- Le Royaume d'Arendelle -
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Lhysender
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Lun 17 Aoû 2015, 13:43
Heureux de te savoir de retour M.B ! Et content de savoir que tu as aimé ce chapitre Very Happy

Et disons que en effet, Anna était déjà enceinte depuis un moment, la pauvre allait pas le rester éternellement bravo

Et je suis content de savoir que tu as aimé la conclusion du chapitre et donc de cette partie Smile

Et merci pour le compliment sur la vidéo, j'ai utilisé des extraits du trailer de l'extension "La Chute du Roi Liche" de World of Warcraft.

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M.Baggins
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Lun 17 Aoû 2015, 13:49
Ah oui, le Roi Liche: c'est comme sur ton affiche.^^
Par contre, je ne te demandais pas si Anna était enceinte de puis longtemps, ça je le savais évidemment bravo , mais je ne me souvenais pas avoir lu qu'il s'agissait de jumeaux...

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Lun 17 Aoû 2015, 13:55
Hein ! Alors non je ne l'avais pas précisé, mais d'un côté les personnages non plus n'auraient pas pu le savoir avant l'accouchement,  sauf si ils possèdent un systèmes d'échographie magique bravo

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Lun 17 Aoû 2015, 13:57
Oh d'accord...^^
Mais alors dans ce cas, je dirai qu'il manque peut-être à ton chapitre une partie où Elsa s'émerveille et s'étonne de cette surprise, et ou Anna lui explique également sa réaction lorsqu'elle l'a découvert, tout ça, tout ça... Parce que c'est quand-même pas rien, des jumeaux! Smile

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Lun 17 Aoû 2015, 14:06
Je penserai à rajouter ça Wink

Et toi j'attends avec impatience la suite de ta fic Razz

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Mer 19 Aoû 2015, 18:03
Voilà, tu vas pouvoir dormir tranquille, je peux enfin donner mon avis !

Je te l'ai déjà dit je crois, ce chapitre était génial et termine la deuxième partie tout en beauté. Tu fais beaucoup moins de fautes par rapport aux premiers chapitres, c'est un bon point.
Bon, je suppose que ce n'est pas très pertinent si je te dis que rien ne laissait présager l'identité d'Edrik, on ne s'en doutait pas une seule seconde. Hâte de voir le face-à-face tiens.
Quand j'ai vu le début de l'article sur la lycanthropie, je me suis dit : "Ah enfin", connaissant ta passion pour les loups-garous. Après les goules et les vampires, je me demandais quand ça allait tomber Razz
Bref, ça laisse présager une dernière partie des plus épiques, alors vivement la suite ! Et vivement le prologue de ta nouvelle fic aussi.

Tu vas être content j'ai pas trouvé de point à chipoter bravo
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Mer 19 Aoû 2015, 18:25
Merci beaucoup Kat' Very Happy

Et oui, tu te doutes que la réunion de famille va être des plus réjouissante (ou plutôt explosive ^^).

En tout cas le début de la partie 3 arrivera bientôt, et pour ce qui est de la nouvelle fic...c'est encore en travaux, et de toute façon j'attends déjà de finir celle la bravo

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Sam 22 Aoû 2015, 17:27
Voilà, après un long moment (et oui je suis débordé pendant les vacances ^^), voici enfin le premier chapitre de la partie 3 ! Un petit chapitre pour reprendre calmement. Le temps à passé depuis la deuxième partie...mais je vous laisse découvrir tout ça  Razz

Bonne lecture !  Very Happy


[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Sans_t10

Partie 3: le souverain des morts




Chapitre 1 : le temps qui passe...




Il n’avait plus beaucoup de temps, l’impatience se faisait sentir autour de lui. Une goutte de sueur glissa doucement le long de sa joue alors que la tension était à son comble. Gauche ou droite, telle était la question, et il faudrait inévitablement qu’il fasse un choix à un moment ou un autre : celle de droite semblait plus avancé que l’autre, comme si elle était justement mise de cette manière pour l’inciter à la prendre, ou alors c’était justement une ruse pour le dérouter pour qu’il se saisisse de celle de gauche. Toute cette réflexion lui donnait l’impression que son cerveau allait exploser ! Finalement, ne la pensant pas assez maligne pour élaborer une telle stratégie, il choisit la gauche, lui dévoilant l’horrible vérité qu’il avait tant redouté : c’était maintenant lui qui avait le valet de pique.


Lucas grommela devant le sourire malicieux de sa sœur qui avait maintenant l’avantage sur lui. Elle était finalement beaucoup plus futée qu’il ne le pensait. Mais c’était maintenant à Leïa de tirer une de ses cartes, et malgré l’avantage qu’elle avait sur lui car maintenant aux portes de la victoire, il avait encore et toujours une chance de renverser la tendance en sa faveur. Il commença à mélanger ses deux dernières cartes dans son dos, avant de les lui présenter, parfaitement à la même hauteur pour ne rien laisser présager de la nature des cartes qu’elle voyait face cachée. Mais Leïa fut beaucoup plus rapide à choisir que son frère, et déposa triomphalement sur le paquet de carte la dernière paire restante, ôtant tout espoir de victoire au pauvre Lucas qui tenait de manière bougonne ce maudit valet de pique.


« J’ai encore gagné ! chantonna de joie la petite fille.
— C’est pas possible, y’a forcément quelque chose, comment tu fais ?! C’est comme si tu voyais à travers les cartes ! s’exclama le jeune garçon, dépité.
— Je suis trop forte, c’est tout.
Kristoff se leva de la chaise qu’il occupait autour de la table ronde où toute la famille était rassemblée pour cette partie de carte improvisée en cette soirée déjà bien avancée. Le montagnard ébouriffa affectueusement les cheveux de son fils.
— Ne t’inquiètes ce sera pour la prochaine fois. Et au fait, le super pouvoir de ta sœur, c’est que c’est ta mère qui lui a montrée quelle carte prendre, dit-il avec un sourire taquin à l’attention d’Anna.
— Je te signale que je ne fais qu’imiter les méthodes déloyales que tu emploies avec ton fils » répondit celle-ci en souriant.


Ils commencèrent à ranger les cartes, alors qu’Elsa  assise à l’autre bout de la table semblait méditer sur on ne sait quelle affaire préoccupante du royaume qui la tracassait encore. Anna sautilla vers elle pour la tirer de ses pensées, sachant très bien pourquoi elle était comme ça :
« Elsa, arrête de te faire autant de soucis, tu sais très bien qu’il n’arrive jamais à l’heure, la rassura-t-elle.
— Tu as raison, répondit Elsa, il a beau avoir une montre magnifique, je ne crois pas qu’elle lui serve à grand-chose. »


Les deux sœurs rirent de concert, avant qu’Anna n’aille aider Kristoff à tout remettre en ordre. Elsa observa tendrement sa petite famille : Anna et Kristoff formait vraiment un couple parfait. Et leur deux enfants étaient absolument adorables: Lucas étaient le plus vieux, enfin si on peut dire puisqu’il n’avait que quelques dizaines de secondes de différence avec sa soeur, mais il ne manquait pas de le rappeler le plus souvent possible pour bien montrer que c’est lui le grand frère. Et s’il avait un visage digne de son père, et une coupe tout aussi désordonnée et des cheveux aussi blond, il avait hérité des yeux bleus de sa mère. Pour ce qui est de sa sœur Leïa, c’était l’inverse : les cheveux roux de sa mère et les yeux bruns de son père. Et de sa mère elle avait aussi le caractère, au moins il n’y avait pas de doute : c’était bien sa fille !


« Allez les enfants, c’est l’heure d’aller se coucher, déclara Anna.
—Oh non maman ! cria Leïa
—Papa a dit qu’on pouvait rester jusqu’à ce que tonton Jon revienne ! rétorqua Lucas.
—Je ne pensais pas qu’il tarderait autant chéri…se défendit Kristoff.
—Bon d’accord, mais dès qu’il est là au lit, d’accord ?
—Promis maman ! » répondirent les enfants en chœur.
Anna soupira en se rendant compte qu'il avait encore qualifié Jonathan de "tonton". On avait beau avoir expliqué aux deux enfants que ce n’était pas leur oncle, puisqu’il n’était pas marié avec Elsa, dans leur tête il était clairement défini que c’était leur tonton.


En entendant ce que venait de dire Kristoff, Elsa redevint soudain soucieuse et reporta son regard sur la pendule. Jonathan n’était jamais revenu aussi tard de ses réunions à l’Assemblée, depuis qu’il était devenu l’ambassadeur officiel d’Arendelle et que le haut-Roi l’ait enfin innocenté de tous les crimes que l’on reprochait à sa famille, après l’héroïsme dont il avait fait preuve lors de l’assaut des goules. Déjà cinq ans qu’il était installé à Arendelle. Cinq années écoulées depuis les sombres événements qui avaient ébranlés le monde tout entier. Cinq années de bonheur et de paix, sans même que Hans ne refasse surface, à croire qu’il avait finalement définitivement renoncé à attenter à leur vie, surement caché dans un coin perdu pour ne jamais réapparaître.


Au même moment, dans une petite pièce du château aménagé spécialement à cet effet, Jonathan apparut dans son désormais habituel flash de lumière, réveillant par la même occasion Kai qui c’était assoupi et se releva d’un bond, l’air un peu honteux de s’être endormi pendant le service :
« Je suis confus monsieur, je…
— Non Kai, c’est moi qui m’excuse, je ne m’attendais pas à ce que ça dure aussi longtemps. Ne vous en faites pas, c’est ma faute, répondit Jonathan pour rassurer le majordome.
— Bien, merci. Vous avez fait bon voyage ? demanda Kai en prenant le chapeau haut-de-forme que lui tendait l’ancien maraudeur.
— Vous savez bien que ce n’est pas le voyage qui fut long, mais la réunion…ce fut éprouvant, vous ne pouvez pas savoir à quel point…
— Oh, à voir votre air fatigué monsieur, je pense pouvoir m’en faire une petite idée.
— J’avais oublié votre sens de l’observation exceptionnel ! En effet je suis exténué…
— Vous voulez peut-être manger ou boire quelque chose ?
— Merci beaucoup, mais je crois que je vais directement aller me coucher.
— Comme vous voudrez, monsieur. »


Alors que Jonathan sortait, il fit tomber une petite boite de satin noire de la poche de son long manteau. Il n’eut pas le temps de se baisser que le majordome l’avait déjà ramassé et lui tendait, son expression habituellement neutre s’étant fendu d’un sourire en comprenant de quoi il s’agissait.
« Je vois que monsieur c’est finalement décidé, et cela explique qu’il est mis plus de temps à revenir.
— Oui, disons surtout qu’une certaine personne m’a définitivement convaincu de faire le pas, expliqua Jonathan, un peu gêné.
— Entre nous, c’était avec ou sans une poêle entre les mains ?
— Sans, je vous rassure, répondit Jonathan en riant. Mais…je peux compter sur votre silence, n’est-ce pas ?
— Motus et bouche cousus, dit Kai en mettant un doigt devant sa bouche accompagné d’un clin d’œil complice.
— Merci Kai.
— Non monsieur, c’est nous qui vous remercions. Pour tout ce que vous avez fait. »


Le majordome inclina la tête et se retira, laissant Jonathan à la fois surpris et heureux. Suivant son instinct, il se dirigea directement vers le séjour où en effet tout le monde était rassemblé depuis il ne sait quelle heure, ce qui le fit un peu culpabiliser sur le coup, du moins jusqu’au moment ou à peine fut-il entré qu’il était accueilli par un magistral :
« Tonton Jon !
Lucas et Leïa se précipitèrent à sa rencontre. Ils l’obligèrent à lâcher sa canne pour les prendre dans ses bras alors qu’ils lui bondissaient dessus tel deux petits boulets de canon.
— C’est moi où vous avez grandi depuis mon départ ?
— Voyons tonton, tu es parti il y a à peine trois jours !
— C’est impossible qu’on est grandi au point que tu ne puisses plus nous porter…sauf si toi en trois jours toi tu as beaucoup vieilli d’un coup. »


Tout le monde éclata de rire, au point qu’Olaf qui c’était assoupi dans un coin se réveilla, et voyant le retour du rôdeur, s’empressa d’aller lui aussi lui témoigner toute son affection en allant rejoindre les enfants dans ses bras, même si c’était la personne de trop, faisant basculer Jonathan en arrière qui atterrit en plein sur son postérieur, finissant de transformer l’éclat de rire en véritable fou rire incontrôlable, de ceux qui finisse par vous donner mal au ventre tellement vous n’en pouvez plus. Surtout que dans ce genre de moment, la fatigue n’arrange rien et peut faire rire pour un rien même les personnes les plus sérieuses comme Elsa.


Elle reprit peu à peu son calme et regarda tendrement Jonathan. Elle avait l’impression que c’était hier qu’il lui avait avoué ses sentiments pour elle, alors que c’était il y a déjà quatre ans. Et à bien y repensé, elle se demandait encore comment elle avait pu avoir des doutes et finir par ne plus le remarquer. Toute son histoire sur le fait qu’il devait garder une relation strictement amical n’avait été qu’un stratagème pour la protéger, et maintenant que le danger était écarté, plus rien ne l’empêchait de tout lui dire, d’exprimer ce qu’il avait sur le cœur depuis si longtemps. Bien sûr elle avait été déstabilisée sur le coup, et avait été tout de suite décidée d’en parler à Anna :
« Attends, répète moi encore ce qu’il t’a dit !
— "Mon cœur est peut-être entouré de fer, mais c’est grâce à vous qu’il bat encore."
— Oh c’est adorable !
— Anna, je ne sais quoi lui répondre, je ne suis plus sûr de rien…étais-ce donc réellement un subterfuge  lorsqu’il m’avait dit qu’il ne m’aimait qu’en tant qu’amie ?
— Oh, je pense que la question n’est plus de savoir si lui il t’aime, mais de savoir si toi tu l’aimes encore.
— Je…ah je ne sais plus…ce n’est pas comme l’amour que je te porte, c’est…
— Différents ?
— Je ne saurais l’expliquer. Toi qui as vécu ça avec Kristoff, qu’est-ce que tu me conseilles de faire ?
— Ce n’est pas vraiment une solution, mais je ne peux que te conseiller de suivre ce que tes sentiments te dictent. Ne te prends pas la tête, et laisse ton cœur parler. Il n’y a que comme ça que tu pourras être sûr.
— Tu en es certaine ?
— Bien entendu ! Sinon je ne l’aurais pas poussé à enfin te dire qu’il est amoureux de toi, depuis le temps que ça lui brule les lèvres…
— C’est toi qui lui as dit de…
— Elsa, je l’ai fait pour vous deux. Jonathan n’en aurais jamais eu le courage, et toi tu n’aurais peut-être jamais croisé un deuxième comme lui. Il fallait bien que quelqu’un force un peu les choses, sinon vous seriez resté au point mort. Tu…tu ne m’en veux pas, hein ?
—Oh Anna, comment pourrais-je t’en vouloir ? »
Et c’est après l’avoir longuement câliné pour la remercier qu’elle était retournée voir Jonathan, et que pour seule réponse elle avait fini par l’embrasser, à sa plus grande surprise d’ailleurs. Mais elle en était certaine maintenant: elle aimait Jonathan. C'était un baiser un peu maladroit certes, car le premier pour lui comme pour elle, mais on ne peut plus sincère pour l’un comme pour l’autre. Elle se souvenait encore de cette étrange sensation de bien-être et de bonheur lorsque leurs lèvres c’étaient jointes pour la première fois, lorsqu’il avait doucement passé sa main dans ses cheveux et qu’elle avait passé ses bras autour de son cou. Un moment inoubliable d’une douce nuit d’automne, peu de temps avant que l’hiver ne revienne...


Elsa sortit de ses doux souvenirs lorsque Jonathan se redressa et qu’Anna tapa dans ses mains :
« Allez les enfants, qu’est-ce que vous avez promis à maman ?
— Mais on n’est pas fatigué…rétorqua Lucas en baillant à s’en décrocher la mâchoire.
— On pourrait tenir encore…des heures… »surenchérit Leïa dont les paupières tombaient lourdement toute seules.
Ils finirent par s’endormir avant même que Kristoff n’ait eu le temps de les ramener à leur chambre. Anna embrassa Elsa sur le front, souhaita bonne nuit à tout le monde et fit un petit câlin à Jonathan en passant, toute heureuse qu’elle était de le revoir, avant d’elle-même allé se coucher, laissant Elsa et Jonathan seuls dans le séjour, Olaf s’étant déjà rendormis sur un canapé.


« Vous n’auriez pas dû m’attendre aussi tard, dit-il en souriant.
— Oh tu sais, c’est presque devenu une tradition, répondit-elle en lui rendant son sourire. Qu’est-ce qui t’as retenu ?
— La réunion a été plus longue que prévu, expliqua Jonathan en soupirant. C’est-à-croire que Victoria Paltine est encore plus ambitieuse que ne l’était son paternel, puisse t'il reposer en paix. Heureusement que Corsam est devenu Haut-Roi, sinon qui c’est ce qu’elle aurait pu y faire.
— Oui, elle voulait faire jouer la carte de la mort de son père ?
— Exactement. Mais personne ne s’est laissé berner, crois-moi, ce n’est pas la première et surement pas la dernière à vouloir tirer sur la corde sensible. Nous n’avons pas oublié à qui elle prête toujours alliance.
— D’ailleurs puisque tu en parles, aucune nouvelle à ce sujet ?
— Corsam préfères garder le silence, mais il est très confiant, il m’a assuré que nous n’avions plus rien à craindre. Tu le connais : nous pouvons lui faire confiance, s’il y avait quoi que ce soit, nous en serions les premiers avertis.
— Tu as sans doute raison…et à part ça ?
— Et bien aussi incroyable que cela puisse paraître, il semblerait qu’après tout ce temps, les Iles du Sud veulent rouvrir le dialogue.
— Ah oui ? Et pourquoi je devrais accepter après tout ce que Hans nous a fait subir ?
— Leur représentant m’a assuré de la bonne foi du roi. Et il m’a remis une lettre pour toi. Libre à toi d’écouter ce qu’il a dire ou pas.
— Et en ce concerne les autres royaumes ?
— J’ai tout résumé sur mes notes, comme à mon habitude, tu auras tout le temps de regarder tout ça demain.
— Qu’est-ce que je ferais sans toi ?
— Tu te débrouillerais parfaitement toute seule, sans aucun doute possible.
— Que dirais-tu de continuer cette discussion demain ? Je tombe de fatigue…
— Et moi donc… »

Il se levèrent, et prenant Elsa par le bras, Jonathan la raccompagna jusqu’à sa chambre. Ils s'embrasèrent tendrement, tandis qu'Elsa refermait sa porte en lui souriant tandis qu'il se dirigeait vers la sienne, juste à côté. Ils ne mirent pas longtemps à s'endormir, aussi exténué l'un que l'autre.

La nuit fut des plus calme, si ce n'est qu'Elsa fit un rêve des plus étrange et incroyablement réel: elle croyait être enfermé dans un énorme bloc de glace, ne voyant rien à l'extérieur. Mais elle n'avait pas peur, au contraire. C'était comme si elle savait que ce n'était pas elle à l'intérieur, et avec l'étrange impression qu'on lui murmurait à l'oreille des promesses de libération...


Dernière édition par Lhysender le Sam 05 Sep 2015, 18:26, édité 3 fois

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Sam 22 Aoû 2015, 18:38
Oh, chouette, un nouveau chapitre !


...


...


...

[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 OhCrap
[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Image



Non, ce n'était pas un excellent chapitre.
Non, je ne dirai pas vivement la suite.
En fait c'est toi l'hérétique qu'il faut brûler au lance-flamme. Quoique le lance-flamme est trop rapide je pense.
Je me désinscris sur le champ et je vais essayer d'hacker Snow ou Dreamy pour supprimer cette fiction.
Salut.




(C'est du second degré hein ?)
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Sam 22 Aoû 2015, 18:51
Bah quoi, tu te doutais bien qu'à un moment ou un autre ça allait arriver... bravo

(Non je connais pas le seconde degré, je le prends au premier et vais me mettre en position fœtale dans un coin en attendant ton châtiment ^^)

Mais à part ce point qui, je sais, t'irrites beaucoup, je pourrais quand même avoir ton avis au premier degré ? Parce que que sur le coup j'y ai crut à mort et j'avais pas vu ce que tu avais ajouté en bas (non non, je suis pas un boulet :poele: ), donc je me suis dit "et m****". bravo

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Sam 22 Aoû 2015, 20:34
Yes il est sorti Very Happy Very Happy
Que dire à part que j'adore, tout simplement ? Ton style d'écriture est toujours superbe. J'ai beaucoup aimé la fin, et j'ai hâte d'en savoir plus sur le rêve d'Elsa^^
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Sam 22 Aoû 2015, 20:46
Merci beaucoup Warmlce Very Happy

Ne t'inquiètes, il y aura plus d'information sur ce mystérieux rêve dans peu de temps Wink

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Dim 23 Aoû 2015, 00:57
Chapitre lu!^^ (jusqu'au bout, JUSQU'AU BOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT!!!!!!!!!!! :tronçonneuse: )
Ben c'est sûr que c'est beaucoup plus tranquille, tout gentil, tout mignon... Et du coup on est sûr qu'il va y avoir une grosse merde qui va tout foutre en l'air: du sang, des larmes, de la douleur, des morts, du chagrin, des regrets, de la drogue, des putes,... Enfin voilà quoi, vous m'arrêtez si vous avez saisi le concept. Razz
Plus sérieusement, cinq ans ont donc passé... Parfait.^^ Mais ça veut dire que Leïa et Lucas jouent déjà aux cartes à cinq ans? affraid
Je me demande bien s'ils vont avoir un rôle important ou pas ces deux petits: pour ma part, je pense que ce serait cool. biendit
J'imagine trop Jonathan avec une belle veste, un beau pantalon et des petites chaussures bien cirées et son chapeau haut-de-forme en train de se dandiner... X)
C'est cool que tous soient enfin heureux (moi je ne t'en veux pas pour la scène à la fin.^^), mais on sait tous que ça ne va pas durer... Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
Ah oui et aussi je voulais juste dire: j'ai bien aimé l'effet au début où tu nous présentes ça comme un truc hyper important, avec un énorme enjeu, on ne sait même pas vraiment de qui ni de quoi tu parles... Et en fait c'est juste une partie de cartes. Razz
Et les descriptions étaient très belles d'ailleurs.
Bref, un beau chapitre et on attend la suite pour un bon gros élément perturbateur! :mouhaha:

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Dim 23 Aoû 2015, 10:21
Merci M.B ! Very Happy

Crois moi, j'en ai vu pendant mes vacances des gamins de 5 ans joué aux cartes...m'enfin pas au poker non plus bravo

Et comme si j'étais du genre à venir troublé une situation si joyeuse...

*Heu...c'était un peu ce que tu présentais dans ton trailer...*

... jesuisdehors

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Lun 24 Aoû 2015, 11:49
Bon et bien avec le temps pourrie que je dois subir à la campagne (moi qui voulais me "refroidir" après le sud, je suis servi  bravo ), j'ai eu tout mon temps pour écrire le chapitre 2 !

Bonne lecture !  Very Happy


Chapitre 2 : le loup parmi nous



Si tout le monde dormait paisiblement à Arendelle, à Talmont c'était tout l'inverse, car on fêtait en grande pompe le retour du souverain enfin libéré de son statut de Haut-Roi, remplacé par Vanran Corsam. Dans toute la ville creusé directement dans les parois de la falaise et descendant jusqu'en contrebas de celle-ci, le port ayant été totalement construit sur pilotis, les festivités battaient leur plein. Personne ne fit donc attention au navire à la proue en forme de tête de loup qui s’amarrait aux quais, alors que plusieurs silhouettes encapuchonnées protégées par de lourdes capes brunes de marin descendaient du bâtiment, frêle esquif comparé aux immenses navires marchands environnants. L’une d’elle, de plus haute stature et dépassant donc  ses compagnons d’une tête, fit plusieurs signes en montrant plusieurs directions. C’est ainsi que le petit groupe se scinda en deux, les premiers allant vers les entrepôts et les seconds se dirigeant vers les lumières de la cité en fête.


Pendant ce temps dans une des auberges de la ville, un groupe d’homme semblait être encore plus heureux que les autres:
« Dis donc chef, maintenant que ce gros plein de soupe est plus Haut-Roi, on fait quoi ?
— Il payait nos services avec l’argent qui allait avec son ancien poste, mais maintenant qu’il est revenu à la case départ, croyez-moi les gars notre salaire va être fortement revu à la baisse, affirma Ravenius en buvant une pleine gorgée de bière.
— Et donc, faut que l’on trouve de nouveaux employeurs, c’est ça ?
— Ce serait préférable, tu m’étonnes…mais les boulots se font rares, et notre réputation n’y change rien. »


Alors que Ravenius et ses mercenaires continuaient ainsi de boire au point d’être plus remplis que des outres avinées, le mystérieux groupe s’approcha, ayant entendu toute la discussion :
« Excusez-moi mon brave, j’ai cru comprendre que vous cherchiez du travail ? demanda l’un d’eux.
— Tu comprends bien mon ami ! Qu’est-ce que l’on peut faire pour vous ? » demanda Ravenius d’un air enjoué en désignant un siège au nouvel arrivant.
Un serveur arriva et demanda poliment :
« Qu’est-ce que ce sera pour monsieur ?
— Whisky, répondit l’inconnu, sans glaçon s’il vous plait.
— Je vous rapporte ça tout de suite. »


Une fois enfin tranquille, le mystérieux personnage reporta son attention sur Ravenius.
« J’ai eu vent de votre réputation et de vos exploits : vous avez participé à la bataille de Corona si je ne m’abuse ?
— Je confirme ! On a perdu des bon hommes malheureusement, mais nous y étions, c’est bien vrai ! confirma le chef des mercenaires avec un air fier.
— C’était juste pour en être certain. J’ai besoin de vos services, pour une affaire des plus urgentes.
— Ah moi rien ne me ferais plus plaisir que d’accepter, mais il me faut plus d’informations avant.
— Vous serez assez riche pour vous acheter une petite maison et finir vos jours où vous le souhaitez, au calme.
— Vraiment ? ricana Ravenius, visiblement peu convaincu. Et qui donc s’en porte garant ?
— Moi-même, dit Edrik qui releva sa capuche, révélant son visage aux mercenaires qui écarquillèrent les yeux en le voyant, alors que le capitaine sortait sa pipe et que le serveur lui ramenait son whisky.
— Tharn ?! M’enfin on vous croyait mort ! Ça va faire des années que l’on ne vous a pas vu, où étiez-vous donc passé ? Vous avez disparu juste après la bataille de Corona…
—…parce que l’on m’a chargé d’une mission. Et pour tout vous dire, mon employeur était et est toujours Vanran Corsam. Vous le connaissez surement, c’est celui qui a détrôné votre patron de son poste qui lui permettait de si grassement vous rémunéré. Cependant, si vous acceptez de bosser pour moi, par conséquent vous travaillez aussi pour Corsam, qui désormais à son nouvellement acquis poste de Haut-Roi pourra vous payer autant que vous payait son prédécesseur, voir encore plus, expliqua le capitaine en buvant une gorgé du breuvage ambré dont la surface ondulait dans son verre.
— Je vois que tu es venu avec des arguments convaincants plein tes poches l’ancêtre, et même si c’est très attentionné de ta part de penser à l’état de ma bourse, je pensais plutôt à des informations sur la nature du travail en question, si tu vois ce que je veux dire.
— Aucun problème, mais étant une affaire haut placé, vous comprendrez que je ne préfère pas en parler dans un lieu aussi bondé.
— Houla, je ne te connaissais pas un tel professionnalisme. Je te suis, mais pas de coup fourré, hein ?
— J’ai une tête à trahir de potentiel allié ? rétorqua sèchement Edrik en finissant son verre.
— Je voulais pas te vexer, c’était pour rire voyons, t’énerves pas pour ça…
— On va rester là à bavarder encore toute la nuit ou vous allez enfin vous décider à venir écouter tous les détails ?
— D’accord, d’accord, pas la peine de se mettre dans des états pareils, c’est la fête après tout ! Allez les gars on lève le camp, le vieux à une proposition de boulot pour nous ! »


Les deux groupes sortirent de l’auberge après avoir payé les très nombreuses consommations des mercenaires, qui suivirent Edrik Tharn jusqu’à son navire. Il invita Ravenius à monter, qui même si il restait méfiant, emboîta le pas du capitaine jusqu’à l’immense pièce en demi-cercle qui lui servait de cabine et de bureau. Sur les murs, nombre de carte où des files de différentes couleurs et des croquis de personnes inconnus qui se perdaient dans un labyrinthe indéchiffrable sauf pour celui qui l’avait élaboré. Le chef des mercenaires remarqua immédiatement le sac à tabac presque vide, signe que le capitaine était un aussi gros fumeur que le prétendait la rumeur. Rien d’effrayant à première vue, jusqu’au moment où il remarqua d’immenses traces de griffures sur un des murs. Il cacha son appréhension, mais à cet instant toute son attention était porté dessus : quelle genre de bête pouvait bien laisser des traces aussi grandes et profondes ? Sans nul doute, il devait s’agir d’une créature immense.


« Vous avez des problèmes d’animaux capitaine ? demanda Ravenius en ricanant légèrement nerveusement.
— Un chien un peu trop encombrant oui, avec un vrai caractère de cochon, expliqua Edrik en lâchant de petite bouffés de fumés de sa pipe. Si nous en revenions à ce que nous intéresse ?
— Bien sûr, je suis tout ouïe, acquiesça le mercenaire.
— Vous vous demandez surement ce que tout cela signifie, dit le capitaine en désignant tout ce qui était accroché sur les parois de bois. Je vais vous expliquer rapidement : après la disparition de Guzbad, beaucoup pensaient  que tout danger étaient écartés. Mais ils ont oubliés que Guzbad avait un maître, qui lui est toujours en vie. Et plus encore, le prince Hans court toujours dans la nature. Voilà des années que nous suivons sa trace, essayant de remonter jusqu’à celui qui tire les ficelles. Malheureusement, je crains qu’il n’est finit par remarquer notre présence, et il est devenu plus insaisissable qu’une anguille. J’ai exploré toutes les pistes possibles, même les plus improbables, je ne pouvais me résoudre à imaginer qu’il reste sans rien faire. Ma patience a été mise à rude épreuve, et j’ai pendant un temps décidé de mettre cette traque entre parenthèse pour me recentrer sur des activités plus lucratives…
— Je vois…vous avez donc repris vos activités de contrebandes ?
— Précisément. Mais ce fut la meilleure décision que j’ai prise, car en effet j’ai pu ainsi me rapprocher du milieu criminel que j’avais quitté pendant un temps. Et vous imaginez ma surprise en découvrant ma meilleure piste depuis je ne sais combien de temps. Ce qui m’amène à vous, Ravenius.
— Sans vouloir vous vexer capitaine, je ne vous suis plus du tout : qu’est-ce que moi et mes gars venons faire dans toute votre jolie petite histoire ?
— Oh mais c’est on ne peut plus simple: vous avez, comme vous vous êtes si bien vantés, participé avec succès à la bataille de Corona, vous êtes donc parmi les seules personnes que je connaisse ayant les capacités et surtout l’équipement nécessaires pour combattre  des monstres aux pouvoirs…surnaturelles.
— Vous n’êtes quand même pas en train de me dire que vous voulez m’embarquer dans une nouvelle histoire avec des ur-ghuls ?!
— La menace des ur-ghuls est morte avec Guzbad, les quelques survivants ont été traqués et éliminés…et si jamais certains ont échappés à la purge, ils sont tellement seuls et désemparés qu’ils ne constituent plus un réel danger.
— Alors de quel genre de bestiole vous me parlez ?
— A l’origine des ur-ghuls, il y a les goules. A l’origine des goules, il y a les vampires. Vous voyiez où je veux en venir ?
— Je crois…en fait on vous a chargé de traiter le mal à la racine ?
— Exactement. Et avant que vous me posiez la question, je vais vous expliquer en quoi il y a un rapport entre ça et le milieu de la pègre et de la contrebande: un mystérieux acheteur effectue depuis quelques temps des transactions étranges, et pour un prix si démesuré que cela ne peut-être une coïncidence.
— Et vous pensez donc que cette marchandise serait destinée à Hans ? Des armes, des armures, ce genre de chose ? Il prépare donc bien un mauvais coup ?
— Aurais-je piqué votre curiosité au vif ?
— Disons que de toute façon, que j’accepte ou non, si l’autre enfoiré de prince déchu réussit son entreprise, tout l’or du monde ne me servira à rien si tout le monde est mort, moi y comprit. Et puis si je m’en sors, je pourrais même réussir à négocier un petit titre de noblesse en plus de la récompense…
— Dois-je donc comprendre que vous acceptez mon offre ?
— Marché conclu capitaine ! »


Les deux hommes celèrent donc leur alliance par une vigoureuse poignée de main, alors que dans l’instant d’après le groupe de marin de l’équipage de La Louve Blanche partit vers les entrepôts du port revenait raconter ce qu’ils avaient vus.
« Un type étrange, tout habillé de noir, mais chétif. Il est entré avec le chef du gang local dans l’entrepôt, et ils doivent y être encore.
— Nous n’avons donc pas beaucoup de temps pour agir. Il me faut le maigrichon vivant, je suis certain qu’il détient des informations, si c’est ce bien que je crois. Tout le monde a compris ? Si on peut éviter un combat inutile, ça vaudra mieux pour tout le monde. »


Edrik forma trois groupes : les parlementaires, avec lui et Kael pour essayer de négocier, les soutiens avec Ravenius et ses mercenaires, qui s’’introduiraient discrètement dans la bâtisse pour pouvoir faire parler la poudre si ça se passait mal, et enfin les renforts qui devait rester en arrière si jamais la situation dégénérait et pour stopper toute fuite ennemie. Une fois chacun avec son rôle bien défini, ils se dirigèrent en silence dans la nuit illuminé des lumières de la ville en fête.
Le capitaine fut le premier à entrer, suivit de son fidèle second Kael, ainsi que deux de ses marins. L'entrepôt était très spacieux, et des rangés de poissons séchés pendaient dans une odeur forte et fumé. Ils tombèrent nez à nez avec le fameux personnage chétif qu’on lui avait décrit, accompagné sans nul doute du parrain de la pègre locale : un homme assez grand, d’une carrure imposante, à la mâchoire carré et à l’air menaçant, tenant entre ses dents un cigare. Il portait une chemise de toile grossière d'un blanc sale et un veston d’un gris délavé. En entendant entrer Edrik et ses hommes, il se trouva immédiatement vers eux d’un air menaçant, permettant à Ravenius et ses mercenaires de se mettre en position sans être repérer.


« Vous êtes qui vous ?! Mêlez-vous de vos affaire, sortez d’ici avant que je ne décide de vous faire embrocher séance tenante.
— Du calme, on est juste ici pour discuter…commença le capitaine.
— Il ment ! hurla le maigrichon à côté du criminel, il vienne pour empêcher la volonté du maître de s’accomplir ! Il faut les tuer, oh oui, les écorcher vif, c’est ce que le maître veut !
— Vous avez entendu ? dit le parrain en regardant ses bandits qui affûtaient machinalement machettes et hachoirs, le boss veut que ces messieurs qui mettent leur nez dans les affaires des autres disparaissent. Au boulot, et en silence ! »


Alors que les gros bras s’avançaient en ricanant, leur sourires mauvais se transformèrent en stupeur effrayée lorsqu’ils remarquèrent les canons des armes des mercenaires de Ravenius briller à la lumières de la lune qui passait par les vitres du plafond de verre. Ils reculèrent, intimidés, alors que leur chef soupirait en s’apercevant de l’embuscade.
« Ok, je vois que vous n’êtes pas là pour plaisanter. Tu veux quoi ?
— Ton ami ici présent, le petit être apeuré qui va te trahir au moment où la situation va dégénérer. On le prend, et ensuite on s’en va, et le sang n’aura pas eu à couler.
— Ça me semble honnête, mais le boss va pas apprécier que je le trahisse. Et il vaut mieux ne pas se mettre  en colère, c’est très mauvais pour la santé. Alors je suis désolé, mais je peux pas te laisser l’embarquer.
— Faut-il donc que je vienne le chercher par la force ?
— Tu peux toujours essayer…dit le criminel en prenant une machette posé à côté de lui. Ou alors tu peux abandonner cette idée stupide et partir gentiment.
— Désolé, mais ça ne vas pas être possible. »

Edrik s’avança d’un pas décidé, mais fut stoppé net lorsque l’être rachitique dégaina un tromblon en beuglant :

« Le maître vaincra ! »

Le coup partit de lui-même en plein dans la poitrine du capitaine, le choc le propulsant dans un tas de caisse en bois qui volèrent en éclat. Les mercenaires commencèrent donc à ouvrir le feu, et les échanges de tir commencèrent, les bandits se mettant à couvert et tirant à coup de pistolet. Le chef des criminels maugréa, et sortit une fiole contenant un étrange liquide qu’il accrocha à un système semblable à une seringue, qu’il s’enfonça dans le bras en serrant les dents. Le membre convulsa avant de commencé à grossir, au point que les muscles avaient presque doublés de volume. Il souleva alors un imposant morceau de bois qu’il lança à la manière d’un javelot sur Ravenius et ses hommes, qui furent obligé de se jeter à terre pour éviter les énormes échardes qui partaient dans tous les sens lorsque le projectile vola en éclat en s’écrasant contre le mur. Alors que Kael dégainait son sabre afin de s’attaquer à ce mutant nouvellement créé, un grognement bestial retenti.


Edrik se redressa, s’extirpant des débris de bois. Les plombs qui lui avaient troués le corps tombèrent un à un par terre alors que son organisme les rejetaient et que ses blessures se régénéraient. Mais ce n’était pas tout: sa peau s’était recouverte d’une épaisse fourrure, tandis que ses ongles étaient devenus des griffes acérés. Ses yeux avaient pris une teinte plus vive, brillant dans l’obscurité, alors que sa musculature c’était soudainement développé au point que ses vêtements en craquaient. Enfin, son visage avait pris un aspect plus animal, mais pas au point par exemple d’avoir une vrai tête de loup. Kael observa son capitaine. Il savait que ce n’était pas sa transformation complète, dieu merci, car il savait à quoi ressemblait Edrik une fois qu’il avait décidé de totalement se métamorphoser, ce qui était terrifiant à voir, et beaucoup plus impressionnant que le spectacle qui s’offrait actuellement aux yeux de tous.


Edrik poussa un hurlement à glacer le sang, dévoilant des crocs déjà bien pointus. Il fondit sur le chef des brigands, qui tenta de riposter en voulant le frapper de son bras aux proportions désormais disproportionnées, mais rata son coup et eu donc tout le loisir de sentir les griffes du loup-garou s’enfoncer profondément dans sa chair, le soulever haut dessus de sa tête avant de lui briser le dos avec son genoux dans un cri de douleur qui suffit à provoquer la panique parmi ses hommes, lâchant leur armes et décidant de se rendre. Ils furent alignés contre le mur tandis qu’un des marins d’Edrik alla anonymement avertir les soldats en patrouille. Le capitaine sortit sa pipe et commença à fumer, reprenant peu à peu un aspect normal. Leur chef gémissait sur le sol, son énorme bras écrasé sur le sol, baignant dans une mare de sang.


Le capitaine regarda les brigands alignés, et d’une voix forte et sèche déclara :
« Je vais être le plus clair possible : vous n’avez rien vu, rien entendu. Si jamais j’apprends que l’un de vous a dit quoi que ce soit, et croyez-moi je le saurais, vous pouvez être sûr que la balance en question n’aura plus longtemps à vivre. Je lui arracherais personnellement les membres un par un avant de la balancer à la mer où les requins finiront de la faire disparaître définitivement. »


Les criminels hochèrent tous la tête, terrorisés par ce qu’ils venaient de voir et d'entendre. Et ils n’étaient pas les seuls:
« Oh l’ancêtre ! beugla Ravenius. Tu peux m’expliquer ce qui vient de se passer ?!
— J’ai neutralisé la menace, il n’y a rien à ajouter.
— Rien à ajouter ?! C’est une blague ?! Tu aurais pu nous prévenir que tu étais un foutu lycan !
— Cela n’aurait rien changé.
— Ah oui vraiment ?! Je ne comprends pas pourquoi tu as besoin de moi et mes gars si monsieur est en mesure de…
—…vaincre aussi facilement un tel adversaire ? Laissez-moi rire, c’était du menu fretin, un gros bras de bas étage qui a juste pris un petit dopant, qui ne lui a d’ailleurs servi à rien. Les vrais adversaires arriveront bien vite, si c’est ce qui t’inquiètes, et donc si jamais tu as perdu ton courage, tu peux tout de suite retourner dans les jupes de ta mère. Alors soit tes hommes aident les miens à ramener ce foutu mutant et ce petit être tellement maigrichon que je pourrais le prendre avec deux doigts, pour que je puisse les interroger à bord de mon navire, soit vous partez et vous priez pour que jamais vous ne divulguiez quoi que soit après avoir trop bu, car sinon la menace que je viens d’évoquer s’appliquera à vous aussi. Et je tiens tout de suite à vous le préciser : même les balles en argent ne pourront vous sauver.


Ravenius resta sans voix devant le ton effrayant que le capitaine pourtant si calme venait de prendre. Ce n’était pas des menaces en l’air, il n’y avait aucun doute possible sur le fait qu’Edrik Tharn irait jusqu’au bout, quoi qu’il lui en coûte. Il préféra donc simplement faire signe à ses mercenaires en hochant la tête, ne voulant pas involontairement provoqué une nouvelle transformation du capitaine qui fumait tellement qu’un espèce de brouillard masquait en partie son visage et lui donnait un aspect inquiétant.
— Et…et pour l’interrogatoire ?
— Je l’ai déjà dit : je m’en charge. »

Le capitaine suivit le groupe emmenant les deux prisonniers  sous le regard inquiet de Ravenius, qui découvrait une facette du contrebandier qui jusque-là n’était pour lui que des rumeurs  dites par des ivrognes dans les bras des vieux ports du royaume.Le mercenaire reporta alors son attention sur la cargaison que les brigands avait apportée, et se rendit compte avec horreur et dégoûts qu'il ne s'agissait pas d'arme, d'armure ou même d'artefact magique quelconque...il s'agissait de cercueils.

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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Lun 24 Aoû 2015, 12:10
Eh bien, ce premier chapitre de la troisième partie était excellent !
Par contre tu as fait une erreur, tu as mis chapitre 2 au lieu de 1... Comment ça il y a eu un 1 avant ? Non, je ne vois pas de quoi tu veux parler :tronçonneuse:

Tout était génial comme d'habitude, les descriptions, les dialogues...
Je sens que ça va être amusant le jour où Edrik va se transformer complètement bravo Mais les balles en argent ne l’atteignent pas ? Wtf ? Il est invincible en fait ? (Quoique non car je sens qu'il mourra à la fin)
Et cette mystérieuse cargaison de Hans... Aurait-il contaminé des humains pour lever son armée ?

Bref, vivement la suite !

(Au fait, une petite question, elle fait combien de mots ta fic ? Aux alentours de 65K-70K non ? Ça va peut-être t'étonner mais sache que quand tu auras atteint les 76K tu auras autant écrit que le premier tome d'Harry Potter)
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Lun 24 Aoû 2015, 12:25
Chapitre lu!^^
Juste une petite remarque pour commencer: ce n'est rien du tout mais j'ai quand-même envie de le dire car c'est toujours bon à savoir.^^ Au début, tu as écrit "les festivités battaient leur plein": c'est une erreur! Moi aussi je l'ai faite pendant longtemps (en même temps ça semble tellement naturel), mais en fait cette expression ne veut pas dire ce que l'on croit. Quand on dit "la fête bat son plein", ça veut dire qu'elle bat avec le son à fond, avec un son plein. 'Son' n'est ici pas un possessif, mais le mot 'son', comme le bruit quoi. bravo  Donc même au pluriel, ça reste le même mot.
On dit bien "les festivités battent son plein".
Bref, fin de la parenthèse. X)
Ce chapitre était superbe (même j'ai mis du temps à m'habituer aux mecs en costume quasiment film noir Hollywoodien, chemise, veste grise et tout, car je trouve que ça n'a pas vraiment sa place ici. En plus 'pègre', 'parrain'... Tout ça ce sont des mots qui n'existent pas depuis très longtemps, et pour moi ça ne colle pas avec l'univers que tu as créé... Mais bon.^^)
Tu as quand-même réussi à faire un super chapitre, du coup j'ai réussi à passer outre: les descriptions étaient particulièrement bonnes j'ai trouvé, et les répliques des personnages super bien pensées et très cinglantes parfois-même. biendit
Qu'est donc en train de préparer Hans? scratch Je ne sais pas mais je sens que ça va être la merde! XD
Et comme Kate, j'ai bien envie de voir le jour où Edrik se transformera totalement: ça va être HARDCORE! comme dirait l'autre. Razz
Bref, un excellent chapitre en fin de compte, très bien écrit, et la suite est attendue de pied ferme, crois moi! bravo

EDIT: voilà, voilà, je suis irréprochable! Razz


Dernière édition par M.Baggins le Lun 24 Aoû 2015, 12:52, édité 1 fois
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Lun 24 Aoû 2015, 12:49
Tiens, pour continuer dans la parenthèse orthographique de MB Razz

Bref, un excellent chapitre au final

HORREUR !

http://www.academie-francaise.fr/au-final bravo
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Lun 24 Aoû 2015, 14:05
Merci beaucoup à vous deux ! Very Happy

Alors Kat' je ne sais pas du tout combien de mots fait ma fic...m'enfin d'un coté, ce ne serai que l'équivalent que du premier tome, y'en a six derrière et beaucoup plus gros bravo

Et pour ce qui est du vocabulaire dans ce style M.B, j'vais pas d'autres mots pour décrire l'idée que je m'en faisais bravo

En tout cas merci pour le cour de français, je me coucherai moins bête ce soir ! Et pour ce qui est de la suite, si le temps continue à être aussi pourri, elle ne devrait pas tarder à arriver ! Smile

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Dim 30 Aoû 2015, 21:06
Au punaise, celui là j'ai mit du temps à le faire, heureusement que je me suis souvenu d'un point très important en relisant le Dracula de Bram Stocker...bon un détail que j'ai certes modifié, mais qui sur le principe reste le même.

Bref, vous avez lu ce qui c'est passé durant cette longue ellipse pour Elsa et sa petite famille, ainsi que pour ce bon vieux Edrik...et si on allait voir du coté de Hans ? Twisted Evil

Bonne lecture !  Very Happy


Chapitre 3 : de prince à empereur


Les épées s’entrechoquèrent dans un bruit métallique strident, tandis que Victoria Paltine essayait tant bien que mal de résister aux assauts répétés de Hans. Après plusieurs échanges, elle finit par se laisser désarmer plutôt que de risquer de perdre son bras dans le combat. L’élève avait finalement dépassé le maître : pendant des années, c’est elle qui avait été chargé de lui apprendre à se battre, les entraînements qu’il avait pu recevoir en tant que prince des Iles du Sud n’étant que de l’esbroufe à peine utile pour des petits duels entre nobliaux se disputant le cœur d’une femme. Non, elle lui avait appris à se battre en vue de la guerre, pour pouvoir se défendre sur un champ de bataille. Ajouté à cela sa puissance octroyée par ses dons vampiriques, et vous obteniez une véritable force de la nature, une machine à tuer.


Le prince l’aida à se relever, alors qu’un garde madargien arrivait en s’inclinant le plus bas possible :
« Pardonnez-moi de vous déranger excellence, mais le maître vous demande.
— Bien, j’y vais de ce pas. Victoria, ma chère amie, auriez-vous l’obligeance de descendre vérifié que le prisonnier travaille toujours ?
— Ce sera avec joie, excellence. »


La jeune femme fit une révérence tandis que Hans suivait le garde. Elle prit le chemin des escaliers serpentant jusque sous le palais de Madargue, menant aux immenses salles ayant servi à Guzbad et qu’elle avait intelligemment réquisitionnée pour ses propres desseins. Ce n’était plus des esclaves qui y travaillaient, mais des artisans qui étaient venus de leur plein gré, dans des conditions de travail plus qu’honorables et dans un climat plutôt joyeux, assez étrange et paradoxal au vu des machines de guerre qu’ils construisaient. Mais ce n’était pas eux que Victoria était venue voir : elle se rendit directement au laboratoire d’Ulryn, toujours occupé par ce dernier, enchaîné de tel manière qu’il parvenait à peine à travailler. Il était le seul survivant des anciens généraux de Guzbad, mais Hans avait choisi de le laisser en vie, car ses connaissances alchimiques pouvaient surement se révéler très utiles, comme l’avait d’ailleurs souligné l’ur-ghul, qui tenait bien trop à sa vie et préférait donc mettre ses capacités au service de ses ennemis plutôt que d’être exécuté comme on lui avait promis si jamais il lui venait l’idée de les trahir.


« Son excellence veut savoir si vos travaux avancent, il commence à s’impatienter, et par conséquent le maître aussi. Et vous connaissez le prix que…
— Cessez donc vos menaces ! Je sais ce que je risque, alors si vous êtes seulement venu pour me déranger à un moment aussi critique de la préparation, vous feriez mieux de sortir de suite, ou je dirais que c’est de votre faute si il n’y a pas de progrès, lorsque le prince Hans viendra me demander des comptes.
— Comment osez-vous me parler sur ce ton ?! Vous…
—…valez mieux que vous, c’est certain. Votre vie ne tient qu’à un fil, et vous ne dupez personne, ou du moins pas moi. Vous êtes docile seulement car vous espérez qu’ils vont vous offrir le pouvoir ? Faire de vous un vampire, comme eux ? Laissez-moi rire…
— Espèce de…
—…monstre ? Voyons, arrêtez de me flatter. Au fait, pendant tout ce temps vous avez fait la cour à ce cher Hans, à quand la prochaine étape ? Faites attention, il a la peau dure et froide comme du marbre à ce que l’on dit, je ne suis pas sûr que vous trouviez l’expérience agréable…sauf si avoir mal est ce que vous recherchez.
— Taisez-vous donc ! J’en ai assez de vos railleries, si ça ne tenait qu’à moi, vous seriez déjà mort à l’heure qu’il est !
— Et pourtant ce n’est pas le cas. Si j’étais vous, je me demanderais si le jeu en vaut vraiment la chandelle...et si vous pouvez vraiment continuer à le manipuler comme vous le faites en ce moment. »


L’alchimiste ur-ghul continuait de s’affairer tandis qu’il continuait cette discussion houleuse, et finit par se tourner vers Victoria, qui sentait à chaque fois monter un haut le cœur du fond de sa gorge en voyant le visage humain à moitié décomposé greffé sur celui de la créature abominable au corps difforme. Il tendit de sa main cadavérique aux ongles longs et pointus une fiole contenant un mystérieux liquide gris aux teintes argentées aux propriétés inconnues, que Victoria prit rapidement pour éviter d’avoir à toucher la peau grise et rugueuse de la créature. Elle s’éloigna rapidement sous les ricanements d'Ulryn, et remonta les marches quatre à quatre pour rejoindre Hans.


Ce dernier était cloîtré dans une salle dépourvue de toute fenêtre ou décoration. Il était assis en tailleur, devant un brasier ardent dont les flammes produisaient une épaisse fumée, qui s’éleva jusqu’au plafond avant de prendre la forme d’une tête dont on en voyait que la mâchoire, le reste du visage étant caché par une capuche. Hans inclina la tête, avant qu’Abaddius ne prenne la parole :
« Apprenti, depuis que je t’ai envoyé ici, je n’ai cessé de sentir ta puissance grandir, tout comme ton pouvoir. Tes progrès sont absolument saisissant, et je suis fier de constater que toutes ces années de préparation auront été bénéfiques.
— Je vous remercie maître, cela n’aurait pas été possible sans vous.
— Je le sais, tu n’as pas besoin de me le rappeler. Sans moi, tu n’aurais jamais pu apprendre les secrets de l’art ancestral et interdit qui va enfin te permettre de répandre la désolation et la mort en mon nom partout à travers ces royaumes qui ont osés contester mon autorité ! tonna Abaddius presque à en faire trembler les murs de pierre, avant de redevenir calme.
— Oui maître, d’ailleurs je pense que mon équipement sera bientôt prêt, la reine Victoria est allée vérifier si l’ur-ghul avait enfin terminé la décoction. D’ailleurs, puisque nous parlons d’elle…
— Il y a un problème ?
— Oh non, c’est un excellent professeur et une allié fidèle, et sans elle je n’aurais pas atteint un tel niveau dans mes compétences martiales. Je me demandais juste si…comme elle nous a toujours bien servi, de la même manière que son père avant elle, nous pourrions peut-être…la remercier en…la faisant entrée dans notre cercle ?
— Tu veux dire en la faisant devenir comme nous, n’est-ce pas ?
— Exactement maître, acquiesça Hans non sans une certaine appréhension.
— Hum…c’est une proposition assez logique, mais je me demande si tu n’as pas d’autres motivations que le simple fait de la récompenser de sa loyauté…
—Je vous assure maître que c’est l’unique raison qui me motive à vous faire cette demande.
— Hum…bien, je t’accorde le bénéfice du doute. Mais au cas où, je te conseil tout de même de te méfier : tu n’es pas la seule personne en ce monde à savoir manipuler les autres en se servant de leur sentiment, alors veille à ne pas tomber dans tes propres pièges si on les retourne contre toi.
— Je…oui maître, je comprends.
— Bien, j’ai toujours apprécié ta docilité. Et ta patience va être récompensée : tu es prêt, je le sais...je le sens. Une fois que ton équipement sera terminé, je te laisserai prendre ta revanche sur ceux qui t’on fait du tort. Ce sera le premier coup d’éclat qui tu accompliras en mon nom.
— Ce sera un honneur, maître.
— Va maintenant. Je n’ai plus besoin de toi pour l’instant. »


Hans inclina de nouveau la tête tandis que le visage d’Abaddius disparaissait comme il était apparu. Il sortit de la pièce, toujours gardé par deux soldats lourdement armés, qui le saluèrent du mieux qu’ils pouvaient avec leur lourde armure. Il répondit d’un bref signe, voyant déjà Victoria qui venait à sa rencontre.
« Tout c’est passé comme vous le désiriez ?
— On peut dire ça comme ça…mais peut-être vas-tu m’apporter une nouvelle qui va balayer les zones d’ombre de mon entretien avec le maître ?
— En effet : l’ur-ghul a terminé votre "commande", et au moment où je vous parle les meilleurs forgerons du royaume sont déjà à l’œuvre. Votre armure sera prête dans peu de temps, je vous le garanti.
— Voilà qui me réjouit au plus haut point, je suis impatient de pouvoir enfin assouvir ma soif de vengeance !
— Par qui commencerez-vous excellence ?
— Par la famille qui m’a abandonnée, qui m’a reniée lorsque mon plan a échoué…puis je m’attaquerais à celles qui ont provoqués ma chute.
— Au fait…est-ce que vous avez parlé de ma…requête au maître ?
— Oui, mais…bientôt, je peux te l’assurer, il avait l’air enclin à accepter, il y avait même déjà pensé. Soit patiente, tu seras dans peu de temps l’une des nôtres. »
Victoria semblait déçue, mais elle décida de prendre son mal en patience comme lui conseillait Hans. Ce dernier retournait déjà à ses appartements afin de commencer à préparer ses affaires en vue de la vendetta qui s’annonçait.


Quelques jours plus tard, l’aube commençait lentement à arriver, mais les Iles du Sud restaient encore plongées dans un profond sommeil. Seules les torches des gardes du château royal se détachaient dans l’obscurité qui disparaissait peu à peu à la faveur des premiers rayons du soleil. Devant un tel spectacle, Hans s’émerveillait par la fenêtre de sa calèche. La dernière fois qu’il avait assisté à cette scène fantastique, c’était à travers les barreaux de sa cellule, mais  c’était la colline où il se tenait actuellement qu’il voyait à cette époque, rêvant de liberté et de vengeance.


Hans fit signe au cocher, et les chevaux commencèrent leur descente vers la ville et l’entrée du château. La jeune femme aux cheveux d’ébène qui se tenait à ses côtés commença à se réveiller, leur voyage ayant duré bien trop longtemps à son goût. Mais les voilà qui étaient finalement arrivé à destination. Le prince déchu avait parcouru beaucoup de chemin depuis qu’il s’était enfui comme un lâche de Corona après la bataille. Il c’était résolu à faire ce que le capitaine lui avait ordonné, mais c’était sans compté sur l’inattendue rencontre qu’il avait faite alors qu’il c’était réfugié dans une grotte lorsque le soleil était devenu trop insupportable pour lui, malgré la cape qui le protégeait tant bien que mal de ses rayons. Alors qu’il s’effondrait sur le sol de pierre froid et humide, il aperçut une lueur verte, émanant d’un étrange pendentif tenu par un être dont il ne pouvait voir les traits, mais qui n’était autre qu’Abaddius l’ayant retrouvé, et qui était, à la grande surprise de Hans, toujours en vie, même si son aspect avait beaucoup perdu de sa splendeur comme il put le constater plus tard. Mais à ce moment, il était juste pétrifié devant ce visiteur d’outre-tombe, qui l’invita à le suivre jusqu’à Madargue afin de poursuivre son enseignement. Voilà des années qu’il c’était préparé, et maintenant c’était le grand moment où il allait passer de la théorie à la pratique.


La calèche arriva devant les portes closes du château. Les gardes en pleine patrouille du haut des créneaux hélèrent le conducteur :
« Qui va là ?
— Ouvrez immédiatement, laissez entrer celui à qui reviens de droit le trône de ces terres, répondit le cocher d’une voix monocorde.
— Ah oui ? Et de qui parlons-nous ? rétorquèrent les soldats en riant.
— Le prince Hans.
Malgré l’obscurité encore bien présente, il était facile de deviné la blancheur que le visage des gardes venait de prendre.
— Ce traître a été déchu de ses titres après les actes odieux qu’il a perpétré ! Qu’il s’en retourne où il lui plaira, mais jamais les portes ne s’ouvriront pour lui. Allez-vous s’en, avant que nous ne décidions de vous abattre ! »


Le cocher se tourna vers la fenêtre qui lui permettait de communiquer avec les passagers. Perché sur les remparts, les gardes n’entendirent pas la conversation. Mais au bout de quelques instants, l’homme hocha la tête et déclara d'une voix forte :
« Puisque vous ne voulez pas le laisser entrer…alors le prince Hans va lui-même ouvrir les portes de SA demeure. Et vous allez regretter de ne pas avoir obéi plus tôt. »


Au même instant, Hans descendit du véhicule, suivit de près par Victoria. Il posa son regard sur les deux gardes qui eurent un mouvement de recul en voyant ses yeux les observer d’un air mauvais. Ils eurent à peine le temps de s’en rendre compte qu’ils étaient déjà mort, leur corps s’écroulant inanimés, allant s’écraser sur le parvis en contrebas, Hans observant la scène avec un air presque amusé. Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour grimper le rempart et éliminer ces deux impertinents. Il commença même à se dire que ce n’était pas amusant si c’était le même scénario dans tout le château…


Et effectivement, le chemin jusqu’à la salle du trône fut d’une facilité déconcertante, les soldats ne pouvant l’arrêter alors qu’il les désarmait et les balançait contre les murs ou à travers les fenêtres comme si ce n’était que de simple fétus de paille. Chacun de ses pas étaient accompagnés d’un cri de douleur d’un malheureux qui essayait de le stopper dans sa marche implacable. Victoria suivait de près le chemin sanglant tracé par Hans, même elle ne se sentant pas à l’aise devant les corps en charpies, démembrés ou même écorchés vifs. Elle avait pourtant vécu pendant des années dans un climat guerrier, la préparant à des batailles titanesques, et la voilà qui devait regarder un être aux pouvoirs surnaturelles sans pouvoir prendre part au combat tant sa participation serait insignifiante devant les ravages qui s’étalaient sous son regard.


Enfin ils arrivèrent devant les portes de la salle du trône. Hans les défonça d’un coup de pied, et se retrouva devant une véritable assemblé qui l’attendait : son père et ses douze frères, ainsi qu’une bonne poignée de soldat qui le tenait en joue.
« Mon père, mes frères…c’est un tel bonheur de vous voir tous réunis pour m’acclamer alors que je vais enfin récupérer le titre de roi qui me revient de droit.
— Laisse-moi rire Hans…c’est ainsi que tu penses devenir un souverain légitime ? En massacrant des innocents, en devant un monstre sanguinaire ? Quelle est la prochaine étape ? Tuer ta famille ? demanda le roi des Iles du Sud avec fermeté et colère.
— Allons père, vous savez tout comme moi que cela ne dépend que de vous…et comme je vous connais, vous n’allez pas me laisser votre place sans combattre, n’est-ce pas ?
— Cela t’avanceras à quoi de tous nous exécuter ? Qui te dit que le peuple te suivra ? Il fuira devant ta cruauté, jamais ils ne voudront suivre une abomination telle que toi pour roi !
— Sur ce point, je vais tout de suite vous contredire : j’ai déjà un peuple à gouverner. Et figurez-vous qu’une partie est juste derrière moi, n’attendant que mon ordre pour attaquer.
— Ah oui ? Et bien je t’en prie, appelles-les que je vois qui est assez idiot pour t’obéir dans ta folle entreprise ! »


Hans éclata de rire, un rire sadique à glacer le sang. Il joignit ses mains et ferma ses yeux, comme si il entrait en méditation. Un silence pesant s’installa, qui fut vite brisé par des bruits de pas provenant du couloir jonché de cadavres. La vision d’horreur qui suivit finit d’emplir le cœur des hommes de terreur : autour de Hans, les soldats qu’il avait lui-même assassiné se rassemblaient dans des râles rauques, une étrange flamme bleue dans les yeux ayant remplacée l’étincelle de vie qui habitait anciennement dans leur regard. D’un pas chancelant mais déterminé, ils se regroupèrent en une petite armée grimaçante et silencieuse, portant toujours leur arme, mais non plus pour le roi auquel ils avaient jurés fidélités.


« Voici mon peuple père : celui des défunts. Car oui, comme vous pouvez le voir, je suis souverain des morts désormais. Mais vous vous doutez bien que je ne vais pas m’arrêtez là, et que bientôt, les vivants aussi plieront sous ma volonté…à commencer par vous ! »


Hans ouvrit les yeux, maintenant illuminé des mêmes flammes bleus que les morts-vivants qui l’entouraient, mais en bien plus ardentes, lui donnant littéralement un regard de braise. Mais alors que la victoire était à sa portée, l’aube salvatrice commença à apparaître par les carreaux des fenêtres. L’espoir rayonna sur les visages des humains, sachant bien l’effet dévastateur de l’astre du jour sur les créatures de la nuit qu'étaient les vampires.


« Te voilà en fâcheuse posture ! se réjouit le roi, jubilant avec ses douze fils de la malchance du traitre.
— Vous croyez ? Vous me pensez vraiment que je me serais risqué à me mettre dans une situation aussi défavorable ? Aucun de mes actes n’est irréfléchi, et je vais vous le prouver sur le champ. »


Tout en disant ces paroles menaçantes, il sortit de son habit la fiole au contenu argenté préparé par Ulryn. Victoria observa avec curiosité, Hans ne l’ayant pas informé de la nature de cette étrange mixture. Au moins elle allait être fixée rapidement, car déjà ce dernier en avalait le contenu cul sec. Mais Hans n’était tout de même pas très rassuré, même si il faisait tout pour ne pas le montrer. Rien ne l’assurait que ce maudit alchimiste ne lui tendait un piège, mais c’était un risque à prendre. Démesuré certes, insensé sans aucun doute, mais il fallait essayer, quitte à y perdre un membre qui de doute façon finirait par se régénérer, même si c’était à cause d’une blessure aussi douloureuse et mortel pour lui. Alors prenant son courage à deux mains, il retroussa sa manche et plongea sa main dans le rayon de lumière matinale.


Et rien. Pas une brûlure, aucune sensation de douleur, juste l’étrange et agréable sensation de chaleur sur sa peau qu’il n’avait pas ressenti sur sa peau depuis des années. Son rire fut d’abord léger, et finit par devenir de plus en plus démoniaque au fur et à mesure qu’il se rendait compte que l’ur-ghul avait réussi : il l’avait immunisé aux effets néfastes du soleil.  Il avait fait de lui un être suprême, qui n’avait plus à rien à craindre, enfin presque, Ulryn l’avait prévenu d’avance qu’il y aurait certains effets secondaires qu’il devrait cacher, mais quelle importance ? Aucun mortel ne pourrait remarquer que sa peau reprenait des teintes plus chaudes, plus "vivantes" lorsque le soleil venait la baigner de sa lumière, ils serraient tous bien trop effrayés. Et de toute façon, il connaissait déjà le moyen d’empêcher cette découverte par qui que ce soit.


A l’heure actuelle, rien ne pouvait l’empêcher de se délecter des visages mortifiés de son père et de ses frères, qui lâchèrent leurs armes en voyant ce miracle infernal, et commencèrent à tous s’incliner devant lui, préférant la servitude à une mort certaine et atroce si ils n’obéissaient pas. Même cette chère Victoria semblait effrayée par la tournure des événements :
« Excellence…vous en avez parlé au maître ?
— Tu veux dire à Abaddius ? Non. J’ai passé assez de temps à être sous les ordres des autres, je n’ai toujours été que le sous fifre, le faire valoir…il est temps que tout cela change. Aujourd’hui marque le début de MON règne…celui de l’empereur Hans, souverain des morts, et des bientôt aussi vivants ! Et maintenant que j’ai enfin repris les rênes de MA demeure, je vais pouvoir me rendre à Arendelle…et finir ce que j’ai commencé il y a bien longtemps. »

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Lun 31 Aoû 2015, 14:29
Chapitre lu!^^
Oh Waouw!!!!! Ca a monté, monté, monté crescendo durant tout le chapitre, et sur la fin je ressentais vraiment les émotions d'horreur et tout, j'entendais presque le rire diabolique et la musique dramatique et tout et tout... Si si, je te jure! bravo
Là pour le coup, je sens que ça va être vraiment la merde: mais je sens aussi que ce breuvage va finir par se retourner contre Hans.^^
Par contre, que va-t-il se passer pour Abaddius? Est-ce qu'il va y avoir un duel entre lui et Hans? Sachant qu'il y a aussi Edrik... Oh punaise, ça va être un bordel!!! X)
Et puis ce serait cool que Victoria ait aussi son rôle à jouer dans l'histoire (je dis ça, je dis rien hein... Rolling Eyes ).
Bref, un chapitre vraiment prenant pour ma part, et qui laisse présager le pire pour la suite. Very Happy

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Wind can never take them flying.
Scream and cry but none will hear you,
Plead and beg but none will help you.
You no longer live as cattle:
Will you rise and join the battle?
Pigs will sneer at the steadfast
As we climb o'er the dead, keep advancing ahead!
Live your life in peace like you're just a sheep
But wolves will never lose their freedom.
Channel the anger swelling inside you,
Fighting the boundary 'till you break through.
Deep in your soul there's no hesitation
So make yourself the one - the Hunter!
Hungry to kill, you'll never forget this.
Piercing the sky with scarlet vengeance,
Bloody the bow and arrow in crimson,
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Lun 31 Aoû 2015, 19:38
Ah donc c'était Hans le méchanpabo du trailer ! Sacrebleu !
Excellent chapitre, je t'épargnerai les compliments habituels pour éviter de faire du radotage mais sache qu'ils sont toujours d'actualité.
Bon, le coup des effets secondaires, je ne sais pas pourquoi mais je PENSE que quelque chose va mal tourner pour Hans, ce qui expliquera sa future défaite. Une intuition. bravo

Par contre qu'est-ce qu'ils font là les douze frères ? Le plus jeune a plus de vingt-neuf ans, donc...

Par contre, que va-t-il se passer pour Abaddius? Est-ce qu'il va y avoir un duel entre lui et Hans? Sachant qu'il y a aussi Edrik... Oh punaise, ça va être un bordel!!! X)

Attends t'en oublies deux !
Hans vs Abaddius vs Edrik vs Elsa vs Jonathan = joyeux bordel en perspective xD
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Mer 02 Sep 2015, 17:35
Merci à vous pour vos compliments ! Very Happy 

Et oui, ça va être un joyeux bordel tout ça, et la suite arrivera bientôt...en fin de semaine comme d’habitude quoi bravo

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Mer 02 Sep 2015, 23:07
Bon j'ai rattrapé mon retard l'ami ! bravo

Alors déjà, sache que les yeux d'Anna sont bleus. Et non verts. bravo
Ensuite, cinq années ont passé ? Mais cela veut dire qu'Elsa à 26 ans alors ? Mon dieu, elle se fait vieille notre petite blondinette. Juste une chose, quel âge à Jonathan au juste ?
Après, Elsa et Jonathan se tutoient ? OUTRAGE !!! Sérieux, ils le faisaient déjà avant ? Je ne me rappelle plus...
Sinon, je n'en reviens pas qu'Elsa s'est fait farcir les orifices avant même qu'elle ne se soit mariée ! OUTRAGE !!! C'est inadmissible Lhys ! Comment as-tu osé faire ça ? Comment as-tu pu ? Tien pour ta peine ! :fouet:  :fouet:  :fouet:  :fouet:  :fouet:  :fouet:
D'ailleurs, Anna est bel et bien mariée avec Kristoff ? Ou pas ? Je ne m'en souviens plus...

Pour le chapitre 2, sache que je n'ai pu m'empêcher de rire en lisant le titre ! Razz  Pourquoi ? Voilà Pourquoi !
Spoiler:
Sinon, je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que j'ai vraiment adoré la petite baston ! Non vraiment c'était cool. bravo Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai même rigolé en lisant ce fameux passage. Ne me demande pas pourquoi. J'ai tendance à rire pour pas grand-chose. Razz

Pour le chapitre 3, sache que c'était tout bonnement excellent. Je t'avoue que je ne m'attendais pas à ce que ce soit Hans le maître des morts. Mais bon, on fait avec. bravo

Bref, tout as déjà été énoncé précédemment. Alors je ne vais pas en rajouter, si ce n'est... VIVEMENT LA SUITE !!!
Ah, une dernière chose. Tu m'as l'air d'être sur une rythme assez soutenu en ce moment. Je me trompe ? bravo
sapin
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[Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre - Page 7 Empty Re: [Première fan-fiction] Quand la glace rencontre la foudre

Jeu 03 Sep 2015, 00:27
le problème des meute, c'est les mal dominants et quand un mal dominant rencontre un mal dominant, en général c'est pas bon pour la meute. En fait c'est un peu se qui viens de ce passer.
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