Frozen: Épris dans la glace

Curieux chapitre...

J'ai eu beau le lire...le relire... Attendre quelques jours...Le relire à nouveau

...et rien!

Pourtant j'aurai voulu...être emballé par le combat final, ou le détester, trouver la fin réussie ou au contraire pas au rendez-vous.

La relation Elsa/ Yohan pareil... Adorer enfin l'expression de leur sentiments, ou detester la façon dont c'est fait

Bref, quelqu'en soit l'issue positive ou négative, j'espérais sentir quelque chose de fort.

Et en plus il y a des élements. Sivert en mode Palpatine qui y va à fond au point d'exploser Ahtohallan (@Lhysender j'adore le gif t'as parfaitement illustré le sentiment)

La résistance des héros...Anna en mode badass alors qu'on le l'avait jamais vu combattre (sic) -comment? On me dit dans l'oreillette que c'est comme dans Nouveaux défis?...Oui ça l'est et c'est pas une critique négative! - ...

Même le coup des géants "somnambules" ... Limite j'aurai aimé rager sur cette explication "clichée et un peu rapide"


...Bref ce chapitre est rempli d'élements qui permettaient d'avoir des sentiments forts, positifs ou négatifs mais quoi qu'il arrive quelque chose d'un peu marquant...

C'est le principe d'un dessert...Composé uniquement de produits extrêmement forts en goûts...Il devrait être excellent ou infâme mais forcément titiller le palais et finalement lorsqu'on croque dedans...On a le sentiment de manger du carton sans gout.

Alors c'est purement subjectif et je n'ai absolument rien qui me permettrait en analyse de tenter d'expliquer cet état.

Mais voilà, je n'ai ni aimé, ni detesté. J'ai eu le sentiment de lire un chapitre fantôme. Alors j'aurai compris s'il avait été vide...Mais c'est ça le pire! Il ne l'est pas en plus!
Alors est ce que l'association entre la forme et le fond ne fonctionne pas pour expliquer ça?...J'en sais rien.

Et c'est ce qui me navre le plus...ça ne m'était de mémoire jamais arrivé, mais ne pas être capable de dire quoi que ce soit sur un chapitre puisque, soyons honnête, depuis le premier mot, je parle dans le vent. même en prenant les élements isolés, ça me laisse de marbre, sans aimer ni detester. Alors est-ce que pour moi le combat s'est arrêté lors du dernier chapitre qui était très rythmé? Ai-je eu un sentiment de répétition avec un à nouveau un combat intense?...Peut-être

Alors j'attends de l'épilogue pour avoir une saveur que je n'ai pas eu ici... Et c'est pas parce que ce chapitre ne va pas...Non ça vient sans doute de moi...l'alchimie n'a pas pris va savoir pourquoi?

Aurais-je dû le relire une quatrième fois?...Peut être?

C'est parti pour le commentaire de ton dernier chapitre !

Je vais prendre les remarques dans l'ordre ... Tout d'abord j'apprécie la rédemption d'Anna qui a laissé sa colère de côté pour finalement s'unir à sa soeur contre l'ennemi commun... J'ai nommé... Sivert ! ... Alors je ne sais pas si c'était voulu... Tu l'avais peut être dit ailleurs et je ne m'en rappelle plus mais l'utilisation des lames d'Arendelle m'ont fait un peu pensé à Excalibur. En gros je trouve que ça transpire l'univers arthurien

J'ai bien aimé ton rappel au passage de l'attaque au feu dans le film "Elsa sort de là"... Plus globalement je trouve que ça illustre bien la relation entre les deux soeurs, elles sont toujours là l'une pour l'autre et c'est très touchant !

Ensuite... Je trouve que tu as fait fort d'avoir bousillé Ahtohallan qui est quand même le coeur de la reine des neiges 2 x)... Adieu les skypes avec Maman Iduna pour Elsa . De plus, petit point que j'ai trouvé un peu too much mais qui était nécessaire car ça va avec le reste de ton histoire à la sauce Disney... Anna qui échappe mille fois à la mort c'est trop pour moi x)... Alors oui comme l'a souligné @Dov on le retrouve dans le film... Mais justement si c'était déjà dans le film pas besoin de le remettre dans ton combat final... C'est un peu dommage... Après je sais que c'est compliqué d'écrire une scène d'action façon blockbluster comme celle-ci ... Attention tout est relatif, ça n'enlève rien à l'écriture et à la badassitude de la plus belle fille d'Arendelle !

D'ailleurs en parlant de maîtrise d'écriture, tu tiens quand même le lecteur en haleine même si on se doute que ça va bien se finir parce qu'on sait que tu n'écris pas des choses complexes ... Je reviens donc sur le passage où Sivert est après Elsa et qu'elle a du mal à s'en échapper. On ressent bien toute l'angoisse et ça m'a fait pensé aux rêves où nous n'arrivons pas à avancer quand nous sommes poursuivis

Bon... Attention... Va quand même falloir en parler...
Je parle bien sûr... Du fameux baiser !!!



Alors je suis contente que tu l'aies fait en deux fois. ça montre au moins que ce n'est pas quelque chose que tu as fait à la va vite et que tu voulais laisser tomber ensuite... Bon honnêtement pour moi le baiser et plus globalement 'histoire d'amour même si elle est citée dans toute la fan-fic, est arrivée trop tard. Je m'explique... On sent que tu ne maîtrises pas cette relation. Tu l'as poussé au second plan parce que tu estimais que le combat avec Sivert était plus important, ce qui en soi est vrai... Mais ça aurait pu être très simple de concilier les deux .

Le premier baiser est mignon même si clichée une fois encore. ça m'a rappelé mon tome 1 que j'avais écrit en 2009 à l'âge de 14 ans... Bon...Pour ma part je suis contente d'avoir évolué. Il est simple, sans prétention et touchant. Très honnêtement heureusement que tu as fait le deuxième parce que sinon je t'aurais déglingué sur la relation Elsa/ Yohan. Le deuxième rattrape donc les choses, il est mieux décrit, plus posé, plus amoureux...Mais voilà, j'ai adoré mais je pense que j'aurais aimé en voir un peu plus sur ce couple... Je t'attends donc au tournant pour le tome 3

Par contre j'imagine très bien Anna planquée derrière un buisson avec Kristoff en train d'observer la scène (oui j'inclus Kristoff même si techniquement il n'est pas là x) ) ça fait un peu Arthur/Guenièvre qui cherchent à voir les gens font des choses dans les cuisines

Autre petit point négatif, mais là c'est vraiment pour pinailler. Y a pas mal de répétitions de mots dans le chapitre...Alors je sais des fois c'est pas évident de trouver des synonymes et on ne s'en rend pas vraiment compte mais ça donne une idée de "j'ai pas relu mon texte" et je sais très bien que ce n'est pas le cas pour toi. ça c'est pour les répétitions non volontaires... ENSUITE IL Y A LES VOLONTAIRES ! Que ce soir @Frantzoze ou moi nous nous faisons gerber par @Dov si jamais nous faisons des clins d'oeil plutôt grossiers à nos fans-fictions, aux films de la reine des neiges ou encore à d'autres films... En revanche on ne te dit rien pour ton "je t'aime...Je sais"... Que tu réexploites à tout va quand un personnage déclare sa flamme. On a compris tu aimes Star Wars et la référence est sympa même moi je l'ai citée dans les deux retour vers le passé... Mais voilà j'ai parcouru ce que tu as dit pour @Frantzoze à propos de la référence à Cyrano de Bergerac et pour moi le fait que tu cites tout le temps Star Wars pour le coup c'est du même acabit... Donc attention à ça

Enfin le "Bienvenue dans la famille" c'est super mignon... Par contre Yohan a pas intérêt de se barrer à nouveau sinon je parcoure tous les mondes pour le retrouver et lui couper les... Bref t'as compris... J'aime pas Elsa mais voilà... je veux pas qu'elle souffre.... Bon après je connais ton personnage et je sais qu'il est gentleman surtout avec elle ! Vu la prise vaut mieux pas lâcher !

Dans l'ensemble un bon chapitre qui conclut l'arc narratif principal de cette fan-fiction Reste plus que le prochain où je t'attends au tournant pour le mariage d'Anna et Kristoff... Avec moi en guest star n'oublie pas !

Et voilà ! L'épilogue est là ! C'en est donc fini de Épris dans la glace !

Je suis extrêmement fier d'avoir achevé une fanfiction de plus sur ce forum, et même si celle-ci, comme le tome 1 d'ailleurs, est loin, TRÈS loin d'être parfaite, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à l'écrire et à la suivre ! De nouveaux personnages, de nouvelles aventures, de nouvelles relations...cela aura vraiment été un bonheur pour moi de vous écrire cette histoire !

Si vraiment elle vous a plu, et que vous vous sentez prêts pour un peu plus d'aventures avec nos deux soeurs, je vous invite d'ores et déjà à suivre le topic de ce qui sera le tome 3 de cette désormais trilogie, La Spirale du Silence ! Celle-ci ne commencera pas de sitôt, mais j'espère qu'elle vous satisfera dès qu'elle sera là !

En attendant, même si ce n'est pas l'usage de le faire à la fin, je dédie ce tome 2 à tous les membres des Plumes d'Arendelle, sans qui cette histoire ne serait jamais arrivée à son terme ! Merci à vous tous, et pour cet ultime chapitre...

Enjoy !















Les Northuldra se montrèrent aussi compréhensifs que possible, mais les choses ne furent pas aussi simple que je l’avais espéré.


Nous ne mîmes pas longtemps à parvenir au village. Anna marchait devant nous, nous laissant un peu souffler et profiter d’un peu d’intimité avec Elsa. La sensation de sa main dans la mienne tandis que nous avancions me rassurait beaucoup, mais je ne pouvais m’empêcher de ressentir une pointe d’appréhension alors que nous arrivions en vue du village.

À présent que tout était fini, je me remémorais tout ce par quoi les Northuldra avaient du passer à cause de moi: ils avaient vu leur doyenne mourir, ils avaient tous failli connaître le même sort, et ils avaient du aller affronter les Géants de Pierre à Arendelle sans savoir s’ils en reviendraient. À cet instant, j’étais véritablement très peu impatient de connaître leur réaction sitôt qu’ils allaient me voir revenir.



La plupart étaient revenus lorsque nous arrivâmes au village. Nous les voyions s’affairer et se déplacer de hutte en hutte. Et s’ils semblaient aller bien, il était évident qu’ils avaient souffert. Beaucoup d’entre eux semblaient blessés, et les guérisseuses avaient fort à faire pour venir en aide à tous ceux qui en avaient besoin.

Cependant, alors que j’échangeai un regard avec Elsa, je sentais un certain soulagement poindre dans ma poitrine. Certes, j’avais vu le peuple du Soleil sous de meilleurs jours, mais au moins, nous n’étions pas là devant un spectacle de désolation comme j’en avais beaucoup trop vu en Arendelle.


Nous sentîmes instinctivement les activités s’arrêter, et les regards se tourner vers nous lorsque Anna, Elsa et moi entrâmes dans le village. Je tâchai de sonder ces regards, et si je pouvais y lire de la tristesse, du soulagement et même un peu d’exaspération, aucun ne semblait véritablement rempli de colère à notre égard. Pourtant, je n’avais pas envie de traîner au milieu du village. En repensant à la façon dont je m’étais échappé de ma prison de pierre, il n’y avait qu’une seule personne avec qui je voulais que nous nous entretenions.
Fort heureusement, nous vîmes arriver Ryder droit sur nous. Lui semblait ravi, et ne paraissait pas nous en vouloir. 



« Elsa ! Anna ! Yohan ! Vous êtes là ! Oh, Ahtohallan soit louée vous êtes vivants !



À la mention du nom de la rivière de glace, je sentis un léger malaise nous parcourir tandis que j’échangeai un regard gêné avec les deux soeurs. Mais Ryder ne parut pas s’en rendre compte, et demanda à voix basse.



- Alors ? Sivert il…il…



- Il est mort, répondit simplement Anna, tout est fini. 



Un grand sourire apparut sur le visage de l’éleveur de rennes, qui, au bout de quelques secondes, vit finalement les mines gênées que Elsa et moi avions sur le visage. Il nous désigna alors la grande hutte au centre du village en soupirant:



- Honeymaren est là bas, si vous voulez la voir. Je…je vais aller aider les autres.



Je ne perdis pas de temps. Honeymaren était la seule Northuldra à qui je voulais véritablement parler à cet instant. Elle avait été la première à venir vers moi lorsque j’avais cru les avoir condamné, Elsa et eux, et sans elle, jamais je n’aurais pu rejoindre Elsa et nous débarrasser de Sivert. Sans elle, je serais probablement toujours dans ma prison de pierre, et Elsa serait morte.

Sans compter que nous lui devions bien de sévère explications. À elle, et à tous les Northuldra. En moins d’une journée, leur peuple avait perdu leur doyenne, et l’élément naturel le plus important de leur patrimoine culturel (après les esprits, si toutefois il était possible de croire que les esprits fassent partie d’un quelconque patrimoine). 
Autant dire que je n’étais pas vraiment serein en entrant dans la hutte. Et l’ambiance qui y régnait n’aidait pas. Des bougies étaient allumées de partout, et un parfum d’encens flottait dans l’air. Plusieurs femmes étaient agenouillées au centre de la pièce, autour de ce qui semblait être un lit. Et si je savais pertinemment qui était la personne couchée dessus, Anna et Elsa, elles, ne pouvaient que l’ignorer. 
À peine fumes-nous entrés que nous vîmes Honeymaren se diriger vers nous, cachant tant bien que mal la scène de deuil derrière elle. Elle se dirigea vers Elsa et prit ses mains dans les siennes en soupirant de soulagement.



- Elsa ! Tu es vivante ! Oh merci Ahtohallan !



Elle ne parut pas saisir le malaise qui s’empara de nous à la mention de la rivière de glace, et nous amena vite à l’extérieur de la hutte, avant même qu’Elsa ait pu poser la question qui semblait lui brûler les lèvres quant à ce qu’il se passait à l’intérieur.



- Alors vous avez réussi ? demanda Honeymaren en s’adressant à Anna et moi, le sorcier est mort ?



- Il est mort, répondis-je, Sivert est mort. Il ne nous ennuiera plus.



- Bien. Voilà au moins une bonne chose de…



- Honeymaren ?



La pisteuse se tut en entendant Elsa. Lentement, elle se tourna vers elle, comme si elle n’osait pas la regarder. Je pouvais voir à la lèvre tremblante de la Reine des Neiges qu’elle savait parfaitement ce qu’elle avait eu le temps de voir à l’intérieur de la hutte.



- Que se passe-t-il là dedans ?



- Elsa…commença Honeymaren



Elle donnait l’impression de se mettre à pleurer à tous moments. Elle avait été forte jusque là, et s’était retenue autant que possible, mais la mort de sa doyenne semblait la frapper de plein fouet à présent, et elle avait la lourde tâche d’en mettre le Cinquième Esprit au courant.



- Sache juste que tu n’y es pour rien, acheva-t-elle, ce n’est en aucun cas ta faute.



Mais cela ne parut pas rassurer Elsa, qui, dégageant sa main de la mienne, se rua à l’intérieur de la hutte. Nous entendîmes un cri étouffé, et après avoir échangé un pauvre sourire triste avec Honeymaren, Anna et moi lui emboitâmes le pas.
Yelena était allongée sur la paillasse au centre de la pièce, et les femmes autour d’elles, interrompues dans leurs prières par l’arrivée d’Elsa, regardaient à présent le Cinquième Esprit d’un air triste. Je vis le visage d’Elsa se décomposer, et elle fondit en larmes en s’agenouillant près de la dépouille de l’ancienne matriarche.



- Que s’est-il passé ? Comment est-ce arrivé ?



Voyant sa détresse, j’eus instantanément envie de me confondre en excuses, de lui expliquer que cela était entièrement ma faute si Yelena était morte, et qu’elle ne devait cela qu’à ma propre stupidité. Mais Honeymaren me devança:



- Sivert, dit-elle simplement, il est arrivé au village et…



Les pleurs d’Elsa redoublèrent, tandis qu’elle regardait le corps sans vie de Yelena. Cette dernière semblait paisible. Elle paraissait dormir, et son visage était serein et apaisé. Elle était vêtue d’une splendide robe Northuldra à motifs, et une étrange écharpe bleue était enroulée autour de sa taille. Il était évident qu’en plus de leur détermination et leur courage, les Northuldra avaient pour eux un grand respect pour les morts. 
Mais il n’était pas temps de s’extasier sur leurs coutumes mortuaires. 
Elsa devait savoir.

Elle devait savoir pourquoi Yelena était morte. Le rôle que j’avais joué dans ce dramatique accident. Si nous devions partager notre vie, alors je ne voulais pas que celle-ci débute sur un mensonge, fut-il par omission.


- Elsa…ce…c’est ma faute.



La Reine des Neiges se tourna vers moi, sans paraître comprendre ce que je lui disais. Du coin de l’oeil, je perçus le regard d’Honeymaren, dans lequel je pouvais clairement lire un « ne fais pas ça » sec et précis. 
Mais tandis que je m’apprêtai à raconter à Elsa ce que j’avais fait, je sentis Anna me trainer doucement par la manche.



- Viens, dit-elle simplement



Je me laissai entrainer, et lorsque nous fûmes dehors, Anna se tourna vers moi sans même me laisser le temps de m’expliquer.



- Yelena a veillé sur Elsa, elle l’a conseillée depuis qu’elle est parmi eux. Laissons la la pleurer dignement.



Je me frottai le visage de mes mains, et expliquai:



- Anna, c’est ma faute si…



- Je sais déjà Yohan, me coupa la rousse, Olaf m’a dit que tu avais accompagné le sorcier au village.



- Oui. Mais tu ne sais pas pourquoi.



- Je ne veux pas le savoir, trancha Anna.



Je restai coi. La Reine d’Arendelle ne semblait ni en colère ni même troublée. Je la sentais bien sûr triste de la mort de Yelena, mais à cet instant, c’était surtout du soulagement que je pouvais lire dans ses yeux.



- Nous avons tous failli mourir aujourd’hui Yohan, dit-elle finalement, si Sivert n’en avait pas été empêché, quoi que tu aies fait ou non, nous serions tous morts. Elsa, Arendelle, les Northuldra, moi…



- Tu ne comprends pas Anna. Quand elle saura ce que j’ai fait, Elsa ne me le pardonnera jamais, elle…



- Elle ne t’en voudra pas Yohan.



Je m’arrêtai brusquement. Anna n’avait pas dit cela uniquement pour me rassurer. Je voyais à son visage qu’elle était on ne pouvait plus sincère.



- Je te demande pardon ? 

Anna soupira avant de répondre:



- Elle sera sans doute déstabilisée, et un peu perdue, c’est sûr. Mais je connais Elsa. Si elle t’aime, et je suis sûre que c’est le cas, elle comprendra, et elle saura te pardonner. Les choses auraient pu être bien pires. Ce qui est arrivé à Yelena est horrible, c’est vrai, mais cela aurait pu arriver à tous les Northuldra. Tu auras au moins empêché ça.



J’étais pantois. La façon dont Anna prenait les choses avec tant de philosophie me laissait sans voix. Je sentais à ses paroles qu’elle s’en voulait terriblement de la dispute qui avait été la notre avant que je ne quitte Arendelle, et elle semblait vouloir éviter à tout prix que cela se reproduise. Au fond de moi, j’espérais qu’il en soit de même pour Elsa.



- Anna d’Arendelle, m’enquis-je, depuis quand êtes vous devenue si sage ?



- Oh je ne sais pas…j’ai probablement du rencontrer quelqu’un d’encore plus tête brûlée que moi.



Nous échangeâmes un regard, et je vis un sourire franc et sincère se dessiner sur le visage de la Reine d’Arendelle. Après quelques secondes de silence, elle défit la ceinture qui retenait les Lames d’Arendelle ainsi que Flamme, qu’elle portait alors toujours, et me la tendit.



- Tiens, il me semble que ceci t’appartient.



Je pris les armes, et laissai mon regard trainer sur mon amie. Elle m’avait véritablement impressionné par l’aisance avec laquelle elle s’était battue, et avait tenu tête à Sivert à Ahtohallan. Sans compter sa réaction éclair lorsqu’elle m’avait sauvé dans l’incendie de l’Old Reinder. La Anna naïve et enfantine que j’avais connu en arrivant à Arendelle la première fois avait décidément bien changé. 
Je ceignis les Lames d’Arendelle et Flamme, que je retrouvais avec un plaisir non dissimulé, puis après quelques secondes de réflexion, je tirai l’une des Lames et la tendit à Anna.



- Je pense que tu devrais en prendre une.



- Je te demande pardon ? 



Anna me regardait avec des yeux ronds. Elle restait sans bouger tandis que je lui tendais l’épée, qui luisait sous le soleil de son éclat bleuté.



- Ces armes m’ont été offertes par Elsa pour que je puisse vous protéger, toi et elles. Mais d’après ce que j'ai pu voir ces derniers temps, je pense pouvoir dire que tu es largement capable de te défendre seule…



- Mais…



- Et puis…il faudra bien quelqu’un pour défendre Arendelle.



À ces mots, Anna prit finalement l’épée. Mais elle me regardait toujours avec méfiance.



- Que veux-tu dire ? Tu ne vas tout de même pas nous quitter ? Tu viens tout juste de…



- Non, tu n’as pas compris. Ton rôle est de veiller sur Arendelle Anna. Le mien est de veiller sur vous. Sur toi, et sur Elsa. Tous les deux, nous allons devoir porter les armes à un moment ou à un autre on dirait. Et je serais plus rassuré de savoir que s’il y’a un problème, Anna d’Arendelle sera là pour m’aider.



Cette fois, Anna affichait un grand sourire en prenant l’épée, et en la glissant à sa propre ceinture. Je posai amicalement ma main sur son épaule.



- Voilà. Les Lames d’Arendelle. Toi et moi. Qu’est-ce que tu en dis ?



- Les Lames d’Arendelle. Le titre n’est pas très officiel, mais ça sonne vraiment très bien !



Et tandis que Anna ceignait fièrement sa toute nouvelle arme, nous entendîmes des pas derrière nous. Lorsque nous nous fûmes retournés, nous vîmes Elsa et Honeymaren arriver dans notre direction. Sans attendre, je me précipitai sur Elsa pour m’expliquer:



- Elsa, je…je suis vraiment désolé c’est ma…



Mais Elsa ne me laissa pas finir. De nouveau, elle prit doucement mes mains dans les siennes, et dit calmement:



- Honeymaren m’a tout raconté.



Je blanchis instantanément, bien qu’elle ne semblât pas en colère.



- Euh…vraiment tout ?



- Tout.



Néanmoins, à ma grande surprise, ce fut Honeymaren elle-même qui vint à mon secours.



- Ne t’en fais pas Yohan, dit-elle calmement, nous ne te punirons pas pour ton erreur. Tu as certes mené ce sorcier directement chez nous, et il est vrai que Yelena serait sûrement encore en vie si tu ne l’avais pas fait. 

Je baissai la tête, sans savoir quoi dire, mais Honeymaren continua.



- Mais tu nous as tout de même tous sauvé, et tu as également sauvé Elsa. Les Northuldra sont encore là, et le Cinquième Esprit aussi. Disons que tu auras su rattraper tes erreurs.



Je n’étais qu’à moitié soulagé. Honeymaren et les Northuldra, c’était une chose, mais…



- Elsa ?



Je me tournai vers elle, l’air anxieux. Mais à ma grande surprise, elle me prit dans ses bras et souffla doucement.



- Je n’ai rien à ajouter. J’ai fait beaucoup d’erreurs moi aussi. Nous serions bien mal avisés de te juger sévèrement. 



Nous restâmes sans rien dire quelques instants, tandis que, du coin de l’oeil, je percevais le regard d’Anna, qui indiquait clairement un limpide « je te l’avais dit ». Je me détachai finalement d’Elsa, et regardai Honeymaren.



- Il va vous falloir un nouveau dirigeant.



Elsa et la pisteuse échangèrent un regard, et la blonde fit un signe de tête en direction de la Northuldra.



- Elle est devant toi.



Anna et moi ouvrîmes des yeux ronds.



- Quoi ? Honeymaren !



- Yelena n’avait pas d’enfants, expliqua la jeune femme, Ryder et moi étions ce qui s’en rapprochait le plus pour elle. Mais diriger les Northuldra ne l’intéresse pas. Yelena avait prévu que, s’il lui arrivait quelque chose, ce rôle me reviendrait. J’aurais aimé que cela soit en d’autres circonstances mais…



Nous la félicitâmes chaleureusement, mais un dernier détail, qui n’en était pas tant un, me revint en mémoire. Je me tournai vers Elsa.



- Elsa tu…tu lui as dit pour…



Mais Honeymaren anticipa ma question.



- Oui, je suis au courant pour Ahtohallan. Cela ne change pas grand chose pour nous.



- Comment ça ? s’enquit Anna



- La plupart d’entre nous ne l’avions jamais vue. Pour beaucoup, ce n’était qu’une légende. 



Une légende que nous venions tout de même de détruire. Nous nous regardâmes avec Anna. Honeymaren avait beau se montrer rassurante, cela ne suffisait pas à faire disparaître notre malaise. Néanmoins, je remarquai qu’Elsa semblait sereine. 



- Elsa, je suis désolé pour Ahtohallan…



- Ne le soit pas Yohan. 



Cette fois, je ne comprenais plus rien. Elsa, qui avait eu tant de peine en voyant la rivière de glace disparaître sous les flots, semblait à présent prendre la chose avec un certain détachement.



- Je…je ne comprends pas.



- Tu sais Yohan, expliqua-t-elle, il y a de cela 3 ans j’ai construit un palais tout entier fait de la glace la plus résistante. Mes pouvoirs n’en étaient alors qu’à leurs débuts. Depuis, j’ai appris à les développer, à les maitriser…



- Et elle est devenue le Cinquième Esprit, acheva Honeymaren.



Ce fut finalement Anna qui posa la question fatidique, tandis que je commençais à comprendre:



- Elsa tu…tu serais capable de reconstruire Ahtohallan ?



Et alors que je sentais presque malgré moi un sourire apparaître sur mon visage, je vis Elsa se tourner vers sa soeur.



Elle souriait elle aussi en répondant.



- Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir.








Un mois plus tard.


Il s’avéra bien vite qu’Elsa en était capable.

La semaine suivante, Ahtohallan fut reconstruite intégralement, et ce sous les yeux de tout le peuple Northuldra. Nous étions tous présents sur la plage de la Mer Sombre, regardant Elsa s’enfoncer dans l’eau jusqu’aux genoux. Le Nokke avançait fièrement à côté d’elle. Sous les regards des Northuldra, ainsi que ceux d’Anna, Kristoff, Olaf, Mattias et moi-même, elle avait levé les bras, et, les agitant gracieusement dans les airs comme un chef d’orchestre, avait commencé son oeuvre.

Le sol avait tremblé lorsque, alors que la mer s’agitait comme si elle était en train de bouillir, d’immenses piliers de glaces entrelacés était sortis des flots, formant tandis qu’ils s’élevaient vers le ciel une gigantesque bâtisse, plus impressionnante encore que l’ancien palais de glace de la Reine des Neiges.


Subjugués, Northuldra et Arendelliens regardaient la nouvelle Ahtohallan s’élever au dessus de la mer, alors que la glace s’étendait autour du bâtiment. Ce dernier brillait de mille feux, comme si tous les souvenirs contenus dans le glacier se reflétaient subitement sur chaque parcelle de glace qui le composait. 
Et tout juste quelques instants plus tard, c’était une nouvelle version d’Ahtohallan, plus grande, plus élégante, et plus majestueuse que jamais qui se dressait au milieu de la Mer Sombre. 
Chez les Northuldra, beaucoup pleuraient d’émotion. Pour eux, il s’agissait de la première fois qu’ils pouvaient voir de leur propres yeux la plus grande légende de leur peuple. Anna semblait plus fière de sa soeur que jamais, et Kristoff et Mattias regardaient bouche bée l’immense glacier se dresser au milieu de l’eau. 

Ahtohallan était de nouveau debout, et plus que jamais liée au Cinquième Esprit.

La défaite de Sivert était totale.



À Arendelle, les choses étaient rentrées dans l’ordre elles aussi. Les Northuldra avaient absolument tenu à aider aux réparations causées par Sivert et les géants, et tout le monde avait redoublé d’efforts pour que le royaume retrouve sa magnificence d’autrefois, ce qui n’avait été l’affaire que de quelques semaines.



L’Old Reinder était de nouveau ouvert. Ainsi que l’avait voulu Anton, Nora en avait repris la direction. Le bâtiment avait été refait à neuf, et la vieille taverne que j’avais connu n’avait désormais conservé de l’Old Reinder que le nom. Nora avait refusé d’en changer, estimant que cela aurait été faire insulte à la mémoire d’Anton. Et c’était un bonheur que de la voir virevolter entre les tables, servant les clients en chantant et souriant. J’avais finalement pu revoir son mari Jakob, et même rencontrer leur petite Ellie, une ravissante fillette, presque aussi jolie que sa mère. 

Yelena avait été enterrée dans une crypte Northuldra, au cours d’une splendide cérémonie, à laquelle je n’avais malheureusement pas pu assister. Les Northuldra ne me tenaient pas rigueur de ce que j’avais fait, mais pour le principe, Honeymaren m’avait fait savoir qu’il était préférable que je ne me rende pas à l’enterrement de l’ancienne doyenne, ce que certains membres de la tribu auraient trouvé de mauvais goût. Cela avait été là la seule « punition » pour mes actes, et je n’avais rien trouvé à redire à cela.



À présent, la vie avait repris son cours à Arendelle, et ces derniers jours avaient cependant été mouvementés. Elsa s’avérait être une excellente petite amie, et si elle n’était pas aussi démonstrative que sa soeur pouvait l’être, elle comme moi n’avions désormais plus aucun problème à nous afficher ensemble, main dans la main, lorsqu’elle se rendait au royaume. Quant à moi, je partageais mon temps entre Arendelle et le village Northuldra. L’ampli m’y aidait bien, et je n’avais aucun problème à passer autant de temps que je le voulais avec Anna ou Elsa. 

Les plans de Sivert et nos lettres enflammées dans le vent ne semblaient plus être qu’un lointain souvenir. Et pourtant, ce jour là, je me sentais stressé. Sans vraiment savoir pourquoi. 

Les pensées se bousculaient dans ma tête, tandis que je bataillai avec mon costume, et l’on frappa à la porte.



- Yohan ? Je peux entrer ?



- Oui oui, entre Elsa !



Je ne la vis pas entrer, mais je sentis très bien sa présence derrière moi, lorsqu’elle se colla à moi en posant sa  tête sur mon épaule.



- On dirait bien que vous avez un point commun vestimentaire avec Kristoff.



Je levai doucement la tête dans le miroir qui se trouvait devant moi, et après être resté bouche bée pendant quelques secondes, je me retournai instantanément pour lui faire face.



Elsa était magnifique.



Elle portait une longue robe violette sur laquelle tombaient des pans de glace qui la faisaient littéralement briller dans les rayons du soleil qui passaient à travers la fenêtre. Ses cheveux étaient coiffés en un élégant chignon qui laissait quelques mèches retomber sur ses épaules. Contrairement à ses habitudes, elle n’était que peu maquillée. Malgré tout, elle restait absolument incroyable. Je restai planté devant elle, complètement coi devant son allure.



- Wow Elsa ! Tu…tu es…tu es incroyable ! 



Elle s’approcha doucement de moi, et m’embrassa furtivement avant d’ajuster la veste de mon costume.



- Je suis sûre que tu ne seras pas trop mal une fois habillé toi aussi.



Elle acheva de boutonner le haut de ma veste, et boucla ma ceinture avant de m’embrasser de nouveau.



- Et voilà. Là, tu es prêt.



- Et toi ?



Elsa soupira avant de répondre.



- Je l’espère. C’est le jour le plus important de la vie de ma soeur, je ne veux pas risquer de le gâcher.



Je lui adressai un sourire, et regardai les incroyables décorations que l’on pouvait voir par la fenêtre. Car aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. 

Aujourd’hui, Anna épousait Kristoff.



Après 3 ans de circonvolutions amoureuses, les deux amants allaient finalement sauter le pas de la véritable vie à deux. Bien que les préparatifs du mariage avaient été quelque peu mis à mal par les problèmes récents connus par le royaume, ils avaient pu reprendre normalement ces dernières semaines, et le fameux jour était finalement arrivé.

Et étrangement, Elsa et moi étions malgré tout stressés. J’ignorais totalement quelle raison nous avions de l’être, ou du moins, quelles pouvaient être les miennes. Elsa, elle, allait voir sa soeur, la Reine, la deuxième Lame d’Arendelle, épouser l’homme qu’elle aimait. Après ce jour, Kristoff allait devenir, en plus du Prince Consort du royaume, la personne la plus proche d’Anna dans le royaume. Bien sûr, Elsa n’en avait pas peur, mais elle savait que certaines choses allaient changer, et j’avais le sentiment que cela l’effrayait quelque peu.

Aussi je me voulais rassurant, en passant mes bras autour de ses épaules:



- Je suis sûr que tu seras parfaite. Tu es la plus…



- C’EST UN SCANDALE !!!!



Nous fûmes coupés par le hurlement strident de Gerda, qui pénétra dans la pièce. Elle était rouge et échevelée. La pauvre femme avait été absolument débordée toute la journée, et ça avait presque été pitié que de la voir courir partout sans jamais s’arrêter pour que tout soit parfait pour Anna et Kristoff.

Anna d’ailleurs, qui suivait la domestique, le visage un peu rouge mais rieur, en achevant d’ajuster sa robe. Stupéfaits, Elsa et moi regardions les deux femmes entrer dans la pièce, les yeux ronds, lorsque Gerda se remit à crier:



- JE NE COMPRENDS PAS VOTRE MAJESTÉ COMMENT VOUS POUVEZ TOLÉRER UNE CHOSE PAREILLE ! UN JOUR COMME CELUI-CI !



- Voyons Gerda, tempéra la rousse, puisque je vous dis que ce n’est rien ! C’est une amie, je vous assure !



Sur le pas de la porte, Elsa et moi remarquâmes alors une troisième femme, assez élégante dans une belle robe rouge, qui semblait gênée au point de se regarder les escarpins d’un air penaud. Elle était rouge pivoine, et ne cessait de regarder Anna, qui tenait un livre relié d’un ruban blanc derrière son dos. J’interrompis finalement les deux femmes en levant timidement le doigt:



- J’ignorais que le mariage allait finalement se tenir dans cette chambre.



- Oh, ce n’est rien Yohan, rassura Anna, c’est juste…waouh mais vous êtes superbes !



Anna se précipita sur nous, bien que l’on aurait tout aussi bien pu dire la même chose pour elle. Sa robe de mariée était une oeuvre d’art. D’un très élégant blanc vaporeux avec un liseré violet, elle allait à merveille avec sa coiffure, elle aussi joliment tressée et parsemée de petites fleurs. Chose notable, elle était un peu plus maquillée qu’Elsa, mais toujours était-il qu’elle était véritablement époustouflante, ce que sa soeur lui rappela sans perdre de temps:



- Peu importe notre allure petite soeur, aujourd’hui, c’est toi le joyau de la couronne. Et je dois dire que je ne suis pas déçue !



- Effectivement Anna, assurai-je, tu es resplendissante.



Anna minauda des remerciements, et, lorsqu’elle vit la femme qui attendait toujours sur le pas de la porte, l’invita à entrer. Gerda se renfrogna alors, ce que Anna ne manqua pas de remarquer.



- Allons Gerda, il n’y a plus de problème. Regardez, je suis habillée maintenant.



- Quoi ? s’enquit Elsa 



Mais Anna ne répondit pas. Elle désigna la femme et nous présenta:



- Elsa, Yohan, je vous présente Maëlle. C’est une…une amie.



La dénommée Maëlle s’inclina devant nous.



- C’est trop d’honneur pour moi que de rencontrer la grande Reine des Neiges et la première des Lames d’Arendelle.



Nous répondîmes gentiment à son salut, et, me grattant légèrement la barbe, je me plissai les yeux.



- Votre visage m’est familier, on ne se serait pas déjà croisés ?



- Oh, il est fort possible que vous me connaissiez sous un autre nom: je suis la Duchesse de Funningur.



À ces mots, les visages d’Anna et Elsa s’empourprèrent violemment, et Gerda poussa un petit couinement gêné. Ne saisissant pas l’origine du soudain malaise que le nom semblait avoir provoqué, je m’adressai à elle.



- Eh bien, enchanté Duchesse. Vous êtes là pour le mariage j’imagine ?



- Oh bien sûr, sa Majesté elle-même m’a invitée. Je tenais naturellement à la remercier avec un petit cadeau.



À ces mots, n’y tenant plus, Gerda quitta la pièce d’un air outré. Voyant que nous la regardions sans comprendre, Anna soupira et expliqua:



- Il est…possible que la Duchesse m’ait surprise en train de me changer pour me le donner.



Elsa et moi échangeâmes un regard sans équivoque, mais cela ne semblait pas déranger Anna, aussi Elsa décida de ne rien dire. J’appris finalement que cette Duchesse de Funningur était une des plus grandes autrices que comptait le royaume. Et à voir la tête que tiraient les deux reines en voyant le livre qu’elle avait offert à Anna, je n’étais pas absolument certain de vouloir savoir quel genre d’écrits cette respectable dame produisait.


Anna paraissait sereine, mais à mesure que l’heure fatidique approchait, je sentais monter en elle le stress caractéristique des mariées.



- Oh j’aimerais tellement que Kristoff soit là.



- Non non non Anna, couina Olaf, qui était venu nous tenir compagnie, il faut pas voir la mariée avant, ça porte malheur ! Vous inquiétez pas, j’ai chargé Sven de surveiller Kristoff, comme ça il fera pas de bêtises !



Le petit bonhomme de neige semblait excité comme une puce. Il avait renoncé à s’habiller avec de véritables habits, mais Elsa lui avait tout de même confectionné un petit noeud papillon en glace du plus bel effet. Il s’agitait partout et piaillait à en donner mal à la tête. Elsa l’envoya finalement s’occuper des invités, ce qu’il fit sans demander son reste. Nous restâmes là tous les trois, à nous regarder, lorsque Anna laissa échapper un petit rire nerveux.



- Ça ne va pas Anna ? s’enquit Elsa



- Si si, tout va bien, c’est juste que…regardez nous. On a tous bien changé depuis la dernière fois hein ?



Elle avait raison. Nous étions là, endimanchés comme un jour de fiançailles (ce qui était littéralement le cas), Anna avait troqué son épée contre un bouquet de crocus, et et Elsa et moi étions amants de manière officielle. À cet instant, les premier instants que nous avions partagé ensemble nous paraissaient bien loin.



- C’est vrai, répondit Elsa, et je suis sûre que nous aurons encore changé un peu plus à la fin de cette journée.



Nous restâmes là à discuter quelques instants, puis l’heure fatidique arriva. Il était temps. Je me levai, et allai serrer chaleureusement Anna dans mes bras.



- Bien, c’est l’heure. Allez Anna, tout va bien se passer ! T’es la meilleure !



Anna me remercia, et j’embrassai rapidement sa soeur avant de m’éclipser. Je devais aller rejoindre les autres avant le début de la cérémonie. 
Dehors, Arendelliens et Northuldra étaient en effervescence. Le peuple du soleil avait bien entendu été invités par Anna et Kristoff, et tous avaient répondu présent. En entrant dans la chapelle où allait se dérouler le mariage, je pus notamment voir Ryder et Honeymaren. Cette dernière avait pleinement embrassé son nouveau titre de dirigeante, et elle était véritablement impressionnante dans une robe de cérémonie ornée de motifs auxquels je ne comprenais pas grand chose. Je les saluai rapidement, et entrai dans la chapelle.



- Yohan ! Ici !



Je parcourus l’assemblée des yeux, cherchant la voix qui m’avait appelé, pour finalement finir par repérer…



- Raiponce ! Eugène !



Bien entendu, les représentants de Corona étaient là eux aussi. Raiponce était toujours aussi souriante et rayonnante, tandis que Eugène affichait toujours ses airs de beau gosse sûr de lui, mais terriblement sympathique. Nous nous retrouvâmes chaleureusement, et j’allais me placer parmi eux, accompagné de Mattias, Olaf et Sven. 



- Félicitations pour toi et Elsa ! me lança fièrement Eugène, je pensais vraiment pas qu’un homme trouverait grâce à ses yeux un jour !



- Allons Eugène, ne sois pas si médisant, le taquina Raiponce



- Non laisse Raiponce, ris-je de bon coeur, après tout, si lui a trouvé une meuf qui le supporte, alors n’importe qui peut trouver !



Eugène accepta la pique sans broncher, et me tapa même sur l’épaule amicalement en riant, tandis que je m’arrêtai quelques instants sur les décorations.

Dire qu’Arendelle avait mis les petits plats dans les grands était un euphémisme. Les crocus du royaume étaient disséminés littéralement partout, et l’air était empli d’un parfum dont j’aurais été bien incapable de donner la provenance. De grandes banderoles avait été tendues entre les maisons et tout le royaume semblait être une explosion de couleurs qui traduisait à merveille l’euphorie dans laquelle ce grand jour avait plongé le royaume.
Kristoff, lui, attendait sa future femme, debout, près du prêtre. Bien qu’engoncé dans un superbe costume qui lui donnait véritablement 5 à 10 ans de plus, il était véritablement impressionnant, et avait extrêmement fière allure. Discrètement, Olaf et moi lui adressâmes un discret pouce en l’air, auquel il répondit par un signe de la main gêné.


Puis, alors que je me penchai vers Mattias pour lui parler, les musiciens se firent entendre, et tous les visages se tournèrent vers l’entrée, où Elsa accompagnait Anna à l’autel où elle allait épouser son fiancé.

Il aurait presque été naturel que je dise quelque chose comme « je ne pus détacher mes yeux d’Elsa » ou « Elsa était étonnamment plus merveilleuse qu’Anna », mais très honnêtement, cela aurait été mentir. Jamais les deux soeurs n’avaient paru si merveilleuses l’une à côté de l’autre. Anna semblait capable de fondre en larmes à tout moment, et Elsa rayonnait littéralement de bonheur à l’idée d’accompagner sa soeur devant son fiancé. 
La Reine d’Arendelle était si intensément prise dans le moment qu’elle ne sembla même pas nous voir lorsque nous lui fîmes signe. Elsa l’amena dignement devant Kristoff, et je la vis même sécher subrepticement une larme lorsque le prêtre entama le discours de circonstances. Peu habitué aux logorrhées ecclésiastiques, je manquai presque de m’endormir en l’entendant débiter un discours peu inspiré d’une voix monocorde, mais jamais je ne pourrais oublier les visages au comble du bonheur de Kristoff et Anna tandis que ceux-ci échangeaient leurs voeux et leurs alliances.



- Anna d’Arendelle, voilà maintenant 3 ans que je partage ta vie. 3 merveilleuses années, qui m’auront permis de voir celle que j’aime changer. La voir évoluer, grandir, mûrir, devenir une reine, une guerrière, une battante, bien loin de la princesse qu’elle était lorsque je l’ai rencontrée. Et pourtant, après tous ces changements, et ces trois années à tes côtés, je peux dire qu’il est possible d’aimer quelqu’un comme au premier jour. J’aime ta façon de voir les choses avec sagesse et philosophie. J’aime ta façon de te relever, même dans les pires situations. J’aime ta façon de prendre les choses en main quand personne d’autre ne peut le faire. J’aime ta façon de défendre et protéger ceux que tu aimes quel qu’en soit le prix. J’aime ta façon d’être toi. Parce que je sais qu’avec simplement ça…je n’ai besoin de rien d’autre pour être heureux !
Je suis impatient de passer le reste de ma vie avec toi, tout simplement parce que je t’aime, Anna d’Arendelle !



Soyons honnêtes, je me mis facilement à pleurer lorsque Kristoff acheva ses voeux, tant et si bien que je ne pus pas entendre ceux d’Anna assez clairement pour les retranscrire ici. Au moins ne fus-je pas seul, puisque Raiponce pleura elle aussi, tandis que, derrière Anna, Elsa faisait tout son possible pour ne pas fondre en larmes.



- Je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée, acheva finalement le prêtre.



Un tonnerre d’applaudissements retentit dans l’église lorsque les lèvres de Kristoff se posèrent sur celles d’Anna, désormais sa femme. Je laissai mes larmes de joie couler sur mon visage, battant des mains à tout rompre, n’ayant absolument rien à faire sur le moment que l’on puisse me voir. J’était beaucoup trop heureux pour mes amis, et j’étais sûr que personne n’oserait venir se moquer de moi en face.


Du moins, c’était là ce que je pensais.



- Ouais, je t’ai vu, t’as presque plus pleuré que Raiponce !



Quelques heures plus tard, Eugène ne me lâchait toujours pas. Durant tout le reste de la journée, il n’avait pas manqué de me rappeler mes larmes de joie, comme si je risquais de les oublier, et même à présent que nous profitions d’un petit moment tranquille loin des festivités, avec Raiponce, Elsa et les nouveaux mariés, il ne daignait même pas me lâcher. Heureusement, Elsa m’empêcha de lui répondre vertement, en se montrant comme à son habitude douce et tendre:



- Laisse le tranquille Eugène, ce n’est pas un mal pour un homme, de montrer ses émotions.



- Et puis je suis très contente que mon meilleur ami soit heureux pour nous ! renchérit Anna



À ces mots, Olaf couina:



- Hé !



- Oui, pardon Olaf, rit Anna, je voulais dire mon deuxième meilleur ami.



À ces mots, elle cracha violemment le contenu du verre de vin qu'elle était en train de siroter, et manqua de s’étouffer:



- Beuark ! J’ai commandé ce vin pour le mariage mais alors, quelle piquette immonde ! 



- C'est normal, répondit Kristoff, l’attraction du gout, ça arrive aux femmes enceintes chéries.



Nous manquâmes tous cette fois de nous étouffer, et Elsa regarda sa soeur avec des yeux ronds comme des assiettes à soupe:



- QUOI ?!



- Désolée Elsa, minauda Anna, je ne savais pas vraiment comment vous l’annoncer.



Elle passa amoureusement son bras autour du cou de Kristoff, et l’embrassa.



- On dirait que l’effet de surprise a réussi mon amour.



- Mais….mais combien de temps ?! m’enquis-je



- Tout juste un mois, répondit Anna, pour l'instant, tout va bien.



Il y eut un silence, le temps que la nouvelle atteigne bien le cerveau de tout le monde, et après l’explosion de joie attendue et prévisible, et les compliments de rigueur, Eugène ne sembla pas pouvoir se retenir:



- Eh bien, le même jour que votre mariage...j'applaudis votre sens du timing !



Tous éclatèrent de rire, et j’ouvris la bouche pour répondre, lorsque quelque chose qui n’était encore jamais arrivé se produisit:

Ma montre, que je gardais habituellement dissimulée sous ma manche, se mit à vibrer. L’électronique n’existant pas à Arendelle, cela ne pouvait dire qu’une seule chose: il se passait quelque chose avec l’ampli dimensionnel. Lorsque je sentis la vibration de ma montre à mon poignet, je sursautai brusquement, comme si j’avais été piqué par un insecte, et Elsa, posée sur mes genoux, faillis tomber à la renverse.



- Que se passe-t-il Yohan ? s’enquit Raiponce, quelque chose ne va pas ?



Rapide comme l’éclair, je regardait ma montre en vitesse. Le petit écran affichait bel et bien un signal, qui provenait de l’ampli. Je me levai doucement, embrassant rapidement Elsa, et m’excusai:



- Excusez moi, je suis désolé je dois juste aller…vérifier quelque chose.



Puis je m’éclipsai. Je m’en voulais quelque peu de les planter là, mais j’avais de bonnes raisons de m’inquiéter. 
Jamais, en 5 années de voyages dimensionnels, l’ampli ne m’avait fait un signe quelconque sans que je ne l’utilise. Jamais il ne s’était manifesté seul. 

Que se passait-il ? 

Haletant, je courus à ma chambre en quatrième vitesse. Mon premier soulagement en entrant fut de constater que l’ampli n’avait pas bougé. Il était là où je l’avais ramené, et mon smartphone était toujours bien rangé à l’intérieur. Mais alors, quel était le problème ? 
Finalement, après une inspection rapide, je me rendis compte que quelque chose clochait sur l’écran. Et tandis que je me penchais pour l’examiner, j’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir de nouveau, ainsi que la voix enjouée d’Anna.



- Alors Yohan, tu nous quittes déjà ? Pourtant on s’est même pas encore embrassés dans les buissons !



Je me tournai vers elle en la regardant comme si elle était folle:



- De quoi ?! Mais ma parole Anna t’es beurrée ou quoi ?!



- Non, je plaisante, me rassura la reine, je viens juste voir si ça va, tu es parti comme une balle. Tu sais, Eugène ne dit pas ça pour t’embêter il…



- Ça n’a rien à voir avec Eugène Anna, expliquai-je, l’ampli a un problème.



La jeune mariée vint s’asseoir près de moi, observant curieusement l’ampli dimensionnel.



- Quoi, un problème ? Ta machine ? Lequel ?



- Je ne sais pas, regarde l’écran, ce n’est pas norma…



- Yohan ? 



Je me tournai vers l’entrée de la chambre.
Elsa était là, et elle me regardait devant l’ampli avec un air presque déçue. Elle entra et referma la porte derrière elle.



- Non, dit-elle



- Quoi ?



- Non, tu…tu ne vas pas repartir, pas maintenant ?



Je regardai l’ampli. Je n’avais bien entendu pas l’intention de repartir d’Arendelle de sitôt, mais si l’ampli avait véritablement un problème, j’allais sans aucun doute devoir le régler.



- Non, Elsa, bien sûr que non, c’est juste que…



- Et de toutes façons, avec ça tu n’iras pas bien loin.



Elsa et moi nous tournâmes vers Anna, toujours occupée à observer l’ampli. L’écran affichait toujours des chiffres étranges, que la rousse observait d’un air concentré. Je m’approchai d’elle sans comprendre.



- Qu’est-ce que tu veux dire Anna ?



Cette dernière pointa l’écran du doigt.



- Ça, dit-elle, ce sont des coordonnées. Latitude et longitude.



Je regardai Elsa en ouvrant des yeux ronds. Puis j’observai l’écran de l’ampli. En effet, des coordonnées maritimes…c’était cela qu’il m’indiquait. Mais il y avait un problème.



- Ça n’a aucun sens, les coordonnées qu’utilise l’ampli pour voyager ne sont pas basées sur le modèle maritime. Pourquoi est-ce que je reço…



Cela me frappa d’un coup. C’était évident. Si ce n’était pas moi qui était à l’origine de ce message, alors…



- Oh bordel…Anna…Elsa…c’est un signal ! 



- Quoi ?



- C’EST UN SIGNAL !!! QUELQU’UN M’ENVOIE UN SIGNAL !!! ÇA PEUT ÊTRE N’IMPORTE QUOI, JE SAIS PAS MOI, UN APPEL À L’AIDE, UN MESSAGE CODÉ, UNE RECETTE DE BIÈRE, N’IMPORTE QUOI !



- Mais, s’enquit Elsa, mais pourquoi quelqu’un t’enverrait ça ? Ici ?



Ce fut Anna qui répondit. Elle se leva, et se dirigea vers le mur près de la fenêtre, où se trouvait une carte du royaume. Les mers y étaient bien représentées.



- Peut-être que ces coordonnées sont localisées ici, en Arendelle ?



Elsa ne semblait pas particulièrement se poser la question, mais elle était bien la seule. Pour ma part, je griffonnai en vitesse les coordonnées sur un morceau de papier, et me dirigeai droit sur la carte au mur, à côté d’Anna.



- Tu as sans doute raison Anna, si ces coordonnées sont dans un format aussi précis, elles ne peuvent venir qu’une seule dimension: celle-ci.



Cette fois, Elsa s’avança vers nous, regardant à son tour la carte.



- Ici ? En Arendelle ?



- Peut-être. Voyons voir…



Nous reportâmes les coordonnées sur la carte, puis Anna souffla d’un air déçu.



- Mais…il n’y a rien à ces coordonnées ! Nous avons du nous tromper…



- Impossible ! criai-je, telles quelles, ces coordonnées ne me servent à rien ! Je ne peux rien en faire en l’état ! Elles mènent forcément quelque part !



Elsa regardait la carte d’un air anxieux, en désignant du doigt l’endroit où pointaient les coordonnées.



- Yohan, ceci est l’Archipel des Coulés, facilement l’endroit le plus dangereux de toutes les mers du royaume. Et ces coordonnées sont vides. Il n’y a rien ici.



Je n’eus besoin que de quelques secondes de réflexion. Ma décision était prise. L’ampli m’avait envoyé lui même un signal. Si je n’y répondais pas, je n’avais aucun moyen de savoir de quoi il était question. 



- Ou…peut-être y a-t-il quelque chose qui n’a pas encore été découvert.



À ces mots, Anna leva brusquement la tête. Je vis ses yeux briller.



- Attends tu veux dire comme…une chasse au trésor ?



- Peut-être. Ou peut-être pas. Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir.



Un léger silence s’ensuivit, Elsa n’osant plus rien dire, et Anna semblant attendre quelque chose de ma part.



- Anna…vous avez bien des navires à Arendelle ?



Je crus que la rousse allait exploser de joie. Elle afficha un énorme sourire, et exulta:



- Exactement ce que je voulais t’entendre demander !!! Je vais de suite demander à…



Elle s’arrêta en croisant le regard d’Elsa. Cette dernière n’avait rien dit, et était restée sans bouger. À l’évidence, l’idée lui plaisait beaucoup moins qu’à nous.



- Elsa ? demandai-je



Voyant qu’elle ne répondait pas, je m’approchai d’elle, et parlai doucement:



- Écoute Elsa, si tu ne veux pas m’accompagner, je comprendrai. Mais cet ampli…il ne m’a jamais fait ce genre de choses et…si je veux savoir...



- Les deux personnes que j’aime le plus au monde sont ici, dans cette pièce, devant moi, me coupa la Reine des Neiges, et je les connais assez toutes les deux pour savoir que rien ni personne ne peut les empêcher de foncer tête baissée…



Nous échangeâmes un regard penaud avec Anna, sans savoir quoi dire, puis Elsa acheva.



-…et il est hors de question que je vous laisse vous élancer vers l’inconnu tout seuls !



Je crus qu’Anna allait se jeter au cou de sa soeur. Ainsi je n’aurais plus à me demander ce que j’allais faire, à présent que toutes ces histoires avec Sivert et Elsa étaient terminées…j’avais désormais une nouvelle destination…et cette fois, je n’y allais pas seul.


Je levai le papier sur lequel étaient inscrites les coordonnées, et avec un grand sourire, demandai aux deux soeurs:



- Alors dites moi les filles…comment est votre soif d’aventures ?























À des kilomètres de là, un homme était allongé sur le sol.


Il était trempé, et grelottait malgré le soleil qui venait de se lever. Il marmonnait faiblement dans sa barbe ce qui avait tout l’air d’être des menaces et des insultes silencieuses. Il paraissait être passé sous un rouleau compresseur, et regardait d’un air éteint la petite créature qui s’affairait autour de lui.



- Une chance que je sois tombé sur vous Maître Sivert, vous étiez presque mort quand je vous ai trouvé ! Mais comment avez vous fait pour rejoindre la côte sans vous faire voir ?



En prenant garde de ne pas trop s’approcher pour ne pas prendre un mauvais coup, Morten faisait tout ce qu’il pouvait pour requinquer le sorcier. Ce dernier semblait lessivé. Allongé sur le sol, il continuait de grommeler de manière inintelligible, et ses yeux vairons lançaient des éclairs qui cette fois n’étaient destinés à personne. Puis il parla:



- Sais-tu la dernière fois que nous avons fait une erreur Morten ?



- Alors vous je sais pas mais moi oui ! piailla le troll, je me suis fait envoyer rouler par ce maudit bonhomme de neige, et l’esprit du vent aussi, il m’a bien eu le sale petit…



Le bonhomme de pierre sursauta lorsque Sivert se releva. Ce dernier continuait de fulminer silencieusement, mais il paraissait dans un état tel que Morten ne l’avait jamais vu.



- En effet, Morten, toi et moi avons fait la même erreur. Nous avons brûlé les étapes…



- Pourtant moi j’aurais pu brûler ce bonhomme de neige, je vous jure Maître Sivert, j’aurais pu…



Il fut coupé par un long cri de Sivert, qui enflamma brusquement ses mains…qui s’éteignirent d’un seul coup, comme si le sorcier n’avait plus la volonté de les maintenir allumées.



- Nous aurions pu Morten…nous aurions pu si nous n’avions pas été stupides.



- Stupides Maitre Sivert ? Vous ?



- Oui Morten, moi. Car il y a un élément que je n’avais pas pris en compte avant de m’attaquer à cette sorcière des neiges. Mais je ne ferai pas deux fois la même erreur…



Sivert siffla de douleur lorsque Morten frotta vigoureusement sa main avec des herbes médicinales pour soigner le vilain trou que la dague avait percé dedans. 



- La même erreur ? De quoi parlez vous Maître Sivert ?



Au dessus de lui, le sorcier noir voulut de nouveau lancer un sort, mais il retomba faiblement sur le sol, et Morten eut tout juste le temps de le rattraper, avant que ce dernier ne crache:



- Désormais, mon principal obstacle a un nom…s’attaquer directement à Elsa d’Arendelle, c’est s’exposer bêtement à la mort. Mais il est une chose que je dois détruire pour l’atteindre. Et désormais, je serai entièrement concentré sur le fait de faire sauter cette barrière qui se dresse entre la Reine des Neiges et moi.

Nous avons échoué cette fois Morten…



Le troll jeta un petit regard triste à son maître, mais celui-ci ne sembla pas s’en formaliser.



-…mais Arendelle peut trembler. Car tant que je serai vivant….



Sivert serra le poing, et Morten couina lorsque l’arbre face à eux fut instantanément réduit en cendres.



-…Anna d’Arendelle ne sera plus jamais libre !

Nous voilà donc à la fin de cette fanfic !

Pour commencer, je ne suis pas trop surpris que ce soit Honeymaren qui devienne la nouvelle chef des Northuldras et que la reconstruction d'Ahtohalan... ben sans que ça m'ait vraiment gêné, j'ai trouvé ça un peu too much, genre Elsa, malgré sons statue de Cinquième Esprit, elle arrive à reconstruire un glacier détruit tout en conservant ses capacités de souvenir (je crois ?).

Mais pour le reste, j'ai bien aimé : Yohan toujours pris de remords sur ses actes ayant conduit à la mort de Yelena, l'enterrement de cette dernière, Elsa et Yohan qui assument enfin leur relation (je sais plus cela dit si ça a déjà été le cas avant), l'arrivée surprise de la Duchesse de Funningur, le mariage Anna-Kristoff, l'ampli qui agit bizarrement sur des coordonnées loin d'Arendelle qui va conduire sur une potentielle chasse au trésor et... Sivert qui a finalement survécu ?

J'ai un peu du mal à imaginer comment Sivert ait réussi à survivre sous des tonnes de glaces en étant dans l'eau. Mais en tout cas, ça annonce clairement qu'il va revenir pour la suite. Et avec encore plus de sel, je pense.

C'est parti pour l'ultime commentaire de cette fan-fiction

Tout d'abord dans l'ensemble j'ai trouvé ce chapitre interminable. En revanche il était très bien écrit et assez hétérogène ... Comme d'habitude je te fais mes appréciations dans l'ordre.

-Je trouve bien le fait que tu sois revenu sur la mort de Yélana pour la première partie du chapitre. Par contre je ne comprends pas pourquoi Elsa est aussi abattue par sa mort et surtout pourquoi elle s'en veut. Oui on sait elle est chiante, elle a l'impression que tout le poids du monde est sur ses épaules mais comme tu l'as bien illustré plus tard dans le chapitre le seul fautif c'est Yohan et elle lui pardonne donc au final elle est un peu contradictoire notre reine des neiges... Mais bon ça on l'a toujours su #dansunautremondeenforce. Donc voilà. Je comprends que ça soit triste. Je sais que tu as instauré une relation plutôt confidentielle entre les deux personnages tout au long de ta fan-fiction mais je ne l'ai pas trouvé assez forte pour qu'Elsa soit en larmes à ce point.

-La petite référence à l'écharpe bleue c'était sympa et ça ne fait jamais de mal

-Bon on arrive à un point qui m'a fait sourire mais pas dans le sens que tu espères... Sérieusement ?! Elsa reconstruit Ahtohallan... Dans ma tête c'était juste "MAIS WHAAAAAT ?!!!"... Déjà la meuf quand elle doit lancer des jets de glaces pendant un quart d'heures sur une attaque du feu ça lui bouffe toute son énergie à tel point qu'elle s'effondre au sol en mode repli pokémon dans sa pokéball... En revanche quand elle doit reconstruire un glacier millénaire 10 fois plus gros qu'Arendelle (oui y a une partie profonde en dessous), elle n'est même pas fatiguée... Honnêtement je n'ai pas été convaincue. Et en plus ! Miracle elle arrive à te recréer ça avec le package skype ! (donc elle maîtrise aussi la fibre numérique) Y a pas à dire elle est fortiche... Mais pas crédible x)

-Par contre la crédibilité des Northuldra remonte dans mon estime. C'est très bien que tu aies fait en sorte que certains Northuldra en veuille à Yohan parce que faut dire ce qui est : Bah c'est quand même à cause de lui que le bordel a été mis en route xD

Passons maintenant à ta deuxième partie qui se déroule un mois plus tard... Autant l'écrire tout de suite... J'ai été très déçue. Tu as essayé de me faire un mariage correct et je te remercie pour le micro rôle que j'aie dedans... Et ouais ! Qui sait qui a vu Anna à moitié nue c'est bibi... Donc ça c'était tout bonnement parfait!

Je disais donc tu as essayé d'écrire un mariage... Sauf que... On y croit pas. Certes on a le micro échange des voeux entre Anna et Kristoff qui est tout à fait respectable, un peu cliché mais bon quand tu vas à un mariage tu t'attends à entendre des trucs comme ça donc ça passe. Mais alors après. Que ce soit le coup du bébé, et Anna qui laisse son mari en plan... On a bien compris que tu n'as jamais pris cette histoire d'amour au sérieux et que tu as écrit ce mariage parce qu'il fallait le faire... Je suis désolée. Je sais que le bonheur d'Anna envers Elsa passe avant celui de Kristoff mais le jour de son mariage c'est leur jour. Donc Elsa elle doit en avoir un peu rien à foutre... Mais de ton personnage encore moins. A mon sens ça aurait été plus logique que ça soit Elsa directement qui aille voir Yohan en panique et non Anna. Comme un gâteau qui n'aurait pas assez monté. Après attention je savais que tu n'aurais pas fait de scènes de nuit de noces. Mais je sais pas un peu plus d'intéractions entre le couple que des trucs basiques... Et surtout pas de "oh bah je te laisse tomber en plein milieu parce que tu sers juste à rien dans cette fan-fiction".

Pour conclure c'était une fan-fiction correcte et plaisante à lire, mais dont certains points n'ont pas été crédibles à mes yeux. Néanmoins j'ai quand même hâte de retrouver les personnages dans le tome 3.

Petite pensée à la lecture...



Heureusement tu avais prévenu mais...Wow c'est long quand même!
Après il y a deux catégories de chapitres longs...Ceux qui sont longs en quantité...Et ceux qui semblent long car on s'ennuie (et qui peuvent en plus être longs en quantité...la c'est la double peine)
Ici on est dans la première catégorie...En même temps il fallait conclure et donc encore beaucoup de choses à dire.

Mais voilà, cette fois, pas d'absence de sentiment...OUF!
Pas de rage, pas de deception mais pas non plus de sauts au plafond.
La j'essaie de voir ça non pas juste sur ce chapitre mais dans la globalité de l'histoire puisqu'il s'agit de la fin... Donc pour une fin de cette histoire...ça matche c'est grosso modo ce qu'on attend et ça boucle à peu près bien ton histoire.

Maintenant soyons clair...Ceci N'EST PAS une fin. ...Enfin pas exactement alors que ça pourrait l'être.

La première partie pour le coup est potentiellement une belle fin pour cette histoire et cela aurait mieux valu peut être que tu t'arrêtes à ça + les dernières lignes en mode scène post générique pour bien avoir le "To be continued"

Cette première partie...Le pardon Northuldra, la reconstruction, la réconciliation suggérée entre tous les protagonistes. On retrouve bien le happy end que l'on attend dans cette fiction. Tout en le nuançant pour le coup assez bien...Yohan absent des funérailles de Yelena car aurait été mal vu par une partie du peuple, c'est plutôt bien trouvé et juste...Il n'y a pas de pensée unique.
Mais le pardon puisqu'on y est... Alors peut être était-il développé dans le dernier chapitre qui a tellement glissé sur moi auquel cas cette première remarque est inutile, mais le fait qu'il soit escamotée entre Elsa/Anna est un peu dommage. Ca a tout de même clashé assez fort, et si certes il y a eu une bataille épique... ça aurait mérité un petit développement. Tu ne tournes pas autour de cette relation dans ta narration, mais c'est quand même dans le cahier des charges du monde Frozen
D'autre part Elsa qui pardonne à Yohan...Bon pourquoi pas, mais qu'elle se sente coupable elle?! WTF?! On sait qu'elle est depressive à ses heures perdues mais tout de même!
Restons encore un peu sur Elsa (non pas comme ça!)

Oui Frozen 2 lui accorde des pouvoirs ultra cheatés! mais du coup... c'était pas necessaire de les upgrader encore davantage.
Reconstruire en un claquement de doigt Ahtohallan 2.0 avec aménagements, salon, chambres salles de bains privée, tout équipé avec la fibre pour les appels Skype avec maman!

C'est pas que c'est pas crédible...Non là ça va au delà de ça, parce que le pas crédible quand on le titille pas il est acceptable. Tiens tu vois j'aime bien l'idée des pouvoirs qui font un peu tout. Je regarde Frozen 2 avec plaisir et je kiffe voir Elsa bolosser un ras de marée....Toi tu utilises le cheat code des pouvoirs...le même d'ailleurs mais pas un procédé que je ne comprends pas...on dirait des gadins!


Oui je pinaille sur ce cheat code... Mais voilà c'est trop rapide et simple pour le coup, et puis Ahtohallan, c'est pas juste un gros iceberg... y a toute une symbolique et une magie derrière...Le détruire, bon j'adhérais pas à l'idée mais à la limite pourquoi pas c'est interessant et même plutôt fort comme prise de position...Sauf que si c'est pour le reconstruire en un claquement de doigt, bah finalement ça fait un peu pétard mouillé...Dommage. D'autant que tu dis vouloir faire une suite (qui n'a peut être rien à voir)...Mais du coup tu pouvais t'accorder du temps pour réparer Ahtohallan, sans pour autant que cela ne gène la fin ici.

Après, heureusement, Ahtohalln reconstruit n'est qu'un détail, comme la reconstruction d'Arendelle... Qui elle est annoncé par une phrase, pourtant, elle a une valeur symbolique forte avec l'aide des Northuldra.

Mais voilà toute cette partie si on la prend seule, à part ce point Ahtohallan fait vraiment une bonne fin qui boucle tout et laisse espérer un renouveau...avec ce fameux mariage, et Yohan qui se met officiellement en coupla avec la belle blonde.

Superbe fin...
Quoi?!
...




...

Voilà pourquoi je déteste SFR...

Car la suite...


Alors qu'on ne se méprenne pas...Si on prend cette seconde partie seule...Elle est bien!
Si on la prend pour ce qu'elle est: la fin de cette fiction...

Bah j'en reviens au tout premier propos...c'est pas une fin!
Et là c'est hyper dommage...Car ce qu'elle apporte et met en jeu est pour le coup très appétissant seulement...Si on lit seulement cette fiction, bah on a pas une histoire avec un début, un milieu et une fin...
On a une histoire avec un début, un milieu et... ah voilà on s'arrête, la suite après la pub!
Concrètement, quand la suite sortira, aura-t-on envie de lire épris dans la glace juste pour elle même?...Bah pas sur car cette histoire n'a pas de fin. Alors que ta première histoire Dans un autre monde oui...

Et du coup...ça gache ce que ça veut raconter car très rapidement...Paf on te balance un gros élement perturbateur qui poop d'un coup d'un seul sans signe avant coureur.
Tu reproches parfois le manque de subtilité...là pour le coup


Là on a plutôt une fin, et une intro de la nouvelle fiction...
Pour le coup ça aurait pu marcher peut être mieux et parai^tre plus fluide (et accessoirement faire quelque chose de plus court) si... tu avais fait ta première partie résolution tout est pardonné et réparé... Tu nous dis que Yohan est content avec elsa et enfin, le jour du mariage arrive...Yohan qui attend impatiemment d'accompagner Anna se présente, à sa montre il est l'heure...Pourtant il a en réalité un peu d'avance...Mais peu importe, c'est que sa montre avait dû sentir son impatience à voir son amie en mariée...Et ça s'arrête la dessus.
Une belle fin, une résolution et juste un tout petit élément anodin avec la montre, une anecdote si on prend l'histoire ainsi...Et pourtant

1er chapitre de la nouvelle histoire: le mariage et le merdier avec l'ampli qui se manifeste avec la montre qui vibre...On est dans la continuité, à partir d'un micro élement de l'épilogue.

(et je mets de côté la scène post générique avec Sivert qui est pour le coup à part).

Je n'ai pas la prétention de dire que c'est mieux...C'est une idée


Bien et le mariage en tant que tel...Il est bien pas de souci SAUF quand l'élement perturbateur arrive.
Que Yohan parte voir OK
Mais qu'il soit presque suivi comme son ombre par Anna...ça c'est pas possible!
Alors sur le principe, elle a peur qu'il se barre comme un coGNARR (oui ce terme est désormais accepté pour tout ce qui est rapport à une fiction Frozen) oui ça fonctionne
Sauf que... Anna y a juste un tout petit mini mini détail que tu as oublié!




Une mariée...ça ne quitte pas la noce comme ça...Surtout sans son mari!!! Car la mariée c'est la reine de la fête, elle ne peut pas bouger!

Ah d'ailleurs en parlant de reine...un deuxième micro détail oublié



c'est ELLE la reine donc pareil elle ne peut pas se barrer d'une pareille reception comme ça comme une fleur!

Pour le coup sa présence est clairement de trop ou alors le timing est pas bon...Qu'Elsa arrive et craigne ça oui car Elsa n'est ni la reine, ni la mariée et que...Quelques temps plus tard après la reception Anna demande des explications au fait que Yohan se soit barré de la fête, là ça fonctionne mieux.
Donc oui dommage car la le rouage et mal huilé et du coup la porte grince...


Voilà dans la globalité... Ah oui j'ai failli oublier... Anna détentrice d'une lame d'Arendelle, nommée de fait par Yohan j'ai trouvé l'idée assez sympa.

Attention, si relecture il y a, ça serait bien que tu corriges les "moi et machin" en "machin et moi" car ça arrive plusieurs reprises

Ah oui j'oubliais néanmoins un élement...

Avec cet ampli qui semble se détraquer quelque peu, tout au moins ne plus fonctionner comme d'habitude...On sait déjà ce qu'il se passe dans ce genre de cas

Bref Yohan va aller faire un tour dans un autre monde!

Ainsi donc, nous voici à la fin de cette histoire ! Maintenant que j'ai un peu de répit (enfin si on peut dire), je vais pouvoir enfin la commenter  

Le chapitre est long, certes, mais il conclut bien tout les arcs qui avait été commencés. Je vais essayer de revenir sur chacune des différentes parties, en commençant par celle qui se déroule au village des Northuldras. C'est une scène très émouvante, surtout du point de vue d'Elsa qui découvre la mort de Yéléna
J'aime beaucoup tout le symbolisme de donner une des Lames d'Arendelle à Anna, ça montre bien à quel point elle a prit en assurance dans son rôle de reine (et puis avoir une épée à la taille, ça impose toujours le respect face à des dignitaires).
Honeymaren qui devient la nouvelle cheffe semblait le choix le plus judicieux, en même temps je vois mal Ryder prendre ce rôle par exemple, il y a déjà bien à faire avec ses rennes !

Maintenant, on va arriver sur un premier point où j'étais un peu déçu. Enfin déçu est un bien grand mot, disons juste que si je trouve certains choix dommages, ça n’enlève en rien la qualité du récit, je fais la part des choses entre ce que j’espérais et ce que l'auteur/réalisateur/artiste nous montre.
Mais malgré tout, je trouve dommage que la reconstruction d'Ahtohallan soit aussi facile et rapide. Alors je sais que l'on parle d'une demi-déesse qui a déjà construit un palais de glace gigantesque en à peine deux minutes, cependant je trouve que ça enlève un petit peu du côté sacré d'un lieu aussi ancien. Par exemple, reconstruire le glacier en lui-même est une chose, mais qu'en est-il de la magie qui l’habitait ? J'aurai trouvé plus intéressant surtout de voir comment la situation aurait évolué avec un lieu sacré comme celui-ci totalement disparut, mais je comprends aussi que la reconstruction d'Ahtohallan met un ultime coup de grâce dans la défaite de Sivert.

Passons à présent au mariage, qui est le point centrale de cette épilogue. Et bon sang c'était bon ! Déjà la relation Elsa/Yohan est adorable, mais alors cette apparition de la Duchesse de Funningur va rester gravé dans les annales de cette cérémonie pendant des siècles !
La cérémonie d'ailleurs était très bien mené de bout en bout, surtout ce discours de Kristoff. J'ai presque versé une larme, mais vu la lourdeur d'Eugène heureusement que je l'ai pas fait.  Peut-être un peu trop, même pour le personnage, mais ça n'entache pas le reste du mariage. Et cette révélation de la grossesse d'Anna annoncé avec un naturel déroutant dans la discussion, je veux cette scène en animation juste pour voir la réaction de tout le monde !  

Je suis assez partagé sur les événements qui suivent. D'un côté, je trouve assez étrange que personne ne se pose des questions parmi les invités quand ils voient la marié quittée la réception comme ça. Mais d'un autre côté, je suis vraiment hypé pour la suite avec tout ce qui est annoncé ! Non parce que pour le coup,  l'ampli qui fait des siennes  j'ai envie de dire que non seulement ce n'est pas bon signe, mais surtout qui est l'idiot qui a oublié d'éteindre sa télécommande ?!  
...
(Pardon j'ai pas put m'en empêcher.)


Plus sérieusement, pour en revenir à la toute dernière partie, d'un côté je suis très content de voir que Sivert à survécu, mais j’espérais un peu une véritable émancipation de Morten. C'est le deuxième point où j'attendais autre chose, mais là juste pour voir Sivert revenir plus revanchard que jamais je n'hésites pas à signer ! Parce que oui, maintenant j'attends avec impatience la suite dans le tome 3 pour voir de quoi il en retourne !