronflait fort. Je fis de mon mieux pour pouvoir me coucher à ses côtés sans faire de bruit et commençais à lui caresser les fesses pour l’éveiller. J’avançais à tâtons essayant de ressentir à nouveau ce qu’il avait pu faire sur moi. Je me mordis la lèvre. Impossible de le soulever sur mes genoux. Il était trop lourd. L’idée de lui lever les deux jambes me traversa l’esprit mais il était à plat ventre…Oh qu’importe ! Mon cœur se souleva. Mes poils se dressèrent. J’étais comme hypnotisée par son postérieur masqué par ses poils blonds. Je voulais le caresser plus fort, le frapper comme il l’avait fait…Ressentir ce contrôle sur son plaisir.
N’y tenant plus, je levais bien haut la main et l’abattis violemment. Mes doigts se contractèrent sous le choc et je manquai de crier en comprenant amèrement que le travail de montagnard n’avait pas musclé que ses bras. J’aurais pu renoncé mais l’envie était trop forte…D’autant plus que mon mari étouffa enfin un bâillement. Je ne réfléchis pas plus et lui envoyai une deuxième fustigation sur l’autre fesse. Cette fois il sursauta et s’écria, interloqué :
-Anna…Mais qu’est-ce que tu fais ?!
Il voulut se lever mais je l’en empêchai immédiatement.
-Non ! Je t’interdis de te déplacer monsieur Bjorgman !
Je donnai aussitôt une autre mornifle comme preuve de mes intentions. Le visage de Kristoff rougit soudain comme sa croupe et je fis de mon mieux pour rester sérieuse. Un long sourire malicieux s’étira alors sur sa figure et je compris que j’allais avoir du mal à le convaincre. Ses jambes gigotèrent pour ne pas me faciliter la tâche. Je les bloquai immédiatement en m’installant à califourchon dessus.
-Voilà qui est vilain de ta part Kristoff Bjorgman ! M’exclamai-je en lui donnant à nouveau une piquette, ainsi…mon petit mari adoré…Ne veut pas que je termine la cérémonie commencée par mon père ?
-Quoi…Euh…Que veux-tu dire Anna ? S’enquit-il étonné.
Le bloquant toujours, je m’étalai immédiatement sur son corps et lui embrassai le bas du dos. Puis je murmurai avec amusement :
-Si tu te laisses aller…Tu sauras…
Son postérieur se détendit immédiatement et je me relevai aussitôt pour l’avoir bien face à moi. Je lui massai dans un premier temps alors qu’il me dévisagea enfin dans un état demi-passionné. Il s’abandonna à moi et je pus préparer ma subtile attaque. A ma grande satisfaction il cessa de bouger, m’offrant l’opportunité de lui faire du bien. Le rite ne mit pas longtemps à être accompli. Ainsi je commençai à parer des coups lents et doux, alternés pour l’entrée en matière. Puis je susurrai encore :
-Lord Kristoff Bjorgman…Vous avez reçu trois titres en ce jour…N’est-ce pas ?
-Oh…Euh…Oui. Oui c’est exact…Bredouilla-t-il.
Je lui donnai une petite tape au passage avant de reprendre :
-Dans ce cas…Pourriez-vous me les rappeler ? Attention si vous vous trompez…
Le front de mon mari devint aussitôt moite et je compris que la position singulière ne l’aidait pas à se concentrer. Amusée, je claquai encore et répétai avec une fausse impatience:
-Alors ? J’attends Monsieur Bjorgman ? Votre leçon serait-elle mal apprise ?
Il rougit violemment et répondit :
-Tout dépend de ma sanction…Votre Majesté…
Je résistai à l’idée de toucher ses fesses tout en constatant non sans une trop grande surprise que la tournure du jeu était en train de faire monter notre plaisir.
-Vous ne saurez rien tant que vous ne m’aurez pas donné de réponse, monsieur Bjorgman, minaudai-je.
Je me forçai à ne pas glousser et attendis qu’il sorte quelque chose. Après quelques secondes, il bafouilla :
-Oh…Euh…Il me semble qu’il y avait livreur de glace dans les titres.
Je blêmis intérieurement ayant préféré que ce ne soit pas bon mais finalement je lui offris mon plus beau sourire en déclarant :
-Officiel…C’est livreur de glace officiel !
Je lui offris une tape plus légère car il n’avait pas eu complètement tort puis continuai :
-…Ensuite ?
Le front du montagnard se plissa indiquant qu’il était en train de réfléchir. Contre toute attente, il répondit rapidement :
-Euh…Il me semble qu’il y avait chevalier de la Plaine des trolls…Hum…Et quelque chose en rapport avec les Northuldra
.
Je lui lançais immédiatement un regard suspicieux sentant qu’il avait fait exprès de se tromper. Néanmoins l’envie était trop forte et je clamai bientôt triomphante :
-C’est une mauvaise réponse Monsieur Bjorgman !
Ses fesses se contractèrent aussitôt pressentiment la main qui allait tomber. Amplement maîtresse du jeu, je m’en donnais enfin à cœur joie. Ma main droite s’affaissa dans un rythme effréné se contentant d’abord de rougir la croupe de mon amant dans une grande rapidité pour ensuite savourer des claques plus lentes mais tout aussi piquantes pour mon poignet et sa peau douce. Après plusieurs minutes de pur plaisir, je laissai reposer mes doigts qui souffraient de la dureté de son derrière et descendis enfin de son dos pour pouvoir le confrontai du regard. Il avait été assidu tout le long du jeu, produisant des sons râles qui avaient indiqué qu’il y avait trouvé son compte. Toutefois, il me lança un regard affligé et un malaise s’empara de mon être. Je demandais alors :
-Bah…Qu’est-ce ce que tu as ? Pourquoi fais-tu cette tête ? oh ? Tu ne t’attendais pas à ce que je te fasse cela ? Parce que comme je suis une princesse je dois avoir des principes…Oui mais je pensais que depuis le temps que tu me connaissais, tu me savais capable de ce…
Il ne me laissa pas finir ma phrase et s’empara de mes lèvres avec une force qui me terrassa de la tête aux pieds. J’en profitai immédiatement pour ouvrir ma bouche accueillant sa langue qui enlaça la mienne me rendant complètement folle de lui. Nous goutâmes ainsi à un nouvel échange jusqu’à ce que nos mâchoires ne puissent plus suivre. Ce fut comme cela, qu’après une éternité, Kristoff me relâcha et m’affriola :
-Je ne pouvais rêver mieux de la part de ma petite femme chérie…Et si je faisais cette tête-là…C’est justement parce que je n’aurais pas dit non à encore en recevoir.
Le sang afflua immédiatement dans mes joues en entendant cela…Je voulus le combler sur le champ mais mes mains ne pouvaient plus suivre. A la place, je lui caressai bien longuement l’entrejambe et susurrai :
-Ce n’est pas beau de quémander monsieur Bjorgman…Vous mériteriez effectivement un dernier soufflet rien que pour cela…Mais je n’ai pas envie d’assouvir votre plaisir…Du moins pas de cette manière…
Pour confirmer mes dires, ma main insista et faufila jusqu’à son attribut. Je me collai un peu plus à son torse et déposai rapidement un autre baiser sur sa bouche avant d’ajouter en jouant avec ses doigts pour les guider vers mon corps :
-Et puis…Ça sera à nouveau moi la première qui devra la recevoir la prochaine fois de toute façon…
Le montagnard fit la moue avant me lancer un autre sourire amusé. Il me tripota alors les cheveux avec une grande agilité et frôla mon oreille de ses lèvres avant de reprendre :
-Avec grand plaisir madame Anna d’Arendelle.
Il ne le fit pas autant tout de suite et me bascula à nouveau en arrière pour pouvoir s’insinuer en moi et renouveler notre nuit de noces comme il convenait.
Je me réveillai en sursaut quelques heures plus tard. Le soleil était déjà haut dans le ciel.
-Mince…Le rendez-vous de Mamie, grommelai-je.
Je voulus me lever mais mon mari me barra le passage en posant lourdement sa main contre ma taille, me rapprochant de lui. Je lui embrassai aussitôt le bras et renchéris :
-Non ! Je n’ai pas le temps Kristoff, je suis désolée, il faut que je retrouve ma grand-mère à la hutte de Yohan.
-Quoi ? Que me dis-tu ? Madame Piceaerd en personne qui voudrait dissocier un couple uni par les coupoles le lendemain même de son mariage ?! Je n’en crois pas un mot ! Plaisanta-t-il.
Je le regardais gravement pendant plusieurs secondes avant d’éclater de rire. Lui tapotant alors sur la cuisse, je m’exclamai :
-Et pourtant je t’assure que c’est vrai ! Allez ! Viens ! On prend rapidement un petit déjeuner et on y va !
Je ramassai ses vêtements au passage et les lui envoyai à la figure avant d’ajouter :
-Habille-toi !
Pour l’encourager, je me retroussai les jupons, le corset et la robe. Puis je dévalais l’escalier et nous préparait un rapide repas que nous engloutîmes avant de rejoindre le village. La communauté était déjà bien éveillée. Nous ne nous en préoccupâmes pas et courûmes jusqu’à la hutte de Yohan. Nous nous ruâmes à l’intérieur et je m’écriai surexcitée :
-Mamie ! Nous sommes là !
Réveillée en sursaut, Emma se mit immédiatement à pleurer. Mon aïeule me lança un regard noir alors que je pris conscience des regards dépités qui régnaient dans la pièce.
-Un peu de respect pour le deuil ma petite Piceaerd, persiffla-t-elle bientôt, je viens d’apprendre la triste nouvelle à notre ami Westergaard.
Je me calmai aussitôt, soudain plus sérieuse. Kristoff me soutint alors que Camille récupéra enfin Emma pour la consoler. Elle s’arrêta de pleurer et la jeune Maman reprit :
-Nous allons vous accompagner pour l’enterrement bien sûr.
Elle emmitoufla sa fille d’une couverture en peau de rennes à sa taille et je constatai rapidement qu’un nouveau feu crépiter dans la cheminée.
-Votre grand-mère nous a allumé nos coupoles tôt ce matin princesse Anna…Nous n’avions pas besoin de plus de fariboles…Le mariage ayant déjà été consommé, ajouta-t-elle en observant son bébé avec tendresse.
Cela me fit rougir et je pensai moi-même à ma propre enfant qui demeurait dans l’Hellheilm. Je secouai immédiatement la tête pour réduire mes souvenirs à néant et me rapprochai de ma grand-mère en lui chuchotant :
-Tu lui as tout dit ?
-Impossible de faire autrement…Du moins pour la famille proche…Toutefois je vous expliquerai par la suite ce qu’il adviendra de la version officielle.
Intriguée, nous nous éloignâmes rapidement du village Northuldra et arrivâmes dans la Clairière des Rencontres pour être plus à l’aise en appelant les esprits. D’une voix solennelle, Mamie chanta alors un « Ah-Ah ».
-Nous aurions pu prendre les rennes, nota soudain Yohan qui gardait précieusement Emma et Camille contre son corps.
Mon aïeule se tourna aussitôt vers lui avec un visage indigné et répliqua acerbement :
-Mais bien sûr ! Un renne avec un bébé dans les bras ?! Ryder ne vous a pas encore appris que c’était atrocement dangereux !
-Bah…Euh…Non puisque toute la communauté fonctionne est comme ça et…
-Parce que les gens oublient vite, le coupa-t-elle furieuse, mais c’est une autre histoire bien trop longue à vous expliquer. Montez dans la main du Géant à présent.
Je sentis le décuplé prêt à faire un commentaire sur la sécurité de son enfant perché à trente mètres d’altitude mais finalement il se ravisa et obtempéra rapidement comme nous tous. Les dix minutes suivantes se déroulèrent dans le silence et je me concentrai sur le paysage. J’aperçus bientôt les épicéas qui remplaçaient les bouleaux et la réverbération de la Mer Sombre semblable à des milliers de clochettes scintillantes m’aveugla. Je fermai les yeux et m’agglutinai contre Kristoff qui se raccrocha à moi avec grand plaisir. Je ne pus toutefois pas en profiter longtemps car le Géant nous arrêta bientôt au milieu de l’eau. Il abaissa sa main et nous déposa directement sur le pont de l’Helga.
-Merci mon ami, murmura Mamie en lui embrassant sa paume rêche.
Il grogna de contentement et s’éloigna vers les épicéas avant de s’assoir violemment provoquant une secousse sur le bastingage. Mon aïeule se chargea ensuite de nous faire descendre à la première cabine où logeait toujours le corps rongé par la maladie de l’aîné des îles du Sud. Camille resta sur le palier alors que Yohan s’avança vers Hans et Elsa.
-Nous l’avons veillé toute la nuit, précisa bientôt ma sœur, j’ai congelé son corps pour qu’il puisse être conservé.
-C’est gentil à vous princesse Elsa, nota le décuplé.
A notre grande surprise il s’empressa de faire une accolade au benjamin des Westergaard.
-Je suis ravi de te revoir, lui expliqua-t-il, je n’aurais pas pensé que ce soit en pareilles circonstances.
-Moi non plus, avoua-t-il la mort dans l’âme.
Mon cœur se serra. Hans m’avait souvent parlé de la proximité qu’il avait eu avec ses frères. A leur rivalité à cause de leur père qui les poussaient à être ennemis les uns des autres. Pourtant en cet instant, je ne voyais qu’une famille brisée, anéantie par le deuil. Je pris la main d’Elsa par instinct qui me la serra en me souriant de complicité.
-Nous allons te laisser te recueillir mon petit Westergaard, nous t’attendons dehors ? Proposa gentiment Mamie Anna.
-Pas besoin madame Piceaerd, renchérit Yohan, vous pouvez rester j’en ai pas pour longtemps.
Sans attendre, il se dirigea vers le corps sans vie de son frère et sans se préoccuper de son visage jaunâtre il se pencha et lui embrassa les deux joues. Puis il tira une pièce de sa bourse et la déposa entre ses mains en croix. Je ne me moquai pas même si je savais que ce rituel datant de l’antiquité n’était pas compatible avec l’arrivée dans le Nifflheilm. Il surplomba ensuite le corps encore quelques secondes et décida enfin de pivoter dans notre direction.
-Nous pouvons procéder à l’enterrement maintenant si vous le désirez ! S’exclama-t-il en retrouvant sa dignité princière.
Personne n’osa le contredire et nous sortîmes patiemment de la cabine. Hans se retourna plusieurs fois comme s’il n’était pas prêt à laisser le corps de son frère aîné mais finalement ce fut Mamie qui le bouscula.
-Courage mon petit Westergaard…Le laisser…C’est le plus dur, nota-t-elle gravement, tu prends une grande inspiration, tu comptes jusqu’à dix, tu expires le tout et tu t’en vas sans réfléchir.
Elsa haussa un sourcil étonné alors que je vouais une haute considération à mon aïeule. Elle aussi avait vu son frère mourir sous ses yeux quelques minutes à peine après son mari. Nous fûmes soulagés en voyant que le prince suivit son conseil. Gênée, je détournai le regard pour ne pas avoir ses yeux verts qui me rappelaient ceux d’Helga. Quelques secondes après Mamie Anna rappela le Géant qui nous prit en grappe avant de nous déposer sur les Plages Grises. Nous attendîmes face à la mer et j’étais en train de me demander à quoi nous servions quand une scène de notre ancienne vie me revint de plein fouet. Je voulus le dire à Kristoff mais le Nokk me devança. La mer calme s’assombrit tout un coup alors que le cheval d’eau moulina ses sabots donnant un rythme plus dangereux aux vagues. Courant d’Air s’en mêla et la houle devint violente faisant craquer l’Helga. L’esprit de l’eau ne chercha plus. Il détruisit bientôt la coque créant un énorme trou béant. Le bateau ne mit pas longtemps avant d’être enseveli. Je jetais un coup d’œil à Hans. Il était pâle. Je nous revis quelques mois plus tôt en train de l’acheter. Le désir de mon ancien mari de partir en voyage disparut en fumée. Mon cœur fondit quand je vis finalement qu’il n’était pas si triste car il enlaçait fermement ma sœur. Il passa son bras autour d’elle et je rougis quand Kristoff fit de même. Peu à peu le bateau craqua révélant le liquide qui continuait à s’infiltrer par toutes les parois. Le mas et les voiles se déchirèrent bientôt jusqu’à se fracasser dans les flots toujours agités. Il ne resta petit à petit que des débris de planches qui résistaient à la lourdeur de l’eau. Le Nokk finit par se calmer et avec lui la Mer Sombre. Je contemplai le tout dans une grande fascination. Hébétée, je n’entendis pas tout de suite Mamie nous dire :
-Faisons une minute de silence je vous prie.
Ce ne fut pas si difficile étant donné que tout le monde était déjà silencieux. Discrète, ma grand-mère me prit alors par la main et nous retournâmes dans l’eau jusqu’aux chevilles. Nous priâmes ensemble pendant deux longues minutes, les paumes tournées vers le ciel. Puis nous rejoignîmes les autres et Mamie nous invita à nous assoir sur les galets gris avant d’entonner d’une voix ferme :
-Vous avez maintenant la solution à votre problème pour expliquer à Wilhelm et Alix la disparition de leur fils.
-Que veux-tu dire ? Demandai-je un peu déboussolée.
-Si cela n’est pas désastreux ! Quand Elsa, Hans, Karl et Maria sont revenus d’Arnevik il y a eu une terrible tempête qui a détruit le navire et tué le couple princier des îles du Sud, répondit-elle sûre d’elle, Heureusement nos futurs mariés d’Arendelle, eux, ont survécu.
Nos yeux s’écarquillèrent de surprise et Elsa fut plus réactive en répliquant :
-L’idée est prodigieuse Mamie, je n’en doute pas…Mais…Comment vas-tu convaincre la Duchesse de cela ? Notre chère cousine est une vraie harpie !
-Quoi ?! La Duchesse ?! Maria ?! Votre cousine ?! S’étrangla Yohan.
Mon aïeule fusilla tout de suite ma sœur du regard et je pressentis non sans une quelconque joie de justice qu’elle aussi allait sans doute avoir le droit à la fameuse punition Piceaerd.
-C’est une longue histoire mon petit Westergaard qu’il ne vaut mieux pas que tu connaisses, ragea-t-elle.
Loin d’être ébranlée, Elsa relança avec choc :
-Tout ça ne répond pas à la question Mamie !
Elle retrouva alors un sourire de sagesse experte et ajouta :
-Ne vous inquiétez pas, j’ai ma petite idée sur mes propos…Je vous demande juste de me faire confiance et de vous en tenir à cette version-là.
Elle nous prit ensuite les mains à ma sœur et moi et les embrassa en concluant :
-Repartez à vos occupations à présent…J’ai à parler avec ma petite Piceaerd.
-Hans, Yohan et moi allons partir avec le troupeau de rennes, commença mon mari.
-…Pendant que je me charge d’aller donner à manger à cette demoiselle, continua Camille en dévorant Emma du regard.
-…Et je m’occupe d’aller vérifier l’état de Maria, S’enquit Elsa la mort dans l’âme.
Elle me lança un regard suppliant et je l’encourageai. J’embrassai Kristoff et tout le monde s’en alla. Mamie m’empoigna alors et conclut :
-Maintenant ma petite Piceaerd si nous parlions de choses sérieuses vis-à-vis d’Andréas.
***
J’étais agacée par le fait qu’Hans ait préféré aller avec Kristoff plutôt que m’accompagner voir la Duchesse. J’avais évité son regard sans pour autant lui en vouloir car je savais qu’il passait un moment pénible. Je serrais donc les dents et respirai un grand coup avant d’entrer dans la demeure de Laïka. Elle avait déplacé Maria dans la chambre qui lui servait pour les patients. Ma cousine était toujours inanimée. J’observai la plus vieille des filles Nattura et demandai un peu surprise :
-Le troll n’est pas venu la réveiller ?
-Ryder a essayé de le trouver hier mais il semble être parti après le mariage d’Anna et mon neveu, expliqua-t-elle.
Je fournis un gros effort pour ne pas montrer mon soulagement. Faisant semblant d’être en détresse pour elle. Je m’agenouillai à ses côtés et lui passai une énième couche de glace quand l’amant de mon homologue arriva rapidement dans la pièce.
-Ryder ? Qu’y a-t-il ? Demanda aussitôt Laïka.
-Le prince Hans et Kristoff sont avec les bêtes, dit-il essoufflé, ils n’ont pas besoin de moi…Je viens voir comment va ma patiente ?
Nous le fixâmes avec surprise alors que ses joues rosirent. Il se reprit aussitôt et balbutia :
-Enfin…Je veux dire…La patiente…
-Son état n’a pas changé depuis que tu es parti il y a une heure…ou 20 minutes, nota-t-elle avec un petit sourire en coin.
J’essayai de ne pas être troublée par l’expression faciale de la guérisseuse puis j’observai la façon dont l’éleveur de rennes regardait ma cousine avec gaucherie et j’eus soudain des sueurs froides. Sans faire plus attention à moi, il me passa devant et lui mit une pommade charbonnâtes sur le visage, les bras et les jambes, recouvrant par la même occasion les plaques qui étaient toujours présentes sur son corps. Mon visage vira au rouge brique au moment où il appliqua le geste dans ses portes intimes. Je me raclai immédiatement la gorge et déclarai non sans une mauvaise jalousie irrationnelle :
-Monsieur Nattura…Je croyais que seules les jeunes femmes étaient guérisseuses…Comme les chamanes.
Il se rendit alors compte de ma présence et renchérit :
-Bah…Il paraît que votre grand-père Elysia était bien chamane lui…Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas donner un coup de main ?
Je devins cramoisie devant son impertinence et contins ma glace du mieux que je pus. Il ajouta encore :
-Surtout qu’Honeymaren est partie avec les autres pisteurs, et Maman et Papa sont introuvables.
Je ne pus que confirmer ses dires. Toutefois, comme pour me donner raison, la guérisseuse approcha une lampe à huile des yeux de Maria et ouvrit les paupières pour voir si les rétines n’avaient pas changé de couleur. Une moue parsema bientôt son visage et elle soupira avant de dire :
-C’est vraiment pénible…J’ai beau lui faire le circuit pour essayer de la réveiller, elle ne semble pas être réceptive.
Je lui lançai un regard de compassion et continuais d’être intérieurement soulagée quand soudain Andréas, Béata et…Cliff firent à leur tour leur entrées dans la hutte. Laïka sursauta de surprise et répliqua :
-Mais ? Le troll était avec vous ?! Ça fait des heures que nous le cherchons !
-Pardonnez-moi, s’enquit ce dernier, ces charmantes personnes se sont portées volontaires pour me montrer l’endroit où a grandi Kristoff.
Il roula jusqu’à la jeune femme qui le regarda encore contrariée avant de reprendre durement :
-Je croyais que vous étiez retournés dans votre Plaine !
-Je ne serai jamais parti sans dire au revoir à mon fils adoptif ! S’exclama-t-il.
Elle ignora sa remarque et dit encore :
-Nous avons une patiente dont le temps nous ait compté ! Vous êtes peut-être notre seul espoir !
Le nouveau chef des trolls retrouva aussitôt son rôle et ordonna plus gravement :
-Montrez-moi !
Nous lui laissâmes alors la place et la guérisseuse se chargea de l’amener jusqu’au lit de Maria.
-Essayez de la réveiller s’il vous plaît, l’implora-t-elle.
Cliff fit une légère grimace avant de la cacher par un sourire confiant. Il répliqua aussitôt :
-Je vais faire au mieux.
D’un geste solennel il posa à son tour sa main sur son front et ferma les yeux quelques instants avant de reprendre :
-Cette jeune femme est troublée…Je dois lui enlever son mal dans un premier temps avant que vous puissiez prendre le relai…Mais pour cela j’ai besoin d’être seul dans la pièce.
Laïka y consentit. Nous nous rendîmes tous dans la grande salle en attendant que Cliff accomplisse son geste. Cela dura plusieurs minutes quand nous entendîmes bientôt un bruit d’étouffement puis une longue inspiration qui se transforma en crachotements. Ryder fut le plus réceptif. Il se rua dans la chambre et revint tout de suite nous voir en criant de joie :
-Elle est vivante ! La belle jeune femme est éveillée !
-Magnifique mon neveu ! S’écria à son tour sa Tante enfin soulagée, nous n’avons plus besoin de ton aide dans ce cas !
Le visage de Ryder devint blanc et il protesta immédiatement :
-Mais si ! Je veux m’assurer jusqu’au bout qu’elle aille bien !
Laïka fit un petit clin d’œil à Andréas et Béata comme si elle comptait leur apprendre quelque chose et je résistai pour ne pas blanchir. Je les ignorai totalement et rejoins le troll qui demanda à ma cousine :
-Comment vous sentez-vous jeune fille ?
-Bien…Je me…Sens très bien…Monsieur, articula-t-elle, Mer…ci à vous.
Je fus surprise par sa politesse alors qu’elle ajouta soudain :
-Qu’est-ce…Que j’ai ? …Je sens…Que je brûle…De par…Tout.
Sans me laisser le temps de répliquer, Ryder sauta sur l’occasion et s’interposa dans le groupe avant d’expliquer :
-Vous avez une très vilaine maladie madame…Mais je suis là pour vous soigner…Soyez sans crainte…Je veillerai sur vous-même comme sur un renne blessé.
Je faillis m’étrangler avec ma salive pressentant déjà la remarque acerbe qu’elle allait pouvoir lui sortir. Mais il n’en fut rien. Bien que marquée par les plaques, la Duchesse lança un sourire sincère au cadet des Nattura. Elle lui prit maladroitement la main et murmura :
-Je vous remercie…Chevalier servant…Quel est votre prénom ?
Ryder le lui donna sous mes yeux médusés. J’étais dépassée par la situation. Je jetai un rapide coup d’œil à ses parents et sa tante et devins livide en voyant qu’ils semblaient ravis. Mes tempes battaient à tout rompre. Oui…Oui si ça se trouve c’était un nouveau plan de ce bougre d’Andréas ! Ça ne pouvait être que ça ! Il faisait en sorte que son fils tombe amoureuse de cette sorcière ! Cette femme malfaisante et égoïste ! ...Mais alors pourquoi aurait-elle attrapé la syphilis ?! Était-elle folle à ce point pour entrer dans un plan ?! Oui…Oui ce n’était pas illogique…Elle était prête à tout pour nous détruire quitte à y perdre elle-même la vie ! Folle…Cette femme était folle !
J’étais en train d’y réfléchir avec violence quand j’aperçus que le troll me fit un petit signe discret. Aucun des membres de la famille Nattura ne le remarqua et nous nous éclipsâmes en dehors de la hutte.
-Ne craignez rien princesse Elsa…Tout est normal…Me rassura-t-il.
-Ma cousine est aimable…C’est ça que vous appelez normal ?! Grommelai-je anxieuse.
Je produis deux longues respirations et le chef troll mit sa main froide et lisse dans la mienne en reprenant avec douceur :
-Calmez-vous Majesté…Je vous dis que tout est normal…Votre grand-mère m’a demandé d’enlever ses souvenirs à votre cousine…J’ai une entière confiance en elle. Je sais que c’est une bonne personne. Je connaissais le lien entre Maria et vous…Je savais qu’il en était de la survie de votre famille…Du royaume d’Arendelle.
Mon pouls qui s’était accéléré quelques secondes plus tôt retrouva immédiatement un rythme normal en constatant qu’il avait effectivement un nouveau cristal jaune accroché à son cou. Je restai tout de même sur mes gardes et finis par chuchoter avec scepticisme :
-Attendez…Vous êtes en train de me dire que nous ne serons plus jamais en danger ?
-Plus jamais, je confirme, répéta-t-il, elle se rappelle juste son prénom et de son âge…Pour le reste…Tout a été modifié ou supprimer.
J’aurais aimé embrasser ce sauveur tombé du ciel. A la place, je lui murmurai avec une grande sincérité :
-Merci…Merci beaucoup.
Cliff inclina la tête et roula auprès de Kristoff pour lui faire ses adieux. De mon côté, j’allai à la rencontre de ma grand-mère et ma sœur. Elles avaient fini de parler et venaient de revenir dans le village. Elles m’adressèrent un sourire radieux et Mamie déclara en voyant mon sourire :
-Ne pense qu’à ton bonheur à présent ma grande Piceaerd…J’ai eu un message de vos parents…Vous avez un peu de répit toutes les deux avant de rentrer au château.
Anna et moi repartîmes le cœur léger en direction de la Plaine des Monolithes pour y retrouver nos amants. Ce fut une semaine merveilleuse. Nous eûmes droit à des plaisirs simples tout en n’oubliant pas pour autant nos devoirs de chamanes et cinquième esprit. Nous apprîmes quelques us et coutumes Northuldra. Je ris beaucoup en voyant Yélana essayer d’apprendre à ma sœur le tissage du châle.
-Oh mais c’est pas vrai ! Elle est comme sa mère et sa grand-mère celle-là ! Grogna-t-elle à plusieurs reprises.
-Et pourtant ma coupole a été allumée à moi ! Lança-t-elle par provocation.
Cela me fit rire et je compris que ma petite sœur n’avait pas retrouvé sa patience…Tout comme moi. Le troisième jour que nous continuions cette activité, je finis par prendre le châle et moulinai mes mains pour le confectionner dans un style différent mais réussi. Tout le monde fut ébahi.
-Elsa Piceaerd ! Vous avez beau être douée de vos mains ! Cela ne vous permet pas de détruire une confection artisanale de plus de trente générations…Alors remettez-vous au travail ! Grinça à nouveau madame Coudrier.
Je ris tout de même intérieurement quand la vieille cheffe me piqua mon châle pour pouvoir se l’approprier. Elle reconnut quelques heures plus tard qu’elle n’en avait jamais vu un aussi beau.
Nous passâmes encore de nombreux moments d’amour avec nos amants respectifs et découvrîmes la Duchesse sous un nouveau jour. Ses boutons disparurent au bout de trois jours et elle retrouva un corps clément. Ryder n’en fut que plus ravie. Ils sympathisèrent rapidement et la jeune femme ne se moqua jamais de ses nombreuses maladresses. Anna et moi les surprîmes même en train de s’embrasser un soir que nous rentrions d’Ahtohallan avec Mamie Anna. Ainsi, notre cousine passa d’une créature détestable à un être adorable. Elle vouait une dévotion à l’éleveur de rennes mais également à Camille qui n’était pas sans aimer cela. Maria la quittait uniquement quand elle retrouvait Ryder. Tout le monde s’attacha très vite à elle. Même notre grand-mère qui la prit en pension dans sa maison au bord des rives.
-Je retrouve certains traits de mon grand frère quand je la vois, nous avoua-t-elle un soir, je lui dois bien cela…Lui qui a toujours su veiller sur moi malgré tout.
Nous trouvâmes ses attentions touchantes. Personne n’était au courant à part nous trois et personne ne le saurait jamais. C’était mieux ainsi. Malgré ce que nous aurions pu craindre, Andréas ne s’intéressa pas à elle, excepté en tant que réelle prétendante pour le jumeau Nattura.
-Il se pourrait que tu aies bientôt de nouvelles coupoles à allumer grande sœur ! La taquina-t-il un soir que nous dînions tous ensemble.
Mamie Anna avait serré les dents en le fusillant du regard et ce fut Béata qui avait sauvé la situation en disant :
-Tais-toi ! Ce n’est pas à nous d’en juger ! De toute façon rien ne se fera tant que Maria est en convalescence.
Les joues des deux amoureux s’étaient colorées de gêne et nous étions passés à autre chose. Camille et Maria trouvèrent leur place dans la communauté. Elles devinrent toutes les deux de merveilleuses fromagères reprenant ainsi l’entreprise ancestrale des Coudriers au plus grand bonheur de Yélana.
De ce fait, il y eut également un autre soir où les questions de successions se déclarèrent autant pour les îles du Sud que pour le peuple Northuldra. Mamie Anna eut beaucoup de mal à convaincre sa meilleure amie de prendre Yohan en futur dirigeant. Néanmoins, la vieille femme finit par céder en comprenant que la succession était déjà assuré auprès d’Emma et d’ici quelques années par Sofia si cette dernière daignait pointer le bout de son nez un jour comme c’était le cas dans l’autre vie. La question fut donc réglée parmi le peuple du soleil et ne fut donc plus cocasse du côté des Westergaard. Yohan étant le futur chef des Northuldra, il était éliminé d’office. Hans de même puisqu’il était destiné au royaume d’Arendelle avec moi.
-Viktor ou Neal s’en chargeront en temps voulu ! Conclut mon beau prince.
Nous fûmes tellement préoccupés que la semaine passa très vite. Aussi nous fûmes tristes lorsque Mamie nous rappela à l’ordre en nous disant qu’il fallait rentrer à la maison.
-Déjà ? Demandai-je paniquée.
-Quoi ma grande Piceaerd ?! Tu ne veux plus te marier avec Hans ? Renchérit Mamie moqueuse.
L’hilarité fut générale et je me vexai immédiatement en recouvrant la table de glace.
-Si ! Bien sûr que si ! Maugréai-je avec anxiété.
Hans faillit intervenir mais Olaf le fit avant :
-Tu ne peux pas faire autrement Elsa, moi je suis un spécialiste de l’amour et je vous au vous embrasser avec Hans ! J’ai même vu plus l’autre fois lorsque vous faisiez un câlin tout nu et que…
Exaspérée par les propos du bonhomme de neige, je ne lui laissai pas l’opportunité de parler plus. Je lui plaquai la main sur la bouche et la lui glaçai de colère. Je m’en voulus immédiatement en voyant la détresse dans ses yeux. Ne contrôlant pas ma saute d’humeur, je le lui enlevai et préférais me retirer dehors avant de créer une catastrophe de glace. Je décidai de m’éloigner plus loin aux abords des rives. La tête me tournait. Je n’avais pas beaucoup dormi ces jours-ci à cause de tous ses évènements. Je lançais un juron de rage avant d’éclater en sanglots. Je m’en voulais d’être autant à fleur de peau. De ne pas respecter le dicton de Papa.
-Elsa chérie ? Est-ce que tout va bien ? Demanda soudain Hans.
Il maintint une certaine distance jusqu’à ce qu’il voit qu’il ne craignait rien. Je ne lui répondis pas pour autant. Mon silence l’agaça et il ajouta :
-C’est à cause de mes parents ? Je ferai de mon mieux pour qu’ils soient moins désagréables ! Avec un peu de chance, la mort de Karl les assagira.
Je ne répondis toujours pas. Et pour cause. J’étais trop occupée à essayer de respirer pour ne pas vomir la portion de ragoût de rennes donnée par Mamie.
-Elsa ? Si c’est vraiment trop douloureux…Nous…Nous pouvons rester là encore un temps, balbutia à nouveau mon amant.
-Non…Non je te remercie…J’ai des vertiges mais il faut juste que cela passe…Murmurai-je.
Le visage d’Hans devint pâle à son tour et il répéta :
-Des vertiges ? Est-ce à cause de la chaleur ? Il est vrai qu’il a fait chaud aujourd’hui ! Tu n’as peut-être pas assez bu ?
J’hochai rapidement la tête, préférant ouvrir la bouche pour essayer de faire passer une aigreur d’estomac. Une de plus, songeai-je rapidement. J’en avais eu beaucoup depuis quelques jours mais je n’y avais pas plus prêtée attention. Je m’alarmais soudain en additionnant tous les symptômes que j’avais. Non, non ne sois pas bête Elsa…Cela ne marche pas aussi facilement, me persuadai-je alors qu’une délicieuse vibration s’imprégnait dans tout mon être.
Loin de toutes mes pensées, Hans s’approcha de moi et se risqua à demander :
-Tu veux retourner à la hutte…Ou tu restes encore un peu là ?
J’haussai les épaules ne voulant pas rentrer tout de suite. Je lui ouvris alors mes bras pour pouvoir m’étreindre. Mon beau prince ne s’y refusa pas. Nous restâmes enlacés longtemps emmêlant nos deux êtres dans des baisers et des caresses.
-C’est bien ce que je dis Elsa ! Vous êtes vraiment prête à vous marier ! S’exclama aussitôt Olaf qui semblait déjà avoir oublié l’incident.
Notre élan fut immédiatement coupé et nous nous relâchâmes rapidement. Ma créature reprit alors d’une voix sincère :
-Pardonnez-moi ! C’est Madame Anna qui vous demande de rentrer. Elle a appelé le géant.
Nous aperçûmes aussitôt une énorme masse rocailleuse au loin dans la nuit noire. Hans me prit par la main et nous nous rendîmes auprès des autres à contre-cœur.
-Ça va mieux ma grande Piceaerd ? Questionna à son tour Mamie alors qu’Anna me lançait des regards d’inquiétude.
-Je…Euh…Oui…Je crois, bredouillai-je.
Je fus prise d’un nouveau vertige et me raccrochai à la poigne d’Hans avec une extrême violence. Mon aïeule m’observa alors attentivement et ajouta :
-A voir ton visage de craie plus que d’habitude, je n’en suis pas certaine.
-Je te dis que tout va bien ! M’énervai-je à nouveau, ce…C’est juste que je n’ai pas envie d’être confrontée à mes beaux-parents ! Oui je sais c’est absurde !
-Quand on connaît ces deux-là c’est loin d’être absurde, souleva ma sœur en m’envoyant un regard d’encouragement.
Cela aurait dû m’apaiser mais j’eus l’impression soudaine de manquer d’air. Les relents de la nourriture de Mamie alliés à ceux propre de la nature m’envahirent les narines si bien que je ne parvins pas à retenir le liquide aigre qui me remonta dans l’œsophage. Sans grâce particulière, je déversai les morceaux de ragoûts prémâchés sur l’herbe alors que tous mes proches m’observèrent de plus en plus avec un regard inquiet. Par instinct protecteur ma sœur s’avança vers moi et ouvrit la bouche mais je la coupai avant :
-Si tu me demandes si je vais très bien, la réponse est oui…Je suis juste légèrement anxieuse quant à mon retour en Arendelle…C’est ça qui me barbouille…
Mamie et Anna se confrontèrent aussitôt du regard avec un rictus amusé et je rougis violemment. Hans ne comprenant pas ce qui était en train de se passer, préféra dire à ma grand-mère :
-Je refuse qu’Elsa parte dans cet état-là. Pourrions-nous encore une fois dormir chez vous pour ce soir ? Nous partirons à l’aube demain matin !
-Dis-oui s’il te plaît Mamie ! Insista Anna.
Mon aïeule nous regarda tour à tour et soupira avant de ronchonner :
-Bon d’accord. Mais vous êtes partis à la première heure !
Nous acquiesçâmes tous en même temps et je crus que mes nausées allaient s’arrêter. Hélas nous passâmes à peine la porte que je retournais subitement aux latrines qui se trouvaient dehors. Je restai à l’intérieur pendant de longues minutes, cherchant l’air du mieux que je pus. Je me passai de la glace sur le visage. Puis je finis par rentrer, la mine toujours blanche et me ruai dans ma chambre attitrée depuis une semaine. Mon aïeule dit bientôt à l’adresse d’Hans :
-Mon petit Westergaard, il vaudrait mieux que tu prennes un autre lit pour cette nuit. Il faut qu’Elsa se repose.
-Vous êtes sûr ? Demanda-t-il inquiet.
Anna ne lui laissa pas le choix. Elle le poussa presque vers la porte. J’eus juste le temps de l’entendre me dire bonne nuit qu’elle la referma derrière lui. Puis elle et Mamie se focalisèrent à nouveau sur moi et je rougis violemment. Je bafouillais d’abord dans un premier temps :
-Alors oui…Je…je sais ce que vous vous dîtes…Mais…Euh…Ce n’est pas ça…Enfin je ne pense pas que cela soit ça…
-Et si tu laissais ta sœur regarder ma grande Piceaerd, comme ça serait plus simple ? Renchérit mon aïeule amusée.
Anna me lança un regard surexcité et je maugréais bientôt :
-D’accord ! Mais c’est complètement ridicule…
Sans attendre ma sœur s’avança vers moi et fut délicate pour une fois lorsqu’elle posa sa main avec précaution sur ma tenue Northuldra à hauteur de mon bas-ventre. Elle resta un moment ainsi si bien que mes joues se chauffèrent de confusion. Elle ne donna pas de réponse tout de suite mais se contenta plutôt de m’enlacer après avoir retiré sa main.
-C’est bien ce que nous pensons ma petite Piceaerd ? Finit par demander Mamie.
-C’est doublement ce que tu penses même ! S’écria-t-elle.
Alors que je cherchai à assimiler ses paroles, elle ajouta :
-Nous sommes effectivement les deux côtés d’un pont ! Nous nous complétons à merveille !
-Anna que veux-tu dire ? Tu commences à me faire peur ! Paniquai-je.
Elle m’enlaça à nouveau en riant et répliqua :
-Tu n’as pas à l’être ma Elsa…Mais tu es bien enceinte d’un mois…De jumelles.
Mon cœur s’emballa immédiatement et mon esprit demeura en arrêt. Tout se stoppa autour de moi annonçant la communion qui était en train de se tisser entre mes filles et moi-même.
-De…Depuis un mois, répétai-je hébétée, mais alors…Elles ont été conçues…Durant notre première nuit…Mais ça se peut vraiment, ça ?
Anna et Mamie hochèrent la tête en cœur.
-Ce fut le cas pour Helga, commença ma sœur.
-Et pour votre mère, compléta notre aïeule.
Je me mis aussitôt en quête de prénoms. Rita. Je voulais réhabiliter mon autre grand-mère. Oui Rita pour la première…Je réfléchis quelques secondes et eus soudain un grand sourire. Kristen…En l’honneur de la première femme fondatrice d’Arendelle. Oui…Rita et Kristen seront parfaites.
-Repose-toi à présent ma grande Piceaerd, murmura Mamie.
Elle me borda et m’embrassa le front avant de prendre Anna par la main et de lui dire :
-Va te coucher aussi ma petite Piceaerd…
-Oui ! Moi aussi je dois concevoir ma fille ! Clama-t-elle rêveuse.
Notre aïeule éclata soudain de rire et la dévisagea sans pour autant rien dire. Anna eut le sang aux joues et grogna :
-Non. Moi je n’ai aucun symptôme et je ne regarderai pas tout de suite de toute façon !
Mamie murmura aussitôt avec un sourire :
-A la fin du mois.
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Lun 09 Mai 2022, 07:02
Oh qu'il a fait chaud!!! Un match retour qui était... WOW j'aurai pas pensé... Mais en tout cas... MIAM!!!
Bon je vais rien dire dessus pour pas passer pour je ne sais quoi mais bon, j'ai quand même dû relire toute l'histoire après parce que ça m'avait occupé tout l'esprit
J'ai aussi bien aimé le fait que mamie sévisse vis à vis d'Anna. Au bout d'un moment, c'est sa protégé, sa chouchoute c'est certain mais faut savoir dire stop et les bourdes elle les accumule quand même dangereusement. D'ailleurs c'est super intéressant, on sent bien que la confiance en a pris un coup puisqu'elle ne veut plus rien lui dire! Entre la lettre falsifiée d'Elsa (bon ça par contre c'était pas une bonne idée mamie!
) et qu'elle ne veuille rien dire à propos d'Emma c'est vraiment chouette, Anna doit faire ses preuves, se montrer digne car d'ici là... Pas de révélation pour elle. 
Et d'ailleurs, Els n'est pas en reste. On se doute qu'elle reçoit le même traitement, décidément pour mamie... 
. Depuis quelques temps je la sentais perdre un peu le fil, comme si mine de rien elle avait quand même un peu vieillie et n'était plus trop dans le coup. Ca s'est senti avec la révélation de la duchesse mais elle est pleinement de retour! Elle sait gérer ses deux petites filles qui pour le plan ne sont pas que des cadeaux vu leurs bévues et trouve un plan imparable pour expliquer la mort de Karl! Oh et je suppose que c'est elle aussi qui a chargé le troll de neutraliser la duchesse en lui virant ses souvenirs? La c'est certain, quel coup de maître! Bon puisque je parle de la duchesse, ça c'est le point que j'aime moins
. C'était une super méchante, elle a prouvé qu'elle ne plaisantait pas, on aurait pu avoir un super duel avec mamie mais du coup, elle sort du jeu très (peut être trop?) vite. Bon l'important c'est le résultat et c'est une fin assez douce parce qu'elle rejoint le bon camp, son attitude change du tout au tout et qui sait, elle pourrait même être heureuse. En fait c'est un super choix, c'est inattendu mais bon, j'aurai bien voulu avoir ce duel! (oui je veux du sang!! 
). En fait, j'aime bien l'idée malgré tout et c'est joliment amené en plus de faire avancer l'histoire par contre... RYDER! PAS RYDER!!! Dans une autre vie c'est le seul a avoir su être digne d'Elsa alors non pas RYDER! Elle ne le mérite pas! Elle aurait du finir seule cette mégère! Enfin voilà! ça fait plaisir de voir que ça avance dans le bon sens et puis je ne sais pas si je l'ai dit mais ... Ce match retour de la nuit de noces...
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Mer 11 Mai 2022, 10:25
On s'était arrêté sur le mariage d'Anna avec Kristoff, avec Elsa arrivant malheureusement en retard pour lui souhaiter ses félicitations... qui ne semble finalement pas sincères selon Anna ? Quoi qu'ils en soit, il n'y aura pas de rancune mutuelle entre les deux sœurs, en même temps un jour pareil...
Mais cela étant, le retard d'Elsa peut paraître justifiable si elle était soucieuse de refiler la syphilis à Anna si elle l'avait contracté. Mais ça, Anna l'ignorait. Mamie aurait donc omis volontairement ce détail dans le dernier message d'Elsa ? En tout cas, ça ne l'empêche pas d'interrompre la conversation et de séparer les deux sœurs en envoyant l'ainée retrouver son amour, en profitant aussi pour corriger Anna d'avoir tout dit trop tôt à Kristoff sur Andréas avant de la laisser retrouver ses plaisirs charnelles et érotiques avec son homme nouvellement marié.
Puis le lendemain, RDV avec Mamie chez Yohan, qui vient d'apprendre la mort de son frère Karl. Notre groupe composé de Mamie, Anna, Kristoff, Camille, Yohan et Emma rejoignent le bateau où était arrivé Elsa, tous venant se recueillir sur le cadavre de Karl avant de le récupérer et de l'enterrer. Puis Mamie d'imaginer comment annoncer la nouvelles aux deux furoncles : simplement mort emporté dans une tempête, solution diversement appréciées par les deux sœurs. Mais à nouveau une séparation et nouvelle discussion sérieuse entre Mamie et Anna, au sujet d'Andréas. Mais pour l'instant, on n'en saura pas plus.
Du côté d'Elsa, elle s'en va vérifier l'état de santé de Pouffiasse, en même temps que Cliff le troll, qu'il guérit finalement en retirant la maladie. Ce qui est dommage car... ben une fois qu'on connait Pouffiasse et ses intentions... on aurait pu espérer qu'elle passe l'arme à gauche... voilà, quoi... enfin, toujours est-il que la voilà remise sur pied, et bizarrement radieuse et plus du tout insupportable, et avec Ryder qui semble déjà s'être épris de "sa" patiente, au grand dam de sa famille et d'Elsa, se demandant si cette amour ne serait pas un coup d'Andréas.
Mais prise à part par le troll, il lui révèle qu'outre la syphilis, il lui a aussi retiré (sur demande de Mamie Anna) ses souvenirs afin qu'elle ne représente plus une menace pour Arendelle. Génial, un obstacle en moins ! Et l'occasion d'une part de réapprendre à la connaitre maintenant sous un nouveau jour, complètement à l'opposé de celle qu'on a connu, et formant aussi un couple naissant avec Ryder (au grand dam d'Andréas), et de désigner Yohan comme futur chef northuldra et Viktor ou Neal comme successeur aux Îles du Sud.
Mais à présent, il est temps de rentrer pour nos deux sœurs, ce qui veut dire retrouver leurs parents, mais aussi les deux furoncles sudiliens. Et à force de les connaître, on comprend bien mieux pourquoi Elsa n'a pas tellement envie d'y retourner, à tel point qu'elle en devient malade. Le séjour chez Mamie sera donc rallongée d'un ou deux jours, le temps qu'Elsa soit examinée... pour savoir finalement qu'elle est enceinte, de jumelles ! Depuis un mois ! Et Rita et Kristen seront leur prénoms.
Encore un chapitre née sous le signe de la bonne humeur et du positif. C'est toujours ça de bienvenu... mais pourquoi je me dis que ça cache quelque chose ?
Mais cela étant, le retard d'Elsa peut paraître justifiable si elle était soucieuse de refiler la syphilis à Anna si elle l'avait contracté. Mais ça, Anna l'ignorait. Mamie aurait donc omis volontairement ce détail dans le dernier message d'Elsa ? En tout cas, ça ne l'empêche pas d'interrompre la conversation et de séparer les deux sœurs en envoyant l'ainée retrouver son amour, en profitant aussi pour corriger Anna d'avoir tout dit trop tôt à Kristoff sur Andréas avant de la laisser retrouver ses plaisirs charnelles et érotiques avec son homme nouvellement marié.
Puis le lendemain, RDV avec Mamie chez Yohan, qui vient d'apprendre la mort de son frère Karl. Notre groupe composé de Mamie, Anna, Kristoff, Camille, Yohan et Emma rejoignent le bateau où était arrivé Elsa, tous venant se recueillir sur le cadavre de Karl avant de le récupérer et de l'enterrer. Puis Mamie d'imaginer comment annoncer la nouvelles aux deux furoncles : simplement mort emporté dans une tempête, solution diversement appréciées par les deux sœurs. Mais à nouveau une séparation et nouvelle discussion sérieuse entre Mamie et Anna, au sujet d'Andréas. Mais pour l'instant, on n'en saura pas plus.
Du côté d'Elsa, elle s'en va vérifier l'état de santé de Pouffiasse, en même temps que Cliff le troll, qu'il guérit finalement en retirant la maladie. Ce qui est dommage car... ben une fois qu'on connait Pouffiasse et ses intentions... on aurait pu espérer qu'elle passe l'arme à gauche... voilà, quoi... enfin, toujours est-il que la voilà remise sur pied, et bizarrement radieuse et plus du tout insupportable, et avec Ryder qui semble déjà s'être épris de "sa" patiente, au grand dam de sa famille et d'Elsa, se demandant si cette amour ne serait pas un coup d'Andréas.
Mais prise à part par le troll, il lui révèle qu'outre la syphilis, il lui a aussi retiré (sur demande de Mamie Anna) ses souvenirs afin qu'elle ne représente plus une menace pour Arendelle. Génial, un obstacle en moins ! Et l'occasion d'une part de réapprendre à la connaitre maintenant sous un nouveau jour, complètement à l'opposé de celle qu'on a connu, et formant aussi un couple naissant avec Ryder (au grand dam d'Andréas), et de désigner Yohan comme futur chef northuldra et Viktor ou Neal comme successeur aux Îles du Sud.
Mais à présent, il est temps de rentrer pour nos deux sœurs, ce qui veut dire retrouver leurs parents, mais aussi les deux furoncles sudiliens. Et à force de les connaître, on comprend bien mieux pourquoi Elsa n'a pas tellement envie d'y retourner, à tel point qu'elle en devient malade. Le séjour chez Mamie sera donc rallongée d'un ou deux jours, le temps qu'Elsa soit examinée... pour savoir finalement qu'elle est enceinte, de jumelles ! Depuis un mois ! Et Rita et Kristen seront leur prénoms.
Encore un chapitre née sous le signe de la bonne humeur et du positif. C'est toujours ça de bienvenu... mais pourquoi je me dis que ça cache quelque chose ?
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Mer 11 Mai 2022, 22:53
Merci pour vos commentaires ! ça fait toujours plaisir !
Allez ! Voici les spoilers sans contexte du chapitre 26
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Spoile49](https://i.servimg.com/u/f80/14/49/40/76/spoile49.png)
ça fait toujours plaisir ! Allez ! Voici les spoilers sans contexte du chapitre 26
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Jeu 12 Mai 2022, 13:19
Oh il va y avoir quelques rebondissements pour un mariage visiblement, bon et une nuit de noces... oh! Jamais deux sans trois...
Par contre le début, je suppose que le village c'est pour Arendelle mais l'image 2 je sais pas du tout d'ou ça vient ni ce que ça représente. La duchesse peut être (je sais plus si elle est blonde?! )
Par contre le début, je suppose que le village c'est pour Arendelle mais l'image 2 je sais pas du tout d'ou ça vient ni ce que ça représente. La duchesse peut être (je sais plus si elle est blonde?! )
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Jeu 12 Mai 2022, 13:30
La duchesse est blonde
L'image provient de la saison 4 de la série Once upon a time
L'image provient de la saison 4 de la série Once upon a time
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Dim 15 Mai 2022, 20:51
Chapitre 26 : Famille :
Je dormis très peu à cause des mystérieuses paroles de Mamie. A plusieurs reprises, l’envie de plaquer mes doigts contre mon bas-ventre avait été tentante. Puis j’avais repensé à ma sœur qui allait enfin donner des filles à Hans qu’il considèrerait comme telle. J’eus un pincement au cœur pour Helga. Mes yeux s’embuèrent et je me grondai vite pour mon comportement. Sage comme elle était, ma fille devait être au courant que son père lui ferait des demi-sœurs. Ce furent finalement les différents souvenirs de nous deux dans l’Helveg et l’Hellheilm qui réussirent à me faire dormir après des heures de lutte de mon conscient. Il me sembla qu’il s’était passé seulement quelques minutes quand je me sentis secouée de partout.
-Anna…Anna chérie…C’est l’heure de se réveiller…Ta grand-mère a déjà préparé le petit déjeuner ! C’est son troisième rappel, murmura tout doucement Kristoff.
A contrecœur, je ravalais ma bave et essayai d’aplatir mon tas de cheveux emmêlés. Mon mari me tendit bientôt ma robe et j’entendis en bas de l’escalier :
-Bon alors ils arrivent ou on attend Pierre Sappos ?! Mais c’est pas vrai !
-Vous voulez que je monte voir ce qui se passe Madame Piceaerd ? Intervint la Duchesse dans une grande douceur.
-Non je te remercie chère petite, pas besoin d’être à quinze là-haut ! Renchérit-elle.
Elsa essaya de me sauver immédiatement et déclara :
-Mais Mamie…Tu connais la réputation de sommeil d’Anna.
Son côté bougon redoubla et elle s’exclama :
-Oui bah justement ! C’est irrespectueux vis-à-vis de toi et Hans ! Chaque minute compte ! Vous avez un mariage qui vous attend dans moins de cinq heures ! Si elle continue, je vais utiliser la méthode d’Elysia pour la lever et crois-moi elle sera bien réveillée !
Cela finit définitivement de nous bouger et nous descendîmes l’escalier d’un pas pressant. J’eus juste le temps de voir ma sœur disparaître vers les latrines que mon aïeule reprit avec nervosité :
-Eh bah ! C’est pas trop tôt ! Non mais regarde ça dans quel état tu es ! Viens par-là que je t’aide !
Sans attendre elle me tira par la manche et me réajusta mon jupon et ma robe qui étaient mal mis. Son agitation manqua de me faire sourire mais je craignais trop de me prendre une autre claque, aussi je me forçai à être la plus discrète possible. Elle nous attribua bientôt une place et grogna encore :
-A ce stade vous ne serez jamais prêts pour onze heures ! Mon Ange de l’Air va me gronder et elle aura entièrement raison !
-Bah dis-donc ! Ton chakra sacré déborde d’énergie Mamie ! Plaisantai-je pour détendre l’atmosphère.
Mais je ne réussis qu’à recevoir une petite tape sur la tête.
Je me perdis dans mon bol de lait et mes biscuits secs pendant que mon aïeule prépara activement une bouillie orangeâtre qui sentait fort. Elle l’allia à de l’eau. Hans qui n’avait pas touché une seule bouchée de son petit déjeuner et qui guettait l’entrée de la hutte avec avidité murmura encore :
-Oh vous savez madame Piceaerd…Si Elsa est dans cet état…Il n’y aura peut-être pas de célébration.
-Si. Bien sûr que si mon petit Westergaard, ça va passer, le rassura-t-elle soudain, les guérisseuses sont venues l’ausculter hier soir quand tu t’es couché et il n’y a rien de grave…Un mariage engendre toujours du stress.
Le benjamin des îles du Sud fit une mine non convaincue et retrouva enfin le sourire quand ma sœur revint chancelante autour de la table avec nous. Notre grand-mère lui déposa le bol empli de l’odeur forte sur la table et ordonna :
-Bois ça ma grande Piceaerd, ça va apaiser tes nausées, c’est du gingembre, et prends aussi un gâteau…Ce n’est pas bon de ne rien grignoter. C’est ça qui engendre les vomissements et les vertiges.
Ma sœur mit d’abord sa main devant sa bouche pour montrer son mal au cœur, mais finalement, en bonne élève, elle fit ce que lui dit notre aïeule. Cette dernière effectua un massage sur ses épaules, ses mollets et derrière ses oreilles. Nous fûmes satisfaits de voir qu’elle reprenait des couleurs.
-Ça va mieux…Merci Mamie, murmura-t-elle quelques minutes plus tard.
-A la bonne heure ! Tu demandes à Olina de te faire ce remède toute la journée et tu seras vite rétablie, renchérit-elle avec un grand sourire.
Elle s’adressa ensuite à nous tous et ajouta :
-Allez ! Il est temps de partir jeunes gens ! Le géant est déjà dehors ! Je vous rejoins tout à l’heure !
Hans ne quitta plus Elsa et je lui pris l’autre main pour la faire avancer. Nous nous nichâmes au creux de la paume rocailleuse et laissâmes la tranquillité du pays Northuldra pour rejoindre le royaume. Nous somnolâmes durant l’heure où l’esprit de la Terre foula les différentes contrées. Nous terminâmes notre chemin à pied et arrivâmes enfin dans l’enceinte du château. J’avais l’impression d’être partie pendant des siècles. Une envie de retrouver l’univers familier de ma chambre, les cuisines et la bibliothèque m’envahit. Je me sentis soudain égoïste d’avoir inclus Kristoff dans ce monde de noblesse. Mon angoisse fut balayée quand je vis qu’il était heureux d’être dans la cour.
-C’est ici que tout a commencé, murmura-t-il en m’embrassant le cou.
J’acquiesçai et nous entrâmes enfin dans le château. Kay et Gerda nous réceptionnèrent et nous amenèrent dans la salle à manger où se trouvaient nos parents qui conversaient dans un grand brouhaha. Le calme s’installa immédiatement dans la pièce alors qu’ils nous dévisagèrent. J’eus l’impression de revenir des semaines en arrière, d’être confrontée à l’autorité parentale. Wilhelm et Alix n’avaient pas encore ouverts la bouche à notre égard que j’avais déjà envie de les taper. Ils nous regardèrent avec des yeux amusés mais bizarrement aucun des deux ne fit de commentaires. Ils se tournèrent vers Papa et Maman et Wilhelm tonna bientôt avec froideur :
-Agnarr mon cher ! Il me semble que vous nous aviez assuré que mon premier rejeton et sa femme seraient au rendez-vous aussi ! Notre petite Belle-fille serait-elle restée à Arnevik où le métier de p***** rapportait plus que celui de Duchesse ?
Alix afficha un rictus mauvais avant de reprendre :
-Visiblement pas assez pour pervertir la princesse Elsa puisqu’elle, est là !
Les joues de ma sœur prirent immédiatement des couleurs et je sentis qu’elle voulait sortir quelque chose pour essayer de se défendre. Puis elle se ravisa très vite. Hans et elle prirent plutôt une mine triste en se lançant dans un jeu de comédiens digne des plus grandes pièces de théâtre. Le benjamin des îles du Sud s’avança alors vers ses parents et dit avec force :
-Père…Mère…Quand nous sommes revenus d’Arnevik…Il y a eu une terrible tempête qui a détruit mon navire. Elsa et moi sommes les seuls à y avoir échapper.
Il y eut un long silence qui nous déstabilisa tous. Wilhelm et Alix d’habitude si bavards auraient pu à cet instant nous poser des milliers de questions sur cette histoire peu crédible. Ils n’en firent rien se contentant de nous dévisager avec lassitude. Après plusieurs minutes, le père d’Hans se tourna enfin vers sa femme et renchérit :
-Mince ! Ma mémoire me joue des tours ! Qui est le suivant dans l’ordre de succession déjà ? Neal ou Viktor ?
-Grand Dieu non pas Viktor ! Un enfant adopté !? Et puis quoi encore ?! Grogna immédiatement son épouse offusquée.
-Ce n’est tout de même pas de ma faute si votre machine ne fonctionnait plus très cher ! Reprit-il avec un sourire.
-Ah je dois dire qu’elle s’est un peu emballée après ! Ajouta-t-elle compatissante.
Ces deux monstres se regardèrent, complices et éclatèrent de rire sous nos regards choqués. Même si je ne portais pas Karl dans mon cœur, je trouvais la réaction de ces deux bougres immondes. En colère, je ne pus m’empêcher de déclarer avec férocité :
-Whoua…La mort de votre fils ainé a l’air de vous bouleverser.
La traitresse des îles du Sud me toisa aussitôt du regard et pinça ses lèvres avant de répliquer :
-Notre chère petite princesse n’a toujours pas de plomb dans la cervelle à seize ans…Nous avons treize…Enfin douze fils…Donc un en moins ça ne change pas grande chose ! Vos parents penserait la même chose s’il perdait l’une de vous deux ! Il reste l’autre pour gouverner !
Je jetais un coup d’œil à mes parents effarés qui me firent pourtant signe de m’abstenir de tout commentaire. Gagnant en bêtise, Wilhelm s’exclama presque sur le ton de l’humour :
-C’est si nous perdions les treize d’un coup qu’il faudrait s’inquiéter !
Ils étaient à vomir. J’hésitai à partir de la pièce pour ne plus entendre de pareilles horreurs. Hans sembla du même avis mais Elsa continua de lui tenir la main. Voyant que l’atmosphère était toujours pesante, Papa essaya d’intervenir pour dérider un peu tout le monde :
-Calmons-nous s’il vous plaît…Ce que Wilhelm et Alix veulent dire Anna, c’est qu’ils préfèrent se tourner vers l’avenir de leur royaume plutôt que de se morfondre sur leur présent.
-Agnarr…Tout de même…Souleva Maman choquée.
Il lui lança un regard insistant pour qu’elle ne se mette pas dans tous ses états et les parents d’Hans ravis de cet intermède, rebondirent sur ses paroles :
-C’est exactement ça, mon cher ! Nous nous tournons vers l’union de nos deux protégés ! D’ailleurs il est temps pour cette demoiselle et ce jeune homme d’aller se préparer…Qu’en pensez-vous roi Agnarr ? Reine Iduna ?
Mes parents étaient sur le point de répondre mais Olaf qui jusqu’alors était caché derrière Elsa, sortit de son dos et s’écria :
-Et moi je fais quoi ?!
Les monarques des îles du Sud ouvrirent de gros yeux et le roi Wilhelm manqua de s’étouffer en criant :
-Bonté divine ! Quelle est cette chose ?
La créature d’Elsa retrouva immédiatement sa bonhomie et déclara comme un refrain :
-Bonjour je m’appelle Olaf ! Et j’aime les gros câlins !
Sans attendre il se rua sur le couple royal et ouvrit grand ses bras de bois. Il resta ainsi quelques secondes sous nos yeux amusés et je faillis rire à gorge déployée quand il s’écria :
-Alors vous, ça se voit que vous n’y connaissez vraiment rien à l’amour ! Vous êtes tout raide ! Vous devriez faire des câlins tout nus comme Anna, Kristoff, Elsa et Hans !
Alix perdit définitivement tout sa dignité en s’étalant de tout son être au sol. Furieux, Wilhelm ne fit plus attention à nous et se rua sur elle en lui donnant plusieurs gifles au visage.
-Allez ma chère ! Réveillez-vous bon sang ! Vous vous donnez en spectacle ! Grogna-t-il.
Maman le rejoignit alors et s’abaissa à ses côtés non sans poser une main protectrice sur son ventre pour ne pas blesser notre petit frère.
-Laissez-moi faire, murmura-t-elle avec douceur au roi des îles du Sud.
Elle mit alors un gros flacon de sel sous le nez de la reine pour la faire réagir. A notre grande surprise cela fonctionna et elle battit bientôt des cils. Un peu inquiet, Olaf regarda Elsa et renchérit :
-Pardon…Tu sais je ne voulais pas lui faire peur.
Ma sœur lui caressa immédiatement la tête et murmura :
-Je sais, ne t’inquiète pas.
Wilhelm le toisa aussitôt et répliqua :
-J’ose espérer que cette créature sortit de vos mains va être enfermée le temps de la cérémonie.
Le visage d’Elsa vira au rouge et elle allait s’exprimer mais Hans la devança :
-Oh si père ! Non seulement Olaf sera présent mais en plus nous avons convenu avec ma très chère fiancée que c’est lui apportera les alliances ! Et ce n’est pas discutable !
Loin de s’offusquer, son père reprit alors :
-Mais voilà que notre dernier fils atteste enfin sa virilité ! Néanmoins…Agnarr ! Iduna ! Vous n’allez pas accepter une chose pareille ?!
-Je ne vois pas pourquoi nous nous y opposerions, répliqua Papa, Olaf est né des pouvoirs de notre fille, des pouvoirs que nous avons décidé de mettre en avant depuis que nous avons fait l’annonce au peuple d’Arendelle ! Alors si ! Il est évident que ce petit bonhomme de neige sympathique peut rester avec nous !
Ses paroles me réchauffèrent le cœur. Ma sœur retrouva le sourire et alla embrasser notre père sous les regards furieux des principautés des îles du Sud. Wilhelm, livide de rage, se contint de rebondir sur sa phrase et bredouilla avec confusion :
-Bien…Euh…Il est temps d’aller préparer nos mariés, vous ne pensez pas ?!
-Tout à fait, approuva Maman.
Ils sortirent en trombe de la pièce. Kristoff et moi en profitâmes aussi pour quitter le lieu et parcourir le couloir. Bien que virulent dans sa démarche, mon mari s’arrêta souvent pour admirer les tentures et autres orfèvreries qui se trouvait depuis toujours dans le château. Je réalisais que c’était son premier passage dans cet univers dans cette vie-là. Me sentant un peu gourde, je rectifiais aussitôt ma démarche et pris un peu de temps pour lui préciser quelles étaient les pièces devant lesquelles on passait.
-Là c’est ma chambre ! Clamai-je en lui indiquant ma porte.
Kristoff se pencha immédiatement à mon oreille et chuchota :
-C’est bon à savoir madame Bjorgman.
Mon bas-ventre s’échauffa et je me râclai la gorge en répliquant très vite :
-Nous ferons de l’écho à Elsa et Hans ce soir ! Leur chambre est à la fin du couloir !
-Vraiment Anna d’Arendelle ? Un concours de cris avec ta sœur ? S’amusa-t-il, tu crois vraiment que je veux m’amuser à savoir si elle est plus endurante que toi !?
Si tu avais tes souvenirs Kristoff, tu pourrais me le dire…Pensai-je. J’haussai les épaules, me sentant un peu ridicule. Mon amant rit aussitôt devant ma mine déconfite. Il m’enlaça l’épaule et me fit pivoter vers lui avant de me donner une série de délicieux baisers.
Puis il me tapa rapidement les fesses et renchérit :
-Et si nous reprenions notre marche avant que je ne succombe une nouvelle fois à ton charme…
L’idée n’était pas déplaisante et pendant une fraction de seconde, j’eus subitement envie de m’infiltrer dans ma chambre pour que nous prenions une énième séance de plaisir. Toutefois, je me forçais à rester raisonnable et nous finîmes par arriver dans la bibliothèque. Je ne mis pas longtemps avant de trouver la statue du Nokk qui trônait au fond de la pièce. Me rappelant rapidement où se trouvait le levier d’ouverture, j’essayai d’incliner la patte droite de l’animal. Mon visage se congestionna sous l’effort mais je n’entendis aucun clappement.
Me tournant vers mon mari qui manquait de rire de la situation, je lui ordonnai bientôt d’une voix furieuse :
-Au lieu de ricaner ! Aide-moi s’il te plaît !
Ce fut un jeu d’enfant pour lui. Il eut besoin d’une main et le levier s’activa. La porte secrète se tourna laissant la noirceur et la fraîcheur de la pièce secrète aux yeux de tous. Armés de chandeliers, nous y pénétrâmes avec force et arrivâmes bientôt dans le centre poussiéreux. J’éternuais à plusieurs reprises avant de dire :
-Bien. Selon Mamie il nous faut chercher un miroir.
-Un miroir, répéta Kristoff avec moquerie…Dans ce cas, pourquoi n’avons-nous pas pris la peine d’aller dans ta chambre ou n’importe quelle autre pièce du château !?
-Oh je t’en prie ! Ne fais pas l’enfant et fais ce que je te dis ! Le grondai-je.
Il n’osa pas protester devant mon ton autoritaire et se mit à la tâche rapidement. Je l’accompagnais de mon côté en fouillant les nombreux grimoires de chamanisme tirés des leçons que Maman avait dû endurer auprès de Mémé Helga et Mamie Anna. J’en trouvais bientôt un qui m’intéressait et parcourus le sommaire :
-Alors…Méditation pour l’ouverture des chakras secondaires…Non ! Dix phases qui permettent de trouver son animal totem…Non toujours pas… Ingrédients pour retourner dans le passé…Ah ! Non ! Ça plus jamais ! Bon ça n’a pas l’air d’y être…Hum…Dix astuces pour allumer les coupoles de mariage en toute simplicité…Oh ! Maman a mis un petit commentaire dessus !
Je pouffai immédiatement en lisant :
-Spécialement pour Anna et Elysia Piceaerd !
Derrière toute cette phrase se révélait la psychologie d’une adolescente espiègle qui avait souffert de la perte de ses parents.
-Anna ! Je crois que c’est bon ! S’écria soudain Kristoff.
Sans attendre, il m’apporta un pendentif en écaille rond et lisse qui tenait au creux de ma paume. Je le tournai pour vérifier qu’il s’agissait bien d’un miroir et constatai que c’était le cas avant de m’exclamer :
-Super ! Tu as eu plus de chance que moi !
Il sembla soudain soucieux et répliqua :
-Anna…Tu ne m’as pas expliqué à quoi tout ceci rimé…Enfin si, tu m’as dit que ça avait un rapport avec mon père…Mais je ne le vois pas justement.
Je posai mon livre quelques instants sur une table et lui présentai le collier avec soin tout en disant d’une voix convaincante :
-Ce miroir est l’objet le plus ancien de notre famille. Il appartenait à ma toute première ancêtre Emma Piceaerd. C’est mon arrière-grand-mère Helga Piceaerd qui l’a transmis à Mamie Anna…Qui elle-même a dû le transmettre à Maman.
-Et donc ? Continua Kristoff toujours sceptique.
Je faillis le secouer comme un prunier mais me refreinai et repris :
-Ton père Andréas connaît également ce miroir. Il l’a déjà vu enfant…Tu sais…Je t’ai déjà dit que ton père avait été enrôlé à Grand Pabby et même à cette fameuse personne encapuchonnée…Eh bien Mamie m’a révélée qui elle était…En réalité tu le sais aussi…
-Anna essaye d’être ordonnée dans tes explications, je ne comprends rien, soupira-t-il.
Je bafouillai d’indignation et renchéris en colère :
-C’est pourtant pas compliqué ! Quand nous sommes allés à Ahtohallan l’autre jour avec Mamie et que je voulais vérifier si Helga allait bien, tu te rappelles nous avons vu tout le monde blanchir à la mention d’un nom.
-Oui le fameux « c’est Emma », oui je m’en rappelle, dit-il.
Je m’adoucis aussitôt et continuai :
-Eh bien c’est cette Emma, ma première ancêtre qui est derrière tout ce plan machiavélique qui a traversé les siècles ! C’est elle qui a ensorcelé ton père grâce à ce collier-miroir pour qu’il devienne plus facilement le sbire de Grand Pabby et derechef le sien ! Kristoff…Ce pendentif ! Il n’est pas anodin ! Il est comme celui du conte ancestral de Trollden…Est-ce que tu connais l’histoire ?
Mon beau mari prit un peu de temps pour réfléchir puis il finit par dire :
-Oui je connais ce conte, je le chantais en ballade aux enfants de l’orphelinat…Donc si…ça y est ! Je commence à voir où tu veux en venir…Ton ancêtre…Cette Emma Piceaerd…Elle a utilisé le pouvoir du miroir sur mon père quand il était petit pour que tout sentiment ou action positif devienne négatif.
Je l’applaudis pour sa déduction et lâchai soulagée :
-En plus de son caractère naturel, oui.
Mon bel éleveur de glace retrouva le sourire et termina :
-Tu vois quand tu veux ! Là c’est bon ! Tout est clair ! Mais du coup… Tu voudrais que je donne ce miroir à mon père, c’est ça ? Ce ne serait pas plus judicieux que ta grand-mère le récupère ?
-Non cela rimerait à rien si nous le rendons à Mamie car nous en avons besoin pour…Pouvoir sauver ton père, dis-je.
Les yeux de mon mari s’illuminèrent d’un profond soulagement et je me sentis soudain coupable de ne jamais avoir mesuré jusqu’à présent à quel point un parricide pouvait l’atteindre. J’en fus certaine lorsqu’il répéta d’une voix à peine audible :
-Tu…Tu me promets qu’il va vivre ?
Je répondis avec sincérité :
-Tout dépendra de lui…Mais Mamie m’a avouée qu’elle refusait de faire du mal à son petit frère…Combien même il a été un monstre avec son fils…Maintenant…Nous ne pourrons pas choisir à sa place.
Kristoff hocha la tête pour me confirmer qu’il avait compris. Il inspecta alors la pièce et voyant que je ne bougeais pas, il me relança quelques secondes plus tard :
-Est-ce que nous avons tout vu, ici, du coup ?
Je poussai un soupir et répliquai :
-Non pas tout à fait. Il faut quelque chose en plus…Mais je crains que ça me prenne cent ans avant de trouver ce dont j’ai besoin.
-Même si je t’aide ? Souleva-t-il tout heureux.
J’haussai un sourcil étonné alors qu’il ajouta :
-Tu as vu que j’arrivais à être efficace, ajouta-t-il en brandissant le collier-miroir.
Je lui tirai la langue et empoignai à nouveau le livre en observant attentivement le sommaire. Hélas, il n’y eut pas plus d’indices que tout à l’heure. Frustrée je le refermai et allai le remettre à sa place. Kristoff vit mon embarras. Il s’approcha de moi et demanda cette fois d’une voix humble :
-Que dois-tu chercher Anna chérie ?
-Ce serait une énergie qui s’utilise à partir de plantes et de pierres précieuses, expliquai-je, je pensais qu’il serait dans ce livre-là car il regroupe des méditations similaires mais…
-Ne t’énerve pas ! Me coupa-t-il, je cherche par-là et toi par ici.
Je coopérais tout de suite et me rendis du côté droit de la bibliothèque. Il y avait plusieurs parchemins superposés. Je jetais un coup d’œil à l’un d’entre eux mais m’arrêtai vite, intensément gênée en comprenant qu’il s’agissait de lettres qu’avaient dû s’envoyer mes parents quand ils ne résidaient pas encore ensemble. De ce fait, je tombais bientôt sur son journal intime et ne prit pas la peine de l’élucider cette fois-ci, préférant m’attarder sur un autre ouvrage plus épais qui était destiné aux recherches des pouvoirs d’Elsa. Oubliant que nous étions pressés, je le parcourus avec tendresse et me perdis à l’intérieur quand Kristoff m’appela enfin :
-Anna ! Je crois que j’ai trouvé !
Bien que nous n’étions pas très loin l’un de l’autre, il se précipita vers moi avec force manquant de tomber sur une pile de bibelots qui se trouvaient par terre.
-Ah zut ! Grogna-t-il…Tiens regarde ! J’ai été attiré par les images qui ressemblaient à des formes que les trolls étaient capables de reproduire sur les graviers.
Il me planta alors une couverture épaisse et lumineuse sous le nez et je réussis à lire en grosse lettres en or : REMEDES DE CHAMANES. Je regardais le sommaire et fus ravie en voyant une page qui m’intéressait. J’y allais tout de suite et retrouvai le sourire.
-Bravo Kristoff ! Effectivement ! C’est le bon livre ! Tu es un excellent détective ! M’exclamai-je, trouve de quoi noter s’il te plaît.
Il alla jusqu’à la table pendant que je regardais la liste des ingrédients. J’énumérai aussitôt à haute voix :
-Alors…3 livres de spirée blanche…Et 7 livres d’agate blanche…Hum…Le tout à broyer et à mélanger avec l’eau du Nokk, des étincelles de Bruni, une pierre des Géants et une feuille du corps de Courant d’Air…
Je finis de lire au moment où mon montagnard m’apporta une feuille et un encrier vide.
-Ah zut ! Maugréai-je, bon tant pis…Je vais emporter le livre dans ma chambre…Allez ! Viens ! Il est temps de rejoindre les autres.
Portant précieusement l’ouvrage contre mon cœur, je voulus ressortir de la pièce mais mon mari m’arrêta bientôt en déclarant :
-Pas si vite madame Bjorgman ! J’ai peut-être le droit à un petit baiser, d’abord ?
Même si nous étions pressés, je lui accordai sans aucune hésitation. Nos corps se rapprochèrent d’instinct connectés bien que compressés par le livre. Kristoff décala ses mains vers ma taille pour prolonger la venue de sa langue autour de la mienne. Je tournai bientôt ma tête pour pouvoir mieux le recevoir quand nous entendîmes soudain :
-Tiens, tiens…ça me rappelle un très beau souvenir !
Nous nous tournâmes en même temps vers Maman qui nous regardait amusée.
-Vous avez trouvé ce que vous vouliez ? Demanda-t-elle comme si de rien n’était.
Ma bouche était tellement pâteuse que je parvins juste à hocher la tête. Elle aperçut alors l’ouvrage littéraire qui nous faisait barrage et répliqua :
-Parfait. Dans ce cas, je pense qu’il est temps de vous préparer…Pour toi Kristoff, le roi Agnarr a retrouvé un costume du roi Runeard…Il sera un peu grand pour toi mais vaut mieux que cela que trop petit…Quant à toi ma Furie Rousse, je pense que ta garde-robe est remplie de jolies tenues…Tu n’auras aucun problème à en trouver une…Hâte-toi, Elsa est en train de se faire coiffer et maquiller…Elle a au moins besoin de sa petite Anna pour la réconforter et la déstresser !
Sa remarque ne pouvait pas me faire plus plaisir. Lâchant subitement l’étreinte de mon mari, je sortis de la pièce, passai la bibliothèque et me dépêcher d’aller faire honneur à ma grande aînée chérie.
***
Je m’inspectais dans le miroir, n’en finissant plus d’admirer ma robe de satin ivoire qui épousait mes formes. Gerda avait fait des merveilles avec mes cheveux se contentant d’y mettre une couronne de tresses sur le dessus du crâne. J’y avais incrusté des milliers de flocons.
-Vous êtes ravissantes princesse Elsa ! Tournez, pour voir s’il vous plaît ! Me conseilla-t-elle.
Je m’exécutais tout en me sentant gauche. Le rendu sembla pourtant parfait aux yeux de la domestique qui se camoufla bientôt les mains sur le visage pour éviter de faire couler ses larmes. Elle bégaya immédiatement avec beaucoup d’émotions :
-Ciel princesse…Et dire que je vous ai vus naître ! Bonté divine ! Vous mariée ! Je n’arrive pas encore à réaliser ! Et que dire quand ce sera le tour de votre sœur !
J’affichai un grand sourire qui avait ici un double sens. Gerda ignorait que c’était elle qui avait eu la bague au doigt en premier. Je me contentai d’hocher la tête, préférant attendre que ce soit Maman ou Anna elle-même qui lui dise. Voyant qu’un silence gênant était en train de s’installer, elle se reprit très vite et commenta :
-Allez ! Un peu de rouge à vos joues, vos lèvres et un peu de noir sur vos yeux et vos cils et le tout sera parfait !
J’allais m’assoir à ma coiffeuse et me laissai faire. Je fermai les yeux et soufflai du mieux que je pus pour faire passer une nausée. Les textures s’imprégnèrent bientôt sur mon visage, soufflés par la servante pour être secs plus vite.
-Voilà. Vous pouvez ouvrir les yeux et allez vous voir dans le miroir princesse Elsa !
Je m’exécutais et me dirigeai à nouveau vers la glace sur pied pour m’admirer. J’eus le souffle coupé devant le travail qui avait été fait. Gerda déposa la touche finale en me plantant le peigne du voile sur la tête. Elle le plaça devant mon corps et conclut :
-La reine Iduna et la princesse Anna ne vont pas tarder à arriver…Je vous laisse, j’ai encore des préparatifs à gérer avec Olina.
-Pour le buffet froid dehors, n’est-ce pas ? Lançai-je à nouveau.
La servante me regarda sans comprendre et répéta :
-Le buffet froid ? Ce n’était pas potage, rôti et crème glacée pour tout le monde ? De surcroit Dehors ? Mais je croyais que vos parents aviez convenu qu’il serait…
-…Dehors, la coupai-je, Hans et moi avons prévu de donner la réception sous la roseraie près du jardin qu’affectionne Anna…Ce n’est pas encore l’automne nous pouvons nous le permettre, il ne fait ni trop froid ni trop chaud.
Gerda réfléchit vite à mon argumentaire et bafouilla confuse :
-Je…Euh…Bien sûr votre Altesse.
Ses mains me lancèrent un baiser et elle quitta enfin la pièce. Je regardai à nouveau la glace et me passai des flocons sur la robe avant de m’arrêter sur mon ventre abritant déjà les deux plus beaux secrets du monde. Il était trop tôt pour qu’elles transparaissent aux yeux des autres. Je me le caressai avec tendresse me rappelant à quel point je l’avais fait pour mes autres petits.
Je fis attention à ne pas gâcher le maquillage avec mes larmes et me rappelai uniquement du positif quand une voix s’exclama soudain avec émerveillement :
-Oh grande sœur…Tu es…Magnifique…
Je me tournai vers elle, un peu paniquée et murmurai :
-C’est vrai ? Tu le penses vraiment ?
Anna se contint pour ne pas m’enlacer et hocha violemment la tête en répliquant :
-Il faudrait être un idiot ou un aveugle pour ne pas le remarquer !
Je lui caressai brièvement la joue comme lorsque nous étions petites et l’inspectai à mon tour. Son chignon tressé était de travers, lui donnant un air de coiffé, décoiffé qui rendait vraiment bien. Sa robe de satin verte et noir gonflée comme un coquelicot la rendait juvénile. Elle était ravissante. Oui. Nous étions différentes de caractère mais la nature avait été plus que clémente avec notre physique. Les hommes pouvaient succomber à nos charmes comme nous le voulions. Hans et Kristoff en avaient été témoins. Refluant une bouffée de chaleur, j’eus alors une légère appréhension et lui demandai encore :
-Tu ne m’en veux pas petite sœur ?
-T’en vouloir de quoi ? Répéta-t-elle avec incompréhension.
-De devoir assister à mon mariage avec Hans…Sachant que ça va te rappeler des souvenirs, expliquai-je.
Elle rougit violemment mais secoua la tête en affirmant :
-Oh non ! Je t’assure que non ! Certes, j’ai été très heureuse avec lui, mais je suis maintenant la femme de l’homme que j’ai toujours aimé…Et qui m’aime en retour…Alors non, ne t’inquiète pas ! Je te laisse volontiers Hans.
Mes doigts rétractèrent la glace de soulagement et je lui pris violemment ses mains en les embrassant.
-Merci…De toute façon nous n’avons pas du tout prévu de faire la même chose qu’à ton ancienne union avec lui, conclus-je d’une voix mystérieuse.
-C’est gentil, murmura-t-elle.
Nous enlaçâmes nos mains et restâmes là à nous contempler avant que Maman n’arrive pour nous dire que c’était l’heure…Accompagnée de Mamie qui s’était refait une beauté pour l’occasion.
-Mesdemoiselles ! Nous allons finir par être en retard ! Ce n’est pas gentil pour le marié ! Nous gronda mère gentiment.
Notre aïeule la secoua alors gentiment en s’exclamant :
-Oh mon Ange de l’Air ! Tu pourrais être sympathique ! Regarde comme elles sont belles ! Dis-leur qu’elles le sont !
-Je…Euh…Oui bien sûr Maman…Bredouilla-t-elle comme si elle était enfant.
Elle se rua alors tour à tour sur nous et nous embrassa tout en ne pouvant contenir ses larmes.
-Vous êtes tellement grandes ! Kaspian aura de la chance ! Lâcha-t-elle naturellement.
Anna et moi nous regardâmes immédiatement amusées alors que son visage rosit de honte pour la révélation. Mamie explosa de rire et applaudit.
-Enfin tu daignes parler de mon troisième petit Piceaerd ! Pas de doute ma Iduna, tu tires bien de ton père ! Bien et si nous y allons à présent ?!
Nous nous rendîmes donc à la chapelle pour le moment cruciale. Celui qui m’unirait à Hans pour toujours. Mon cœur battit fort la chamade à cette idée. J’étais prête ! Même plus que prête ! Mamie, Maman et Anna me laissèrent sur le parvis pour que j’entre avec Papa qui me contemplait avec fierté. Il me dit alors avec d’un ton finaud :
-Le roi vous demande de suivre votre mantra jeune fille.
-Et le père ? Soulevai-je en me réfugiant derrière mon bouquet de fleurs.
Il se pencha vers moi et me donna une longue étreinte comme lorsque j’étais petite puis reprit ensuite :
-Le père te demande de faire comme tu le désires ma petite Floconnette.
Sa phrase m’émut sincèrement et je perdis définitivement la neige d’anxiété qui menaçait à tout instant de s’échapper à cause du stress. Je lui fis encore un câlin et renchéris :
-Papa je t’aime.
Il me tendit son bras et je lui agrippai avant que nous entrions dans la chapelle calant nos pas au rythme de la musique sacrée qui défilait. Je fus amusée de voir qu’Olaf avait pris l’initiative de faire des cabrioles pour faire patienter les gens le temps que j’arrive. Je faillis éclater de rire en dévisageant Wilhelm et Alix qui le regardaient comme une bombe prête à exploser. Il cessa ses jeux en me voyant et courus me faire un gros câlin. Puis, je fis enfin attention à mon mari qui me fixa tout en murmurant :
-Tu es absolument divine…
-Et toi donc, murmurai-je appréciant grandement le compliment.
Hans rayonna alors que l’évêque nous donna sa bénédiction sous les yeux comblés de la foule. Nos « oui » furent proclamés à l’unisson dans un amour réciproque et éternel. Je me détendis au fil de la cérémonie ne pouvant détacher mes yeux de mon mari et de mon ventre.
-Nous allons maintenant demander à Igor d’apporter les alliances ! Clama l’homme d’église.
-Euh…C’est Olaf, tiquai-je.
L’évêque se reprit immédiatement :
-Oh…Euh…Oui, oui Olaf, pardon.
Tout content, le petit bonhomme de neige se leva avec le coussin et dévala l’allée à la vitesse de l’éclair. Il arriva très dignement et se mit à genoux faisant rire la foule qui s’attendrit immédiatement alors que les principautés des îles du Sud s’empaumèrent de honte. Les ignorant, je lui caressai le front et l’invitai à retourner à sa place. Nous rentrâmes bientôt les bagues dans nos annulaires respectifs et nous tournâmes vers la foule avant que le grand prêtre ne conclut :
-Princesse Elsa d’Arendelle, Prince Hans des îles du Sud, ce que Dieu a uni que l’homme ne le sépare pas. Vous êtes à présent mari et femme maintenant et jusqu’à l’heure de votre mort. Vous pouvez vous embrasser !
Le concert des applaudissements ne nous empêcha pas d’apprécier le premier baiser intense qui nous corréla enfin mariés. Le vacarme assourdissant me fit presque avoir un malaise tellement j’étais heureuse. Il fut pourtant stoppé quelques secondes plus tard par Alix qui s’écria :
-Tous les invités peuvent à présent se rendre dans la grande salle de bal pour le déjeuner !
Je réfutai immédiatement et rectifiai :
-Non ! La réception se fera finalement dans les jardins royaux ! A tout de suite !
Ma très chère belle-mère me fusilla aussitôt du regard et répéta :
-Sous les roseraies ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ?!
Furieuse, elle se tourna vers Papa et Maman qui haussèrent les épaules avant de reprendre :
-Si les jeunes mariés préfèrent déjeuner là-bas, nous n’y voyons aucun inconvénient.
Contre toute attente Wilhelm réussit très vite à lui faire ronger son frein et ils déguerpirent de la chapelle en même temps que mes parents. Nous sortîmes en dernier et reçûmes une horde de riz que je complétais par des dizaines de flocons. Nous nous concentrâmes ensuite sur l’unique photographie de groupe de la cérémonie. Puis les gens vinrent nous complimenter. Anna n’y coupa pas. Elle nous embrassa très émue et retourna vite auprès de Kristoff.
-Chère Elsa…Nous ne pouvions pas rêver meilleure belle-fille ! Dit alors Wilhelm, une ravissante jeune femme avec de tel pouvoir comme atout…
Hans se racla violemment la gorge pour lui indiquer qu’il ne devait pas aller trop loin et Alix reprit à son tour :
-Oui ravissante est bien le mot…Avec une telle robe qui révèle votre corps parfait…Vous devirez être jalousée par toutes les gourgandines d’Arnevik.
Je ne montrais pas mon agacement et me contins de la geler. Je renchéris plutôt :
-Merci pour ce doux compliment…Bien…Nous avons fait le tour de tout le monde…Nous pouvons aller manger maintenant ! Je suis morte de faim !
J’entraînais mon nouveau mari avant de recevoir une autre altercation de ces hurluberlus. Je poussai un soupir de soulagement en voyant que Gerda, Olina et Kay avaient cédé à ma demande dans les jardins.
Le décor champêtre était un hommage aux origines Northuldra. Des tables rondes poussaient un peu partout tel des champignons. Chacun des invités y trouva sa place sans qu’on ne les embête à avoir mis leurs noms.
-Mon Dieu Wilhelm…Allons-nous laisser faire tel quel ! Enfin ! De notre temps c’était les parents qui faisaient le mariage et les futurs mariés ne pipaient pas mot ! Pesta-t-elle alors que nous trouvâmes notre table.
Mon beau père haussa les épaules et pour une fois remonta dans mon estime. Je compris très vite que c’était uniquement ma belle-mère qui était vraiment préoccupée par toutes les fariboles blingbling du mariage traditionnel.
-Les accords commerciaux ont été créés, c’était le plus important ma chère ! Dit-il.
Le visage de la reine des îles du Sud devint rouge et elle renchérit indignée :
-Diantre ! J’ai envie de vous gifler quand vous êtes ainsi ! Tout ceci n’est pas convenable ! On ne peut pas laisser faire une telle chose !
Hans se leva alors et déclara à son égard :
-Et c’est pourtant ce qu’Elsa et moi avions convenu mère ! Nous ne vous avons jamais demander de vous impliquer à notre place ! Enfin…Pas en contrecarrant tout ce que nous vous avions fourni dans notre liste des préparatifs ! Maintenant, par pitié arrêtez de vous donner en spectacle ! Vous me faîtes honte ! Tous les invités ont le regard braqué vers vous !
Il est vrai que l’agitation s’était arrêtée et observait notre table. J’en profitai immédiatement pour me lever aux côtés de mon époux et annonçai alors :
-Chers invités ! Avant de commencer à aller vous servir le prince Hans et moi aimerions accorder une minute de silence en hommage à la mort du prince Karl des îles du Sud et sa femme la Duchesse Maria de Funningur qui ont tragiquement disparu dans un naufrage il y a une dizaine de jours.
Tout le monde se prit au jeu. Mon mari et moi nous serrâmes fort la main et fermâmes les yeux jusqu’à ce que je finisse de compter les soixante secondes. Quand nous les rouvrîmes tous les dignitaires avaient déjà leurs assiettes, prêts à s’entretuer pour les mets du buffet. Hans reprit alors à leur égard :
-Bon appétit à tous !
Ce fut le signal. Quelques instants plus tard, il y eut une ruade du côté des petits fours. Heureusement Olina et Gerda surent discipliner tout ce beau monde et la masse de gens fut bientôt coordonnés.
-Bien ! Moi j’y vais ! S’écria soudain Anna en embarquant Kristoff par la main.
Elle se tourna ensuite vers moi et ajouta :
-Vous voulez qu’on vous rapporte quelque chose ?
J’allais répondre que nous pouvions y aller nous même mais je fus devancée par Olaf qui répliqua :
-Non, laissez Anna, je vais m’en charger ! Les mariés ont le privilège de rester assis.
Je lui offris un sourire attendri constatant qu’il ne s’était pas joint à la foule tout de suite malgré son côté gourmand. Toujours vexée, Alix ne s’était pas non plus levée et observa mon petit bonhomme de neige d’un sale œil tout en ruminant pour elle-même :
-Quand je pense que nous avions tout préparé en amont pour qu’ils aient juste à se mettre les pieds sous la table…Et en plus il faut qu’on se coltine cette créature infâme avec nous ainsi que la vieille qui pue la terre boueuse…
Hans et moi fîmes mine de ne pas l’entendre et mon mari demanda même avec une certaine vengeance :
-Quelque chose ne va pas mère ?
Elle le dédaigna au plus haut point et se leva enfin pour rejoindre le reste de la foule. Ce fut le moment que choisit ma créature pour revenir vers nous avec deux assiettes sur les bras et une sur la tête. Voyant qu’il avait du mal à se tenir droit, je lui dis avec crainte :
-Olaf ! Attention à ne pas glisser !
Je terminai à peine ma phrase que le bonhomme de neige s’emmêla dans ses pattes bouffies et s’étala de tout son long. Oubliant mon prestige, je me précipitai à côté de lui pour l’aider à se relever.
-Est-ce que ça va ? Questionnai-je apeurée.
-Oui Elsa. Je suis désolé, je vais devoir retourner vous chercher des petits fours.
-Tant de nourriture gâchée, commenta Alix en nous toisant au passage.
Je vais me la faire cette…Non du calme Elsa…Elle ne vaut pas qu’on se mette en colère pour elle. Kay mit fin à notre embarras en nettoyant le tout. J’indiquai à Olaf d’aller s’assoir avec Hans et choisis pour nous trois. L’incident fut oublié et nous profitâmes des entrées en ayant plus aucune remarque de mes nouveaux beaux-parents. L’ambiance se radoucit aussitôt et j’observais nos invités qui avaient tous l’air heureux. Les conversations allèrent bon train jusqu’à ce que les assiettes soient vides. Mon mari me lança un coup d’œil et je choisis que c’était le bon moment pour faire la première activité. Je me levai alors sous les yeux étonnés des adultes de la table et réclamai l’attention de tout le monde à l’aide de mon verre et ma cuillère.
-S’il vous plaît ! S’il vous plaît ! Je voudrais dédier ma première activité aux enfants d’Arendelle ! Comme l’attente risque d’être un peu longue entre le plat principal et le dessert je ne voudrais pas qu’ils s’ennuient ! Expliquai-je.
Sentant l’appel de l’amusement tous les petits se ruèrent autour de notre table, toujours au plus grand désarroi d’Alix qui s’époumonna bientôt :
-Oh mon Dieu…Ils transpirent la sueur…Regardez celui-là a des fluctuants qui lui sortent du nez…Seigneur je vais m’évanouir…Laissez-moi respirer !
-A se demander comment elle faisait pour s’occuper de ses fils, chuchota Anna à Kristoff alors que j’eus la même pensée.
-Allez, venez avec moi les enfants, allons plus loin ! Clamai-je en les éloignant vers le jardin de ma sœur.
J’ajoutais alors à leur égard :
-Il ne faudrait pas que la vilaine Alix mère fouettarde vous donne du charbon !
Ils éclatèrent de rire et je leur construisis une immense aire de jeu comportant des toboggans, des balançoires et une patinoire.
-Oh ! Merci princesse Elsa ! Déclarèrent-ils en se ruant aux différents endroits.
Fière de moi, je retournai auprès des invités qui m’applaudirent pour mon stratagème avant que nous passions aux plats principaux. Je fus surprise de voir qu’Olina avait voulu faire plaisir à Mamie Anna en lui préparant du ragoût de rennes. Ma grand-mère lui fit honneur.
-Qu’est-ce que c’est gras tout de même ! S’offusqua à nouveau la reine des îles du sud en tripatouillant la viande avec dégoût.
Hans serra fort les poings sur la table et répondit :
-Si ça ne vous plaît pas mère, il reste votre fameux rôti ! Et si vraiment celui-là ne vous convient pas, vous avez assez de réserves sur votre corps pour attendre directement le dessert.
Douchée par le ton acerbe de son fils, ma belle-mère se fit soudain toute petite et mordilla dans le premier morceau de ragoût avant de bientôt finir son assiette. Wilhelm se frotta alors les mains de plaisir et déclara soudain :
-Ah ! Voilà le moment que nous attendions tous avec impatience !
Je lançai un coup d’œil interrogateur à Papa qui demanda :
-De quoi donc parlez-vous cher ami ?
Wilhelm éclata alors d’un rire gras et répliqua :
-Oh voyons Agnarr ! Mais de la jarretière bien sûr ! Ne me dîtes pas que la princesse Elsa ne va pas y participer ! Je veux bien qu’elle sabote tout le reste du mariage mais pas de sacrifice pour cette activité-là !
-Et pourquoi pas Monsieur ? Lança à son tour Mamie, votre belle-fille n’est-elle pas assez riche pour pouvoir se payer un voyage de noces convenable sans qu’elle ne se transforme en courtisane d’Arnevik, comme vous aimez le dire !?
Wilhelm blanchit aussitôt décontenancé par le ton ferme de mon aïeule et balbutia :
-Mais…Euh…C’est une tradition…Qui n’a rien d’offensante…Enfin…Agnarr dites-lui ! Iduna a fait la même !
-Il faudrait peut-être demander à la principale intéressée ? Suggéra Maman qui rougit sous le regard noir de mon aïeule.
Je réfléchis. Elle et Anna enceinte d’Helga avaient succombé à ce jeu. J’hésitais à suivre leur exemple mais finalement ce fut au-dessus de mes forces.
-Non ! Non je ne peux pas ! Clamai-je en me terrant dans ma chaise.
Maman et Mamie retrouvèrent le sourire et Papa déclara :
-Bien. Voilà qui est réglé.
Cette fois ce fut Wilhelm qui sortit les griffes en tapant fermement sur la table à la surprise générale :
-Ah non jeune fille ! Vous n’allez pas nous faire le coup de la juvénile demoiselle quand vous êtes passée en première page des journaux peu vêtue dans cette Engel Død destinée aux putains ! Alors maintenant, vous relevez le menton, vous bougez votre royal fessier et vous aller sur la chaise qui vient d’être disposée au centre de la pelouse !
Mon cœur cogna fort dans ma poitrine alors que mon teint devint blafard. Ainsi Maria avait raison. Ce qui s’était passé à Arnevik s’était répandue comme une trainée de poudre dans tous les pays avoisinants. Je jetai un regard de panique à mes parents qui ne m’en avais pas blâmé. Soulagée, je compris qu’ils étaient de mon côté. Je maintins donc Hans pour qu’il ne colle pas son poing dans la figure de son père et fis les gros yeux à Anna et Mamie pour qu’elles n’interviennent pas, avant de dire simplement haut et fort :
-Je ne vous permets pas de me traiter de p***** ou je ne sais quoi Monsieur ! Je n’ai aimé qu’un homme et il est à côté de moi ! De plus…Quand j’étais à l’Engel Død, je ne savais pas encore pour mon état sinon je ne l’aurais pas fait non plus !
Par chance aucun des dignitaires ne l’entendit. La phrase réussit à leur clouer le bec. Mamie Anna ne leur laissa donc pas le temps de faire une quelconque remarque et elle renchérit à l’égard des dignitaires :
-Effectuons plutôt un exercice de chamanisme pour vérifier la descendance du peuple d’Arendelle !
Sans hésiter, elle m’entraîna vers la chaise où elle me donna les prédictions du pendule. Je ne lui avouais pas que contrairement à Anna, je n’avais aucunement foi en cette pratique absurde. Je me contentai de sourire alors qu’elle m’annonça mes deux filles sous la foule qui applaudit bien qu’impatiente de passer aux desserts. Ils étaient sur le point d’aller se servir quand Gerda arriva à nos côtés et balaya les gens d’un air gêné :
-Chers invités ! Il semble y avoir eu un problème avec les pâtisseries ! Un petit plaisantin s’est amusé à croquer dans chacune d’elle ! De ce fait, il ne reste que du kransekkake mais je ne suis pas certaine que tout le monde va en avoir ! Veuillez encore m’excuser !
La foule fut déçue mais compatissante. Ceux qui n’avaient aucune préférence pour le sucré se retirèrent pour fumer ou faire une balade digestive. Les autres purent savourer le gâteau aux amandes nappée de crème glacée. Hans et moi décidâmes que c’était le moment pour aller consommer le mariage.
-Cela veut dire qu’il n’y aura pas de danse après ? Soupira à nouveau Alix bien décidée à nous casser les pieds jusqu’au bout.
-Vous voyez bien qu’il n’y en a pas besoin ! Les gens s’amusent sans ! Répliqua Papa en lui montrant un panorama des jardins de la main.
La reine des îles du Sud pinça ses lèvres et se terra encore dans le silence alors que Maman insista à notre égard :
-Filez tous les deux. L’entre-deux est toujours le meilleur moment pour vous éclipser…Et ne vous inquiétez pas pour le drap de consommation. Agnarr et moi l’avons déjà brûlé !
Nous l’en remerciâmes et rentrâmes à l’intérieur du château. Nous nous arrêtâmes au milieu du corridor et Hans me compressa les mains en me regardant avec des yeux stressés. Après de longues minutes de silence, il finit par murmurer :
-Elsa…Est-ce que j’ai bien compris ce que tu as dit à table ?
Mes joues se chauffèrent et j’hochai la tête. Hans ouvrit de grands yeux et ajouta :
-C’est pour ça que tu es malade ?
J’acquiesçai à nouveau. Je m’attendais à un baiser. Mais mon mari fut beaucoup plus chaste en me serrant avec force contre lui.
-J’attends des jumelles, lui chuchotai-je à son oreille.
Son visage rayonna et il m’enlaça à nouveau. Nous retrouvâmes ensuite la chambre nuptiale où nos petites Rita et Kristen avaient été conçues. Hans me laissa entrer la première. Puis il prit soin de bien fermer la porte pour que nous soyons tranquilles. Il n’attendit pas que nous arrivions sur le lit pour m’arroser de dizaines de baisers amoureux. Mon cœur s’accéléra. Mon élégant mari, le père de mes filles me dévorait du regard. Je l’aimais. Dieu que je l’aimais. Il posa délicatement sa main sur mon bas ventre et sa bouche parsema à nouveau mon visage, m’embrassant avec volupté.
-Merci…Merci pour les cadeaux que tu portes Elsa chérie, murmura-t-il.
-Elles sont aussi de toi, chuchotai-je avec plaisir.
Le dire était concret, enivrant, magnifique. Hans n’en fut que plus ravi de l’entendre. Il me rapprocha à nouveau doucement de lui et m’embrassa encore et encore, pressant ses lèvres douces contre les miennes, rapprochant sa langue dans ma bouche à la recherche de l’extase. Je la touchai bientôt et enrôlai mes mains autour de sa nuque pour pouvoir mieux apprécier ce moment. Nous nous étourdîmes ainsi pendant un temps infini. Puis notre étreinte finir par s’arrêter et Hans dit calmement :
-Je vous protègerai toute ma vie, toutes les trois, je te promets que je serai un bon mari et un bon père.
-Je n’en doute pas, repris-je avec sincérité.
Bien évidemment qu’il l’avait déjà été auprès d’Helga pendant le cours laps de temps où il l’avait retrouvé dans l’Helveg. Il ne le savait pas contrairement à Kristoff. Ne le saurait jamais. Et c’était mieux ainsi. Mon mari vit que mon esprit était agité. Un autre sourire arriva sur son visage et il me prit le menton avant de reprendre :
-Vous avez l’air bien pensif, madame Westergaard.
-Non…Non, rien de tout cela…Murmurai-je avec confusion.
-Peut-être voudrais-tu simplement que nous nous couchions ? Répliqua-t-il avec sincérité.
Je secouai immédiatement la tête et continuai de caresser sa nuque. Puis mes mains descendirent sur ses fesses et son torse et je retrouvai une fièvre animale en lui dégrafant le bouton de son pantalon pour qu’il soit à ses pieds. Il s’en débarra assez vite et je fis glisser ma robe avant de me mettre sur le lit.
-C’est bien le meilleur moment du mariage…Murmura-t-il.
-Tout à fait, gloussai-je en invitant sa bouche à s’engouffrer dans mes gorges.
Je grimaçai légèrement quand il tirailla la pointe de mes seins à présent sensible. Voyant que ça me faisait mal, il les massa plutôt à travers le tissu de dentelle et finit par craquer le linge virginal. Je poussai un cri de surprise et allai le réprimander pour sa conduite quand sa bouche revint à la charge dans ma poitrine gonflée, m’emmenant dans une grande béatitude. Ma respiration se saccada alors que je voyais son attribut grossir avec force à travers son caleçon. Ma raison renonça immédiatement remplacée par l’excitation et je lui arrachai son bas à mon tour.
-Il me reste encore de la lingerie Hans ! Clamai-je avec impatience.
Il s’en débarrassa comme il se chargea d’enlever sa chemise bouffante. Nos peaux bouillantes se lièrent comme nos baisers, promesses d’un bel avenir. Partie dans ma lancée, je me débrouillai pour que la bouche de mon mari rencontre mon glacier profond.
-Lèche-moi…S’il te plaît…Babillai-je.
Mon beau prince commença à exécuter mon souhait avant de s’arrêter presque aussitôt. Je lui lançai un regard froid mais il ne reprit pas pour autant.
-Qu’est-ce qu’il y a ?! Fini-je par demander avec déception, je ne te plais plus ? C’est un peu idiot maintenant que nous sommes mariés et que je suis enceinte de toi.
-Mais non voyons ! Ce n’est pas ça Elsa chérie…Je vous aime toutes les trois de toute mon âme…Mais j’aurais l’impression de faire du mal…Enfin…Tu sais…A elles…
Il désigna du doigt mon bas-ventre. Je perdis aussitôt pieds ne me voyant pas sans vie sexuelle pendant neuf mois. L’ambiance se refroidit. Je ne parvins pas à entendre sa douleur, trop frustrée d’avoir été arrêtée dans ma lancée. Après plusieurs minutes de confrontation visuelle, je fournis un gros effort en disant :
-Je comprends.
-Je sais que non…Mais laisse-moi m’habituer s’il te plaît, murmura-t-il d’un ton sec.
Je sentis que je l’avais froissé. Ne voulant pas m’avouer vaincue, je me cambrai sensuellement et l’inviter à se mettre à genoux. Puis je susurrai :
-C’est l’occasion pour nous de nous positionner…Autrement.
Les yeux d’Hans retrouvèrent immédiatement leur éclat de passion et je me mis dos à lui pour laisser libre cours à son imagination. Il se rua alors sur ma croupe et commença à la caresser en m’envoyant des frissons de partout. Ses doigts n’en finirent plus de parcourir ma chair tendue et il finit par me demander de l’huile. Intriguée par sa requête, je lui en rapportais.
-Tu me fais confiance ? Demanda-t-il.
J’acquiesçai folle d’impatience et me remis dans ma position initiale. Mon mari dit encore :
-Si jamais cela te fais mal, j’arrête, d’accord ?
-Oui…Oui si tu veux Hans…Fais à présent, le suppliai-je.
Son action singulière fut des plus plaisantes. En quelques secondes, il badigeonna mon fessier du liquide glissant et se concentra sur une partie non encore exploré dans cette vie-là. A ma grande surprise, je ne ressentis aucune gêne quand ses mains s’appliquèrent à humidifier cet endroit, minimisant au maximum les chances que je souffre.
-Viens contre moi Elsa chérie…Viens…M’implora-t-il.
Il rapprocha ainsi mon dos de son torse et sut stimuler mes seins dans de grands mouvements circulaires pendant que son attribut s’insinua progressivement dans mon autre glacier secret. Nous retrouvâmes une respiration saccadée et mes va-et-vient l’invitèrent à mettre plus de rythme.
-Je…Je ne te fais…Pas mal ? Demanda mon mari quelques minutes après.
-Non…Non…C’est…Très bien…Répondis-je d’une voix déformée par la passion.
Sentant que nous étions en très bonne posture, Hans ne renonça plus et s’appliqua à mettre tous mes sens en fusion…La vue de nos corps nus dans le miroir…Nos plaintes jouissives de plus en plus fortes…Sa langue qui s’attardait autour de la mienne en étouffant pour un temps nos cris…Ses mains continuant de me caresser de partout pendant que sa virilité s’occupait de mon bas de corps…Son parfum propre à son être…Oui…Oui…Oui…Tout ceci finit par me faire défaillir en plus du reste de notre coït et je ressentis enfin le bien être absolu me transpercer de la tête aux pieds.
Je m’abattis sur mon nouveau mari et me nichait contre son torse avant de m’endormir apaisée par le bonheur de notre nouvelle vie.
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Mar 17 Mai 2022, 12:06
Franchement je crois qu'il n'y en avait jamais eu un comme ça de chapitre! En réalité c'est des choses qui sont déjà vu dans tes histoires: Un mariage avec ses préparatifs, des invités qui sont gonflants, des révélations encore faites par Anna alors que Mamie lui avait pourtant fait comprendre de manière cuisante qu'il fallait arrêter! Des grossesses annoncées, la reception, du s*xe!
Bref il n'y a rien de nouveau dans les ingrédients mais c'est la recette qui change tout! (oui j'essaie la comparaison culinaire... je sais pas si c'est la meilleure idée du monde, mettre un poulet au four c'est le max de mes compétences alors je risque de pas être très douée )
Bref, il y a beaucoup d'ingrédients, pas mal de saveurs très gouteuses mais aucune n'est écoueurantes, on sait toutes les dicerner et les apprécier et surtout ça reste toujours léger et frais en bouchez tout ça! (oui j'écris juste avant midi... J'AI FAIM!!! Surtout que je sors de partiel faut que je me change les idées j'ai la tête vide... Pardon ça c'est pas nouveau )
Désolée je m'égare!
Oui il n'y a rien d'écœurant la dedans. On est pas submergé d'informations tout s'enchaîne bien et ce que j'ai vraiment beaucoup aimé c'est que cette fois je me suis même arrêté à un moment en me disant
"ah tiens, mais là je suis dans la tête d'Elsa?... Attends, ça y est j'ai changé de partie? J'ai même pas fait gaffe! "
Je sais bien que c'est ta façon de faire et puis j'aime bien malgré tout, mais je me demandais ce que ça pourrait donner de "mélanger" je te l'avais dit eh bien là, même si c'est pas "mélangé" puisqu'il y a les étoiles de séparation, je n'ai senti aucune séparation c'était vraiment dans la continuité et c'était hyper agréable comme changement (ça casse la petite routine ça surprend oui vraiment j'ai bien aimé, bizarrement j'ai trouvé le chapitre court du coup alors qu'il doit être comme les autres? )
Donc oui pouvoir les suivre dans la continuité plutôt qu'en parallèle, faut dire ce chapitre s'y prête vraiment c'était une des petites surprises du chef toute légère bien gourmande, bien croquante!
L'inconvénient, c'est que j'ai fini par presque "oublier" la partie Anna et me dire tiens c'est un spéciale Elsa ce coup là... Ca aurait été dommage de ne pas relire une seconde fois (sans que ce soit en étant déconcentrée toutes les deux minutes! ) vu qu'il y a la pièce secrète. C'est cool de la retrouver et enfin, on a un nouvel élément qui y apparaît. Et pas des moindres parce que (comme par hasard ) c'est un élement de la malediction du cinquième esprit également. J'adore quand vous faîtes ça avec ces événements identiques et liés entre les univers!
Au final ce que j'ai le plus aimé dans tout le chapitre. Ce sont les remarques de Wilhem et Alix. Je sais pas si tu aimes la comparaison mais j'aurai adoré les trouver dans un "Emma" d'ailleurs j'avais l'impression d'être dedans... Ou plutôt dans un "Wilhem et Alix". Aujourd'hui les enfants, Wilhem et Alix pourrissent le mariage de leur fils! Je trouve que ce titre serait archi vendeur pour un épisode pilote?!
Quoi? Moi, essayer de proposer une idée d'une série dont je serai la fan n°1 et si en plus il y a un crossover où ces personnages rencontrent "linsupportable petite Emma" qui les feraient tourner en bourrique je serai au septième ciel et... Oups!!! Faut que j'arrête de délirer moi!
Je ne saurai pas dire ce qui m'a fait le plus hurler de rire, entre l'apparition d'Olaf ou Hans qui envoie ch*** sa mère franchement j'hésite! Bon et aussi.... pour la considération qu'ils ont pour leurs enfants!
D'ailleurs vu que je parle d'Emma, qui est une enfant... J'aurai trop voulu être une enfant à ce mariage!!!! Une aire de jeu gelée faite par Elsa!!! Une aire de jeu gelée faite par Elsa?! Pitié c'est où l'entrée?! Comment on fait pour y aller?!
Oh et puis il est temps de parler de la cerise! Oh cette dernière scène! Décidément c'est de plus en plus piquant tout ça! J'avoie que ça m'a bien intrigué tout ça!
Je me demande juste si tu n'as pas mis en réalité pleins de petites choses qui vont annoncer des problèmes ou des élements de résolution pour nous piéger car on serait trop pris dans la légèreté de ce chapitre!
Bon j'ai dû oublier des choses mais là... J'ai vraiment trop faim!
En réalité c'est des choses qui sont déjà vu dans tes histoires: Un mariage avec ses préparatifs, des invités qui sont gonflants, des révélations encore faites par Anna alors que Mamie lui avait pourtant fait comprendre de manière cuisante qu'il fallait arrêter! Des grossesses annoncées, la reception, du s*xe! Bref il n'y a rien de nouveau dans les ingrédients mais c'est la recette qui change tout!
(oui j'essaie la comparaison culinaire... je sais pas si c'est la meilleure idée du monde, mettre un poulet au four c'est le max de mes compétences alors je risque de pas être très douée )Bref, il y a beaucoup d'ingrédients, pas mal de saveurs très gouteuses mais aucune n'est écoueurantes, on sait toutes les dicerner et les apprécier et surtout ça reste toujours léger et frais en bouchez tout ça!
(oui j'écris juste avant midi... J'AI FAIM!!! Surtout que je sors de partiel faut que je me change les idées j'ai la tête vide... Pardon ça c'est pas nouveau )Désolée je m'égare!
Oui il n'y a rien d'écœurant la dedans. On est pas submergé d'informations tout s'enchaîne bien et ce que j'ai vraiment beaucoup aimé c'est que cette fois je me suis même arrêté à un moment en me disant
"ah tiens, mais là je suis dans la tête d'Elsa?... Attends, ça y est j'ai changé de partie? J'ai même pas fait gaffe! "
Je sais bien que c'est ta façon de faire et puis j'aime bien malgré tout, mais je me demandais ce que ça pourrait donner de "mélanger" je te l'avais dit eh bien là, même si c'est pas "mélangé" puisqu'il y a les étoiles de séparation, je n'ai senti aucune séparation c'était vraiment dans la continuité et c'était hyper agréable comme changement (ça casse la petite routine ça surprend oui vraiment j'ai bien aimé, bizarrement j'ai trouvé le chapitre court du coup alors qu'il doit être comme les autres? )
Donc oui pouvoir les suivre dans la continuité plutôt qu'en parallèle, faut dire ce chapitre s'y prête vraiment c'était une des petites surprises du chef toute légère bien gourmande, bien croquante!
L'inconvénient, c'est que j'ai fini par presque "oublier" la partie Anna et me dire tiens c'est un spéciale Elsa ce coup là... Ca aurait été dommage de ne pas relire une seconde fois (sans que ce soit en étant déconcentrée toutes les deux minutes!
) vu qu'il y a la pièce secrète. C'est cool de la retrouver et enfin, on a un nouvel élément qui y apparaît. Et pas des moindres parce que (comme par hasard ) c'est un élement de la malediction du cinquième esprit également. J'adore quand vous faîtes ça avec ces événements identiques et liés entre les univers! Au final ce que j'ai le plus aimé dans tout le chapitre. Ce sont les remarques de Wilhem et Alix. Je sais pas si tu aimes la comparaison mais j'aurai adoré les trouver dans un "Emma" d'ailleurs j'avais l'impression d'être dedans... Ou plutôt dans un "Wilhem et Alix". Aujourd'hui les enfants, Wilhem et Alix pourrissent le mariage de leur fils! Je trouve que ce titre serait archi vendeur pour un épisode pilote?!
Quoi? Moi, essayer de proposer une idée d'une série dont je serai la fan n°1 et si en plus il y a un crossover où ces personnages rencontrent "linsupportable petite Emma" qui les feraient tourner en bourrique je serai au septième ciel et... Oups!!! Faut que j'arrête de délirer moi!
Je ne saurai pas dire ce qui m'a fait le plus hurler de rire, entre l'apparition d'Olaf ou Hans qui envoie ch*** sa mère franchement j'hésite! Bon et aussi....
pour la considération qu'ils ont pour leurs enfants!D'ailleurs vu que je parle d'Emma, qui est une enfant... J'aurai trop voulu être une enfant à ce mariage!!!! Une aire de jeu gelée faite par Elsa!!! Une aire de jeu gelée faite par Elsa?! Pitié c'est où l'entrée?! Comment on fait pour y aller?!
Oh et puis il est temps de parler de la cerise!
Oh cette dernière scène! Décidément c'est de plus en plus piquant tout ça! J'avoie que ça m'a bien intrigué tout ça! Je me demande juste si tu n'as pas mis en réalité pleins de petites choses qui vont annoncer des problèmes ou des élements de résolution pour nous piéger car on serait trop pris dans la légèreté de ce chapitre!
Bon j'ai dû oublier des choses mais là... J'ai vraiment trop faim!
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- DovLégende du Royaume
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Mer 18 Mai 2022, 09:34
Après un réveil et un petit-déj somme toute bien agité pour tout le monde, il est temps pour nos deux sœurs de rentrer à la maison, cette fois en compagnie de leurs amants respectifs... et a fortiori retrouver non seulement leurs parents, mais aussi les deux furoncles que sont Wilhelm et Alix. Halala, un gros paquet de chapitres sans eux, c'était tout ce qu'on demandait, et maintenant va faloirr les supporter à nouveau, surtout qu'avant cela on s'était débarrassé de Pouffiasse qui était devenue gentille.
Et le pire, c'est qu'ils semblent bien supporter la mort de leur défunt fils Karl, et ils n'ont aucune honte à dire que la mort de leurs autres fils, sauf un, ne leur font rien non plus. Mais c'est pas des furoncles, c’est des monstres !!! Des parents indignes !!! Et bien plus quand Olaf débarque et se voit désigner comme porteurs des alliances d'Elsa et Hans. Mais quelle importance après tout, car même Agnarr accepte cette nomination ! Bien fait, les deux monstres ! Surtout toi Alix, pour que la simple vision d'un bonhomme de neige vivant te fasse tomber dans les pommes ! Pour fois qu'Olaf sert à quelque chose...
Mais en parlant de mariage, pas le temps de traîner pour nos héros ! Mais du côté d'Anna et Kristoff, ils doivent faire un tour dans la pièce secrète du château pour trouver un miroir sur demande de Mamie Anna. Ledit artéfact étant sous la forme d'un pendentif, ayant appartenu à Emma Picéard et se transmettant depuis chez les Picéards, mais qu'Andréas connait aussi. Ce miroir fut utilisé par Emma pour que toute sentiment ou action positif d'Andréas devienne négatif, pour ainsi qu'il se montre docile à devenir son sbire et celui de Pabbie. Nos héros en auront besoin pour "sauver" le père de Kristoff, mais ce dernier ne semble pas bien l'accepter si son père risque de mourir, malgré les promesses d'Anna et Mamie.
Mais il faut aussi trouver un ouvrage parlant d'énergie à base de plantes et de joyaux, intitulé "Remèdes de chamanes". Une recette y figurant semble particulièrement intéresser Anna, elle mentionne notamment des ingrédients venant des esprits.
Du côté d'Elsa, elle est en train de se faire préparer pour le mariage par Gerda avant qu'Anna ne la rejoigne, lui rappelant que malgré ce qu'Elsa ressent pour s'être mise avec Hans, c'est l'ordre des choses qui fut établi dans leur nouvelle vie. Puis Iduna et Mamie de débarquer pour non seulement leur annoncer qu'il est temps d'aller au mariage, mais aussi la venue imminente de leur petit frère, Kaspian.
Et enfin le mariage avec Hans ! Après un "oui" des deux mariés et les alliances apportés parIgor Olaf, tous les invités et participants peuvent se rendre au banquet tenus dans les jardins royaux (malgré les protestations vaines d'Alix !), mais Whilhelm se montre bizarrement beaucoup plus avenants et chaleureux que d'habitude... mouais... s'il tient quand que ça à se faire pardonner de leur attitude, je pense qu'il en faudra beaucoup plus. Et avant le dévalisement du buffet vient d'abord la minute de silence pour Karl et Maria, même si cette dernière n'est en fait pas morte... mince, j'ai encore raté un truc ?
Et toujours à supporter l'attitude hautaine et méprisable d'Alix vis-à-vis d'Olaf quand il fait accidentellement tomber les plats qu'il amène lui-même, à s'offusquer en voyant son fils et sa belle-famille côtoyer des enfants de la plèbe, et toujours à critiquer le ragoût de renne cette-fois-ci préparé par Olina... bref, à se plaindre de ce mariage hors norme pour elle. Heureusement que tout le monde vient lui retourner ses pics contre elle, c'était tout ce qui manquait pour passer un bon moment.
Mais comme si c'était bien le moment, Whilhelm vient rappeler le numéro de pole dance d'Elsa à Arnevik, la nouvelle s'étant donc vite répandue. Mais heureusement pour Elsa, son entourage ne fait montre d'aucun jugement particulier à son égard, arrivant même à se défendre face à son détracteur. Puis après cela, nos deux mariés prennent un peu d'intimité pour qu'Elsa annonce avec joie à Hans qu'elle est enceinte de jumelles. Et sur fond de cette attendrissante nouvelle, on a droit à des embrassades/caresses charnelles et nuptiales comme fin de chapitre.
Encore une fin de chapitre sous le signe des bons auspices. Décidément Ansa nous gâte...
Mais à moins que la fin soit très très proche, je l'attends le moment où tout va dérailler pour nos héros.
Et le pire, c'est qu'ils semblent bien supporter la mort de leur défunt fils Karl, et ils n'ont aucune honte à dire que la mort de leurs autres fils, sauf un, ne leur font rien non plus. Mais c'est pas des furoncles, c’est des monstres !!! Des parents indignes !!! Et bien plus quand Olaf débarque et se voit désigner comme porteurs des alliances d'Elsa et Hans. Mais quelle importance après tout, car même Agnarr accepte cette nomination ! Bien fait, les deux monstres ! Surtout toi Alix, pour que la simple vision d'un bonhomme de neige vivant te fasse tomber dans les pommes ! Pour fois qu'Olaf sert à quelque chose...
Mais en parlant de mariage, pas le temps de traîner pour nos héros ! Mais du côté d'Anna et Kristoff, ils doivent faire un tour dans la pièce secrète du château pour trouver un miroir sur demande de Mamie Anna. Ledit artéfact étant sous la forme d'un pendentif, ayant appartenu à Emma Picéard et se transmettant depuis chez les Picéards, mais qu'Andréas connait aussi. Ce miroir fut utilisé par Emma pour que toute sentiment ou action positif d'Andréas devienne négatif, pour ainsi qu'il se montre docile à devenir son sbire et celui de Pabbie. Nos héros en auront besoin pour "sauver" le père de Kristoff, mais ce dernier ne semble pas bien l'accepter si son père risque de mourir, malgré les promesses d'Anna et Mamie.
Mais il faut aussi trouver un ouvrage parlant d'énergie à base de plantes et de joyaux, intitulé "Remèdes de chamanes". Une recette y figurant semble particulièrement intéresser Anna, elle mentionne notamment des ingrédients venant des esprits.
Du côté d'Elsa, elle est en train de se faire préparer pour le mariage par Gerda avant qu'Anna ne la rejoigne, lui rappelant que malgré ce qu'Elsa ressent pour s'être mise avec Hans, c'est l'ordre des choses qui fut établi dans leur nouvelle vie. Puis Iduna et Mamie de débarquer pour non seulement leur annoncer qu'il est temps d'aller au mariage, mais aussi la venue imminente de leur petit frère, Kaspian.
Et enfin le mariage avec Hans ! Après un "oui" des deux mariés et les alliances apportés par
Et toujours à supporter l'attitude hautaine et méprisable d'Alix vis-à-vis d'Olaf quand il fait accidentellement tomber les plats qu'il amène lui-même, à s'offusquer en voyant son fils et sa belle-famille côtoyer des enfants de la plèbe, et toujours à critiquer le ragoût de renne cette-fois-ci préparé par Olina... bref, à se plaindre de ce mariage hors norme pour elle. Heureusement que tout le monde vient lui retourner ses pics contre elle, c'était tout ce qui manquait pour passer un bon moment.
Mais comme si c'était bien le moment, Whilhelm vient rappeler le numéro de pole dance d'Elsa à Arnevik, la nouvelle s'étant donc vite répandue. Mais heureusement pour Elsa, son entourage ne fait montre d'aucun jugement particulier à son égard, arrivant même à se défendre face à son détracteur. Puis après cela, nos deux mariés prennent un peu d'intimité pour qu'Elsa annonce avec joie à Hans qu'elle est enceinte de jumelles. Et sur fond de cette attendrissante nouvelle, on a droit à des embrassades/caresses charnelles et nuptiales comme fin de chapitre.
Encore une fin de chapitre sous le signe des bons auspices. Décidément Ansa nous gâte...
Mais à moins que la fin soit très très proche, je l'attends le moment où tout va dérailler pour nos héros.
- FrantzozeLégende du Royaume
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Jeu 19 Mai 2022, 12:27
Bon j'ai du retard, on s'était arrêté au 23 donc go pour le 24
Un chapitre qui commence par bibiche en sucre d'orge... qui veut faire un gros dodo. Bah oui la journée à été longue!!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Boo-monster-inc](https://c.tenor.com/HCFDTRaRdp4AAAAC/boo-monster-inc.gif)
Et c'est tout mignon, voila que Kristoff va se charger de la soutenir voire même de la porter jusqu'à son lit... Faut dire la donzelle elle doit faire 40kg tout mouillée et l'autre tintin il porte sur son dos des blocs de glace toute la journée alors ça doit pas lui poser problème! Mais ça commence de manière tellement kawaii!!!
Allez on ne fait pas de bruit, on laisse rouquine en sucre faire dodo (et là pas de gymanstique nocturne... Visiblement elle était vraiment crevée!) Bon et faut profiter, pour une fois qu'elle dort celle là! Bon qui s'occupe de la réveiller le lendemain matin?!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 7d2a299b8c14cd614d0cf0fd170b308adfcee109r1-540-350_hq](https://pa1.narvii.com/7553/7d2a299b8c14cd614d0cf0fd170b308adfcee109r1-540-350_hq.gif)
Oh DuDu!!!! C'est trop mignon de faire ça!!!!! J'avoue tu nous as manqué ça faisait longtemps qu'on t'avait pas vu!!! Allez vas y ma DuDu, explose tout!!!!
Et voilà qu'elles se mettent à parler de mariage et de qui aura été la plus précoce dans le domaine... Evidemment il faut que mamie la rammène à dire qu'elle, elle le savait à deux aéns...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Clin-doeil-wink](https://c.tenor.com/wNxWV_SrS1sAAAAd/clin-doeil-wink.gif)
Ok mamie on sait que t'es la badass utime toute catégorie mais bon c'est pas la peine de se la péter comme ça tout de même Mais visibleent, mamie se veut taquine...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Fait-ch***-chiant](https://c.tenor.com/kpj3dc8_5IgAAAAC/fait-ch***-chiant.gif)
Ouais la désolée mamie c'est pas contre toi mais tu peux pas juste la fermer sur ce point... Bordel on parle d'Andréas. Alors c'est pour le plan sans doute, mais quand même! On peut dire que c'est un baltringue! Y a que DuDu et elle peut pas le voir depuis l'enfance... Quoi? Qu'est ce que tu veux leur dire à ces deux la mamie?
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Jdg-joueur-du-grenier](https://c.tenor.com/n4D3l7LK8LcAAAAd/jdg-joueur-du-grenier.gif)
Une seconde je vais vomir!!!!
Non pas ça!!! Pas Andréas et DuDu!!! Bordel non!!! JAMAIS NEVER!!!!
Bon c'est pas tout ça, mais faut exfilter la rouquine et mamie va lui annoncer au calme qu'Elsa a "envoyé une lettre" pour informer qu'elle serait absente pour le mariage de sa cadette!
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La non!!! La blondasse y a aucune excuse qui tienne!! Tu mérites la mort pour ce que tu fais à rouquine en sucre!!!! D'autant que l'excuse est la plus moisie du monde! "oh oui je peux pas parce que ça va me faire de la peine GNA GNA..."
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Ferme-ta-gueule-ta-gueule](https://c.tenor.com/0DbMiJbmn3wAAAAC/ferme-ta-gueule-ta-gueule.gif)
Non la franchement c'est un sérieux carton rouge pour Elsa. J'aime bien la taquiner mais faut être sérieux de temps en temps... Elle a su être douée, faire de bonnes choses mais la rayon connerie, y a du level!!!
Bien passons à un autre élement. D'ailleurs oui, le rythme de ce chapitre sur la partie Anna était assez curieux, ça donnait vraiment le sentiment d'enchainer les petites scènes de théatre, de décors en décors... Scène 1 "je veux faire dodo" Scène 2 "je me réveille avec maman chérie!" Scène 3 Maman vs Mamie qui a la plus grosse? Scène 4 Anna et Mamie apprennent qu'Elsa est une... Scène 5 (maintenant donc): L'adoubement de Kristoff
Et oui!!! Car là, surprise, Agnarr, qui on va pas se le cacher même si ça fait mal au popotin nous fait un quasi sans faute! Accepte Kristoff dans sa famille et décide donc de lui offrir la cérémonie qui va bien pour en faire un Lord... Franchement
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 399ee525c862cfad539b3d8e8a69328f](https://i.pinimg.com/originals/39/9e/e5/399ee525c862cfad539b3d8e8a69328f.gif)
Et c'est pas qu'un seul titre qui lui file le bougre mais 3!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Un-deux](https://c.tenor.com/UgFxW1lju6wAAAAC/un-deux.gif)
Oui super, merci pour la leçon de mathématiques ça on pouvait s'en passer
Bon par contre je me doute que ça a du lui traverser l'esprit au moment de poser l'épée sur Kristoff agenouillé de... Enfin vous voyez, la main moite avec la transpiration, l'épée qui échappe... l'accident bête quoi!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Gliss%C3%A9-chef](https://c.tenor.com/geOsYRgWoIAAAAAC/gliss%C3%A9-chef.gif)
Mais visiblement non, le roi il a décidé il est venu pour un mariage pas pour un enterrement! D'ailleurs la mariage il est peut être temps d'y arriver là!
Et d'ailleurs c'est à cette occasion que l'on peut déccerner la palme de la bêtise du jour à...
Béata bordel!!!! On peut pas se taper que des glandus dans cette équipe!!! Non parce que la c'est cool on fait un petit mariage à la fraiche, bon on dérange personne, mais faut pas perdre de vue que tot ou tard, va falloir aller au carton! Donc il serait judicieux d'avoir un cerveau en relatif état de fonctionnement!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Cestpaspossible](https://c.tenor.com/oJLMnPZNZJwAAAAC/cestpaspossible.gif)
On a ensuite droit à une cérémonie toute simple toute mimi, c'est rafraichissant au possible... Et à la fin, la petite révélation qui va bien sur la grossesse d'Iduna! Une grossesse que mamie n'a pas vu venir mais qu'Anna a senti grace à l'aura chamanique...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f61704179534376456b7a557342513d3d2d3431343731373430392e3134633037373235373434653165393738373737383530303932372e676966](https://img.wattpad.com/2c4a78a0ac3bb8b88593eae1fb732a0472c51521/68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f61704179534376456b7a557342513d3d2d3431343731373430392e3134633037373235373434653165393738373737383530303932372e676966)
Visiblement tu sais te montrer astucieuse... Alors maintenant rouquinette, tu garde ce mode de pensée, fini les bêtises cocotte!
Allez, on arrive à la fin du mariage... forcément chez Ansa on sait tous ce que ça signifie... Et mamie dans sa grande mansuétude laisse sa maison au jeune couple et s'empresse d'aller loger chez sa vieille amie Ylva.
Alors on va juste revoir la sscène au ralenti....
-Mais oui les tourtereaux allez y vous serez bien, et au calme, personne pour vous déranger! Oh et surtout... Pensez bien à prendre la chambre du premier avec la fenêtre qui donne vers la plaine! Vous verrez c'est la pièce la plus calme et discrète de la maison! Tellement calme qu'il n'y a même pas besoin de tirer les rideaux!!! Gardez tout ouvert, vous profiterez de la plaine lune!
-Oh c'est gentil merci mamie!!!
-Mais de rien ma petite Picéaerd... C'est tout à fait normal! .... Ylva?!
-Oui?
-Ta chambre d'ami, c'est toujours celle qui a vu sur la fenêtre de chez moi?
-Euh non... C'est devenu ma buanderie, tu seras bien mieux au salon!
-Non t'en fais pas! J'adore les buanderies Au fait, tu as toujours tes jumelles?!
-Oui pourquoi?
-Oh ne t'en fais pas, j'ai toujours eu une passion pour observer la pleine lune!
Et visiblement mamie, elle n'a pas intérêt à trainer pour régler les jumelles parce qu'ils ont la dalle tous les deux... ça commence direct à se deshabiller... ça commence fort!!! Mamie t'es à ton poste?!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Cc3141e67d557af012f63279c813a6b5](https://i.gifer.com/origin/cc/cc3141e67d557af012f63279c813a6b5.gif)
Bon tout est paré, rassurez vous, Mamie a tout prévu, la mise au point est faite... Bah allez y les jeunes mariés c'est l'heure de gologolo...
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Oui on sait que t'as compris ça mamie!
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![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 C8191834d88ff4a2b80613774e626123c5160c8e](https://64.media.tumblr.com/3ecb42ece2ce14538face8da085fd13b/d38c93326937528a-86/s500x750/c8191834d88ff4a2b80613774e626123c5160c8e.gifv)
S'il vous plaît on peut avoir un focus sur mamie après ce qu'on vient de voir là...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Disney-encanto-disney](https://c.tenor.com/APKYj4eMMqQAAAAd/disney-encanto-disney.gif)
Oh mamie?! ... Serais-ce une pointe d'envie et de jalousie sur ton visage?!... là personne l'avait vu venir ce coup là!
Il va être temps sur cette fin en apothéose d'aller retrouver l'autre blonde qui avec le coup pendable qu'elle vient de faire la mériterai aussi... Mais pas avec le même objectif!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Naughty-tom-and-jerry](https://c.tenor.com/yrlJLBWdxZ8AAAAC/naughty-tom-and-jerry.gif)
Alors oui, on peut dire qu'ils sont en quarantaine parce que la poufiasse est malade et que c'est potentiellement contagieux mais bordel Elsa c'est la mariage de ta soeur! Alors au pire, t'es en pleine nature, tu portes un masques tu t'éloignes d'un ou deux pas de tout le monde et tu viens! Et tes excuses à deux ronds comment te dire...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Je-men-fous-jmef](https://c.tenor.com/SeKBXyaPYrgAAAAC/je-men-fous-jmef.gif)
Mais bref, les voila donc qui accostent en ayant pu prévenir les guérisseuses pour s'occuper des deux pestiférés... Allez chères doctoresses, on compte sur vous pour le diagnostique!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 2451494598850](https://referentiel.nouvelobs.com/wsfile/2451494598850.jpg)
Eh beh s'ils survivent ces deux la ça sera un miracle!
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Jdg-tact](https://c.tenor.com/-8M3qflxUJoAAAAC/jdg-tact.gif)
Oh!!! ... Ah ouais la Picéaerd viennent de trouver leur maître dans le domaine!!! Béata bordel mais tu les accumules quand même!
Wait... Kristoff est le fils de Béata, et Anna est une Picéaerd... Oh bordel, leurs rejetons, ça va être sans filtre!!!
BOn, donc Karl est mort, bon bah comme ça c'est fait!
Ah et oui faut pas lire cette partie en mangeant parce que la description des symptomes et du traitement comment dire...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Berk-beurk](https://c.tenor.com/odSGl5C64L4AAAAC/berk-beurk.gif)
Mais au milieu de tout ça... On a les retrouvailles entre Yohan et Camille... Oh c'est trop....
Euh attendez...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Je-men-fous-jmef](https://c.tenor.com/WBvxAigj2sMAAAAC/je-men-fous-jmef.gif)
Ouais franchement, que ces deux la se retrouvent... rien à péter. Bon même si c'est mignon et qu'on voulait qu'ils soient ensemble, ce couple ne m'inspire aucune émotion
C'est un comble quand on pense que c'est moi qui ait introduit ces personnages la première fois! Mais leur union trouve son intérêt surtout vis à vis de l'opinion d'Elsa. Du jour où ils sont ensemble pleinement, ce couple en tant que tel n'a plus autant d'intérêt. Les personnages si mais leur histoire, bah voilà c'est bouclé, mais ils restent en retrait par rapport aux principaux. Alors on est contents pour eux, mais sans plus.
Bon et pour finir, Anna et Elsa se font face alors qu'Anna sort tout juste de sa nuit de noces...
![[Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures! - Page 6 Fresh-prince-fresh-prince-of-bel-air](https://c.tenor.com/D2b5pJFgxv0AAAAM/fresh-prince-fresh-prince-of-bel-air.gif)
Un chapitre qui commence par bibiche en sucre d'orge... qui veut faire un gros dodo. Bah oui la journée à été longue!!
Et c'est tout mignon, voila que Kristoff va se charger de la soutenir voire même de la porter jusqu'à son lit... Faut dire la donzelle elle doit faire 40kg tout mouillée et l'autre tintin il porte sur son dos des blocs de glace toute la journée alors ça doit pas lui poser problème! Mais ça commence de manière tellement kawaii!!!
Allez on ne fait pas de bruit, on laisse rouquine en sucre faire dodo (et là pas de gymanstique nocturne... Visiblement elle était vraiment crevée!) Bon et faut profiter, pour une fois qu'elle dort celle là! Bon qui s'occupe de la réveiller le lendemain matin?!
Oh DuDu!!!! C'est trop mignon de faire ça!!!!! J'avoue tu nous as manqué ça faisait longtemps qu'on t'avait pas vu!!! Allez vas y ma DuDu, explose tout!!!!
Et voilà qu'elles se mettent à parler de mariage et de qui aura été la plus précoce dans le domaine... Evidemment il faut que mamie la rammène à dire qu'elle, elle le savait à deux aéns...
Ok mamie on sait que t'es la badass utime toute catégorie mais bon c'est pas la peine de se la péter comme ça tout de même
Mais visibleent, mamie se veut taquine...-Ah bon mon Ange de l’Air ? De la pire espèce dis-tu ? Un brave homme des Terres Gelées qui a été recueillie par les Piceaerd ? C’est ça être de la pire espèce ?
Ouais la désolée mamie c'est pas contre toi mais tu peux pas juste la fermer sur ce point... Bordel on parle d'Andréas. Alors c'est pour le plan sans doute, mais quand même! On peut dire que c'est un baltringue! Y a que DuDu et elle peut pas le voir depuis l'enfance... Quoi? Qu'est ce que tu veux leur dire à ces deux la mamie?
Une seconde je vais vomir!!!!
Non pas ça!!! Pas Andréas et DuDu!!! Bordel non!!! JAMAIS NEVER!!!!
Bon c'est pas tout ça, mais faut exfilter la rouquine et mamie va lui annoncer au calme qu'Elsa a "envoyé une lettre" pour informer qu'elle serait absente pour le mariage de sa cadette!
La non!!! La blondasse y a aucune excuse qui tienne!! Tu mérites la mort pour ce que tu fais à rouquine en sucre!!!!
D'autant que l'excuse est la plus moisie du monde! "oh oui je peux pas parce que ça va me faire de la peine GNA GNA..."Non la franchement c'est un sérieux carton rouge pour Elsa. J'aime bien la taquiner mais faut être sérieux de temps en temps... Elle a su être douée, faire de bonnes choses mais la rayon connerie, y a du level!!!
Bien passons à un autre élement. D'ailleurs oui, le rythme de ce chapitre sur la partie Anna était assez curieux, ça donnait vraiment le sentiment d'enchainer les petites scènes de théatre, de décors en décors... Scène 1 "je veux faire dodo" Scène 2 "je me réveille avec maman chérie!" Scène 3 Maman vs Mamie qui a la plus grosse? Scène 4 Anna et Mamie apprennent qu'Elsa est une... Scène 5 (maintenant donc): L'adoubement de Kristoff
Et oui!!! Car là, surprise, Agnarr, qui on va pas se le cacher même si ça fait mal au popotin nous fait un quasi sans faute! Accepte Kristoff dans sa famille et décide donc de lui offrir la cérémonie qui va bien pour en faire un Lord... Franchement
Et c'est pas qu'un seul titre qui lui file le bougre mais 3!
Oui super, merci pour la leçon de mathématiques ça on pouvait s'en passer
Bon par contre je me doute que ça a du lui traverser l'esprit au moment de poser l'épée sur Kristoff agenouillé de... Enfin vous voyez, la main moite avec la transpiration, l'épée qui échappe... l'accident bête quoi!
Mais visiblement non, le roi il a décidé il est venu pour un mariage pas pour un enterrement! D'ailleurs la mariage il est peut être temps d'y arriver là!
Et d'ailleurs c'est à cette occasion que l'on peut déccerner la palme de la bêtise du jour à...
Maman avait déjà les larmes qui coulaient sur ses joues. Mon aïeule lui passa discrètement un mouchoir.
-Garde s’en pour la cérémonie mon Ange de l’Air, se moqua-t-elle gentiment.
Cela réussit à la stopper.
-Courage Iduna ! Je serai sans doute dans le même état que toi le jour où Honeymaren ou Ryder se marieront, décréta Béata.
Je me figeai un instant et déclarai bientôt déboussolée par ses paroles :
-Euh…Madame Nattura…Je me marie avec votre fils ainé aujourd’hui.
Béata bordel!!!! On peut pas se taper que des glandus dans cette équipe!!! Non parce que la c'est cool on fait un petit mariage à la fraiche, bon on dérange personne, mais faut pas perdre de vue que tot ou tard, va falloir aller au carton! Donc il serait judicieux d'avoir un cerveau en relatif état de fonctionnement!
On a ensuite droit à une cérémonie toute simple toute mimi, c'est rafraichissant au possible... Et à la fin, la petite révélation qui va bien sur la grossesse d'Iduna!
Une grossesse que mamie n'a pas vu venir mais qu'Anna a senti grace à l'aura chamanique...Visiblement tu sais te montrer astucieuse... Alors maintenant rouquinette, tu garde ce mode de pensée, fini les bêtises cocotte!
Allez, on arrive à la fin du mariage... forcément chez Ansa on sait tous ce que ça signifie... Et mamie dans sa grande mansuétude laisse sa maison au jeune couple et s'empresse d'aller loger chez sa vieille amie Ylva.
Alors on va juste revoir la sscène au ralenti....
-Mais oui les tourtereaux allez y vous serez bien, et au calme, personne pour vous déranger! Oh et surtout... Pensez bien à prendre la chambre du premier avec la fenêtre qui donne vers la plaine! Vous verrez c'est la pièce la plus calme et discrète de la maison! Tellement calme qu'il n'y a même pas besoin de tirer les rideaux!!! Gardez tout ouvert, vous profiterez de la plaine lune!
-Oh c'est gentil merci mamie!!!
-Mais de rien ma petite Picéaerd... C'est tout à fait normal! .... Ylva?!
-Oui?
-Ta chambre d'ami, c'est toujours celle qui a vu sur la fenêtre de chez moi?
-Euh non... C'est devenu ma buanderie, tu seras bien mieux au salon!
-Non t'en fais pas! J'adore les buanderies Au fait, tu as toujours tes jumelles?!
-Oui pourquoi?
-Oh ne t'en fais pas, j'ai toujours eu une passion pour observer la pleine lune!
Et visiblement mamie, elle n'a pas intérêt à trainer pour régler les jumelles parce qu'ils ont la dalle tous les deux... ça commence direct à se deshabiller... ça commence fort!!! Mamie t'es à ton poste?!
Bon tout est paré, rassurez vous, Mamie a tout prévu, la mise au point est faite... Bah allez y les jeunes mariés c'est l'heure de gologolo...
Oui on sait que t'as compris ça mamie!
-Kristoff…Caresse-moi…S’il te plaît…Murmurai-je.
Mais il n’en fit rien. Ses mains s’attardèrent encore quelques secondes sur ma chair recouverte avant que celle-ci ne devienne l’objet de fustigations doucereuses. Les coups plurent et je sentis ma peau durcir alors que le tout était en train de chauffer.
Mon mari choisit ce moment pour me descendre enfin mes collants et ma culotte. Les tapes reprirent de plus belle alternant entre des rapides et des lentes, chauffant toujours plus mes fesses qui se revigoraient de la situation.
Ainsi, je fus presque déçue lorsque Kristoff finit par reprendre de longues caresses indiquant la fin de la fessade. Ses doigts dérivèrent avec expertise vers ma fleur intime et il murmura encore :
-Voilà…Maintenant, je peux commencer à t’honorer convenablement.
Je lui répondis par des halètements de satisfaction et chassais bientôt mes bas à grand coups de pieds. Mon mari en profita pour me retourner face à lui et écarta mes cuisses. Il ne me laissa pas de répit et sa bouche entra dans un contact délicieux avec mes lèvres intimes.
-Oh…Mes…Aïeux…Articulai-je.
S'il vous plaît on peut avoir un focus sur mamie après ce qu'on vient de voir là...
Oh mamie?! ... Serais-ce une pointe d'envie et de jalousie sur ton visage?!... là personne l'avait vu venir ce coup là!
Il va être temps sur cette fin en apothéose d'aller retrouver l'autre blonde qui avec le coup pendable qu'elle vient de faire la mériterai aussi... Mais pas avec le même objectif!
Alors oui, on peut dire qu'ils sont en quarantaine parce que la poufiasse est malade et que c'est potentiellement contagieux mais bordel Elsa c'est la mariage de ta soeur! Alors au pire, t'es en pleine nature, tu portes un masques tu t'éloignes d'un ou deux pas de tout le monde et tu viens! Et tes excuses à deux ronds comment te dire...
Mais bref, les voila donc qui accostent en ayant pu prévenir les guérisseuses pour s'occuper des deux pestiférés... Allez chères doctoresses, on compte sur vous pour le diagnostique!
Eh beh s'ils survivent ces deux la ça sera un miracle!
-Oh oui Madame Piceaerd, dit-elle, toutefois…Nous n’aurons besoin que de ramener la jeune fille.
Mon cœur manqua un battement en entendant cela et Hans demanda plus vif que moi :
-Pourquoi cela ?
-Cet homme est mort, monsieur, lâcha-t-elle d’une voix sans aucune émotion.
Oh!!! ... Ah ouais la Picéaerd viennent de trouver leur maître dans le domaine!!! Béata bordel mais tu les accumules quand même!
Wait... Kristoff est le fils de Béata, et Anna est une Picéaerd... Oh bordel, leurs rejetons, ça va être sans filtre!!!
BOn, donc Karl est mort, bon bah comme ça c'est fait!
Ah et oui faut pas lire cette partie en mangeant parce que la description des symptomes et du traitement comment dire...
Mais au milieu de tout ça... On a les retrouvailles entre Yohan et Camille... Oh c'est trop....
Euh attendez...
Ouais franchement, que ces deux la se retrouvent... rien à péter. Bon même si c'est mignon et qu'on voulait qu'ils soient ensemble, ce couple ne m'inspire aucune émotion
C'est un comble quand on pense que c'est moi qui ait introduit ces personnages la première fois! Mais leur union trouve son intérêt surtout vis à vis de l'opinion d'Elsa. Du jour où ils sont ensemble pleinement, ce couple en tant que tel n'a plus autant d'intérêt. Les personnages si mais leur histoire, bah voilà c'est bouclé, mais ils restent en retrait par rapport aux principaux. Alors on est contents pour eux, mais sans plus.
Bon et pour finir, Anna et Elsa se font face alors qu'Anna sort tout juste de sa nuit de noces...
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Jeu 19 Mai 2022, 13:54
Note à moi-même ne plus lire le commentaire en classe. J'ai explosé de rire...les élèves ont demandé si ça allait XD
Un Emma sur la nuit de noces avec Mamie Anna et Ylva ke veux Frantzoze
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Re: [Ansa's Stories] Retour vers le Passé 4 : Prise par un Northuldra : Attention contenus matures!
Mar 24 Mai 2022, 17:08
Spoilers sans contexte chapitre 27...
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